the great escape
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Home, sweet home... || Logan & Sydney

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MessageSujet: Home, sweet home... || Logan & Sydney Home, sweet home... || Logan & Sydney EmptySam 26 Nov - 19:36

"Logan ? Il est actuellement 11h30 et je suis en train de faire pipi dans les cabinets du bureau de l'avocat chez qui je devais aller… Quoi, pourquoi tu t'en branles ? Ne me balance pas d'invitation cochonne à l'autre bout du continent, ça va me… oui, oui, arrêtes de grogner, j'ai compris ! T'es encore plus ronchon au téléphone qu'en face, dis-moi. Je te manque, c'est ça ? Avoue, avoue !! Attention, je vais raccrocher, je ne suis pas toute seule ! Bisouuuuus !" Et le bruit de la chasse d'eau fut le dernier son qu'entendit Logan à l'autre bout du fil avant que Sydney coupe la communication et sorte des toilettes pour aller se laver les mains, un air malicieux sur le visage. Vous en connaissez beaucoup des femmes qui sont capables de vous enquiquiner à des centaines de kilomètres de chez vous ? Inimitable Sydney, convaincue qu'elle mouvementait la vie un peu morne de ce cher prof de théâtre. Une fois de retour dans la salle d'attente des avocats en charge du testament de ses parents, la belle soupira et commença à feuilleter un vieux magazine Vogue, un numéro qu'elle connaissait par cœur. Elle n'était pas adepte de grande littérature, mais elle était incollable sur tous les numéros des magazines de mode. Une fashionista dans l'âme, jusqu'au bout de ses ongles manucurés.
Cela faisait maintenant un peu plus de trois heures que Sydney était arrivée à New York afin de régler cette histoire de succession, histoire qu'elle pensait être à l'origine des menaces, agressions et manœuvres d'intimidation qu'elle avait subi de la part de parfaits inconnus. Il était grand temps pour elle de mettre un terme à tout ceci, d'autant plus que cela ralentissait ses projets de future étudiante à Berkeley. Grâce à un brillant coming out à la Fashion Week de Barcelone, au grand dam de James qui avait été acteur sans le vouloir de cette supercherie montée de toutes pièces, Sydney avait touché une petite fortune pour ses créations et d'autres extras qui appuyaient un dossier désormais très solide pour son entrée sur les bancs de l'université. Pour l'heure, elle n'en avait parlé à personne… mais son succès la rendait on ne peut plus fière et il lui tardait de lâcher le morceau pour pouvoir se la péter à mort.
Malheureusement, les avocats sont apparemment des gens très occupés… et l'heure et demi d'attente de la réceptionniste toucha miraculeusement à sa fin lorsqu'un type assez âgé lui demanda de passer dans son bureau. Un soupir de soulagement plus tard, la voilà donc assise face à un bureau massif et son propriétaire armé de lunettes rondes qui rendraient Harry Potter jaloux. "Mademoiselle Khelos, cela faisait un m… - Aaaattendez, deux secondes…" le coupa-t-elle en sortant son téléphone. Oui, elle avait décidé d'enquiquiner Logan jusqu'au bout. Il voulait des nouvelles ? Elle prenait un malin plaisir à lui faire connaître ses moindres faits et gestes, elle était encore pire quand elle était loin de lui. "Allô, Logan ? C'est encore moi… arrêtes un peu, je sens un débordement d'euphorie, ça me rend toute chose. Bref, je suis avec l'avocat… Dites bonjouuuur !Euh… Bonjour, monsieur…" bégaya l'avocat au téléphone que lui tendait la blondinette avant qu'elle lui reprenne pour continuer la conversation, en jouant avec ses mèches. "Alors, si tu veux son portrait robot, il est chauve, voûté, mal fringué… c'est fou, on dirait toi dans quarante ans ! Il a des lunettes rondes et vachement épaisses, on dirait des jumelles… Et là, il me regarde comme si j'était E.T., je comprends pas trop pourquoi, mais passons. Allez, gros gros poutous, moi aussi je t'adore !" Et zou, raccroché une nouvelle fois. Des appels comme celui-ci, Sydney était certaine qu'il ne devait pas en recevoir souvent. Au moins autant que l'avocat recevait des clientes aussi excentriques qu'elle. Sidéré et médusé, le vieil homme tâcha de reprendre ses esprits.

"Il semblerait que vous êtes l'héritière universelle de vos parents adoptifs. C'est-à-dire que tout ce qu'ils possédaient vous revient de droit.Sérieux ?! Et ça fait combien, en tout ?Selon leurs dernières volontés, toutes leurs propriétés, biens immobiliers et autres ont été vendus aux enchères pour la somme de 10 millions de dollars… - Ouaaaaah !! - … et tous les bénéfices ont été redistribués à des œuvres de charité.Quoi ?! Tout s'est envolé pour des crève-la-faim ?!" Alors que l'égyptienne avait bondi de son siège, prête à pardonner corps et âme tout ce qu'elle avait pu reprocher à ses parents adoptifs, son élan de générosité s'était éteint à la mention du mot charité… elle exécrait ce terme. Surtout lorsqu'il la privait d'un héritage se chiffrant à 10 millions de dollars. Mettez-vous à sa place : n'importe qui en aurait voulu au premier miséreux qui aurait reçu ne serait-ce qu'un dollar d'un argent qu'il ou elle aurait dû toucher.
"Eh bien non, pas tout. Il reste l'organe de presse, Owens Publications, que vos parents dirigeaient. Vous en êtes désormais l'héritière également, son capital s'élève aujourd'hui à 8,5 milliards de dollars.Aaaaaaaah !!!Cette somme, indissociable des budgets inhérents à l'entreprise, ne vous sera accessible que si vous en reprenez vous-même la direction. C'est l'unique condition imposée par Mr et Mrs Owens." Et rebelote, Sydney se laissa à nouveau tomber dans le siège de l'avocat pour réfléchir, en essayant de faire abstraction du dépit qui faisait à nouveau surface. Vu les sommes générées par cet héritage et cet organe de presse, elle était désormais quasiment sûre que tout ceci était lié à ses problèmes… Ses parents ne voulaient voir personne d'autre à la tête de leur entreprise qu'elle. Une certaine forme de rancœur fit à nouveau surface dans le cœur de la réceptionniste : ils s'étaient fichus de ses rêves et d'elle jusqu'à leur dernier soupir. Tout ce qu'ils avaient voulu, c'était une succession, pas une véritable fille. Néanmoins, une question s'imposait à elle. "Il n'y a rien qui a été légué à Ethan ?Ethan qui, je vous prie ?Ethan Owens, leur fils aîné… enfin, le fils de mon père adoptif, celui qu'il a eu avec sa première épouse. Eh bien… non, apparemment pas. Il n'est fait mention nulle part de ce nom et j'avoue le découvrir moi-même aujourd'hui. Votre père adoptif a donc eu un fils et il ne lui a rien donné du tout ?C'était pourtant lui, le petit génie des affaires… il faut croire que chez les Owens, la rancune est tenace. Laissez tomber, c'est compliqué." ajouta-t-elle à l'intention de l'avocat qui s'apprêtait à poser une nouvelle question.
Sydney se leva de son fauteuil et marcha jusqu'à la fenêtre en regardant la rue en contrebas, pensive. On lui offrait un poste convoité, qui lui assurerait une fortune exceptionnelle… à condition qu'elle s'aplatisse devant les dernières volontés de ceux qui s'étaient fait passer pour ses vrais parents. La richesse ou la dignité ? Raison ou passion ? "Et ce titre de propriétaire et présidente du groupe, je peux le céder à qui je veux ?Je peux m'occuper des procédures de succession si vous souhaitez passer la main, évidemment. En revanche, il vous faudra l'appui de la majorité du conseil d'administration de l'entreprise et ça, ce n'est ni de mon ressort ni vraiment du vôtre.Alors je repasserai d'ici demain, en fin d'après-midi. J'aimerai juste que vous préveniez le conseil d'administration que je veux les voir ce soir… Tiens, débrouillez-vous pour organiser une réception ! Je vous laisse, merci à vous !" Sans vraiment attendre de réponse, la jolie blonde attrapa son sac à main et sortit du cabinet en adressant un vague sourire à l'avocat qui resta un peu bouche bée.

