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When I close my eyes It's you I see | PV Plum |

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MessageSujet: When I close my eyes It's you I see | PV Plum | When I close my eyes It's you I see | PV Plum | EmptyMar 26 Avr - 23:26

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« Holyshiiiit !!!! ». Dans un élan de folie je sortais de mon appartement à moitié nue, m’habillant au fur et à mesure que j’avançais dans la rue j’enfilais mes chaussures une à une tout en ayant dans la bouche une brioche qui pour une fois allait me servir de petit déjeuné. Arpentant les rues à cloche pied j’essayais tant bien que mal de tenir debout et gratter quelques mètres alors que si je m’étais préparé tranquillement chez moi et m’étais dépéché après j’aurais très certainement gagné beaucoup plus de temps. Alors que je voyais bien que je stagnais plus qu’autre chose un passant sur un vélo passait juste sous mon nez, soudain de nombreuses idées malsaines me venaient en tête, comme pourquoi pas me mettre accidentellement sous les roues du « véhicule » ce qui entraînerait la chute de son conducteur et me permettrait de le lui subtiliser, ainsi j’aurais encore une chance d’arriver à l’heure sur le campus. Une idée que j’abandonnais très vite lorsque je me rendais compte du gabarit de l’homme, me résignant au fait que j’allais manquer mes premières heures de cours je décidais de continuer ma route sur un rythme beaucoup plus calme et tranquille, l’important était de ne pas arriver en retard à l’entraînement. Attardant mon regard sur l'homme qui se trouvait sur la route je me rendais compte à quel point il y avait des personnes bizarres dans ce monde. A bord de son monocycle il gesticulait des bras pour ne pas tomber tout en esquivent habillement les voitures, il fallait reconnaître qu’il avait un certain talent pour ne pas mourir mais j’en revenais toujours à me demander comment est que l’on pouvait avoir l’idée de traverser San Francisco à bord d’un monocycle. Interpellé par l’homme une idée des plus incongrue me venait en tête, après tout ce genre d’objet pouvait être un moyen très efficace pour séduire LA femme, après tout ça ne devait pas être tous les jours que quelqu’un venait faire la court à bord d’un engin à une roue avec dessus une simple selle. Oui vous ne comprenez rien et c’est tout à fait normal, moi un peu pas dans mon assiette ? Légèrement, ce devait très certainement être les restes de la soirée d’hier, les cheerleaders avaient eut la bonne idée d’organiser une soirée pour « détendre » les gars en vue du prochain match qui allait être décisif pour le reste de la saison. Ben pour être détendu les mecs l’étaient, tellement qu’ils n’arrivaient plus à faire la différence entre leur droite et leur gauche, très utile lors d’un match. BAAAAM !! « Arf désolé Mr l’arbitre j’ai confondu votre tête avec la balle. », imaginez la honte, pour qui on va passer après, ha oui mais non c’est la faute aux cheerleaders pas à nous, on nous a drogué. Ranafout out !! Hey voila le championnat est perdu par la faute des pom-pom -_-. Quant à moi, ô grand capitaine de l’équipe de Berkeley ? Ben j’étais défoncé, d’ailleurs aujourd’hui encore j’en étais à me demander comment est ce que c’était possible, moi qui lors de cette soirée avais décidé de rester sobre, comme un peu le sam de la soirée qui au lieu de ramener tout le monde se serait bien moqué du piteux état de ses camarades. Enfin bref il devait me rester de gros reste de cette fameuse soirée étant donné que je divaguais encore entre délire et réalité.
Finalement je renonçais, non pas sans remord, à l’idée de m’emparer du monocycle et de l’utiliser afin de récupérer ma bien aimé. Mon dieu que je détestais les roofies. Oui oui c’est bien de la drogue du violeur dont je parlais, ne me souvenant pratiquement plus de rien et étant presque certain de n’avoir consommé qu’un minimum d’alcool je ne voyais plus que la drogue du violeur pour pouvoir me mettre dans un tel état. Pour mon plus grand bonheur je n’avais été victime d’aucune agression sexuelle, par chance il n’y avait eut aucune effraction à la porte de derrière, me permettant ainsi de marcher la tête haute avec ma fierté intact.

Errant dans les rues de la ville j’avais après je ne sais combien de temps réussi à retrouver miraculeusement mon chemin et comme par magie je me retrouvais juste devant l’enceinte du campus. Guidé par la voix de dieu je m’étais finalement retrouvé la ou je devais être depuis le début. Faisant un bref salut vers le ciel j’entrais dans le bâtiment principal d’un pas décidé, un ballon de foot en main, ne me demandez surtout pas d’où est ce qu’il venait, je m’amusais à le lancer de haut en bas le laissant froler le plafond pour ensuite le rattraper à chaque fois en catastrophe in-extremiste m’évitant ainsi une quelconque agression. Au passage un étudiant avec des lunettes noir passait juste à coté de moi, trouvant les lunettes très sympathique je me retournais et les lui dérobais avant d’ajouter « J’en ai besoin pour gagner notre prochain match. ». A la suite de ces paroles je ne laissais même pas le temps à l’homme de répondre que déjà je reprenais mon chemin l’air de rien, comme si prendre les lunettes de quelqu’un était quelque chose de parfaitement normal... Alors que j’envisageais de peut être rentrer en classe j’apercevais au loin une silhouette qui était loin d’être inconnu, et chose encore plus étonante elle était seule. « Hey Plum !! », à la suite de ces paroles je me dirigeais vers elle à pas de loup comme si j’avais l’intention de la surprendre, puis j’enchaînais « Ces derniers temps il est rare de te voir seule toute…Enfin toute seule. », affichant un petit sourire niais j’espèrais couvrir ma maladresse avec ma gueule d’ange, parler sous l’emprise des roofies ? Mauvaise idée…
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MessageSujet: Re: When I close my eyes It's you I see | PV Plum | When I close my eyes It's you I see | PV Plum | EmptySam 14 Mai - 20:52

When I close my eyes It's you I see | PV Plum | Tumblr_lh8eidKrOV1qaco3go1_500
• PLUM & DAMIAN. « I should go, before my will gets any weaker. And my eyes begin to linger, longer than they should. I should go, before I lose my sense of reason. And this hour holds more meaning than it ever could. I should go, I should go. Baby, I should go »


Étendue sur son lit, les yeux fermés, Plum profitait des dernières minutes de sommeil qui lui restait pour faire ce cauchemar qui revenait incessamment depuis des semaines. Elle se trouvait seule dans Berkeley alors que la nuit était tombée depuis quelques minutes et qu’elle était à présent totalement désorientée. Elle se sentait effrayée, étouffée, affreusement seule. Elle entendait à présent un cri au loin, un cri de douleur. Elle courrait vers celui-ci en sachant très bien de qui il provenait. Elle tentait de courir vite, mais quelque chose la freinait, une force inconnue la tirait dans l’autre sens. Elle arrivait malgré tout à s’en défaire et à arriver au lieu d’où provenait cette voix si familière, à savoir le tôt de l’université. Damian était à terre, elle voulait une fois de plus courir vers lui mais on l’en empêchait. « Aide-moi. » Le suppliait-il. Mais alors qu’elle voulait lui venir en aide, elle entendait cette autre voix familière dans son dos, comme un murmure plaintif et suppliant. Elle se retournait pour voir le détendeur de cette voix et il s’agissait de Ethan. « Reste avec moi. » Son regard se faisant implorant alors qu’il lui tendait une main tremblante qu’elle se devait de saisir pour ne pas le perdre. Son regard vagabondait entre les deux hommes sans jamais arriver à se poser sur un plus de quelques secondes. Son cœur battait la chamade, des gouttes perlaient de son front alors qu’aucune décision n’arrivait à être prise dans son esprit. Tous deux avaient besoin d’elle et elle était bel et bien incapable d’en choisir un. Les deux jeunes hommes ouvrirent cette fois-ci la bouche en même temps pour prononcer son prénom en écho. « Plum, Plum, Plum. » Elle se boucha les oreilles de toutes ses forces pour essayer de faire taire les voix qui la torturaient. « Taisez-vous ! » les supplia-t-elle alors que désormais seuls leurs deux regards la tiraillaient en la dévisageant. Finalement un troisième personnage fit son apparition. Ses talons claquaient sur le sol alors que ses cheveux volaient au vent, la jeune femme s’arrêta à trois mètres d’elle, face à Plum. Elle la dévisageait à son tour, un sourire moqueur pendu à ses lèvres. « Manon ? » Questionna Plum timidement. Le rictus formé au préalable sur son double, s’agrandit alors qu’un rire tyrannique en sortit, faisant sursauter Plum au passage. Il ne s’agissait pas de sa jumelle, mais bel et bien d’elle-même. Elle était son pire cauchemar. « Choisis Plum ou tu perds les deux. Tic toc tic toc, le temps passe. » Minauda son double maléfique alors que le cri de Ethan et de Damian reprirent en cœur, déchirant à présent la nuit glaciale. Plum ferma les yeux un instant et lorsqu’elle les rouvrit, les deux Iotas avaient disparus, son double aussi, elle se trouvait à présent seule avec la douleur d’avoir perdu les deux.

