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Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas

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MessageSujet: Re: Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas - Page 2 EmptySam 16 Juin - 0:22

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Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas - Page 2 796151tumblrlrvv5hUGnj1qfh47wo1500

Please, don't be in love with someone else. Please, don't have somebody waiting on you.


Voir Ambre dans cet état faisait mal à sa mère qui savait malheureusement que rien d’autre n’était possible pour le moment. La situation était tellement difficile entre son mari et elle – bien que cela soit à cause de Maria, ce dont elle avait conscience – que la brunette ne voyait pas d’autre alternative pour le moment. « C’est la dernière fois que je nous laisse infliger ça à notre famille. Toi pour choisir de nos ruptures quand bon te semble. Et moi par ma grande stupidité de les accepter sans broncher et de revenir comme un petit chien quand je suis sifflé. » Voilà exactement les mots que furent ceux de l’homme qu’elle avait pourtant épousé un an plus tôt. Un homme qui décidait finalement de faire ce que Maria désirait depuis tellement de temps ; il prenait enfin des décisions, voire même les rênes de leur histoire. « J’ai espéré que tu te battrais pour nous. Mais il est inutile de dire à Ambre que nous ‘‘avons des problèmes ces temps-ci’’, comme si ça allait s’arranger. Je ne peux pas t’obliger à m’aimer comme moi je t’aime. Tu ne supportes pas mon amour. Et vivre avec une personne qui pense ce que toi tu penses, ça me serait trop difficile. J’ai un minimum de dignité pour refuser d’imposer ma présence étouffante à quelqu’un. » Alors qu’il parlait, Maria fixait cette alliance avec laquelle il jouait maladroitement entre ses doigts. Elle risquait de tomber s’il continuait ainsi.

Le bruit de l’anneau contre le béton du trottoir eut le même effet qu’une bombe qui viendrait exploser juste à côté d’elle. « Ça, c’est pour la stabilité et le bonheur des enfants. » Regardant l’alliance à terre, Maria comprit soudain qu’il avait définitivement choisi. Choisi de vivre loin d’elle pour le mieux. Pour son propre bonheur. Parce qu’elle comprenait tout à fait qu’il dise vouloir préserver leurs enfants, mais au fond, Maria savait. Elle savait qu’il avait décidé d’être heureux, sans elle, sans ses coups de gueule, ses crises, son comportement. Sans elle. Relevant par la suite la tête, Maria fut surprise de voir qu’il n’y avait plus personne face à elle dorénavant. Elle se retrouvait seule dans cette rue soudainement bien froide, avec son fils dans les bras et une alliance à ses pieds. Tout était terminé. Ça s’était donc terminé sur un coin de béton armé. Fermant un court instant les yeux, Maria les rouvrit de suite après avoir entendu les premiers pleurs de son fils qui venait certainement de comprendre que son père était loin maintenant. Ramassant l’alliance, Maria rejoint sa maison.

Une fois qu’elle eut déposé Aaron dans son lit et demandé à Ambre de rester dans sa chambre bien que cette dernière ait commencé à lui poser de multiples questions, Maria se rendit dans sa chambre. Fermant bien la porte derrière elle, la brunette y appuya son dos avant de se laisser glisser le long de cette porte froide. Tout était froid maintenant. Edward venait d’officialiser leur rupture par le rejet de son alliance. C’est à cette pensée que Maria commença à pleurer. Elle avait officiellement perdu le seul homme qui l’avait jamais aimé.
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MessageSujet: Re: Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas - Page 2 EmptySam 16 Juin - 0:57

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J’aurais aimé une réponse de sa part. Une simple parole. Une tentative pour m’arrêter dans mon élan. Rien. Maria restait inactive. Je lui avais avoué vouloir qu’elle se batte pour nous. Et le fait qu’elle ne cherche rien à faire de tout ça, ça signifiait clairement à mes yeux qu’elle n’en avait plus rien à foutre. Dans le fond, m’aimait-elle ne serait-ce qu’un peu ? Je venais à en douter. Elle laissait donc notre histoire se terminer aussi facilement. Et dire qu’on nous voyait comme le couple parfait. J’y croyais également. Dur comme fer. C’était apparemment faux. Je soupçonnais même Maria d’être soulagée par une rupture officielle. Dans le fond, ça ne m’étonnerait même pas. Mais si tel était le cas, elle cachait définitivement bien son jeu depuis deux ans.

