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Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ Joe

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MessageSujet: Re: Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ Joe Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ  Joe - Page 4 EmptyMar 24 Juil - 20:54

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Ce qu'il ferait à cet impudent de Thompson était simple : lâcher l'un de ses gorilles en stock pour aller lui rompre les poignets jusqu'à ce qu'il retienne la leçon, quitte à en perdre l'usage. Joe ne supportait pas qu'on ait l'audace de lui ravir la femme qu'il emmenait en soirée, quelque soit l'identité de la femme en question. Séducteur et possessif, il avait assis sa réputation d'homme à femmes que nul ne saurait égaler dans l'aristocratie... par conséquent, tout jeune freluquet qui voulait se payer le luxe de chercher à le défier payait le prix fort. Le fait qu'on lui subtilise Aloysia était d'autant plus insultant dans la mesure où elle était l'une de ses collaboratrices. Cela échappait certainement à la princesse, mais l'Anglais appliquait un principe bien particulier la concernant : nul ne fera de mal à mademoiselle Lennox, sauf lui. Chasse gardée. Si quelqu'un en ce bas-monde s'octroie l'autorisation de lui faire du mal, ici, c'est lui. Étrange, n'est-ce pas ? Qu'on ne s'y trompe pas, il n'était guère question d'un attachement quelconque. Il s'agissait seulement de l'ego surdimensionné d'un homme qui déteste qu'on veuille s'occuper avec ses propres distractions. Il avait même répondu à ce doux et beau sourire qu'elle lui offrit par une regard confiant et mesuré. Personne ne la toucherait tant qu'il serait dans le secteur.

Et malheureusement, un autre idiot de la Création eut l'imbécilité de se croire à nouveau tout permis : Marks. Celui-ci devait enfin comprendre que ce tandem infernal le tenait sous sa coupe, qu'ils avaient les cartes en main pour l'abattre sur le champ et le renvoyer à son siège poussiéreux de sénateur. C'est donc pour cette raison qu'il avait esquivé les menaces de la jolie Russe en attrapant son menton entre ses doigts pour certainement chercher à s'imposer dans un rapport de force homme/femme. Joe resta silencieux pour laisser la princesse gérer le conflit à sa façon. Après tout, elle était loin d'être impotente : l'appartement qu'ils avaient dévasté à deux en était le témoin, malgré ses fraîches rénovations. Néanmoins, Marks ne reculait pas. Pire encore, il insistait et se rapprochait. L'orgueil et la fierté de l'Anglais poussèrent son ego dans ses retranchements. Bouillonnant d'une colère parfaitement maîtrisée, il plaqua sa main autour de la gorge du sénateur et l'obligea à le regarder droit dans les yeux. La position d'Aloysia était parfaite en ce sens qu'elle cachait au reste des invités le geste du businessman. Ce dernier rapprocha son visage de celui de l'effronté, laissant planer sur son visage un air de mafieux parfaitement calme qui s'apprête à supprimer un intermédiaire gênant. "Si vous ne lâchez pas mademoiselle Lennox, je vais serrer ma poigne autour de votre gorge. Vous allez vous étouffer lentement sans pouvoir appeler à l'aide. Votre trachée va se résorber entre mes doigts jusqu'à s'écraser totalement, et j'avoue que je prendrais un plaisir certain à voir la vie quitter vos petits yeux de fouine débutante, Marks..." Au fur et à mesure de l'exposition du forfait qu'il menaçait de commettre, Joe avait resserré sa main de façon à étrangler littéralement le sénateur qui commençait sérieusement à manquer d'oxygène. Voyait-on de l'hésitation sur le visage de Joe ? Non, au contraire. On ne voyait qu'une froide détermination comparable à celle d'un véritable assassin professionnel. Un grand requin blanc qui joue quelques minutes avec sa victime avant de la broyer au sens propre.

Marks consentit enfin à lâcher sa main et à reculer d'un bon mètre d'Aloysia, tremblant de tous ses membres et le visage rouge à cause de son impossibilité de respirer. L'éditeur lâcha enfin sa prise, laissant à l'audacieux la possibilité de retrouver enfin son souffle, aussi rauque, entrecoupé et difficile soit-il. Joe tendit le bras et l'attrapa par le col de sa chemise pour le ramener vers lui sans avoir à faire un seul pas. Menaçant face à un homme apparemment prêt à se faire dessus, il pencha doucement la tête sur le côté, parfaitement calme. "Vous manquez de virilité et de crédibilité pour effrayer cette femme, Marks. N'oubliez pas de transmettre nos respects au Sénat." murmura l'éditeur avec l'ébauche d'un sourire plus que subtil.
Sans lâcher le col du jeune homme effrayé, le milliardaire mit un point final à cette humiliation en règle. Il éleva la voix, de manière à interpeler à peu près toute la salle en même temps que l'organisatrice de la soirée. "Madame Lennox, je vous prie ?" Lorsque Katrinka se retourna en entendant la voix forte de Shark, celui-ci poursuivit en désignant Marks au bout de son poing fermé. "Vous devriez appeler votre service d'ordre car il semblerait que certains trouble-fêtes mal avisés aient le culot de menacer votre fille sous votre nez." Sur ces bonnes paroles, il repoussa sèchement Marks qui chuta sur le sol avant de prendre bien plus délicatement le poignet meurtri d'Aloysia afin de le montrer à sa mère. Elle n'aurait pas à s'en cacher, au moins cela lui éviterait une foule de questions gênantes sur Thompson qui, de toutes manières, aurait le loisir d'avoir sa propre correction made in Shark en temps et en heure. Les gorilles costumés en charge de la sécurité arrivèrent rapidement pour embarquer Marks sous les yeux de toute l'assemblée qui, choquée, apportait un crédit supplémentaire à cette formidable humiliation. Encore un autre qu'on ne reverra pas de sitôt dans n'importe quelle soirée.
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MessageSujet: Re: Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ Joe Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ  Joe - Page 4 EmptyMar 24 Juil - 21:37

