the great escape
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hello, i've missed you quite terribly ▬ zephyr & alaska.

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MessageSujet: hello, i've missed you quite terribly ▬ zephyr & alaska. hello, i've missed you quite terribly ▬ zephyr & alaska. EmptySam 3 Déc - 15:33

You can't play our broken strings. You can't feel anything, that your heart don't want to feel. I can't tell you something that ain't real. Oh, the truth hurts and lies worse so how can I give anymore when I love you a little less than before? Oh, you know that I love you a little less than before. Let me hold you for the last time ; it's the last chance to feel again. It's like chasing the very last train when we both know it's too late. Zephyr & Alaska like before. ♥

Elle se trouvait assise en tailleur sur le sofa marron, lèvres pincées elle contemplait de la fenêtre du cabinet le célèbre pont rouge de San Francisco. Elle se disait que jamais elle ne passerait par cette route parce qu’elle avait une peur bleue des ponts en tout genre. Elle avait sans doute trop regardé de films catastrophes dans son enfance. Heureusement elle était arrivée à San Francisco par voie aérienne et elle remerciait désormais mentalement l’inventeur de l’avion, monsieur clément ader. Elle était du genre à connaitre tout un tas de faits historiques qui n’intéressaient pas grand monde si ce n’est les personnes qui connaissaient déjà ces faits. En tant qu’étudiante en histoire, elle se devait de tout connaitre sur l’histoire du monde et d’avoir une culture d’ensemble des pays. Mais en attendant son savoir ne lui servait à rien à l’endroit où elle se trouvait. Elle lança son regard sur la petite blonde assise également sur un sofa marron qui la fixait d’un air dubitatif. Alaska remarqua son absence de maquillage sur les yeux mais son application trop importante de rouge à lèvres sur sa fine bouche. Un contraste qui la dérangeait subitement, elle aurait voulu lui tendre son crayon khôl et lui dire de s’en appliquer une couche sous ses épaisses lunettes noires d’intello. La jeune fille lâcha un profond soupire qu’elle avait retenu trop longtemps, tout cela était une perte de temps. Cette bonne femme n’était absolument pas qualifier pour l’aider, elle doutait même que quelqu’un le soit. Elle posa son mollet sur son genou, et appuya sa tête contre sa main tout en posant cette dernière sur l’accoudoir du fauteuil. Selon la pendule accrochée à sa gauche, il lui restait encore dix minutes d’ennui mortel avec la madame moche et flippante. Parce que oui se faire dévisager pendant une heure sans qu’on ne lui hoquète un mot, elle trouvait cela inquiétant. A croire que les psychologues de ce pays étaient encore plus mauvais que ceux que l’on pouvait trouvés de part et d’autre de l’Europe. Si seulement son père voyait cette pitoyable troisième séance, peut-être arrêterait-il de la convier à s’y rendre. « Vous comptez encore ne rien dire aujourd’hui? » Questionna la quinquagénaire. Première parole de l’heure suivant son « bonjour » un plaisir d’entendre une nouvelle fois son ton de voix aigre. Alaska répondit à sa question par un vague haussement d’épaule. Non, elle ne dirait rien, ni aujourd’hui ni demain, ni jamais. Elle ne voyait pas comment s’effondre devant une inconnue en parlant de la mort de son frère, du désespoir que cela lui avait entrainé, des larmes qu’elle refoulait à chaque seconde, l’aiderait à aller mieux. Elle n’irait jamais mieux, elle ne se remettrait jamais de lui c’était un fait. Il n’était pas une banale histoire d’amour vécut qu’elle aurait vécut durant sa période de puberté, il était son frère jumeau. Elle avait grandit avec lui et rien ni personne ne lui ôterait jamais le mal-être qui vivait désormais en elle. « J’ai une course à faire, je suis pressée. » Et sans ajouter une autre parole, elle se leva et sortit du cabinet pour la dernière fois elle l’espérait.

Elle se retrouva alors dans les rues de San Francisco, rues qu’elle ne connaissait encore pas tellement. Elle aurait pu attraper un taxi en marche et rentrer à berkeley à cette heure avancée de la journée, mais elle n’en éprouvait pas l’envie. Elle n’avait pas envie de plonger la tête dans ses bouquins d’histoires ce soir. Elle avait juste besoin de se retrouver seule avec elle-même. Un pas puis un autre, son regardait vaguait d’un bâtiment à un autre sans réellement contemplait quelque chose en particulier. Elle avançait simplement sans aucun but vers un endroit qu’elle ne connaissait pas. Elle avait beau se trouver en Californie, il n’empêchait pas qu’il commençait à faire frais. Mais elle n’avait pas envie d’arrêter sa promenade, dans le pire des cas elle attraperait une bonne pneumonie, rien de bien grave en somme. Elle s’assit quelques temps sur un petit banc et contempla le magasin de jouet placé face à elle. Elle ne put s’empêcher de sourire en voyant un gosse émerveillé devant la vitrine du magasin. Son sourire s’échappa rapidement alors que ses cheveux bruns et ses yeux noisette lui rappelaient soudainement cet être qu’elle avait tant aimé. Elle aurait que sans ses vêtements déchirés, il aurait été son portrait craché. Se levant du banc en furie, elle pénétra dans la boutique, acheta la peluche géante de simba qui donnait tant envie au gosse et la lui tendit. « Ceci est pour toi. Prends soin de toi. » Elle vit la stupéfaction de l’enfant passer à de l’émerveillement en un instant, la seconde d’après il la serrait dans ses petits bras en la remerciant. Elle lui caressa maladroitement ses cheveux avant de reprendre sa promenade nocturne. Elle venait de se rendre compte que noël était dans moins d’un mois. Elle avait oublié ce que cela faisait de donner et d’amener un peu de joie dans la vie des gens. Depuis la mort de son frère, on la voyait comme cette garce hautaine et dépourvu d’un cœur. Mais tout ceci n’était que mascarade, une façade qu’elle avait construite au cours de ces quatre dernières années et qui la rendait désormais prisonnière de sa propre protection. Perdue dans ses chimères, elle arriva par hasard devant la cathédrale de la ville. Une question pénétra alors son esprit. Depuis combien de temps n’avait-elle pas un mis un pied dans un temple de la religion ? Elle se souvenait l’avoir fait, la veille de la mort d’Eliott. Elle avait prié ce dieu dont elle ne croyait pas à l’existence qu’il épargne la vie de son frère, qu’il prenne la sienne s’il le désirait. Son frère était mort cette nuit-là et elle ne voyait plus aucune raison d’avoir la foi. Pourtant ce soir elle poussa la porte en bois et entra dans la maison de dieu.

L’endroit est magnifique, les bancs en bois peints à la maison, en passant par les statues jusqu’aux vitraux, tout cela devait couter une fortune. Il aurait mieux fallut faire don de son argent à l’orphelinat du coin plutôt qu’à cet endroit plus que futile. Elle remarqua au loin quelques cierges allumés et se rappela elle aussi l’avoir bêtement fait. Non, dieu n’écoute pas les prières, il ne réalise pas les rêves, ne permet pas aux miracles d’exister, et n’épargne personne. Avoir une croyance pour lui n’était qu’une futilité de plus à sa vie. « Salut Dieu, tu te souviens de moi ? Je suis la fille qui a prié toute la nuit dans cette foutue chapelle il y a quatre ans pour sauver la vie de mon frère. Mon frère tu vois qui c’est ? Bien-sûr que oui, parce que tu l’as tué. J’ai toujours cru que tu n’existais pas, mais peut-être qu’en fait tu existes comme les gens le prétendent. Dans ce cas c’est encore pire, dans ce cas t’es qu’un gros dégueulasse, et je serais ravie de passer mon éternité en enfer plutôt que de la passé à tes cotés. » Des paroles insensées qu’elle déblayait en fixant le plafond comme si elle parlait réellement à une forme supérieure. Elle se trouvait pathétique à ce moment-là mais proférer ces injures l’avait fait sentir un tout petit peu mieux. Elle se sentait oppresser et elle avait envie d’hurler sa douleur au monde entier. Mais qui allait l’écouter ? Elle se retourna vers la grande porte avec pour idée de sortir et frôla la crise cardiaque alors qu’elle aperçue une sombre créature dans le seuil de la porte. Elle lâcha un petit cri avant de poser sa main sur son cœur battant la chamade. La silhouette ressemblait fortement de loin à un fantôme, quelque chose comme l’ange de la mort ou la grande faucheuse. Et soudainement elle regretta presque tout ce qu’elle venait de proférer à dieu. La créature s’approcha d’elle et dans la pénombre de l’église elle remarqua son intense beauté et aussi cet air machiavélique si familier. Son ancien amoureux se trouvait à quelques mètres d’elle et il semblait amuser par la peur qu’il venait de lui faire. Sombre crétin, elle le détestait encore plus qu’avant désormais. « Est-ce que vous êtes l’ange de la mort déguisé en Zéphyr venu m’emmener dans les limbes pour avoir proférer des insultes à dieu ou alors est-ce que tu es bien Zéphyr ? » Grommela-t-elle alors qu’elle se rendit compte que sa question était tout à fait grotesque. Elle d’ordinaire si rationnelle, elle venait complètement de perdre la tête. Elle savait qu’il était Zéphyr, elle le savait. Elle se rapprocha de lui tout en pensant à laisser une certaine distance entre eux. Elle se demandait bien ce qu’il pouvait faire ici en plein milieu d’une église, elle ne lui connaissait pas un penchant pour la religion. A vrai dire l’hypothèse qu’il l’ait vu pénétrer dans ce lieu et qu’il l’ait suivi était bien plus probable. Elle était presque contente de le voir, leur dernière conversation remontait à quatre années et elle s’était finie en cris et avec une rupture en prime. Ils étaient tous deux tellement incontrôlables, le revoir aujourd’hui lui faisait presque un pincement au cœur. « Comment vas-tu Zéphyr après tout ce temps ? » Questionna-t-elle amicalement. Une question bien bancale pour deux vielles connaissances.