Plum se réveilla en sursaut alors qu’un projectile de la forme d’un coussin venait d’atterrir sur sa tête, la faisant sortir pour de bon de ce mauvais rêve. Elle jeta un regard accusateur à Nathaniel, qui riait bien trop heureux d’avoir pu la réveiller brutalement. Malgré le retard évident qu’elle allait avoir si elle ne se pressait pas pour aller en cours, elle resta quelques secondes assise immobile sur son lit à réfléchir à ce cauchemar qu’elle avait déjà plusieurs fois auparavant. Elle n’arrivait pas à en saisir le sens ou plutôt oui elle le saisissait, mais elle n’arrivait pas à comprendre pourquoi ce rêve se répétait sans cesse depuis qu’elle était avec Ethan. Elle n’avait pas revu Damian depuis sa rupture avec lui et elle pensait que sa culpabilité en était la cause. Elle se devait d’aller s’expliquer avec son ex petit-ami mais la peur de voir comment il allait l’empêchait de le faire. Plum craignait par-dessus tout qu’il ne se soit pas remis de la fin de leur histoire. Après tout le voir triste était la dernière chose qu’elle voulait. Regardant son réveil, cette fois-ci c’était terminé elle était bel et bien très en retard à son cours de chimie. S’habillant et se maquillant en quatrième vitesse, elle courut quelques secondes afin d’atteindre le plus rapidement possible l’entrée de l’université. L’avantage d’avoir été une Iota c’est qu’elle avait atteint très rapidement une forme d’athlète qu’elle n’avait en rien perdue. Elle s’arrêta une demi-seconde pour lire le message qu’elle venait de recevoir. Message qui annonçait clairement qu’elle n’avait pas cours en cette première heure étant donné que le professeur était absent. Plum s’arrêta subitement pour reprendre son souffle et bougea la tête de droite à gauche dépitée. Elle aurait bien pu dormir une heure de plus donc, ce qui n’aurait pas été de refus. Elle resta quelques secondes debout, immobile à chercher ce qu’elle pouvait bien faire maintenant en attendant son deuxième cours de physique. Elle n’eut pas à réfléchir très longtemps étant donné qu’elle entendit dans ses oreilles une voix familière qui l’interpella. « Hey Plum ! » Elle virevolta sur elle-même pour se retrouver face à face avec celui dont elle avait rêvé quelques minutes plus tôt. La surprise lui fit perdre ses mots si bien qu’elle fut heureuse qu’il enchaine lui-même la conversation. « Ces derniers temps il est rare de te voir seule toute…Enfin toute seule. », Son gêne l’empêcha presque de remarquer l’incohérence de ses propos. Il n’avait pas l’air d’avoir tellement changé depuis qu’elle n’était plus avec lui. Sa gueule d’ange se trouvait juste être cachée par des lunettes de soleil et il semblait d’ailleurs extrêmement joyeux. Chose auquel Plum fut ravie et ne s’imagina pas une seule seconde que ce nouvel excès de bonheur était lié à de la drogue pris lors d’une soirée légèrement trop arrosé des Iotas. « Tu vas bien Damian ? » demanda-t-elle innocemment sans même répliquer le moindre propos à sa précédente remarque, qui sous-entendait certainement le fait qu’elle sorte désormais avec Ethan. Si elle avait pu repousser leurs retrouvailles de quelques jours elle l’aurait fait sans hésité, mais maintenant qu’il se trouvait être à porter de main d’elle, il valait mieux mettre les choses aux claires dès à présent. « Je suis désolée qu’on ne se soit pas trop vu ces derniers temps… Je ne savais pas si tu avais vraiment envie de me voir après tout ce qui s’était passé. »


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MessageSujet: Re: When I close my eyes It's you I see | PV Plum | When I close my eyes It's you I see | PV Plum | EmptyDim 22 Mai - 17:34

When I close my eyes It's you I see | PV Plum | Tumblr_lkyd8cBiFW1qemqjyo1_500
TV ON THE RADIO • Never you mind, death professor. Love is life, my love is better. Your victim flies so high, eyes could be the diamonds confused with who's next ? Never you mind, death professor. Your shocks are fine, my struts are better. Your fiction flies so high, y'all could use a doctor. Who's sick, who's next?

Plum ça à toujours été et ce sera toujours toi…Moi amoureux ? Certainement pas !!! J’avais certes éprouvé des sentiments pour cette fille, ce que je regrettais bien évidemment et que si j’en avais eu l’occasion je les aurai totalement ignoré, barré de ma vie, pour ce que ça m’avait rapporte. Love sucks, sérieusement à quoi Est-ce que ça sert, ma situation actuelle prouvait encore une fois qu’en amour rien ne se terminait jamais comme il le fallait, tôt ou tard ça finit mal et les deux être qui durant un moment de flottement se promette de toujours s’aimer finissent par se déchirer, séparer venant peut être même à se détester. Qui plus est l’amour rend stupide, nous fait faire des choses dont nous ne nous serions jamais cru capable, ce genre de sentiment c’est pour les faibles, je suis faible…Car oui que je veuilles l’admettre ou non il y avait encore quelque chose en moi qui me poussait à venir à la rencontre de la jeune femme, elle avait toujours ce « truc » en elle qui faisait que j’étais irrévocablement attiré vers elle, à mon grand désespoir. Autrement dans ce couloir je me serais tout simplement contenté de l’ignorer, continuer ma route sans même lui jeter un seul regard, mais non au lieu de ça j’allais vers elle alors que c’était quand même la jeune femme qui m’avait jeté, et pourtant tel un enfant maltraité je revenais réclamer mes coups de bâtons.
L’esprit embrumé par les pilules que j’avais prit la vieille je n’arrivais plus à raisonner de façon rationnel, tout s’embrouiller et une simple conversation devenait alors un véritable parcours du combattant. En face de la jeune femme j’essayais tant bien que mal de cacher mon état plus que pathétique, couper moi la tête dans l’heure ou bien je fais un malheur…Non ça allait pas bien moi, pourtant sur le coup ça me paraissait plutôt innocent, ingurgiter quelques trucs n’avaient rien de bien méchant, si seulement j’avais su les dégâts que ça aurait sur mon corps. J’étais tout flasque, ne répondant plus de rien je luttais pour ne serait ce que tenir débout, je captais que la moitié des choses que l’on me disait et l’autre moitié ressortait aussi vite qu’elle était entrée. A la question de Plum je pouvais plus m’empêcher de rigoler, me laissant aller je me tordais de rire sous le regard perplexe de la jeune femme, je n’avais pas changé non, j’étais juste devenu encore pire qu’avant, alors est-ce que j’allais bien ? J’étais moi-même bien incapable de répondre à cette question, en cet instant oui je me sentais bien, porté vers d’autres cieux je me sentais flotter dans les airs, l’esprit ailleurs j’étais déconnecté de la réalité, voila ce que l’amour avait fait de moi, une loque. Et au plus profond de mon être je me détestais, en cet instant j’étais tellement pathétique, ça ne me ressemblait pas et pourtant…Et pourtant il était tellement plus facile de tout simplement baisser les bras, se laisser couler et abandonner, sur le moment tous tes soucis te semblaient évaporés mais malheureusement, une fois que re-descendais sur terre tu te rendais compte qu’au final ils n’avaient pas bougé, ils étaient toujours la et rien n’était résolu. Dans un élan d’euphorie je passais mon bras autour du coup de la jeune femme un sourire aux lèvres « Moi ça va super. D’ailleurs pourquoi ça n’irait pas, j’ai aucune raison de broyer du noir, c’est pas comme si ma copine était parti avec un gars de mon équipe. Ho mais attends…Si c’est exactement ce qui m’est arrivé. ». Suite à cette réflexion je retirais mon bras pour mettre mon visage à la hauteur du sien et le prendre entre mes mains je continuais avec un ton apaisant « Mais t’inquiète pas je t’en veux pas, d’ailleurs je devrais même te remercier. » ce que je n’allais certainement pas faire. Était ce les roofies qui parlaient pour moi ou bien était ce réellement ce que je pensais, à vrai dire à l’heure actuelle je ne savais pas vraiment ou j’en étais, il était préférable de laisser mon état seconde prendre le pouvoir. Me redressant devant elle d’une façon plus que douteuse je m’accoudais au mur qui se trouvait à côté de moi et retirait les lunettes qui recouvraient mon visage depuis le début. Une fois que j’entendais la petite voix de Plum raisonner dans l’enceinte du couloir un nouveau petit sourire s’affichait sur mon visage, reprenant ma position initiale j’étais debout devant elle, un sourire de dépit sur les lèvres je lui répondais « Inutile de t’excuser ce qui est fait est fait, et comme tu peux le voir je m’en porte pas plus mal. Surtout qu’au fond de toi tu n’es pas désolé tu as fait ton choix… », je marquais un temps d’arrêt, hésitant à continuer je terminais tout de même avec hésitation ma phrase, « et si il y a chaque jour au moins une personne qui me le fait remarquer. ». L’euphorie laissait à présent place à de la colère, était tout ce que j’avais ingurgité qui faisait que tout ces sentiments venaient m’assaillir d’un seul coup, se mélangeant pour ainsi semer la confusion dans mon esprit ? Était ce ça le vrai but lorsque l’on prenait de la drogue, ce n’était pas pour oublier, ni pour se libérer de tous ses soucis, en réalité c’était pour se perdre d’avantage, j’étais perdu…
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MessageSujet: Re: When I close my eyes It's you I see | PV Plum | When I close my eyes It's you I see | PV Plum | EmptyMer 25 Mai - 18:38



PLUM & DAMIAN. « C’est quoi ce bordel avec l’amour là ? Comment ça se fait qu’on devient dingue à ce point ? T’imagine le temps qu’on passe à s’prendre la tête la-dessus ? »

