the great escape
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Deux pour le prix d'une... mauvais plan, très mauvais plan.

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MessageSujet: Deux pour le prix d'une... mauvais plan, très mauvais plan. Deux pour le prix d'une... mauvais plan, très mauvais plan. EmptyVen 27 Avr - 22:28




Après avoir copieusement envoyé bouler une certaine étudiante qui lui avait pris la tête avec une imprudence peu commune étant donné son état instable en ce lendemain de soirée de débauche, Kilian s'était rendu aux toilettes pour hommes. A la dernière harangue que cette jeune femme lui tint, il ne se retourna même pas et leva son majeur en l'air pour lui faire comprendre qu'elle pouvait aller voir ailleurs... si on présente les choses sous un angle à peu près correct et poli. Le Sigma referma la porte après être entré puis posa ses deux mains à plat sur le rebord d'un lavabo pour observer son reflet dans le miroir face à lui. Une tête de zombie aurait fait moins peur le jour d'Halloween. Il soupira puis commença à faire couler un peu d'eau fraîche dans l'espoir que cela lui redonnera un peu plus d'énergie, au moins autant qu'il en avait eu en insultant et en menaçant la brunette de tout à l'heure. C'est ce moment que choisit un autre jeune homme pour rentrer et afficher un immense sourire. "Alors là, mec, tu nous as bluffé ! Comment tu l'as envoyée péter, l'autre nana, fallait le voir pour y croire ! - Tu ne veux pas vanter mes mérites de connard fini ailleurs ? Dans l'immédiat, j'aimerai mourir tout seul." Ce type était l'un de ses amis... ou du moins ceux qui avaient prétendu l'être jusqu'à hier soir. Kilian tourna la tête vers lui en fronçant les sourcils. "T'es de ceux qui m'ont fait picoler hier soir au Lexington Club, non ? - Ouaip ! On a eu raison, ça t'a vachement détendu ! - Si tu ne fermes pas ta gueule dans les cinq secondes, je te détends la tronche jusqu'à en faire de la pâte à modeler, pigé ?" grogna le Breton en fixant son propre reflet dans le miroir avec un air plus mauvais qu'un Hulk en colère. Le type se pinça les lèvres et croisa les bras sur son torse en observant le robinet faire jaillir de l'eau qui termina sa course sur le visage du fils Salaun. Celui-ci soupira puis s'essuya vaguement du revers de sa main avant de prendre la direction de la sortie. Cependant, au moment où il allait pousser la porte, il fit trois pas en arrière avec un visage qui trahissait son étonnement. "Comment ça, ça m'a "détendu" ? Vas-y parles, je t'y autorise. - Euh... en fait, même si t'avais flirté avec quelques filles et que tu dansais, tu tirais un peu la tête au bar. Alors avec les potes, on a pris les choses en main pour que tu t'éclates." Kilian ferma les yeux en faisant quelques pas dans les toilettes, les mains posées derrière sa nuque. "D'ailleurs, je ne croyais pas que tu enverrais péter cette fille après ce que tu nous as dit ? - Quoi ? De quoi tu parles ? - Tu ne te rappelles vraiment pas ? Tu nous as appelé vers 4h ou 5h du matin pour nous dire que tu venais de t'envoyer en l'air avec l'une des nanas les plus chaudes que tu aies jamais mises dans ton pieu ! Je te cite mot pour mot !" Cette fois, le comédien resta bouche bée et fixa le vide... soudain interpelé par des réminiscences de la soirée dernière. Elina au Lexington, un type qu'il envoie paître après qu'elle se soit servie de lui comme d'un faux petit-ami. Colin et Gertrude. Ces grands yeux noisette qui le fixent avec insistance. Le taxi qui les emmène à Berkeley. La chambre de la Gamma. Un bandeau sur les yeux, des centaines de sensations qui parcourent son corps ivre de désir, d'alcool et de drogue. Puis cette main qu'il dirige vers l'intimité de la jolie brune. Un baiser passionné. Une étreinte sauvage et intense contre la bibliothèque d'Elina, des livres qui tombent, des râles et des gémissements. Deux cigarettes et un dernier baiser. Elina qui lui adresse un clin d'oeil avant de s'éclipser vers la salle de bain.
Lorsque ce flashback cessa, Kilian se prit la tête entre les mains avant de retourner face au lavabo en s'y cognant la tête à plusieurs reprises. "Trop con, trop con, trop con, trop con..." se murmurait-il inlassablement à lui-même alors que son ami était déjà parti. Il venait de se comporter comme le dernier des crétins machos et lâches avec une fille avec qui il avait passé une excellente soirée. Sa correction envers chacune de ses conquêtes avait été balayée par sa seule et unique faute... Il regarda sa montre : son cours de théâtre l'attendait. A la fin de la journée, il allait essayer de la retrouver pour s'expliquer mais avant tout pour s'excuser.

Aux alentours de 16h, le Sigma avait terminé sa journée. Suivant un double cursus, elle était toujours bien remplie : si elle l'avait été un peu moins, il aurait accouru plus tôt à la chambre de la jeune femme. En s'aventurant sur le territoire des Gammas, l'étudiant parvint tout de même à se faire aider par certains d'entre eux afin de retrouver la chambre d'une certaine Elina. Il frappa à plusieurs reprises à la porte, se fit reconnaître... mais aucune réponse. Le jeune homme poussa un soupir de consternation lorsqu'un Gamma qui passait par-là lui fit savoir qu'Elina n'était pas dans sa chambre. Dans un sens, mieux valait ça plutôt qu'elle s'y trouve mais qu'elle ne veuille ni lui parler ni lui ouvrir. Kilian s'adossa à un mur puis essaya de réfléchir. Il aurait pu aller à l'accueil et baratiner une secrétaire pour avoir son numéro puisqu'ils ne se l'étaient pas échangés mais là, elle aurait pu l'accuser de harcèlement. Soudain, une idée lui traversa l'esprit. "Poussin !" scanda-t-il d'une voix victorieuse. Quelques étudiants qui passaient par là le regardèrent comme on regarderait E.T. en virée shopping aux Galeries Lafayette : s'il y avait une personne entre ces murs qui pouvait l'aider, c'était la présidente en personne, elle connaissait tout le monde, a priori.
Le Breton accéléra le pas jusqu'à la porte de la chambre de Juno qui se trouvait non loin puis frappa. "Poussin ? C'est moi. T'es toute nue ? Non, oui ? Tant pis, je rentre." 3615 Chieur Qui S'Incruste, bonjour ! Sans plus attendre, il ouvrit la porte de la chambre et soupira de soulagement en voyant Juno assise sur son lit. A trois mois de grossesse, la voilà déjà qui commençait à prendre des formes... chose qui fascinait un peu Kilian, bien que ce dernier soit plutôt du genre à la railler gentiment à cause de ça. Quoiqu'il en soit, il suivait cette grossesse aussi attentivement que s'il s'était agi de son propre enfant. En tant que futur parrain de Poussin Junior, la rigueur d'un colonel d'armée n'avait rien d'égalable avec celle de Salaun fils. Celui-ci se pencha et déposa un très bref baiser sur le front de Juno, histoire qu'elle ait une petite marque d'attention avant de se mettre à lui en réclamer trop à son goût. "Poussin, j'ai un gros, très gros souci. Et je vais avoir besoin de toi."