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MessageSujet: Re: hello, i've missed you quite terribly ▬ zephyr & alaska. hello, i've missed you quite terribly ▬ zephyr & alaska. EmptyJeu 8 Déc - 1:09

Depuis tout petit, lorsqu'il avait été si longtemps à vivre seul avec sa mère, avant qu'elle n'adopte James ; Zéphyr s'était appliqué à être le fils parfait, l'enfant parfait en général. Le meilleur à l'école, il ne rechignait jamais à faire ses devoirs ou à arriver dés que sa mère l'appelait. Bizaremment, et c'est assez rare pour être souligne, quasiment jamais il ne s'était disputé avec sa mère. C'est donc un enfant quasiment parfait que fut durant de longues années le milanais de naissance. De surcroît, Zéphyr acceptait toujours d'aller à la messe avec sa mère, qui était une vraie catholique pratiquante et cela la rendait heureuse de voir son fils s'y intéresser, sans même qu'elle ait eu besoin de lui demander. A vrai dire, le jeune homme se disait que si ca intéressait tant sa mère, il pouvait bien faire cela pour elle et donc, il accepta d'aller aux cours de catéchisme, d'aller tous les dimanches dans son costume taille enfant à l'église et tous ces trucs que font les catholiques. Sans être un grand admirateur religieux, cela devint rapidement une habitude pour lui de se rendre à la messe, même si il ne comprenait évidemment pas complètement ce que racontait tous ces hommes de foi. Toujours est il que la religion avait fait partie de sa vie, et que cela semblait important pour lui. Même si il y a bien des choses dans la religion qu'ils trouvaient impossibles, à commencer par le fait de ne pas faire l'amour avant le mariage, même si il l'avait fait à passé dix sept ans ; il pensait sincèrement que sa religion l'aidait dans la vie de tous les jours, et que c'était elle qui l'avait placé dans une famille aussi riche. Il remerciait Dieu de l'avoir fait devenir, dés son premier souffle, une personne qui comptait dans ce monde avec un compte ouvert à la naissance comprenant plus du centuple du salaire d'une vie pour un travailleur normal ; mais l'avait aussi détesté, quand il avait compris que jamais son père ne reviendrait. Il l'avait détesté quand, en offrant la vie à son fils, il l'avait retiré à son frère adoptif. C'était le comble de sa vie. Haïr quelque chose auquel on a décidé de croire. Cela semblait bête, d'une bêtise immense ; mais c'était ainsi. Parfois, la vie nous sourit. Parfois elle nous donne envie de mourir. On ne se met pas à détester le ciel car il pleut alors qu'on a vécu une vie de soleil. On ne peut pas passer du noir au blanc, de la passion à la haine. Dans ce cas ci, c'était le cas. Zéphyr avait un problème par moments, c'est qu'il appliquait une tolérance zéro aux gens qui le décevaient. C'est depuis la mort de son frère adoptif qu'il n'a plus assisté à une seule messe. Malgré cela, il avait parfois un autre problème, c'est que d'arriver bientôt au sept du mois lui faisait penser à son frère, la seule personne qui lui ai jamais manqué. Zéphyr n'avait jamais de moments de faiblesse, il avait été élevé pour être quelqu'un de fort et qui ne se laisserait jamais marcher sur les pieds, et cela lui réusissait à merveille. Mais voila, il ne put s'en empêcher et il décida à briser ce sort l'éloignant de toute église.

La cathédrale Saint-Mary, loin d'être la plus belle qu'ait vu le milanais, mais celle qui était censé le réconcilier avec Dieu. Enfin, c'est ce qu'il éspérait, sans grand espoir toutefois. Se repentir, il l'avait fait des millions de fois. Le pêche de chair l'avait trop souvent attiré, trop de femmes avaient réussi à l'attraper dans leurs filets emplis de vices mais si délicieux. Il était aussi faible que tous les hommes en face d'une femme aussi sublime qu'appêtissante, il n'avait eu la force de résister. Memphis fut la première d'une relativement courte lignée, malgré tout. Il n'avait jamais été le genre d'hommes à coucher avec une fille juste dans le but d'assouvir une pulsion, redonnant à l'homme son visage d'antan, celui de l'animal. Non, même si il était loin d'être romantique ou idéaliste quant à l'amour -chose auquel il ne croit aucunement-, il n'avait dans son souvenir jamais couché avec une fille sans lui avoir longtemps tourné autour, sans avoir pris la peine de connaître son adversaire, sa partenaire. Même si il s'était juré que jamais il ne tomberait amoureux, ne croyant pas vraiment en l'amour, il en avait une vision assez abstraite qui revenait pour lui à comparer ce sentiment à la bêtise mêlé à la lubricité de l'être humain ; il savait qu'il n'y avait aucun jeu plus passionant et plus excitant que celui de l'amour. De Reagan à Cadence, en passant par Memphis, Manon ou Alaska ; Princeton avait toujours joué avec ces demoiselles qui avaient jalonné son parcours amoureux, si l'on peut dire cela ainsi, et avait profité jusqu'à la dernière seconde du jeu, éternel entre homme et femme, du chat et de la souris. Pour lui, ce jeu étai voué à se terminer tôt ou tard, toujours, à chaque fois. Et on peut dire que le destin a décidé que pour quelques vieilles connaissances, le jeu était voué à reprendre, de plus belle. Entrant dans le confessional, il regarda, furtivement, le prêtre qui se trouvait de l'autre côté. Il avait un peu perdu la main, cela faisait plus de deux ans et demi qu'il n'avait pas mis les pieds dans l'enceinte d'un lieu religieux ; et ce n'était pas comme le vélo, ca reste pas ce genre de choses. Prenant une grande inspiration, il commença, lentement, avec un ton toujours si étrangement neutre, à la limite de la nonchalance. Excusez moi mon père parce que j'ai pêché. A de nombreuses reprises. Cela fait fort longtemps que je n'ai pas mis les pieds dans une église, et depuis ce temps là, j'ai fait des choses que le livre sacré interdit. Je n'ai jamais su résister à la tentation et de nombreuses femmes m'ont attrapé dans leur filet. Mais le problème, c'est que je ne le regrette en rien. Si il y a bien un truc que Zéphyr trouvait inintéressant dans ce petit rituel, c'est ce que dit le prêtre après qu'on lui ait avoué ses pêchés. Parce qu'il faut avouer que souvent, le seul truc intéressant pour les gens qui ont commis des pêchés, c'est l'absolution de ceux-ci, dans l'enceinte du confessional d'une église. Une fois lavé par le prêtre de cela, il se dirigea vers un banc, au milieu de l'église. Il avait envie de prier Dieu pour l'âme de son frère, ou pour que son fils se porte bien. Mais il avait toujours de la rancoeur pour celui qui se trouvait -ou pas- tout là haut, de lui avoir pris son frère. Il devait l'exprimer, une fois pour toute, pour expier tout ceci de sa personne. Sans le crier, n'étant pas une déclaration mais étant plus proche d'un discours intérieur, il commenca son monologue pour peut-être bien personne, finalement. Dieu, c'est moi, Princeton. Je sais pas si tu m'entends ou me vois, et peut être que c'est mieux ainsi. J'ai toujours cru en toi, en ton existence ; mais aujourd'hui, j'aimerais que tu n'existes pas, car cela voudrait dire que tu es celui qui m'a retiré mon frère le jour où tu m'as offert un fils. D'une cruauté imparable, pire encore que la mienne ; tu t'es joué de moi, faisant passer mes larmes intérieures de joie, à des larmes intérieures de peine, de souffrance. Si tu veux te racheter, donne à mon fils la vie qu'il mérite. Ses quelques mots terminés, ponctuant son annonce par le voeu de voir son fils grandir dans la sérénité et la paix ; il reste ainsi, les yeux fermés, immobile, assis sur ce banc de la cathédrale saint-mary, théatre de son mélodrame digne des films les plus niais du cinéma américain. Toujours est-il que si ses yeux se fermaient au monde, ce n'était pas le cas de ses oreilles, bien au contraire. La curiosité est un vilain défaut, prends garde à ne pas être pris au dépourvu, Princeton. Dôté d'une mémoire presque absolue, il pouvait mettre un visage et un nom sur toutes les voix qu'ils avaient entendus auparavant. Et celle ci était reconnaissable, entre mille, pour le milanais. Il aurait mis sa main à couper que quelques rangées de bancs derrière lui, se trouvait la charmante demoiselle qu'était Alaska Silvia Beaumont Valdès. Implacablement, le laissant songeur, il semblerait que ces anciennes petites-amies avaient décidé de se passer le mot et de rejoindre l'université californienne de Berkeley pour mener la vie dure à monsieur Princeton, qui ne demandait pas tant de si charmantes attentions auprès de demoiselles qu'il avait longtemps pratiqué. Quelques mois passés comme petit-ami de la demoiselle, trois maximum, pas plus ; il avait eu le temps de se faire à cet accent qu'avait la demoiselle et cette voix si particulière qu'elle ne pourrait être confondu avec une autre. Si reprocher à une fille de plus penser à son frère qui est décédé qu'à son petit-ami peut sembler fort mal venu, Zéphyr était loin d'être dans cet état d'esprit quand il avait, à plusieurs reprises, houspillé la demoiselle qui l'oubliait trop souvent à son goût. Depuis, il avait connu une chose similaire et il arrivait, non sans peine, à comprendre son ex qui souffrait en silence. En s'approchant d'elle, il ne s'attendait pas vraiment à lui faire peur mais, cela le fit sourire malgré qu'il ne s'y attendait pas ; mais il s'attendait encore moins à être comparé à un ange de la mort par Alaska, même si la comparaison n'était pas si mal venu. Un ange de la mort, c'est bien trop gentil comparé à moi, j'imaginais que tu ne l'aurais oublié, malgré le temps qui passe, Beaumont. Un sourire en coin était apparu sur son visage, et il ne put s'empêcher de penser à des choses, des souvenirs de la période où ils sortaient ensemble; qui étaient trop peu catholiques pour envahir son esprit dans une église. Même si cela était un bon moyen de désacraliser ce lieu, qui ne représentaient plus la même chose pour lui, depuis quelques années maintenant. Oh tu sais, la routine, toujours aussi sentimental et une crise économique qui ne me touche absolument pas, même si je reviens d'un endroit où l'argent coule pas à flots, rien de bien intéressant en somme. Il ne parlait bien sur pas de Paris comme l'endroit où les billets verts étaient rares, mais de ce petit pays africain où il avait séjourné quelques jours, pour y inaugurer une école, qu'il avait offert à une des villes les plus pauvres d'Afrique. Méchant, sans coeur ? Oui, mais avec un besoin de se donner bonne conscience, toujours, sans relâche.
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MessageSujet: Re: hello, i've missed you quite terribly ▬ zephyr & alaska. hello, i've missed you quite terribly ▬ zephyr & alaska. EmptySam 10 Déc - 18:46