Damian se trouvait à présent devant elle, celui avec qui elle avait tant voulu s’expliquer et paradoxalement avait tant évité, était prêt à entendre la défense de la jeune femme. En avait-elle réellement une ? Comment pouvait-on expliquer à quelqu’un qu’on avait cessé de l’aimer pour reporter ses sentiments vers une autre personne ? Impossible, elle ne pouvait le lui dire, d’autant que la chose n’était pas une vérité exacte. Elle aimait toujours Damian, il avait pris une telle place dans sa vie, son amour pour lui serait éternel. Oui mais voila, à présent il y en avait un autre. Elle n’avait pas cessé de l’aimer, elle en aimait simplement un autre plus fort encore que lui. C’était donc çà l’amour ? Aimer quelqu’un à en mourir jusqu’à se réveiller un matin, réaliser que tout a changé et en aimer finalement un autre. Elle avait longtemps que Damian était celui qu’il lui fallait, dès la première parole échangée avec lui, elle avait senti le courant passer entre eux. Ils étaient alors rapidement devenus amis et puis finalement amants, et même après avoir appris qu’il s’était joué d’elle au tout début, elle lui avait pardonné. Elle lui avait tout pardonné, parce que la vérité était qu’elle était folle amoureuse de lui et qu’elle aurait tout fait pour que leur relation continue de la sorte éternellement. Paradoxalement c’est elle qui avait tout gâché entre eux. L’absence de Damian à la soirée de noël, celle d’Ethan et s’en était suivie un mois plus tard l’inévitable rupture entre Damian et Plum. L’une des pires choses qu’elle avait eut à faire dans sa vie. Aujourd’hui où en étaient-ils ? Nulle part, ils ne se parlaient plus. La situation était bien trop gênante, elle sortant avec son coéquipier Iota de l’équipe de football. Elle se rendait à présent compte de l’égoïsme dont elle avait fait preuve. Damian devait voir jour après jour cet homme qu’il devait certainement haïr à présent. Tout était de sa faute… Elle espérait à présent qu’il arrive à tourner la page de leur histoire rapidement pour ne plus qu’il soit blessé. Elle aurait aimé faire quelque chose pour lui afin qu’il se sente mieux, mais elle craignait qu’en lui posant la question il lui réponde quelque chose du genre de « largue Ethan » et cette solution n’était pas envisageable. Elle ne savait combien de temps sa relation avec le second Iota allait durer, mais temps qu’elle se sentait bien avec lui, elle ne comptait pas le lâcher. Elle fixa quelques secondes le visage souriant de Damian, essayant tant bien que mal de discerner s’il était vraiment de bonne humeur ou s’il la feignait. Après être sortie plus d’un an avec lui, elle arrivait assez bien à discerner le vrai du faux dans ses gestes ou dans ses paroles, et ce sourire idiot plaqué sur son visage la poussait à croire qu’il n’allait pas très bien. Elle ne comprenait simplement pas ce qui avait pu le mettre dans cet état-là. Elle espérait au moins que ce ne soit pas elle, il ne manquerait plus qu’il se détruise par sa propre faute. Immobile, Plum sursauta légèrement quand dans un geste fou, il passa son bras autour de ses épaules. Elle trouva ce geste quelque peu déplacé en vue des circonstances de la situation actuelle mais elle n’osa cependant le repousser. Elle se contenta simplement d’écouter ce qu’il avait à dire. « Moi ça va super. D’ailleurs pourquoi ça n’irait pas, j’ai aucune raison de broyer du noir, c’est pas comme si ma copine était parti avec un gars de mon équipe. Ho mais attends…Si c’est exactement ce qui m’est arrivé. » Elle se sentit soudainement nauséeuse, les sarcasmes elle en avait en horreur et elle savait que tant qu’elle discuterait avec lui, elle allait en avoir à la pelle. Il était de nature sarcastique et lorsqu’il était contrarié c’était encore bien pire. Elle n’osa d’abord pas répliquer, ouvrant et fermant la bouche aussitôt comme une carpe échouée sur le bord du lac, entrain de mourir d’asphyxie. C’était exactement çà, elle avait besoin d’air soudainement. Elle baissa les yeux, honteuse, n’osant désormais plus le regarder dans les yeux. Bien sûre que non, il n’allait pas bien. Comment aurait-pu bien aller ? Elle avait balayé un an de relation amoureuse d’un revers de la main. « Ce n’était pas prémédité… » Ajouta-t-elle comme simple moyen de défense, et par cette minable excuse, elle voulait simplement dire qu’elle n’avait jamais voulu le blesser. Elle n’avait voulu blesser personne dans cette histoire, elle avait simplement écouté son cœur plutôt que sa raison. Elle ne se demandait jamais si elle avait fait le bon choix ou non. A quoi bon ? Ce qui était fait, était fait. Elle se devait d’avancer désormais, et Damian aussi. « Mais t’inquiète pas je t’en veux pas, d’ailleurs je devrais même te remercier. » Sa surprise s’agrandit alors qu’elle ne comprenait pas les dernières paroles de Damian. Il tenait son visage dans le creux de ses mains, et pendant un court instant Plum coupa sa respiration. Elle n’arrivait pas à caper le sens de ses propos, à ce qu’il avait voulu dire. Ne lui en voulait-il donc pas ? Peut-être que lui avait compris que leur relation battait de l’aile et qu’il valait mieux la stopper. Ou alors il venait simplement de lui rétorquer cela sans réfléchir ou pour la blesser. Ayant de nouveau cette sensation d’être un poisson hors de l’eau, de son ton enfantin elle lui demanda la signification de ses propos. « Je ne comprends pas. Pourquoi me remercier ? » Elle regarda alors s’éloigner quelque peu d’elle pour venir s’accouder au mur le plus proche. Elle n’osa faire la même chose et se contenta de le regarder enfin retirer ses lunettes de soleil. Elle émit un fin sourire en retrouvant ce visage qu’elle avait tant aimé. Mais il fut de courte durée, alors que Damian venait de reprendre la parole. « Inutile de t’excuser ce qui est fait est fait, et comme tu peux le voir je m’en porte pas plus mal. Surtout qu’au fond de toi tu n’es pas désolé tu as fait ton choix… » Ses propos lui arrachèrent un soupire plaintif. C’était réellement ce qu’il pensait d’elle ? Qu’elle n’était pas désolée ? Qu’elle ne se sentait pas horriblement mal à cet instant ? Et bien il se trompait largement, il n’y avait pas un seul instant passé en compagnie d’Ethan où sa culpabilité ne faisait pas surface. Il avait tous les droits d’être en colère contre elle, mais il ne savait en rien ce qu’elle ressentait vraiment. « Je suis ravie que tu te portes bien Damian, sincèrement. Mais tu te méprends sur mon compte, il est évident que je suis désolée si je t’ai fait souffrir. Je ne suis pas sans cœur au cas où tu l’auras oublié. » Répliqua-t-elle sur un ton bien plus sec qu’elle ne l’aurait souhaité. Elle ne voulait pas envenimer la situation mais bel et bien l’arranger, il était clair que pour le moment c’était assez mal parti pour. « et si il y a chaque jour au moins une personne qui me le fait remarquer. ». Sa première phrase n’était pas achevée, et il la continua alors, la blessant d’avantage au passage. Que pouvait-elle répliquer à cela ? Les membres de cette université était contre elle, il était possible qu’on n’apprécie pas sa nouvelle relation avec Ethan, elle n’en savait rien elle n’avait pas été faire un sondage dans la rue pour le leur demander. Le fait qu’il préfère écouter des inconnus ou des mauvaises langues plutôt que d’être venu lui demander en personne la blessait. Alors ce serait comme çà désormais ? Ils allaient finir par devenir deux parfaits étrangers l’un pour l’autre et cesser tout contact. Ne pouvaient-ils pas rester amis comme elle l’avait fait avec Nathaniel ? « Je suis désolée Damian. Je ne sais pas quoi te dire d’autre. Je te dirais bien que je n’ai jamais voulu te faire souffrir, que j’aurais souhaité ne pas en aimer un autre que toi, mais çà ne servirait de toute façon à rien parce que tu ne me croirais pas. » Lâcha-t-elle brutalement alors qu’elle sentait elle aussi la colère monter.


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MessageSujet: Re: When I close my eyes It's you I see | PV Plum | When I close my eyes It's you I see | PV Plum | EmptyMer 25 Mai - 20:38

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YOU FOUND ME • But in the end everyone ends up alone. Losing her, the only one who's ever known. Who I am, who I'm not, who I want to be. No way to know how long she will be next to me. Lost and insecure, you found me, you found me. Lying on the floor, surrounded, surrounded. Why'd you have to wait? Where were you? Where were you? Just a little late. You found me, you found me.

