the great escape
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Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ Joe

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MessageSujet: Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ Joe Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ  Joe EmptySam 30 Juin - 10:29

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    La sentimentalité mise de côté, Aloysia ne demandait qu’une chose : pouvoir se trouver la chambre d’hôtel la plus luxueuse de la ville, où elle serait traitée comme une reine sans le moindre scrupule tandis que des grouillots s’occuperaient de refaire complètement son intérieur. Elle avait décidé de revoir la décoration, bien trop terne à son goût. Elle allait faire en sorte que sa baraque, payée avec ses propres deniers, soit un tel havre de paix que ça en serait indécent. Comme quoi, sa petite bataille avec Joe Shark ne pouvait pas avoir que du bon. N’allons pas tomber dans le piège et croire que sa fausse couche l’avait touchée plus que de raison : sa lassitude restait uniquement physique et ses sentiments, si toutefois on pouvait les nommer ainsi, demeuraient intacts. Elle était même suffisamment maîtresse de ses mouvements et de ses pensées qu’elle n’hésita pas à lancer une expression de défi à l’attention de l’éditeur, venu tout spécifiquement bloquer les portes de l’ascenseur qu’elle s’apprêtait à prendre pour redorer son blason à l’aide de ses propres moyens. Une phrase. Une seule et Aloysia éclata de rire, parfaitement persuadée qu’en cas de partie de jambes en l’air, il n’y avait pas que l’homme dans l’équation. Elle n’était pas en reste lorsqu’il s’agissait d’être un bon coup, bien au contraire… A ceci près qu’elle ne faisait découvrir ses talents qu’à l’élite. Contrairement à ce que tout le monde aurait pu croire, elle lui laissa le dernier mot juste pour cette fois. Après tout, ce n’était pas exactement comme si elle avait l’énergie pour se lancer dans une joute verbale sans fin avec ce requin de Joe. A la place, elle mit son plan en place à la perfection. Ses journées furent bientôt nettement plus calmes, et elle put finalement se concentrer sur l’essentiel, à savoir son stage auprès d’un procureur connu pour extirper des cris d’horreur même aux personnes les plus angéliques que la terre ait jamais porté en son sein. L’apprentissage qu’elle y faisait était tout bonnement passionnant, d’autant plus qu’il n’y avait pas de Joe Shark qui tienne dans son domaine. Elle n’avait plus aucune raison de le croiser, et s’arrangeait pour qu’il en demeure ainsi : à chaque maudite soirée mondaine organisée par sa mère ou tout autre ponte souhaitant la compter dans ses rangs, elle étudiait scrupuleusement la liste des invités afin de s’assurer qu’il n’y avait pas trace de l’éditeur. Dans le cas contraire, bon courage pour l’inciter à venir se frotter au gratin de San Francisco et d’ailleurs… Sa vie était revenue sur les rails, pour ainsi dire. Aloysia poursuivait son existence comme elle l’entendait, mêlant affaires de justice particulièrement passionnantes, son quotidien de free fight ainsi que ses quelques prises de pilules pour palier au manque affectif qu’elle considérait comme un black out sans explication. Ne jamais lier quoi que ce soit à ces horribles sentiments. Ce n’était pas exactement comme si le mot « sentimentale » faisait partie de son vocabulaire.

    Finalement, Aloysia avait presque fini par croire au syndrome de la routine. Cela ne lui déplaisait pas, à vrai dire, et elle aurait presque rêvé que cela ne continue ainsi. Hélas, la vie a une curieuse façon de nous rappeler à l’ordre, et c’est ainsi qu’elle avait fait face au pire dilemme de sa vie en rentrant dans sa somptueuse baraque dont l’intérieur avait entièrement été refait, un soir : un petit garçon y était endormi contre son paillasson, une lettre entre ses doigts, offrant une vision particulièrement horrifique à la demoiselle. Ni une ni deux, avant même que de chercher à savoir si l’enfant allait bien, elle ouvrit l’enveloppe contenant quelques mots incompréhensibles à ses yeux : « il faut que tu t’occupes de mon petit bout pendant un temps. J’ai des soucis, je ne peux pas t’en parler. Merci Aly, tu me sauves la vie ! » Aloysia en lâcha le morceau de papier sous le choc de la nouvelle, parfaitement incapable de s’occuper d’un mioche dont elle ne savait rien. « Enfoiré de Pieris, tu vas me le payer ! » Les poings serrés, les dents ne l’étant pas moins, il fallut plus de cinq minutes à l’impétueuse blonde pour prendre le bambin de quatre ans et demi du bout des doigts, refusant qu’il bave sur son sublime tailleur Chanel coûtant à lui seul une petite fortune. Mais une fois à l’intérieur de son salon, assise sur son somptueux canapé flambant neuf, Aloysia était incapable de réfléchir. Les quelques appels qu’elle venait de passer se résumaient en deux mots : messagerie vocale. Ses parents étaient indisponibles, et la demoiselle mettait tellement d’efforts à éloigner les autres de sa personne qu’il était improbable qu’elle puisse obtenir la moindre aide. Du moins jusqu’à ce que cela ne fasse tilt dans son esprit : cette idée était complètement folle et elle savait ce qu’elle risquait, mais après tout, au point où elle en était…

    « J’ai besoin de ton aide. D’accord, tu n’es pas expert ès mioches en tout genre, mais disons que tu as de l’expérience. Allez, toi qui te targues d’être un je sais tout, tu vas bien me donner un coup de main ! » Joe Shark. Oui, vous avez bien lu. Aloysia s’était payé le culot de reprendre sa Porsche, le gamin sous le bras, comme impossible à déranger dans son sommeil de plomb. Hélas, elle avait été obligée de le prendre dans ses bras, aussi répugnante que soit l’idée, et galérait presque à le porter tant cela la révulsait au plus haut point. Son tailleur n’allait pas s’en remettre, et le simple fait qu’elle soit tirée à quatre épingles suffisait à ce qu’elle ne veuille pas que sa coiffure ou son habillage ne soit gâché par un filet de bave quelconque provenant de cette créature de malheur. « On peut peut-être trouver un arrangement, tu es coutumier de la chose après tout, non ? » La jeune femme ne lui avait rien expliqué, parfaitement consciente du fait qu’il allait la virer dans trente secondes à moins qu’elle n’attise son intérêt avec un appât de taille. Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire quand il vous tombe une merde pareille dans les pattes, franchement… « Et si je te donnais en échange l’occasion de couler l’un de tes plus gros concurrents ? Ou à défaut, de le mettre tellement dans la merde qui va TE demander grâce… » Joe était prêt à la flanquer dehors, c’était une certitude. Mais il faut savoir obtenir de bonnes cartes. Le fait est qu’en tant que future procureur, Aloysia avait accès à des affaires de tous les bords. Le monde de l’édition ne faisait pas exception, et ce bien que cela lui donnait la nausée d’avance de faire équipe avec Shark.
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MessageSujet: Re: Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ Joe Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ  Joe EmptySam 30 Juin - 20:58