Quelle chose étrange que de remettre les pieds dans une église après avoir renoncé à toutes croyances religieuses il y avait des années de cela. Une chose pourtant logiquement lorsque l’on était spectateur des paroles d’alaska balancées à tout vent à l’égard d’un être supérieur pour lequel elle ne croyait plus. A ce moment donné, elle ne se sentait pas vraiment mieux. Aucun soulagement à l’horizon, juste une envie de rire à la bêtise humaine, à la sienne. Elle vivait avec un mal être qu’elle seule semblait pouvoir comprendre. Le comprendre était une chose, le traverser en était une autre. Au jour d’aujourd’hui, elle était coincée dans le même état d’esprit que quatre années passées, le soir de la mort de son frère. Contrairement à son père, elle était conscience que les meilleurs thérapeutes du monde n’y changeraient rien. Elle seule, pouvait accomplir la lourde tâche de tourner la page. Mais quand bien mieux l’envie la prendrait, elle ne pensait pas un jour y arriver. Son frère était la seule chose dont elle se souvenait clairement, les endroits, les autres gens, tous n’avaient été que le décor de la pièce de théâtre de sa vie où son frère était le seul rôle principal. Les autres personnes n’avaient été que des figurants qui avaient défilés dans sa vie sans jamais la marquer à l’encre indélébile. Elle ne pouvait vivre éternellement dans cet état, chaque jour elle pensait à la facilité, à mettre fin à ses jours. Et puis elle pensait à son frère, à la haine qu’il éprouverait pour elle si jamais elle gâchait sa « magnifique » vie. Parce que oui excepté lui, elle avait encore tout pour être heureuse. Un compte en banque digne de celui de la fille de Bill Gates, deux parents aimants, des amis présents, une belle gueule et un corps de déesse. Si seulement elle sortait la tête de l’eau, si elle continuait à se battre, elle aurait pu être heureuse. Seulement, elle pensait avoir perdu son combat depuis longtemps et c’est pourquoi elle avait rendu les armes. Et voila que désormais elle réglait ses comptes avec la vie en criant dans cette vieille cathédrale où personne ne pouvait l’y entendre. Elle était vide, certainement en raison de l’heure tardive qu’il était. Elle oubliait bien souvent qu’elle n’était plus en Espagne, terminées les soirées tardives où personne ne se couchait avant les deux heures du matin, San Francisco semblait être une ville morte bien loin des propos élogieux qu’on entendait de toute part du monde à son sujet. Pour cela qu’elle détestait écouter les rumeurs, elle préférait se faire une propre opinion. Verdict ? Ville détestable, mais ni plus ni moins qu’ailleurs. Elle ne trouvait sa place nulle part, ainsi rester à SF lui semblait tout de même être la meilleure option pour le moment. Au fil des jours, elle avait rencontré à San Francisco quelques unes de ses anciennes connaissances, à croire que tout le monde voulait finir diplômé de berkeley. Elle était certaine que son père était au courant de la chose et qu’il l’y avait envoyé en pensant que de revoir de vieilles têtes l’aideraient à aller de l’avant. Elle en détestait la plupart, les autres elle ne leur avait pas parlé depuis la mort de son frère, ainsi elle doutait bien des espérances de son père, mais il était toujours bon de se prendre la tête une fois de plus avec une garce que l’on ne pouvait supporter.

Elle entendit bientôt des bruits de pas dans le corridor qui ne la rassurèrent pas. Après tout elle se trouvait dans une église et elle avait regardé assez de films d’horreurs dans sa vie pour savoir que c’était un lieu idéal pour les esprits de l’au-delà ou même pour un tueur en série ou encore un vampire assoiffé de sang. Voila qui aurait été amusant, elle tuée ce soir en plein milieu d’un lieu où elle n’aurait jamais du mettre les pieds, quelle ironie. Elle imaginait déjà le scandale de la presse du lendemain, les meilleurs agents de police scientifique de tout le pays se ruer sur le lieu du crime pour comprendre le pourquoi du comment la fille du grand monsieur valdès avait été assassiné. Passé l’amusement, cela l’aurait ennuyé de mourir ce soir, elle avait promis à son frère de vivre doublement pour lui, pour ne pas que sa mort soit vaine. Tout la rapportait toujours à lui. Et voila qu’elle aperçue bientôt une ombre qui n’était pas là pour la rassurer. « L’ombre » se tenait immobile face à elle dans la pénombre et elle aurait juré voir ses yeux brillés. Deux choix s’offraient à elle, courir dans sa direction et le plaqué, ou courir dans la direction opposée pour tenter de s’enfuir ou hurler comme une idiote des paroles dénuées de sens. Elle pensait bien avoir reconnu Zéphyr mais elle préférait s’assurer que c’était bien lui juste au cas où. Elle qui s’était montrée toute sa vie, rationnelle, voila qu’elle délirait clairement. « Un ange de la mort, c'est bien trop gentil comparé à moi, j'imaginais que tu ne l'aurais oublié, malgré le temps qui passe, Beaumont. » Cette arrogance, plus aucun doute possible quand la possibilité d’avoir une conversation avec un être fantastique, il s’agissait de ni plus ni moins que son ex parisien. Finalement elle en serait presque venue à regretter l’être tueur qu’elle avait imaginé quelques secondes plus tôt dans sa tête. Elle était forte physiquement, en ce qui concernait son mental, il n’était plus ce qu’il avait été ainsi elle n’était pas certaine que converser aujourd’hui avec zéphyr soit une bonne idée. D’autant qu’il venait de ponctuer son phrase par le nom de famille de sa mère, nom aux consonances très françaises. Elle qui voulait éviter de se remémorer la tragédie qui l’avait frappé de plein fouet à Paris, c’était totalement raté. A croire qu’il l’avait fait exprès, va savoir avec lui on pouvait s’attendre à tout. « Oublier, c’est le mot… Je t’avais oublié. » Tiens qu’est-ce que tu dis de cela monsieur l’arrogant ? Bras désormais croisés sous sa poitrine, alaska venait de dissiper sa peur précédente. Il pouvait bien dire ce qu’il voulait, il ne la déstabiliserait pas même d’un poil, tant qu’il n’en viendrait pas au sujet « eliott ». Et dire qu’elle était sortie avec lui, trois mois à tout cassé. Les plus belles histoires sont les plus courtes parait-il, celle-ci n’avait pas été belle, elle avait été ponctuée d’insultes, de cris et de disputes, mais dans l’ensemble elle l’aimait bien son zéphyr, ce chieur arrogant qui lui donnait envie de lui mettre des coups de poings dans sa gueule d’ange. C’était çà le problème entre eux, ils étaient bien trop similaires pour s’entendre, et puis qu’est-ce qu’ils auraient fait d’une histoire d’amour qui marche ? Eux deux c’était simplement une histoire de sexe qui ne marchait pas, sauf au lit. Quoi qu’il en soit, en France ou en Amérique, leur envie de se faire chier mutuellement n’était apparemment pas passée. Comme quoi, peu importe l’endroit. Elle s’était tout de même senti obligée de lui demander comment il allait, parce que mine de rien elle était une fille polie et puis elle était surtout très curieuse. Elle aurait aimé entendre de sa part un truc énorme et pitoyable un truc du genre j’ai perdu ma fortune et je suis devenu gigolo, mais çà n’arriva pas. « Oh tu sais, la routine, toujours aussi sentimental et une crise économique qui ne me touche absolument pas, même si je reviens d'un endroit où l'argent coule pas à flots, rien de bien intéressant en somme. » La seule chose qui la rendait avide de savoir était l’endroit qu’il avait mentionné sans évoquer de nom. Ben tiens, rien d’intéressant, elle était certaine qu’il mentait. De toute manière, il n’allait pas lui avouer ses pires conneries, il avait une fierté au moins aussi grande que la sienne. Ce qu’il pouvait être chiant parfois. « Genre tu t’es lancé dans l’humanitaire ou un truc comme çà ? Sans preuve, je ne te croirai pas. » Non mais c’est vrai, elle ne s’était jamais vraiment intéressée à sa vie quand ils sortaient ensemble mais elle s’en serait rappelé s’il avait une âme de mère thérésa. Elle était bien plus généreuse que lui, elle avait un cœur, elle avait toujours cru que lui en était dépourvu. Pourquoi se serait-il rendu dans un pays pour faire de l’humanitaire ? Cela n’avait aucun sens et elle attendait donc patiemment une explication à ceci. « Et d’abord qu’est-ce que tu fiches dans une cathédrale de San Francisco à une heure pareille ? » Encore un autre mystère à élucider, peut-être bien qu’il était devenu prêtre, voila pourquoi il faisait de l’humanitaire. Avec sa belle gueule, c’était certains que les filles allaient se christianiser juste pour pouvoir l’approcher, mais elle le voyait mal faire vœu d’abstinence et de renoncer au plaisir du sexe opposé. « Je crois pas au destin, mais nous-deux nous retrouvant à l’autre bout du monde c’est troublant. » Ponctua-t-elle.
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MessageSujet: Re: hello, i've missed you quite terribly ▬ zephyr & alaska. hello, i've missed you quite terribly ▬ zephyr & alaska. EmptySam 17 Déc - 13:58

Pour le milanais, c'était assez spécial de revenir dans une église, surtout pour ce qu'il venait de faire. Il avait demandé d'être pardonné pour ses fautes, ses innombrables pêchés. La vie ne lui avait jamais fait de cadeau, hormis celui d'être né dans une famille très riche, mais cela s'arrêtait là. Il avait perdu son père et ne se souvenait pas de lui ; il avait perdu son frère qui n'avait pas eu le temps de vivre... Il détestait Dieu pour cela, et en son sein, il savait que c'était idiot car, il n'y avait jamais réellement cru. Cela l'intéressait, tout ce qu'il y avait autour de la religion, et même si il faisait des efforts pour faire plaisir à sa mère, il n'avait jamais cru que quelqu'un régissait le monde, de là-haut. Il croyait plutôt à la fatalité, qui l'avait trop souvent touché. Même si le tableau était éclairci par l'arrivée de son fils, qu'il chérissait de tout son coeur. Il n'avait pas eu de père, il éspérait en être un bon pour Luca, quoi de plus normal. C'était tout ce qu'il éspérait en fait, en venant ici. Que si il y avait bien quelqu'un là-haut, quelqu'un qui régissait les vies sur terre, que cette personne protège son fils, aussi fort qu'il le peut. Il avait passé sa vie à ne penser qu'à lui, à ne pas réfléchir aux autres, au mal qu'il aurait pu faire à de nombreuses personnes ; et cela changeait radicalement depuis qu'il avait un enfant, car avant tout, il devait penser à ce petit bonhomme avant sa propre personne. Ca ne le rendait pas gentil, ou même agréable avec le reste du monde, mais soit, une personne, c'était déja pas mal. Et quand c'est son fils, c'est encore mieux. May seventh of may. The only day where someone owns my heart. C'est donc ce qu'il fit, prier, prier pour son fils ; que celui ci ait la vie qu'il mérite, la vie que méritait son oncle. Ca lui semblait inutile, mais si ca ne faisait pas de bien, cela ne faisait pas de mal, alors, pourquoi pas pour une fois laisser sa chance au hasard. Ce n'était pas dans les habitudes de monsieur Princeton de laisser quelque chose, quoi que ce soit, au hasard, se laissait aller et attendre un signe. Non, il aimait tout contrôler, depuis tout petit, il aimait n'être surpris par rien. Il détestait les surprises, même si, parfois, le fait qu'il les déteste était écrasé par le beauté d'une surprise qu'il avait longtemps attendu, que ce soit un cadeau à Noël ou une jolie blonde en tête-à-tête dans un restaurant très chic de San Fransisco. Et il devait bien avouer que de retrouver mademoiselle Alaska Beaumont-Valdès le ravissait. Il aimait jouer avec les femmes, et lorsqu'il les connaissait déja, c'était encore plus amusant pour l'italien. A vrai dire, pour lui, finalement, la demoiselle était un peu comme lui. C'était marrant à dire, et triste à la fois. Des parents riches à millions, un beau visage et un corps à en faire pâlir les déesses grecques, c'était dire. Mais, elle aussi avait vécu un drame familial, voyant son frère mourir à petit feu. Et c'était ça, la raison de leur rupture, quelques années plus tôt. Il ne supportait pas, et ce n'est pas si étonnant que cela, qu'elle préfère être au chevet de son frère mourant que de passer du temps avec lui. Cruel égoïste qu'un Princeton, on ne peut plus lorsque l'on est Milan Zéphyr Aymeric Maksym Princeton, deuxième du nom.