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    En un claquement de doigt de la part de Katrinka, une armée de gorilles sur musclés s’étaient emparé de Marks pour lui montrer à nouveau la sortie, histoire de la lui remettre en mémoire. Aloysia accueillit la réaction immédiate de sa mère d’un sourire amusé, mais elle fut cependant nettement moins amatrice du réflexe maternel consistant à venir inspecter son poignet « blessé ». Certes, la rougeur était importante et il avait s’agit d’un véritable coup de maître de la part de Joe, mais il ne fallait pas oublier qu’avant même d’être sa mère, la maîtresse des lieux restait l’un des chirurgiens les plus cotés du pays. Elle prit donc aussitôt le poignet de sa fille entre ses mains, afin de l’analyser sous toutes les coutures pour mieux que son verdict ne tombe : il s’agissait probablement d’une entorse, nécessitant une petite radio pour confirmer et un bandage durant quelques jours. Autant dire que le sourire de la belle blonde diminua d’autant que l’enchantait ce diagnostic tombant très certainement juste. Elle n’avait aucune intention de se rendre à l’hôpital parce qu’un abruti impudent avait cru bon de prendre son bras pour un punching ball. Katrinka la connaissait pourtant, son amour immodéré des hôpitaux ne datait pas d’hier. En revanche, Aloysia savait que sa mère n’aurait de cesse de la harceler jusqu’à ce qu’elle ne cède. Pour l’heure, elle devait retourner à ses invités, mais elle n’hésita pas à utiliser l’arme du fameux « bisou magique » qui selon elle pouvait tout guérir, avant de remercier longuement Joe de son intervention magistrale, comme s’il avait sauvé la chair de sa chair d’une attaque de lions affamés. Difficile de ne pas lever les yeux au ciel de lassitude tout en haussant les épaules de désespoir. Décidément, sa mère resterait toujours sa mère, y compris lorsqu’Aloysia aura dépassé le seuil des quarante ans. Ce qui, somme toute, lui laissait encore un peu de marge. « Vous êtes le héros de ce soir, semble-t-il… des félicitations s’imposent » reprit toutefois la demoiselle en applaudissant véritablement bien que discrètement, une fois que tout le foin autour d’eux fut apaisé. Cette dernière main dans ce jeu de poker avait été magistrale, n’ayons pas peur des mots, et bien que la jeune femme ait déjà des prédisposions absolument indiscutables, elle restait tout de même loin derrière Joe, dont l’habitude de ce genre d’effusions le rendait imperméable à toute surprise. « Dommage que vous ne puissiez pas être davantage marqué par l’enthousiasme. M’est avis que cela vous irait comme un gant… peut-être gagneriez-vous quelque crédit supplémentaire avec la gent féminine ? » Il n’avait pas besoin de cela, il s’agissait d’une évidence que même Aloysia ne saurait contredire, mais changer parfois son fusil d’épaule ne pouvait que l’aider à devenir plus surprenant qu’il ne l’était déjà. En attendant, elle n’hésita pas à reprendre son bras, leur présence dans ce gala se faisant nettement moins utile maintenant que Marks risquait d’avoir sa photo en première page de tous les magazines en vogue de cette ville… ce qui n’était pas peur dire, évidemment.

    « Peut-être souhaitez-vous regagner votre havre de paix ? » énonça Aloysia alors qu’elle récupérait son manteau auprès du responsable des entrées et invitait Joe à la suivre dehors. La nuit était particulièrement fraîche et il n’y avait donc pas âme qui vive devant le grand hall du palace. Jamais elle ne se serait permis de repasser au tutoiement à moins d’être certaine qu’aucune oreille indiscrète ne soit dans les parages. « Je pense que nous avons bien mérité une bonne nuit de sommeil pour savourer notre victoire, tu ne crois pas ? Je crois en vérité que je ne supporterais guère les ardeurs effrénées d’un nouvel admirateur, sans vouloir t’offenser ! Et qui plus est, nous avons une raison de nous revoir : un dossier en suspens qui promet une fin nettement plus glorieuse que celle-ci. Bien que je doive admettre avoir pris un malin plaisir à voir cet abruti s’agenouiller devant le maestro… » Aloysia laissa échapper un petit rire qui la déchargeait de toute la tension évidente ayant été présente durant cette soirée, de l’intervention du premier homme à celle de Marks, pendant laquelle Joe avait répliqué à la manière vive et dangereuse d’un serpent. De toute évidence, leur prochain round n’allait pas manquer de piquant et pour un peu, il lui tardait presque d’y être. Cela étant… son impatience serait maîtrisée par la nécessité d’être parfaitement préparée en vue de ferrer cet important poisson. Toute l’aide de Joe risquait d’être primordiale, mais ça, il le savait déjà sûrement. « Je crois que bref mais intense définit tout à fait ce moment, en définitive. » Aloysia s’en amusait. Mais cela ne voulait pas dire que l’intervention du premier important ayant bafoué sa fierté ne l’avait pas atteinte. Ce n’est pas comme s’il n’avait pas en sa possession d’importance vérité sur elle, ou sur sa famille.
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MessageSujet: Re: Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ Joe Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ  Joe - Page 4 EmptyJeu 26 Juil - 21:42

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Joe se contenta de sourire poliment en inclinant la tête pour remercier Katrinka. Peu expressif et démonstratif comme à son habitude, il n'allait certainement pas pavaner vulgairement face aux nombreux témoignages de reconnaissance de la matriarche Lennox. Certes, son ego naturellement surdéveloppé était ravi de l'attention qu'on lui témoignait, toutefois son éducation invitait l'Anglais à faire preuve d'un détachement habituel vis-à-vis de la situation. Deux humiliations pour le prix d'une, n'est-ce pas là un travail de professionnel ? Et qu'on ne s'y trompe pas : même si Aloysia avait été légèrement blessée dans l'affaire, elle n'avait absolument pas l'étoffe d'une victime, bien au contraire. Si cet idiot de Marks allait grignoter sa cravate dans un coin sombre ce soir, c'était aussi grâce à l'action de la jolie blonde. Tant d'ambition et de méchanceté dans un si petit brin de femme... c'est à donner des idées décidément peu catholiques à notre séducteur invétéré. "Que serait un héros sans sa demoiselle en détresse, ma chère ?" rétorqua-t-il avec un sourire subtil alors qu'il déposait galamment ses lèvres sur le plat de sa main meurtrie qu'il avait saisie très délicatement. Il pouvait bien la taquiner un peu, non ? N'oublions pas que sous ses airs parfaitement bien éduqués, Joe était un macho de première catégorie. A ceci près que dans le cas présent, il ne cherchait qu'à s'amuser de la situation malgré son ostensible retenue, pas à rabaisser Aloysia comme il l'avait allègrement fait par le passé. Quant à l'enthousiasme... laissons-le aux pauvres hères qui se réjouiraient de gagner cinq dollars à la loterie. L'éditeur n'avait pas besoin de faire éclater sa joie au visage des autres, sauf si cela pouvait les rabaisser comme ils l'avaient faits un peu plus tôt en compagnie d'Anderson. S'enthousiasmer, c'est faire preuve d'intérêt en public... faire preuve d'intérêt, c'est se soucier des gens autour de soi. Conclusion : Joe préférait se complaire dans l'indifférence.