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Au sortir de cet hôpital où il avait été forcé de jouer les baby-sitters de proximité avec cette grande blonde de 25 ans, Joe était remonté dans sa Corvette pour coller sa tête contre le haut du siège en poussant un soupir. Un après-midi bousillé pour les beaux yeux d'une insupportable garce qui n'avait qu'un seul mérite à ses yeux : avoir été épinglée deux fois au conséquent tableau de ses conquêtes. Dans d'autres circonstances, il se serait auto-félicité d'avoir fait chavirer une princesse suédoise - l'ego n'a aucune limite chez un homme comme lui - mais il faut dire qu'il avait eu chaud. A quelques détails près, il avait failli redevenir père... lui qui s'était juré de ne plus jamais procréer de toute son existence, voilà qu'un mauvais hasard avait bien failli le rattraper. Mais désormais, il n'était plus question que d'une seule chose : aller de l'avant. Et si Aloysia avait été traumatisée par cette fausse couche ? Et si ce délirium à propos d'Amaury n'était qu'un exemple de la détresse qui était la sienne ? Réponse simple : on s'en tamponne le coquillard et on fait comme si rien ne s'était passé. Elle a vingt-cinq ans, la plastique d'une poupée Barbie et un caractère de pitbull... elle saura s'en remettre. Ce n'était pas son problème. L'Anglais ô combien détestable mit le contact dans sa voiture et fonça à toute allure en direction de sa maison. "Allô, Marc ? J'arrive dans un quart d'heure, je prendrais le relais avec le mioche. Je t'entends soupirer, Marc. Tu sais que j'ai horreur de ça. Je sais très bien que le bar gay du centre n'ouvre qu'à 22h, alors ne me la joue pas « assistant honteusement exploité ». J'ai au moins cinq autres flagorneurs à cheveux bouclés prêts à ramper à mes pieds au moindre de mes coups de fil... alors ne m'oblige pas à te remplacer." Joe coupa la communication avec son fidèle et loyal Marc. Un assistant d'une bonne vingtaine d'années, homo jusqu'au bout des ongles, efféminé au possible... et aussi surprenant que cela puisse paraître de la part d'un patron libidineux au possible, Joe ne l'aurait échangé contre aucune femme à ce poste, pas même si son physique jouait en sa faveur. Souriant, il passa une vitesse supplémentaire, manqua de faucher une petite vieille un peu trop aventurière à son goût sur le passage piéton, puis il roula jusqu'à sa maison dans le quartier Sud de la ville. Le plus "résidentiel", calme d'apparence et blindé de verdure entre forêts, buissons et autres promenades pédestres ou cyclistes.

Quelques temps plus tard, la vie avait repris son cours pour notre ami Shark. Un quotidien réglé à la minute près, alimenté par des coups commerciaux formidables, de nouveaux manuscrits à étudier, des adversaires à rayer du monde de l'édition, de l'argent à amasser d'une façon presque indécente. Ajoutez-y quelques corrections d'examens de fin d'année en littérature, et vous aurez un aperçu de la vie de Joe. Une vie rythmée chaque soir par une conquête physiquement intelligente et aussi peu loquace que sauvageonne au lit. La femme parfaite, selon lui. Quant à son fils, il le croisait de temps à autres... genre le matin, quand il entendait un "Bonjour papa !" pendant qu'il lisait les pages économiques du journal. Ce soir, il était coincé à la maison, néanmoins l'une de ses rares maîtresses régulières - la seule réelle étant Leïla - avait eu la présence d'esprit de lui demander si une nuit coquine à domicile l'inspirerait. Rarement à court d'inspiration à ce niveau, Joe avait évidemment accepté à condition qu'ils limitent les bruits pour éviter de troubler un peu trop le sommeil de Connor. Oui, mine de rien, il pensait à lui de temps en temps. Vous me direz, s'il pensait vraiment à lui, il n'aurait carrément pas de soirée sexe programmée chez lui, mais passons.
Sonnerie à la porte tandis que son fils et lui regardaient un épisode de Smallville rediffusé. Ou disons que Connor regardait la télé pendant que son père pianotait sur son téléphone portable. Celui-ci bondit du divan pour se rendre d'un pas rapide jusqu'à la porte, sous les aboiements joyeux de Bongo. "Ca va, j'ai entendu qu'il y avait quelqu'un !" lança-t-il au berger allemand sur un ton blasé. Le jour où il serait sourd, ce chien pourrait bien se montrer utile, finalement. Ou pas. En ouvrant la porte, l'éditeur tomba de haut. Certes, il s'agissait bien d'une femme avec qui il avait couché à plusieurs reprises, mais pas la bonne. "Oh god..." murmura-t-il en déchantant à vitesse grand V. Non, ce n'est vraiment pas la bonne.

Tiens, serait-ce un... Ah non ! Pas un enfant, pas encore ! Dans des moments pareils, il hésitait à payer un médecin grassement pour qu'il lui diagnostique une allergie aux enfants, juste histoire d'avoir officiellement la paix. Estomaqué, il la regarda déballer ses arguments pour pouvoir profiter de... de quoi, déjà ? Ah oui, il se souvenait du terme : de son « aide ». Savait-elle que ce mot n'était pas le numéro 1 de son vocabulaire très limité en terme de charité ? "Tu m'encombres d'un mioche dans le ventre, et maintenant tu m'en ramènes directement à mon domicile ? Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans « je n'aime pas les enfants » ?" lui avait-il répondu sur un ton très calme, bien que l'orage commençait d'ores et déjà à se profiler dans son regard bleu lagon. On n'arrive pas à l'improviste chez Shark. Jamais. Grave erreur. Le quarantenaire soupira en levant les yeux au plafond. "Pour information, je n'ai pas attendu une potiche blonde de vingt-cinq ans pour apprendre à couler efficacement mes concurrents commerciaux. Bien essayé, mais peut mieux faire. Bonne soirée." Sur ces bonnes paroles, il claqua la porte au nez de la Suédoise, la verrouilla puis soupira en retournant vers le salon. Sérieusement ? Elle pensait qu'il était à disposition, lui ?! D'une, il ne voulait pas jouer les baby-sitters. Et de deux, il ne le ferait pas pour la famille Lennox. Il avait déjà donné en surveillant la blondinette l'autre jour, il lui faudrait au moins une vie humaine pour reprendre un rôle similaire. "Bon, Connor, tu vas éteindre la..." Joe fit volte-face : de toute évidence, elle n'avait pas l'intention de le laisser en paix avec ce gosse qu'elle avait récupéré on ne sait où...