Alaska. Doux prénom pour une demoiselle douce à l'extérieur. Il faut bien ajouter que c'est en apparence qu'elle l'est, on peut difficilement en dire autant sur le côté psychologique de la personnalité de la demoiselle, qui était loin d'être facilement vivable, après tout. Tout comme lui. C'était surement pour cela que la seule chose dont se souvenait l'alpha quant au temps qu'il avait passé en sortant avec la demoiselle, c'était une multitude de disputes, plus violentes les unes que les autres. Et des réconciliations assez chaudes dira-t-on. Il ne voudrait pas détruire la réputation de la demoiselle à peine arrivé dans la ville du Golden Gate, il n'était pas aussi cruel que cela. Il fallait dire que le souvenir de leurs réconciliations lui faisait dire qu'une église était loin d'être le meilleur endroit pour cela, mais soit il ne croyait pas en dieu et vu les paroles qu'avait craché la demoiselle, elle ne devait pas non plus être une grande fan. Le milanais se disait intérieurement qu'il était avéré que d'arriver, doucement, dans le dos d'une demoiselle alors qu'il fait fort sombre, cela pouvait ressembler à quelques films d'horreur mal ficelés et souvent peu intéressants. Même si, souvent, le tueur n'est pas très beau, doncla crédibilité retombe à environ zéro. Mais soit, être comparé à un ange de la mort ne le dérangeait pas, au contraire, cela le flattait même. Toujours d'une parfaite arrogance, savamment dosé, ni trop, ni trop peu, il avait envie qu'elle sorte de ses gonds. Après tout, c'était comme qu'il aimait voir la demoiselle, énervée. Voir une demoiselle calme et paisible, il ne trouvait que fort peu d'intérêt à cela. On ne connait pas une femme à sa gentillesse ou à sa beauté, mais à ses limites et à ses réactions impulsives. Une marie-couche-toi-là ou une fille que cela ne dérangerait pas d'être cocue un milliard de fois, cela ne l'intéressait aucunement, pas le moins du monde. Il ne pouvait pas croire qu'elle l'avait oublié, on n'oublie pas quelqu'un comme lui. Une gueule d'ange, un corps parfait, une façon de parler, avec cette accent mi-italien mi-francais, si particulière. Non, ce n'était pas possible ; puis, si elle l'avait oublié, comment aurait elle pu se souvenir de son prénom ? CQFD. Vous n'arriverez pas à me faire croire que vous ayez pu m'oublier mademoiselle Valdès. Je savais que la vouvoyer l'énerverait, je la connaissais bien, je pourrais presque anticiper ces réactions, si j'en avais envie. Même si cela ne marchait entre nous qu'au lit, et qu'en dehors, ca partait en disputes, en cris et en insultes irréfléchies ; il la connaissait bien mieux qu'elle ne pouvais l'imaginer. Et elle, ne pouvait pas en dire autant. Il n'aimait pas souvent les amabilités qui étaient de coutume, ils ne s'aimaient pas vraiment, et il imaginait que la demoiselle ne s'intéressait pas vraiment à comment il allait, que c'était juste par simple politesse. Aussi tordu et improbable que cela puisse paraître, et bien, oui, le jeune homme s'était lancé dans l'humanitaire. Même si il ne se rendait pas souvent sur les lieux des bonnes causes organisées par la filiale de l'entreprise du grand-père qu'il avait lancé, argumentant que cela donnerait une bonne image aux entreprises Princeton et que cela montrerait qu'ils n'étaient pas que des gens voulant se faire une tonne d'argent sur le dos des gens ; il signait les chèques pour des écoles, des fontaines d'eau potable, ce genre de choses pour des pays défavorisés. Il ne fallait pas lui demander pourquoi, il le faisait, c'était tout. Lui même ne savait pas vraiment pourquoi il le faisait, mais, ayant un compte en banque avec un grand nombre de zéros, cela ne lui faisait pas grand chose de donner une centaine de milliers de dollars par an. La curiosité, ma chère Alaska, est un bien vilain défaut, vos parents ne vous l'ont point appris ? Attiser le mystère, c'était attiser la convoitise de l'adversaire. Et l'adversaire ici, c'était elle. Le milanais aimait à croire que la vie n'était rien de plus qu'une lutte de chaque instant entre les hommes et les femmes. Et pour le moment, il n'avait jamais rencontré femme le poussant dans ses derniers retranchements, et cela le désolait. Etait-ce si étonnant pour quelqu'un comme lui, élevé dans la religion, d'être en soirée dans une église ? Comme ça non. Mais quand on le connait, un tant soit peu, lui et ses penchants pour les pêchés, évidemment que c'était étonnant, mais, il ne s'en offusquerait pas, ce n'était point dans ses habitudes. Je pourrais très bien te retourner la question, n'est ce pas ? Et même si ta tirade sur ce banc fut très émouvante, j'ai bien peur que dieu ne t'entende pas. Et peut-être que c'était mieux ainsi. Car, cela voudrait dire, si il nous surveillait à chaque instant, qu'il saurait le nombre de choses peu catholiques que j'avais pu faire auparavant avec elle. Et pour ne pas changer, la demoiselle était troublé. Elle pouvait se rassurer, elle n'était pas la seule à l'être en présence de l'italien. Et c'est le contraire qui serait plus étonnant. S'approchant, ses perles bleues fixant les prunelles de son ex petite amie, il rapprocha son visage, dangereusement, de celui de la demoiselle. Ses lèvres étaient si proches de celle d'Alaska qu'elle même fut surprise lorsqu'il dévia vers son oreille. Il n'y a pas de honte à ce que tu sois troublé par ma présence, ce n'est pas comme si c'était nouveau. dit il avant de reculer d'un pas. Toisant la demoiselle du regard, son visage arborait le sourire le plus arrogant qu'il pouvait.
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MessageSujet: Re: hello, i've missed you quite terribly ▬ zephyr & alaska. hello, i've missed you quite terribly ▬ zephyr & alaska. EmptyLun 26 Déc - 21:40

