Whow Vik. C'est pas ma fête aujourd'hui. De un mon côté poufsouffle t'emmerde. De deux, moi perso voler sur un balais et compagnie c'est loin de me vendre du rêve. Je risquerais de me tuer plus qu'autre chose, alors très peu pour moi, merci. Il secoua doucement la tête avant de souffler Et entre Narnia et Poudlard... je crois que je prendrais Poudlard, parce qu'être un sorcier c'est quand même plus cool qu'être roi. Ouais dans Narnia tous les gosses sont rois. J'aurais pas envie de taper Peter le magnifique, parce que j'aurai envie de lui en coller trois dans sa face. Il se mit à rire avant de rajouter Toi tu serais plutôt Serpentard ma chère, désolée de briser ton rêve. Je suis d'accord avec toi, donc bon, c'est bon! Poudlard est mieux que Narnia ok, mais Narnia est cool quand même. Il soupira doucement, de toute façon quoiqu'il dise à Viktoria il aurait toujours tord; et surtout il n'aurait jamais assez de contre argument pour montrer que Narnia était aussi cool que Poudlard, il avait préféré abandonner la partie. Allergique ?! J'vais te cacher un chat dans la chambre, on verra bien si t'es allergique! Et j'espère bien que tu ne vas pas faire euthanasier cette pauvre bête ! Elle n'y pour rien quand même... Tu auras cas me la donner, je le garderai dans ma chambre, on va pas l'abandonner, il risque de mourir de faim! Pauvre petit minou sans défense... Il se tut quelques secondes le temps de reprendre son souffle, puis, finalement continua Ah ouais... C'est vrai... je ne peux pas transplaner, tant pis, j'me télétransporterai pas besoin de permis pour ça et j'suis sûr d'arriver en un seul morceau. [b]Ah! Et je ne finirai pas en prison... puisque j'irai me cacher à Narnia ! T'as rien compris toi! PFT. Lequel était le plus stupide maintenant ?! C'était à croire qu'ils jouaient à celui qui dirait le plus de conneries en moins de temps, et, à ce niveau-là les jumeaux étaient sur la même longueur d'onde, il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre. ME TAPE PAS PEDERSEN! Et tu t'appelles Pedersen que je sache, alors j'te nomme comme je veux nah! Me dis pas ce que j'ai à faire! Diantre. Il rigolait, il savait que Vik détestait ça, mais cela l'amusait de la voir s'énerver légèrement, et puis ce n'était pas dit méchamment, juste pour rire, d'autant plus qu'il avait le même nom de famille qu'elle. Roh boude pas, je t'aime quand même! dit-il avant de se faire attaquer par.... sa jumelle qui le mordit. La folle. Il allait avoir la marqua maintenant, et bonjour pour expliquer à Payson pourquoi sa jumelle l'avait mordu. Il ne pouvait quand même pas dire que c'était pour rire. Parce que se faire mordre pour rire c'était étrange comme concept. Depuis quand tu lis dans le ciel toi ?! Et, écoute t'es pas un peu jeune pour Johnny ?! Enfin moi j'dis ça comme ça.... soit réaliste, déjà occupe-toi de ton copain, Johnny on verra ça plus tard... Il lui tira la langue histoire de clore le sujet.


Hey non, j'aime bien mes cheveux longs moi ! Je trouve que ça me va mieux que court, puis bon ça tient chaud l'hivers merci l'explication merdique. Puis la jeune femme lui expliqua ce qu'était réellement le cadeau... C'était Whow.... génial, fantastique et inattendu. Il lui déposa un gros baiser sur la joue pour la remercier Je t'aime moi aussi Vik'... et oui on fera tout pour que rien ne nous sépare plus jamais... seulement il avait bien conscience que cela serait plus facile à dire qu'à faire. Ils avaient à présents deux vies bien différentes, avec Vik qui ne supportait pas Payson et Eirik la même pour Pacey cela risquait d'être difficile, mais il ne voulait pas le dire de cette façon à se jumelle. Après tout, les choses s'arrangeraient peut-être avec le temps... ou pas. Mais il ferait n'importe quoi pour que tout se passe le mieux pour garder cette complicité qu'il aimait tant. Il ne voulait pas la reperdre... Cela ferait trop mal, et il n'y aurait sûrement pas de retour possible. C'était un peu comme leur dernière chance. Je t'aime Vik

Blablabla. Encore une fois ils parlaient pour tout, pour rien. Ils continuaient dans leurs délires d'adolescents, ne s'en lassant visiblement pas. Le jeune homme écouta sa sœur répondre et leva doucement les yeux au ciel. Des fois fois, c'était à croire que c'était lui la tête pensante des jumeaux, alors que normalement c'était plutôt sa sœur, et lui, il suivait. Après quelques secondes de silence, le jeune homme reprit la parole Et bien, je suis heureux de te l'entendre dire! Et je ne sais pas à quoi ils pensent, en même temps, c'est vrai qu'avec tous les sorts qu'ils ont, ce n'est pas comme nous, ils peuvent se soigner un peu plus facilement, mais quand même, cela n'explique pas cette folie! Il secoua doucement la tête avant de reprendre Je ne sais pas, je ne compte pas franchement, ou alors j'ai perdu le décompte, parce qu'à la longue... ben c'est long et chiant de compter combien de fois il a failli mourir, c'est toi la pro dans ce domaine, pas moi... C'est toi qui devrait me sortir un chiffre ! Il lui sourit, et rajouta en rigolant Oui, laissons ça aux personnes douées en sport, nous, on risquerait juste de se faire mal, et franchement, ça ne vaut pas le coup... Tu ne crois pas que j'ai raison ? Eirik se mit à rire quand elle lui rappela comme ils étaient doués au foot, comme dans les autres sports d'ailleurs, tout ce qu'ils avaient essayé avait fini en échec plus que cuisant, à un tel point que certains clubs ne voulaient même plus d'eux. Heureusement, ils avaient tous deux trouvé rapidement leur voix ailleurs, quelque chose qui leur correspondait tellement plus; le théâtre. Ca avait été une véritable révélation, et ils étaient tous deux doués... Grâce à cela ils s'étaient fait plein d'amis, certes, beaucoup moins fortunés que leur famille, mais qu'importait au final ?! Si, si, si t'as Serpentard, parce que t'es rusé, et que des fois t'agis comme Malfoy, arrête de faire cette tronche, c'est un compliment. T'as rien d'Harry, il est barbant ce mec je trouve... Drago est tellement mieux, en plus t'irait bien avec lui... Il haussa les épaules plutôt content de l'effet produit et continua Et j'en ai rien à cirer, tu n'as aucune autorité sur moi, j'reste avec mes jaunes! Que ça te plaise ou non! Ok, ce coup-ci il avait été moins éloquent qu'elle, mais il n'avait pas spécialement envie de se battre avec sa jumelle. Chacun ses goûts, moi j'l'aime... Ne trouvant rien à répondre sur le reste, et vu qu'elle "insultait" ses goûts, il préféra rester de marbre et ne rien répliquer. Cela voulait tout dire. Qu'elle avait gagné, mais il savait également que cela la ferait légèrement enragée qu'il arrête tout maintenant... et c'était bien le but de l'attaque. Ah! Qui c'est qui faisait moins le malin maintenant hein ?! Viktoria ! Après cela, il l'appela de nouveau par leur nom de famille et, la seule réaction de la jeune fut de pousser un espèce de râle ridicule et d'avoir l'attitude d'une môme de quatre ans qui boudait, autant dire que cela faisait marrer son jumeau qui profitait bien de la situation. C'est fou comme on pouvait s'amusait avec pas grand chose quand même ! De fil en aiguilles ils en vinrent à parler de Johnny Depp, le garçon la chambra légèrement tout en y incluant en douceur Pacey. A la réplique de sa soeur, il lui tira la langue avant de répondre à son tour En même temps tu peux toujours essayer, mes rêves sont ancrés dans ma tête... et sincèrement j'en ai rien à foutre de tous ces acteurs, j'ai Payson, et cela me suffit largement... Oui, il avait la petite amie la plus adorable de la Terre, enfin du moins quand cette dernière ne faisait pas que le repousser dès qu'il essayait de lui faire un câlin... mais ce problème là, il préférait pour l'instant le garder pour lui, il ne voulait pas que Viktoria s'en mêle, surtout que le reste du temps il était très heureux avec sa belle blonde.