A l'extérieur, dans la rue, Sydney marqua une pause en s'adossant au mur. Beaucoup d'infos à digérer un même temps. Héritière d'un groupe de presse qui vaut pas moins de 8 milliards et demi de dollars, incompétente notoire en la matière et donc cible principale des requins qui voudraient s'accaparer une telle place de rêve dans les médias… elle commença à jeter des regards autour d'elle, suspicieuse. Maintenant qu'elle avait connaissance des modalités de la succession, ses détracteurs voudront certainement s'en prendre à elle le plus efficacement possible. Elle attrapa son téléphone et vit que Logan cherchait à la joindre. "Tu me soûles, c'est pas le moment…" lâcha-t-elle sur un ton maussade. Une inspiration plus tard, elle décrocha puis prit une voix ainsi qu'une attitude radicalement différentes de ce qu'elle ressentait vraiment à cet instant. "Tu vois que je finis par te manquer… dis, je suis occupée, donc tu me rappelles plus tard, ok ? Va continuer de geeker devant la télé, ça fera passer le temps… tu passeras le bonjour à Castle de ma part." Sur ces bonnes paroles, elle raccrocha et reprit immédiatement une attitude un peu tourmentée.
"Bon, dans l'ordre… sois méthodique, Syd'. Méthodique, efficace, ordonnée et surtout pas paniquée. Ethan, hôtel, réception, conseil d'administration et on voit la suite plus tard. Si tout va bien d'ici là…" Parano ? Oui, un peu, et ça pouvait se comprendre. Mais remarquez que se parler à soi-même, ça aide souvent à faire le point de façon très constructive. Elle envoya un sms à ce fameux Ethan, son demi-frère adoptif (compliquée, la famille), pour le retrouver. Si Sydney ne parlait jamais de lui, c'est qu'il y avait une bonne raison… mais de là à ce qu'il ne soit pas cité dans le testament de son père, il fallait qu'elle éclaircisse ça. Sac à main sur l'épaule, la jolie blonde s'engagea enfin sur le trottoir et marcha d'un pas énergique en direction du bar où elle devait le retrouver, l'après-midi touchant à sa fin. Et ce qu'elle ne remarqua pas pour le moment, ce fut la voiture qui démarra quelques temps après qu'elle ait changé de rue pour la suivre. Ni même les deux civils au téléphone qui marchaient à bonne distance de la jeune femme, dans son dos, sans aucune envie apparente de l'approcher, mais plutôt celle de la surveiller…
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MessageSujet: Re: Home, sweet home... || Logan & Sydney Home, sweet home... || Logan & Sydney EmptyDim 27 Nov - 11:50

Home, sweet home... || Logan & Sydney F36wbq




J'avais passé la nuit chez Cheyenne, du vendredi au samedi, comme je le faisais assez souvent ces derniers temps. Comme à notre habitude, nous nous cherchâmes, puis nous fîmes l'amour une bonne partie de la soirée, nous laissions ensuite place à un peu de tendresse lorsque nous nous couchions. Et avant le petit matin, je partais. Je quittais le lit sans un bruit, je récupérais mes affaires, filais dans la chambre de ses enfants avec la plus grande discrétion du monde pour un au-revoir silencieux, puis je quittais l'appartement luxueux pour me retrouver dans les rues de San Francisco, en pleine nuit, alors que seules quelques voitures circulaient, de ceux qui travaillaient définitivement trop tôt. Le fait de partir à cette heure-ci, pour ne pas nous accorder un réveil commun est un accord mutuel. Cheyenne n'est pas prête pour une nouvelle relation. Andrew, le père de ses enfants l'a définitivement dégoûtée ce qui reste compréhensible. Et même si j'ai des sentiments pour elle, il n'en reste pas moins que je n'ai toujours pas réussi à tourner la page du décès de ma femme Cela remonte à douze ans, et à part des aventures, je me demande si un jour j'arriverai à passer au dessus. Le voulais-je vraiment ? Plus le temps passait, et plus j'ouvrais les yeux sur deux choses. Je suis toujours amoureux de ma défunte épouse, et je refuse catégoriquement de replonger dans une histoire sérieuse au risque de souffrir une nouvelle fois. J'ai énormément donné pour cette relation et elle m'a traumatisé à un point tout juste inimaginable. De plus, je n'ai pas spécialement envie d'être celui qui remplace Andrew. Il est encore trop tôt pour que Cheyenne se remette avec un homme tout en oubliant totalement Holden. Je n'avais pas envie d'être son point de comparaison, même si elle l'aurait fait involontairement. Nous avions donc réduit notre histoire à du sexe, du sexe bestial, passionné, mais avec un peu de tendresse après car nous en avions besoin. Je lui laissais croire que seul son vagin pouvait m'intéresser, comme elle, elle laissait penser que son attention ne se portait que sous ma ceinture.

Une fois de retour chez moi, après être monté sur ma moto pour traverser les rues de la ville, j'avais déposé mes affaires pour filer dans ma chambre. Une fois là-bas, je sortais une valise. Il était trois heure et demi du matin, et à cinq heure, je prendrai l'avion pour New York. Je ne prenais que le strict minimum, tout simplement car je n'allais y rester que le temps d'un week end. Il était donc hors de question que je me charge comme une mule. Une fois mon unique valise prête, je filais prendre une douche et je quittais l'appartement pour me diriger cette fois-ci à l'aéroport. Malgré l'heure, beaucoup de personnes étaient présentes. Des hommes et des femmes d'affaires pour la plupart. Je me fondais dans la masse, ainsi vêtu d'une chemise grise claire, recouverte d'un gilet de costume noir, assorti à mon pantalon et à ma cravate. J'avais remonté les manches jusqu'au niveau de mes coudes tout simplement car j'apprécie un peu de fraîcheur sur mes bras. J'arrivais au niveau de l'accueil où je présentais mon billet. Une demie-heure plus tard, je me retrouvais sur un siège, dans un avion qui décollait pour cinq heures trente de vol. C'est à ce moment là qu'on prend conscience que San Francisco et New York se situent vraiment à l'opposé l'un de l'autre, mais surtout, que les États-Unis sont définitivement trop grands. Ma France, elle, paraissait minuscule à côté.

C'est à dix heure trente que l'avion se posait à New York. Le temps de récupérer ma valise, je sortais et posais pour la première fois de ma vie les pieds sur le sol New-Yorkais. Mes sourcils se froncèrent. Pour moi, toutes les villes américaines se ressemble. La différence ici se trouvait dans la valeur même de la Grande Pomme. Je m'étirais longuement, le corps quelque peu engourdi par toutes ses heures assis sur un siège. À côté de l'aéroport, on pouvait louer une voiture, ce que je fis. En effet, il serait quelque peu difficile de traverser toute la ville à pied. De plus, dans la mesure où je me devais de surveiller Sydney, je pourrais difficilement le faire à l'intérieur d'un bus, d'un métro ou bien d'un tramway.

Onze heure trente. Mon téléphone sonna, comme j'y avais eu le droit quelques fois déjà. Et comme elle semblait vouloir me rendre chèvre, elle m'expliqua qu'elle était actuellement aux toilettes. « Je m'en branle Khelos ! » Je posais mon regard sur l'homme à qui je devais donner un acompte pour louer une voiture. « Vas te faire mettre... », murmurais-je à l'intention de l'égyptienne. Pourquoi ? Parce qu'elle se moquait terriblement de moi. Et comme elle continuait, je laissais un grognement sortir de ma gorge. Son auquel elle répondit que j'étais davantage ronchon au téléphone. Puis elle m'avoua qu'elle devait me laisser. « C'est ça, bisous. » Mes paroles furent couvertes par le bruit d'une chasse d'eau en train de se tirer. Un soupir. Puis je raccrochais.