Ce qu’il était agaçant de rencontrer des personnes de son passé à un endroit où on ne les attend pas. Zephyr au beau milieu d’une cathédrale californienne ce n’était possible qu’au plus profond des abymes d’un rêve ou tout du moins d’un cauchemar. On ne rencontrait pas une personne de son passé par hasard à des milliers de kilomètres de sa maison, elle ne croyait pas aux signes, aux croyances ou aux superstitions mais elle devait bien avouée que cette rencontre la déboussolait légèrement. Ce qui n’avait pas l’air d’être le cas de son très cher « ami ». Cette rencontre avait l’air de l’amuser, elle se serait presque attendue à le voir rire à gorge déployée alors qu’il lui annonçait qu’il l’avait traqué jusqu’au bout du monde pour x raison. Mais étant donné qu’il n’avait aucune raison de le faire et que son raisonnement était un peu bancal, elle laissa tomber sa thèse et se reprit à penser que cette rencontre était un accident, un mauvais. Elle était de l’avis de laisser le passé derrière d’elle et d’avancer vers son avenir incertain mais elle ne pouvait y arriver si ses démons laissés derrière elle s’agglutinaient à sa porte pour lui faire un coucou non désiré. Une claque c’est certainement ce qu’il méritait, un geste brutal pour lui faire comprendre qu’il était chiant et qu’elle n’avait pas envie de jouer ce soir en plein milieu d’un lieu religieux. Elle imaginait déjà l’évêque sortir de l’étage pour venir les maudire pour régler leur compte dans le temple du seigneur. Elle était certaine que cela amuserait certainement beaucoup ce grand bêta de Zéphyr qui n’avait de respect pour rien ni personne. Excepté qu’elle ne pouvait le réprimander pour cela aujourd’hui vu que quelques minutes plus tôt elle avait profané des injures contre dieu. « Vous n'arriverez pas à me faire croire que vous ayez pu m'oublier mademoiselle Valdès. » Plait-il ? Il se croyait inoubliable. Cela ne l’étonnait pas vraiment de lui, toujours à se croire indispensable aux autres. Mais s’il était venu à disparaitre durant les années précédentes elle n’y aurait pas prêté la moindre attention. Elle ne put s’empêcher de rouler les yeux avant de les monter au ciel, un mauvais tic qu’elle ne pouvait s’empêcher de faire lorsque quelqu’un ou quelque chose l’exaspérait et c’était exactement ce que monsieur Princeton était entrain de faire. N’avait-il personne d’autre à emmerder au beau milieu de la nuit ? Ou quelqu’un a baisé peu importe, tant qu’il restait éloigné de sa personne, elle serait heureuse. A en croire son air satisfait, elle sentait qu’elle n’arriverait malheureusement pas à s’en débarrasser aussi facilement. Mais il lui restait une arme pour le faire déguerpir au plus vite, parler d’Eliott et se mettre à pleurer. Elle n’aimait pas que l’on ait pitié d’elle mais si ses larmes pouvaient faire partir Zéphyr, elle voulait bien courir le risque. En attendant elle se contenta de taper du pied, de claquer sa langue sur ses dents avant de lui répondre du tac au tac. « Je me rappelle de ton arrogance, de ta mauvaise foi, de tes crises de colère et du fait que tu sois un égoïste fini. Le reste est flou. » Un sourire satisfait naquit sur son visage alors qu’elle se rendait compte qu’elle n’avait en rien perdu sa répartie d’antan. S’il voulait jouer, ils allaient jouer mais elle ne comptait pas le laisser gagner sans se battre jusqu’au bout. Flash-back sur quatre années en arrière, là où tout avait commencé. Un coup de foudre, des baisés à profusion beaucoup de coucheries et bien trop de disputes pour que cela ne puisse durer. C’est ce qui rendait belle leur relation, elle était condamnée à être éphémère. Le jour où ils s’étaient séparés, elle n’avait versé aucune larme, pourquoi l’aurait-elle fait ? Elle ne l’avait jamais aimé. Et tout ceci était réciproque. Elle ne s’attendait pas à recevoir de grandes déclarations de Zéphyr aujourd’hui ni même un pardon, elle le voyait comme avant, comme un gamin pourri gâté qui s’aimait bien trop. Elle ne pouvait lui en vouloir, il avait une vie parfaite aux dernières nouvelles. Mais elle n’arrivait à pardonner cette arrogance qui la rendait folle. « La curiosité, ma chère Alaska, est un bien vilain défaut, vos parents ne vous l'ont point appris ? […] Je pourrais très bien te retourner la question, n'est ce pas ? Et même si ta tirade sur ce banc fut très émouvante, j'ai bien peur que dieu ne t'entende pas. » Connard ? Elle serra les poings et les dents évitant ainsi de l’insulter ou de le frapper au niveau de l’abdomen. Il était insupportable, antipathique, il était ce qu’elle détestait et elle ne comptait pas s’éterniser avec lui. Non, elle ne voulait pas jouer avec lui. Elle n’avait pas peur de perdre, elle avait peur de devenir ce qu’il était ou du moins la façade qu’il montrait aux autres. Il l’avait entendu parler d’Eliott à cet être factice qu’était dieu, son frère qu’il avait connu et il s’en servait désormais comme d’une mauvaise blague c’en était trop pour la jeune espagnole. Ce crétin de première méritait d’être remis à sa place qu’il s’excuse ou qu’il périsse en enfer, endroit auquel elle serait ravie de le rejoindre pour faire de sa misérable vie un endroit encore plus pathétique que désormais. Eliott était le sujet tabou, celui que l’on ne devait pas évoquer et il venait de faire la pire des choses, elle prenait ses paroles comme une insulte à la mémoire de cet être qu’elle avait tant aimé. L’attrapant par le col de sa chemise, c’est les dents serrées qu’elle lui répondit. « Va te faire foutre Zéphyr Princeton. Je te souhaite de crever écrasé sous un bus. » Des paroles qui pouvaient sembler enfantines ou encore amusantes aux premiers abords mais elles ne l’étaient pas, parce qu’elle les avait prononcées avec une telle haine qu’on ne pouvait douter à cet instant qu’elles ne auraient pas pensé. Terminées les gentilles paroles de retrouvailles, il avait touché son point sensible, elle n’était donc plus la Alaska effacée et en retrait mais la garce sans cœur qu’elle avait finit par devenir. Il se croyait mauvais, elle allait redéfinir ce qu’était la méchanceté. Et voila qu’il s’approchait d’elle façon paon fier de lui s’apprêtant à monter une femelle. Elle écarta d’abord sa tête de la sienne, sentant la connerie arriver. Il n’oserait pas l’embrasser, elle n’en savait rien. Peut-être venait-il de prendre ce brusque geste de la part d’un quelconque signe d’une tension sexuelle alors qu’il n’y en avait pas. Elle n’avait pas envie de se le taper sur les bancs de cette église, elle avait simplement envie de lui faire avaler sa langue ou de lui planter un pieu en plein cœur. « Il n'y a pas de honte à ce que tu sois troublé par ma présence, ce n'est pas comme si c'était nouveau. » Elle partit d’un rire incontrôlable. Est-ce qu’il était conscient de ce qu’il racontait ? Il était pathétique et elle n’était pas troublée par sa présence elle ne l’aimait pas c’était la raison pourquoi elle s’éloignait de lui. La seule chose qu’elle avait envie de faire à présent c’était d’attraper un cierge et de brûler son magnifique pantalon avec, tout en le regardant crier et l’implorer de vider sa bouteille d’eau sur lui pour le soulager des flammes, ce qu’elle ne ferait pas bien entendu. Mais elle n’était pas une meurtrière, simplement une folle furieuse. C’est pour cela qu’elle attrapa un cierge éteint à la volée et qu’elle lui lança en pleine figure. Manque de chance, il l’esquiva à la dernière minute et la bougie s’écrasa lamentablement par terre sans avoir touché sa cible. C’est lui désormais qui pouvait rire de son misérable geste. « Tu me fais de la peine Zéphyr, je ne sais comment tu arrives à te supporter. Sérieusement si j’étais toi je me serais pendue depuis un bon bout de temps déjà. » Sourire cristallin, claquement de talons et voila que notre sympathique Alaska prenait la poudre d’escampette et se dirigeait vers la porte de sortie. Fin des retrouvailles, elle n’avait franchement pas envie de passer la nuit en tête à tête avec une personne qui lui tapait sur les nerfs et qui salissait la mémoire de son frère. « Je te conseille d’aller prier. Que Dieu ait pitié de toi et te vienne en aide. » Balança-t-elle avant de tirer la poignée de la porte vers elle de toutes ses forces et de ne pas arriver à l’ouvrir. Elle n’était pas aussi musclée qu’une iota mais d’habitude les portes ne lui résistaient pas. Elle tenta alors de la pousser au cas où elle se serait trompée de sens mais là encore la porte émit un simple grincement mais elle ne bougea pas d’un poil. Énervée elle tira encore plusieurs fois dessus avant de perdre patience et de taper un grand coup du revers de la main sur la porte en bois. Elle était piégée avec cet énergumène pour les prochaines heures. C’était vraiment sa veine qu’un idiot vienne fermer la porte sans avoir au préalable vérifié si personne ne se trouvait à l’intérieur. Elle avait envie de pleurer et de hurler sur Zéphyr. « Ne ris pas crétin, on est coincés. » Hurla-t-elle avant de se précipiter sur la personne de zéphyr et de taper de ses petits poings sur son torse musclé. Elle était au bord des larmes. Cette journée l’avait épuisée et il était simplement la goutte qui faisait déborder le vase.
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MessageSujet: Re: hello, i've missed you quite terribly ▬ zephyr & alaska. hello, i've missed you quite terribly ▬ zephyr & alaska. EmptyDim 1 Jan - 23:33

Ce qui était plutôt facile avec Zéphyr, c'est de se dire que pour environ quatre vingt dix neuf pour cent de ses ex petites amies, qui sont plus nombreuses que la population de la principauté de Monaco, il semblerait qu'aucune ne soit resté en bons termes avec le milanais. Que ce soit Cadence qui ait décidé de mettre un terme à une relation pas si mauvaise que ça, finalement, dans son contenu étant donné que même si les disputes étaient aussi violentes que nombreuses, ils étaient restés quelques mois tout de même, jusqu'à ce qu'elle change de façon de voir son petit ami qu'était le Princeton après qu'il ait écrasé un homme et ait décidé de le laisser là, pour mort, de 'peur' des représailles. A vrai dire, si cela était resté dans l'esprit de la belle blonde, cela avait disparu de celui de Zéphyr qui se moquait éperdument de savoir si oui, ou non, quelqu'un était mort, foudroyé par une voiture de sport conduit par l'italien. Chacun ses préoccupations, après tout. Puis, ensuite, second exemple, il y avait mademoiselle Valdès, de son doux prénom, Alaska. Si leur relation était surtout basé sur le fait qu'ils appréciaient grandement le fait de coucher, à de nombreuses reprises, ensemble ; cela n'avait pas résisté car, Princeton est quelqu'un qui n'a pas besoin mais, tout du moins, aime avoir un maximum d'attention. Qu'on ne voit que lui et que par lui, il aime ça et ne l'a jamais caché à quiconque, encore moins à ses petites amies. Narcissisme oblige, le jeune homme pensait normal que sa copine de l'époque, Alaska donc, passe plus de temps à l'admirer son awesome boyfriend que d'aller voir un frère qui se voulait mourant. Mais cela n'était pas vraiment l'état d'esprit de la demoiselle qui très vite, en eut marre de l'excentricité du jeune homme et dit stop. Too bad, un ou deux ans plus tard, le revoila, en chair et en os devant elle, dans une église ce qui n'était pas orthodoxe, surtout que la demoiselle ne lui inspirait pas de devenir prêtre ou autres, mais l'incitait plutôt à commettre des pêchés, même si il avait l'habitude désormais d'en commettre un grand nombre, ne serait que par jour. Qu'elle essaie de se montrer froide et sèche l'amusait, à vrai dire. Car même s'il elle le pensait, cela ne le gênait pas, lorsqu'on le critiquait, il ne pouvait qu'admettre que la plupart étaient vrais, même si elles ne le dérangeaient pas. L'avis des autres n'ayant pas vraiment d'importance, il n'avait en même temps que très peu de valeurs. L'adage disant que toute critique est bonne à prendre, l'italien le trouvait d'une stupidité sans nom accompagné d'une rare naïveté de son auteur, mais soit, si les autres la respectaient, il n'en avait que faire. Oh, c'est plutôt une bonne chose que tu n'ais gardé que le souvenir de mes qualités. dit il dans un rictus qu'il ne pu s'empêcher de laisser échapper. Si cela, aujourd'hui, semblait pour elle être ses pires défauts, elle ne pouvait oublier que c'est surement ce qui l'avait poussé vers l'alpha, deux ans plus tôt. Le méchant ténébreux et riche garçon, cela plaisait aux filles, personne ne pouvait dire le contraire. Et encore aujourd'hui, cela marchait toujours. Il ne se voilait pas le face, l'italien savait très bien que d'être un Princeton était évidemment un plus, quelle femme ne désirerait pas épouser, ou du moins se faire entretenir pendant un certain temps, par un homme qui possédait un compte en banque avec près d'une dizaine de zéros après les chiffres, des garages remplis de voitures de luxe, d'imposantes villas dans le monde entier et j'en passe et des meilleures. Très peu de femmes diraient non à goûter, ne serait que pour un temps limité, le paradis d'être petite amie Princeton, ou, mieux encore, madame Princeton. Si Alaska était comme cela ? Il n'en savait rien, en fait, tout du moins, il ne pouvait être sur ni même étayer sa thèse, cela lui semblait donc inutile de faire un plan sur la comète qui avait de grandes chances de n'être qu'une perte de temps. Si elle s'attendait à ce qu'il s'excuse de sa conduite d'il y a quelques années et d'un incomparable égoïsme, il semblait clair qu'elle se mettait le doigt dans l'oeil, ceux qui avaient vu le Princeton, Milan Zéphyr Aymeric Maksym, deuxième du nom ; s'excuser à qui que ce soit, devaient bien se compter sur les doigts d'une main. Ayant, d'après lui toujours raison et d'agir comme il le faut -comprendre comme bon lui semble-, les seuls fois où ils pourraient s'excuser, c'était de faire les choses comme il faut et que les gens ne comprenaient pas cela. Du Zéphyr tout craché, du début à la fin, évidemment. Cela l'amusa de toucher un point sensible de la demoiselle, sans même avoir à le faire exprès. Remarquable que cette chose qui faisait que quoi qu'il dise, et quoi qu'il fasse, le jeune homme arrivait toujours à faire du mal aux gens qui l'entourent mais surtout au fait qu'il n'éprouvait jamais de remords. Et que ce soit une ex petite-amie ne changeait pas la donne, too bad Valdès. Bien sur, comme j'irais en enfer, j'éspère que tu viendras y passer l'éternité avec moi, honey. Sarcastique à souhait, évidemment, dans un style très Princeton, cela ne faisait aucun doute. Malgré cela, il ne pouvait oublier de remarquer que la demoiselle avait bien changé, entre le moment où ils sortaient ensemble et aujourd'hui. Si autrefois, elle était trop souvent effacée, ce qui avait le don d'énerver l'italien qui ne doutait pas qu'en dessous, il pouvait y avoir bien mieux ; plus garce signifiant pour lui plus hot. Donc, il fallait dire qu'il la préférait maintenant, même si cela pourrait semblait illogique pour la plupart des gens étant donné qu'elle le détestait, ou du moins, le faisait croire à l'italien, et ca ne le perturbait pas plus que cela, cela dit. Il lui faisait de la peine, et dire que cela ne l'empêcherait aucunement de dormir sur ses deux oreilles cette nuit, cela était bien inutile de la part d'Alaska, qui voulait se montrer forte face à Zéphyr. Et à vrai dire, le geste n'était pas vain, elle prouvait qu'elle n'était pas devenue une bitch de bas étage, non, elle se voulait froide et arrogante, il aimait mieux ça que d'être une petite pleureuse coincée et qui a peur de perdre son frère. Oh, j'arrive à vivre en harmonie avec moi-même, ne t'inquiètes pas pour cela. Comme je suis si égoïste, c'est la seule personne pour qui j'ai un minimum d'égard. Elle tourna les talons, laissant admirer des formes qui se voulaient toujours délicieuses, avant de cracher son venin de bitch. Zéphyr n'avait pas besoin de l'aide de Dieu, il s'en sortait très bien tout seul. Il ne put réprimer un rire franc lorsqu'elle se rendit compte qu'il lui était impossible d'ouvrir la porte, et qu'elle ne pourrait s'éclipser après ces paroles. Il admira le spectacle qu'offrait la demoiselle, tirant de toute ses forces sur une porte qui décidément avait décidé qu'elle ne laisserait pas passer la demoiselle. Il ne s'attendait pas vraiment à ce qu'elle arrive et commence à littéralement péter un plomb. Selon Zéphyr, c''était ce qui faisait la différence entre quelqu'un qui n'avait pas de coeur et quelqu'un qui voulait faire le sans coeur. Même si la demoiselle n'avait pas une grande force, cela ne faisait pas de bien de sentir une demoiselle en colère, et quasiment en larmes, s'énerver sur lui en frappant de petits poings sur un corps comme le sien. Il attrapa la demoiselle par les avant-bras, tout en faisant bien attention de ne pas lui faire de mal. Ses yeux plongés dans les perles qu'étaient ceux de l'epsilon. Il n'avait jamais pu réprimer l'attirance qu'il avait toujours eu pour les femmes, plus encore pour les belles femmes, et c'était là une de ces seules faiblesses. Elle semblait le détester au plus haut point, peut-être ses paroles étaient ambigues par rapport à la mort de son frère ; et il pouvait comprendre que quelqu'un de normal ait du mal à accepter cela, étant donné qu'il avait déja eu du mal à le vivre lui même. La raison lui aurait déconseillé de faire ce qu'il s'apprêtait à faire, mais il ne vivait pas de raison, il vivait à la Princeton, c'était diamétralement opposé comme modes de vie. C'est donc en ignorant la raison qu'il décida de poser ses lèvres sur celles de la demoiselle. 'Oh pardonnez moi mon Dieu car je vais pêcher.'
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MessageSujet: Re: hello, i've missed you quite terribly ▬ zephyr & alaska. hello, i've missed you quite terribly ▬ zephyr & alaska. EmptyLun 2 Jan - 21:35