Ils se rendirent donc à l'extérieur, prêts à repartir chacun chez soi pour une bonne nuit de repos. Les mains dans les poches et figé dans une posture naturellement altière et nonchalante à la fois, le businessman garda les yeux portés sur la route en écoutant sa collaboratrice faire cas de ce qui les attendait et du résultat de cette soirée. "La prochaine fois, peut-être serait-il plus sage d'opter pour l'accoutrement d'une none. On ne peut reprocher à un homme une attirance, même trop cavalière comme ce fut le cas, pour une aussi ravissante créature." Joe glissa un regard brûlant sur la silhouette décidément parfaite de la jeune femme avant de porter à nouveau ses yeux sur la limousine qui approchait d'eux. Sans avouer une fois encore qu'il la trouvait ravissante, le grand brun n'avait pas son pareil pour complimenter d'une façon toujours aussi détournée. Le chauffeur descendit du véhicule pour leur ouvrir la porte. Après avoir laissé sa cavalière monter la première, Joe ferma la marche et s'assit confortablement sur la banquette près de la princesse. Il chassa les plis de son pantalon de costume d'un simple geste puis soupira en regardant la jeune femme. D'ordinaire, lorsqu'il sortait d'une telle réception en compagnie de sa cavalière, ce n'était pas pour aller dormir. Ou du moins pas avant d'avoir honoré une certaine autre danse à laquelle il n'aurait guère pu s'adonner face à l'aristocratie de San Francisco. Cependant, ce soir, il devait se résigner au fait que ce qu'il percevait comme étant une complicité mélangée à une certaine tension ne resterait qu'à ce stade. Ils avaient déjà commis deux erreurs suite à des ébats passionnés, autant ne pas laisser une fois encore le deuxième cerveau hyperactif de Joe Shark semer le trouble dans une relation professionnelle qui commence doucement à se mettre en place. "Deux victoires dans la même journée, je pense que nous pourrons dormir sur nos deux oreilles."

Arrivés à l'appartement de la Russe, Joe sortit à nouveau pour aider la jeune femme à descendre. "Miss Lennox, ce fut un honneur que de vous avoir à mon bras ce soir." Gentleman jusqu'au bout des ongles, il lui offrit à nouveau un baisemain avant de remonter en voiture, non sans l'avoir gratifiée d'un fin sourire énigmatique et appréciateur à la fois. La limousine s'éloigna dans la rue et disparut au premier virage. "James, vous me déposerez au 1365 Kennedy Street, merci." Oh non, il ne rentrerait pas chez lui. Comme tous les soirs, Joe préférait dormir sur ses deux oreilles, mais pas tout seul. Sur le chemin, il sortit son téléphone de la poche intérieure de sa veste et composa un numéro. Après une ou deux minutes à peine de conversation, le businessman raccrocha et constata qu'il était arrivé à destination. Il sortit de la limousine sans un regard pour son chauffeur qui s'éloigna sans plus attendre. L'Anglais frappa à la porte de la somptueuse demeure et sourit à la jeune femme qui lui ouvrit. Une brune de petite taille aux courbes divines faisant honneur à son métier de mannequin. "Je me doutais bien qu'à cette heure-ci, ça ne pouvait être que toi. - Mon petit doigt me dit que ce n'est pas pour te déplaire." répondit Joe en arquant un sourcil avec un égarement d'amusement sur son visage. "Je ne te laisse rentrer qu'à condition que tu me promettes de ne pas m'arracher mes vêtements comme la dernière fois... à 2000$ la robe, tu vas me ruiner. - Plains-toi... je t'en achèterai une autre." La mannequin se mit à rire et s'écarta pour laisser rentrer le gentleman britannique chez elle. Non, il ne pouvait pas avoir Aloysia dans son lit... mais il ne comptait pas non plus s'endormir sans avoir eu la satisfaction de partager un moment intime en galante compagnie. Sans être dépendant du sexe, Joe avait tout de même une libido remarquablement développée, au point qu'il soit le genre d'hommes à rarement s'endormir seul dans son lit.

Deux jours plus tard


Dans un dernier râle, Joe se laissa tomber dans les draps de soie de sa partenaire, le souffle court et le corps luisant de sueur. Il regarda l'heure au réveil de la table de chevet et égaya son visage d'un sourire amusé. 18h21 "J'adore les cinq à sept... il n'y a rien de mieux pour se détendre." L'Anglais tourna la tête vers la jeune femme - blonde, celle-ci - qui ramena un drap sur leurs corps nus et épuisés. Il étendit son bras pour ramener sa conquête contre lui, caressant au passage la courbe de son dos. "Ca fait des années que l'inexistant Monsieur Smith couvre mes ébats au milieu de la journée... j'ai eu une riche i..." Téléphone. Let's get back to work, then... Le quarantenaire soupira de mécontentement et se pencha pour ramasser son pantalon pour en sortir son téléphone. Tandis qu'il décrochait, son amante s'accrocha à son dos qu'elle commença à couvrir de baisers et de caresses, plus particulièrement au niveau du cou pour essayer de le déstabiliser. "Oui... allô... Marc, parles moins vite, autrement je ra-raccroche... Tu... PARDON ?!" cria Joe en se redressant d'un coup dans le lit, faisant tomber la jeune femme dans son dos sans s'en rendre compte. Il raccrocha dans un geste rageur et sortit des draps pour s'habiller le plus rapidement possible. "Tu t'en vas déjà ? - Oui ! - Mais on a encore trois quarts d'heure d... - Écoutes, je te la fais courte. T'as un petit cul fabuleux et une poitrine de rêve, mais j'ai plus important à gérer que ta nymphomanie dans l'immédiat. Tu m'oublies, je t'ai déjà oublié, et tout le monde est content." La version accélérée d'un Shark qui délaisse toujours ses partenaires après en avoir profité.

Il sortit au pas de course de la maison, prenant à peine le temps d'ajuster sa ceinture et sa chemise, puis il bondit dans sa voiture pour commencer à aller faire le tour des maisons autour de son quartier. Son crétin d'assistant bloqué dans les bouchons n'avait pas pu récupérer Connor à temps et celui-ci avait jugé bon de partir de lui-même. S'il lui arrivait quoique ce soit... "Pas encore, pas encore, pas encore..." se répéta Joe alors qu'il fonçait à plus de cent-dix km/h dans une rue limitée à cinquante. L'impression de panique qui l'avait envahi à Londres lorsque Norah avait fait kidnapper son fils lui revint en tête... et il avait horreur de ça.
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MessageSujet: Re: Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ Joe Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ  Joe - Page 4 EmptyJeu 26 Juil - 22:24

Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ  Joe - Page 4 Tumblr_m52iyfuPID1ruyyajo1_500