Et alors qu'elle attendait l'avocat, pour ma part, j'eus le temps de louer cette voiture, de me diriger vers l'hôtel que j'avais réservé puis vers le cabinet de l'avocat dans lequel Khelos m'avait dit qu'elle se rendait. Je sortais même du véhicule après avoir vu au loin une boulangerie française, me rappelant que je n'avais toujours pas déjeuné. En vue de ma carrure, il n'est pas vraiment étonnant de me voir manger pour quatre. Mais il ne faut pas oublier que l'on se trouve aux États-Unis. Les proportions ne sont pas les mêmes qu'en France. Par exemple, à Macdo, lorsqu'on demande un petit Coca, on reçoit effectivement un petit Coca. Aux USA, si on précise « Little », on se retrouve avec trois litres. Imaginez donc si on en demande un grand... Quoi qu'il en soit, je revenais à l'intérieur de la voiture avec un paquet rempli de trois pains au chocolat ainsi que de trois croissants. Le tout, accompagné d'un grand gobelet Starbucks Coffee. Je reculais le siège conducteur et étendais mes jambes au-dessus du volant. C'était parti pour une longue attente. J'insérais un CD de Tryo et m'allumais une cigarette.

De nouveau mon portable se mit à sonner. Je coupais la musique et répondais. De nouveau je fronçais les sourcils. Elle n'avait aucune gêne. Vraiment. Et je venais même à me demander pourquoi j'étais ici à l'attendre. Peut-être que ses agresseurs voulaient juste soulager une partie de la population américaine en voulant l'éliminer ? Cette pensée m'arracha un sourire. Et comme elle se trouvait en sécurité dans ce cabinet d'avocat, j'en profitais pour me dégourdir les jambes et me promener dans les rues de New York. Je revenais dans l'après midi. Et mes yeux s'attardèrent sur une voiture également présente depuis un petit moment déjà. Mon côté observateur sans doute. Et enfin, Sydney pointa le bout de son nez. J'en profitais pour l'appeler, notamment pour lui demander comment cela s'était passé. En aucun cas je ne voulais relever des soupçons. Je la vis soupirer. Venait-elle d'entendre une mauvaise nouvelle ? « Tu vois que je finis par te manquer… dis, je suis occupée, donc tu me rappelles plus tard, ok ? Va continuer de geeker devant la télé, ça fera passer le temps… tu passeras le bonjour à Castle de ma part. » Je n'eus clairement pas le temps de parler qu'elle avait déjà raccroché. Mes sourcils se froncèrent. Et alors qu'elle commençait à marcher, je vis la voiture garer depuis tout à l'heure démarrer. J'avais donc visé juste. Je n'étais pas la seule à la surveiller. Je remarquais également deux hommes derrière elle, qui la suivait à une certaine distance, au téléphone, comme s'ils donnaient quelques informations à quelqu'un sur la jeune femme. Néanmoins, je n'agissais pas maintenant car il ne semblait y avoir aucun danger apparent. Je tâchais de me faire discret et découvrir qui étaient ces personnes là. Je démarrais également la voiture.
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MessageSujet: Re: Home, sweet home... || Logan & Sydney Home, sweet home... || Logan & Sydney EmptyDim 27 Nov - 14:50

Sur le chemin en direction du bar dans lequel elle devait retrouver Ethan, Sydney regardait les buildings avec un air insouciant et un peu mélancolique… elle n'avait pas remis les pieds ici depuis qu'elle avait claqué la porte de domicile familial. Mauvais souvenirs en pagaille. San Francisco était certes devenu une sorte de refuge, mais l'immense ville californienne ne lui paraissait pas aussi hospitalière que la mégapole de la côte est. C'était comme si New York la retenait encore. Quant à l'Australie, n'en parlons pas… Sydney rêvait d'y retourner pour un petit séjour, mais elle n'en avait malheureusement pas encore les moyens. C'est pourquoi elle ne comptait pas se laisser trop atteindre par l'angoisse qui la tiraillait depuis qu'elle était sortie du cabinet d'avocat… elle avait néanmoins cette désagréable sensation d'être scrutée en permanence. Comme si elle baladait une pancarte "Vaut 8,5 milliards de dollars" autour du cou, un morceau de viande jeté au milieu d'une horde d'hyènes affamées. La belle accéléra le pas et sourit en voyant l'enseigne du bar se profiler : sans hésiter, elle se glissa à l'intérieur. Un pub irlandais, pour être exact. Du haut de ses talons aiguilles et sans se démonter, elle mit ses mains en porte-voix pour s'adresser à la cantonade. "Eh, les crasseux ! Il est où, Mister Univers ?!" Tous les clients se retournèrent et les conversations se stoppèrent lorsqu'ils se mirent à regarder la blondinette. Tous des irlandais pure souche ou qui avaient de quoi l'être en apparence… pas de minet superficiel en vue, pour faire simple. "Il est là, et il t'emmerde, Mister Univers… pétasse !!" rétorqua une voix à l'autre bout de la grande salle, suivie d'un rire franc et sonore. Un sourire fendit les lèvres de Sydney qui traversa le pub pour sauter dans les bras de celui qui lui avait répondu, attirant également les rires des consommateurs qui reprirent leurs activités comme si rien ne s'était passé. "Ethan, je suis tellement contente…"
Le voilà donc, le fameux demi-frère adoptif dont Sydney avait tu l'existence jusqu'ici… un australien comme on n'en fait plus. Grand, musclé, bronzé, blond aux yeux verts, un sourire à rendre la pub Colgate obsolète et un air adorable cousu sur un visage sans le moindre défaut. La belle ne s'était pas trompé en l'ayant appelé Mister Univers car il dégageait un charisme et une allure qui auraient largement pu le faire prétendre à ce titre. "Alors, qu'est-ce qui t'amènes ici, miss ? Le vieux qui a calanché, c'est ça ?" La belle hocha la tête en s'asseyant au comptoir. "T'es au courant qu'il a fait en sorte que je sois la seule à hériter de son entreprise ? Yep. Enfin, je m'en suis douté, on va dire.Et ça ne te fait rien ?! T'es son fils ! T'as fait Harvard et Yale… t'étais le major de toutes les promos, le petit génie des… - T'oublies un détail, chérie. Le fils prodigue a eu le malheur de mettre sa copine en cloque… et comble du blasphème, il a voulu garder le mioche. Ca, dans la famille Owens, c'est intolérable. Ce gosse, c'était un bâtard insignifiant pour le Saint Père businessman… et quand on engendre de la vermine, on se débarrasse comme on peut de la vermine." Ethan parlait avec cynisme et ironie tout en essuyant les verres vides qu'il venait de laver, un sourire un peux faux sur les lèvres. Sydney le regardait avec une forme de compassion toute particulière. "Comment va Max ?Ca pousse toujours, il va sur ses 5 ans. Un vrai beau gosse qui fera des ravages comme son paternel, tu verras… - C'est pas trop dur depuis le décès de Marilyn ? On fait avec. C'est un chic môme, il arrive à gérer et à se contenter de son père tant que je suis là pour lui. Tu te rends compte que l'avocat ignorait tout de toi ? T'es carrément passé à la trappe dans le testament !Ca fait mauvais genre de coller un fils indigne qui gagne sa vie derrière un comptoir sur son testament… surtout quand on s'appelle Owens père." L'égyptienne se pencha en avant après avoir pris la main du jeune homme dans la sienne puis déposa un baiser sur sa joue, un sourire aux lèvres pour lui montrer son affection.