Plus aucun doute possible cette soirée sonnait comme un désastre et Alaska regrettait amèrement d’avoir été faire une promenade en cette heure si tardive. Elle se retrouvait prise au piège entre des murs de pierre et un zéphyr plus malsain que jamais. Ce soir elle était la pauvre chrétienne innocente et il était le méchant Dracula prêt à tout pour la mordre au cou. Exceptée qu’elle n’était pas chrétienne et qu’elle n’avait rien d’une innocente. Mais elle se sentait plus que jamais vulnérable en cette soirée de décembre et elle aurait plus que tout souhaité être coincée dans son lit bien douillet à lire un livre approfondis sur la seconde guerre mondiale ou à rêvasser de tout et de rien. Mais elle devait assumer ses choix comme elle l’avait toujours, accepter ses erreurs également. La soirée même sonnait comme une énorme bêtise qu’elle s’apprêtait à faire. Revoir Zéphyr n’aurait pas du être aussi désagréable, peut-être que si elle l’avait croisé à un autre moment dans un autre lieu tout aurait été pour le mieux. Elle le regardait, elle l’écoutait et puis elle replongeait dans son passé, quatre années plus tôt où elle avait rencontré cet homme. Il n’avait eu une si grande importance pour elle, du moins elle ne l’avait jamais pensé comme un être cher. Le bout de chemin qu’ils avaient faits main dans la main n’avait pas été plus long que trois mois mais il avait tout de même été signifiant peut-être plus pour elle que pour lui. Ils ne s’entendaient sur rien, ils ne s’aimaient même pas, ils avaient été une distraction l’un pour l’autre pour de multiples raisons pourtant lorsqu’elle était plusieurs fois tombés sur des photos de lui et elle à diverses occasions elle avait affiché sur son joli visage, un sourire nostalgique. Il n’était pas son prince charmant, il ne serait certainement jamais celui de personne tant sa petite personne et son arrogance contrôlait sa vie mais il avait quelques bons cotés qu’on ne pouvait négliger. Passé son pouvoir de séduction, il lui restait tout de même une qualité d’écoute non négligeable quand il le voulait parce qu’elle se souvenait plus de lui comme un râleur invétéré qui ouvrait bien trop souvent sa bouche. Ce qu’elle avait détesté toutes leurs disputes causées par la personne d’Eliott. Ce soir elle le revoyait, l’un des nombreux fantômes de son passé. Tout aurait pu bien se terminer mais monsieur avait choisi la carte de l’être supérieur et elle ne l’avait pas supporté. Il avait été plus loin en salissant la mémoire de son frère adoré. Elle ne pouvait le supporter, il était parti depuis longtemps mais il restait tout pour elle. Le seul être qui n’est jamais compté. Elle ne le supportait pas, elle voulait tuer Zéphyr à ce moment-là mais elle n’en avait pas la force alors elle voulait s’enfuir, courir, s’essouffler, pleurer, faire tous ces actions loin de cet être imbu de sa personne, ce monstre revenu pour la tuer à petit feu. Elle avait cogné sur la personne, mais rien ne s’était passé. Elle s’était sentie prisonnière, mourante. Alors elle s’en était retournée vers lui et elle avait commencé à cogner sur son torse de ses petits poings. Elle voulait l’entendre grogner, réagir, qu’il ait mal à son tour. Qu’il comprenne que son comportement était intolérant, qu’il n’avait pas le droit de lui cela. Qu’elle ne le méritait pas. Et alors il lui avait saisi les poignets. Surprise, elle ne s’était même pas débattue. Ses yeux étaient embués de larmes mais aucune n’avait eu l’audace de glisser sur sa joue. Elle ne comprit pas ce qu’il allait faire. Pourtant tout était clair, un geste de tendresse puis ses lèvres se rapprochaient dangereusement des siennes. Elle ne bougeait pas. Elle aurait voulu bouger pour pouvoir continuer à le frapper ou tout du moins lui crier dessus. Parce qu’il fallait vraiment que quelqu’un lui dise ses quatre vérités à ce crétin mégalomane. Mais elle n’en avait plus la force, elle avait l’impression d’être une guimauve prête à manger tout crue. Mais c’était pire parce qu’elle avait conscience de ce qui allait lui arriver mais elle savait plus comment réagir. Et alors que ses muscles ne répondaient plus, elle sentie ses lèvres se poser délicatement sur les siennes, la replongeant quatre années en arrière.

Flash-back on ;

Elle avait passée une nuit des plus affreuses. Elle revoyait Eliott, suffoquer en pleine nuit alors qu’elle était réveillée par sa respiration saccadée. Elle avait couru à son chevet puis elle lui avait tenu la main très fort tout en lui murmurant des paroles réconfortantes. Sa situation se dégradait. Il n’était plus au meilleur de sa forme. A présent il sortait rarement de son lit parce que le moindre effort l’épuisait et lui donnait d’affreuses douleurs musculaires. Alaska non plus ne sortait plus en conséquence. Elle se serait mal vue le laisser tout seul à la maison alors qu’elle allait se pavaner dans les rues parisiennes, bien-sûr il lui restait les domestiques mais rien ne remplaçait une sœur. Ce matin-là cependant elle s’était levée de bon matin alors qu’il dormait encore. Elle ne se dirigerait pas vers la boulangerie du coin pour ramener des croissants bien chauds, elle irait rendre visite à un « ami » où simplement un type qui méritait quelques explications de sa part. Elle venait de capter plusieurs messages dans sa boite de réception et certains venaient de Zéphyr marquants le mécontentement de ce dernier. Elle arriva quelques temps plus tard à sa maison et frapper deux grands coups avant d’entrée sans qu’on lui en donne l’autorisation. Elle était certaine que ce grand fainéant dormirait encore à coup sûr à une heure aussi peu avancée de la matinée. Faux, il se trouvait en plein milieu de son couloir certainement prêt à aller ouvrir. Et bien surprise, elle était déjà là. « Tiens, heureux que tu me fasses l’honneur de me rendre visite. Je croyais que tu étais morte. » Un ton glacial de bon matin qui faisait froid dans le dos. Elle qui était venue en paix lui expliquer le pourquoi du comment voila qu’il commençait déjà à l’agacer. « Mon frère ne va pas très bien depuis quelques jours, j’avais autre chose à faire. » Pesta-t-elle de mauvais augure. Il ne manifestait aucune expression, ni au niveau des lèvres, des sourcils, des yeux, rien. Comme si tout ce qu’elle lui racontait ne lui important pas le moins du monde. « Ton frère toujours ton frère. « depuis quelques jours » une blonde a su me combler. » Elle grimaça à l’entente de ses paroles. De un il ne montrait aucune compréhension à l’égard de l’être qu’elle aimait plus que tout au monde, de deux il se vantait de la tromper. Ce type était vraiment un cas désespéré et elle se demandait comment elle avait pu tomber sous son charme en premier lieu. Mais c’était fini après à peine trois mois de relations elle y mettait un terme. Son frère avait besoin d’elle alors que ce goujat pas du tout. Le choix était vite fait. « J’en suis ravie. Bon ma visite de courtoisie est terminée. » Sur ce, elle lui tourna les talons avant d’ouvrir la porte d’un geste brusque. « Au cas où tu ne l’aurais pas compris, nos parties de jambe en l’air sont officiellement terminées. A bon entendeur. » Et elle claqua la porte avant de rentrer chez elle, moins malheureuse qu’elle n’aurait du l’être.

Fin du flash-back.