Les jumeaux finirent par parler d'un sujet beaucoup plus sérieux -ou pas-: les cheveux du garçon. Il écouta sa soeur plutôt amusé et finit par répondre Et bien moi je préfère quand je les ais longs comme ça, et dommage pour toi, non, je ne les laisserai pas pousser beaucoup plus. Comme ça c'est la bonne longueur ni trop long, ni trop courts... Désolé Vik. Plus de cheveux courts pour l'intant... Il rigola doucement puis rajouta Et je ne suis pas une poupée barbie que l'on peut coiffer. Tu sais en plus que je n'aime pas trop ça quand tu me touches les cheveux... Mis à part Payson, il n'aimait en général pas ça, mais bon, ce détail il s'abstint bien de le dire. Et oui, le jeune homme venait de dire non au défi de sa soeur, il ne fallait pas abuser quand même... Un petit câlin, la jeune femme reprit finalement la parole [b]Livet Og Doden Vik. lui répondit-il doucement, au creux de l'oreille après qu'elle lui ait soufflé ces quelques mots. Sa jumelle ne tarda pas à évoquer un sujet qui était un peu moins gaie, et plus sujets aux engueulades, mais, pour une fois il l'écouta sans broncher puis, finalement il reprit la parole Vik... Je le sais bien tout ça... Mais dès que le procès, on essaie d'oublier cette histoire, d'accord ?! Il lui sourit et la serra doucement contre lui. Non, il ne savait pas trop quoi dire d'autres, et pourtant des choses là-dessus il en éprouvait et pas que des positives, bien au contraire. Oublier, tout ce qui c'était passé, toutes ces "souffrances" étaient certainement la meilleur des choses à faire pour repartir de zéro, et c'est pour cela qu'il lui avait dit ces quelques mots. Heu... Je ne sais pas trop... Il faut que je lui téléphone, mais logiquement je crois qu'on se pas avant ce soir. Et tu préfères pas sortir un peu ?! On aura tout le temps de se le voir ce film dans les prochains jours... Tant qu'il ne pleut pas, autant en profiter, qu'en penses -tu ? Il se tut quelques secondes, puis l'air de rien rajoute [b]C'est vrai ça ?! Tu m'as rapporter des bonbons ?! Ca c'était vraiment un de ses péchés mignon. Ils sont comment, hein ?! J'ai le droit de les avoir maintenant... là... tout de suite ?! Et voilà Eirik, excité comme u gamin de cinq ans, tout cela pour quelques petits bonbons.. Et dire que ça a plus de vingt ans, pauvre petite Payson dut à supporter non ?!

-1115 mots-

Lorsqu’on était en train de se mettre en accord dans nos propres délire, c’étais bien le moment de comprendre que nous étions en plein dérapage mental. Et pourtant, je n’en avait cure. «On fera un groupe Facebook pour tout les blessé du Quiddich. Si il y a beaucoup de membre on créera une association, comme Hermione et ca S.A.L.E. Comme euh.. le… Q.U.O.I. Quidich Unifier et Organisé Indolore. VOILA. Allez Rik, soyez président de le QUOI nous allons sauver des tas de jeunes sorciers! Et plus d’os à repoussé ou de mangemort qui font tomber des balais! VIVE le QUOI!!!! » Je levai un poing dans les air, l’air résolue, révolutionnaire je m’étais donnée un but. Incapable de garder mon sérieux, j’éclatai de rire. J’allais devoir m’en souvenir de celle-là, elle était pas mal. «J’ai beau être experte en Harry Potter, tu ne donne pas ta place. C’est toi qui est capable d’imiter Ron à la perfection quand tu t’y met. Alors ne viens pas faire comme je suis la seule geek sur ca! » Un de nos costumes d’Halloween avait été Ron et Hermione au lycée. Avec des potes nous avions trouvé assez de gens pour pouvoir recréé plusieurs personnages. Après avoir gagné le concours de costumes, nous nous étions claqué l’écoute du premier film en ajoutant les voix des personnages que nous personnifiions. Maintenant, j’étais incapable de regarder le premier film sans pouffer de rire. «Alors la ouais je te suis au niveau du sport, je tiens à ne plus me casser de membre.» Je rigolais. Étions-nous en train de laisser tomber notre soudain rêve de jouer au Quiddich. Oh bon sang.. Si Pacey entendrait tout ça…. Rigolant en me justifiant ma place vers les serpentards, j’allai plaquer un gros bisou sur la joue de mon frère. «Ah tien ca c’gentil. Tu monte en grade et te met avec n’importe quelle maison de ton choix.» Choisir de rester chez les Poufsouffle me fit éclater de rire. «C’est ça, reste avec les Jigglypuff. Comme ca, ils vont avoir un meilleur atout que Cedric Digorry. Tu vas rapidement devenir la star chez les jaunes, j’en suis certaine! » Je constatai alors qu’il ne répondait plus à mes petites attaque ce qui m’énerva. Je voulais continuer à me chamailler, le poussant légèrement, je tentai donc de faire revivre d’autres arguments je lui fis une grimace voyant qu’il ne répliquait plus a rien. Lorsqu’il me parla de Payson, je souris mais je levai les yeux au ciel. «J’ai beau être en amour par-dessus la tête avec Pacey, je trouve quand même Johnny Depp très beau. Tout comme Tom Hanks! Viens pas me dire que y’a pas UN acteur qui te fait fantasmer. J’te crois pas Rik. »

Je fis une moue triste lorsqu’il m’annonça qu’il aimait sa longueur de cheveux. Il avait moins l’air d’un gamin lorsqu’il avait les cheveux courts. «Je suis certaine que tu les laisses comme ça car Payson te l’a demandé!» Dis-je pour le taquiner avant de lui emmêler les cheveux comme il le faisait tout le temps avec moi lorsqu’on se battait. J’avais beau devenir aussi passive et docile qu’un chat lorsqu’on me jouait dans les cheveux – c’est a peine si je ronronnais-, lorsqu’on me décoiffait volontairement je devenais une vrai tigresse. «Je te fais des tresses pour te menacer. Habituellement ça fonctionne et tu te fais couper les cheveux. Faut pas m’en vouloir d’essayer!» Dis-je avec un air innocent. Vint alors le moment ou nous étions plus sérieux. Je lui fis un petit sourire triste et désoler en lui avouant mon embarras face à mon attitude de la dernière année. Mais il semblait vouloir tout comme moi mettre tout ça derrière lui. Ce qui me convenait parfaitement. «Tu as reçu une date pour le procès au fait?» Demandais-je. Plus tôt je le saurais, plus tôt je pourrais me préparer mentalement à ne pas craquer devant celui qui m’avait totalement anéantie. Je ne pu que me blottir contre lui lorsqu’il me pris dans ses bras. Il avait surement sentit ce pincement au cœur qui m’avait soudainement pris et un peu de réconfort n’était pas de refus. J’aimais Eirik. Il savait toujours ce que j’avais besoin sans lui dire. Un câlin et voilà, un sourire un peu moins triste. Valait mieux changer de sujet. «C’est bon, appelle là. Moi aussi je vois Pacey que ce soir. Et comme tu m’as trop manqué durant les vacances je veux comme trop passer du temps avec toi. » Je lui fis un grand sourire. «Et ouais, on peut faire ce que tu veux en fait. Moi ca m’est égale. Tu as une idée?» L’idée de sortir un peu de l’appartement ferait sans doute du bien. Prendre un peu d’air frais après toutes ces bulles qui nous étaient montées au cerveau. J’éclatai de rire en voyant sa réaction lorsqu’il eu à la mention de mon achat de friandise. Je savais pertinemment qu’il aurait réagis de la sorte, et franchement je le trouvais adorable lorsqu’il agissait de la sorte. Je fis une fausse mine de réflexion. «Attend est-ce que tu l’as mérité.» Après une courte réflexion j’éclatai de rire et lui plaquai un baiser sur la joue. «Attend tu vas les adorer». Je me dirigeai vers ma chambre et foullai dans ma valise avant de sortir un immense sac contenant plus d’une centaine de bonbon. Prenant le lourd sac, je retournai vers mon sac m’asseoir à ses cotés.«J’ai trouvée sur une ile une fabrique de bonbon et j’ai tout de suite pensée a toi» Je souris à ce souvenir. «Pacey était décourager de voir autant de bonbons dans un sac. » Je rigolai. «Il y en a tout plein qui viennent de partout dans le monde.»