Sans plus attendre, ni même se soucier de l'éventuel visage que tirait sa chère amie, le Sigma commença. "Hier soir, j'ai passé la soirée au Lexington et quelques crétins qui se disent être mes amis m'ont fait picoler et fumer des trucs pas très nets... après, j'ai passé la soirée avec une nana sans doute géniale qui m'a invité à coucher avec elle dans sa chambre, ici, chez les Gammas. Le souci, c'est qu'avec tout ce que j'ai pris sans trop m'en rendre compte hier soir, j'avais une gueule de bois presque pire que... enfin, tu sais, l'autre jour. Mais sans le bébé inconnu dans les bras, cette fois." ajouta-t-il avec une pointe d'ironie facile. "Toujours étant que cette fille est venue me voir ce matin et... tu me connais, je ne suis pas très... abordable le matin. Bon, ok, le reste de la journée non plus, mais le matin c'est pire. Surtout que là, j'étais vraiment HS. Du coup, je l'ai envoyée bouler d'une force, mais d'une f... Ooooh..." s'interrompit-il brusquement. Une tête s'était glissée hors de la salle de bain pour l'écouter et surtout l'observer avec insistance. "Elina. Je te..." Il se pencha vers Juno pour murmurer dans sa direction. "C'est elle que je cherchais..." Soudain, il capta un regard évocateur échangé entre les deux jeunes femmes. "Vous vous connaissez ?"
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MessageSujet: Re: Deux pour le prix d'une... mauvais plan, très mauvais plan. Deux pour le prix d'une... mauvais plan, très mauvais plan. EmptySam 28 Avr - 11:38



Si la nuit avait été parfaite, la matinée avait eu un virage à 360° pour la jeune Gamma. Sa rencontre avec Kilian ne s’était pas déroulée comme prévu. Elle s’imaginait plutôt… un corps à corps différent peut-être. Qu’importe, la brune avait quitté le couloir avec un feu intérieur qui n’attendait que de s’exprimer. Séchant l’intégralité de ses cours, Elina se rendit en ville pour se défouler à sa manière. La brune était en rage, n’arrivant pas à se calmer même après des heures de « détentes ». Dans une file d’attente d’un Starbucks, la brune sortit son téléphone pour appeler la seule personne capable de la calmer dans un instant pareil. « Juno ? … je vais avoir besoin de tes hormones pour me calmer ! … mais non je suis pas calme ! … dans un Starbucks. Tu veux quoi ? Okay… Je te rejoins ouais… » La brune raccrocha et quelques minutes après, se présenta au comptoir pour commander la boisson de sa sœur ainsi que la sienne. Quittant le café, elle grogna lorsque son portable sonna en répondant. « Quoi ? … tu te fous de moi Juno ? Putin je viens d’attendre déjà un quart d’heure ! Tu me fais chier avec tes hormones, tu sais ! » La brune retourna dans la file d’attente pour prendre à Juno son morceau de gâteau qu’elle voulait. Une heure après, elle arriva enfin jusqu’à la chambre que Juno occupait parfois chez les Gammas. Elle ouvrit la porte sans frapper, posant son frappuccino caramel et sa part de cheese-cake oreo avec les yeux sombres. « La prochaine fois que Madame Baleine veut un gâteau, qu’elle se décide avant ! J’ai encore attendu une demi-heure bordel ! » Oui, Elina avait très peu de patience aujourd’hui. Mais c’était compréhensible, voyons. Elle lança sa veste en cuir sur son bureau, avant de s’asseoir sur le bord de celui-ci. Passant une main dans ses cheveux qu’elle avait coupés par caprice dans l’après-midi, elle tourna son regard marron vers Juno. « Excuse-moi… J’ai passé une matinée de merde ! Une rencontre dans un bar, un moment plus que parfait dans ma chambre et contre ma bibliothèque et voilà que ce con m’oublie parce qu’il ne sait pas tenir l’alcool et l’herbe. Il m’insulte, me brutalise contre un casier. C’est… Rah ! Je te jure, j’ai cru que je faisais face à la bête du Disney ! » Exagérer ? Non, ce n’était pas du tout le genre d’Elina, surtout que Kilian avait vraiment ressemblé à une créature qui semblait en pleine transformation. Un Pokémon encore inconnu ou un transformers. Peu importe ce qu’il avait été, Elina en avait encore gros sur le cœur. Elle n’avait pas pu se défendre, répondre comme elle l’avait souhaité. Juno était la sagesse même comme à son habitude et trouva les mots pour tenter d’apaiser le feu ardent qu’elle était. Mais, c’était difficile et à un moment, Elina s’enferma dans la salle de bain pour se passer de l’eau sur le visage et se calmer.

« C’est un connard, je te jure ! J’te montrerais sa tête de Jafar, tu verras ! » La brune eut un sourire, il était courant que les deux sœurs fassent des rapports avec les Disney quand elles s’exprimaient. Quand elles étaient jeunes, Jack Valentyne avait eu plus d’une fois la honte d’emmener avec lui ses deux filles lorsqu’elles se mettaient à hurler à tue-tête des chansons ou faisait un spectacle de réplique. La porte s’ouvrit et Elina se raidit en reconnaissant cette voix. Entre mille, l’effet était immédiat. Le duvet de ses bras se redressa de colère, de dégout presque. Que faisait-il ici ? Dans la chambre de sa sœur. Elle tendit l’oreille pour écouter le jeune homme raconter la soirée qu’il avait passée et partir dans des explications. La brune ouvrit la porte et passa la tête pour l’observer. Ses sourcils se froncèrent lorsqu’il la remarqua et elle croisa les bras en s’adossant contre la porte. Les deux sœurs échangèrent un regard complice avant qu’Elina ne redresse le visage vers Kilian en s’approchant pour retourner s’asseoir à côté de sa sœur. « Ca te regarde ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu veux maintenant me brutaliser dans un lit aussi ? Ou peut-être que tu n’as pas eu assez de public et qu’une présidente de Confrérie t’excitera ? » Dire qu’elle lui en voulait était faible. Vraiment très faible. Elina avait la rancune tenace, sur ça elle ne ressemblait pas du tout à Juno qui essayait toujours de faire le tampon pour régler les problèmes de sa sœur. Croisant ses jambes, levant un sourcil évocateur, elle ajouta avant que sa sœur n’intervienne, car elle le savait, Juno le ferait. « Juno est ma sœur. Et dans l’immédiat, je n’ai franchement pas envie de voir ta sale tronche de troll. Alors, dégage d’ici ! »
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MessageSujet: Re: Deux pour le prix d'une... mauvais plan, très mauvais plan. Deux pour le prix d'une... mauvais plan, très mauvais plan. EmptySam 28 Avr - 19:16



•• Je r'grette j'y suis j'y reste !
T'as l'droit à trois souhaits alors DÉCIDE !!