Avant j’étais connu pour être le capitaine de l’équipe de football du campus, j’étais aussi connu pour être du genre à m’amuser avec les filles, celui qui brisait les cœurs et à présent voyez l’ironie de la situation actuelle, le briseur était brisé par une fille que j’aurais habituellement brisé en moins de temps qu’il ne le fallait pour le dire. A présent j’étais également connu pour être celui qui s’était fait briser le cœur par Plum J. Petrov-Versier, et qui plus est une alpha, ma réputation de Iota en prenait un sérieux coup, mais à vrai dire je n’en avais que faire. Contrairement à beaucoup je ne faisais pas attention à ma réputation, à ce que les autres pensaient de moi, non j’avais un problème plus grave et surtout plus important, un problème qu’il était urgent de résoudre, une peine de cœur. Qu’il était dur de l’avouer, mais cette fille m’avait bel et bien brisé, pas sans aide certes mais elle était en majeur partie responsable de mon mal être, chose qu’à l’heure actuelle j’avais encore du mal à accepter, d’ailleurs par moment je ne l’acceptait même pas du tout et l’avouer à quelque un était absolument hors de question, tout ceci n’était que de la faiblesse et en ces temps de crises je ne pouvais pas me permettre de montrer la moindre faiblesse. En effet les stanfordians étaient présent dans les moindres recoins de ce bâtiment, depuis qu’ils avaient élu domicile ici nous devions tous faire attention à ce que l’on faisait et disait en public, surtout lorsque l’on était un membre de l’équipe de football, ce que j’étais. Et bien que je me cachais derrière l’excuse des Stanfordians pour ne pas afficher mon état actuel il allait de soi que même sans leurs présences il aurait été hors de question de me montrer faible ne serait qu’une seule fois, il y avait tellement en jeu, une simple amourette ne pouvait pas venir ruiner tout ce que j’avais bâti en plusieurs années. Malheureusement les mêmes questions persistaient, était ce qu’une simple amourette ? Un chagrin d’amour ? Allais-je réussir à m’en remettre ? Habituellement je n’étais pas du genre à me morfondre pour une simple histoire de sentiments, cependant des sentiments plus fort que je ne l’aurais voulu s’étaient développé au fil de cette année avec la jeune femme, des sentiments beaucoup trop fort qui à présent se retournaient l’un après l’autre contre moi me laissant littéralement seul pour gérer cette crise. Il y a une première fois à tout, mon dieu j’aurai aimé ne jamais avoir à connaître cette première fois…Étant en terre inconnu j’agissais de la façon qui me paraissait le plus normal, en étant sarcastique, en devenant méchant et en usant de moquerie toutes plus fourbes les unes que les autres, c’était de cette façon que je gérais les grandes situations de stress, cependant ce que je ressentais à cet instant n’étais pas de l’anxiété, c’était de la colère et utiliser le sarcasme ne m’aidait en rien, bien au contraire il ne faisait qu’accentuer ce sentiment de colère qui ne cessait de grandir en moi. Perdre mon sang froid de la sorte n’était pas dans ma nature, dans mes habitudes, ce n’était pas digne de moi, mais après tout on était plus à ça près…Sous l’emprise de cachet j’étais à moitié shooté et je sortais les premières idées qui me passaient par la tête, la situation pouvait difficilement être pire. Enfin peut être que j’avais tort, il y avait toujours moyen de faire pire, à peine la jeune femme ouvrait elle la bouche qu’un sentiment d’agacement venait tenir compagnie à cette colère qui était présente depuis le début de la conversation et qui au fur et à mesure des mots ne faisait que grandir, ce n’était pas prémédité…A cette phrase j’eu comme première réaction de lever les bras au ciel pour ensuite poser mes deux mains sur le haut de ma tête, encore heureux que ça ne l’était pas, ça me faisait une belle jambe de savoir ça, mais ce n’était pas pour autant que ça me faisait me sentir mieux. « Hey bien content de savoir que tu n’avais pas prévu à l’avance de me larguer pour un autre type. » Je ne pouvais m’empêcher de serrer les dents en prononçant ces quelques mots, rien que d’y repenser me mettait dans une colère noir, colère qui même sous l’effet des cachets ne s’atténuait pas. Très certainement que le choix de l’homme en question n’était pas pour rien dans ce soudain excès de colère que j’avais de plus en plus de mal à contrôler, il y avait des milliers d’étudiants dans cet université et pourtant il avait fallu qu’elle choisisse un gars de mon équipe, comme si l’humiliation n’était pas déjà assez grande je devais voir le visage du traître en question tous les jours qu’il m’était donné de vivre. Il avait été égoïste de leurs parts à tout les deux d’agir ainsi et bien qu’à la jeune femme je ne pouvais me résoudre à lui faire du mal j’allais en revanche me venger sur Ethan, il méritait le sort qui l’attendait. Dans ce genre de situation la chose à faire était d’éviter un maximum de penser à lui, mais comment ? Lorsqu’il s’agissait de Plum on parlait de notre rupture et en parlant de cette rupture mon esprit allait indéniablement vers le second Iota, malgré moi je ne pouvais m’empêcher de penser à cette situation, au pourquoi du comment, comment on en était arrivé la, de quelle façon j’allais bien pouvoir prendre ma revanche. La seule manière que j’avais trouvé pour éviter de trop y penser avait été de me concentrer un maximum sur la conversation actuelle, à ce moment la il ne s’agissait pas d’Ethan, il était question d’elle et moi, rien d’autre. Mais finalement me concentrer sur elle n’était peut être pas une si bonne idée, rien que de l’entendre parler me donnait envie d’attraper la première personne qui aurait le malheur de croiser ma route et de l’enfoncer dans le mur, et paradoxalement le son de ma voix me faisait sourire, était ce l’effet des pilules qui me faisait réagir de façon aussi irrationnels tout ceci n’avait aucun sens et mon esprit était pratiquement aussi perdu que l’était la jeune femme dans la conversation. « C’est pour toi simple, tu m’as ouvert les yeux, tu m’a fait réaliser que l’amour ça craint. Et grâce à toi je ne referais plus la même erreur que j’ai faite avec toi, je ne m’attacherais plus jamais à personne parce que en voyant comment tout ça à fini j’en ai déduis une chose : n’importe quelle relation est voué à l’échec, alors pourquoi essayer en sachant pertinemment que tôt ou tard tout prendra fin. ». Dans ces paroles il y avait de la haine, beaucoup même mais pas que, il y avait également une part de vérité dans ce que je disais et que ça soit les cachets ou non qui me faisaient parler ce que je disais n’était pas totalement dénué de sens, j’arrivais moi-même à me convaincre, si j’étais convaincu elle aussi allait forcément l’être. Il était beaucoup plus facile de se faire détester que de se faire aimer…Peut être que je ne pensais pas tout ce que je disais, peut être qu’à ce moment là de la conversation je n’étais pas très lucide, il était vrai que je n’étais pas dans mon état habituel mais au fur et à mesure de la conversation je me rendais compte que tout prenait un sens, lequel ? J’en avais absolument aucune idée, j’avais l’esprit bien trop embrumé pour pouvoir raisonner plus que je ne le faisais à présent et j’étais surtout bien trop pris par la conversation ou le ton montait petit à petit des deux côtés, aussi bien du mien que du sien, pari tenu je ne pensais plus du tout à ce foutu traître, à présent je…A vrai dire je ne pensais plus vraiment à grand-chose, je me contentais simplement de réagir par rapport à mes sentiments ce que je ne faisais que très rarement, nous verrons bien ou tout cela nous mène.
Alors que je sentais la tension monté un mot dans la dernière réplique de la jeune femme me heurta, « coeur », elle osait parler de cœur, comment pouvait elle dire qu’elle n’était pas une sans-cœur après ce qu’elle avait fait, se fichait elle de moi ou bien pensait elle vraiment chacune de ses paroles, si c’était le cas tout ceci devenait vraiment très grave. « Waouuuuh ça me fait une belle jambe de savoir que tu es désolé mais sache que ça ne répare pas le mal que tu as fait, loin de la. » à ce moment la il n’y avait plus aucune place pour un toute autre sentiment que celui de la colère. « Ho oui c’est vrai excuse-moi ces derniers temps j’ai eu tendance à oublier qu’effectivement tu avais un cœur. Tu as beau ressentir toutes la culpabilité que tu veux cela ne t’empêche pas de t’afficher avec ce Ethan et lorsque je te vois bizarrement tu n’as pas l’air de te sentir coupable, bien au contraire. ». Voulant continuant sur ma lancer je me réservais pour le prochain round, prenant la décision de laisse la jeune femme poursuivre je me taisais me contentant simplement de sourire, allez savoir pourquoi j’avais depuis le début ce sourire qui mélangeait à la fois de l’agacement, de la colère et de la joie, nan vraiment plus jamais de pilules pour moi. ELLE NE SAVAIT PAS QUOI DIRE !! Parfait, mademoiselle était à court de mot ? Dommage pour elle car moi j’avais encore tant de chose à dire et pourtant si peu de temps pour m’exprimer, néanmoins nous avions commencé cette conversation et il était de notre responsabilité de la terminer, peu importe ou tout cela allait nous mener. « Ho si je te crois quand tu me dis tout ça, cependant le mal est fait. », commençant à avoir certaines mimiques qui prouvaient mon agacement je commençais à faire quelques pas vers la sortie puis je me retournais vers la jeune femme et entreprenais quelques pas en direction de cette dernière pour ensuite refaire demi-tour, un manège qui dura bien quelques minutes quand enfin je pris enfin la décision de reprendre la parole « Ha si dis moi pourquoi ? Pourquoi lui plutôt que moi ? »
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MessageSujet: Re: When I close my eyes It's you I see | PV Plum | When I close my eyes It's you I see | PV Plum | EmptyDim 29 Mai - 23:43



PLUM & DAMIAN. « I look at you and see a friend, I hope that's what you wanna be. Are we back now where it all began? Have you finally forgiven me? You gathered my dreams in when they all blew away. And then tricked them back into me. You saved me I was almost dead. »