Là ça commençait réellement à partir trop loin, et pourtant.... Pourtant Eirik ne semblait franchement pas s'en souciait même s'il essayait tant bien que mal de clore le sujet. Quoiqu'il fasse, il fallait croire que Viktoria continuait encore et toujours sur le sujet. Il soupira doucement avant de répondre Là ça devient vraiment n'importe quoi.... Non, Non, non Vik !!! On s'arrête là! Surtout que ton machin là j'le comprends pas trop, mais bon. Il lui sourit avant de lui tirer la langue, ravi d'arriver à l'emmerdant en faisant le mec blasé. Je n'ai jamais dit le contraire, mais tu l'es plus que moi, c'est un fait ! Et ne dis pas non... C'est vrai. Oui mais bien sûr Eirik! Puis le jeune homme lui expliqua le choix de la maison qu'il voyait pour ça sœur et, contrairement à ce qu'il s'attendait elle avait plutôt l'air contente. Bon, ah tant mieux dira t-on alors. Il la laissa lui déposer un baiser sur la joue Génial, mais je reste avec mes jaunes, je les aime bien, et puis s'ils veulent pas de moi, j'irai avec les bleus... mais bon, je ne suis pas certain que ça me corresponde tout à fait! Et oui, bien sûr que je suis meilleur Cédric... TSS Tu crois quoi ?! J'assure des fois... juste des fois, mais c'est déjà pas mal, non ?! Il aimait ne pas trop répondre aux attaques de sa soeur car il savait que cela l'embêtait et donc, qu'en quelque sorte il gagnait la partie. Ahah. Malin des fois le garçon, n'est-ce pas ?! Le jeune homme assura qu'il préférait juste Payson à n'importe quel autre acteur et sa jumelle ne semblait bizarrement pas le croire Payson est parfaite, c'est ça la différence entre toi et moi. Penser à elle me suffit. C'est il pas mignon un petit Rik tout amoureux... bon ok, c'est assez pathétique mais on ne peut pas tout avoir.

Le jeune homme se mit ensuite à rire lorsque sa soeur tira une sale tête parce qu'il disait qu'il aimait ses cheveux longs... Enfin longs disons plutôt mi-longs, ils n'étaient pas non plus d'une longueur excessive. Il prit ensuite une tête outrée lorsque sa chère jumelle sous entendit que c'était de la faute de Payson. Ce n'est même pas vrai ! Ne dis pas n'importe quoi toi !!! C'est parce que je les préfère comme ça. Surtout que je les avais déjà de cette longueur quand on s'est connus, et j'me les suis fait recouper... y'a pas longtemps parce que justement ils étaient trop longs.Et c'est alors qu'elle commença à emmêler ses cheveux. HAN la vilaine, il se repoussa et tenta de se démêler ses pauvres cheveux avec les doigts, mais en vain, tant pis. T'es une vilaine fille. C'est vrai que s'ils avaient été courts, elle n'aurait pas pu lui faire cela, mais bon... Désolée très chère, mais aujourd'hui tes menaces ne marchent pas sur moi... Par contre.... ma vengeance oui... Il lui sauta gentiment dessous avant de la redécoiffer bien comme il fallait On ne touche pas à mes cheveux ! Puis un sujet plus sérieux, celui du procès. Il grimaça doucement, avant d'hocher la tête pour montrer que non. Certainement en janvier ou février, pas de dates définitives, ou alors j'ai loupé une info. Il me tarde que cette histoire soit finie. Enfin il fallait espérer qu'il n'en prenne pas pour trop cher, mais il avait confiance. Son dossier était plutôt bon, et vu le harcèlement de Mikael envers Vik, cela faisait des points positif pour les Pedersen, donc cela devrait couler tout seul... sauf s'il y avait un événement de dernière minute. Il serra tendrement sa sœur dans ses bras avant de lui souffler à l'oreille T'inquiètes pas, ça va aller... on pourra bientôt oublier tout cela. Puis le sujet changea pour que les jumeaux puisse organiser leur journée. Il acquiesça doucement avant de dire J'appelle Payson, et suivant le temps que l'on décide juste après, ça te va ?! Le garçon sourit à sa soeur, avant de prendre son téléphone et de composer le numéro de sa petite amie tout en s'éloignant de quelques pas. Au bout d'une ou deux minute, il revint vers sa soeur Je pense que l'on a facilement pour ma part jusqu'à dix huit ou dix neuf heures. Donc, vu l'heure qu'il est actuellement, je te propose qu'on aille juste se promener en ville et que l'on verra là-bas... Peut-être qu'il y aura des animations après Noël, qui sait ?! Oui, ce qui voulait dire qu'il n'avait aucune idée de ce qu'ils pourraient bien faire et qu'ils pourraient faire au feeling une fois en ville. Puis, le sujet dévia de nouveau et cette fois-ci, sur quelque chose qui lui tenait tout particulièrement à cœur: les bonbons. hey !!! Oui je l'ai mérité ce paquet de bonbons... Allez Vik!!!!! C'est limite s'il ne sautillait pas sur place d'excitation. Sa jumelle partit alors vers la chambre et revint quelques minutes plus tard avec les bonbons en questions sous le regard émerveillé du garçon qui pensait déjà à tout ce qu'il allait pouvoir empiffrer. Whow, le sac était plutôt, une fois sa sœur à ses côtés, il ouvrit pour jeter un coup d'œil et.... c'était tout simplement merveilleux. Il écouta d'une oreille ce que disait sa jumelle, et, au bout de quelques secondes, il se mit à rire puis, finalement répondit Whow, whow, whow, c'est trop trop trop trop coool. Merciiiii. Oui tout ça pour quelques bonbons. C'est parce qu'il e m'a jamais vu manger des bonbons, sinon ça ne l'étonnerait même pas! Il haussa les épaules avant de continuer Je vois ça... C'est vraiment trop génial, t'es trop géniale d'avoir pensé à moi. Au moins, il en fallait peu au garçon pour pouvoir être heureux, quelques petits bonbons et voilà, il était de bonne humeur, autant que le soudoyer était parfois très facile. Pour la peine qu'elle s'était donnée, le jeune homme la serra tendrement dans ses bras avant de lui faire un gros bisous baveux sur la joue. Il se leva ensuite, alla ranger ses bonbons dans un placard et lorsqu'il revint il lança à sa soeur Restau, ça te tente ?!