Elle passait ses mains derrière son cou. Elle venait de l’attirer plus près d’elle. Elle était comme ensorcelée comme renvoyée dans le passé à l’époque où elle n’était pas capable de lui résister, réciproquement bien-sûr. Mais elle n’était plus la jeune écervelée de l’époque, elle était désormais une jeune femme mature qui ne devait pas se laisser perturber par le premier don juan venu. Elle arrêta net le baiser. Le regardant avec des yeux ronds comme si elle avait manqué la moitié de la scène et qu’elle venait seulement de réaliser ce qu’il s’était passé. Ce qui était en réalité tout à fait le cas. « Oh le con. » Piailla-t-elle se rendant enfin compte de ce qu’il venait de se passer. Il l’avait embrassé sans même lui demander son avis. Il l’avait embrassé alors même qu’elle avait envie de le tuer. Comme d’habitude il lui avait retourné le cerveau et il l’exaspérait désormais encore plus. Sa main atterrit sur sa joue sans autre forme de procès. Et il le méritait amplement. Elle le regarda d’un air de défi alors que c’était à lui de perdre son air supérieur pour être surpris par sa claque. Elle s’en était donnée à cœur joie et elle espérait bien au moins lui avoir déboité la mâchoire. « Mais tu te prends pour qui ? Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans ta tête. » Et elle entreprit de faire les cent pas. D’abord pour s’éloigner de lui et ensuite pour se calmer parce qu’il venait de lui mettre les nerfs en pelotes. Elle ne voulait pas de relation amoureuse parce que c’était trop éprouvant pour elle, ce n’était pas pour que monsieur Zéphyr joue au grand seigneur et lui bousille ses idées préconçues. Elle avait la désagréable impression qu’il tenait les rennes ce soir et ce n’était absolument pas concevable pour elle. Elle voulait le surprendre à son tour, lui montrer qu’elle aussi elle savait jouer un jeu. Il s’amusait de son air de sainte, il tentait de réveiller la flamme en elle. Elle bouillonnait de l’intérieur il le savait, il ne faudrait plus que quelques instants pour que la bête sorte de ses gonds. « Tu as envie de jouer ? De me mettre les nerfs à rudes épreuves ? Alors jouons. Si tu arrives à trouver une sortie à cette église dans les quelques instants qui vont suivre je m’échapperai. Mais avant de m’échapper je te promets un moment torride comme on en passait tous les deux autrefois. Si tu ne trouves pas d’échappatoire, j’appelle les gardes armés de mon père, je leur indique notre emplacement et j’ajoute le fait que tu m’ais trainé de force ici en ayant en tête d’abuser de ma personne. Alors Zéphyr partant ? »

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MessageSujet: Re: hello, i've missed you quite terribly ▬ zephyr & alaska. hello, i've missed you quite terribly ▬ zephyr & alaska. EmptyMer 4 Jan - 21:07

Parfois, Zéphyr se disait que la vie faisait bien les choses. Se chamailler avec son ex petite amie, se manger une gifle mémorable et avoir le droit à des coups, aussi futiles soit il ; oui pour lui c'était bien faire les choses, à chacun sa façon de voir les choses, lui en avait une bien spéciale. Même si il n'était pas aussi croyant que sa mère, ou même que tout le côté Castellazzi de son arbre généalogique, en fait ; le jeune homme pensait parfois que quelqu'un faisait les choses, et qu'il n'existait donc pas de coïncidence, que rien ne se faisait par hasard, et que donc, il y avait une raison pour que les choses se passent d'une certaine façon et non d'une autre. C'était une croyance personnelle comme une autre, il n'y croyait pas dur comme fer et était prêt à changer d'opinion si la raison était bonne, pourquoi pas. Il n'était pas sur de croire à l'existence d'un dieu, plus le destin peut-être. Toujours est il que pour lui, ce n'était pas par hasard qu'il se retrouve seul, coicné dans une église avec son ex petite amie, plus aigrie que jamais. Enfin, disons qu'elle était plus méchante, plus réactive ; bien loin de l'Alaska légèrement chiante et beaucoup plus coincée, au niveau du langage que celle qu'il avait connu quelques années plus tôt, lorsqu'ils étaient sortis ensemble. Et il la préférait largement comme ça, elle était bien plus hot méchante qu'à la limite du niais, c'était clair et net pour lui. Si il était venu ce soir, dans une église, prier pour son défunt frère adoptif et pour son fils ; et que la demoiselle en avait fait autant aujourd'hui, par hasard, au même moment que lui.. c'était un peu trop pour lui, qui était sur que rien n'arrivait par hasard, en tout cas, le hasard ferait bien les choses, si il était acquis qu'il avait remis sur sa route mademoiselle Valdès. L'église n'était pas un lieu très approprié pour eux, en fait, étant donné qu'ils étaient plus proches des jurons et des blasphèmes que des prières. Mais on ne fait pas toujours ce que l'on veut, et apparemment par toujours où on le veut. Si la demoiselle n'avait pas été beaucoup plus qu'une distraction durant les mois où ils étaient sortis ensemble, elle n'en restait pas moins une très amusante distraction, qui laissait toujours à l'italien une saveur si spéciale, si particulière et surtout si indescriptible dans la bouche. Alaska avait été un de ces 'jouets' favoris il y a de cela quelques années, pourquoi cela aurait-il changé aujourd'hui. Il n'était pas plus gentil, pas plus accueillant même si il fallait avouer qu'il était devenu maître en séduction, bien plus qu'il ne l'était quelques années auparavant. Quelques années auparavant, c'est dedans qu'il se plongea, quelques instants, se remémorant un passé paraissait si lointain, mais qui ne l'était point tant que cela. Quatre ans...

Quatre ans, finalement, c'était long, très long. C'était un petit peu moins d'un cinquième de la vie de l'italien. En quatre ans, il peut se passer un nombre in-considérable de choses dans la vie d'une personne. Il y a quatre ans, il était un jeune homme qui ne souhaitait que le mal pour les autres, qui ne souhaitait que s'amuser dans les soirées mondaines avec les plus belles filles de riches pour les ramener chez lui, passer une nuit d'enfer sans penser à le gueule de bois qu'il se paierait le lendemain et à tout ce qui pouvait très bien lui arriver en faisant un nombre anormal de choses que sa mère lui interdiraient surement, et que son père ne serait pas fier de le savoir faire. Aujourd'hui, il avait bien changé. Pas physiquement, même si quelques années renforçaient cet air ténébreux qu'il avait toujours aimé se donner et le rendaient plus séduisants pour les femmes. C'était dans la tête que beaucoup de choses avaient changé pour l'alpha. A l'heure d'aujourd'hui, il n'était pas devenu gentil, ni même agréable mais il n'était plus dans l'esprit de faire mal aux gens, en touchant leurs points sensibles rien que pour le plaisir de les voir souffrir. Non, il savait que le pouvoir était une arme et que l'utiliser à outrance ne ferait que réduire la puissance de cette force, cela n'avait donc aucun intérêt pour lui que d'être mauvais gratuitement, mieux valait distribuer les sarcasmes à la pelle que de frapper là où ca fait mal sans arrêt. Il avait décidé de ne plus toucher à l'alcool, excepté le champagne qu'il se réservait le droit de boire pour certaines occasions, car se retrouver avec la gueule de bois, ce n'était plus vraiment quelque chose qu'il appréciait, ou qu'il supportait d'ailleurs. Si cela était amusant lorsqu'il était au lycée, cela ne l'amusait plus du tout au jour d'aujourd'hui. Puis, il était le père d'un bout de chou qui commencerait bientôt à comprendre le monde qui l'entoure et de voir son père avec un mal de crâne insupportable car il a trop bu la veille, ce n'était as le genre d'éducation qu'il avait envie d'offrir à Luca, ce qui semblait assez logique. Devenir père avait changé sa vie, car il ne vivait plus que pour lui. Il vivait aussi pour son fils, qui aurait besoin de lui, qui avait besoin de lui. C'était spécial pour le milanais de devenir père, mais au final, il avait prit gout à cette tâche qui était devenu la sienne le sept mai deux mille neuf.

La demoiselle jurait le détester, et elle paraissait même sincère. Cela pouvait se comprendre, il n'avait jamais été un très bon petit ami et aujourd'hui, alors qu'elle venait s'apitoyer sur le sort de son frère, il s'était ouvertement moqué d'elle. Et malgré une haine sans pareille, la demoiselle ne le repoussait pas, au contraire, elle le ramenait vers elle. Un baiser qui aurait très bien pu n'aller que dans un sens et que la demoiselle le stoppe dans la seconde semblait être une bonne prévision, mais elle tait erronée car la demoiselle n'était pas dans cet état d'esprit, enfin c'est ce qu'il semblait du moins. Elle partagea donc le baiser, sans avoir apparemment l'intention de stopper celui ci, jusqu'à un sursaut, d'orgueil peut-être d'Alaska, qui se recula quelques peu, avant de l'insulter 'gentiment'. Soit elle voulait se donner des airs de sainte-nitouche, soit elle avait mis du temps à comprendre la situation ; mais honnêtement, Zéphyr pariait plutôt sur la première des options. Elle voulait se donner un genre en évitant les avances de son ex petite-amie, qu'elle détestait mais qui la rendait toute chose, elle pouvait le dissimuler tant bien que mal, il est de choses qui n'échappe pas au Princeton. Il n'avait eu besoin de que d'un simple baiser pour retourner le cerveau de la demoiselle, rien de plus qu'un simple baiser pour raviver une flamme qui semblait avoir survécu au temps qui apsse. Il la manipulait comme un pantin, et ce n'était pas une gifle nommée fierté qui y changerait quelque chose. Elle pensait peut-être que de recevoir une baffe de sa main ferait changer Zéphyr d'attitude envers elle, il imaginait qu'elle est complètement oublié la manière de fonctionner du milanais. Malgré cela, il ne désirait qu'une seule et unique chose, et il l'obtint sans même avoir à le demander, ce qu'il voulait, c'est qu'elle le surprenne. Qu'elle le menace ne lui faisait pas peur, cela le rendait presque content, satisfait même. Puis, ses menaces étaient bien vaines pour une raison toute simple. Le père de Zéphyr étaient né à San Fransisco -une des raisons pour l'italien d'avoir choisi Berkeley- et il avait été enterré ici, dans le cimetière de San Fransisco. Et c'est dans cette église qu'avait eu lieu l'éloge funèbre. Et possédant une mémoire aussi incroyable que déroutante, le jeune homme connaissait l'église par coeur, à commencer par toutes ses sorties. C'était donc pour lui un jeu d'enfants que de relever le défi de la demoiselle. Voyons Valdès, tu me connais, je ne puis refuser de jouer, encore moins lorsque c'est avec ta personne. Dit il accompagnant ces quelques mots d'un sourire qui se voulait satisfait, et par la même occasion sarcastique. Marchant lentement, regardant autour de lui pour faire croire à sa cavalière d'un soir qu'il ne réussirait pas ; il choisit une direction, qu'il savait d'avance être la bonne. Vérifiant que la porte était bel et bien ouverte, il retourna auprès de son ex petite-amie, pour, il en va sans dire, réclamer son dû. C'est à dire, un moment torride avec la demoiselle, c'était son idée après tout, il ne faisait que répondre à son défi. Trouvé. Allons Alaska, ne te fais pas prier et viens me donner ce qui m'est dû de droit. La satisfaction se lisait aisément sur son visage, rien qu'à son sourire cela se savait. Lorsque l'on veut jouer Valdès, il faut s'attendre à perdre. Sauf lorsque l'on s'appelle Milan Zéphyr Aymeric Maksym Princeton. Car, il est désormais bien connu qu'un Princeton, en aucun cas, ne connaît l'amer goût de la défaite. Malgré cela, le milanais eut la victoire modeste, car aujourd'hui, la récompense devrait être plus belle que la victoire.
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MessageSujet: Re: hello, i've missed you quite terribly ▬ zephyr & alaska. hello, i've missed you quite terribly ▬ zephyr & alaska. EmptySam 7 Jan - 17:33