Lorsqu’elle avait aperçue Damian en face d’elle après des semaines de silence entre elle et lui, elle avait d’abord songé à s’enfuir, à retarder une fois de plus l’échéance. Comment pouvait-elle expliquer l’inexplicable ? Se faire pardonner un acte impardonnable ? Elle ne savait pas comment il avait pris leur rupture et le fait qu’elle soit désormais avec Ethan, probablement comme tout être normalement constitué l’aurait pris, mal. Certaines ruptures disaient qu’il était brisé, d’autres qu’il n’en avait que faire et qu’il avait déjà trouvé de nombreuses remplaçantes à la brunette. Plum ne savait quelle rupture croire, à vrai dire elle préférait même éviter de les écouter. Probablement parce que dans la majeur partie d’entre elles, elle passait pour la fille sans cœur qui avait largué ce pauvre Damian pour l’un de ses co-équipiers. La conversation devait tout arranger entre eux. Comment une simple conversation pourrait-elle tout réparer ? Est-ce qu’un jour au moins la situation allait redevenir normal entre eux ? Elle savait Damian rancunier, et en vue de ce qui était dit dans cette conversation, il n’avait pas l’air d’avoir envie de tourner la page rapidement et de tout lui pardonner. Elle ne pouvait l’en blâmer, elle-même avait mis des semaines à lui pardonner le mensonge qu’avait été leur relation au cours des premiers mois. Mais elle avait finit par le faire, ferait-il de même ? Rien n’était moins sûre car la situation n’était en rien la même. Il aurait beau lui pardonner, ils ne se remettraient pas ensemble, ils ne formeraient désormais plus ce couple qui avait été tant adulé durant plus d’une année entière. Qu’ils ne déambulent pas dans les couloirs en se tenant la main et en souriant amoureusement comme avant était une chose, mais Plum tenait malgré tout à se qu’ils gardent contact. Elle avait beau ne plus l’aimer de tout son être comme cela avait été le cas pendant un temps, cela ne changeait pas la donne. Damian garderait toujours une place importante dans son cœur. Qu’il lui pardonne ne pouvait pas être une option, c’était une obligation. Elle était prête à se mettre à genoux devant lui et à le supplier, si cela pouvait lui faire prendre conscience qu’elle était sincère dans ses paroles. Non elle ne se moquait pas de lui, non rien n’avait été prémédité à l’avance, oui si elle avait eu le choix elle aurait préféré ne jamais avoir éprouvé ses sentiments nouveaux pour Ethan. Malheureusement il était bien connu, que rien ne se passait jamais comme initialement prévu. Qu’il prenne le temps qu’il lui fallait pour lui pardonner, tant qu’il finissait par le faire. « Hey bien content de savoir que tu n’avais pas prévu à l’avance de me larguer pour un autre type. » Paroles rédhibitoires, rhétoriques et sèches. Il était facile de deviner toute la rancune qu’il éprouvait à ce moment là pour elle et pour la situation, dans sa voix. Elle baissa la tête confuse et honteuse. Toutes ses paroles étaient insensés, futiles. Elle ne trouvait pas les mots pour décrire ce qu’elle ressentait, pour lui faire comprendre à quel point elle se sentait mal. Elle pensait que s’il comprenait à quel point elle se sentait coupable de l’avoir fait souffrir, il lui pardonnerait plus facilement. Mais peut-être se trompait-elle du tout au tout et que la seule manière de se faire pardonner était de laisser le temps passer. Peut-être qu’il valait mieux mettre de la distance entre eux pendant un certain temps, peut-être un temps très long. Et peut-être aussi que cette rancune ne passerait jamais et que le pardon ne viendrait pas. Elle ne répliqua rien à sa remarque, parce qu’il n’y avait rien à en dire. Elle n’aurait pas du dire cela, c’était stupide. Le fait qu’elle n’est pas préméditer son acte ne changeait absolument rien à la donne. Damian avait été blessé c’est tout ce qui importait et c’est tout ce qu’elle voulait changer. Et alors que la situation avançait et qu’elle lui demandait hébétée la raison de son remerciement qui n’avait rien à faire ici, Damian enchaina. « C’est pour toi simple, tu m’as ouvert les yeux, tu m’as fait réaliser que l’amour ça craint. Et grâce à toi je ne referais plus la même erreur que j’ai faite avec toi, je ne m’attacherais plus jamais à personne parce que en voyant comment tout ça à fini j’en ai déduis une chose : n’importe quelle relation est voué à l’échec, alors pourquoi essayer en sachant pertinemment que tôt ou tard tout prendra fin. ».Sa culpabilité monta de nouveau d’un cran alors qu’elle écoutait horrifiée, les paroles que débitaient son ex amoureux. Elle sentit son cœur se serrer alors qu’il lui expliquait le pourquoi du comment du « merci » prononcé plus tôt dans la conversation. Comme elle l’avait senti, ce remerciement n’annonçait rien qui vaille. C’était même tout le contraire. Elle s’était attendue à ce qu’il soit méchant envers elle, mais il ne l’était pas et pourtant ses paroles l’a blessait plus que s’il s’était adressé directement à elle. Il parlait de renoncer à l’amour à cause d’elle, à cause de ce qu’elle lui avait fait subir. Elle secoua la tête négativement, ne voulant pas concevoir qu’il pensait réellement ce qu’il disait. Il ne lui disait cela que pour la faire culpabiliser davantage, pour la mettre mal. Damian ne pouvait pas devenir un être cynique et froid suite à leur rupture. Elle n’était pas celle qu’il lui fallait voila tout, mais en quelque part dans cette université, en Californie ou ailleurs Plum savait qu’il trouverait celle qu’il lui fallait. Elle avait la conviction que tout le monde pouvait et devait trouver son âme-sœur. Damian n’échapperait pas à la règle, si son âme-sœur n’était pas elle, il devait y en avoir une autre pour lui. « Tais-toi. Je t’interdis de dire çà ! » Elle venait de poser sa main sur son bras, tentant d’être malgré tout réconfortante. Mais elle la retira très rapidement lorsqu’elle croisa son regard, comme si elle s’était brûlée. Elle poursuivit malgré tout. « Tu dis çà simplement parce que tu as été blessé… Parce que je t’ai blessé. Mais tu t’en remettras Damian, je te jure que tu t’en remettras. L’amour n’est pas voué à l’échec, n’y renonce pas à cause de moi je t’en prie. » Le ton monta rapidement ensuite l’un et l’autre n’écoutait plus vraiment les arguments de l’autre. Plum venait de se sentir offusquée par la dernière remarque de Damian, la faisant désormais passer lui aussi pour cet être sans cœur qui l’avait largué sans scrupules et sans regret. Il ne l’écoutait pas, il ne cherchait pas à la comprendre. Au fond, elle ne pouvait le lui reprocher, c’était lui qui avait le plus souffert dans cette histoire. Elle avait le beau rôle, celui du bourreau des cœurs, il devait être bien plus difficile d’être la victime que le coupable dans cette histoire. « Waouuuuh ça me fait une belle jambe de savoir que tu es désolé mais sache que ça ne répare pas le mal que tu as fait, loin de la. Ho oui c’est vrai excuse-moi ces derniers temps j’ai eu tendance à oublier qu’effectivement tu avais un cœur. Tu as beau ressentir toutes la culpabilité que tu veux cela ne t’empêche pas de t’afficher avec ce Ethan et lorsque je te vois bizarrement tu n’as pas l’air de te sentir coupable, bien au contraire. ». Elle ouvrit la bouche d’abord surprise puis la referma avant de lui envoyer ce regard mauvais qu’elle savait si bien faire, signe qu’elle était profondément agacée. Et c’était cette fois-ci bel et bien le cas. Elle en oublia pendant quelques secondes sa bonne résolution de vouloir se réconcilier avec lui, tellement ce qu’il venait de dire, l’avait énervé. Pour qui se prenait-il au juste ? « Oh excuse-moi Damian tu as raison. Je n’aurais pas du penser qu’à moi. J’aurai du rester éternellement avec toi et tant pis si cela ne me convenait pas et que j’étais malheureuse à en crever. » Les mots étaient sortis trop vite de sa bouche, elle n’avait pas eu le temps d’y réfléchir. C’était la colère qui avait parlé et non plus elle. Ils étaient trop blessants, elle aurait voulut les ravaler sur le champ. Mais c’était chose faite, ils étaient sortis et désormais la balle était dans le camp de Damian, c’était à lui d’y réagir. Elle le vit s’éloigner d’elle, et elle eut de nouveau ce mauvais pincement au cœur, pourtant elle ne fit rien pour le rattraper. Il était libre de partir après tout. Elle savait malgré tout que s’il partait maintenant sans se retourner, c’était terminé, il ne lui pardonnerait pas. Il revint finalement vers elle pour lui poser l’ultime question. « Ha si dis moi pourquoi ? Pourquoi lui plutôt que moi ? » La question à un million était sortie, une question qui cassait bel et bien trois pattes à un canard, tant il était difficile d’y répondre. Elle n’avait pas la réponse à cette question. Pourquoi tombait-on amoureux d’une certaine personne et pas d’une autre, elle n’en savait rien. C’était le grand mystère de l’amour. Elle avait tout pour être amoureuse avec Damian, et finalement était apparu Ethan et elle avait compris qu’elle n’était pas si heureuse qu’elle le croyait. Ou peut-être l’était-elle vraiment elle ne savait plus. Elle ne voulait pas répondre à cette question, elle savait que lui dire le pourquoi du comment de son choix n’arrangerait en rien la situation déjà bien trop compliquée. « Qu’est que çà change après tout ? » lui demanda-t-elle alors qu’elle venait de faire un pas dans sa direction, voulant à tout prix se rapprocher d’elle, de peur qu’il tente à nouveau de partir. Elle n’était pas prête à le voir la quitter pour le moment.
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MessageSujet: Re: When I close my eyes It's you I see | PV Plum | When I close my eyes It's you I see | PV Plum | EmptyMar 31 Mai - 22:40

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WE DON'T HAVE TO LOOK BACK NOW • I'm so much like you, restless and wreckless. I need a clue so show me a sign, I feel like making a move real geographic, a change in mood. We'll let go of everything we know. You and I will ride tonight, 'Till the past is out of sight. We don't have to look back now. From the dark into the light, we can leave it all behind, we can stand together, we don't have to look back now