-1031 mots-

Eirik était perdu dans mes délires d’Harry Potter et, disons le, c’était voulu. Lorsqu’il me partait sur Harry Potter, je devenais imbattable. Et un véritable moulin à parole. Bien que j’avais fortement essayé d’intéresser mon frère comme moi je m’y étais accroché, je n’avais jamais réussi. Bien sur, avec le temps il avait fini par me suivre mais il n’était aussi féru que je ne pouvais l’être. Je me souviens encore du visage décourager d’Eirik lorsque nous avions rencontré Callum je lui avais demandé s’il allait à Poudlard puisqu’il était anglais. Alors lorsqu’il me demanda d’arrêter de m’enfoncer dans mes délires de la Q.U.O.I j’éclatai de rire. Bon, j’avais gagné cette bataille. Ne manquait plus que les autres. «Oui bon, ce n’est pas parce qu’à l’Halloween je me déguise toujours en Hermione que… (il eu un silence) ouais non laisse tomber t’a raison.» J’eu un visage coupable, comme une gamine prise en faute. Il avait raison sur ce point. Un a un. Bien joué petit frère. Ouais bon, petit frère de quelques minutes MAIS j’adorais lui rappeler ce détail dans nos multiples fausses disputes. «Oui bon ça va, moi je suis la reine des Serpentard et toi des Poufsouffle. Je rend génialissime les vert et toi tu rend sexy les jaunes. Si on dit que Felina c’est la reine des Serdaigle, alors il manque simplement de couronné un roi des rouges. Callum est donc un Gryffondor. EIRIK TU TE REND COMPTE, NOTRE APPARTEMENT C’EST POUDLARD!» Je fis une réplique du visage dans le tableau Le cri de Munch avant d’éclater de rire. «Et on va dire que Pacey c’est Dumbledore et Payson c’est Mc Gonagall. Voilà tout colle.» J’avais mal au joue tant je riais. Nous ne nous étions pas vu depuis quinze jours et voilà les dégat que notre absence provoquait. Alors n’imaginons pas ce qui s’était produit lors de nos retrouvailles l’été passé. C’est à peine si la maison à Narvik n’avait pas explosé tant nous étions deux boules d’énergie. Bien sur, plus le temps avait passé la bas et plus le venin de Mikael avait empoisonné notre relation. Mais il n’avait jamais pu totalement supprimer ces moments délires avec lui. Mon rire se transforma en regard tendre pour mon frère. Je ne l’avais vu que très rarement amoureux, mais de la sorte c’était une première fois. Mon frère semblait totalement dingue de cette fille et à le voir si niais à sa simple pensée, je ne pu que me sentir idiote de ne pas lui avoir laissé une chance. «Qu’est-ce que essai d’insinué par là?» Demandais-je à son affirmation. Je ne savais pas si c’était une vanne ou simplement quelque chose de méchant. Oui j’avais un grand besoin affectif, pour croire en l’amour je devais le sentir. Mais je n’avais jamais trompé un de mes copain parce qu’il ne me donnait pas assez de tendresse. Ne voulant pas prendre en mal une blague, je préférais lui donner le bénéfice du doute.

J’eu un petit air déçu lorsqu’il m’annonça qu’il ne voulait pas toucher à sa coupe. Moi qui la trouvais un peu trop longue en ce moment, j’allais devoir endurer tout cela. Et bien que j’aie des doutes face à l’absence de Payson dans cette histoire, je levai les yeux au ciel en rigolant. «C’est bon c’est bon calme toi. Je ne vais quand même pas venir te couper les cheveux dans ton sommeil non plus. » L’idée était drôle, mais trop vache à faire. Car le connaissant, il serait capable de me faire le même coup pour se venger. «Mais bon, moi je trouve simplement que quand tu as les cheveux court, on voit plus tes yeux. Et crois moi, c’est ton meilleur atout avec les femmes. Je te trouve simplement plus…sexy comme ça. Mais là, tu fais ce que tu veux» Voilà, mon avis féminin était dit. De toute façon, j’avais toujours un mot à dire sur l’allure physique de mon frère. Des cheveux à sa garde-robe. Il devait y être habitué avec le temps. Ce qui expliquait sans doute pourquoi il ne m’écoutait plus réellement dans ce domaine. A moins d’hésiter grandement sur quoi porter lors d’une soirée importante. Je fini par hurler fortement lorsqu’il me décoiffa. «aaaaaaaaaaaaaaahn mes cheveux noooon! Ca ma prit une éternité les placer ce matin!» Râlais-je en me débattant pour me défaire de son emprise. Rigolant je replaçai mes cheveux tu mieux que je pouvais. J’allais devoir passer devant un miroir tout à l’heure avant de voir l’ampleur des dégâts. Mon sourire s’attrista légèrement à l’annonce du procès mais je me forçais à le garder alors que mon frère me pris dans ses bras pour me promettre que tout ça serait bientôt fini. «J’ai hâte qu’il perde se stupide procès. » Soupirais-je doucement. Je ne voulais pas dire à Eirik que l’idée de revoir Mikael me terrifiait au plus haut point. Il en avait assez sur les bras pour ne pas en plus porter mes angoisses ce jour là. J’allais devoir être forte. Pour mon frère. Car il était hors de question qu’il ait en court sans moi. C’était mal me connaitre sinon. Je serrai une seconde de plus mon étreinte mon étreinte sur lui avant de le laisser quitter la pièce pour appeler Payson. Je pris mon portable en envoyant un texto pour avertir Pacey que j’arriverais tard dans la soirée. Je lui avait clairement dit qu’a mon retour, je risquais d’être quelques jours totalement collé à mon frère. Et bien que j’avais lu une déception dans son regard, il m’avait dit qu’il comprenait. C’était malheureusement la triste réalité des jumeaux Pedersen; leur partenaire devrait accepter que l’autre prendra toujours une place importante dans leur vie. Je souris lorsque mon frère revint. «Ca me va, avec Pacey je vais chez lui quand je veux, il n’y a pas d’heure. La condition c’est que je dorme dans ses bras. Alors bon, j’irai chez lui lorsque Payson te réclamera.» Je lui fis un clin d’œil amusée. Je faisais de gros efforts pour enterrer la hache de guerre avec ma belle sœur, et je voulais que mon frère le voie.

Quelle ne fut pas ma joie de voir qu’il aimait son sac remplis de friandise. J’étais heureuse de l’illumination de son visage. Souriant au baiser sur la joue je le regardai. «Ca me fait plaisir, mais il faudra que tu m’en donne de temps en temps!» Je savais que sa réponse serait un non catégorique. J’avais réellement dit ça pour le taquiner. Car dans mes valise se cachait un sac –un peu plus modeste- de bonbon que je m’étais pris. Je connaissais beaucoup trop Eirik; lorsqu’on disait que des bonbons lui appartenaient, c’était SES bonbons. «Je ne pouvais pas passer a côté de ça quand même.» Je lui fis un sourire en le regardant mettre en lieu sur son cadeau. L’idée qu’il me proposa m’intéressa largement. «Oh ouais bon choix! Je commence à crever la dalle. » Je bondis du lit comme un chat et j’attrapai les cadeaux qu’il m’avait offert. «Tu me donne cinq minutes? Il faut que je sois un peu plus présentable que ça.» Je n’étais pas moche, mais j’avais surtout envie de porter autre chose que des vêtements que j’avais porter durant deux semaines. Et vu le traitement plus tôt j’allais devoir me recoiffé. Il me fallu en tout vingt minutes enfermées dans ma chambre avant d’en sortir recoiffée a la perfection, vêtue d’une nouvelle robe et remaquiller. J’avais décidé de porter les bijoux qu’Eirik venait de m’offrir, histoire de lui faire plaisir. Trotinant jusqu’à lui, je lui fis un large sourire. «Je suis prête!» annoncais-je. Je savais que mes cinqs minutes de préparations n’était jamais de vrai cinq minutes mais bon. Attrapant mon manteau et mes bottes je regardai mon jumeau. «T’a une idée de restaurant?» Demandais-je.