Je tournais donc les talons pour partir une bonne fois pour toute. L’attitude de Maria m’énervait au plus haut point. Elle ne disait jamais rien, et c’est de là que partait les problèmes. Pourquoi ne disait-elle pas ce qu’elle pensait, une bonne fois pour toute ? J’avais envie de la secouer pour la réveiller un peu, lui faire comprendre qu’elle n’arriverait à rien sentimentalement parlant à rester autant de marbre. Elle venait de perdre l’homme qui l’aimait comme si elle était toute sa vie. Ca lui faisait apparemment ni chaud ni froid, comme si elle se débarrassait d’un vieil objet inutile et encombrant. Oui, ça me blessait et me donnait l’impression d’être le dernier des loosers. Où était mon problème ? Quelles étaient mes erreurs ? Je perdais toute ma confiance en moi, et Cheyenne le comprit bien vite en me voyant revenir chez elle, complètement dépité. Et même si elle avait voulu me concocter l’un de mes plats préférés, je ne bougeais pas du salon, le regard fixé sur le mur, comme si le temps s’était arrêté. J’étais devenu muet, dans ma bulle comme si je faisais preuve d’autisme.

Allongé sur le lit, une main derrière la tête, j’observais une feuille où étaient inscrites de nombreuses annotations en noir. Les sourcils froncés, je restais silencieux avant de fixer le plafond, comme si une solution pouvait s’avérer meilleure qu’une autre. Soudain mon téléphone vibra. Maria me demandait de garder les enfants en juillet. Non, c’était définitivement une mauvaise idée. Ce n’était pas possible, je ne le pouvais pas. « Pourquoi ? », lui demandais-je, toujours par message. Aucune réponse de sa part. Mon poing se serra. Encore une fois, elle gardait le silence, comme si ça l’amusait. Je chiffonnais la feuille que j’avais entre les mains puis la lançais dans la poubelle de bureau de la pièce. Je règlerais tout ça demain.

Le lendemain matin, comme je n’avais plus rien à faire, je filais à l’université. Maria ne daignait pas répondre à mes messages alors que je lui demandais la raison de son absence en juillet. Je comptais donc la voir en face. De cette façon, elle n’échappera pas à la discussion. Et c’est ainsi, d’un pas déterminé que j’entrais dans son bureau, sans frapper à la porte. Un homme se retrouva en face de moi. Un rendez-vous de Maria qui se terminait apparemment. Il fut surpris de me voir aussi impoli. Je m’en fichais pas mal. Je le laissais sortir du bureau pour reposer mon regard lagon sur la brunette. « Je sais que tu adores fermer ta gueule et prendre la fuite, mais ça t’arracherait la figure de me dire pourquoi je dois garder les enfants en juillet ?! Tu ne peux plus prendre les décisions pour nous deux maintenant, c’est toi-même qui a décidé de mettre un terme à ça ! Je ne peux pas garder les gosses, mais c’est vrai que ça ne vient pas à l’idée que j’ai peut-être autre chose à faire que de les garder non-stop un mois entier ! »
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MessageSujet: Re: Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas - Page 2 EmptySam 16 Juin - 11:01

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La soirée fut on ne peut plus difficile pour Maria qui décida malgré tout de ne rien laisser paraitre aux yeux de ses deux enfants dont l’une ne cessait de poser des questions au point que sa mère dû prendre sur elle pour ne pas hurler au cours de la soirée. Une fois que les enfants furent couchés, Maria – qui n’avait pas mangé, ayant perdu tout appétit – décida de rejoindre également sa chambre, dans laquelle elle tomba sur une photo encadrée d’Edward et elle. Refondre en larmes fut la seule chose dont elle eut été capable à cet instant-là. Ce fut d’ailleurs dans cet état que la brunette se coucha ce soir-là ; en pleurs.