    « Connor ?! Mais qu’est-ce que tu fiches ici !! » L’air incrédule, la bouche entrouverte par une surprise que l’on ne s’attendait pas à lire un jour sur les traits d’ordinaire impassible de la jeune femme, elle venait d’accueillir le fils Shark, son cartable sous le bras, un petit sourire innocent et une intention bien ferme de rester dans les jupes d’Aloysia aussi longtemps que possible. Pour une raison tout à fait obscure, Connor l’adorait. Ce n’était pourtant pas l’humanité ou la douceur qui étouffait la blonde aux courbes parfaites et au tempérament de démon. Mais l’enfant de Joe lui expliqua que Marc, l’assistant de son père, avait plus d’une demi-heure de retard et qu’il avait donc cru bon de se pointer dans un environnement moins hostile. Pourquoi, mystère. Mais toujours est-il que l’étudiante en droit se souvenait parfaitement avoir donné sa carte à Connor il y a quelques semaines, où ses coordonnées étaient toutes notées, y compris l’adresse du bureau du procureur où elle travaillait. Difficile de refuser de garder un œil sur lui dans ces conditions. « On va appeler ton père, sinon il va mettre San Francisco à feu et à sang. Littéralement. » Il ne fallait pas croire, mais au bout du compte, Aloysia commençait à cerner le père Shark plutôt aisément. Hélas, à de nombreuses reprises, elle tomba sur sa messagerie, incapable de faire autre chose que de laisser de nombreux messages histoire qu’il finisse par être au courant du lieu où se trouvait son fils. Au bout du septième message, la demoiselle dû se résoudre à terminer le dossier en attente qui se trouvait toujours sur son bureau, en incitant Connor sans l’ombre d’une difficulté à faire ses devoirs en attendant. Ce n’est qu’une heure plus tard qu’Aloysia réessaya de joindre Joe, une fois encore sans succès : à croire qu’il avait le réseau le plus inefficace de la création, ou qu’il ne passe le plus clair de son temps au bout du fil ! Cela dit, elle eut toutefois le réflexe de laisser un huitième message pour lui indiquer qu’elle emmenait Connor chez elle, et qu’il pourrait sans problème venir le chercher là bas quand il le souhaitait. Après tout, ce n’est pas comme si elle n’avait pas été envahie par le fils de son pote Pieris pendant plusieurs semaines… enfant qui ne polluait plus son atmosphère pour l’instant, heureusement. Mais Connor semblait absolument ravi de passer un moment en compagnie de son « Aly » comme il aimait tant l’appeler, et sautillait sur le siège de la Porsche de la demoiselle tandis qu’elle conduisait de manière nettement plus calme que d’ordinaire. Décidément, cette soirée ne risquait pas de manquer d’animation ou d’engendrer la morosité… le petit blond semblait décidé à mettre de l’ambiance, apparemment. « Tu voudras bien qu’on joue à la wii puisque j’ai fais tous mes devoirs Aly ? Siteuplaaaaait !! Je serais bien sage promis ! » « De toute façon si tu n’es pas sage, je te casse la tête. Et tu sais que j’en suis capable ! » Oh bien sûr elle n’en ferait rien, pas folle la guêpe. Elle n’avait aucune envie que Shark père ne lui arrache sa tête bien aimée pour avoir heurté son fils ! Mais leur complicité était presque touchante, lorsque l’on y regarde de près. A peine étaient-ils arrivés chez Aloysia que Connor se sentait chez lui, demandant poliment un verre de lait avant de lui proposer une partie de base-ball sur la wii. A cœur vaillant, rien d’impossible !!

    Une heure durant, ces deux là s’affrontaient à la mode du « pas de quartier », et ils finissaient ex aequo au moment où on sonnait à la porte. « Tu vas me faire le plaisir de me donner une revanche, Connor !! Je ne m’avoue pas vaincue !! » Finalement, il s’agissait de la meilleure soirée qu’Aloysia ait passée depuis belle lurette. Au moins, en compagnie du fils de Joe, ils dansaient joyeusement à chaque victoire, se lançaient des défis complètement bidons et riaient aux éclats comme si la blonde était elle-même revenue en enfance. Mais sans grande surprise, son sourire diminua légèrement lorsqu’elle ouvrit la porte, manette de wii en main, et aperçu l’éditeur sur son perron. Au lieu de l’inviter à entrer, elle le poussa légèrement vers l’extérieur histoire de pouvoir lui parler plus facilement. Connor s’entraîna à une partie solo en attendant, il avait donc l’esprit occupé pour quelques minutes. « Nom d’un chien mais où tu étais ?! Je t’ai laissé au moins huit messages !! Quant à ton assistant, je ne le félicite pas, une demi-heure de retard ! Résultat, il est arrivé je ne sais par quel miracle au bureau où je bosse ! J’ai eu de la chance de le récupérer en un seul morceau ! » Aloysia se frotta soudainement la nuque d’une main, se demandant au juste pourquoi elle s’enflammait à ce point alors que ce n’était pas son gamin et qu’il n’était rien pour elle. Même s’ils étaient complices comme tout, elle n’était rien du tout. « Ton réseau est complètement pourri, j’annonce » reprit-elle, de manière plus froide et pragmatique, s’apercevant seulement maintenant qu’elle avait toujours sa manette de wii dans la main. « Connor a fait ses devoirs et je ne suis pas sûre qu’il veuille partir tout de suite. Entre, je t’en prie. » Aucun bonjour, aucun je suis ravie de te revoir, juste une engueulade méritée et ensuite seulement elle l’incitait à rentrer… pour mieux que Connor ne salue brièvement son père et ne se reconcentre sur la partie promis par « son Aly » comme il l’appelait. « Cette fois-ci, tu ne gagneras pas, petit jeune !! » Sourire éclatant à nouveau contre son visage, Aloysia tapa la main de Connor en signe de « bonne chance », avant de reprendre de plus belle pour une partie… qu’elle gagna cette fois-ci ! Autrement dit, si Joe voulait que son fils ne rentre avec lui pour laisser toute cette histoire loin derrière, il allait ramer. « Vous voulez peut-être manger un petit quelque chose ? Connor entraine-toi, avec ton père on sera dans la cuisine. » Aloysia incita Joe à la suivre d’un hochement de tête, laissant toutefois la porte entrouverte, mais s’attendant à ce que l’homme d’affaires ne hurle à l’incompétence de ses propres employés…
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MessageSujet: Re: Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ Joe Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ  Joe - Page 4 EmptySam 28 Juil - 20:39

Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ  Joe - Page 4 Tumblr_m7qsishwyW1rbzq5vo1_500

