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Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle?

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MessageSujet: Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle? Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle? EmptySam 6 Sep - 19:34

« Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle?»
Anastasia & Isay



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Un mois c'était long. Trente et un jour pour le mois d'Août comme tous les ans vous allez me dire. Mais dans un camp d' « ados difficiles » comme ils disent il était vrai que les journées était longues et épuisantes. D'autant plus quand on avait une double casquette comme la mienne à la fois animatrice et aide soignante j'avais deux fois plus de travail que les autres. Il faisait extrêmement chaud aujourd'hui à croire qu'il voulait nous braiser comme du poulet. Un short en jean, un débardeur simple, mes cheveux attachés je me dirigeais vers les lieux d'activités. Aujourd'hui c'était les olympiades et j'avais comme équipe l'équipe Orange. Ma couleur préférée, comme quoi parfois le destin vous jouer des tours. Les gamins à cause de la chaleur était encore plus surexcités et si je ne prenais pas une pause là maintenant j'allais m’effondrer par terre. Je me dirigeais donc vers les tables d'extérieurs, un verre de jus de fruit à la main. Je reprenais ma respiration, essuyant légèrement mon front laissant mes yeux se perdre une énième fois vers cette population instable. Un bruit sourd me faisait sursauter ce n'était rien d'autre que l'homme de ménage. Isay. Toujours de mauvais poil, toujours entrain de péter plus haut que son cul, alors qu'il ramasse les merdes des autres. Il était forcé d'être ici, il n'avait pas le physique, ni même l'allure d'un homme de ménage. Je crois que je n'ai jamais eu une haine aussi intense envers quelqu'un. Nous pouvions tout simplement pas respirer le même air, ni même être dans la même pièce, sans éclats de voix, de piques bien dirigées. Non. J'aimais rarement les gens encore moins ceux qui me ressemblait en tout point. Son arrogance commencer à me faire perdre patience, et vu que ma patience n'est pas dans le top de mes supers qualités fallait que ça éclate un jour ou l'autre. Je n'étais pas spécialement d'humeur taquine aujourd'hui épuisée, par tout ce brouhaha. Pour autant, voir Isay trembler ses lèvres de colère, le voir sortir le démon en lui, ce côté vilain me faisait incroyablement rire. Une peste ? En quelque sorte oui, mais une gentille peste. Je me levais en un rien de temps, me dirigeant dans la salle qu'il devait nettoyer qui était bien propre suite à son passage, si seulement il pouvait être aussi clean que ce sol ça nous éviterait bien des problèmes. Un sourire narquois, le jus de fruit entre mes doigts, je le posais sur une table non loin d'Isay. Une énième bataille de regard entre nous. Je pouvais y voir toute la  haine qui pouvait ressentir rien qu'en m’apercevant, ce qui me faisait d'autant plus sourire. Ça, c'était mon côté bipolaire. J'aimais les gens tordus, je les poussais à bout pour obtenir ne serait-ce qu'une insulte et d'un autre côté j'étais douce comme la brise d'un été. J'étais le gentil et le mauvais flic en même temps, il était vrai qu'il était difficile de rester stable avec moi à vos côtés. J'ai toujours eu ce côté un peu méchant, un peu peste, en même temps il valait mieux pour moi que je me défoule comme ça, qu'en restant dans ma chambre à ruminer ma putain de vie. Le silence était toujours là, quand nous parlions pas, on ne pouvait pas voir la troisième guerre mondiale se déclencher. Voulant rompre ce silence bien trop imposant, je renversais mon verre de jus de fruit sur le sol, qui lui-même se casser en milles morceaux. Un petit rire. Juste un seul sortait entre mes lèvres avant de dire de la façon la plus innocente possible :


Oh pardon Isay, je suis vraiment désolée c'est fou comment les choses peuvent te glisser entre les doigts.


Disais-je. Insupportable et chiante était mes qualités les plus en vogue du moment. Je m’apprêtais à casser plein d'autre choses, mais le regard noir du jeune homme m'en empêchait. Aujourd'hui j'allais calmer le jeu. Pour une fois..