C’est bien connu, en cas de pépin, il y a Poussin. Le féminin du terme. La brunette qui remplace le beurre et la margarine, et que TOUS les superhéros devraient prendre pour exemple ; j’ai nommée Juno. Malgré sa fatigue, les soucis qu’elle devait gérer de son côté, voilà qu’elle se trouvait plongée en pleine guerre mondiale, que dis-je, nucléaire ! Les américains comme les russes en pleine guerre froide, c’était de la gnognotte à côté de ce qui se jouait dans SA chambre de confrérie. D’un côté, Poussin, jeune homme bon sous tous rapports juste venu demander de l’aide à l’oreille la plus attentive qu’il connaisse, l’une des rares à pouvoir supporter son carafond de cochon et à en redemander. Avec le sourire en prime. De l’autre, Elie, demoiselle que l’on ne présente plus et au charme aussi fou que ses frasques. D’un côté, son Poussin adoré, de l’autre, sa sœur à qui elle devait tout et pour qui elle se couperait en quatre, voire en cinq. Pourtant, impossible de donner raison à l’un ou à l’autre, de jouer la carte du favoritisme au risque de se retrouver un peu trop impliquée dans ladite guerre nucléaire se jouant dans ses quartiers. Elle maudissait le fait de ne pas avoir encore terminé ses petits cartons en vue de s’installer comme il le fallait chez Randy. Où il était celui là, d’ailleurs ? Jamais présent quand on a besoin, décidément ! Mais si n’importe qui d’autre aurait pu soupirer face à cette situation qui promettait d’être aussi pourrie qu’elle en avait l’air, Juno se contenta de hausser les sourcils et de sourire, aussi calme que d’habitude. La sagesse même, la classe intersidérale, surtout qu’elle sirotait sans aucune honte son frappucino caramel avec café. Un véritable délice qui lui donnait l’impression d’une goutte de paradis à chaque gorgée. Elle l’avait bien mérité, n’est-ce pas ? Même si elle rendait déjà Elina folle par ses envies de femme enceinte, sa sœur ne lui refusait jamais un service et s’était coupée en quatre aujourd’hui pour lui ramener ces deux petits plaisirs dont Juno allait avoir besoin pour tenir le coup dans l’aventure. Elle n’avait pas encore dégoisé la moindre parole et déjà, elle sentait la tension augmenter de seconde en seconde. Sa jumelle adorée était aussi tendue qu’une corde d’arc, quant à Poussin, il ne semblait pas en mener large…D’apparence, du moins. Il n’y avait que Juno que cela ne surprenait pas le moins du monde. Il faut dire qu’elle avait souvent oublié des conquêtes de la veille et haussé les épaules avec une intense nonchalance dès lors que ces idiots s’énervaient contre elle. C’était le passé, certes, mais il n’empêche qu’elle pouvait difficilement jeter la pierre à Poussin…Tout comme elle ne pouvait pas donner tort à Elie : Si jamais Randy s’avisait de lui faire cela, il n’aurait plus de tête avant d’avoir eu le temps de prononcer le moindre mot en Klingon.

« Si j’ai bien suivi, Poussin, tu as bu et fumé des trucs pas très net…Très vilain ça, tu es Sigma pas Gamma ! Et ton standing ? Enfin bref, tu as conté fleurette de manière animale avec Elie, en lui proposant une bonne vieille salsa à l’horizontale pour mieux l’oublier et l’envoyer chier le lendemain ? Et Elie, tu as été vexée par la chose, normal en même temps, alors que tu as pris ton pied quand jamais dans ta vie ? Sans oublier le fait qu’il t’a, je te cite, « brutalisée ». Je n’ai rien zappé dans l’histoire ? » Petit sourire amusé, après tout Juno pouvait se le permettre puisqu’elle n’était pas censée être impliquée au départ. Et puis contée comme ça, la situation était hautement comique. La brunette avait ce don extraordinaire pour tout tourner en dérision, et aujourd’hui ne faisait pas exception bien entendu. Elle ne souhaitait pas salir ses précieux draps parce qu’elle n’aurait pas pu les empêcher de régler leurs comptes dans un bain de sang…Ce serait un gâchis terrible, n’est-ce pas ? « Poussin, t’as maltraitée Elie ? Aouuuch, maladroit ! Bref. Allez-y, contez vos malheurs à tata Juno. Le bureau des pleurs est ouvert. Chacun son tour hein ! » Elle était toujours celle que l’on venait trouver pour obtenir une oreille attentive et une épaule sur laquelle se reposer, n’est-ce pas ? Et son art pour dédramatiser était très efficace, d’habitude. Ce qu’elle ignorait, c’est qu’Elie s’était on ne peut plus sentie flouée dans l’histoire. Elle n’allait donc pas passer l’éponge juste pour les beaux yeux de son adorable sœur. Le principe, c’est le principe. La brunette allait donc revêtir sa blouse métaphorique de psychanalyste, comme si elle se réincarnait en fille de Freud juste pour la Science. A ceci près qu’elle ne pu s’empêcher de froncer légèrement les sourcils en entendant Elie attaquer Kilian sur le fait qu’il puisse être excité par le fait de se taper la Présidente de confrérie…Diantre, cette simple idée la choquait, surtout qu’ils avaient tout de même craint d’avoir kidnappé un bébé, lorsqu’ils avaient trop bu ! Hors de question qu’ils ne fassent pire. Les flammes de l’enfer paraîtraient trop douces face à la vengeance de Randy, qui plus est. « Une petite seconde Elie : Je te connais mieux que personne sur cette bonne planète, on a été dans des galères plus grosses que nous et de notre côté, on a zappé tellement de conquêtes que je serais infoutue de te dire comment on s’est démerdées pour rester entières. Poussin, c’est Poussin. Ne m’inclue pas dans votre…Petit problème sexuel. Moi être enceinte, alloooo ! Et de Randy Layne, en prime. Tu le vois dans la salle ? Alors on me laisse de côté, à part si vous voulez que j’ouvre le bureau des pleurs. » Stoïque à l’état pur. Pour l’instant, aucune référence aux Disney ayant bercés leur enfance…Mais cela viendrait.