Depuis maintenant près d'une heure, Joe tournait de façon concentrique autour de son quartier à vive allure, scrutant les trottoirs avec attention tout en ratissant le maximum de terrain possible. La hantise de la reproduction d'un scénario similaire à celui de Londres était en train de s'insinuer pernicieusement dans le fond de son esprit, distillant un sentiment que son insensibilité légendaire et reconnue haïssait plus que tout : l'inquiétude. Pour ne pas dire la peur. Tout ça sur fond d'impuissance. Après avoir klaxonné une nouvelle fois pour faire une queue de poisson à un motard pourtant largement au-dessus des limitations de vitesse, Joe finit par se garer sur la première place libre qui se présenta à lui. L'Anglais coupa le moteur de son véhicule et regarda son téléphone. Plus de batterie. Il serra ses mains sur le volant et relâcha sa tête en arrière pour fermer les yeux. Se sentir désemparé était quelque chose qu'il détestait viscéralement : pour se sentir à l'aise, il avait besoin d'avoir le contrôle sur tout, de pouvoir presser tel ou tel bouton pour parvenir à ses fins, d'avoir la maitrise totale de n'importe quelle situation. Selon vous, pourquoi s'acharnait-il autant à vouloir s'immiscer dans la vie privée de Noah, son petit frère de coeur ? Parce que lorsqu'il s'attachait à quelqu'un (chose qui n'arrive que tous les deux siècles, environ), il avait besoin de s'assurer que cette personne ne pourrait pas lui faire de coup bas. Qu'elle ne lui cacherait rien, qu'elle ne le trahirait pas. Et là, dans le cas présent, il ne pouvait pas contrôler les allées et venues de Connor qui, à cause des bouchons ayant retardé son assistant, avait jugé bon de s'en aller lui-même. C'était presque les vacances, en prime ! A quelques jours de la fermeture de l'école, il disparaissait une fois encore ! Partant du principe qu'on avait peut-être cherché à le joindre, il remit le moteur en route et roula jusque chez lui afin de mettre son téléphone en charge et pouvoir le rallumer. S'arrêter au poste de police pour signaler sa disparition ? Surtout pas : si cela venait aux oreilles d'un de ses adversaires, celui-ci en profiterait pour lancer des recherches et mettre la main sur Connor avant lui... comme Norah l'avait fait. Malgré sa détermination et sa cruauté naturelles, Joe n'aurait pas assez de temps - et de balles - pour liquider tous ses ennemis les uns après les autres avant la tombée du jour.

Ce n'est qu'une fois arrivé chez lui et son portable allumé qu'il vit un grand nombre d'appels manqués d'Aloysia et tout autant de messages sur son répondeur... Miracle, Connor était chez elle. Joe se laissa tomber sur le premier tabouret près de lui et poussa un long soupir, sa tête tomba entre ses mains. Quelle frayeur... Une chance, il n'était pas cardiaque dans la mesure où tout le monde sait que Shark n'a pas de coeur. Ce gosse allait le rendre marteau. C'est dans des moments pareils qu'il se disait que la mise à l'adoption ou en pension avait ses avantages. Joe sortit de chez lui avec le minimum syndical de batterie et fonça jusqu'à l'appartement de la jolie blonde. Dire qu'il ne lui aurait même pas confié le noyau d'une olive à une époque, voilà qu'il était rassuré que Connor se trouve chez elle... c'est à se taper la tête contre les murs. Sur le perron, ça ne rata pas, elle lui passa un petit savon. Elle se heurta à un haussement du sourcil droit très significatif, ainsi qu'un air démesurément énigmatique. S'il montrait son inquiétude dévorante, c'était s'exposer à la supposition que Joe Shark était pourvu de sentiments. "Je n'aurais jamais imaginé que ce jeune garçon que tu as recueilli quelques temps ait pu développer un... comment dit-on, déjà ? Ah oui : un instinct maternel." Ironie, encore et toujours, le tout distillé dans un ton naturellement poli et calme. Pour l'heure, le quarantenaire n'avait jamais eu à faire face à Sophie à cause de ses calamiteux scores en tant que père le plus médiocre de l'année... mais quelque chose lui disait que si la mère de Connor s'éveillait un jour, il aurait droit à des remontrances similaires à celle que lui infligeait la princesse. "Marc s'est retrouvé coincé dans un bouchon à cause d'un accident de la route. Dieu merci, il n'y a aucun rescapé dans cet accident, autrement j'aurais été les inscrire moi-même à la morgue en les privant de service funèbre." L'insensibilité à l'état pur pour trois morts suite à un carambolage. Joe, lui, ne voyait que l'incommodant retard qui avait conduit Connor à partir. Il jeta un coup d'oeil par-dessus l'épaule de la blondinette : Connor était dans le salon, captivé par l'écran de la télévision. "Je n'avais plus de batterie, ce n'était pas un problème de rés..." Stop. Retour arrière. Lecture. Pause. Connor a fait ses devoirs ?! Cette fois, c'est une mine surprise qui parvint à prendre place sur les traits du Britannique. "Il a fait ses devoirs ? Connor Shark ? L'espèce de gnome à cheveux blonds qui orthographie kayak avec un "q", c'est bien de ce Connor-ci, qu'on parle ?" Loin d'avoir la moindre considération sérieuse pour les capacités limitées de son propre fils, Joe ne pouvait que s'étonner de ce qu'elle venait de lui dire.

Il rentra à la suite de son invitation et assista à une vision quasi surnaturelle. Aloysia Lennox et Connor Shark, s'éclatant tous les deux sur Wii Sports Resort ? Le businessman posa ses mains sur ses hanches, observant la scène avec la bouche légèrement entrouverte. Il avait l'impression d'être passé à côté d'une quantité faramineuse d'épisodes qui auraient pu lui permettre de comprendre comment son fils et sa collaboratrice en étaient arrivés à ce degré de... de complicité, ou du moins ce qui en avait l'air. Silencieux, il regarda tout ceci et baissa la tête sur le cartable de Connor pour en sortir quelques affaires. Effectivement, il avait fait ses devoirs. Mathématiques, anglais... il s'était même avancé ?! Il revint à la première page du cahier pour vérifier que c'était bien celui de son fils. Ah oui, il aurait reconnu cette écriture pénible et soigneuse à la fois entre mille. "Il va falloir qu'on parle tous les deux tout à l'heure, jeune homme." avertit Joe sur un ton sec avant de partir pour la cuisine avec Aloysia. Connor tourna la tête vers son paternel et fronça un peu les sourcils. "P'pa, t'as la braguette ouverte..." Le businessman baissa la tête et s'empressa de remonter la fermeture éclair tout en évitant soigneusement le regard d'Aloysia. Il ne rougissait pas, mais disons que cela donnait une idée assez précise à la jolie blonde des raisons qui avaient poussé Joe à demander à son assistant de passer prendre son fils au lieu de se déplacer en personne. Ca, c'était la première raison. La seconde, c'est qu'il avait des convulsions à la vue d'une multitude de gosses s'échappant de l'école pour sauter dans les bras de leurs parents ou nourrices. C'est à vomir. "Moi, j'veux bien un hamburger ! - Connor... - Je pourrais avoir un hamburger, s'il te plait, Aly ?" se reprit l'enfant.