Au dehors, la voiture qui suivait Sydney s'était garée à l'écart pour surveiller les entrées et les sorties du pub sans être repérable tandis que les deux hommes en filature se dispersèrent, un à chaque coin de rue. Toutefois, ce qu'ils ne calculèrent pas, c'était Logan qui les avait suivi eux aussi… L'un des deux hommes se mit à téléphoner à proximité de la voiture où le prof de théâtre s'était retranché, sans faire attention à la conversation qu'il aurait pu surprendre. "Michael ? C'est moi. La fille est rentrée dans le pub, sûrement pour aller voir son frangin, comme on s'y attendait. Nigel est à la sortie, il les attend pour les suivre… Quoi ? Le mec qui l'a récupérée à la soirée ? Il semblerait qu'il ait pris l'avion pour aller à New York, le boss le suspecte de vouloir la suivre aussi… Ils ont récupéré son identité, apparemment il a pris une chambre d'hôtel que John est parti fouiller." C'est à ce moment-là que l'inconnu se tourna et vit une personne dans le véhicule près duquel il discutait, sans remarquer qu'il s'agissait de Logan. Il s'éloigna pour un peu plus d'intimité et pour pouvoir parler sans crainte d'être entendu. "Pour l'instant, on ne bouge pas. On attend John et Gerard pour tenter un truc quand elle sortira. Dis, toi qui es le petit génie informatique du patron… tu dois pouvoir me retrouver la position du gigolo qui veut la surveiller ? Avec le mouchard qu'on a mis dans le portable de la fille, t'as qu'à attendre qu'elle l'appelle pour remonter jusqu'à lui. Ca marche, tu m'enverras ça dès que tu l'auras trouvé. Le boss ne veut aucune bavure et ce crétin pourrait en être une." Le type raccrocha et attendit tranquillement en s'adossant contre le mur, les yeux circulant entre la voiture garée dans la rue, la sortie du pub et son portable.

"Et tu veux que je récupère le Saint-Siège chez l'avocat de papa ?Je ne pourrais jamais diriger une telle entreprise… je suis blonde, mais pas totalement bête. Comme t'as toujours bossé pour pouvoir lui succéder et que je sais que ce milieu te passionne, je pense que tu es le mieux placé.C'est… je sais pas trop quoi dire… - Il y a une réception ce soir, au siège d'Owens Publications. On pourrait faire notre coming-out pour annoncer la couleur et dès demain matin, on signe les papiers chez l'avocat !" Ethan soupira en regardant un peu dans le vide… passer de barman à PDG, c'était un sacré saut. Surtout quand on est père célibataire. "Je… - Attends, deux minutes, il faut que je téléphone." Sydney sortit son smartphone et se rendit dans le répertoire pour appeler Logan.
Dans la seconde suivante, le portable de l'ancien militaire sonna dans sa voiture… et une autre poignée de secondes plus tard, le type dans la rue consulta son propre téléphone avec un air ahuri. Il releva la tête en jetant des regards inquisiteurs de tous les côtés en commençant à inspecter les voitures : la reconnaissance GPS combinée au travail en amont de son complice en informatique avait localisé le portable de Logan et, par extension, Logan lui-même. La technologie, ça a du bon, comme du mauvais. Son autre collègue à la sortie du pub le regarda scruter les véhicules et comprit à son tour qu'ils ne devaient pas être seuls.
Soudain, les yeux du premier se posèrent sur la voiture louée par le prof de théâtre… ce regard devint agressif, il avança dans sa direction en mettant une main dans la poche intérieure de sa veste…
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MessageSujet: Re: Home, sweet home... || Logan & Sydney Home, sweet home... || Logan & Sydney EmptyDim 27 Nov - 16:13

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Mes yeux suivirent à la fois Sydney, pour prendre connaissance du lieu où elle allait, assurer sa protection, mais aussi les deux hommes habillés en civils, que j'aurai reconnu entre mille comme étant des types étranges. Enfin, mon attention se porta également sur la voiture qui suivait l'égyptienne. J'espérais sincèrement que Khelos allait rapidement rentrer dans un bâtiment, que ce soit dans un magasin ou autre. C'est ainsi que je la vis se diriger vers l'entrée d'un pub irlandais et un soupir de soulagement s'échappa de mes lèvres. Je me garais entre deux voitures qui formaient une file interminable. Rien de telle pour se fondre dans la masse. À ma gauche, je pouvais aisément examiner la porte d'entrée du bar, mais également garder un œil sur les deux hommes et la voiture. Mes sourcils restaient froncés. Je coupais la musique une bonne fois pour tout et me montrais à l'affût.

Soudain, l'un de deux hommes s'approcha du véhicule à l'intérieur de laquelle je me trouvais. M'avait-il repéré ? Visiblement pas car il approcha en toute innocence. J'approchais mon oreille de la vitre alors qu'il parlait au téléphone. « Michael ? C'est moi. La fille est rentrée dans le pub, sûrement pour aller voir son frangin, comme on s'y attendait. Nigel est à la sortie, il les attend pour les suivre… Quoi ? Le mec qui l'a récupérée à la soirée ? Il semblerait qu'il ait pris l'avion pour aller à New York, le boss le suspecte de vouloir la suivre aussi… Ils ont récupéré son identité, apparemment il a pris une chambre d'hôtel que John est parti fouiller. » A l'évocation de ma personne, je sentis mon cœur battre la chamade. J'avais l'impression d'avoir atterri dans un film d'action, ou bien dans un véritable polar. Comment ça on était parti fouiller ma chambre d'hôtel ? Et comment a-t-on pu savoir que je m'étais rendu à New York ? J'avais gardé cette information pour moi. Ils étaient sacrément doués et je me demandais de quelle organisation ils pouvaient bien faire partis pour être aussi bien entraînés. Ma main se resserra sur le volant. C'est alors que l'homme tourna la tête vers moi. D'apparence, je gardais une expression particulièrement calme et décontracté. Mon téléphone portable dans la main, je faisais semblant d'écrire un message. Puis il s'éloigner à quelques mètres.

La nuit était déjà tombée en cette fin d'après midi. J'ouvrais légèrement la vitre, juste assez pour me permettre d'entendre la suite de la conversation. Mon ouïe développée aidant, je pus entendre une partie de la discussion. « Pour l'instant, on ne bouge pas. On attend John et Gerard pour tenter un truc quand elle sortira. Dis, toi qui es le petit génie informatique du patron… tu dois pouvoir me retrouver la position du gigolo qui veut la surveiller ? Avec le mouchard qu'on a mis dans le portable de la fille, t'as qu'à attendre qu'elle l'appelle pour remonter jusqu'à lui. Ça marche, tu m'enverras ça dès que tu l'auras trouvé. Le boss ne veut aucune bavure et ce crétin pourrait en être une. » Mes sourcils se froncèrent à nouveau. Et c'est à ce même moment que Sydney eut la merveilleuse idée de me téléphoner. Non, non, non ! Mon cellulaire se mit donc à sonner et mon regard se posa sur l'écran qui affichait en lettres blanches « Boucle d'Or ». Je ne répondis pas, espérant naïvement qu'on ne retrouvait pas ma trace, ou du moins, que ça me laisserait un peu plus de temps pour agir. Mais ce ne fut pas le cas. Je vis le premier homme regarder un peu partout. Ma tête se reposa sur l'appui du siège. Je fermais les yeux. « Réfléchis, réfléchis... » Et sans plus attendre, avant qu'on ne repère la voiture, je sortais de cette dernière avec toute la discrétion du monde. Le manque d'obscurité aidant, mais également le fait que je sois brun aux cheveux courts, je pus plus aisément passer inaperçu. J'éteignais mon téléphone portable et me faufilais dans une petite ruelle sur le côté.