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MessageSujet: Re: Deux pour le prix d'une... mauvais plan, très mauvais plan. Deux pour le prix d'une... mauvais plan, très mauvais plan. EmptyDim 29 Avr - 7:21




Dire qu'il comptait aller voir son Poussin dans l'unique but d'avoir quelques renseignements et surtout des conseils pour pouvoir aborder Elina et se faire pardonner, il n'avait absolument pas prévu qu'elle se retrouve dans cette chambre en même temps que lui. Autant hier soir, ce fut une chance pour eux de se croiser par hasard... autant là, ce n'était pas spécialement ce que Kilian aurait espéré. En entendant les paroles acerbes de sa conquête de la nuit passée, une grimace de dégoût se forma sur son visage quand elle parla de l'envie qu'il pourrait avoir de s'envoyer en l'air avec Juno. Seigneur, jamais de ça entre Poussins ! Entre eux, c'était une amitié extrêmement forte et rien de plus. Le beau brun n'avait jamais essayé de la mettre dans son lit et elle non plus... et puisqu'elle était avec Randy, la question ne se poserait définitivement pas, Kilian n'était pas un briseur de ménages. Il hocha donc la tête aux sages paroles de la présidente des Gammas qui, entre parenthèses, ne seraient sans doute pas de trop pour démêler tous ces noeuds. "Comme elle l'a dit, je n'ai pas la moindre vue sur ta... soeur." répondit-il à Elina. Il avait encore un peu de mal à se faire à cette idée car son Poussin ne lui avait jamais parlé de cette jeune femme auparavant. "En tout cas, je comprends mieux certaines choses, maintenant." Un léger sourire avait brièvement flotté sur ses lèvres : tous ces détails qui lui étaient revenus sur Elina trouvaient une explication simple. Son caractère légèrement fêlé, elle le devait à l'influence de la Fêlée Suprême, c'est tout. Toutefois, il s'imposa de ne pas poursuivre le sarcasme plus loin... le Breton jouait déjà une partie très serrée, autant ne pas rendre la corde plus raide qu'elle ne l'était déjà.

Lorsque la situation fut résumée par l'arbitre du jour, Kilian trouva une chaise sur laquelle s'asseoir en jetant un regard à Elina. Elle avait bien le droit de lui gueuler dessus autant qu'elle le voudra. Après la façon odieuse dont il s'était comporté avec elle, c'était bien mérité. Finalement, il ferma les paupières un instant puis soupira. "Je n'ai pas bu et fumé sciemment ces cochonneries, tu me connais, Poussin. Ce sont des crétins qui ont remplacé toutes mes cigarettes par des joints sans que je m'en rende compte, puisqu'ils se sont amusés aussi à faire en sorte que j'ai toujours un verre rempli à la main. J'ai encore le paquet, pour le prouver." Il sortit le paquet de sa poche et le lança sur le lit. De toutes manières, il n'en voulait pas. Comme l'avait très bien souligné Juno, il n'était pas de cet acabit et ne touchait presque jamais au moindre milligramme de drogue, peu importe sa forme ou sa teneur. "Il y a donc une nuance, je ne me défonce jamais dans des soirées. Pour le reste, tu as raison. A ceci près que je n'ai jamais voulu faire de mal à Elina après ce qui s'est passé entre nous. Volontairement, en tout cas." dit-il en posant ses yeux bleu azur dans les siens. Il ne la lâcha pas et afficha une mine sincèrement désolée. "Je ne traite jamais aucune femme de la sorte en temps normal, et encore moins celles avec qui j'ai couché, Poussin pourra te le confirmer. Elles ont toutes droit à mon respect, qu'elles soient amantes passagères ou régulières. Ce qui s'est passé ce matin, il faut le mettre sur le compte de mon caractère de merde, exacerbé par la gueule de bois que je me suis coltiné juste après. C'est seulement quand tu es partie que j'ai recollé les morceaux et que je me suis souvenu de notre soirée. Toute notre soirée." précisa-t-il avec un très subtil sourire sur les lèvres. Ah ça, même avec tout l'alcool de la planète dans le sang, difficile d'oublier une nuit comme celles qu'ils avaient passée tous les deux. Il avait juste mit un peu plus de temps qu'elle à s'en souvenir.

Le fils Salaun soupira puis regarda à nouveau Elina, tout en gardant Juno dans son champ de vision ne serait-ce que pour y trouver un appui qui pourrait tempérer la rancune qu'il sentait incommensurablement tenace chez l'autre Gamma. "Tout ça, ça n'excuse pas ma conduite minable, lamentable et odieuse avec toi. Ca l'explique, tout au plus. Le seul pardon qu'on puisse me trouver, c'est toi qui le possède. Alors, crois-moi, je suis vraiment navré et si je peux faire quoique ce soit pour que tu puisses excuser mon faux pas, dis-le moi." Là, son Poussin avait de quoi débloquer sérieusement. Kilian ne se souvenait pas qu'elle l'ait jamais entendu s'aplatir de la sorte. Ce n'était d'ailleurs pas dans les habitudes du fier Sigma, mais celui-ci savait reconnaître ses torts, d'autant plus qu'il était le seul fautif de l'histoire. Il leva son index en l'air en fronçant les sourcils. "Par contre, je tiens juste à revenir sur le terme "brutalisée". Il me semble un peu exagéré car je ne t'ai pas frappée une seule fois. J'ai essayé de me montrer menaçant, j'ai été agressif et méchant verbalement, oui... mais la seule chose que j'ai cogné, c'est la porte de casier à côté de toi. Si quelqu'un ici a été brutale, c'est toi. Je te rappelle que tu m'as quand même balancé une de tes chaussures dans le dos." Ok, ce n'était peut-être pas tout à fait le moment de jeter de l'huile sur le feu... mais Kilian voulait bien reconnaître ses torts à condition qu'ils lui soient tous imputables. Or, ce côté vraiment brutal, il collait autant à Elina.