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MessageSujet: Re: Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ Joe Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ  Joe EmptySam 30 Juin - 22:31

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    Nom d’un chihuahua enragé… Repousser Aloysia vers des derniers retranchements n’était vraiment pas l’idée du siècle. Pourtant, sans aucune surprise, elle s’attendait à ce genre de réaction de la part de Joe. N’importe qui en aurait fait de même pour peu que celui-ci connaisse le tempérament impossible de l’ardente blonde. Néanmoins, à situation désespérée, mesure désespérée. Elle n’avait pas fait tout ce chemin pour partir immédiatement sans même avoir dévoilé toutes ses cartes ou s’être battue. Même si l’éditeur restait le pire père de la création, il vivait en compagnie de son fils depuis suffisamment longtemps pour connaître quelques tous petits réflexes sur le fait d’être parent. Qu’il les lui donne et la renvoie ensuite chez elle à grands coups de tatane sur son exceptionnel petit cul, elle n’en n’avait cure, mais qu’il ne se contente pas simplement de lui fermer la porte au nez sans autre forme de procès. Après tout, il lui devrait presque l’intégralité de son rez-de-chaussée, complètement brisé à l’occasion d’un face à face pour le moins houleux. Hors de question donc qu’il n’ait le dernier mot cette fois-ci. Aussi, avec une précaution ne lui ressemblant pas le moins du monde, Aloysia eut la présence d’esprit de déposer le petit garçon à côté de la porte d’entrée de Joe, s’emparant par la même occasion de son smartphone n’attendant que ses doigts de fée pour pianoter la poursuite de sa petite vengeance. « Et toi, qu’est-ce que tu ne comprends pas dans « j’ai de quoi t’apporter davantage comme preuve que tout ce dont tu as pu rêver jusqu’ici » ? Vraiment, je suis presque déçue, tu t’es ramolli si tu ne te bats même pas pour me faire taire ! » Premier message, pression sur l’écran tactile, envoyé. Il ne s’agissait là que d’une première provocation, mais peut-être aurait-elle un écho, si maigre soit-il, sur l’orgueil surprême de Joe Shark. « Même un trafic de drogue ne t’intéresse pas ? Déçue je suis. Après tout, je t’offre sur un plateau une affaire en or, juste pour deux ou trois conseils. » Aloysia n’avait qu’une parole. On pouvait lui trouver des millions de défauts, mais certainement pas de manquer à la parole qu’elle donnait. Joe n’avait simplement jamais eu l’occasion de se faire sa propre idée en la matière. Il ne lui faudrait faire qu’un pas pour s’en apercevoir, après tout, il n’y avait aucune mer à boire là-dessous. Mais comme ce ne serait sûrement pas suffisant pour le faire flancher, Aloysia n’attendit pas la trinité pour passer au plan b… Ne jamais oublier que nous avons affaire avec une demoiselle remarquablement intelligente, et qui plus est fille d’un Amiral. Le sens tactique faisait tout autant partie de son quotidien ! Elle n’hésita donc pas à reprendre le fils de Pieris entre ses bras, maudissant celui s’étant longtemps considéré comme un ami proche pour lui avoir fait un coup pareil et l’avoir mis dans une situation pareille… Pour mieux faire quelques pas autour de la maison, se pointant par conséquent devant les carreaux du salon où elle pouvait apercevoir Joe, mais également Connor, qu’elle avait croisé à quelques reprises en compagnie de l’assistant de l’éditeur, complètement au hasard. Quoi qu’en pense son père, le garçon l’appréciait, LUI.

    Aloysia ne se contenta pas de faire un signe à travers la vitre pour qu’on ne la remarque, non, elle frappa carrément contre celle-ci. Le visage du fils de l’homme s’étendit en un sourire qui lui fit presque plaisir, et à voir la façon dont Connor tirait son t-shirt, il semblait désireux de la voir entrer. Il faut dire qu’Aloysia était bien la seule ayant un jour réussi à faire tellement de chantage à Marc qu’il l’avait laissé manger toutes les cochonneries qu’il voulait toute une après-midi durant. La blonde n’aimait pas les enfants, mais dès qu’il s’agissait de manipuler pour obtenir ce que l’on veut d’autrui, peu importe l’âge du partenaire. Ce fut par conséquent sans surprise que la demoiselle reprit son portable en main, le visage portant une marque passablement triomphale sur son visage, persuadée qu’elle finirait par obtenir gain de cause même s’il fallait qu’elle reste des heures à sa porte. « Tu veux que je donne une raison suffisante à ton fils de t’emmerder jusqu’à ce que tu ne craques ? Non parce que si tu as prévu un coup ce soir, je vais m’éclater à te le briser sans aucun scrupule. » Envoyé. Aloysia n’allait pas lâcher l’affaire. Elle savait qu’elle ne s’en sortirait pas toute seule, et bien que demander à Joe soit comme lui arracher un membre pour mieux balancer de l’huile bouillante contre la plaie pour cautériser, c’était toujours mieux que de devoir prendre des décisions dans l’ombre, sans aucune préparation. « Accorde-moi vingt minutes et je te fiche la paix. Refuse et… Tu sais combien je peux être affreuse quand je veux obtenir quelque chose. On a été à bonne école là-dessus, toi et moi. » Envoyé. Alea jacta est !


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MessageSujet: Re: Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ Joe Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ  Joe EmptyDim 1 Juil - 21:45

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Les yeux de Joe s'étaient posés vers son téléphone portable qui afficha un texto de... mais bon sang, quand est-ce qu'elle allait comprendre que le déranger venait à réveiller un dragon enragé de sa tanière ?! Et chez lui, en plus ! Dans sa maison d'édition, nombreux étaient ceux qui n'osaient même pas regarder la porte de son bureau de peur de provoquer l'impitoyable requin qui s'y trouvait. Venir sur son perron, c'était donc du suicide mûrement réfléchi, ni plus ni moins. Dans la mesure où Aloysia était très loin de remporter la palme de la meilleure amie dans les rares liens vraiment positifs que Joe entretenait avec quelques mortels en ce bas monde, inutile de préciser qu'elle était bel et bien la dernière personne qu'il souhaiterait faire rentrer volontairement chez lui. Encore moins si son fils était dans les parages... ça vous choque un môme, de voir Papa cogner sur une vilaine dame qui veut jouer les squatteuses. « L'avantage de la haute technologie, c'est que je peux justement t'envoyer balader à distance sans avoir à fatiguer quoique ce soit d'autre que mon pouce. » Voici le seul texto qu'il lui renvoya. Ou plutôt, l'avant-dernier. Le tout dernier ne comportait qu'un smiley très évocateur de ce qu'il pensait sincèrement de cette princesse définitivement trop envahissante : fuck. Je pense qu'après ça, tout est dit, pas vrai ? Le businessman se laissa à nouveau tomber sur le divan à côté de Connor, qui n'avait pas détaché ses yeux de Smallville. "Qu'est-ce que j'ai raté ? - Y a Clark qu'est en train de marave la tête de Lex Luthor, c'trop génial ! - Tu pourrais parler une langue que je puisse comprendre, Connor ?" lâcha ce bon vieux Shark sur un ton blasé typiquement anglais avant de lever les yeux au plafond. Parler "jeun's" à un éditeur bardé de prestigieux diplômes, et professeur de littérature, c'est s'attirer ses foudres à coup sûr. Chose qui, soit dit en passant, exaspérait Shark junior.