Un dialogue de sourd, c’était ce dans quoi nous entrions. A présent il n’était plus question de « nous » il ne s’agissait plus que d’un « je », un simple et anodin « je », l’un comme l’autre ne faisions pas réellement attention à ce que pouvait ressentir la personne en face de soit. J’étais moi-même aveuglé par mon désir de vengeance, ne pensant qu’à blesser la jeune femme, détruire la moindre once de bonheur qu’elle pourrait bien avoir avec cet autre iota, à l’heure actuelle je ne désirais rien de plus qu’une vengeance. Et d’un autre côté il y avait Plum, qui depuis le début ne cessais de dire moi, moi, moi, moi, comme si à elle toute seule elle devait porter le poids du monde, ho sérieusement elle ne pensait encore qu’à la manière dont elle m’avait blessé et ne faisait que s’excuser, comme si des excuses allaient arranger les choses. Dans une relation il y était censé y avoir toujours deux personnes et pourtant depuis le début nous ne parlions que d’une seule et même personne…MOI. Et pourtant bien que j’avais conscience de cela je ne voyais aucun inconvénient à continuer dans cette direction, j’étais la victime, et peut être qu’elle aussi avait souffert de cette rupture, peut être qu’elle aussi avait cette déchirure lorsqu’elle avait compris qu’entre elle et moi il n’y avait plus aucun espoir, plus rien à espérer, mais aux yeux de tous elle était celle qui s’était très vite remise avec un autre gars et j’étais celui qui était laissé pour compte, abandonné et seul essayant de remonter le pente du mieux qu’il pouvait, mais au final cette pente je ne faisais que la descendre, de plus en plus profondément et ce que j’y voyais était de pire en pire, la personne que je devenais de plus en plus horrible. C’était bien la première fois que je me trouvais dans la position de victime, la plupart du temps j’étais celui qui rompait et se remettait très vite, j’avais toujours pensé que le jour ou je m’engagerais ça serait pour de bon, que la fille qui mériterait mon engagement allait être la bonne, celle avec qui j’allais passer le reste de mes jours, tout ceci était très utopique et restait du domaine du rêve certes, mais pourtant lorsque j’étais avec Plum tout ceci ne me paraissait pas si irréelle, bien au contraire tout ceci prenait même du sens et pourtant voila à quoi j‘étais maintenant rabaissé…Cette rupture avec la jeune femme m’avait détruit, en public je faisais en sorte de paraître comme l’homme fort et fier qu’on avait l’habitude de voir, enchaînant les filles je faisais en sorte de conserver mon image et de garder le peu de fierté qui me restait, je ne pouvais me permettre d’être faible aux yeux du reste du monde. Mais devant elle rien n’y faisait, j’avais beau vouloir paraître le plus fort possible je n’y arrivais pas, à tant essayer je remplaçais ma tristesse par de la haine, les choses que je pensais je les gardais pour moi et faisais en sorte de dire que des choses blessantes, je voulais qu’elle se sente aussi mal que moi et pourtant ça semblait impossible, elle avait déjà tourné la page. Nouveau copain, nouvelle réputation et moi je stagnais, restant toujours au même endroit je n’avançais pas d’un pas, au contraire je reculais, autrefois elle était mon repère mais maintenant je l’avais perdu et je n’avais plus rien, je ne pouvais plus me rattacher à quoique ce soit, plus rien ne m’empêchait de sombrer. La preuve aujourd’hui encore je me trouvais devant elle dans un état second, à peine responsable de mes faits et gestes je ne contrôlais pas les mots qui sortaient de ma bouche et pourtant sur le coup j’avais l’impression de penser chaque phrases, chaque mots et le pire dans tout ça c’est que je n’avais aucun regrets à déblatérer autant d’horreurs. Le pardon ? Il n’était même pas envisageable, j’avais été trahi, blessé et utilisé, c’était du moins cette impression que j’avais. Et si depuis le début je n’avais été qu’une sorte de bouche trou, présent pour faire passer le temps jusqu’au moment ou elle trouverait quelqu’un d’autre, quelqu’un de mieux, et finalement ce jour était arrivé et voila à quoi ça nous avait mené.
Chaque mot que j’avais prononcé concernant l’amour je le pensais, toutes relations étaient vouées à l’échec et au final ça n’apportait jamais rien de bon, ceci était peut être le seul bon côté de notre rupture, tout ceci m’avait fait réaliser qu’aimer était quelque chose de futile, inutile et n’apportait que de la peine, ça venait et repartait détruisant votre vie à chacun de ses passages, et pourtant…J’avais beau enchaîner les conquêtes d’un soir aucunes filles n’étanchaient ma luxure, rien ne me comblait, il y avait toujours ce vide en moi qui ne voulait pas se remplir, était ce le signal d’alarme qui me disait de ne pas continuer dans cette voie, que ce n’était pas de cette façon que les choses allaient se régler, comment étais je supposé savoir de quelle façon je devais réagir, être une victime était bien plus douloureux et difficile que je ne le pensais, je ne pouvais qu’haïr davantage la brunette pour m’avoir causé tant de tort, pour m’avoir fait découvrir un nouveau sens au mot douleur, j’étais blessé certes, et j’avais l’impression que cette plaie n’allait jamais se refermer, je savais pertinemment que ce genre de chose arrivait tous les jours à des dizaines de personnes mais ressentaient elles ce que moi je ressentais à l’heure actuelle, si elles s’en remettaient pourquoi ne le pourrais je pas également. Du temps il allait en falloir beaucoup c’est à cet instant je ne pouvais pas me projeter dans un quelconque futur, bien au contraire cette conversation me faisait faire un bon dans le passé me rappelant à quel point ce que je venais de perdre était rare. A l’entente de mes paroles la jeune femme semblait plonger dans un profond déni, hochant la tête de façon négative comme pour réfuter mes dires je ne pouvais m’empêcher de l’observer d’une façon perplexe, et ses paroles me faisaient réfléchir encore plus. Elle ne pouvait m’interdire quoi que ce soit, tout ce qui se passait elle l’avait provoqué, peut être n’étais pas non plus innocent mais ses paroles étaient plus qu’inutile, le fait qu’elle croyait que tout ceci était dit sous le coup de la colère montrait à quel point elle n’avait pas idée de l’ampleur qu’avait prit tout ça. « Et si je ne voulais pas m’en remettre hein ? Rencontrer quelqu’un, s’y attacher pour ensuite être de nouveau déçu, non merci j’ai déjà donné avec toi et je ne recommencerais pas. ». Aucune relation n’était unique, à vrai dire elles se ressemblaient toutes, ayant le même schéma tout était prévu pour qu’à la fin il y ait au moins une des deux personnes qui souffrent, inutile de remuer le couteau dans la plaie, mon expérience avec Plum m’avait fait bien assez souffrir et j’aurai donné tout l’or du monde pour ne jamais connaître cette sensation de mal être qui vous faisait vous sentir médiocre, inutile. Je me contentais de simplement ignorer le regard que la jeune femme venait de me lancer, ce regard je ne le connaissais que trop bien, signe qu’elle était agacé cela montrait avant tout que mes paroles l’avaient atteinte, si ce n’est même blessé, mission accompli mais des représailles étaient à prévoir et c’est alors que la conversation se transformait en une véritable joute verbale. La petite brunette savait se montrer blessante quand elle le voulait et une fois encore elle avait fait la démonstration de tout son talent à travers sa dernière réplique, comme si ce n’était pas suffisant, le fait de m’avoir lamentablement abandonné ne lui suffisait pas elle devait en plus souligner à quel point elle était malheureuse avec moi. A la suite de cette phrase j’instaurais un long silence, n’y répondant pas je me contentais simplement de la fixant d’un regard noir et froid, ce qu’elle venait de me dire était pire que tout, « A en crever…A ce point la hein ? Hey bien il me semble que tu aurais du partir vers ce Ethan il y a bien longtemps si c’est-ce que tu ressentais en ma présence. Je suis content que les choses aient été mise au clair entre nous, il semblerait que durant toute une année je me sois fait des films, que notre bonheur je me l’étais imaginé. ». Cette fois ci le tout avait était d’une voix bien plus calme, beaucoup plus triste, la colère avait finalement cédé sa place à la déception, je ne savais comment réagir face à une telle remarque, comment pouvait elle penser une telle chose. Cette remarque m’avait déçu au plus au point mais si c’était la tout ce qu’elle pensait il n’y avait plus rien à dire, le plus gros avait été dit, pourquoi m’embêter à discuter avec une personne qui depuis le début n’avait rien à faire de moi, une personne qui en ma présence se sentait malheureuse. Il restait néanmoins un point à éclaircir, une chose que je voulais savoir et dont la réponse m’était indispensable, pourquoi ? Je devais le savoir, je voulais savoir ou lui avait réussi la ou moi j’avais échoué, il devait bien y avoir eu quelque chose pour qu’elle le préfère lui à moi, amour ou pas ça ne pouvait pas se faire comme ça du jour au lendemain, comment avait elle put choisir une personne avec qui je ne l’avais jamais vu, d’où sortait il, j’avais besoin d’une réponse, « Dans mon cas ça changerait tout, je dois savoir, j’ai besoin d’avoir une réponse. » La jeune femme faisait un pas vers moi et je la laissais faire, proche d’elle tout ressentiment commençait peu à peu à disparaître, mais le pardon était inenvisageable.…
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MessageSujet: Re: When I close my eyes It's you I see | PV Plum | When I close my eyes It's you I see | PV Plum | EmptyMer 8 Juin - 21:48



PLUM & DAMIAN. « I look into your eyes, diving into the ocean. I look into your eyes; Falling. Like a wall of stars, we are ripe to fall. And if you are a ghost, I'll call your name again. And if you are a ghost, I'll call your name... You, always. »