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Cameron Eynsford
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MessageSujet: Re: Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle? Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle? EmptyLun 22 Sep - 21:47

Et on nettoie, et on frotte, et on récure. Tous les jours la même histoire, tous les jours la même routine. Isay est las de ce job d'été à la con, comme il se plaît à le qualifier. Il se demande bien qu'est-ce qu'il fout encore ici, à récurer toute la journée les différentes parties du camp. Il enverrait bien tout paître. Il souhaiterait tout balayer d'un revers de la main pour s'expatrier loin de ces contrées. Et puis il pense à l'argent qu'il va en gagner et à la fierté que cela va lui procurer, parce que pour une fois il se sera débrouillé seul et aura travaillé dur pour toucher ce pactole. Sans l'aide de papa et de maman. Et il pourra alors leur montrer qu'il n'est pas qu'un fils à papa, qu'il sait voler de ses propres ailes et qu'il sait endurer des conditions de travail difficile. Tout le monde l'en pensait incapable, alors il allait leur prouver à tous que le mot impossible ne figurait pas dans son répertoire. Isay s'attelle à ton travail depuis une bonne heure, ne pouvant profiter du beau soleil qui parsème la salle d'un rayon lumineux. Il entend les cris des enfants, étouffés par ceux des animateurs, profitant d'une après-midi ensoleillée pour organiser des olympiades. Isay soupire, lui aussi aimerait bien pouvoir se prélasser au soleil à siroter un coktail. Le jeune homme s'apprête à quitter les lieux lorsqu'il entend quelqu'un débarquer. Anastasia. Il la reconnaît à peine s'est-il retourné vers ladite personne. Isay fronce les sourcils. Il ne peut pas la blairer celle-là. Comme beaucoup d'autres d'ailleurs. Mais surtout cette vipère aux yeux de velours. Il ne peut pas dire pourquoi il ne l'aime. Juste le fait de la voir lui provoque des irruptions cutanées et lui donne la nausée. Son sourire en coin, il lui ferait bien avaler. Il ne sait pas trop à quoi elle joue en le défiant ainsi du regard mais tout le monde le sait, à ce jeu-là, le Lindgren est le plus fort. « Tu te prends pour qui Moskvine ? » crache-t-il, lorsque la jeune femme s'autorise l'impensable, provoquer le russo-suédois en renversant de plein gré son verre par terre. Si elle pense qu'Isay va lui nettoyer sa merde c'est qu'elle le connait visiblement très mal la petite. Il va seulement lui faire regretter d'avoir agit ainsi et lui faire comprendre qu'on ne défit pas un russe de la sorte sans en subir les douloureuses conséquences. « Tu as cru que j'étais ta bonniche ou quoi ? ». Il se rapproche d'elle, irrité quant au comportement de la jeune femme et il compte bien le lui montrer. A sa façon. Il ne la quitte pas des yeux. Isay, il déteste lorsqu'on se fout de sa tronche, ouvertement. C'est lui qui embobine les autres habituellement et qui se joue de tout, pas l'inverse. « Nettoie ça, ou tu vas regretter ton geste c'est clair ? On sait tous les deux que j'ai la capacité de faire de ta vie un véritable enfer » cingle-t-il au visage d'Anastasia, tandis que leurs visages se trouvent habituellement proches. Il compte bien lui faire passer l'envie de jouer sa diva, sous prétexte qu'elle a obtenu un meilleur job d'été que lui. Animatrice qu'elle est la greluche. Pauvres enfants qu'il pense très fort le Isay. Pauvres enfants. Ca doit pas être facile tous les jours avec la Moskvine. Raison de plus pour venger ces gosses et lui pourrir son après-midi. Voir même la fin de son séjour. C'est ça de s'en prendre au russo-suédois, on n'en sort jamais indemne.  
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MessageSujet: Re: Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle? Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle? EmptyMar 14 Oct - 1:05

« Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle?»
Anastasia & Isay



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Être désagréable de bon matin ? Et alors ? Je n'avais que faire des regards des gens je m'en fichais que ça plaise à untel ou untel. Avoir une double casquette c'était vraiment  fatiguant, être toujours aux aguets.  Puis les enfants quand ils étaient blessés c'était comment dire insupportable, des cris, des pleurs des hurlements comme si le moindre petit bobo devenait l'apocalypse. Puis j'avais chaud aujourd'hui alors fallait pas me faire chier, avec les enfants j'étais d'un calme olympien et plutôt docile. Je prenais un verre de jus du coup pour me désaltérer quand j’apercevais l'autre russe dans son lieu de travail. Je débarquais dans son cercle, pourquoi ? Aucune idée je voulais des cris peut-être qui me fasse peur ? Car je voulais avoir peur, me sentir vivre je me sentais seule et je n'avais rien de mieux à faire que de faire chier les autres. Il ne m'avait rien fait c'était peut-être son visage trop parfait qui m’horripilait. Comme s'il pouvait tout se permettre et que les gens pour ses beaux yeux se plieraient à ses quatre volontés. Moi je ne me plierai jamais, même sur mon lit de mort personne ne me ferait fléchir et encore moins un homme. Le sourire en coin comme à mon habitude je savais que ce simple sourire était une provocation pour le jeune homme, alors autant le provoquer encore un peu un plus. Les jeux de regards ça ne marchait pas avec moi, puis je n'étais pas comme les autres,  mes provocations ne trahissaient pas une tension sexuelle que nenni. Voilà que ma main non hésitante fit tomber le verre à plein le sol, des éclats résonnaient. Oups. Je ne répondais pas quand il me demandait pour qui je me prenais, car on m'avait toujours apprit que la pire des provocation était l'indifférence et le silence. Je  ne pouvais m'empêcher de sourire, première étape attirer l'attention. La deuxième l'énerver encore plus, il allait me faire quoi me broyer avec son seau et m'assommer avec sa serpillière. Pathétique. Surtout que s'il me touchait, il perdait son boulot chose qu'il n'avait pas envie de perdre j'imagine. «  Non pas ma boniche, pas assez important pour que tu ne sois qu'à moi. Tu es juste une boniche rien de plus ». Ouh Anastasia Moskvine joue avec les mots. Son regard dans le mien me rapportait toute la satisfaction dont j'avais besoin pour une journée. Nous étions proches, assez pour que je puisse voir tout le dégoût qu'il pouvait ressentir. Je n'aimais pas les hommes, je préférais ne pas les attirer que les attirer. «  Et qu'est ce tu vas me faire Lindgren. Si tu me fais vivre un enfer je t’entraînerai avec moi ». Je ne le lâchais pas non plus des yeux. Il pouvait utiliser sa force même s'il le souhait je n'allais pas bouger d'où j'étais. Je me pinçais les lèvres pas de peur, de doute ou de quoique soit mais pour me retenir de lui balancer une autre remarque cinglante. Le sourire aux lèvres. Je m'apprêtais à lui dire quelque chose quand un enfant beuglait mon prénom comme s'il appelait la mort. Je levais les yeux aux ciels fais chier, moi qui voulait m'amuser. «  C'est bête, tu vas devoir tout ramasser tout seul, c'est bien ça te ferra travailler tes lombaires. ». Je lui faisais volte face, m'apprêtant à rejoindre le gosse qui hurlait. Chacun de mes pas passait sur les débris de verre pour les éclater encore plus en milles morceaux. Au pire quoi il me tue ? Qu'il me tue ça me ferait une belle jambe. Depuis les viols à répétition j'avais appris à me défendre et à sous estimer l'autre. Avant de partir je me retourner une nouvelle fois contre lui en lui disant sans le moindre tremblement «  Je n'ai pas peur de toi Isay, moi aussi je suis russe et si j'ai envie de te faire chier je le fais, tu as cru que tu étais le seul à pouvoir provoquer les autres ? Va falloir t'y faire je te pensais plus joueur que ça mais visiblement tu prends les choses à cœur, je ne savais pas que les types comme toi avait un cœur. ». Lâchais-je entre mes lèvres.  Alors vas-y Isay fais moi peur...
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MessageSujet: Re: Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle? Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle? EmptyJeu 30 Oct - 14:27

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