"Tu me lâches, s'il te plait ? Tu sais que j'ai horreur des débordements affectifs. Si tu veux un câlin, appelles une call-girl. - C'quoi une call-girl ? - C'est une gentille fille qui te fait des câlins et même un peu plus à condition d'avoir assez d'argent de poche." Vous aussi, elle vous choque, cette conversation père/fils ? Rappelons que Connor n'était âgé que de huit ans. Ou neuf, Joe ne savait jamais, étant donné qu'il ne se souvenait même pas de la date d'anniversaire du petit. Quoiqu'il en soit, s'il fallait quelqu'un pour lui enseigner les mille et une perversités qui hantent ce monde, c'était bien l'éditeur. "Bon, qu'est-ce que tu as à tirer sur mes vêtements co..." Il leva les yeux vers l'une des fenêtres du salon pour y apercevoir Aloysia avec son marmot difforme au bout du bras. Le répulsif contre les nuisibles qu'il avait placé sur la pelouse autour de la maison ne semblait pas être assez efficace : une fouine blonde persistait à vouloir rentrer malgré tout. Les choses sont simples, dès demain il se rendrait au magasin de bricolage le plus proche pour acheter une tronçonneuse. On en a bien fait un film, alors massacrer quelqu'un avec cet outil ne devrait pas être trop compliqué. Il secoua négativement la tête pour signifier à elle comme à Connor qu'il ne cèderait pas. Malgré une vaine tentative de s'intéresser à cet épisode de série télévisée, son téléphone et le mioche blond à côté de lui revinrent à la charge pour le convaincre de laisser la russe rentrer. Vingt minutes... Bon, vingt minutes, alors.

Sans répondre, l'Anglais soupira et se leva du canapé pour se diriger vers la porte-fenêtre du salon. Sur son chemin, il vit Bongo arriver d'un pas léger. Il attendit que le berger allemand soit devant la porte pour l'ouvrir d'un coup sec, pointer Aloysia du doigt et lancer un magistral : "Bongo, attaques !!" Le chien le regarda avec curiosité, sortit de la maison pour aller se balader sur la pelouse, ignorant complètement la jolie blonde et le gamin qui allait avec, au grand dam de Joe. "Connor, ça ne sert vraiment à rien de garder ce chien... s'il n'est même pas capable de défendre la maison contre les intrus, inutile de le garder. - Salut, Aly', ça va ?" Après avoir soigneusement snobé son paternel - un trait de famille, à n'en pas douter - il se leva pour aller saluer la jeune femme en lui adressant un baisemain très délicat et respectueux. A 8 ans, il avait déjà intégré certaines manières typiquement anglaises et aristocratiques, à force d'observer son père dans ce milieu. Celui-ci s'écarta pour laisser passer ce pot de colle ambulant sur talons aiguilles. "Vingt minutes montre en main, et je veux en prime cette information apparemment si scandaleuse." l'avertit-il en gardant un sourcil arqué tandis qu'elle passait juste à côté de lui. Joe referma la porte puis croisa les bras sur son torse. "C'est quoi, le problème avec ce mioche ? J'ose espérer que tu ne comptais pas sur moi pour le garder...? Si oui, j'avoue que ton sens de l'humour est très particulier."

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MessageSujet: Re: Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ Joe Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ  Joe EmptyDim 1 Juil - 22:20

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    Aloysia savait qu’elle finirait par obtenir gain de cause, ce n’était qu’une question de temps et d’argument. Le simple fait d’avoir le fils de Joe de son côté constituait en soi une carte absolument imbattable : elle savait Connor parfaitement insupportable lorsqu’il désirait quelque chose, puisqu’elle en avait déjà fait les frais il n’y avait pas si longtemps que cela. La raison ? Un désir de gaufre. Visiblement, il s’agissait du met sucré qu’il préférait et auquel il n’avait sûrement guère accès, entre son père passablement désintéressé de sa personne et son assistant, aimable quand il avait le temps, et encore, uniquement en certaines circonstances. En somme, Aloysia s’était trouvée être la personne la plus aimable qu’il ait rencontrée, et il s’était mise à l’apprécier de manière très automatique, sûrement parce qu’il n’avait guère l’habitude, aussi surprenant que cela puisse paraître. Ce n’était pas faute que la jeune femme sache parfaitement être aussi aimable qu’une méduse… Mais il s’agissait d’un enfant et par conséquent, elle prenait davantage de gants. Il ne s’agissait là que d’un acte purement stratégique, au cas où Joe aurait la mauvaise idée de lui reprocher une quelconque réponse violente à l’encontre de son fils. Il se moquait des émotions de Connor, c’était l’évidence même, mais objectivement, Aloysia n’avait aucune raison de faire de même. Ce n’est pas comme si elle s’était réincarnée en sa baby sitter et se voyait contrainte de le supporter chaque jour que Dieu fait. « Disons simplement qu’un de mes… Non je ne vais pas dire ami puisque je vais l’étriper moi-même sitôt qu’il aura remis un pied en ville ! Je ne sais pas pourquoi, mais il a quitté la ville pour quelques mois. Evidemment, quand on est père, on ne se trimballe pas son mioche sous le bras en toute impunité, à moins de vouloir finir en taule. Sauf que je suis la personne la moins bien placée pour ce genre de rôle. Ma question est donc la suivante : comment tu te démerdes au jour le jour ? Je veux dire, tu es l’archétype même de l’anti-parent, mais ton fils n’a pas l’air trop mal soigné, alors tout ce dont j’ai besoin, c’est ton remède miracle. Histoire que je n’ai pas à passer six mois d’horreur avec cette chose dans les pattes à longueur de temps. J’ai une carrière en or à mener, moi ! » Aloysia leva les yeux au ciel, osant déposer l’enfant contre le canapé de Joe afin d’avoir –enfin- les bras libres. Elle ne comptait pas lui demander son avis vis-à-vis de ceci, après tout, elle n’était là que pour vingt minutes et ne serait pas en mesure de lui donner ce qu’il attendait en ayant sans arrêt ce mioche dans les bras qui jusqu’ici n’avait fait que pioncer. Le simple fait qu’il se sente visiblement en confiance ne pouvait qu’accentuer la nausée visible qu’elle ressentait déjà. « N’aie crainte, je ne suis pas masochiste au point de croire que tu vas jouer les gardiens de gosse ! Ce n’est pas pour dire mais tu es aux antipodes de celui dont une nénette à l’eau de rose peut rêver pour mari tendre et aimant. Je te félicite, d’ailleurs. » Aloysia attendait avec impatience de boire ses paroles, mais comme elle avait parfaitement conscience qu’il ne lèverait pas le petit doigt sans un avant goût de l’échange qu’il s’apprêtait à faire, la jeune femme attrapa sa sacoche pour en sortir un dossier particulièrement épais. « Je suis sûre que tu brûles d’impatience de voir à quel point ton plus gros concurrent, Anderson, s’est fait pincer pour trafic de drogue d’une part, et combien il trempe dans une affaire de prostitué. Voici un cliché comme avant goût. » Evidemment, la demoiselle s’était exprimée à voix plus basse pour éviter que Connor n’épie cette partie de la conversation. Mais elle haussa néanmoins un sourcil pour que Joe ne se rende compte à quel point sa carrière prenait un tournant passionnant dernièrement. Se défouler sur d’importants éditeurs, présumés intouchables, demeurait jouissif.