Les deux amoureux –ou ce qu’ils en restaient- se trouvaient face à face dans l’enceinte de l’université qui leur servait à présent de ring de combat. Parce que c’était exactement ce qu’ils étaient entrain de faire, un combat verbal. L’un avait frappé le premier, l’autre avait renvoyé la balle et maintenant le jeu se poursuivait devenant de plus en plus fort et méchant à chaque tour. La conversation était inutile, le dialogue presque absent. Ils ne s’écoutaient désormais plus, le but de l’un était de blessé l’autre, de montrer qui avait le plus de répartie. Pour Plum qui était venue à lui dans l’intention d’arranger les choses, c’était un échec complet. L’envie de lui dédier son majeur et de le laisser seul en plan en plein milieu de la cour, la tentait grandement mais ce n’était absolument pas digne d’elle, ni de Damian, ni de leur relation passée. Elle savait être mature quand elle le savait, elle ne pouvait donc partir comme une voleuse et espérer ensuite que la situation s’arrange entre eux, si elle partait maintenant, elle savait que rien ne s’arrangerait. Elle prit donc sur elle, pour tenter de garder son sang froid et d’expliquer calmement le pourquoi du comment à Damian. Sauf que les mots sortaient de sa bouche plus vite qu’ils ne traversaient son esprit, bientôt tout ce qu’elle s’était juré de ne rien dire, était sorti de sa bouche sous un excès nouveau de colère provoqué par la colère elle-même de son ex petit-ami. Chaque parole blessant qu’il lui donnait, elle la renvoyait en double, lui aussi et ainsi de suite. Il était temps d’arrêter, d’y mettre un terme. Aucun des deux n’avait voulu blesser l’autre, du moins c’est ce que Plum pensait. Elle pouvait imaginer et comprendre à quel point Damian pouvait être blessé par le comportement qu’avait eu la jeune femme vis-à-vis de leur relation. En se mettant à sa place, elle comprenait ce qu’il avait du ressentir. Il avait été largué pour un autre homme, pas pour n’importe lequel, pour l’un de ses coéquipiers. Mais Plum n’avait jamais pensé qu’il prendrait si mal l’annonce de leur rupture. Leur relation avait battu de l’aile pendant des semaines durant, il lui avait à présent semblé impossible, de pouvoir sauver ce qu’il restait de leur amour. Ainsi si elle était tombée amoureuse d’un autre homme, c’était simplement parce que plus rien n’allait entre eux. Tout cela, sonnait comme une évidence dans son esprit, mais un sentiment d’incompréhension était au contraire né dans la tête du jeune homme. La rupture n’avait pas été envisagé un seul instant dans son esprit, et c’était certainement pour çà que la décision de la jeune femme d’y mettre fin, lui sonnait si difficile à avaler. Ethan n’avait été ni la cause ni l’élément perturbateur de leur histoire, il s’était juste trouvé au bon endroit au bon moment. Plum ne croyait plus tellement à ces histoires « d’âme-sœur », de « destin » etc, Ethan avait été là alors que cela ne marchait plus avec Damian, alors au lieu d’essayer de sauver cette relation qui n’allait plus aussi bien qu’avant, elle avait préféré jeter les armes, abandonner et s’adonner à une autre histoire d’amour avec Ethan. Cela pouvait sonner égoïste ou encore lâche, mais elle n’avait simplement plus la force de se battre pour une histoire qui n’en valait peut-être plus la peine. « Et si je ne voulais pas m’en remettre hein ? Rencontrer quelqu’un, s’y attacher pour ensuite être de nouveau déçu, non merci j’ai déjà donné avec toi et je ne recommencerais pas. » La discussion avait ainsi viré à l’amour. Amour, auquel Damian ne voulait désormais plus croire, et bien entendu la seule responsable de ce massacre, n’était personne d’autre que Plum. Elle se sentait à présent mal, de lui avoir fait cessé d’y croire, elle avait l’impression de lui avoir arraché son cœur, si bien que désormais il ne serait plus jamais capable d’aimer. Elle n’avait jamais pensé que cela en arriverait jusque là. Elle avait finalement le bon rôle, elle n’avait jamais été celle qui brisait les cœurs, maintes et maintes on lui avait brisé le sien, mais jamais elle n’avait cru le faire un jour à quelqu’un. Mais Damian était là devant elle, et il semblait à présent brisé. Il était indéniable qu’elle l’avait fortement blessé. Comment réparer cela ? Elle l’aurait fait, si elle en était capable, mais ayant déjà vécut des peines amoureux auparavant, elle savait que la seule chose à faire était d’attendre encore et encore, avant de se réveiller un matin et de se sentir de nouveau – non bien – mais moins mal qu’avant. « L’amour çà te tombe dessus, tu ne décides pas Damian. » lui répondit-elle finalement. Elle en savait quelque chose, c’est exactement ce qui lui était arrivé avec Ethan. Il est vrai que ce n’était pas les mêmes circonstances que la vie de Damian en ce moment, mais elle croyait en l’amour pour tous. Il était beau, il serait un jour diplômé avec un bon emploi et surtout il était capitaine des footballeurs, elle savait que les filles se battaient pour lui. Elle avait d’ailleurs souvent été jalouse de cette attention toute particulière qu’elles lui portaient lorsqu’elle sortait encore avec lui. Aujourd’hui elle se réjouirait de le voir aux bras d’une autre, du moins c’est ce qu’elle pensait. Dans tous les cas, elle prétendrait que oui. A vrai dire, elle était très possessive, et le voir avec une autre, lui ferait tout de même très certainement un pincement au cœur. Ceci étant dit, elle était seule qui avait mis fin à leur relation, elle n’avait donc rien à dire pour sa défense. Et la suite de la conversation tournait au désastre, alors que chacun s’emportait, sans plus même penser à préserver l’autre. Il venait de l’agacer au plus haut point et sans même réfléchir, Plum avait envoyé des paroles plus que blessantes pour riposter. Elle les regretta aussitôt qu’elles soient sorties de sa bouche. Trop tard, il les avait entendues, comprises. Comme si elle ne lui avait pas fait assez de mal comme çà, elle venait d’en remettre une couche. Elle n’en était pas fière, bien au contraire. « A en crever…A ce point la hein ? Hey bien il me semble que tu aurais du partir vers ce Ethan il y a bien longtemps si c’est-ce que tu ressentais en ma présence. Je suis content que les choses aient été mise au clair entre nous, il semblerait que durant toute une année je me sois fait des films, que notre bonheur je me l’étais imaginé. ». Sa voix était redevenue calme, beaucoup trop calme. Elle n’aimait vraiment pas çà, cela ne prédisait rien de bon. La colère s’était atténuée, pour se transformer de nouveau en tristesse. Le cœur de Plum se serra brutalement. Elle tenait encore beaucoup trop à Damian, pour apprécier le fait de lui faire du mal gratuitement. Plum avait un bon cœur, elle détestait faire du mal autrui, encore plus à ceux qu’elle aimait. Et elle aimait Damian encore aujourd’hui, elle l’aimerait toujours. Et rien que le fait de penser qu’elle était celle qui le détruisait à présent, lui donnait envie de s’ouvrir les veines. Elle voulait le prendre dans ses bras à cet instant, comme au bon vieux temps. Elle voulait oublier qu’ils étaient séparés pendant quelques secondes. Pourtant elle resta stoïque sur place, parce qu’elle doutait qu’il ait envie de l’enlacer amicalement, ils n’étaient plus ensemble. Elle n’avait plus à faire ce genre de chose même si l’envie était encore là. Elle baissa finalement la tête honteuse, des atrocités qu’elle venait de lui dire. S’excuser, elle détestait le faire, mais il lui semblait à présent que ce n’était plus optionnel. C’est dans un élan d’affection ou de folie qu’elle lui attrapa la main et plantant son regard dans le sien, elle tenta de rétablir la vérité. « Non écoute-moi Damian, ce qu’on a vécut était bien réel. Je t’ais aimé sincèrement et bien sûre que oui j’ai été heureuse avec toi. Ne prends pas au mot ce que je dis sous l’effet de la colère, tu as été et tu seras toujours important pour moi. » Mais ce ne sera plus jamais comme avant, manqua-t-elle d’ajouter. A vrai dire, cette situation lui faisait de la peine elle aussi. Mais elle n’avait pas tellement le droit de se plaindre, étant donné qu’elle était celle qui avait tout chamboulé entre eux. Elle se sentait déjà nostalgique de leur relation, bien-sûre tout n’était pas tout rose entre eux mais il y avait eu un moment où ils avaient été parfaitement heureux tous les deux. Elle était nostalgique de savoir, que ces moments étaient désormais morts et enterrés bien profondément, trop pour qu’ils ne soient un jour déterrés. « Dans mon cas ça changerait tout, je dois savoir, j’ai besoin d’avoir une réponse. » Il lui posait la question fatidique. La question à un million, dont personne n’avait la réponse, pas même elle. Pourquoi Ethan et pas lui ? Elle passa sa main dans ses cheveux bruns, signe d’une profonde gêne. Parce qu’il avait été là quand il semblait que Damian n’y était plus. Parce qu’il avait su la faire sourire malgré toutes les disputes habituelles qu’elle avait avec son petit-ami. Parce qu’il était devenu une drogue, un besoin après tant d’heures passées avec lui. Que pouvait-elle lui dire ? Qu’est qui pourrait justifier son choix sans le blesser de nouveau ? Elle n’arrivait à trouver les mots justes. « Il n’a rien de plus que toi. Il est différent c’est tout. » Finit-elle par lui répondre, avant de rajouter brusquement. « Tu arriveras à me pardonner un jour ? » Manquant d’ajouter au passage, tu me manques. Mieux valait attendre pour parler comme à un vieil ami avec lui.
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MessageSujet: Re: When I close my eyes It's you I see | PV Plum | When I close my eyes It's you I see | PV Plum | EmptyLun 13 Juin - 7:51