Une fois seuls dans la cuisine, il s'assit sur une chaise et poussa un soupir. "Dès demain, je colle Marc pendant une semaine au service comptabilité. Et je fais remplacer sa chaise par un de ces fauteuil inconfortables à vous faire mal au dos en dix minutes. Quant à l'école, j'irai parler de responsabilité légale des enseignants envers les enfants n'ayant pas encore été récupérés par leurs parents à l'institutrice." lâcha-t-il sur un ton mauvais. Joe leva ses yeux bleu lagon sur la Russe et soupira. "Je crois que des remerciements s'imposent. Même si ça fait presque deux ans que j'essaye de m'en débarrasser, il trouve toujours un moyen de revenir, ce petit monstre." Avouer qu'il avait eu peur de perdre son fils ? Sûrement pas. En revanche, il se montrait reconnaissant envers Aloysia, c'était la politesse la plus élémentaire pour la remercier d'avoir pris les choses en main alors que rien ne l'y obligeait. "Je ne savais pas que vous deux, vous étiez si proches. C'est toi qui lui a fait ses leçons pour avoir la paix ou il t'a payé pour les faire ?" Connor avait hérité au moins de la fibre de négociation de son père : le nombre de fois où il avait soudoyé certains de ses camarades pour faire ses devoirs en échange d'une dizaine de dollars piqués dans son portefeuille...
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MessageSujet: Re: Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ Joe Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ  Joe - Page 4 EmptySam 28 Juil - 21:26

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    « Je pourrais même te dégoter le fauteuil le plus inconfortable de la création, si tu veux » ajouta-t-elle d’une voix provocante et marquée de cynisme. Aloysia avait aussitôt sorti tout son nécessaire de cuisine tandis que planait un large sourire amusé sur son visage. A vrai dire, cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas éprouvé de l’inquiétude et autant de béatitude à la fois. En une soirée, Connor l’avait complètement détendue, faisant ressortir chez elle un large côté enfantin qu’elle se plaisait à faire taire sans arrêt pour qu’il ne la trahisse surtout pas. Une fois n’est pas coutume, elle avait relégué son habituel masque de bitch cassante et glaciale au placard pour être naturelle et presque bienveillante à l’égard d’un gosse ne lui étant pourtant rien. C’est comme si le petit blond faisait ressortir ce qu’il y avait de plus lumineux en elle, sans même qu’elle ne puisse rien y faire. En échange, il était sage comme une image en sa présence, et avait filé doux sans même qu’elle n’ait à le demander. Il n’avait plus dis « s’il te plaît » à partir du moment où son père était entré en scène, comme pour créer une sorte de minuscule rapport de force tout en sachant que jamais il n’aurait le dernier mot face à l’impitoyable Joe Shark. Cela dit, Aloysia était presque hilare en voyant les soupçons se dessiner peu à peu sur le visage de l’éditeur, comme si Connor avait pu la payer pour qu’elle ne fasse ses devoirs, ou à tout le moins, ne lui souffle les réponses. Il s’agissait presque d’une insulte ! On n’achète pas si facilement la demoiselle Lennox, et pour négocier en sa présence, encore faut-il se lever suffisamment tôt. Mais plutôt que de prendre cela comme une insulte, elle s’en amusait. Effectivement, c’était aussi surprenant qu’impossible, en temps normal en tout cas. Mais leur petit relationnel, bien qu’occasionnel, n’avait strictement rien de normal. Aloysia était la première à rien n’y comprendre, elle qui détestait par-dessus tout les enfants et leur façon détestable de tout compliquer… elle ne s’était pas vue pousser un instinct maternel en présence d’un gamin qu’elle avait somme toute à peine vue tant elle s’était arrangée pour le refourguer aux nounous les plus expérimentées de la ville. Aloysia n’était décidément pas faite pour enfanter, à moins de n’être propulsée dans la quatrième dimension et d’être frappée en prime d’amnésie. « Comme s’il avait les moyens de m’acheter, franchement Joe… soyons sérieux ! Et ma patience est nettement plus vigoureuse que cela, je te rassure tout de suite. Connor a fait ses devoirs parce que je lui ai demandé de les faire, point final. » Précédemment « armée » d’un couteau qu’elle venait d’aiguiser avec l’habileté d’un forgeron de métier, Aloysia l’avait néanmoins déposé contre le plan de travail histoire de partir chercher son tablier, suspendu juste à côté de Joe. Autant dire qu’elle en profita juste pour déposer sa main contre son torse et par lui murmurer malicieusement : « disons que je peux être très persuasive » avant de s’écarter et d’esquisser un petit clin d’œil. Le but de la manœuvre, c’était de détendre ce bon homme d’affaires aussi tendu qu’une corde d’arc, et dont l’agacement était palpable à l’autre bout de la pièce. Mais elle eut l’intelligence de s’écarter aussitôt et d’attacher son tablier avant de ne reprendre ses activités avec toute l’habileté du cordon bleu qu’elle savait être. « Je ne suis pas maternelle, je déteste les gosses, tu te souviens ? Mais Connor m’adore. Pourquoi, je ne sais pas. Il m’a suivie sans faire d’histoires et s’est plié à la moindre de mes demandes, que ce soit pour ses devoirs ou pour attacher sa ceinture dans la voiture, par exemple. Si j’ai pu charmer le plus grand requin de procureur des Etats-Unis, il est logique que j’ai réussi à faire de même avec ton fils. »

    En temps normal, on ne disait pas non à Aloysia Lennox. On miroitait plutôt un moment crapuleux en sa compagnie histoire de tester son tempérament de tigresse, sans jamais ne faire qu’y penser la plupart du temps. Elle faisait simplement forte impression au fils de Joe, dont la mère était malheureusement dans le coma et qui réclamait simplement un peu d’attention. L’impétueuse blonde lui avait fourni un moment de jeu moyennant qu’il ait fait ses devoirs avec beaucoup d’attention. Echange de bons procédés, voilà son secret. « J’espère pour ma part que ton rendez-vous d’affaires était à ton goût… et qu’il t’a détendu pour les quinze minutes à venir ! » Mais elle en doutait fortement. Ce fut pourquoi elle eut le bon goût, avant même que de commencer la préparation du hamburger demandé par le petit blond, de leur service un excellent whisky douze ans d’âge histoire qu’ils ne puissent trinquer non pas à une victoire, mais à la fin d’une journée… étrange. Elle lui tendit le verre et choqua légèrement le sien afin de ne pas rester un siècle à attendre qu’il ne se décide à trinquer, et, tout en ne cessant pas de sourire, elle énonça d’une voix mystérieuse : « et je t’en prie. Qui sait, peut-être que tu me le revaudras d’une autre manière, rêvons un peu. » Oh elle n’attendait rien, et Joe l’avait certainement compris avec le temps. Aloysia n’était intéressée qu’à partir du moment où on avait quelque chose qu’elle convoitait… or, leur collaboration n’était pas un marché de dupes, plutôt une entente cordiale où ils trouvaient tous deux leur compte. « Tu m’autoriserais à ‘torturer’ Marc pour m’avoir obligée à bâcler un dossier très important ? » Petit soulèvement de sourcil, bien que le mot bâclé ne soit que très éloigné de la vérité. Aloysia ne torchait jamais rien, bien au contraire. Mais c’était pour le plaisir de la formule, et parce qu’elle ressentait viscéralement le besoin de se défouler. « Je suis trop inactive à mon coup, je ne voudrais pas rouiller, ça ternirait mon image et ce serait un trop grand gâchis. »
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MessageSujet: Re: Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ Joe Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ  Joe - Page 4 EmptyDim 29 Juil - 21:14