Malgré tous les efforts du garçon pour tenter du clore de mieux possible la discussion, sa sœur ne le laissait pas faire, rajoutant à chaque fois autre chose, ce qui avait le don de gonfler Eirik quand il ne comprenait plus rien comme maintenant. Viktoria une fois partie dans son délire ne s'arrêtait pas, même si les autres étaient lassés de parler de cela. Enfin bon, chacun son truc. Lui, il devait bien la gonfler lorsqu'il se mettait à parler de Callum -ou de Payson-, vu qu'il était assez intarissable à ce sujet. Bien, maintenant, si elle ne se calmait pas, il sortirait l'arme fatale, destructrice: l'accrocher au lit et l'obliger à regarder Narnia, tous à la suite... Eirik gardait encore cet atout pour lui, mais si elle ne se calmait pas, il le sortirait, pour se venger -oui leur vengeance sont quand même assez gentilles et mignonnes-. Non, non vas-y dis le. Ce n'est pas parce qu'à Halloween tu te déguises tout le temps en Hermione que quoi ?! Allez maintenant que tu as commencé ta phrase, tu serais priée de la finir ! C'est la moindre des choses quand même ! ou pas, mais bon. Vu comme elle s'était tue, c'est qu'il avait marqué en point. Bravo. Il avait réussi à lui couper le chiquer. Lorsqu'elle reprit la parole, il leva les yeux au ciel, et voilà, qu'elle repartait loin, très loin. Lorsqu'elle cita Payson, il lui fit de gros yeux et rectifia. Payson c'est ma Cho Chang, ne redis jamais quelque chose dans ce genre-là, comme tu viens tout juste de faire ! C'est vrai quoi ! Comparer sa petite à une "vielle" professeur il ne fallait pas abuser. Cho Chang était juste l'exemple parfait. Si cela l'amusait de traiter son petit ami de Dumbledore, après tout ce n'était pas son problème, au contraire, la comparaison l'amusait beaucoup, par contre il n'était pas certain que si Pacey l'apprenait lui, il apprécie grandement cette comparaison. Le jeune homme se tut ensuite et regarda sa jumelle sans plus rien rajouter. C'était fou comme elle pouvait s'amuser d'un rien, mais c'était très certainement leur séparation de quinze jours qui avait cet effet euphorique sur les deux. Car oui, même si à première vue, Eirik n'était franchement pas dans le même état que sa jumelle, c'est juste parce qu'il avait plus tendance à intérioriser tout ce qu'il ressentait aussi bien quand c'était négatif que positif; c'est certainement pour cela qu'il semblait toujours assez "calme" et qu'il ne s'énervait que rarement. De fil en aiguilles, la discussion était partie sur Payson; et voilà le Eirik qui revenait au galop en disant que sa blonde était parfaite. Il haussa un sourcil lorsque sa sœur reprit la parole Que tu devrais faire attention à ce que tu dis, parce que ça pourrait être vexant pour Pacey. Surtout vu la caractère du professeur. Moi je sais très bien tout ce que tu veux dire par-là, je te connais par cœur, mais je ne suis pas certain que se soit le cas de tout le monde... Fais gaffe à toi Vik'. Non, bien sûr que non il n'avait pas dit cela méchamment, mais c'est vrai que des fois les dires que sa sœur pouvaient prêter à confusion et il avait voulu tenter de lui signaler par une réplique qui n'était pas trop de bon goût. Maintenant, il n'y avait plus qu'à espérer qu'avec ses explications tout serrait tirer au clair et il n'y aurait plus de problèmes.

Puis les jumeaux commencèrent à causer de cheveux, et plus particulièrement ceux du garçon. Viktoria était visiblement déçue qu'il ne veuille pas se les faire couper, mais, à vrai dire il s'en fichait un peu. C'étaient après tout ses cheveux et même s'il voulait se les faire pousser jusqu'à ce qu'ils touchent par terre c'était son problème -fort heureusement il n'en avait pas du tout envie-. Encore heureux que tu ne vas pas me couper les cheveux pendant mon sommeil, sinon... sinon ma vengeance serait réellement terrible, et tu sais que là je ne plaisante pas... Je te raserai la tête mais pas entièrement, je te ferais un motif de cœur, pour que tu saches à quel point je t'aime. S'il en était capable ?! Qui sait... En même temps, je te rappelle que je suis casé, donc que se soit mon meilleur atout avec les femmes j'en ai rien à secouer.C'est fou ça ! Et heureusement qu'il n'était pas trop susceptible vu ce qu'elle venait de sortir. Niah niah niah, plus sexy les cheveux courts. Chacun ses goûts. déclara t-il pour clore la conversation avant qu'elle ne dégénère réellement. Quelques secondes plus tard, le garçon décoiffait sa jumelle histoire de se "venger" parce qu'elle lui avait elle même touché les cheveux. Tu touches à mes cheveux, je touche aux tiens... Et tu sais très bien que je m'en sortirai toujours mieux que toi... car ça ne me prend pas trois plombes à me coiffer, moi madame! Bon, remarque, avoir une sœur un minimum coquette n'était pas si gênant que cela. Maintenant t'as un espèce de gros épi derrière...Enfin moi j'dis ça, j'dis rien. ajouta t-il pour la taquiner, alors qu'en vérité il n'y avait pas d'épis du tout.
Le sujet du procès ne tarda pas ensuite à être abordé, comme s'il fallait absolument parler d'une mauvaise nouvelle. Je peux t'affirmer qu'il me tarde également d'en être débarrassé ! Il n'y avait eu que ces quelques phrases, histoire d'en parler, et, très vite un nouveau sujet bien plus joyeux et compagnie: ce qu'ils allaient pouvoir faire cet après-midi. Afin de tout planifier au mieux, le garçon avait appeler Payson pour voir à quelle heure, elle voulait qu'ils se voient. En quelques minutes le jeune sût qu'ils avaient l'après midi de libre pour passer un moment entre jumeaux. Parfait. Tout simplement parfait, d'autant plus que c'était plus ou moins la même chose pour Pacey.

La jeune femme ne tarda pas à lui donner un autre cadeau. Merveilleux. Parfait. Un sac remplis de bonbons. Ses bonbons. Ben heuu.... Donner de ses bonbons ?! Elle rêvait là. A la limite il préférait lui donner de l'argent pour qu'elle s'en achète. Heu.... de temps en temps alors ! Et c'est bien parce que t'as ma moitié. Mouais, tant de générosité fait plaisir à voir n'est-ce pas ?! Le jeune homme secoua doucement la tête avant de rire c'est sûr que si je l'avais appris je t'aurais tué de ne pas m'en avoir pris.. Histoire de la remercier, et qu'ils puissent sortir tranquillement le garçon proposé ensuite un petit restaurant. Idée qui visiblement plaisait beaucoup à sa jumelle. Tant mieux. J'en étais sûre ! Tu es comme moi ! Tu as toujours faim, j'étais certain de réussir à te plaisir sur ce coup-là. [b]Oui, oui bien sûr que je te donne cinq minutes. Comme il savait par avance que ces cinq minutes se transformeraient rapidement en quinze voire vingt, le jeune homme s'assit sur le canapé et feuilleta le premier truc qui lui tomba sous la main. Whow, t'es superbe comme ça lui souffla t-il doucement quand il l'aperçut. Sincèrement ?! Aucune idée... On verra bien sur place non ?! Ca sera certainement le mieux, et comme cela on pourra être surpris de ce que l'on veut manger. Enfin on verra ça peut-être un restau' normal, ou un quelque chose de plus spécialisé, comme chinois, japonais, thaïlandais... Je ne pense pas que l'on trouve un norvégien donc bon, n'espère pas... Il sourit à sa jumelle, et les deux jeunes sampis, sortirent de leur chambre de confrérie pour se diriger vers la ville dans l'espoir de pouvoir trouver un bon restaurant, et ensuite passer une bonne après-midi. Pour faire quoi, ils ne le savaient pas encore, mais ils pourraient le voir en temps et en heure après manger. Qui sait, peut-être qu'avec le ventre plein, les idées fuseraient un peu plus que maintenant... enfin peut-être