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MessageSujet: Re: Deux pour le prix d'une... mauvais plan, très mauvais plan. Deux pour le prix d'une... mauvais plan, très mauvais plan. EmptyDim 29 Avr - 12:03



Elina leva un sourcil. Sa sœur avait une manière bien à elle de résumer les choses, ce qui l’a fit sourire avec amusement. Le résumé était bien fait, même si Elina par simple vengeance pourrait modifier la donne en avouant que ce n’était PAS la meilleure partie intime de sa vie, mais ce serait mentir. Grognant de ne pouvoir tourner la situation à sa façon, elle se contenta de s’adosser contre la commode située sur la gauche de la salle de bain, ayant sa sœur en pleine ligne de mire et la silhouette du brun. Elina préférait rester silencieuse jusqu’à présent, son tour viendrait bien assez tôt et elle ne comptait pas raconter une comptine en parlant de Kilian. Croisant ses bras, son regard dévia sur Kilian lorsque celui-ci se mit à parler. Expliquant le pourquoi il s’était retrouvé dans un état qui l’avait « obligé » à oublier la brune le lendemain. Un brouillard qui n’avait pourtant pas peiné à disparaitre de son esprit. Il jeta le paquet de cigarettes sur le lit pour prouver ses dires et Elina n’allait pas le contredire, car elle avait mémoire de son regard brillant et presque lointain au Lexington. Pour une habituée des drogues, il ne fallait pas s’appeler Freud pour reconnaître. Cependant, elle ne s’en était simplement pas formalisée la veille. Si elle avait su, Colin n’aurait pas été pêché avec autant de vigueur et d’envie. Kilian leva le visage pour croiser les pupilles sombres d’Elina alors qu’il continuait dans ses explications qui maintenant, se dirigeaient semblait-il uniquement vers la brune filiforme. Cependant, même avec toute la volonté du monde et le sourire de Kilian, Elina était une éternelle rancunière. Si peut-être qu’à la fin de cette conversation, le mot « pardonné » franchirait ses lèvres, ce n’était pas pour autant que son comportement envers le sigma changera. Mais derrière juste l’idée assez stupide et enfantine d’un oublie de soirée, Juno savait que sa sœur prenait les choses plus à cœur qu’elle ne le devrait. En effet, Elina n’était jamais rancunière sans raison profonde. Le simple fait qu’il l’ait oublié puis brutalisé contre le casier, ce qui soit dit en passant, avait rendu Kilian encore plus désirable que la veille, n’était pas la seule raison. Et Juno semblait comprendre rapidement pourquoi Elina était ainsi. Il n’y avait certes aucun rapport entre Kilian et les parents déserteurs de la brune, mais l’oublie, lui était un rapprochement.

Lorsque Kilian s’excuse, Elina croisa le regard de sa sœur qui semblait surprise et la Gamma en déduit que le brun n’avait pas l’habitude de s’excuser. Il semblait sincère et peut-être que la brune était prête à faire un effort. Ou pas. Car Kilian avait enchaîné et c’est ce qui suffit à faire baisser la guimauve de sa réplique. « Hey ! Faut faire la pause couscous là ! Je te rappelle que moi, c’était une chaussure qui n’a pas dû te faire grand mal… Tu m’as tourné le dos, j’aurais peut-être dû te sauter dessus, mais là je pense que tu m’aurais vraiment castré dans les casiers. Donc, moi je trouve que mon terme « brutalisé » est parfait. » Il ne manquait pas de toupet. Il lui offrait un voyage au pays du nirvana, il l’oubliait le lendemain et se montrait dominant et menaçant contre les casiers pour ensuite lui dire qu’il ne l’avait pas brutalisé. Certes, le mot était peut-être mal choisi, mais qu’importe. Elina avait toujours raison et n’était pas de mauvaises fois pour un sou, vraiment pas. « Brutaliser n’est pas que les gestes ! Je reste sur ma position ! Tu étais à deux doigts de te faire pardonnez, mais là, tu peux toujours allez sauter du balcon sur un tapis volant si tu imagines que je vais effacer d’un geste ce matin. De toute façon, je ne suis pas disposée pour l’instant. » La brune détourna le visage pour le poser sur sa sœur qui l’observait. « Quoi ? » Aïe. Il n’était pas dans les habitudes de parler avec autant d’agression à sa sœur. Mais, témoin il y a, mur de brique Elina devient. La brune s’approcha du lit de sa sœur et s’assit sur les genoux. « Je peux donner ma version des faits au lieu de… Poussin… » Elle avait appuyé sur le dernier mot en jetant un regard vers Kilian avant de revenir sur sa sœur avec un sourire en coin. « Tu me connais Juno, et c’est parce que tu me connais que tu dois comprendre… Allez… Je sais… Que enfin que j’en parle pas, mais… je suis sûre que tu comprends au fond de toi… Hein… »


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MessageSujet: Re: Deux pour le prix d'une... mauvais plan, très mauvais plan. Deux pour le prix d'une... mauvais plan, très mauvais plan. EmptyDim 29 Avr - 17:03



•• Je r'grette j'y suis j'y reste !
T'as l'droit à trois souhaits alors DÉCIDE !!


Soit Juno nageait en plein rêve avec tout ce que cela induisait de petits lutins dansant la bamboula en plein champ, avec des fleurs sur la tête, une voix parfaite et des arbres en fleurs tout autour, soit elle nageait en plein cauchemar. Toujours est-il qu’elle ne s’attendait aucunement à ce que Kilian, son Poussin unique et préféré, ne vienne à s’excuser et à s’aplatir comme une crêpe devant Elina. Fallait-il qu’elle lui ait fait un sacré effet ! Cela dit, sa sœur était tellement peu surprise qu’elle ne pu s’empêcher d’envoyer un sourire amusé et défiant, preuve qu’elle comprenait les hautes qualités de séduction de sa jumelle de toujours. Effectivement, jamais Juno ne s’était étendue à propos de sa sœur. Elle n’en n’avait pas dégoisé la moindre parole à son poussin, bien qu’il compte énormément pour elle et qu’elle soit tout à fait capable de se couper en quatre pour lui. Comme tout être humain, Juno avait ses secrets. Elle ne dévoilait pas sa famille au grand jour, n’en faisait pas état autour d’un thé juste pour le plaisir de combler une conversation à l’aide de discussions légères…Sa famille, c’était sa vie. Il ne pouvait en être autrement. En conséquence, elle multipliait les secrets pour tous ceux n’ayant pas leur place dans ce petit cercle privé dans lequel elle avait grandit. Après tout, l’impétueuse et souriante Juno n’oubliait pas qu’elle s’était faite seule, à la force du poignet, sans arrêt en train d’empêcher de terribles chaos de s’abattre sur ceux qui lui étaient si chers. Elle avait grandit dans une solitude que seule Elina pouvait comprendre et dont elle l’avait souvent soulagée. En échange, jamais la brunette numéro un ne lui avait lâché la main. Ensemble, elles s’étaient battues contre des maux plus terrifiants que les dix plaies d’Égypte. Et ces épreuves ne regardaient personne d’autre qu’elles, pas même son poussin, et bien qu’il conserve une place toute particulière dans sa vie. Juno n’allait pas s’étendre là-dessus, c’était inutile et totalement hors de propos. Elle tâchait plutôt de se frayer un chemin dans la situation complexe à laquelle elle était confrontée bien malgré elle. D’un côté, Kilian qui quémandait tacitement son soutien, de l’autre, Elina qui lui faisait justement remarquer qu’elle la comprenait, et ce malgré la froideur et la colère indicible dont elle venait de faire preuve au grand jour. Juno aurait voulu se réveiller, qu’on lui arrache ce pansement insupportable sans aucune anesthésie afin qu’elle n’ait aucun choix à faire ni nouvelle souffrance à supporter. Pourtant, malgré l’appréhension qu’elle pouvait bien ressentir, elle restait stoïque, droite comme un i, à dédramatiser autant qu’elle le pouvait et à rire de cette situation n’ayant pourtant rien de drôle…Si ce n’est de risible, au contraire. « Je confirme, c’est un bouledogue le matin. Quand on est pas habitué, ça loche un max ! » Là encore, elle ne pointait personne du doigt, prenait son air léger habituel et attendait que la tornade ne passe. Hélas, elle connaissait bien trop sa sœur pour imaginer que celle-ci allait pardonner comme ça, d’une seconde à l’autre à cause de belles paroles prononcées par Kilian, et ce bien que Juno soit parfaitement consciente de la sincérité dont il faisait actuellement preuve. Ce fut sans doute pourquoi elle se permit de s’avancer vers le jeune homme afin de frôler son front du revers de sa main, avant de la secouer fortement comme si elle venait de se brûler. « Oulalala ! C’est peut-être grave, il est tout chaud comme un marron ! Tu sais, Elie, les marrons chauds qu’on achète pour Noël…Bah pareil mais version front. Et version Poussin aussi. » Petit haussement d’épaules, tandis qu’elle reprenait sa position et tâchait de trouver les mots juste pour éviter que cette scène ne parte définitivement en eau de boudin. C’est qu’elle tenait au peu de meubles en sa possession, fichtre ! « Toujours est-il que c’est la première fois qu’il fait un mea culpa pareil, je pense que tu peux au moindre tendre une oreille. Métaphoriquement parlant ! »