Mais à peine fut-elle couchée que mille et une choses commencèrent à entrer dans l’esprit de la brunette. Qu’allait-elle faire ? Edward allait certainement demander le divorce. Et s’il ne le faisait pas ? Devrait-elle le faire ? S’en sentirait-elle seulement la force ? Rien de moins sûr. Et comment allaient se dérouler les vacances maintenant ? Ambre ne supporterait pas de ne pas pouvoir voir ses grands-parents Irlandais. Edward les emmènerait sans doute pendant le mois de Juillet, alors qu’elle serait à… C’est à ce moment précis que la brunette percuta. Il fallait qu’Edward s’occupe des enfants pendant qu’elle serait à l’hôpital. Il n’y avait guère d’autre solution. Sinon, elle devrait prendre contact avec ses parents, tout en sachant qu’elle était en froid avec son propre père et qu’elle s’était refusée à mettre au courant quiconque de sa famille au sujet de cette maladie qui la touchait de plein fouet. Attrapant vivement son Blackberry, la brunette tapa rapidement un sms demandant à Edward de bien vouloir prendre les enfants durant le mois de Juillet.

Citation :
Excuse-moi de te déranger à cette heure. J’ai besoin que tu prennes les enfants en Juillet. S’il te plait. –M

Attendant quelques instants, Maria reçu un « Pourquoi ? » auquel elle n’eut pas la force de répondre, désemparée et épuisée par la même occasion. Elle lui répondrait demain dans la journée.

xxxx

Le lendemain matin, Maria avait repris une routine habituelle. Celle qu’elle entretenait depuis quatre mois maintenant. Elle avait emmené les enfants à la crèche et à l’école. Puis, elle s’était elle-même rendue dans son « école » si l’on pouvait dire cela ainsi.

La matinée se déroulait au travers de différents rendez-vous, comme d’habitude. Jusqu’à ce qu’un certain individu entre sans en demander la permission dans son bureau et ne commence à lui hurler dessus de toutes ses forces. Edward O’Malley la surprendrait toujours, décidément. Une fois qu’il eut terminé ce qu’elle préféra considérer comme un speech inutile, Maria prit sur elle et décida de s’expliquer de la meilleure et plus rapidement façon qu’il soit. « Parce que j’entrerai à l’hôpital et que je serai absolument incapable de m’occuper des enfants. Et je préfère qu’ils ne soient pas là si quelque chose ne se passe pas comme prévu. Alors, avant de me dire que j'agis encore en totale égoïste, je préfère te le dire tout de suite : je préfère les savoir loin d'ici s'il y a des complications !» Ils savaient pertinemment que cette opération était risquée, ils en avaient longuement discuté durant ce fameux séjour « foireux » français.
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MessageSujet: Re: Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas - Page 2 EmptySam 16 Juin - 11:55

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« Parce que j’entrerai à l’hôpital et que je serai absolument incapable de m’occuper des enfants. Et je préfère qu’ils ne soient pas là si quelque chose ne se passe pas comme prévu. Alors, avant de me dire que j'agis encore en totale égoïste, je préfère te le dire tout de suite : je préfère les savoir loin d'ici s'il y a des complications ! » Je restais silencieux. Immobile même. Mon regard s’était perdu dans celui de la brunette alors que je décidais enfin, au bout de longues secondes, de me laisser tomber sur la chaise réservée aux rendez-vous de Maria. Penché légèrement en avant, les jambes écartées et les coudes sur les genoux tandis que mes mains, elles, supportaient ma tête. Je ne savais pas vraiment quoi répondre à ça. D’un côté je m’en voulais pour l’avoir insulté d’égoïste, elle ne l’était pas, du moins pas dans cette histoire. Pour le reste, elle le restait à mes yeux. Je joignais mes mains contre mon visage, alors que je les descendais doucement, dans un geste désespéré. « Très bien, j’annulerais et je les garderais. »