    « Aly, tu voudrais pas rester et nous faire des gaufres ? » La blonde finit interdite face à la question de Connor, qui les avait rejoins sans même demander la ‘permission’ de pouvoir les interrompre. Décidément, ce garçon apprenait vite, et il avait le regard de séducteur de son père. Il essayait, sûrement pour voir s’il avait la moindre chance d’obtenir gain de cause. « Dis-moi ton fils a été à bonne école » ne put-elle s’empêcher de souligner avant d’esquisser un sourire à la fois narquois et amusé, laissant toute l’opportunité à Joe de gueuler en premier avant que Connor ne se lance de lui-même dans un monologue capricieux, qu’il avait déjà servi à Aloysia et qui somme toute était très efficace. « J’attends toujours mon conseil et après tout, j’ai encore du temps. La cuisine est par où ? » Connor s’était emparé de la main d’Aloysia, tout en lui souriant comme si elle venait de lui offrir la lune. Sans doute manquait-il cruellement de réponse à ses petits caprices, cet enfant. Certes, la blonde restait l’archétype de l’anti-parent numéro deux, mais elle n’avait pas besoin d’endosser ce rôle en présence de ce gamin envers qui elle n’avait aucune responsabilité. Mais elle fut cependant étonnée de voir à quel point il lui sortit farine, œufs, fouet et autres ustensiles tout à fait indispensables à la préparation de gaufres sans même attendre qu’elle ne les lui demande, ou même de s’être assuré qu’elle savait effectivement préparer ce genre de met sucré. Mais il se trouve justement qu’Aloysia restait un cordon bleu… « Il me reste quinze minutes pour préparer le tout… C’est jouable. Ca laisse le temps à ton paternel de retrouver le peu de neurones qu’il semble avoir mis sur off pour pouvoir supporter tout ça. » Il n’aurait pas la moindre information avant même qu’elle n’ait obtenu les quelques pauvres conseils qu’il pouvait lui fournir. Après tout, il pouvait bien faire une ‘bonne action’ au moins une fois dans sa vie, quitte à pouvoir se gausser de la situation catastrophique d’Aloysia pendant des lustres par la suite. Mais ce qui pouvait en revanche lui plaire nettement moins, c’est cette étonnante complicité entre l’impétueuse blonde et Connor, tout comme le fait qu’elle fasse tournoyer un couteau pris au hasard sur le plan de travail. Un vieux tic… Qu’il n’ait aucune crainte, elle n’allait poignarder personne ! Bien qu’elle aurait pu massacrer son magnifique papier peint juste en réparation de l’intégralité de son rez-de-chaussée dévasté. « Si je peux me permettre Connor, si Clark ne marave pas la gueule de Lex Luthor, c’est qu’il craint quelque chose de monstrueux ! »


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MessageSujet: Re: Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ Joe Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ  Joe EmptyLun 2 Juil - 22:06

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Par réflexe de protection, Joe avait attrapé son fils par l'épaule et l'avait reculé du jeu qu'il jugea un peu trop dangereux de la Russe avec ce couteau. Plus le temps passait et plus Aloysia commençait à s'imposer un peu trop à son goût. De son perron, elle se retrouvait maintenant dans sa cuisine... Une cuisine impeccable, propre au possible : une cuisine qui laissait entendre que rares étaient les fois où le four ou le piano de cuisson étaient mis à contribution. Joe était un excellent cuisinier, mais il avait horreur de se mettre aux fourneaux. Le seul qui utilisait vraiment cette pièce de la maison, c'était Noah. Il croisa les bras sur son torse en fronçant légèrement les sourcils. "Connor, tu n'auras pas de gaufres ce soir. Le sucre va encore te monter à la tête, tu vas mal dormir cette nuit, et demain matin tu fatigueras trop vite à l'école. - Mais Papa... - J'ai dit non. Maintenant, tu ranges ce que tu as sorti et tu vas jouer dans le salon avec... l'autre, là." dit-il en désignant l'autre troll en culotte courte d'un vague mouvement dédaigneux de la tête. L'enfant semblait certes apprécier Aloysia, mais il avait vite compris que désobéir à son père serait malvenu. Comme toujours. Avec une contrariété à peine dissimulée, il se mit à ranger les ustensiles et ingrédients nécessaires aux gaufres qui ne verront malheureusement pas le jour, tout ceci sous le regard calme et sévère du père Shark. "Tu peux ranger le tablier, tu joueras les domestiques en cuisine ailleurs." lâcha-t-il froidement à la miss Lennox. C'est vrai, cette apparente complicité entre l'Epsilon et son fils ne lui plaisait absolument pas. Il avait déjà une mère, il n'avait donc pas envie que la jeune femme s'immisce davantage dans sa vie privée. Est-ce qu'il venait chez elle pour refaire sa décoration d'intérieur ? Bon, ok, mauvais exemple... mais l'idée est là. Il faisait déjà preuve d'une immense mansuétude en l'autorisant à rentrer au moins vingt minutes sous son toit, elle ferait donc mieux de ne pas pousser le bouchon un peu trop loin.
Mais au-delà de ça, elle avait un premier exemple du genre de père que Joe était : un père attentif aux réels besoins de son enfant. Il n'était pas affectueux, il le repoussait au moindre câlin recherché, s'en débarrassait aussi souvent que possible... mais en un an et demi de cohabitation père/fils Shark, jamais Connor n'était tombé vraiment malade. Sa croissance se déroulait à merveille, il avait une santé de fer et ne manquait d'absolument rien. Joe le surveillait toujours très attentivement malgré son manque apparent de proximité émotionnelle... et s'il avait déjà tué une fois pour le protéger, ce n'était pas pour rien. Il aimait cet enfant, mais pas de cette façon niaise qu'ont les autres parents d'entourer leur gosse d'un cocon d'amour parental à vomir. Pour le côté sentimental de l'affaire, Connor pouvait compter 24h/24 sur son Tonton No' qui, lui, aimait vraiment les enfants. "On peut aller jouer à la console, alors ? - Oui, mais sans mettre le son à fond." Exigeant, certes, mais c'était pour son bien.