Puis vint un fou rire que Juno ne put contrôler. Elle avait éclaté de rire et fournissait à l’heure actuelle des trésors d’efforts pour essayer de se maîtriser. Ils allaient la prendre pour une échappée de l’asile, c’était une chose certaine…A moins que ce ne soit déjà le cas ? Toujours est-il que la brunette avait un mal fou à reprendre son calme habituel et à faire preuve de sa sagesse ayant déjà aidé à résoudre bon nombre d’altercations entre Elina et d’autres. « Elie, Darling, il n’aurait pas pu te castrer…T’as pas de couilles, t’as que des ovaires tu sais ? Bon, d’accord, on a porté la culotte plus de fois dans notre existence que bien d’autres mecs…Mais n’empêche ! Tu veux peut-être que je te pique ? Allez, vole de tes propres z’ailes ! » Le génie. Aladdin. Tellement cultissime que les deux frangines semblaient mettre en place une joute verbale avec uniquement des répliques cultes de ce Disney, résolument leur préféré. Avec tout ça, elles risquaient d’en oublier Poussin ! « Bref, Poussin, zéro pointé pour la brutalité de tes propos et de tes gestes. C’est un cœur sensible, Elie ! Plus personne ne sait conter fleurette comme il faut de nos jours, c’est une tragédie…Quant à toi Elie... » Juno se permettait une pause avant de s’occuper de sa deuxième demanderesse du bureau des pleurs. Ce rôle était épuisant décidément, elle espérait plus que tout que cette situation merdique n’allait pas s’éterniser indéfiniment ! « Okay belle gosse. Si tu veux faire la course au damoiseau, faut pas que tu tires dans les coins, tu piges ? Raconte tout au bureau des pleurs. Donne ta version des faits, parce qu’on est en démocratie, que je t’ai toujours écoutée et qu’effectivement, je voudrais t’entendre. Dis-toi que Poussin, c’est juste un mâle nécessaire. » Et bingo ! Juno était fiérote de sa tirade. Il ne restait plus qu’à espérer qu’elle ait visé juste et qu’elle ne se prenne pas son « génie » en pleine poire justement !

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MessageSujet: Re: Deux pour le prix d'une... mauvais plan, très mauvais plan. Deux pour le prix d'une... mauvais plan, très mauvais plan. EmptyDim 29 Avr - 17:42




Kilian avait adressé un regard exaspéré à Juno qui confirmait que le matin, il n'y avait pas pire que lui dans le genre sale caractère. Il n'y pouvait rien, il n'avait jamais été du matin. Soit il piquait du nez au point de se cogner dans les murs, soit il était réveillé... et faisait savoir à tout le monde qu'il préfèrerait dormir au lieu de se farcir leurs têtes de harengs défraîchis, métaphore prouvant qu'il était absolument inabordable dans des moments pareils. En même temps, comment en vouloir à Elina pour le fait qu'il soit tellement insupportable et d'une humeur de chien avant onze heures chaque jour que Dieu fait ? Elle ne pouvait pas le savoir et avait fait les frais de son ignorance en provoquant un véritable dragon directement dans son antre. Pour être exact, les seules fois où il arrivait à se réveiller à peu près de bonne humeur, c'est lorsqu'il était en galante compagnie dans un lit... et encore, ça dépend de la personne qui s'y trouve. Si les deux jeunes gens s'étaient réveillés dans le lit de la Gamma, autant dire que la façon qu'aurait eu Kilian de lui dire bonjour aurait été autrement plus plaisante et aussi mémorable que la nuit qu'ils avaient passé ensemble. Le jeune homme soupira après avoir froncé les sourcils lorsque la présidente des Gammas avait affirmé qu'il devait couver quelque chose pour se montrer aussi conciliant et navré envers quelqu'un. En effet, il préférait envoyer bouler trois fois plus fort les gens plutôt que de s'excuser... mais quand il était en tort, il évitait d'être de mauvaise foi, simple question de correction. Un connard, certes, mais pas au point de se croire meilleur que tout le monde. Il hocha la tête pour remercier son Poussin puis leva les mains en l'air avec une mine honnête. "Et je tiens à préciser que ce n'est pas une manoeuvre pour essayer de te remettre dans mon lit, Elina. Il y a des mecs qui s'excusent platement pour avoir ce qu'ils veulent, mais ce n'est pas mon cas." C'est tellement courant de voir de tels comportements chez des hommes qui veulent passer pour des bons princes... pour mieux se taper les princesses en question. Encore une fois.