-1326 mots-

«Est-ce que tu l’aime plus que moi.» Je regardai Mikael, totalement confuse alors que de sa main forte et douce me replaçait une mèche de cheveux. «V…voyons Mik, ce n’est pas quelque chose qui se demande voyons.» J’étais terrifié par sa question, car je savais ce qu’elle impliquait. «Si, puisque je te la demande. » J’étais muette, le cœur lourd. Le choix épouvantable et impossible à faire. Et pourtant me voilà à devoir une réponse qui, peut importe quelle elle serait, serait remplis de conséquences. «Non, ca ne se demande pas. Putain Mik, je sais ce que tu fais là. Tu me demande de choisir entre Eirik et toi. Ca ne se fait pas» Nous étions à la fin de l’été, et au souper était venu le sujet délicat que j’avais essayé d’éviter tout au long des vacances de mon jumeau; celui de mon inscription à la même université que lui. J’étais déchiré entre deux terres. Celle où ma moitié était ou celle ou était l’amour de ma vie. J’avais envie de me fendre le cœur tant ce choix était épouvantable. C’était comme demander à une mère lequel de ses enfants elle aimait le plus. Et je vis les yeux me Mikael se teindre de tristesse. «Donc tu pars.» affirma-t-il. Mon cœur éclata et je manquai d’air. «Non Non! Bien sur que non. Non. Enfin, je ne sais pas. Tu sais que c’est un rêve à Rik et moi d’aller là bas…» Mon copain se leva du lit et remis son boxer, je couvrais alors mon corps nus et apeuré par cette réaction. «Je…viens» Essayais-je de le convaincre, totalement paniqué alors qu’il remettait son tshirt. «Viens avec nous. Là bas. Tes études vont être cent fois meilleures qu’à Narvik. » Mon amoureux soupira en me regardant. «C’est ton rêve Beckley, pas le mien. Ma vie est ici Vik. J’ai pas envie de tout foutre en l’air pour toi, pour tes rêves.» Mes yeux se remplirent de larmes et il le vit bien. Il vint me prendre dans ses bras et me serra fort. «Je m’excuse, mais je n’ai pas le même courage que toi.» Et a cette époque je le cru, ne me doutant pas une seconde qu’il avait une autre copine dans mon dos, vraie raison pour ne pas me suivre. «J’ai formulé mal Vik. S’te plais ne pleure pas. Je n’aime pas ça quand tu pleures. Mais je trouve simplement cruel ton frère de te demander un pareil truc. Et ca me fâché, désoler mon cœur d’avoir été méchant envers toi.» Il soupira, me laissant couler mes larmes en silence. «Je fais des efforts pour pas foutre une raclé à ton frère et tu le sais. Je t’aime, mais il ne le croit pas. Et il essaie de t’éloigné de moi. Et ca me fait peur. T’es tout pour moi Vik. S’il t’aimait vraiment comme il le clame, Eirik comprendrait notre amour et saurait qu’on a besoin de l’autre tout les jours pour survivre. Si tu es loin de moi, comment je vais réussir à vivre. » Il me coucha sur le dos et commença à m’embrasser langoureusement, laissant courir ses mains divines sur ma peau. «Je t’aime Mik, si tu savais comment» Soufflais-je fébrilement. «Ton frère le comprendra. Reste dans mes bras, laisse le partir. Il sera fâché et triste au départ. Mais mon amour, quand il verra combien on s’aime, il ne pourra plus être jaloux qu’un autre homme ait atteint de cœur. » Je ne sais pas si se sont ses paroles, son souffle sur ma peau ou sa main frôlant mon entre-jambe avide, mais ce soir là je le cru. Je cru à son amour, à son désir de m’avoir pour lui à jamais. Et je pris la décision de rester à Narvik.

De savoir que toute cette histoire n’était que du vent et qu’il voulait me garder pour l’unique satisfaction de ses besoins sexuels me détruisait toujours. Il fallait le dire. Mais ce qui était encore plus horrible, c’est que je m’étais laisser croire que mon frère était aveugle et qu’il ne m’aimait pas assez pour comprendre tout ce que je vivais avec l’homme à mes cotés. Croire un autre personne que je ne connaissais que depuis six mois au détriment de ma moitié fut l’erreur la plus monumentale de toute ma vie. Et dire que j’avais presque perdu mon jumeau. Je frissonnais à cette simple idée. Une vie sans Eirik était tout simplement impensable, et je m’en voulais horriblement d’avoir cru le contraire dans un instant de pur délire amoureux. C’était pourquoi, je chérissais chaque moment comme celui que je vivais. Car toute cette histoire m’avait fait voir la valeur véritable d’une partie de moi que j’avais toujours cru forte. Fragilisé, notre lien fraternel survivait encore. Mais je doutais qu’Eirik en avait encore gros sur le cœur. Quelques jours d’absence et un weekend en amoureux à New York n’effacerait jamais les blessures que j’avais pu causer à mon frère, mais je m’étais promis de ne plus jamais lui en provoquer de la sorte. Ce pourquoi, passer un moment si fusionnel avec lui était pour moi une source de bonheur intarissable. «J’allais dire que c1’est pas parce que je me déguise en Hermione tout les halloweens que je suis raide dingue de la saga d’Harry Potter mais j’ai préféré me taire car au fond on sait tout deux que c’est faux et que j’attend encore ma lettre pour aller à Poudlard. » Eirik avait se don de me faire terminer des phrases dont il savait déjà la réponse. J’ignorais pourquoi il faisait ca. Savait-il que sa m’irritait ou le faisait-il simplement pour jouer les innocent. Je l’ignorais. Mais peut importe son but, ca me fit rire tout en lui méritant une grimace. C’est bon, pas obliger d’en rajouter. Et lorsque je vis que ma blague n’avait pas passé, je levai les yeux au ciel en soupirant. «Non mais le prend pas comme ca Eirik. Rohh» Bon il avait le droit de croire que c’était une vanne envers sa copine, mais je le voulais un compliment. Il n’était certainement pas assez fana pour la comprendre. «McGonagall c’est un des personnages les puissant du livre et grâce à elle Poudlard n’a pas été complètement anéanti. Je ne voulais pas dire qu’elle était vieille, je voulais dire qu’elle était géniale… » Je soupirai, excédé. Je savais que ca risquait de tourner en dispute. Il m’en voulait encore du coup du restaurant. Avec raison. «Laisse tombé veux tu.» Dis-je lasse. Et pour ne pas encore plus effacer mon sourire, il me fit légèrement la leçon sur mes paroles. Je savais que j’étais beaucoup plus explosive qu’Eirik. Lui restais calme alors que moi j’avais tendance à prendre tout en excès, mais cette réplique me fit un pincement au cœur. «Je fais gaffe Rik.. e dis ce genre de truc qu’avec toi aussi. Tu sais rien de ma relation avec Pacey. Comme je ne connais rien de la tienne. Alors évite ce genre de remarque s’il te plait… » Soufflais-je. Étais-je piquée au vif car il avait pesé sur une des situations que je trouvais lourde? Sans doute. Il était vrai qu’il m’était difficile d’avoir toujours l’impression d’expliquer chacune de mes actions amoureuse à Pacey et de sans cesse faire taire ses doutes face à mon amour envers lui. Craintif, chaque fois que nous étions confronté à une situation qui avait des allures de troisième guerre mondiale. Et chaque fois je ravalais mon égo pour devoir tout lui expliquer et le calmer face a des situations plus que normale. Je voulais bien croire qu’il était nouveau en matière de couple et de relation sexuelle, mais j’avais parfois l’impression que c’était lui le plus jeune du couple. Alors que c’était de huit ans le contraire. Mais chose qui sortait Pacey de l’extraordinaire, lorsqu’il me sentais épuisée de toute cette situation, il faisait en sorte de me montrer à quel point il m’appréciait pour ces efforts. Me remerciant avec des surprises autant matérielles qu’amoureuse, je savais que ma patience était reconnue par mon amoureux. Et chaque fois, ca comblait le baume au cœur.