Ainsi, l'homme arriva au niveau de ma voiture et mes yeux se posèrent davantage sur la main qu'il avait porté au niveau de la poche arrière de sa veste. Où ai-je atterri ? Sincèrement ! Je secouais négativement la tête et patientais. J'attendais qu'il baisse un peu sa garde, et quand ce fut fait, j'attrapais mon cellulaire, toujours éteint, et mimais un appel tout en sortant de l'ombre. « Oui chérie. Prépare toi. Ce soir, je t'emmène au restaurant et... » Au même moment, je bousculais volontairement l'homme, le visage surpris et innocent. « Oh excusez moi monsieur ! » L'homme semblait agacé en vue de ses sourcils froncés. « Ce n'est pas grave... », marmonna-t-il alors que je lui adressais un sourire de remerciement et m'éloignais, continuant ma conversation imaginaire pour être davantage crédible. « Désolée chérie, j'ai bousculé un homme sans faire exprès. Oui, donc comme je disais, ce soir... » Je rangeais discrètement l'arme à feu que je venais de dérober à l'homme avec une discrétion déconcertante, au niveau de ma ceinture, alors que mon gilet le rendait invisible tandis que je n'avais pas eu le temps de récupérer mon manteau. Heureusement, j'avais mon porte-feuille avec moi. Enfin je tournais sur la droite et entrais dans le pub irlandais. Ok, ok... retrouver Sydney, et partir maintenant.

Et c'est à peine entré que je croisais son regard surpris.
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MessageSujet: Re: Home, sweet home... || Logan & Sydney Home, sweet home... || Logan & Sydney EmptyDim 27 Nov - 18:45

Toujours avec son téléphone collé sur l'oreille, Sydney faisait pianoter ses ongles manucurés sur le comptoir en soupirant tandis qu'Ethan servait quelques clients pendant ce temps. Bip… bip… bip… heureusement que Logan n'était pas à New York, sinon c'est elle qui aurait pu s'inquiéter. Ah, répondeur ! Un bref éclat de son tempérament de chieuse lui suggéra de lui pourrir sa messagerie vocale avec un message à dormir debout. Mais d'une, elle aurait dû se creuser alors qu'elle avait mieux à faire pour le moment, et de deux, il aurait peut-être supprimé le message en comprenant qu'elle ne raconterait que des idioties au lieu de l'écouter scrupuleusement. L'égyptienne se mit à râler et reposa son téléphone sur le comptoir en soupirant. "J'adore parler à une messagerie… c'était bien la peine de me demander de l'appeler !Un souci ?Non, c'est rien… bon, j'espère que t'as un costard présentable car on ne va pas à Disneyland, c'est une réunion d'affaires !" Ethan se mit à rire puis hocha la tête avec un air amusé. "Tu crois qu'après avoir fréquenté Sydney Satis Khelos, je me serai permis d'avoir une penderie de sans-abri ?C'est bien, au moins t'as retenu la leçon… j'espère." Les deux jeunes gens trinquèrent avec une pinte de bière et se mirent à boire de concert.

Dans la rue, le type au téléphone était en train de scruter toutes les voitures garées les unes après les autres, le regard affûté et prêt à faire attention au moindre détail suspect ou à la moindre personne qui serait dans son véhicule. D'ailleurs, il fut tellement concentré qu'il ne remarqua pas Logan qui lui rentra dedans… acteur, ça ne s'improvise pas. Ajoutez-y militaire de formation, et c'est la CIA qui a du souci à se faire avec un homme dans son genre. "Mouais, c'est ça…" grommela-t-il avant de se remettre à chercher, sans prêter attention aux excuses bidons du prof de théâtre.
Le problème à New York, c'est que lorsque la nuit commence tout doucement à tomber, la foule devient plus homogène et il est alors très difficile de retrouver une personne en particulier. La localisation GPS s'étant coupée au moment où l'appel avait touché à sa fin, l'individu soupira en cognant son poing sur le premier mur qui lui passa devant le nez. Par réflexe, il déposa une main sur sa hanche et sentit que sa veste était étonnamment légère… une main à l'intérieur et… "Merde !" Il contacta ses complices par téléphone et commença à marcher rapidement en direction du pub. "On s'est faits griller, le mec m'a tiré mon arme et il est rentré dans le pub pour aller chercher la fille. Quadrillez le quartier et ne les laissez pas partir."

Deuxième pinte écoulée et reposée sèchement sur le comptoir, Sydney et Ethan récupérèrent leurs affaires respectives pour se préparer à rentrer chez le jeune homme afin de se changer pour la soirée. "T'es prête, Miss monde ?Toujours… t'as oublié de fermer ta caisse, crétin." Un regard en direction de la caisse et un "oups" plus tard de la part d'Ethan, la jolie blonde secoua la tête avec un sourire narquois avant de jeter un regard dans le pub… et… elle stoppa son regard sur une personne en particulier. Ébahie et bouche bée. "C'est pas vrai…" Logan Salaun en personne. "Mais il se fout de moi, c'est pas possible ?! – Oh, ça va, c'était la première fois que j'oubliais de… ah, bah ça devait pas être moi, vu que t'es partie…" acheva Ethan, parlant tout seul en voyant Sydney traverser la grande salle d'un pas énergique.
La réceptionniste de Berkeley bouscula un client au passage et s'arrêta net devant Logan en le fixant avec attention, comme pour s'assurer qu'elle n'avait pas une hallucination. "Qu'est-ce que tu fabriques ici ?! Tu ne vas pas me dire que c'est une coïncidence, quand même ! Je suis blonde, mais il y a des limites !!" Pour une fois, Sydney était fâchée. Ce n'était pas de l'inquiétude, ça le deviendrait sans doute bientôt, mais c'était tout simplement de la colère pure en ce moment. Les mains posées sur ses hanches, elle lui adressa un regard assassin, le même genre de regard qu'elle avait servi à ses parents adoptifs avant de les envoyer balader pour de bon. "Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans "C'est non négociable", hein ? Je t'avais pourtant dit de ne pas venir, je t'ai fait confiance… et toi, tu me suis sans te soucier de ce que je t'ai demandé ?!Euh… on m'explique ? Quoi ?! Ah, Ethan, pardon… Ethan, Logan. C'est mon demi-frère… enfin, adoptif. Et lui, c'est… un pot de colle ronchon et borné qui n'en fait qu'à sa tête, surtout quand tu le contraries ! Vous devez bien vous entendre, alors…" ironisa Ethan avec un large sourire sur les lèvres et un air innocent qui récolta un regard tempétueux de la part de la fashionista.

Après s'être lancée dans cette scène de ménage façon vieux couple ou plutôt dans un remake réussi de l'hystérique qu'elle jouait si bien quand on la mettait en rogne, la belle soupira et fronça les sourcils. "Et on peut savoir ce qui t'amènes ici ? Ta soif d'alcool n'a pas pu résister à l'appel irlandais, le gnome ? En Irlande, ce sont des Leprechauns.La ferme, Ethan." lâcha Sydney sans se retourner après la remarque du bel australien. La jeune femme ne remarqua d'ailleurs pas que quelques hommes s'étaient engouffrés à l'intérieur de l'établissement par l'arrière, avec une discrétion redoutable. Oh non, ils ne feraient pas de coup d'éclat en public, l'enjeu n'étant pas de créer la panique en mimant un attentat… mais quand on chasse du gibier, on cherche à le débusquer et le faire sortir de son terrier pour mieux le coincer. "Alors ?!"
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MessageSujet: Re: Home, sweet home... || Logan & Sydney Home, sweet home... || Logan & Sydney EmptyDim 27 Nov - 20:15