Lorsqu'ils se retrouvèrent enfin seuls, Joe tourna la tête vers son invitée un peu forcée. "Tu as vu, la manière dont j'agis ? Je ne cède pas. On peut me dire que je manque de coeur envers ce petit bonhomme, mais quand on est parent, il faut savoir être intransigeant. Connor sait pertinemment que tu ne lui refuseras sans doute rien, juste parce qu'il sait que ça va vite m'énerver. Si tu commences à céder aux caprices du gamin dont tu dois t'occuper, tu vas être débordée plus vite que tu ne peux l'imaginer." Le Britannique s'arrêta de parler en fronçant légèrement les sourcils. Non mais il rêvait, là ?! Lui, Joe Shark, en train de donner des conseils d'éducation... Si son Bichon blond préféré avait été là, il aurait été le premier à éclater de rire à s'en tenir les côtes et à en rouler par terre. L'éditeur n'avait pas spécialement des réflexes de père, il avait surtout des réflexes surprotecteurs. A vrai dire, il ne manquait jamais d'attention envers les rares personnes qui lui étaient proches... et comme Aloysia n'en faisait pas partie, elle n'avait jamais pu le voir à l'oeuvre. "Le trop plein de sucre, ça a tendance à énerver les enfants... alors évites aussi de leur filer des bonbons, même si tu penses que ça va te donner la paix. Au contraire, plus tu leur en donneras, moins ils seront calmes. Ah, et dernier tuyau pour le moment. Ca tient en une syllabe doublée..." Il s'approcha d'elle et arqua un sourcil avec un air tout ce qu'il y a de plus neutre et blasé à la fois. "Nounou. Tu crois sérieusement que je m'occupe de Connor toute la journée ? Ou même le soir ? C'est à peine si je le croise, ce môme. Alors si tu n'as personne dans ton entourage qui peut te le garder, je pense que tu es suffisamment riche pour te permettre de louer les services d'une nourrice." Ceci dit, ce système profitait doublement à Joe. Disons que Connor changeait souvent de nourrices car dès que Papa avait fini de culbuter la ravissante nounou recrutée principalement sur des critères physiques, il en engageait une autre pour tester ses « compétences ». Ainsi va la vie, dans la maison Shark. Et comme l'avait constaté Aloysia, Connor demeurait un enfant plutôt équilibré pour son âge, il n'était vraiment pas à plaindre. "Alors, ce fameux scandale de drogue et de prostitution ?"

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MessageSujet: Re: Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ Joe Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ  Joe EmptyLun 2 Juil - 22:36

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    L’impétueuse blonde n’était pas idiote, elle savait bien que la situation ne durerait et d’ailleurs, loin d’elle l’idée de rester des heures derrière les fourneaux pour quelqu’un d’autre que sa petite personne. Cuisiner, c’est comme s’évader, et au moins, cela lui évite de se prendre des mandales de la taille de l’état de Washington dans la poire. Connor était juste un gamin relativement appréciable, s’étant étonnement pris d’affection pour elle. Aloysia était la première à ne pas comprendre ses réactions envers elle. Son visage s’illuminait à chaque fois qu’elle faisait preuve de la moindre attention et pourtant, dieu sait qu’ils ne se croisaient pas souvent, et très peu de temps. Qu’il voit en elle quelqu’un de formidable restait un mystère, et d’ailleurs, la magnifique blonde s’en contrefichait. Elle rendit son tablier avec plaisir et jongla avec le couteau quelques secondes seulement avant de le remettre en place, passablement passionnée par les mots qui s’échappaient des lèvres de l’homme. Bon dieu, il ne donnait pas du tout l’impression d’être un père de prime abord, et pourtant, il en avait tous les réflexes. Ah, il pouvait toujours seriner à n’importe qui ne pas vouloir s’attacher à son gosse, et le refiler sans arrêt à la nounou, il n’empêche qu’elle venait d’être spectatrice d’une scène en disant long sur sa manière de penser. Il avait beau ne pas être expansif et conserver la sensibilité d’une huître, il n’empêche que Connor était son fils, point barre. Rien que pour cela, il mériterait presque le respect de la demoiselle, passablement incapable de faire preuve d’autant d’attachement envers quelqu’un. Elle était impassiblement curieuse de savoir comment il s’y prenait… Certes, il l’avait fait avec une femme ayant une certaine importance, mais cette façon d’agir ne venait pas de nulle part. Les hommes, en général, n’ont aucun instinct paternel. Ils se font à la situation présente en fonction de leur caractère et, surtout, de leur bon vouloir. Conclusion : Joe Shark n’était pas aussi indifférent au sort de Connor qu’il pouvait le prétendre haut et fort. « Que tu manques de cœur ?! Bon dieu, dans cette situation tu es juste... Attaché. Ne me fusille pas du regard, tu sais très bien que j’ai raison. C’est ton fils. J’en suis retournée car crois-moi, responsabilités et hommes ne riment pas du tout ensemble. Certes, il est plus souvent chez la nounou qu’avec toi, mais il n’empêche que tu en sais plus que je n’en saurais jamais. Alors que je suis celle des deux dont le sexe est censé lui avoir donné cette cochonnerie d’instinct maternel. Foutaises… » Aloysia se passa nerveusement une main contre sa nuque, ne sachant plus au juste en quoi elle croyait et si elle allait réellement être capable de s’occuper de ce gosse qui ne lui était rien du tout. Ce n’est pas comme si elle avait choisi cette situation. Elle ne faisait même pas partie de sa famille ! Pauvre gamin… Il était décidément bien mal barré dans l’existence !