Oui, j’avais également des impératifs, mais j’estimais que la santé de Maria passait tout de même avant tout. Je garderais les enfants tout un mois comme elle le désirait. Mais pour le coup, je ne savais pas si j’irais en Irlande. Etant donné que mes obligations étaient à San Francisco et que ça tombait à l’eau, plus rien ne me retenait ici pour l’été. D’un autre côté, j’hésitais. Je n’avais pas spécialement envie de garder les gamins avec moi loin de leur mère qui, elle, resterait ici pour les vacances scolaires. Ambre allait vouloir la voir. Aaron avait besoin de celle qui l’a mis au monde. Je pris donc rapidement ma décision : j’allais rester ici, en ville, afin de faire profiter Maria de ses enfants, et vice-versa, durant les moments où elle ira bien. Après tout, le moral joue beaucoup sur la santé lorsque l’on nous découvre une maladie. Bien évidemment, le fait que Maria aille à l'hôpital me stressait, et j'espérais de tout cœur que tout se passerait bien pour elle.

« Il faut juste que je me retrouve un appartement. Je me vois mal imposer à Cheyenne, Aaron et Ambre alors qu’elle a déjà ses petits. » Mes yeux balayèrent la pièce. Sur le bureau de Maria se trouvait encore une photo de nous deux. Je me demandais pourquoi elle ne l’avait pas encore jeté. Je me levais et marchais dans le bureau, avant de m’approcher de la fenêtre. Mes mains se posèrent sur le rebord alors que prenais une grande inspiration puis soupirais. « Je viendrais récupérer mes affaires chez toi quand je l’aurais trouvé. Je dois en visiter un aujourd’hui. » L’idée de refaire ma vie sans Maria, seul dans mon coin alors que la femme que j’aime ne veut plus de moi, me mettait le moral au plus bas, et ça se ressentait dans ma voix.
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MessageSujet: Re: Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas - Page 2 EmptySam 16 Juin - 14:24

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« Très bien, j’annulerais et je les garderais. » Maria se sentit mal à l’écoute des propos d’Edward. S’il avait déjà quelque chose de prévu, alors elle pouvait peut-être essayer de trouver une solution alternative. Bien qu’il soit leur père, Edward n’avait pas forcément que cela à faire d’être constamment avec les enfants, ce que la brunette pouvait tout à fait comprendre. Se passant la main dans les cheveux, signe de son mal être, Maria essaya de trouver une solution, mais Edward continua. « Il faut juste que je me retrouve un appartement. Je me vois mal imposer à Cheyenne, Aaron et Ambre alors qu’elle a déjà ses petits. » Donc il vivait chez Cheyenne pour le moment… Il fallait avouer qu’elle s’était posé la question à savoir où est-ce qu’il pouvait bien vivre depuis son retour. Elle avait commencé à se faire de nombreux films sans pouvoir s’en empêcher. Elle avait même imaginé Edward avec une autre femme. Ce qui aurait très bien pu se passer après tout, Maria ne l’aurait pas volé, c’était elle qui lui avait demandé de faire un « break » qui se soldait finalement par une rupture officialisée la veille par l’Irlandais. « Hm…je me disais…comme il n’y aura personne à la maison…tu pourrais tout à fait y rester en juillet. Enfin, ce n’est qu’une idée. Je comprendrai que tu refuses… » Quelle idiote elle faisait. « Non, laisse tomber, c’était une idée stupide. Je me doute que tu n’as pas envie de…enfin bref, si ça te dérange pour les enfants, je peux m’arranger. Je mettrai mes parents au courant et ils viendront ici pour s’en occuper. » Elle qui avait simplement voulu épargner ses parents et sa sœur de cette sombre affaire… « Je viendrais récupérer mes affaires chez toi quand je l’aurais trouvé. Je dois en visiter un aujourd’hui. » Ah. Donc il avait définitivement pris les devants. Logique. Elle comprenait tout à fait, bien que cela la déchire. Mais, encore une fois, c’était elle qui avait pris cette « décision » pour deux, tout en refusant cependant de l’officialiser. D’ailleurs, personne dans son entourage proche – excepté Cheyenne – n’était au courant pour Edward et elle. Sa vie privée ne devait surtout pas faire le tour de Berkeley, elle ne le supporterait jamais, elle se connaissait beaucoup trop bien pour cela. Et puis, c’est ce que lui avait conseillé son thérapeute. Oui, elle continuait de le voir malgré la séparation, elle s’était bêtement dit que cela pourrait l’aider à se sentir mieux, alors qu’en vérité, il n’en était rien. Rien du tout, même. « Je suis désolée, je voulais te répondre ce matin, et j’ai complètement oublié avec ce rendez-vous. » Autant lui expliquer le pourquoi de son manque de réponse au sms qu’il lui avait envoyé la veille au soir.
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MessageSujet: Re: Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas - Page 2 EmptyDim 17 Juin - 13:10