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A la seconde même où mon regard croisa celui de Sydney, je compris que j'allais me faire remonter les bretelles. Néanmoins, je restais stoïque. Aucune raison d'avoir peur d'une crevette comme elle. Elle avait beau crier, je pouvais élever ma voix encore plus haut. Et tandis qu'elle se dirigeait vers moi d'un pas énergique, si bien que je venais à me demander s'il serait nécessaire d'éviter une quelconque gifle, mon corps s'habituait peu à peu à la différence de chaleur entre l'extérieur et l'intérieur du bar. Mes joues avaient pris une légère teinte rougeâtre face au contraste de la température. Pourtant je ne quittais pas des yeux Sydney, et encore moins quand elle se planta juste en face de moi. « Qu'est-ce que tu fabriques ici ?! Tu ne vas pas me dire que c'est une coïncidence, quand même ! Je suis blonde, mais il y a des limites !! » Une fois n'est pas coutume, je fronçais les sourcils. Tout d'abord, elle allait changer de ton, car jusqu'à preuve du contraire, j'étais ici pour la protéger et non pas pour me faire engueuler comme un gamin de cinq ans qui vient de faire une bêtise. Je n'eus d'ailleurs pas vraiment le temps de répondre à sa question qu'elle reprit la parole sur un ton toujours aussi furax. Un homme l'interrompit et Khelos n'eut pas d'autres idées que de nous présenter l'un à l'autre d'une manière bien étrange. « Quoi ?! Ah, Ethan, pardon… Ethan, Logan. C'est mon demi-frère… enfin, adoptif. Et lui, c'est… un pot de colle ronchon et borné qui n'en fait qu'à sa tête, surtout quand tu le contraries ! » Si ça n'avait tenu qu'à moi, je lui aurais fait fermer son clapet en deux secondes à peine. « Le pot de colle ronchon et borné il t'emmerde Cléopâtre ! Alors tu vas te calmer où je te fais bouffer ton nez ! » Cléopâtre était bien sûr en référence à ses origines égyptienne, mais aussi au fait qu'elle se prenait parfois trop pour une princesse.

C'est à partir de là que nous entreprîmes une querelle de vieux couple. Nous avions attiré quelques regards amusés de clients, avant qu'ils ne retournent à leur occupation dans la mesure où nous ne nous arrêtions pas. « Et on peut savoir ce qui t'amènes ici ? Ta soif d'alcool n'a pas pu résister à l'appel irlandais, le gnome ? » Je serrai les dents, avant de lui répondre au tac-o-tac : « Vu ton haleine, c'est toi qui n'a pas pu résister à l'appel irlandais ! Et c'est toi le Leprechaun, t'as plus qu'à trouver le déguisement mais t'as déjà la chaussure ! » Un soupir s'échappa de mes lèvres. Et d'un coup, mes yeux se posèrent sur des hommes qui venaient d'entrer dans le bar. Mes yeux se plissèrent, alors qu'ils balayaient l'endroit du regard. J'attrapais Sydney par le bras, peut-être d'une façon un peu plus brusque que nécessaire – ça, c'était ma petite revanche personnelle. Il fallait que nous sortions d'ici avant d'entrer dans leur champ de vision. Ainsi, j'entraînais la blonde jusqu'aux toilettes des femmes, car c'était certainement le dernier endroit que l'on vérifiera. Sans grand étonnement, le prénommé Ethan nous suivi, quelque peu surpris. Je tournais la tête vers lui, ne sachant pas vraiment si je pouvais me permettre de dire quelque chose aux sujets des types. Oh et puis merde ! Ce n'est pas le moment de faire les fines bouches ! « J'ai bien fait de venir. Dehors, il y a des hommes qui te suivent. Ils savent aussi que je suis là. Ah, et... ils sont armés. », lui avouais-je avant de soulever mon gilet de costume noir qui dévoila l'arme. « J'ai réussi à en piquer un discrètement, ça serait toujours ça de prit. Et maintenant, il faut qu'on sorte d'ici. » Je replaçais convenablement mon vêtement avant de me tourner vers Ethan. « Où est le disjoncteur ici ? Et le sortie réservée au personnel ? » Il sembla hésité, si bien que je me montrais plus entreprenant. « Allez putain ! » Il m'expliqua brièvement où le tout se situait. « Tu vas éteindre le courant du bar, le temps que l'on puisse sortir d'ici. J'espère juste qu'ils n'auront pas pensé à mettre des hommes au niveau de cette issue aussi... »
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MessageSujet: Re: Home, sweet home... || Logan & Sydney Home, sweet home... || Logan & Sydney EmptyLun 28 Nov - 6:26

Sydney avait légèrement plissé les yeux en adoptant une mine relativement blasée en réponse aux insultes que Logan lui avait envoyé en contrepartie. En d'autres circonstances, elle aurait trouvé ça adorable qu'il prenne la peine de dépenser de l'argent pour la suivre jusqu'à l'autre bout du continent rien que pour la surveiller, vraiment… mais le problème, c'est qu'elle avait donné sa confiance une fois de plus à quelqu'un qui avait pris sa demande par-dessus la jambe. Pour une bonne comme une mauvaise raison, Sydney avait du mal à accepter qu'on veuille à nouveau ignorer tout ce qu'elle pouvait dire… comme si on la considérait encore comme une gamine irresponsable qui n'a pas son mot à dire avec les grandes personnes. Dans certains cas, c'est vrai, mais c'était frustrant de ne jamais avoir de réelle influence sur une personne en qui on a confiance, surtout à vingt-et-un ans. Elle avait l'impression d'en avoir à peine dix dans des moments pareils.
Cependant, elle n'eut pas le temps de l'envoyer paître à nouveau puisqu'il l'entraîna avec une rudesse toute particulière en direction des toilettes pour femmes. Vu sa force, l'égyptienne ne chercha même pas à opposer la moindre résistance sous peine de récolter un bleu ou des marques sur son bras. L'occasion aurait même pu donner lieu à quelques remarques ironiques de sa part sur le fait qu'il l'emmène dans un endroit intime comme celui-ci alors que quelques jours plus tôt, il s'était demandé si ce n'était pas elle qui allait le suivre jusque dans les toilettes… ironie, quand tu nous tiens.
Sydney fronça les sourcils et écouta tout de même attentivement Logan en essayant de ne pas faire preuve de la mauvaise volonté qu'on lui connaît lorsqu'elle est contrariée. Des hommes la suivaient, c'était assez prévisible, elle s'y attendait… mais quand ses yeux verts tombèrent sur l'arme qu'il avait apparemment subtilisé, la réceptionniste se mura dans le silence. Ethan, quant à lui, écoutait aussi Logan pour essayer de comprendre tout le fil de l'histoire et faire le lien avec ce que venait de lui raconter sa demi-sœur adoptive. Cette dernière restait bloquée sur l'arme que le prof de théâtre avait à nouveau glissé sous son gilet, n'écoutant même plus l'échange entre les deux hommes. Il y a une différence entre voir une arme, même en vrai, et voir une arme qui est destinée soit à vous menacer soit à vous tuer. Des gens s'étaient armés dans le but de la confronter et ça, ça ne rentrait pas dans le cadre des entraînements que le père de Kilian lui avait donné. Il n'y a aucune préparation qui peut mettre une petite blonde fragile en condition face à ça.