    A la dernière phrase de Joe, Aloysia reprit définitivement ses esprits et en oublia presque cette responsabilité insupportable qui risquait de peser un moment sur ses épaules. Elle s’accordait une pause, guidée par cette porte de sortie fabuleuse fournie par l’éditeur en personne : elle prit en main sa sacoche et en sortit un dossier énorme qu’elle ouvrit sans perdre de temps. Celui-ci était composé de photographies compromettantes, d’appels téléphoniques tracés et autres preuves absolument infaillibles qui allaient prochainement passer devant un tribunal. Il manquait juste la date d’audience, à vrai dire. « Disons que cet abruti possède un club de strip tease, dont voici le bail. Il n’est pas à son nom mais nous avons été en mesure de dénicher un trafic de faux passeports, dont il est le premier bénéficiaire. Ainsi, il masque son identité pour quelques-unes de ses magouilles les plus infâmes, tandis qu’officiellement il reste l’éditeur le plus respecté de San Francisco. Ca, c’est la première partie. Mais nous avons récemment découvert qu’il trempait également dans un trafic de stupéfiants sur lequel la police planche depuis des mois… Un dealer s’est récemment fait pincer, et sa déposition décrit trait pour trait le physique de ce bon vieux Anderson. Il devient imprudent, en somme. Notre dossier s’est révélé être en béton armé dès lors que nous avons été en mesure de récupérer des clichés compromettants, comme tu peux le voir. Non seulement il trempe dans des choses pas nettes, mais en plus les jeunes filles sont pour la plupart mineures. » Aloysia étala les preuves les plus évidentes, tout en en gardant sous le coude au cas où. En théorie, elle n’était pas censée prendre de tels risques pour satisfaire l’égo démesuré de ce bon vieux Shark, mais Anderson restait son concurrent imbattable, tellement propre sur lui que l’on aurait presque pu l’assimiler à une colombe aux plumes immaculées. Ces preuves ternissaient allègrement ce tableau flatteur. « Ce dossier était censé rester au bureau du procureur où je bosse, mais c’était tellement gros que je ne pouvais pas le laisser sans surveillance. Il a trop de valeur. Au pire des cas, je sais me défendre. » Aloysia n’avait cure d’être dans la ligne de mire de quelques puissants de ce monde. Au pire, elle verrait sa vie nettement raccourcie. Mais qui a dit que ce serait un problème ? « Une affaire pareille, c’est presque mieux qu’un orgasme… Ca prouve qu’on peut faire tomber celui qui se croit le plus intouchable de sa génération. » En matière de connaissance du terrain, Aloysia restait imbattable à ce sujet. On pouvait lui reprocher beaucoup de choses, mais de ne pas être professionnelle.


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MessageSujet: Re: Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ Joe Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ  Joe EmptyJeu 5 Juil - 21:37

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Joe n'avait rien du père de l'année. Ni même d'un père exceptionnel tout court... mais il s'était fixé malgré tout une seule règle vis-à-vis de Connor : tout faire pour que rien ne lui arrive. A partir de cette loi absolue, il l'avait surveillé avec une attention plus que soutenue, faisant preuve d'un instinct de protection rare. Anticiper ses réactions, se montrer ferme pour son bien-être, faire la peau aux premiers microbes qui oseraient pointer le bout de leur nez... quant à l'impudence qu'aurait un inconnu à vouloir toucher un cheveu de son fils, il le collerait six pieds sous terre sans se poser la moindre question. Personne ne touche à un membre de sa famille. Personne. Aloysia n'avait eu qu'un bref aperçu de ce qu'il était capable de faire lorsqu'on parlait de Sophie... alors qu'il n'avait pourtant jamais été marié avec elle. Autant dire qu'avec quelqu'un de sa famille de sang, il était plus redoutable qu'un fauve sanguinaire affamé depuis quarante jours.
Toutefois, Britannique par excellence, l'éditeur s'abstint de répondre à la remarque pourtant très agréable de la part de l'Epsilon. Elle soulignait ses qualités... par curiosité, il se demanda si c'était intéressé ou bien si elle était sous produits hallucinogènes. Il se contenta simplement d'arquer un sourcil et d'attendre la suite de ce qu'elle lui avait apparemment réservé. Au moins, il pouvait lui reconnaitre un grand sens de l'organisation : elle avait bien anticipé ce dossier afin de s'attirer ses faveurs. Ou au moins une considération estimée à une vingtaine de minutes montre en main. Elle ira loin, cette petite. Quoi, c'est presque pas insultant, ce « petite ». A 41 ans, il pouvait se permettre largement de l'appeler ainsi.

Il parcourut le dossier au fur et à mesure que l'étudiante en droit étalait les preuves devant lui. Des papiers confidentiels... il en savait quelque chose. Marc n'était pas que son assistant pour le business "officiel". Ce jeune homme d'à peine vingt-cinq ans avait du sang de Sherlock Holmes dans les veines, capable de remuer ciel et terre pour déterrer les secrets des concurrents de son patron. Qu'on ne s'y trompe pas, il ne s'agissait pas d'un seul désir de voir Joe faciliter sa carrière dans le monde des médias... c'était aussi par profond respect. Le lien qui unissait les deux hommes échappait à beaucoup de gens : Marc ne l'avait jamais lâché et ne le ferait sans doute jamais. C'était un fidèle compagnon, pas simplement un employé. "Un type aussi parfait devait forcément avoir des vices... je reconnais qu'il a su très bien les dissimuler. J'ai eu beau sauter sa ravissante épouse, elle est aussi idiote et aveugle qu'on peut l'imaginer venant d'une potiche à cuisses amovibles." Macho ? Oui, complètement. Et amant poussant à l'adultère, tant qu'on y est. Il n'avait pas le moindre scrupule pour obtenir des informations... et puisque le canon que Anderson avait épousé pouvait peut-être l'éclairer, l'Anglais avait joint l'utile à l'agréable. Sans succès, malheureusement. Hormis pour une nuit assez divertissante. On dira ce qu'on voudra, mais coucher avec la femme de son adversaire, ça a comme un goût de victoire purement masculine. "Je dois reconnaître que tu fais une future procureure des plus talentueuses, c'est vrai. Je n'ose même pas imaginer ce qu'un tandem entre nous pourrait engendrer : avec ta manie du détail et mon machiavélisme aggravé, nous serions... diablement efficaces." Joe n'aimait toujours pas beaucoup cette blonde, ce n'est pas un dossier qui changerait l'affaire Lennox. Mais il n'avait pas de honte à admettre qu'elle avait des qualités dont elle pouvait être fière. Curieusement, il se surprit à imaginer ce qu'aurait pu être un enfant concentrant tous leurs défauts... ou leurs qualités, appelez ça comme vous voudrez. Cet enfant aurait été impitoyable. La réincarnation du Malin dans le corps d'un petit poupon angélique. Si seulement Connor pouvait devenir aussi malsain que son père, ce dernier en serait fier comme un paon. Drôles de projets d'un père pour son fils...