Heureusement que le sujet dévia et qu’automatiquement, le sourire et la folie revint. C’est ce que j’aimais de ce genre de moment avec Eirik. Nous étions capable de désamorcé une situation trop sérieuse avec un autre sujet. Ca rendait le tout moins dramatique. Et il était le premier à savoir que j’étais une drama queen de première. Ce pourquoi on vint à parler d’un sujet primordiale dans l’histoire du monde entier; Les cheveux d’Eirik. Éternelle quête pour moi de les rendre présentable. Et encore, il faisait à sa tête. Non pas que les cheveux long lui allait mal mais bon… Au moins il ne parlait pas de se les teindre mauve..ou roux. Alors la, j’aurais crié au désastre. Et je ne pu qu’éclater de rire face à sa menace de cœur dans les cheveux. Mon dieu. Si on touchait à ma tignasse, j’étais capable de meurtre. Et il le savait très bien. Ca vanne était très bonne car elle me laissa sans voix durant un bref instant. «Mais c’est pas parce que t’es casé que tu dois arrêter de te faire sexy mon chat! Je sais pas comment ca marchait avec ton copain, mais nous les filles ont continue d’apprécier que notre mec soit beau et s’occupe de lui. Et c’est comme ca avec n’importe quel fille, alors viens pas dire que Payson c’est différent. C’est toujours plus sympa pour les filles quand on voit que son mec est sexy. Alors pas de relâchement soldat!» J’avais dis ma dernière phrase avec une voix de vieux caporal d’armé. Ayant plissé les yeux et gonflé mon absence de bicep, j’essayai de personnifier le personnage. Peu crédible puisqu’en deux seconde il me fit exploser de rire.

Ne voulant pas prolonger le sujet trop délicat dans un moment festif, je ne répliquai pas à son affirmation sur le procès. Nous concentrant sur les bonbons, je rigolai en le voyant cacher le sac loin de mes yeux, histoire que je ne sois pas tenté d’appliquer la permission spéciale qu’il venait d’appliquer. Je ne pu que rigoler. «Roh panique pas Rik, je voulais juste voir ta tronche. T’inquiète ces bonbons sont pour toi, j’ai un sac de mon coté. Et pas la peine de le chercher, je l’ai laissé chez Pacey, comme ca tu ne seras pas tenter de venir piger dans mes provisions! » Je lui fis un sourire victorieux. Quand on parlait bonbons avec mon jumeau, il ne fallait pas prendre le tout au sérieux. Si je tenais à l’entièreté de mon sac, je devais le tenir loin de son regard. Un peu la même chose que moi lorsqu’on mettait une boite de chocolat devant mes yeux. La tentation était trop grande. Nos amoureux respectif nous laissant le champ libre, nous pûmes donc passer un plus long moment ensemble. Chose qui me fit plus que plaisir. J’avais besoin en ce moment d’un moment que lui et moi. Nous n’en avions pas eu un vrai, sans pleur ni problème et franchement, pour l’équilibre mental, ca aidait. «C’est pas ma faute, j’aime manger. Heureusement qu’on ne grossit pas! Sans quoi, je suis certaine qu’on aurait au moins huit cents livre en plus!» Moi, exagéré? Jamais. Heureuse, je trottinais vers ma chambre afin de faire tombé l’épi que mon frère m’avait provoqué à mon plus grand désarroi. Le nœud qui s’en résultait était épouvantable. Et j’avais été contrainte d’allumer mon fer pour pouvoir avoir de nouveau des cheveux présentable. Le temps qu’il chauffe, j’avais mis le nez dans ma garde robe pour y trouver une robe que j’avais trouver en faisant les boutiques lors de mes achats de cadeau de noël. Elle en montrait pas trop, juste assez pour dire que je mettais en valeur mes courbes tout en étant peu vulgaire. Heureuse, j’enfilai ce bout de tissus avant de m’asseoir sur une chaise devant mon miroir pour friser à la perfection quelques mèches de cheveux. Après le fixatif, je pris ma boite de maquillage pour refaire mon maquillage qui s’était détruit lors de la bagarre et voilà. Je me regardai dans le miroir, sachant qu’il manquait un truc. Mes bijoux récemment offert par mon jumeau virent à ma rescousse. Maintenant prête, je me regardai de nouveau, satisfaite. Je regardai le magnifique bracelet que je venais de recevoir avant que mes yeux ne glisse vers la bague que m’avait offert Pacey sur le bateau. Mon cœur manqua un bond. Mon dieu. Si Eirik apprenait que j’avais refusé la main a mon nouvel amant, il y aurait un meurtre de professeur à l’école. Secouant ma main et ma tête, je sortie de ma chambre après un temps beaucoup plus long que celui prévu par mon jumeau. Mon cœur se gonfla d’amour à son compliment. Bon sang, combien de sœur avait cette chance de recevoir pareil commentaire de son frère. Sérieusement? Je me sentais réellement choyer. «Oh, merci. C’est gentil.» Je lui fit un baiser sur la tempe avant d’aller mettre mes souliers pour sortir. «J’ai fais des recherches y’a pas long, niveau restau norvégien y’a pas grand-chose, et ce qu’il y a ne battra jamais la vraie nourriture de là bas. Alors bon, tant qu’à être déçue, allons ailleurs. » J’avais un peu le mal du pays, mais le cahier remplis de mot de mes amis allait sans doute m’aider à l’être un peu moins. Nous étions dehors, marchants sous un froid de janvier. Heureuse d’avoir mis un foulard, je cachai le bout de mon nez. Bon sang. Il n’y avait pas de neige mais lorsque le froid arrivait a San Francisco, il n’y allait pas de main morte. «Sushi ca te dis? Ca serait bon» J’avais le gout de l’orient en bouche. Et bon, essayer de manger avec des baguettes avait toujours provoqué de situation cocasse pour lui et moi. Alors pourquoi pas? Je regardai mon frère attendant son verdict, m’agrippant à son bras. J’étais heureuse en ce moment. Le coup de tête de venir le rejoindre avait été le meilleur choix de ma vie. Décidément.

Flash Back; fin août 2011; Narvik.