Après un petit moment d'hésitation, Ethan se décida lui aussi à faire confiance à Logan, il lui avait juste fallu le temps de cogiter et d'anticiper un peu. "En sortant des toilettes, premier couloir à gauche puis au fond du couloir, la deuxième à droite. Je prendrais une autre issue pour vous rejoindre dans la rue." lâcha-t-il avec un froid sérieux avant de retourner dans la salle en premier histoire d'attirer davantage de regards sur lui pour ensuite permettre à Logan et Sydney de sortir plus discrètement. Quelques pas plus tard, il arriva au compteur et le désactiva complètement. Le pub plongé dans une obscurité quasi-totale vu le début de soirée, quelques cris de protestation de la part des clients purent ainsi couvrir le départ du trio dans la plus grande discrétion possible. Sydney et Logan s'engouffrèrent par la porte de secours avec le plus de rapidité possible : tenue par la peur au ventre, l'égyptienne progressait à une vitesse remarquable de façon à ne pas être un boulet pour celui qui tenait à la protéger.
Une fois dehors, ils regardèrent de tous les côtés pour s'assurer d'être seuls. Sydney eut la présence d'esprit - comme quoi, le danger fait des miracles - de fermer et bloquer fermement la porte derrière elle avec une poubelle. Pas de quoi les maintenir à distance de façon permanente, mais assez pour les ralentir. En voyant l'air aux aguets de Logan, la belle s'approcha et tâcha de mettre les choses au point calmement. "Je sais ce que tu as en tête, tu veux qu'on parte de New York le plus vite possible… mais ça, je ne peux pas. J'ai une réception à laquelle il faut absolument que j'aille avec Ethan, c'est là-bas que je vais pouvoir me débarrasser une bonne fois pour toutes de ce fichu héritage qu'on veut me voler. J'ai pas fait tout ce chemin pour rentrer maintenant et subir encore des p…"
La jolie blonde s'interrompit en voyant une silhouette se découper dans l'ombre de la ruelle, une silhouette assez haute qui les pointait avec une arme à feu. En tournant brièvement la tête, Sydney aperçut un autre homme dans la même situation à l'autre bout de la même ruelle… encerclés et visés à bout portant. Instinctivement, elle se rapprocha de Logan en serrant un peu son gilet, la jeune femme se sentait trembler. Logan avait raison : au pays des Bisounours, elle avait une chance de s'en sortir. Ses entraînements n'avaient rien à voir avec la réalité car le facteur "peur" ici était beaucoup plus handicapant. Cette scène lui rappelait trop son agression… et la terreur qui allait de pair. "Mains sur la tête, écartes-toi d'elle !" lança le premier à l'intention de Logan. Soudain, derrière celui qui avait pris la parole, la silhouette d'Ethan surgit et se jeta sur lui et lui fit une clé pour le bloquer avant de lui faire rencontrer le mur avec violence. Sa main attrapa les cheveux de l'agresseur, lui fit donner un coup de boule contre la paroi avant de l'éloigner, lui asséner un coup de pied dans l'abdomen puis un uppercut en plein visage : l'homme s'écroula au sol, inconscient. L'équipier s'était mis à courir en direction de son complice inconscient, autant pour l'aider que pour se débarrasser des gêneurs. Ethan laissa Logan le neutraliser à sa manière avant de les rejoindre pour rallier la rue et se fondre dans la masse new-yorkaise. "Il faut qu'on aille chez moi, là-bas on sera en sécurité. J'ai un appart' à Manhattan, juste à côté d'un poste de police... moi aussi, on a essayé de m'agresser, alors j'ai déménagé dans un coin peuplé et inaccessible à moins de fricoter avec les flics." Sydney hocha la tête, la mine basse et étonnamment silencieuse, pour une fois. "Vous avez un véhicule ? On m'a retiré mon permis et j'ai pas trop envie de prendre les transports en commun..." demanda l'australien à Logan.
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MessageSujet: Re: Home, sweet home... || Logan & Sydney Home, sweet home... || Logan & Sydney EmptyMar 29 Nov - 15:34

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A la minute même à Sydney posa les yeux sur l'arme que je venais de lui présenter, je compris qu'elle venait d'être choquée. Probablement venait-elle de prendre conscience du risque qu'elle encourait, et qu'elle comprendrait mieux la raison pour laquelle j'avais autant insisté pour la suivre jusqu'à New-York. Je dois avouer que porter une arme sur moi est quelque chose que j'avais cru définitivement terminé pour moi. J'en ai tellement tenu entre mes mains, de différents calibres, certaines plus destructrices que d'autres. J'aurai aimé mettre un terme à la violence une bonne fois pour toute. Malheureusement, quand on fréquente Khelos, il faut croire que c'est impossible de tirer des traits sur des habitudes que l'on a pu avoir. J'espérais que la jeune égyptienne se remettra assez rapidement que son état de mutisme intense, qu'il lui faudrait juste un peu de temps pour avaler la pilule. Voilà pourquoi j'avais poursuivi la conversation avec son demi-frère. Nous n'avions pas le temps de faire une séance de psy à Sydney, et encore moins une thérapie. Ça attendra. Pour le moment il fallait agir, et au plus vite.

« En sortant des toilettes, premier couloir à gauche puis au fond du couloir, la deuxième à droite. Je prendrais une autre issue pour vous rejoindre dans la rue. » J'avais hoché la tête et l'observais quitter les toilettes réservées aux femmes. Nous attendîmes un instant, le temps que le jeune homme coupe le courant de son bar. Pendant ce temps là, j'avais machinalement posé ma main sur l'épaule de Sydney, comme pour la rassurer et lui faire comprendre qu'elle ne craignait rien si je me trouvais dans les parages. Une fois la voie libre, je l'entraînais avec moi, d'une façon moins brusque, vers l'extérieur. Je passais le premier et mon regard balaya l'endroit d'un coup rapide. Personne. Nous nous retrouvâmes donc à l'extérieur et Sydney en profita pour placer une poubelle derrière la porte pour la bloquer. Bonne initiative. Pour ma part, je continuais d'examiner chaque mètre carré de l'endroit où nous nous trouvions, à l'affût du moindre bruit.

« Je sais ce que tu as en tête, tu veux qu'on parte de New York le plus vite possible… mais ça, je ne peux pas. J'ai une réception à laquelle il faut absolument que j'aille avec Ethan, c'est là-bas que je vais pouvoir me débarrasser une bonne fois pour toutes de ce fichu héritage qu'on veut me voler. J'ai pas fait tout ce chemin pour rentrer maintenant et subir encore des p… » Au fur et à mesure qu'elle débitait ses mots, je me résignais. Inutile d'essayer de la faire changer d'avis, Sydney était bien trop bornée pour cela. D'un autre côté, si seulement ceci était nécessaire pour régler le problème très bien, mais je serai son garde du corps jusque là. Qu'elle ne tente pas une seule seconde de me demander de partir, car si elle venait à le faire, elle se fera clairement engueuler. J'abandonnais bien vite l'idée quand mon regard se posa sur une ombre. Une forme humaine qui tenait visiblement une arme dans la main. Par réflexe, je me plaçais devant Sydney, jusqu'à ce que je comprenne qu'un deuxième homme se trouvait de l'autre côté. Mes sourcils se froncèrent. Ok, là, ça puait sérieusement. Inutile de dégainer l'arme que j'avais dérobé quelques minutes plus tôt, ou bien ils n'hésiteront pas à me tirer comme un lapin. Je restais donc immobile, cherchant une solution le plus rapidement possible.

Je laissais Sydney s'approcher de moi par peur, tandis que je cherchais toujours la meilleure solution à adopter. Et enfin Ethan tomba du ciel. Il attaqua l'un des deux agresseurs avec violence jusqu'à le faire tomber sur le sol, inconscient. Je me suis dit qu'il devait clairement aimer Khelos pour prendre un tel risque. Puis l'autre homme s'élança vers son collègue à terre. Il ne me fallu pas plus d'un dixième de seconde pour réagir. Je me jetais sur lui pour lui faire rencontrer violemment le mur. Il fut ainsi immobilisé, la joue bloqué contre la façade gelée et je l'entendis gémir. Je pris son arme et pointais le canon contre sa joue. « Quand tu te réveilleras, tu diras à tes amis de stopper les conneries, on est d'accord ? » L'homme ne broncha pas, de peur que j'appuie sur la détente. Je me contentais uniquement de donner un coup sur sa tête avec la crosse du revolver pour le faire chuter sur le sol.