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Joe avait arqué un sourcil de façon tout à fait naturelle lorsque la main d'Aloysia s'était égaré sur son torse, le temps pour elle de laisser un murmure mourir dans le creux de son oreille. Attention, jeu dangereux, il vaut mieux garder ses distances avec un homme comme lui lorsqu'on est une aussi jolie femme que la Russe, quand bien même des différents avaient éclaté à leur rencontre et au lendemain. Il l'écouta lui expliquer la façon dont elle s'y était prise afin de lui faire faire ses devoirs, une méthode étonnamment simple qui marchait rarement en temps normal à la maison. "C'est un garçon, Aloysia. Et un Shark, de surcroit. Il commence à travailler quand il y voit une certaine... motivation. Je crois qu'il y a des domaines où, en effet, nul homme et même pas moi ne saurait t'égaler." dit-il tout simplement en glissant un regard vers le décolleté de la belle princesse, s'accordant même un air presque amusé malgré les traits fermés de son visage. Même s'ils ne se connaissaient pas tant que ça, Connor avait toujours été extrêmement magnanime en présence de "sa Aly". Et lorsque celle-ci disparaissait, les choses changeaient d'elles-mêmes. L'autre jour, il avait surpris une conversation entre son fils et l'un de ses camarades, décrivant la "baby-sitter trop belle qu'il pouvait aller voir quand il voulait et avec qui il sortirait quand il serait un peu plus grand." Des questions ou tout le monde a compris ? Tel père, tel fils. C'est bien l'un des rares domaines où Joe pouvait sentir qu'il était vraiment le géniteur de ce gosse. Il trinqua avec la propriétaire des lieux en buvant l'excellent whisky qu'elle leur avait servi.
Il ne put s'empêcher d'esquisser l'ombre d'un mince sourire amusé en voyant la jeune femme lui demander - voire l'implorer - de participer à la vendetta contre son assistant. Pauvre Marc... s'il n'était pas aussi admiratif de son patron, il serait parti depuis longtemps. Non, pas en donnant sa démission, plutôt en se suicidant. Marc avait un jour avoué que Joe était trop terrifiant pour qu'on ose donner sa démission lorsqu'on est un homme de confiance tel que lui. Eh oui, malgré ses quelques rares erreurs comme celle-ci, Aly ne percevrait sans doute jamais que derrière ce mur de froideur et de reproches, il y avait une incroyable confiance réciproque entre l'employé et l'éditeur. "En plus de ça, je te laisserai même lui parler des bases de l'éducation et de la sécurité des enfants. Venant de toi, le moment risque fort d'être assez cocasse." Aloysia qui vient faire des reproches à quelqu'un parce qu'il n'a pas su assurer la sécurité d'un enfant, elle qui n'avait de maternel dans sa vie que la présence de sa mère Katrinka. C'est l'hôpital qui se moque de la charité, ni plus ni moins.

En homme naturellement machiste et adepte de certaines traditions, il ne leva pas le petit doigt pour aider la jeune femme à faire la cuisine. D'une, elle semblait parfaitement à l'aise aux commandes, de deux, Joe avait horreur de se mettre aux fourneaux, de trois, c'est à la femme de faire la cuisine (grand principe de base) et de quatre, elle portait le tablier presque aussi bien que son chaton Noah. "Moi qui me disais qu'un jour, tu ferais la cuisine sans rien porter d'autre qu'un tablier, je dois reconnaitre mon amère déception...." Sur ces bonnes paroles, il braqua un nouveau regard à la fois taquin et brûlant sur sa silhouette à des endroits pour les moins stratégiques, puis il quitta la cuisine pour rejoindre son fils quelques instants dans le salon. Il s'assit sur le canapé près de lui et appuya sur la Wiimote afin de mettre le jeu en pause. "Mais P'pa, je gagnais ! - Je t'ai dit que je voulais qu'on parle. Connor, la prochaine fois que la personne qui doit venir te chercher est en retard, tu restes avec la maîtresse d'école, tu ne rentres pas tout seul. Je te l'ai pourtant déjà dit.. Même si Aloysia est une personne de confiance, tu n'es pas en sécurité sur le trajet jusqu'à son bureau ou son appartement." Son ton était monocorde, pas inquiet ni compatissant. Juste le ton d'un père qui essaye de faire rentrer quelque chose d'important dans le crâne imperméable de son fils. Et pourtant, dire qu'il avait eu peur n'était que peu de choses en comparaison de ce qu'il avait ressenti. "Je vais t'acheter un téléphone portable... - Trop cool !! - Ne t'emballes pas, tu n'auras droit qu'à trois numéros. Le mien, celui de Tonton No' et celui d'Aloysia. Si tu as un problème, tu appelleras l'un de nous trois, mais surtout tu ne bougeras pas d'où tu es. Je n'ai pas envie que ce qui s'est produit à Londres se répète, c'est compris ?" L'enfant tourna la tête pour regarder son paternel et opina docilement avec un sourire. Il se redressa un peu et déposa même un baiser sur sa joue. "J'aime bien quand tu t'inquiètes pour moi ! - Je ne m'inquiète pas ! C'est juste que l'assurance ne couvre pas les enlèvements d'enfants : je ne retirerai aucun bénéfice de ta disparition, hormis ta disparition en elle-même. Et tu sais que j'ai horreur des baisers. Allez, reprends ta partie." lâcha-t-il sur un ton grognon en se levant du canapé avec son verre de whisky. La mauvaise foi, ma parole... Avouer qu'il s'était effectivement fait beaucoup de souci reviendrait à reconnaitre qu'il s'intéressait à son enfant. Il s'intéressait au bien-être de son enfant, il y a une grande nuance à prendre en compte.