D’aussi loin qu’elle s’en souvienne elle avait relativement fait peu d’erreurs dans sa vie. Elle avait toujours été une bonne fille franche et droite qui avait fait la fierté de ses parents. Elle n’était pas présomptueuse, manipulatrice, naïve ou suicidaire, ni même irréfléchie ou révoltée. Mais il s’avérait qu’avec certaine personne, elle se retrouvait héréditaire d’un comportement de feu. Et ce comportement de feu signifiait être une bête féroce capable du meilleure comme du pire. Elle n’était pourtant pas influençable ou même schizophrène et pourtant dès lors qu’elle se trouvait dans la même pièce que Zéphyr, elle n’arrivait plus à rien contrôler et devenait une version bien moins élevée qu’elle. Tout avait été bien mieux lorsqu’elle s’était éloignée de lui cinq années plus tôt, c’était la meilleure décision qu’elle n’avait prise. Se remettre dans le droit chemin, oublier le sexe, la passion et tout ce qui va avec pour se consacrer à sa famille, cela avait été une très bonne chose mais il semblait bien qu’elle allait devoir reprendre une décision aujourd’hui. La même décision forcément parce qu’elle ne pouvait pas trainer trop longtemps près de ce goujat sous peine de finir par lui ressembler. Elle était bien trop âgée, trop mature et trop majeure pour faire des folies. On la connaissait comme une personne respectable et elle ne comptait pas salir sa réputation à cause de ce foutu italien qui avait apparemment envie de se trouver au même endroit qu’elle au même moment. Etre froide et arrogante avec lui passait un temps, mais très vite elle était de nouveau intriguée par ce bellâtre mais aussi et surtout très agacée. Il la faisait tourner en bourrique avec ses belles paroles, ses insinuations grotesques et ses moqueries. Il tentait de lui faire perdre son sang froid comme il l’avait fait à mainte et mainte reprise autrefois. Mais elle ne cèderait pas aussi facilement, elle n’était plus la gamine délurée d’autrefois qui tentait pas tous les moyens d’oublier la maladie de son frère. Elle ne commettrait pas les mêmes erreurs du passé, elle résisterait à son charme et à ses bras parce que le réveil serait trop douloureux sans cela. Ils avaient l’air de deux adversaires sur un ring, se tournant autour, un combat verbales pour le moment qui pourrait dans quelques temps virer au corps à corps. Et quel mauvais endroit pour se battre que le temple de dieu. Tout ceci lui rappelait étrangement ce matin d’hiver où ils avaient décidés que désormais leur chemin se séparerait. Elle se rappelait surtout le sourire ravi qu’ait émis son père lorsqu’il avait appris que cette mascarade entre sa fille et ce vaurien était terminé. Que dirait-il aujourd’hui en le voyant si près d’elle à jouer avec le feu ? Parce que Alaska c’était la fille froide en apparence mais bouillante de l’intérieur et s’il continuait sur sa lancée il allait la faire exploser dans quelques secondes. Mais après tout n’était-ce pas son but en cette soirée hivernale ?

Après un baisé stoppé et une claque pour refroidir l’ambiance on aurait pu croire que désormais le jeu était terminé et que tout allait rentrer dans l’ordre mais il n’était pas de mise ce soir. Bien au contraire tout ceci semblait juste avoir commencé. De toute façon, elle n’avait pas d’autre choix que de disputer la partie puisqu’un foutu garde de la ville avait fermé la porte de sortie à double tour les plongeant dans une ambiance cauchemardesque digne d’un film d’horreur à petit budget ou un film érotique au choix. Pour qu’il soit de la seconde catégorie il fallait encore qu’Alaska ait un coup de folie et qu’elle cède aux avances plus que prononcés de monsieur Princeton et elle n’était certainement pas décidée à se faire avoir comme une débutante. Il n’était certainement pas le premier séducteur qui posait le pied sur son chemin et depuis toujours elle savait écourter leurs moments et les renvoyer faire mumuse ailleurs. Sauf qu’on parlait de Zéphyr, qu’il était agaçant, collant mais surtout très persuasif. Elle avait eu une relation « de couple » une fois, elle n’était pas protégée d’une éventuelle rechute. Mais si elle devait céder à ses avances elle ne le ferait pas sans s’être battue jusqu’au bout et elle devait bien avouer qu’elle était fière de la gifle qu’elle venait de lui infliger. Mais cette fierté fut de courte durée alors qu’il restait impassible à ce signe de révolte. Il la regardait comme si rien ne venait de se passer mais son petit sourire en coin trahissait sa jovialité. Elle le détestait, il aurait du reculer, être surpris et se frotter la joue sous le coup de la douleur mais il ne faisait rien de tel comme si ce geste ne l’avait pas atteint. Elle resta quelques secondes à attendre une réaction de sa part qui serait venue tardivement mais cette réaction de colère ou de douleur ne vint pas et Alaska du se résoudre à abandonner. Ce qu’il était exaspérant une fois de plus à agir complètement autrement qu’elle aurait pu l’imaginer. Jamais elle n’arriverait donc à comprendre ce qu’il pouvait bien se passer dans son crâne. Mais peu importe, elle n’allait pas en rester là. S’il voulait jouer avec ses nerfs, elle allait lui répondre également mais dans un jeu bien plus machiavélique, un jeu qu’il allait forcément perdre. Puisqu’ils étaient condamnés à passer la nuit dans cet endroit glacial, autant le rendre plus amusant. Et quoi de plus amusant, sinon de voir Zéphyr chercher une sortie qu’il ne trouverait jamais ? Alaska connaissait très mal l’architecture des églises et il lui semblait évidement qu’une seule porte d’entrée et de sortie n’étaient créer. Grave erreur qui lui couterait sa perte ce soir. Elle comprit bien vite l’erreur de ce jeu alors que Zéphyr se dirigeait nonchalamment vers une seconde porte plus petite et cachée à l’opposé de celle mise en évidence. Elle ouvrit sa bouche en un o parfait, espérant encore qu’elle serait fermée sans grande conviction cependant. Il l’ouvrit sans aucun mal avant de la refermer et de venir la rejoindre. Un à zéro pour Zéphyr.

Elle resta muette quelques instants, le temps que son erreur lui monte au cerveau. Elle s’était fait avoir comme un bleu. Elle avait honte très honte de s’être montré si peu intelligente sur ce coup. Elle qui s’attendait à se moquer devant un Zéphyr plus Benêt que jamais entrain de chercher non existante, c’était elle maintenant le dindon de la farce. Alors qu’il avançait vers elle, tel un lion allant dévorer la pauvre gazelle qu’elle était, elle fit deux pas en arrière. Consciente qu’elle ne pouvait pas faire reculer l’échéance très longtemps et qu’elle allait devoir se donner à lui ce soir. Au fond elle ne se demandait pas même si ce n’était pas inconsciemment qu’elle avait voulu qu’il trouve une sortie pour se remémorer le bon temps de la meilleure façon qui soit. La porte n’était pas verrouillée, elle pouvait lui rire au nez et s’enfuir mais elle passerait alors pour la pire des lâches et elle était certaine qu’à chaque fois qu’il la croiserait, ce serait dorénavant un enfer. Elle avait joué, elle avait perdu. Ainsi soit-il elle allait coucher avec lui ce soir en pensant que dès ce moment intime de passé, il ne lui prêterait alors plus jamais aucun intérêt. C’est à pas de loup qu’elle s’approcha de lui, et en contraction elle était plus féline que jamais. On parlait toujours de l’amour après la rupture, cela n’avait pas été leur cas et ce soir ils allaient donc réparer cette petite erreur. « Tu as donc gagné. Bien joué. Profite mon cher. Je suis à toi une dernière fois. » Et sur cette douce parole elle l’embrassa. Rien à voir avec un baisé tendre d’amoureux, celui-ci était torride et passionné. Autant faire les choses biens. Elle n’avait pas vraiment réfléchi à où faire l’acte en lui-même, puisque dans une église aucune chance d’avoir un endroit confortable installé au cas où certains religieux auraient une soudaine envie de péché dans le temple de dieu. Les murs ne semblaient pas vraiment appropriés puisqu’à moitié en relief. Ils restaient tout de même l’option « banc » bien qu’ils ne semblaient pas non plus très confortables. Tant pis, elle s’en contenterait après tout elle avait connu des endroits pires pour le faire. Au début maitre de l’échange, Zéphyr prit bientôt le dessus et elle le laissa faire parce qu’après tout, il était le gagnant de leur jeu (pour cette fois).

Quelques heures plus tard elle fut réveillée par les rayons du soleil passant à travers les vitraux de l’église. Après un bâillement et un étirement, elle se rendit compte qu’elle n’était pas entrain de dormir paisiblement dans son lit epsilon comme elle aurait du le faire. Rapidement elle se remit les événements en mémoire, elle se baladant dans San Francisco, s’arrêtant dans cette église, revoyant Zéphyr, perdre son jeu idiot et coucher avec lui. Elle n’avait même pas bu, aucune excuse donc pour avoir commis l’irréparable une fois de plus. Avoir couché avec Zéphyr dans une église, c’était digne de la gamine qu’elle avait été et non pas de la femme qu’elle était devenue. Elle enfila ses vêtements ne pouvant s’empêcher de sourire en voyant Zéphyr dormir comme un nourrisson. Il semblait si innocent couché ainsi, ce qu’il n’était absolument pas. « A jamais Zéphyr. » Lui glissa-t-elle à l’oreille alors qu’il émanait de son sommeil. Elle gloussa avant de prendre le large manquant de foncer sur un prêtre en sortant par la petite porte. Celui-ci la regarda surpris de voir une visiteuse de si bon matin. « Je crois que quelqu’un a péché cette nuit. » Gloussa-t-elle alors qu’elle montrait du doigt un Zéphyr pas vraiment matinal. Le prêtre ouvra sa bouche en grand, comprenant ce qu’il venait de se passer dans son église. Elle éclata d’un rire contagieux avant de laisser un Zéphyr simplement vêtu en boxer devant un prêtre furieux qu’on ait salit la mémoire de Dieu. Soudainement joyeuse elle espéra que Zéphyr ait des ennuis avec ce prête, cela serait drôle de venir le chercher en prison pour avoir baisé dans une église, d’autant qu’elle était autant responsable que lui si ce n’est plus. Non désormais elle était détendue et elle était aussi certaine de passer une agréable journée.

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