Après que sa jumelle lui ait annoncé qu'elle ne repartirait pas avec lui, pour ne pas faire un scandale inutile, pour éviter de détruire la tronche de Mikael et pour bien d'autres raisons, le jeune norvégien, était parti chez son meilleur ami - ex petit ami- Tomas histoire d'y retrouver un quelconque réconfort. Je... Je ne sais pas ce qui lui a pris. Pourquoi elle fait ça, ça fait des mois qu'on le prépare... surtout pour rester avec cet abruti fini. Ses phrases étaient saccadées, presque incompréhensibles étant donné qu'il ne les finissait pas, ou bien alors qu'il manquait le début; cependant Tomas semblait comprendre malgré son silence presque religieux ce que cela voulait dire. Ils se connaissaient par cœur depuis des années, alors il savait lire entre les lignes de ce que disait Eirik. De toute façon, depuis qu'elle est avec ce type je ne la reconnais plus... Elle passe son temps avec lui et c'est limite si je ne suis pas transparent ou un objet avec qui elle daigne de parler quand elle se retrouve seule... Il lui a totalement retourné le cerveau. Il se tut quelques secondes avant de rajouter sur un ton fataliste Elle ne m'aime plus, elle se fout de moi. Tout ce qui compte c'est son Mikaël.... Elle s'en fout totalement Cette fois-ci, Eirik c'était bel et bien tût mettant fin par la même occasion à ses jérémiades qui bien qu'assez pathétiques pouvaient être compréhensibles. Il avait peur de perdre sa sœur définitivement, et il avait l'impression que c'était justement ce qui était arrivé, qu'il n'était plus aussi important qu'avant, qu'il n'y avait plus que ce Mikaël. Jalousie mal placée ?! Oui, très certainement qu'il y avait une part de cela, mais pas que... elle l'avait bel et bien délaissé son jumeau pour rester avec son petit ami. Brisant totalement le petit cœur -fragile- du norvégien. Sa sœur c'était tout, sa moitié, sa confidente, son amie, celle à qui il pouvait tout dire, avec qui il pouvait avoir n'importe quel délire... Cette belle complicité était morte à l'instant même où il avait reposé les pieds en Norvège et cela le tuait chaque jour un peu plus à petit feu. Tomas sortit l'autre garçon de sa torpeur en le prenant dans ses bras, puis, il lui murmura doucement au creux de l'oreille "Détends-toi Rik. Elle est juste amoureuse, elle se rendra bien vite compte que c'est un ahuri fini son mec et tout reviendra à la normale... même si le mal aura déjà été fait je le conçois. Imagine.... Imagine qu'on aurait eu nos diplôme la même année, si ta sœur était partie à Berkeley et que j'étais resté ici, et que je t'aurais demandé de rester ici, tu aurais fait quoi ?!" Eirik jeta un coup d'œil à son ex petit ami, avant de soupirer doucement et de se passer une main dans les cheveux. La situation était compliquée, mais ce que venait de dire Tomas n'était pas tout à fait et laissait à réfléchir. Tom, les situations ne sont pas comparables. De un, avant que l'on se quitte cela faisait deux ans que l'on sortait ensemble. En deux et sûrement le plus important, tu étais sincère dans tes sentiments, et Viktoria t'aimait bien. En trois, je t'aurais demanda de venir avec moi à Berkeley et tu m'aurais suivi... Ne dis pas non, je le sais Tom. Eirik se tut quelques instants avant de reprendre la parole Mais ce n'est jamais arrivé... "On" a rompu parce que tu partais faire tes études ailleurs et que ça valait certainement mieux pour nous cette séparation... Et jamais ne je t'aurais demandé de rester pour moi parce que c'est égoïste, tes études étaient bien plus importantes que moi, il te fallait le meilleur pour réussir.. Là, elle rate la chance de sa vie pour sa future, pour rester avec un minable qui lui ment, et si ça se trouve dans un mois ça sera finie et elle sera effondrée. Merci bien. Tomas secoua doucement la tête visiblement amusé par tant de pessimisme. Il mit un doigt sur les lèvres de son ex petit ami pour le faire pour de bon avant de lui souffler. "Je sais comment te remonter le moral... et même si l'on est plus ensemble officiellement, après tout qu'importe. Autant que l'on profite de ces derniers moments que l'on a ensemble non ?! J'adore Vik mais sur ce coup elle est vraiment stupide, alors oublie ça. Vis ton rêves, tes études Rik, ce n'est pas parce que sa sœur gâche sa vie que tu dois gâcher la tienne pour elle. Vis pour toi, rien que pour toi, pas pour vous deux.". Sage conseil, mais quand même plutôt difficilement applicable.

Fin Flash Black

Vivre pour lui et non plus par l'intermédiaire de sa sœur, c'était impossible en théorie. Il avait besoin de sa jumelle, de savoir qu'elle était là en cas de besoin... Néanmoins, il ne fallait pas se leurrer, leur relation ne serait plus jamais la même. Eirik avait été beaucoup trop déçu sur le coup, et il savait pertinemment que la relation que sa jumelle entretenait avec Pacey pouvait aussi être destructrice pour eux, même s'il ne lui avait jamais dit cela de cette façon. Il avait tenté de lui faire comprendre qu'elle s'engageait une nouvelle fois dans une histoire assez sordide, et qu'elle souffrirait à l'arrivée, mais là encore elle n'avait pas voulu l'écouter, comme si la dernière fois ne lui avait pas servi de leçon... Après tout, peut-être qu'aujourd'hui c'était lui qui se trompait sur le compte du professeur qui sait ?! Enfin là n'était pas la discussion. Oui c'est vrai, t'as bien fait de te taire, parce que... Comment dire. Tu as tord, surtout d'attendre encore ta lettre pour Poudlard. C'est vrai, qui à son âge attendait encore cette fameuse lettre aussi sérieusement ?! Si elle avait dû la recevoir elle l'aurait eu il y a fort, fort longtemps. Enfin bref, des fois il ne préférait même pas essayer de comprendre sa jumelle. La situation dégénéra très légèrement quand Viktoria parla de Payson comme de MC Gonagall. Il se doutait bien que ce n'était pas une insulte, mais il n'appréciait guère la comparaison. C'est ça, fout toi de sa gueule en plus. Il savait que sa sœur n'aimait pas sa petite amie et donc que cette comparaison et ce qu'elle venait de dire n'était pas le moins du monde sincère, et cela, ça avait le don de l'agacer au plus haut point. Quant à rester dans les sujets qui fâchent continuons avec Pacey. Il leva les yeux au ciel en entendant la réplique de sa sœur et préféra s'abstenir de dire ce qu'il avait sur le cœur, sinon c'était certain que ça allait encore une fois finir en dispute. Elle avait raison, ils ne connaissaient rien de la relation de l'un à l'autre, mais lui au moins avait tenté de laisser une chance au professeur alors que ce dernier c'était montré si pathétique que presque n'importe qui lui aurait rit au nez. Viktoria elle, avait juste manqué de foutre la zizanie dans son couple. Pour le coup le garçon restait muet. Cela valait mieux, mais à la moindre remarque désobligeante sur Payson c'était à peu près certain que cela finisse en nouvelle bataille. Finalement le sujet dévia sur les cheveux du jeune homme - et un peu sur ceux de sa jumelle-. Eirik tenta de lui faire comprendre tant bien que mal qu'il ne toucherait pas à ses cheveux. Il était bien comme cela point final. Il n'y avait pas de discussions à avoir. Gniah gniah gniah. Chacun ses goûts... et je crois que t'as besoin de prendre un peu de muscle avant de faire style que t'en as.... C'était dur de garder son sérieux avec sa soeur qui faisait l'imbécile... Ce qu'il avait voulu dire dans sa première phrase, c'est que si Vik le préférait les cheveux courts, ce n'était pas forcément le cas de tout le monde, alors qu'elle n'avait pas vraiment son mot à dire. Comme elle lui avait dit clairement, c'était l'avis de Payson qui était primordial.
Ils discutèrent très rapidement du procès qui devait se tenir bientôt suivant toute logique, puis le sujet dévia assez rapidement sur quelque chose de beaucoup plus joyeux: les bonbons. Je ne panique pas... C'était juste une décision très difficile à prendre tu sais ! Hey pour qui tu me prends, je n'allais pas te piquer tes bonbons quand même... J'suis pas comme ça !! Quoique... Des fois on pouvait s'attendre à tout avec lui lorsqu'il s'agissait de bonbons, alors Viktoria avait certainement très bien fait de tout cacher ainsi. Ok... Ok. Tu as eu totalement raison. Ahaha. C'est vrai qu'ils aimaient tous manger aussi bien l'âiné que les jumeaux et comme le disait très justement sa jumelle, fort heureusement ils ne grossissaient pas trop. Au oui, au moins huit cent livres... Bien sûr Vik ! La jeune femme ne tarda pas à aller dans sa chambre histoire de se "préparer". Hum. Lorsqu'elle disait ce genre de mot, Eirik savait pertinemment qu'ils n'étaient pas encore parti. Enfin, après un certain moment à attendre, la demoiselle sortie enfin de sa chambre et reçut un compliment de la part de son jumeau. A sa réponse il lui sourit et commença à partir vers le fameux restaurant. Tu m'étonnes... En même temps c'est normal, on a pas forcément les même produits donc ça n'a pas le même goûts. Le saumon est hyper frais quand on est en Norvège, ici, je ne sais pas trop... Alors oui, vaut mieux tenter quelque chose d'autres, ça sera mieux je pense. C'était étrange de voir comment Viktoria semblait avoir froid, alors qu'au final il faisait quand même beaucoup plus chaud qu'à Narvik... Sushis ?! Ok, ça marche. Il n'y avait plus qu'à en trouver un bon... Et là ce n'était pas forcément gagner. Tu sais où on peut en trouver un bon sans risquer d'être malade et tout et tout ?! Oui, parce que ce n'était le tout de bien manger, après il fallait -surtout pour les sushis- qu'ils soient bien frais et donc être bien sûr de son coup. A tous les coups ils allaient finir dans une bonne pizzeria.


-1711 mots-