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GONE AWAY • I think about life and oh how it changes so fast and oh how it's so hard to last here. Waiting for something to give, I think about time a luxury so hard to find and I just can't figure out why I wasted it all here without you. But I'll be fine. Oh don't you worry 'cause I'll be fine. See I'm in a hurry to be gone away awhile

La conversation était à présent totalement hors de contrôle, ni elle ni moi n'avions le moindre contrôle de ce qui se disait, nous n'étions que de simple spectateurs regardant la scène se dérouler sous nos yeux, écoutant les mots qui, malgré nous, sortaient de nos bouches pour attaquer directement l'opposant d'en face et le jeu se résumait à celui qui allait le plus blesser l'autre. Je lançais une remarque blessante à laquelle elle me répondait avec fougue, me renvoyant la balle dans mon camp je n'hésitais pas à lui rendre le coup avec le double de sa puissance et tout s'enchaînait à vitesse grand V, vite, beaucoup trop vite. Je pensais avoir le contrôle, mais à vrai dire depuis le début je ne faisais que me voiler la face, arrivé à un certain moment il fallait être réaliste, commencer à ouvrir les yeux et faire face à la réalité, le contrôle je ne l'avais jamais eu et c'était justement ça qui avait causé notre perte à tous les deux, c'était ce qui avait mis fin à ma relation avec Plum. Ce contrôle j'en avais besoin, depuis toujours je devais l'avoir, savoir que le moindre inconvénient était prévu et qu'à chaque fois il y avait un plan de secours était ma sécurité, mon seul moyen d'assurer mes arrières, mais en amour on peut être assuré que tout va se dérouler selon le plan. D'ailleurs un plan y en avait il vraiment ? En amour il était impossible de prévoir ce que l'avenir nous réservait, lorsque l'on se livrait à une personne nous n'avions d'autre choix que de s'en remettre à cette dernière et c'était ce qui m'avait effrayé, ce qui avait fait qu'à présent nous nous retrouvions à nous battre verbalement, sans aucun remord nous nous blessions ne pensant pas un seul instant à ce que l'autre pouvait ressentir, à quel impact nos paroles pouvaient bien avoir l'un sur l'autre, que ça soit vrai ou pas nous nous contentions tout simplement d'être blessant. Une situation dans laquelle je ne me reconnaissais plus, mettant tout sur le dos de cette rupture je devais me rendre à l'évidence que cette excuse ne pouvait durer indéfiniment, tôt ou tard j'allais devoir revenir dans le monde réel, Plum cesserait de me pardonner ces excès de colère, mon entourage ne pourra plus supporter mes caprices et au final je finirai seul, une perspective qui, bien que peu réjouissante, ne m'atteignait pas le moins du monde, car au fond de moi depuis le début j'étais seul, les autres n'étaient là que pour faire illusion, leurs paroles de réconforts n'étaient que de la poudre aux yeux, persuadé qu'ils ne pensaient même pas la moitié des choses qui sortaient de leur bouche, comment croire quelqu'un qui n'était même pas convaincu de ce qu'elle-même disait. Au final pourquoi se battre alors que l'on ne sait même pas ce que l'on veut réellement. Depuis le début on disait qu'il fallait m'en remettre, que je finirais bien par rencontrer de nouveau quelqu'un, cependant ce que personne ne comprenait c'est que cette rupture avait fait bien plus que briser quelque chose en moi, elle m'avait fait me remettre en question et pas seulement moi. Tout ce que j'avais fait depuis que j'étais sur ce campus était à remettre en question, une seule perte de contrôle m'avait menée à une telle situation, à quoi allais je bien pouvoir être réduit à ma prochaine perte de contrôle, car je savais pertinemment que je ne pouvais pas avoir le contrôle de tout durant toute ma vie. Au final je ne valais pas mieux que toutes ces personnes qui après une rupture brûlaient à petit feu, ces personnes dont je me moquais sans arrêts, à présent j'étais comme eux, voir même pire, ma descente aux enfers ne faisait que commencer et je ne savais pas jusqu'où j'allais aller. Tout ceci à cause d'une petite perte de contrôle, à cause d'un sentiment d'insécurité, j'avais tout abandonné, car je ne me sentais pas à l'abri...
Tandis que je commençais à réfléchir au pourquoi du comment de cette dispute la discussion elle continuait d'avancer et pas dans le bon sens. La réponse de la jeune femme ne se voulait pas blessante, dans tous les cas il semblerait que l'un comme l'autres avions abandonné l'idée de s'insulter, de voir qui des deux pouvaient être le plus blessant et pourtant la réponse de la brunette me démolissait davantage. Impartial à l'extérieur, l'intérieur lui s'effondrait complètement, lâchant prise je ne savais pas quoi répondre à cela, voilà qu'à présent elle parlait d'amour, se rendait elle compte de l'importance qu'avait ces mots ou bien les prenait elle à la légère, connaissant Plum elle devait avoir conscience de ce qu'elle avait dit et habituellement choisissait bien ces mots, ses paroles voulaient donc bien dire ce que je pensais. A peine avait elle fini avec moi que déjà elle prétendait être amoureuse de lui. A présent en moi tout devenait claire, j'avais très certainement ma part de responsabilité dans tout ça, mais je n'étais pas seul, notre couple avait battu de l'aile durant quelques mois et pourtant en y réfléchissant bien je ne me souvenais pas avoir vu la jeune femme se battre pour repartir comme avant, pour essayer de remettre de l'ordre dans tout ça, non à la place elle passait du temps avec un autre homme, un homme dont elle se disait à présent « amoureux ». Pour notre couple elle avait jetée les armes beaucoup trop vite, mais à présent il était clair qu'elle avait fait ça pour se retrouver le plus vite possible dans les bras de son nouvel homme. Levant la tête en direction de la jeune femme je plantais mon regard vide de toutes émotions dans le sien et d'un petit sourire forcé je lui rétorquais « Hey bien avec toi l'amour ça va vite. », son amour elle semblait vite le donner ce qui était loin d'être mon cas et c'était peut-être pour ça qu'entre elle et moi il y avait cette incompréhension, cette différence de réaction, m'ouvrir à elle n'avait pas été facile alors que dans sa position ça semblait parfaitement naturel. Bien que l'heure ne semblait plus être aux hostilités des paroles avaient été dites précédemment, des mots qui se voulaient blessant et pourtant au lieu de continuer dans la lancer dans laquelle nous nous étions plongé j'avais décidé de ne plus continuer, trop fatigué pour vouloir me battre davantage je m'étais tout simplement contenté de calmer le jeu en commençant tout d'abord par adoucir le ton de ma voix, les pilules faisaient de moins en moins effet et pourtant je ressentais toujours leurs présences, elles étaient la cause de ces brusques changement de comportement et du fait qu'à ce moment précis de la conversation j'avais montré à quel point je pouvais être faible. En effet, en agissant de la sorte j'avais montré que les paroles de la jeune femme avaient eu un certain impact sur moi, qu'elles m'avaient touchées plus que la normale et cela semblait avoir fait naître comme un sentiment de culpabilité chez Plum, il n'y avait pas d'autres raisonspour expliquer ce qu'elle venait de faire. Saisissant une de mes mains je la laissais faire, sans opposer de résistance je la laissais planter son regard dans la miens, alors que le sien semblait exprimer toutes sortes d'émotions le mien retranscrivait pas tout ce qu'il y avait en moi, c'était même le contraire, il était vide, vide de toutes émotions, je me contentais tout simplement de la regarder, quelques mois auparavant j'aurais pu contempler ce visage durant des heures sans jamais m'en lasser et je me rendais compte d'une chose, je le pouvais encore sauf qu'à présent cela ne me faisait plus le même effet qu'avant... « Ce n'est pas fini... » je me contentais juste de répondre par une réponse des plus vagues, réponse qui dans mon esprit était pourtant des plus claires. Elle et moi ce n'était pas fini et même si sur l'instant présent elle ne le réalisait pas elle finirait tôt ou tard par revenir, car j'étais persuadé d'une chose, une histoire comme la nôtre méritait une meilleure fin que celle qui nous était offerte à cet instant. Je voulais y croire, non je devais y croire, il le fallait. A la réponse de la jeune femme je me contentais tout simplement d'hocher la tête, visiblement la question la mettait mal à l'aise il était inutile d'insister pour le moment, c'est pourquoi je décidais de ne pas m'acharner davantage, une fois le moment venu j'aurai ma réponse et si ce n'était pas de la bouche de la jeune femme que j'allais l'entendre ça serait de celle du Iota. Quand la brunette posa la question je répondis immédiatement d'un ton calme, cette question je l'avais imaginé plus d'une fois et ma réponse était déjà toute prête, je n'avais plus qu'à ressortir ce que j'avais répété maintes fois durant mes nuits de sommeils « Seul le temps nous le dira. » cependant il y avait une chose que j'omettais volontairement de dire, c'est que pour lui accorder mon pardon j'avais besoin d'obtenir ma vengeance, car en moi il y avait cette soif de vengeance qui ne réclamait qu'une chose, être assouvi. Bien que la c'était la jeune femme qui avait rompu j'en voulais tout autant au jeune homme avec qui elle était partie, si ce n'était même plus, il n'y avait aucune raison à cela, seulement de la pure haine.
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