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Maria sembla surprise lorsqu’elle m’entendit dire que je vivais actuellement chez Cheyenne, comme si elle s’était attendue à autre chose. Pensait-elle vraiment que j’étais avec une autre femme ? Non, je n’en avais pas rencontré. L’envie me manquait. Voilà quatre mois que je restais particulièrement chaste car je me refusais à aller voir ailleurs, et aussi étonnant que cela puisse paraître, ça ne me dérangeait pas plus que ça. Maria m’avait tellement brisé qu’au final, j’avais un peu perdu la foi avec les femmes. Si seulement on pouvait devenir gay d’un claquement de doigts, j’aurai très vite fait mon choix. En temps normal, si je passais une semaine sans faire l’amour, c’est limite si je ne devenais pas fou. Aujourd’hui, ça m’était égal. J’avais perdu ma libido au même titre que ma joie de vivre. Pour le moment, je préférais rester seul et même si Alcide tentait déjà de me faire sortir pour que je m’amuse avec la gent féminine, je refusais. Je portais encore tout mon amour pour Maria, même si elle n’arrivait pas à l’apprécier comme il l’aurait fallu pour que notre mariage fonctionne. Mais elle n’avait rien à craindre. Je restais fidèle. En revenant à San Francisco, j’avais demandé à Cheyenne de bien vouloir m’héberger. Et sans grande surprise elle avait accepté.

« Hm… je me disais… comme il n’y aura personne à la maison… tu pourrais tout à fait y rester en juillet. Enfin, ce n’est qu’une idée. Je comprendrai que tu refuses… » Mes sourcils s’étaient froncés. Pensait-elle réellement que j’allais accepter ? Je ne souhaitais pas passer tout un mois chez Maria, car j’ai vécu dans cette maison, marié à elle. Jusqu’à preuve du contraire, je n’étais pas masochiste à ce point, donc je préférais me tenir loin d’un lieu qui me ferait souffrir. D’ailleurs, elle comprit bien vite la stupidité de sa proposition à la seconde même où je la fixais avec un air emprunt de sévérité. Elle me proposa même de prévenir ses parents si ça venait vraiment à me déranger. « Pour qui tu veux me faire passer ? Je suis également un des parents. Donc j’assume, c’est tout. »

Quand j’expliquais à Maria que j’allais déjà visiter un appartement dans la journée, je n’eus pas besoin de me concentrer sur son visage pour comprendre que cette décision la blessait. Mes sourcils se froncèrent. Et bien quoi ? Ce n’est plus ce qu’elle désirait ? Son regard me faisait culpabiliser et pourtant, ce n’était pas moi le principal fautif de cette histoire. « Pourquoi tu fais cette tête là ? C’est toi qui as décidé de nous séparer, je n’ai fait qu’officialiser ce que tu souhaitais. Alors arrête de me faire culpabiliser avec ce regard. » J’avais dit cela avec certaine sévérité. « A te voir, j’ai l’impression que c’est moi qui t’ai brisé le cœur en partant. Sauf que c’est le contraire. Je pensais être un mari pas trop détestable, mais je ne suis visiblement pas à la hauteur de tes espérances. Et ne me dis pas que tu souffres de la situation. C’est toi et toi seule qui l’a voulu et qui a pris la décision sans te concerter avec moi, sans prendre la peine d’essayer d’arranger les choses avant. » Je reposais mon regard à travers la fenêtre. « J’ai seulement officialisé cette rupture parce que tu en avais envie mais tu n’avais pas les couilles de le faire. Et j’essaie de sauver le peu de fierté que tu as accepté de me laisser en le faisant pour toi. »
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MessageSujet: Re: Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas - Page 2 EmptyDim 17 Juin - 13:35