Puis je les menais jusqu'à la voiture, d'une façon particulièrement discrète pour ne pas que nous nous fassions repérer par les autres hommes présents. Une fois tous à l'intérieur du véhicule, je démarrais en trombe, laissant Ethan m'indiquer la route à prendre. « Pourquoi tu tiens un bar irlandais si t'es australien ? », demandais-je au jeune homme sur un ton gentiment moqueur. Et tandis que je conduisais, je jetais un coup d'œil à Sydney à travers le rétroviseur intérieur. « Calme toi un peu, c'est fini. », lui avouais-je avec un regard compatissant.
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MessageSujet: Re: Home, sweet home... || Logan & Sydney Home, sweet home... || Logan & Sydney EmptyMar 29 Nov - 17:10

Lorsque Logan pris les commandes du trio jusqu'à sa voiture, Ethan et Sydney marchèrent l'un à côté de l'autre en prenant soin d'avoir justement l'air le plus naturel possible… pour l'un, ça pouvait encore aller, mais pour l'autre, le silence commençait à devenir inquiétant. Pour une pipelette qui ne pouvait pas s'empêcher de l'ouvrir à la moindre occasion, commentant tout et n'importe quoi si possible dans les moments les moins appropriés, c'était assez déstabilisant. L'égyptienne se rendit à la voiture, monta à l'arrière, boucla sa ceinture et laissa ses yeux vagabonder sur les sièges avant, un air absent sur le visage. Entre le pistolet qui ne cessait de lui tourner dans l'esprit et ce qui venait de se produire, elle était en train de se monter une quantité faramineuse de scénarii tous plus morbides les uns que les autres… par moments, elle détestait son imagination débordante. Bizarrement, ses pensées la menaient vers une image de son cadavre gisant dans une ruelle et sans personne autour. Juste une balle à côté de sa tête.
La jolie blonde ne reprit réellement pied avec la réalité que lorsqu'elle entendit la voix rauque de Logan s'élever… et elle fit le rapprochement avec le regard qu'il lui jeta à travers le rétroviseur pour comprendre ce qu'il venait de dire. Tout à l'heure, elle l'aurait viré du pub à grands coups de talons aiguilles au derrière… enfin, elle aurait essayé, au moins. Mais là, elle tenait à tout prix qu'il reste près d'elle. Qu'il ne la quitte pas d'une semelle. La miss Khelos n'avait même plus l'esprit à être inquiète pour quelqu'un d'autre : cela pouvait paraître égoïste, dit comme ça, mais n'importe qui à sa place serait certainement dans le même état d'esprit. Elle risqua un sourire timide et tourna la tête pour regarder la ville à travers la fenêtre. "Ce sera fini tout à l'heure…" murmura-t-elle avec lassitude. Non, rien n'était fini. Au contraire, elle avait plutôt pour que tout ne fasse que commencer. Autant dire qu'elle ne comptait pas s'éterniser à cette réception : n'ayant ni le cœur à la fête ni l'estomac dans de bonnes conditions pour faire la razzia sur les petits fours ou le champagne, Sydney souhaitait juste que le conseil d'administration de cette fichue société partage son point de vue, qu'il signe ces fichus papiers et qu'elle puisse se tirer de cette fichue ville qui ne lui semblait plus aussi hospitalière qu'elle avait pu l'être jusqu'ici.

Ethan avait tourné la tête vers la jeune femme pour lui adresser un sourire rassurant… autant que possible. Un léger rire s'échappa de ses lèvres à la question que lui posa le conducteur. "C'est le seul qui n'est pas trop regardant au CV tant qu'on ferme les yeux sur quelques tournées générales gratos…" Les irlandais étant connus pour avoir une bonne descente, autant qu'ils aient un barman qui sache tenir la distance. Après, ça en avait surpris plus d'un d'entendre l'accent australien très prononcé du jeune homme, mais ils ne s'arrêtaient pas à ça. Le jeune père tourna un peu la tête et regarda Logan en silence avec discrétion, comme s'il cherchait à le jauger un peu. Logique, dans un sens, quand on a une mince idée de la relation qui l'unit à Sydney. "Gares-toi là…" lui indiqua-t-il en lui montrant le parking réservé aux locataires de la résidence. Autant en profiter un peu au lieu de tourner pendant une demi-heure en attendant qu'une place se libère.
Tout ce beau monde sortit de la voiture, la réceptionniste ne décrochait toujours pas un mot mais semblait avoir repris quelques couleurs. En restant toujours collée à Logan qui s'était instinctivement rapproché d'elle dès la sortie, elle suivit Ethan qui les fit monter jusqu'au troisième étage et la quatrième porte à gauche dans le couloir. Lorsqu'ils rentrèrent à l'intérieur de l'appartement, c'est une petite voix qui se fit entendre pour les accueillir. "Pap… SYDNEEEEEEY !!!" Un petit blond traversa l'appartement comme si la peste le poursuivait, bouscula son paternel et sauta dans les bras de la jeune femme qui l'accueillit avec enfin un sourire franc, le premier depuis une demi-heure – une éternité pour la miss Khelos. "Alors, ça va mon p'tit Max ? Super ! T'aurais dû dire que tu v'nais, j't'aurais fait un dessin !! C'est quoi, ça ?" lâcha-t-il en regardant Logan depuis les bras de Sydney qui le tenaient. Ce regard à moitié blasé et critique, il ne faut pas chercher d'où il vient… Ce petit n'avait rien de commun avec Sydney au niveau du sang, mais les influences sont là. "Ca, c'est Logan. Et t'évites de le chatouiller, il a tendance à grogner facilement… - Et il mord ? T'as qu'à essayer, tu verras bien !" lui dit-elle avec ironie en le reposant après l'avoir ébouriffé affectueusement. Max se retrouva devant Logan et le fixa avec la tête fièrement relevée, comme pour une petite inspection improvisée… nullement impressionné par le charisme que pouvait dégager le prof de théâtre.

"Bon, Max… files dans ta chambre et prépares tes affaires, tu vas chez ta nounou ce soir.Mais pourquoi ?! Syd' est là et… - Discutes pas, c'est pas le soir, gamin. Allez, fais ce que je te dis, tu pourras voir Sydney demain matin, promis. - N'empêche que je… - Max !" Le petit blond soupira en tapant du pied mais se rendit quand même dans sa chambre en bougonnant. Ethan le regarda faire en levant les yeux au plafond puis sourit aux deux invités. "La réception est à quelle heure ?20h… mais plus tôt on y sera, plus tôt on sera partis. T'aurais pas… - Ta penderie est dans la chambre d'amis, j'ai récupéré toutes tes reliques quand t'es partie. Allez, files dans ta chambre aussi !" lui dit-il en déposant un baiser sur son front avec un petit rire. Le jeune homme partit lui aussi en direction de sa chambre, Sydney en profita pour prendre la main de Logan dans la sienne et l'attirer en direction de la chambre d'amis. "Viens, fais pas ton timide… et si un fou furieux s'était caché dans la penderie ? J'ai besoin d'être protégée." Son sourire s'était fait un brin taquin… mais il fallait comprendre par là qu'elle n'avait tout simplement pas envie d'être toute seule.
Lorsqu'ils furent arrivés, la belle ouvrit les portes coulissantes et révéla une immensité de robes et d'ensembles en tous genres, tout ceci avec les dizaines de chaussures assorties. "J'ai plus rien à me mettre…" glissa-t-elle d'une voix innocente avant de jeter un regard amusé et cynique en direction du beau brun. Le FAMEUX "j'ai plus rien à me mettre". Elle attrapa une robe bustier rouge vif de chez Chanel ainsi qu'une paire de talons aiguilles noirs avant de se déshabiller sans chercher à se cacher. Son regard vert se posa sur Logan. "Excuse-moi de t'avoir crié dessus tout à l'heure… je… enfin, ça me fait du bien que tu sois là. Tu m'as suivie depuis que je suis partie ?"
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