Joe revint dans la cuisine puis s'assit sur un tabouret en soupirant, le visage toujours aussi figé que le marbre. "Un conseil : n'abandonnes jamais la pilule contraceptive. Crois-moi, ça sauve des vies." La conception de la paternité de Joe Shark, inimitable... il était presque d'avis de militer pour la contraception dans le monde, tant il adorait les enfants. Une gorgée de cet alcool ambré plus tard, l'Anglais croisa ses bras sur son torse en se redressant légèrement. "Hormis nos petites manigances, tu travailles sur des dossiers intéressants, en ce moment ? Tu as le temps pour entretenir un semblant de vie sociale ?" L'éditeur fronça légèrement les sourcils. "Non pas que je cherche à me renseigner sur ta vie personnelle, c'est un simple sujet de conversation." précisa-t-il. Autant être clair, lui-même n'aimait pas trop parler de sa vie privée. Il gardait plus de secrets et de verrous sur cette sphère de son existence que sur ses propres dossiers professionnels, c'est dire !
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MessageSujet: Re: Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ Joe Even the most desperate life is oh...so wonderful ʚ  Joe - Page 4 EmptyDim 29 Juil - 22:42

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    « Tu peux me noter dès que tu as un moment de disponible demain, je me ferais un plaisir de remettre les points sur les virgules de ton assistant chéri » énonça Aloysia non pas avant que Joe n’aille rendre une petite visite à son fils mais après. Elle n’avait aucune intention de s’immiscer dans leur relation père-fils déjà très complexe. Elle demeura à l’écart, à préparer soigneusement le hamburger du petit monsieur Shark avec toute l’habileté qu’elle avait en réserve. Mais elle était à des lieues d’imaginer que l’éditeur, maître requin parmi les requins, ne soit en train de faire un topo sur les numéros à appeler en cas d’urgence. Si elle avait su qu’il la mettait en troisième position sur la liste, pour sûr, elle aurait été diablement étonnée. Il n’y avait pas quelques semaines, ils refaisaient avec une violence non contenue toute la décoration du rez-de-chaussée de cette même maison façon destroy. Dire qu’ils étaient désormais plongés tous deux dans une collaboration les hissant peu à peu à la réputation de pires insensibles de la création… pour un peu, la jolie blonde en serait presque émue. Mais en attendant, elle s’étonnait de la légère tension palpable entre les deux, et des quelques allusions qu’ils se lançaient mutuellement avec un délice non dissimulé. Après tout, autant être honnête, ils étaient deux amants exceptionnels, aussi bien l’un que l’autre. A côté d’elle, toutes les femmes de San Francisco ne pouvaient qu’être fades, quant à Joe, il savait laisser une marque indélébile afin de ramener irrévocablement les demoiselles entre ses griffes… bien qu’il ne donne évidemment jamais suite à de tels appels sensuels. C’est non sans un sourire taquin qu’elle accueillit à nouveau l’éditeur dans sa cuisine, ne dissimulant pas le moins du monde l’étonnement suivant la question qu’il posait : fallait-il qu’il soit particulièrement sonné après cette histoire pour oser « prendre des nouvelles » de sa vie privée. N’était-il pas déjà au courant que celle-ci était tantôt réduite au néant, tantôt extrêmement active ? Aloysia avait ses grandes passades. Il ne valait mieux pas être dans le sillage de la demoiselle lorsqu’elle était dans sa phase de solitude. Bien qu’à l’heure actuelle, il soit extrêmement complexe de déterminer dans quel moment elle se situait exactement… « Je préfère être nue sous mon tablier et sacrifier de la bidoche à la gloire de Satan plutôt que de procréer, tu devrais le savoir. » Tout en finesse, Miss Lennox. « Ne me tente pas sur ce que tu as dis tout à l’heure. Connor ou pas Connor, je suis tout à fait capable, tu devrais être le premier au courant. » Folle à lier, probablement pas. Mais provocatrice, ça, jusqu’aux bouts des ongles ! Cela étant, elle se contenta cette fois-ci de hausser un simple sourcil de défi tandis qu’elle jouait du couteau comme une véritable virtuose. A croire qu’elle ait été lanceuse dans un cirque au cours d’une autre vie…

    « Pour ne rien te cacher, en ce moment, je n’ai malheureusement pas une minute pour essayer de trouver un passe temps ayant davantage qu’un grain de riz dans la caboche. Je mets à mal un réseau de trafic d’armes extrêmement costaud. Voilà pourquoi me défouler actuellement me paraît être… élémentaire. Hélas, hormis être physiquement intelligent, la plupart des damoiseaux de cette bonne ville ne sont bons qu’à bouffer de la mauvaise herbe. Je les retournerais comme des crêpes en deux secondes et demie… aucun intérêt. » Hélas pour Aloysia, sa vie professionnelle particulièrement stressante faisait qu’elle devait se défouler sur autre chose une fois rentrée dans son antre personnelle. Mais ses exigences n’étaient pas moindres et l’empêchaient bien souvent de trouver chaussure à son pied, ne serait-ce que pour une nuit. En échange, elle ne craignait pas du tout le fait de mouiller la chemise jusqu’à l’épuisement et encore moins de mener à bien des dossiers extrêmement dangereux, comme celui qu’elle traitait en ce moment en binôme avec son patron. Celui-ci était d’ailleurs diablement passionnant… mais il lui rappelait ô combien une vie personnelle paraissait également exclue. Ce qui n’était somme toute pas plus mal vu sa difficulté évidente pour être naturelle avec autrui. Connor était vraiment l’exception ! « En tout cas, je suis presque amusée de voir à quel point j’ai de l’influence sur ton fils juste parce qu’il espère attirer mon attention. Tu ne pensais tout de même pas que je ne l’avais pas remarqué ? Voyons, tu insulterais mon intelligence… » Bien au contraire, Aloysia était presque flattée d’avoir autant de facilité à obtenir une parfaite obéissance de la part de l’enfant. Elle n’usait pourtant d’aucun charme ou politesse particulier, il suffisait d’un sourire pour le contenter. A ce rythme là, elle voulait bien lui sourire durant des heures, surtout si cela lui permettait d’éviter d’être imprudent comme aujourd’hui ou d’obtenir qu’il ne fasse ses devoirs sans même évacuer le moindre soupir. « A ce que je vois, toi au moins tu as le temps de passer des moments très agréables… chanceux ! D’ailleurs, si jamais tu connais quelques collaborateurs que je pourrais me passer sous la dent, je serais preneuse. Cela m’évitera d’avoir envie de dézinguer un punching-ball à la place. Je sais que tu ne côtoies que le gratin et que tu as l’œil vif. » Le monde à l’envers, oui monsieur ! Joe allait probablement s’étrangler avec son whisky mais quelque part, le tester pour connaître ses limites faisait partie de ces données qu’elle devait avoir en sa possession : ainsi, leur collaboration ne pourrait que mieux tenir la route.
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