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« Pourquoi tu fais cette tête-là ? C’est toi qui as décidé de nous séparer, je n’ai fait qu’officialiser ce que tu souhaitais. Alors arrête de me faire culpabiliser avec ce regard. » Maria essaya de se reprendre aussitôt qu’elle eut le droit aux reproches de son mari. Car oui, jusqu’à preuve du contraire, ils étaient encore mariés et ce, même s’il avait ôté son alliance – chose que la brunette n’avait pu faire. Elle la portait encore. L’avait-il seulement remarqué ? Peut-être ne valait-il mieux pas. « A te voir, j’ai l’impression que c’est moi qui t’ai brisé le cœur en partant. Sauf que c’est le contraire. Je pensais être un mari pas trop détestable, mais je ne suis visiblement pas à la hauteur de tes espérances. Et ne me dis pas que tu souffres de la situation. C’est toi et toi seule qui l’a voulu et qui a pris la décision sans te concerter avec moi, sans prendre la peine d’essayer d’arranger les choses avant. » Oui, en effet, c’était elle – Maria O’Berkeley – qui avait désirait cette rupture. Elle avait ses raisons, qu’il ne comprendrait de toute manière pas, et dont elle ne voulait surtout pas qu’il en entende parler. Elle le protégeait, sans qu’il le sache. « J’ai seulement officialisé cette rupture parce que tu en avais envie mais tu n’avais pas les couilles de le faire. Et j’essaie de sauver le peu de fierté que tu as accepté de me laisser en le faisant pour toi. » Accuser les coups, à chaque fois, continuer et tenir finalement bon. Elle le devait, et elle le ferait. « Va t-en maintenant, nous en avons terminé. Tu me diras quand tu pourras les prendre, et je m’arrangerai également de mon côté. Et je ne vois aucune objection à ce que tu veuilles les emmener en Irlande si tu le souhaites. »

xxxxxxx

Lorsqu’Edward eut quitté le bureau, Maria laissa tomber le masque – chose qu’elle s’accordait lorsqu’elle se retrouvait seule. Fondant en larmes une nouvelle fois, la brunette mit son visage dans ses mains, laissant échapper toute la peine qu’elle pouvait présentement ressentir. Préférant se faire passer pour une personne sans cœur, Maria avait laissé Edward lui crier dessus et lui avait simplement demandé de quitter son bureau. Le travail était sa meilleure excuse pour le moment. Sa meilleure couverture également. Mais elle savait que cela ne serait pas éternel puisque à la fin du mois, elle serait de nouveau une citoyenne comme une autre, prenait le risque d’une opération qu’elle savait on ne peut plus risquée.

    Flash-back :

    « Pourquoi l’avoir quitté, Maria ? » Demanda la thérapeute que consultait la brunette depuis quelques temps maintenant. « Je vous l’ai déjà dit, parce que je ne l’aime pas autant qu’il m’aime. » Suspicieuse, la dame reposa sa question, en argumentant cette fois-ci un peu plus. « Je n’en crois rien, Maria. Au vu de tout ce que vous me racontez à son sujet, c’est presque si vous n’idolâtrez pas cet homme. Alors pourquoi ? »


Se remémorant ce fameux rendez-vous chez son thérapeute, les larmes de la brunette redoublèrent d’intensité. Personne ne devait savoir, surtout pas Edward. S’il apprenait la véritable raison du rejet de Maria à son égard, il la tuerait. Quoiqu’elle aurait peut-être préféré à force. Cette tension amère entre eux était en train de la tuer à petit feu de toute manière.
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MessageSujet: Re: Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas - Page 2 EmptyDim 17 Juin - 15:25