Joe referma le dossier puis sortit son téléphone pour composer le numéro de son assistant. "Marc, c'est moi. Tu vas contacter Mr Anderson et l'inviter à se présenter à mon bureau demain matin à dix heures. J'ai une proposition à lui faire. Et prévois une bouteille de champagne, simple intuition. Bonne soirée." Il raccrocha en espérant que son servile mignon écoute rapidement sa messagerie vocale. Malgré son visage neutre, froid et un regard toujours aussi impassible qu'un rocher de 2000 ans d'âge, Joe était de bonne humeur. Il s'assit sur le tabouret de la cuisine puis regarda la princesse Suédoise avec un calme parfait. "Anderson a déposé une offre pour racheter certaines de mes parts sur le Times, dernièrement... cet affront risque de lui rester en travers. Il va devoir me céder sa maison d'édition sous peine de voir sa vie de famille, sa carrière et sa liberté s'arrêter brutalement. Si tu veux avoir un orgasme par dossier interposé, je t'autorise exceptionnellement à passer à mon bureau." ajouta-t-il avec un air passablement amusé. Non, Joe ne se contenterait pas de l'envoyer en prison... il voulait absorber ce que cet homme avait mis toute une vie à bâtir. Ainsi va le business, de nos jours. Joe n'avait de pitié pour personne... mieux encore : il se réjouissait de la misère des autres. Et davantage de celle de ses concurrents. Un peu de coeur ? Non. Il y avait déjà trop peu de chaleur dans son corps pour faire circuler la glace dans ses veines. "J'imagine qu'en retour d'un tel dossier, tu t'attends à un peu plus qu'un conseil sur la surveillance du taux de glucose chez les enfants. Qu'est-ce que tu veux précisément ?" Aloysia devait avoir au moins une vague idée de ce dont elle allait avoir besoin pour s'occuper de cet enfant. Tant qu'elle ne lui demandait pas comment faire pour se sentir proche d'un enfant, ça devrait aller. Sur le plan "pratique", Joe était excellent. Sur le plan affectif, c'était une vraie calamité.

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MessageSujet: Re: Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ Joe Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ  Joe EmptyJeu 5 Juil - 22:11

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    En l’espace d’à peine cinq minutes l’ambiance avait radicalement changé, passant de la haute tension à l’intérêt suprême pour une même affaire. Que Joe ne s’y trompe pas : il ne savait pas à quel point elle avait pris plaisir à assembler ces preuves contre cet éditeur véreux. Elle y prenait presque un plaisir malsain, proche du sadisme, partant du principe que celui-ci n’était pas à plaindre et méritait largement d’être « puni » pour ses crimes. Telle était sa vision de la justice, et son tempérament très tranché n’arrangeait guère la donne, bien au contraire. Ce fut sans doute la raison pour laquelle elle accueillit le compliment de l’homme, certes très étonnant, en esquissant un simple sourire narquois. Son orgueil venait d’être soudainement redoré en même temps que son égo, et diable, c’était le plus agréable sentiment au monde. Elle ne fut pas surprise une seconde que l’éditeur ne saute sur son téléphone en vue d’appeler son fidèle larbin… Le rendez-vous de demain avec Anderson risquait de valoir son pesant de cacahuètes et Aloysia en frémissait presque d’impatience. Si seulement elle pouvait accélérer le temps et passer tout l’épisode « biberonnage » pour ne se concentrer que sur ce qui touchait de près à ses études et son futur métier, elle n’en serait que plus heureuse. Hélas, personne ne possède ce pouvoir, pas même elle, aussi incroyable que cela puisse paraître. « Je ne manquerai ça pour rien au monde, tu peux compter sur ma présence discrète mais néanmoins efficace. Après tout… Je pourrais l’achever après ton intervention en étant la parole du procureur. Mon boss ne m’en voudra pas, je le connais trop bien. Il aime quand je m’engage dans ce genre d’initiatives, au contraire. L’important, c’est de faire payer au prix fort la haute bêtise humaine. A ce jeu là, nous sommes parfaitement sur la même longueur d’ondes. » Son patron l’adorait pour ça. Aloysia était efficace, minutieuse, bourreau de travail au-delà du raisonnable et tout cela pour quoi ? Rien que pour posséder le plaisir de voir des salauds terminer là où ils devaient demeurer : derrière les barreaux. A l’heure actuelle, la jeune femme n’avait assisté qu’à quelques audiences de meurtres, mais chacune avait été plus grisante que la précédente. Joe n’avait pas idée de cette adrénaline délicieuse s’écoulant dans ses veines à chaque nouvelle affaire apportée sur un plateau. Alors qu’il ne lui propose de venir se délecter de la scène à son bureau le lendemain… C’était presque le paradis qui s’offrait à elle ! Aloysia se permit donc de s’asseoir sur le tabouret juste à côté d’elle, afin de rester en face de Joe : suffisamment près pour ne rien louper de ce qu’il pourrait lui dire, suffisamment loin pour qu’il ne puisse pas l’atteindre à moins de ne vouloir se lever au préalable. « En effet, je sais parfaitement que mes arguments valent bien plus que cela. » Le regard d’Aloysia avait considérablement changé. Elle s’en moquait presque, de cet enfant avec qui elle ne possédait aucun lien de parenté. Ils parlaient business là !

    « Et si je te proposais justement une collaboration ? » Certes, cette idée pouvait laisser croire qu’elle n’était rien d’autre qu’une masochiste ne s’ignorant pas… Mais le fait est que leurs qualités ensemble ne pouvaient qu’être délicieusement efficaces. Aloysia ne voulait pas passer à côté de la perfection à cause de son orgueil. Elle voulait au contraire atteindre le paroxysme de son « art » en mettant soigneusement de côté tout ce qui avait pu les opposer précédemment. Une collaboration hors norme, sans précédent, entre deux requins de deux mondes différents. What else ? « Mon boss a toute confiance en moi, et nous possédons tous deux des sources en or. Je suis méticuleuse, je ne lâche jamais rien, et je n’ai jamais vu pire requin que toi. Bon nombre de tes concurrents trempent dans des affaires louches et ne pourront être inquiétés qu’en présence d’un tandem comme le nôtre. Pense à ce que cela pourrait t’apporter… Voir tes ennemis les plus véreux s’écrouler les uns après les autres à grands coups de dossiers indéfendables. Imagine le plaisir que tu ressentirais une fois que tu les verrais se faire détruire définitivement à la barre du tribunal… Imagine-toi définitivement à la tête d’un empire que nul ne pourrait te prendre ou même défier. » Pour un peu, Aloysia aurait presque pu devenir politicienne tant son génie du verbe était indiscutable. Elle ponctua son discours d’un petit haussement de sourcil de défi, accompagné d’un sourire amusé et narquois. Elle cacha cependant ses mains sous le plan de travail après qu’un léger tremblement ne soit survenu subitement : si cela continuait à ce rythme, le syndrome du manque allait finir par la frapper à nouveau. Mais elle allait tâcher de faire vite. Vingt minutes, c’est vingt minutes. « Je peux utiliser les cinq dernières minutes qu’il me reste à argumenter. Je ne partirai qu’ensuite… Quand ma parole est donnée, elle est donnée. Quant à ce marmot… Le terme « nounou » a eut trouvé un écho particulièrement délicieux à mes oreilles. En bref… Réfléchis-y. Tu as beaucoup à y gagner, tu peux me croire. » Et pour une fois, loin d’elle l’idée de lui raconter du pipeau. C’était gagnant-gagnant !


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