Bras croisés, il repensa à ce qu'avait dit Elina pour essayer de se défendre vis-à-vis de sa soeur. Il fronça un peu les sourcils : ces deux-là partageaient des secrets... comme toute famille qui se respecte. Ce qui lui fit d'ailleurs penser que de son côté, il n'avait pas la moindre famille avec qui partager quoique ce soit. Son père et lui, c'était encore bien loin d'être Broadway, il n'avait ni frère ni soeur... il devait tout garder pour lui car même s'il appréciait énormément certaines personnes, il avait toujours cette peur au ventre d'être trahi s'il venait à se confier. Sa famille avait exploité sa crédulité d'enfant et ça, il ne le pardonnerait jamais, il en était ressorti beaucoup plus méfiant. Pour autant, il ne chercha pas à faire preuve de la moindre curiosité à l'égard des deux jeunes femmes, les laissant ainsi se comprendre toutes seules sans objecter un seul commentaire. Il remarqua toutefois qu'elles avaient une manie étrange de caler des citations d'Aladdin dans presque toutes leurs phrases. A cette idée, un sourire très léger se dessina sur ses lèvres : il ne parlait jamais de dessins animés avec son Poussin. Pourquoi ? Parce qu'il n'avait absolument pas envie qu'elle le force à s'asseoir dans un canapé pour se mater la collection complète des Walt Disney pendant qu'elle lui ferait des papouilles... ça l'obligerait à grogner, sans succès vu le pot de colle ambulant nommé Poussin. Mais pour lui aussi, Aladdin n'avait aucun égal dans tous ces chefs d'oeuvres de Disney. Il haussa les sourcils, regarda ailleurs, puis s'obligea à observer les deux jolies brunes avec un air parfaitement neutre. "Ok, j'y suis allé trop fort sur mon vocabulaire... mais quand je suis énervé, je ne fais pas tellement attention. Soit je suis poli et très incisif, soit je deviens vulgaire et brut de coffrage. Je m'en excuse, une fois encore." Même s'il maintiendrait fermement qu'il était contre ce terme « brutaliser ». Qu'elle utilise le verbe « insulter » ou même « humilier » passe encore, mais pas l'autre.

Elina voulait donner sa version des faits ? Bien, qu'elle fasse donc. Après tout, son Poussin avait raison, les deux partis étaient en droit de s'exprimer. "J'ai l'impression de faire une thérapie de couple..." murmura-t-il à voix basse en faisant quelques pas dans la chambre, un air énigmatique sur son visage. Ses yeux bleu azur vagabondaient sur la décoration avant qu'il ne mette ses mains dans les poches de son pantalon, penchant la tête sur le côté tout en regardant Juno. "T'éviteras de surtaxer la consultation, Poussin, je suis ric rac, en ce moment." Bref, il s'assit sur un bureau puis attendit sagement que la Gamma ait tout le loisir de s'exprimer, l'observant avec attention. Toutefois, il n'était pas idiot. Comme l'avait souligné sa soeur, il était un mâle... et un mâle avec sa fierté. S'aplatir quand il est vraiment en tort, pas de problème. Mais si jamais elle modifiait l'histoire pour l'arranger à sa sauce et baratiner sa soeur afin de le faire passer pour pire malotru qu'il ne le paraissait déjà, elle allait entendre parler de Kilian Salaun.

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MessageSujet: Re: Deux pour le prix d'une... mauvais plan, très mauvais plan. Deux pour le prix d'une... mauvais plan, très mauvais plan. EmptyDim 29 Avr - 19:05



« J’étais censée le savoir comment qu’il fallait prendre des gants, une combinaison de béton pour approcher Grincheux ? Même le nain est encore plus abordable que ce poisson ! » Elina haussa d’un sourcil en lançant un regard vers le brun. C’est vrai, si elle avait su plus tôt que Kilian était à éviter dès qu’il ouvrait les yeux, jamais elle ne serait revenue le voir. Déjà qu’elle avait fait preuve d’un effort surdimensionné en venant jusqu’à lui, osant lui faire une proposition cachée. Être rembarré comme une mal propre, pire insultée, menacée et « poussée » contre ce casier, c’était encore plus rageant pour la Gamma dominante. Si Kilian devait se poser des questions sur le pourquoi Juno venait d’éclater de rire, Elina comprit rapidement son erreur. Encastré, et non castré. C’était un mot qui se ressemblait beaucoup trop et certainement que la brune pensait justement à castrer Kilian quand elle s’était trompée de mot. Elle leva les yeux en l’air devant l’hilarité de sa sœur, partageant son rire sans pour autant se laisser aller. Et Kilian qui intervenait par moment, la brune ne put s’empêcher de se retourner avec un regard sombre quand il s’excusa. Certes, il avait bien précisé plus tôt qu’il ne le faisait pas dans le but de la remettre dans son lit, qui soit dit au passage était le lit d’Elina et sa bibliothèque, mais fermons la parenthèse. Même si la nuit avait été… l’une des meilleures, ne voulant pas lui dire la meilleure pour que Monsieur prenne ses aises, elle n’était pas prête de céder une nouvelle fois à son regard hypnotique. Et Juno continua pour qu’Elina donne sa version des faits. Encore une fois, leurs enfances se mêlaient à la réalité. Et c’était pour le plus grand bonheur de la brune filiforme. Elle étira un sourire bien à sa sœur, échangeant un regard complice et amusé. « Je suis sûre que tu te sens plus avec ta tirade là… Non ?! » Son sourcil se arqua au-dessus de sa paupière alors qu’Elina se mordait la lèvre avec un sourire. Oui, les deux sœurs étaient sur la même longueur d’onde, il n’y avait pas à dire. Mais la bulle fut éclatée par Kilian qui avait l’impression d’une thérapie. Le simple mot couple fit grimacer de dégout Elina qui se releva, non sans cacher son air boudeur. « Je vais vomir mon frappuccino vanille si tu continues… » Elle croisa son regard quelques secondes avant de revenir sur sa sœur en ignorant complètement le brun derrière elle.