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J’aurais aimé une explication de la part de Maria, qu’elle m’explique pourquoi cette rupture lui faisait autant mal alors que c’est elle qui avait prit la décision de me quitter et qui disait ne pas m’aimer comme moi je le faisais ? Oui, une explication ne m’aurait pas fait de mal. Au contraire. En fait, je pense même que ça aurait pu m’aider à être un peu plus conciliant, et à regagner un peu de confiance en moi. Cependant, ce n’est pas pour compter face au célèbre don O’Berkeleyien pour fuir les situations délicates. « Va t-en maintenant, nous en avons terminé. » Voilà la première phrase qu’elle réussit à prononcer. Pourtant, elle savait à quel point son côté froussarde et lâche m’insupporte au plus haut point. Mais elle s’en fichait pas mal. Comme si, dans le fond, elle cherchait à me faire tourner en bourrique jusqu’à ce que je devienne vraiment fou à lier. Et par mauvaiseté, je lui faisais une petite révérence. « Très bien princesse. »

Je tournais les talons, prêt à quitter ce bureau ainsi que l’université, mais la voix de Maria revint à mes oreilles. « Tu me diras quand tu pourras les prendre, et je m’arrangerai également de mon côté. Et je ne vois aucune objection à ce que tu veuilles les emmener en Irlande si tu le souhaites. » Ma tête pivota jusqu’à ce qu’elle entre dans mon champ de vision. « Je les prendrais quand tu en auras besoin. Et non, je ne partirais pas en Irlande. Je préférerais que les enfants puissent te voir de temps en temps quand tu seras en mesure de les recevoir. » Oui, nous étions encore une famille et j’en connaissais parfaitement la définition. Il était donc hors de question que j’emmène les enfants de l’autre côté de l’océan Atlantique alors que leur mère se trouve encore à San Francisco, à l’hôpital.

Et juste avant de quitter la pièce, j’ouvrais une dernière fois les lèvres. « Si un jour tu es un peu plus ouverte à la discussion et que tu décides d’arrêter de tous nous faire souffrir, tu sais où me trouver, parce que je suis sûr que tu es encore capable de croire que tu nous ‘‘protèges’’, mais ce n’est pas le cas. Tu fais tout le contraire. Je préférerais que tu arrêtes un instant de faire preuve de lâcheté, et que tu m’expliques vraiment ce qu’il te passe par la tête. Ca nous aiderait, les enfants et moi, à nous faire une raison, et à ne pas rester dans le doute. » J’avais prononcé ses mots avec une véritable rancœur avant que je n’ouvre la porte pour quitter les lieux.

Le soir venu, j’errais dans les rues de San Francisco. Il devait être dans les alentours de minuit et clairement, je me l’étais collé. Pourtant, je restais particulièrement calme, voir même apaisé. Du moins en apparence. Je venais de signer un contrat pour un appartement que je récupérerais dans quelques jours. Il ne se trouvait pas si loin que ça de chez Maria. En fait, il était exactement à la même distance de la maison de mon épouse et de celle de mon ex-femme. Le but ? Etre proche de mes enfants, et uniquement. C’est pourquoi je traînais dans les parages. J’observais l’immeuble, ma foi neuf et situé dans un quartier calme où à cette heure-ci, je devais être le seul type étrange que l’on pouvait croiser. Et au moment où mes yeux s’étaient posés sur les escaliers extérieurs, je me demandais si la vue d’en haut était sensationnelle. Je grimpais donc, avec l’énergie d’un gamin de vingt ans et en quelques minutes à peine, je me retrouvais déjà tout en haut.

Je déposais la bouteille de whisky sur le sol et posais mes yeux bleus sur la ville illuminée de mille feux. Je m’approchais du bord de l’immeuble et posais même les pieds sur le minuscule rebord. Et même si d’ordinaire, j’avais le vertige, je devais avouer que regarder en bas de m’avait jamais autant attiré. La sonnerie de mon téléphone retentit. Cheyenne tentait de me joindre. Probablement devait-elle se demander où je me trouvais. Je ne répondais pas et reposais mon attention sur le sol. Je tendais les bras à l’horizontal et esquissais un sourire. Un pas et toute ma vie serait réduite à néant. Presque quarante ans derrière moi. Ca serait presque le rêve mais l’égoïsme de faisait pas parti de mon vocabulaire. Pas pour le moment du moins. Finalement je m’asseyais sur le rebord, les jambes dans le vide et m’allumais une cigarette.
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MessageSujet: Re: Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas - Page 2 EmptyDim 17 Juin - 16:11

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Please, don't be in love with someone else. Please, don't have somebody waiting on you.


Lorsque Maria rentra le soir, elle s’occupa de ses enfants, comme toujours dès qu’elle rentrait chez elle. Même si la maison lui semblait d’un triste sans retour depuis le départ d’Edward, elle tâchait de faire en sorte de ne rien laisser paraitre aux yeux de ses deux petits. Elle voulait les garder loin de ce monde infernal qu’était celui des adultes. Bien-sûr, Maria avait conscience qu’elle ne pourrait plus cacher encore très longtemps la vérité à Ambre qui se montrait de plus en plus suspicieuse à l’égard du comportement de sa propre mère. Tout cela s’annonçait tellement compliqué.

Alors qu’elle était dans le salon, en train de déguster un verre de vin devant une émission débile à la télévision, Maria entendit que son portable vibrait contre la table basse du salon. Se redressant tout en déposant son verre sur la table, elle vit que c’était Cheyenne qui essayait de la joindre. Hésitant tout d’abord, Maria décrocha finalement. « Allô ? » A partir de ce moment, tout alla très vite. « Tu sais où est Edward ? » Bien-sûr que non, elle n’en avait pas la moindre idée, ce qui paraissait normal au vu de la situation entre eux en ce moment. « Écoute, j’essaie de le joindre mais il ne répond pas. Je me fais du souci. » Interloquée, sans pour autant s’inquiéter, Maria répondit. « Je crois qu’il avait un appartement à visiter aujourd’hui, peut-être est-il en train d’installer quelques trucs. » Mais Cheyenne se montra beaucoup plus inquiète que ce qu’aurait pu croire Maria qui commença, à son tour, à se faire des scénarios. « Tu ne peux pas essayer de le joindre, toi ? » La brunette se mit à rire, comme si Edward allait lui répondre à elle ! « Je t’en prie, Maria ! » La détresse dans la voix de son amie eut raison de Maria qui se décida à agir. Elle promit à Cheyenne qu’elle allait essayer de joindre son mari rapidement.

    Flash-back :
    « Madame O’Berkeley, vous avez tout à fait conscience qu’une anesthésie généralisée dans votre cas peut entrainer de nombreuses complications au vu de votre passé médical, n’est-ce pas ? » Ce n’était pas la première fois qu’elle avait le droit à ce discours vis-à-vis de sa propre santé, et des risques qu’elle encourait dorénavant à chaque fois qu’elle devrait passer sur le billard. « Lesquelles exactement, docteur ? » Il valait tout de même mieux demander, au cas où. « Tout le monde sait qu’il y a des risques avec une anesthésie générale. Celui de ne pas se réveiller, par exemple. Et dans votre cas, je crains une telle éventualité. » Il avait au moins le mérite d’être clair et radicale dans son discours. C’était presque s’il ne venait pas lui annoncer qu’elle allait y passer, intervention ou non. « Combien de chance ? » Elle avait besoin de précisions, malgré tout ce que cela pouvait dire pour son avenir. Elle devait protéger ses enfants ainsi qu’Edward de son état de santé. « Disons que vous avez autant de chance de vous réveiller que de ne pas le faire. »


Son portable entre les mains, elle hésita quelques instants, avant de finalement composer le numéro d’Edward. Maintenant que cela état fait, restait encore à ce qu’Edward veuille bien lui réponde, ce dont elle doutait sérieusement. Pourquoi accepterait-il de lui parler au vu de ce qu’elle lui faisait vivre ces derniers temps ? Si seulement il savait la vérité…mais non ! Elle ne devait surtout rien lui avouer, rien.

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