« En fait, je n’ai pas spécialement de réclamation à faire au bureau. Je n’ai rien d’autre à ajouter. Je sens bien que je suis en position de faiblesse puisque Monsieur à un argument de taille, son caractère et qu’on est prêt forcément à pardonner son air grincheux. Et moi, je dois donc fermer ma bouche et accepter que Monsieur me menace contre un casier parce qu’il n’avait pas les yeux en face des trous. Bordel ! » En fait, la simple excuse du caractère de cochon ne suffisait pas à Elina qui avait vraiment du mal à mettre de côté sa rancune. C’était handicapant, mais pourtant, elle l’acceptait, car sa fierté en avait pris un sacré coup. Le fait qu’il se souvienne de tout dans l’instant devrait suffire à Elina mais il ne fallait pas qu’en plus des nombreux surnoms qu’on pouvait lui donner, elle restait aussi une éternelle chieuse. Elle voulait faire ramper encore plus Kilian au possible, sans qu’il ne perde non plus de sa fierté. Couper les couilles d’un mec, ce n’était pas le style d’Elina, et encore moins inventer une histoire toute faite pour avoir le dessus et rabaisser le jeune homme. Jouer, mentir pour de bonnes causes. Mais jamais dans le but d’avoir le dessus sur quelque chose d’aussi ridicule à première vue. Elina croisa les bras, sentant que pour une fois, elle n’allait pas avoir le dessus. Elle se tourna vers Kilian avec un regard sombre. « Toi ! La prochaine fois, affiche sur ta tête un piaf, un panneau où c’est écrit qu’on ne doit pas t’approcher ! Ça évitera ce genre de connerie ! Et si tu t’avises de me coincer à nouveau contre un casier, caractère de merde ou pas, grincheux ou pas, j’en ai rien à faire, c’est pas une chaussure que tu recevras ! Capice ? » Ce matin, c’était la brune qui avait subi les menaces de Kilian, maintenant le rôle était inversé. Puis, le regard d’Elina dériva sur sa sœur préférée qui dans l’instant ne l’était plus vraiment. La soutenir, toujours. C’est ça, mon œil ouais… « Là, sur une échelle d’un à dix Juno, je te mets pas onze mais moins dix ouais ! Ne cherche pas à comprendre, ça me soule ! » Le caractère d’Elina n’était pas facile, voire même complètement débordant de complication. Et pour l’heure, Juno devait se demander pourquoi sa sœur se retournait subitement contre elle alors que depuis le début, elle tentait d’arranger les choses sans faire de préférence. La moindre faille chez Elina se transformait rapidement en scène de mélodrame.


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MessageSujet: Re: Deux pour le prix d'une... mauvais plan, très mauvais plan. Deux pour le prix d'une... mauvais plan, très mauvais plan. EmptyLun 30 Avr - 14:59



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« Ne me tente pas, y’a marqué Freud sur mon front, Poussin ! » Le regard amusé, presque provoquant, Juno ne prenait pas cette situation de manière extrêmement sérieuse. Qu’ils aient l’impression de s’adonner à une thérapie de couple ou pas, ce n’était pas l’important. Il ne fallait pas qu’ils prennent au drame une situation comme celle-ci et voient des problèmes là où il n’y en avait pas. S’il fallait que la brunette numéro un compte le nombre de scène du même genre l’ayant confrontée avec Randy, ils n’étaient pas sortis de l’auberge. Juno était la sagesse même, la conseillère des âmes perdues, et restait une foutue jalouse dès lors qu’il s’agissait de sa petite personne. Comme quoi, on est toujours mauvais conseiller pour soi-même…Mais cela lui permettait d’agir de manière plus légère et détachée dès lors qu’il s’agissait de Poussin et d’Elina. D’un côté l’homme bougon qu’elle connaissait depuis des lustres et dont les excuses lui arrachaient presque une larme d’émotion, et de l’autre, l’impétueuse Elina, celle qui ne pardonne pas et qui tranche dans le vif jusqu’à ce que mort s’en suive. Grosso merdo, Kilian était en mauvaise posture. Il n’obtiendrait pas le pardon de la brunette numéro deux aussi facilement qu’il l’imaginait, et s’il y avait bien une personne que cela n’étonnait pas le moins du monde, c’était bien Juno. Nul ne connaissait l’étudiante en astronomie mieux qu’elle. Les deux nénettes avaient été élevées ensemble ! Et plus que tout, elles avaient fréquenté la même école de vie, si vous me suivez. « J’veux bien être payée en bisou si jamais ça marche. Je te fais bénéficier du tarif satisfait ou remboursé, j’suis sympa hein Poussin ? Histoire que tu ne prennes pas trop de risques… » Ils étaient tous les trois de grands fauchés notoires, pas vrai ? Et on ne parle pas forcément de richesse de compte en banque. Il y avait aussi la solitude à prendre en compte, l’incapacité viscérale à se lier de manière normale aux autres êtres humains…Et j’en passe et des plus mûres. A ceci près que pour le coup, Elina surprenait Juno. Elle ne voulait pas donner sa version des faits, ne souhaitait pas se défendre et partait battante d’un coup...Sans oublier cette formidable façon avec laquelle elle venait d’envoyer bouler sa propre sœur, complètement extérieure à la scène qui l’opposait à Kilian. La brunette ne pu s’empêcher de froncer violemment les sourcils, toute étonnée qu’elle était d’être à la fois prise à partie et rejetée métaphoriquement contre le mur pour avoir tenté de les aider l’un comme l’autre. « Une petite seconde…Tu m’attaques et tu penses que je ne vais pas chercher à comprendre ? Depuis quand tu me prends pour une bille et un punching-ball, Elina Mary Brown ?! » Mauvais signe. Dès qu’elle énonçait le nom de sa sœur en entier, cela ne pouvait vouloir dire qu’une chose : Ses nerfs commençaient à être aussi tendus que la corde d’un arc et sa patience risquait d’être mise à mal par ses hormones complètement folles et explosées de femme enceinte. « Depuis quand je suis responsable de ce qui vous arrive, tu peux éclairer ma lanterne là ? » Contrairement aux apparences, Juno était restée très calme, maîtrisée, bien qu’elle sache d’ors et déjà que sa sœur n’allait pas lui répondre. Dès que la moindre faille surgissait, c’était Richard III revu et corrigé, une grande tragédie grecque réinventée par l’étudiante juste pour le plaisir des yeux. Ou pas. En l’occurrence, les oreilles de Juno s’étaient cruellement mises à siffler.

Les mains sur les hanches, un sourcil relevé, la brunette ne comprenait décidément pas. D’accord, Kilian l’avait oubliée, bousculée, et elle avait été victime de son habituel caractère de cochon…Bah, elle avait fait subir bien pire à des dizaines d’autres mecs dont Juno pouvait établir la liste sans prendre sa respiration ! « Je rêve ou elle nous fait un remake de massacre à la tronçonneuse version « je me suis fait oublier après une partie de jambes en l’air mémorable » ? Elie, repose mon sèche-cheveux, il ne t’a rien fait !! » Bien que la petite pique d’Elina ne soit pas tombée dans l’oreille d’une sourde et qu’elle la garde en travers de la gorge, il ne fallait pas oublier que Juno n’était pas foncièrement quelqu’un de rancunier et qu’elle n’allait pas laisser ses propres émotions la dominer à moins que la situation ne soit réellement désespérée. Chose qui n’était pas encore le cas, du moins elle l’espérait. Cela dit, elle se retrouvait face à une discussion bloquée et très peu de possibilités pour la relancer. Fallait-il qu’elle soit culottée pour aggraver ainsi son cas sans craindre le courroux vengeur de son adorable frangine… « Vous voulez une paire de gants de boxe pour évacuer toute votre énergie supra négative, mes agneaux ? Un ring, je suis sûre que ça se trouve, même à cette heure-ci ! »

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