the great escape
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❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison

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❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison  Empty
MessageSujet: ❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison ❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison  EmptyJeu 5 Jan - 17:14

i'm coming home, tell the world i'm comin' home, let the rain wash away all the pain of yesterday. i know my kingdom awaits and they've forgiven my mistakes, i'm comin' home, i'm comin' home, tell the world i'm comin'



« Lâchez moi avant que je vous mette un coup, lâchez moi ! » J'étais sur la plage de Miami, le soleil battait à son plein mais rien n'allait depuis que j'étais partie. J'avais du faire cela seule, toute seule puisque ma grand-mère ne voulait personne avec mois, elle me voulait moi et seulement moi. Ces foutus bleus étaient partis mais je ne supportais plus de sentir les mains des designers sur ma peau pour ajuster ma robe, mon décolleté, mes cheveux. Je devenais folle et je venais de craquer. Tout le monde me regardait comme si je venais de tuer quelqu'un. Je regarda mon poing droit et bougea difficilement les doigts. Outch, je venais de me faire mal et pas qu'un peu en frappant dans cet incompétent qui ne comprenait pas que je voulais qu'il me lâche cinq minutes pour me calmer, me ressourcer. Je devenais folle et en voyant le regard de ma grand-mère, elle comprit rapidement que quelque chose n'allait pas, que cela ne me ressemblait pas et que je n'étais pas violente pour deux centimes. On avait souvent tenté de me faire du mal, de me faire dépasser la limite mais ce n'avait jamais été le cas, absolument jamais jusqu'aujourd'hui, seize janvier deux mille douze. J'avais l'impression d'être dans un autre monde, mes oreilles me faisaient mal, j'entendais comme des dizaines de bourdonnements en même temps et ce n'était pas très agréable. L'assistant était au sol entrain de se tenir le nez qui semblait saigner. Avec ma force de mouche, je ne devais rien lui avoir cassé mais tout de même. J'avais une robe à je ne sais pas combien sur les fesses mais ce ne fut pas pour autant que je l'enleva à toute vitesse, la jeta dans le sable avant d'enfiler mon short rose et mon haut noir. « J'en ai assez, j'en peux plus, je rentre à San Francisco et pas la peine de me supplier de rester ici, c'est hors de question ! » Ma grand-mère pourrait me supplier, me menacer de me retirer de son testament, de rompre nos contrats, je n'en avais rien à faire. Trop c'était trop et je ne pouvais plus rien endurer pour un petit moment. Je devais appeler Eirik et je devais rentrer. Je devais rentrer pour tout lui avouer, pour lui dire que j'avais été violée avant que l'on parte en vacances et que j'avais besoin de lui comme de personne. Hélant un taxi, je composa son numéro et tomba sur la messagerie. N'ayant plus des masses de crédit, je raccrocha et donna l'adresse de l'hôtel pour préparer mes valises et rentrer en ville et rentrer là où je me sentirais mieux, beaucoup mieux. Le trajet jusqu'à l'hôtel fut assez rapide et je laissa un bon supplément au taxi, je n'avais pas de temps à perdre tant qu'il me rende la monnaie, je voulais quitter cette ville avant que j'assassine quelqu'un en pleine rue. Une fois dans ma chambre, je téléphona à la compagnie aérienne et dis « Bonjour c'est Mlle Chanel-Stinson. Oui voilà, je voudrais avancer mon avion d'après demain à aujourd'hui, le plus tôt possible, je peux être à l'aéroport dans une heure et demi. Dans trois heures il y en a un et vous me réservez une place en première classe. Merci beaucoup » Avoir un tel nom servait énormément dans la vie de tous les jours, surtout pour ce genre de service. Ma valise était faite une bonne demi heure, je laissa un billet sur le lit de la chambre et descendis rapidement. Séjour écourtée mais qu'ils ne s'inquiètent pas, je paierai pour tout. Tout était rapide, j'avais l'impression de vivre ma vie à cent à l'heure et c'était étrange, très étrange, moi qui aimait profiter en temps normal. J'avais troqué mon short pour un pantalon et je me sentais déjà moins regardée. « La note a déjà été payée mademoiselle, par Mme Chanel elle même » Ma grand-mère qui payait ma note sans broncher, elle devait être malade, avoir la grippe ou je ne sais quoi. Elle avait même laissé un mot pour moi. Une fois dans la limousine qui devait m'amener à l'aéroport, je commença à lire « Payson mon amour. Je ne sais pas ce qu'il se passe depuis quelques semaines mais je te trouve changé, énormément même. Tu n'es plus la petite bout en train que j'ai toujours connu et même tes parents s'en sont rendus compte. Jeffrey ne portera pas plainte pour coups et blessures, même lui a vu que quelque chose n'allait pas. J'espère que ce n'est rien de grave, que ce n'est pas la faute d'Eirik. Rentre bien à la maison et n'hésite pas à m'appeler si jamais ça ne va pas, je reste à Miami jusqu'en février. Ta grand-mère qui t'aime » Un large frisson se fit sentir et je me sentais mal à l'aise. Ce pauvre assistant que je connaissais depuis trois ans, je venais de lui mettre un coup dans le nez et je ne m'étais pas excusée, absolument pas. J'avais perdu tout sens de la gentillesse, de la douceur mais aussi de la politesse, j'étais devenue un monstre à cause de deux monstres. Éclatant en sanglots, j'hurlai sur le chauffeur pour qu'il continue le chemin et plus vite que cela. Je devais rentrer chez moi, je devais sauter dans ce putain d'avion, passer quelques heures, près de 4 877 km dans un avion pour pouvoir rentrer chez moi, pour rentrer chez mes sampis, chez ceux qui me rendaient meilleurs. Je devais aussi me trouver un appartement puisqu'avec tout ce qui c'était passé, Kyarah qui était rentrée en France et tout ce qui allait avec, je ne voulais pas être nostalgique. Je devais repartir sur de bonnes bases, de très bonnes bases.

Une heure de trajet plus tard, j'étais en zone d'embarquement et faisais enregistrer mes bagages. Dans quelques heures, je serai au bras de mon cher et tendre petit ami et tout irait bien mieux, j'en étais persuadée. Je ne réessaya pas de l'appeler, je voulais lui faire la surprise, voir son regard étonné, son visage qui me manquait tant et tout ce qui allait avec. J'avais besoin de ses câlins, de ses bras et d'entendre sa voix, face à face et non pas déformée par un appareil. Magasine en mains, je lisais les derniers scoops. La grossesse de Beyoncé ne serait qu'une mascarade, une série nommée Glee ferait un boom dans le monde entier, Adele aurait sorti une nouvelle chanson. Il y avait tellement de choses que j'avais loupé en une semaine de travail intensif, j'en avais presque oublié que d'ici deux jours, les cours reprendraient, que mon stage allait reprendre et que j'allais devoir me coltiner ce vieux pervers pendant près de trois mois. Mon employeur était génial mais je n'en pouvais plus de le voir tripoter la femme de ménage sous le bureau ou même dessus pendant les heures de fermeture du cabinet. J'avais vu cette horreur une fois et je le regrettais énormément. Attrapant mon portable, j'envoyai rapidement un message à Jeff pour m'excuser de mon geste plus que déplacé et que s'il voulait, je paierai les frais d'hôpitaux. J'avais l'impression de marcher vers ma libération, de marcher vers un nouveau moi, une vague de chaleur m'envahit et cela faisait bien longtemps que je n'avais pas ressenti cela. Dans l'avion, la musique sur les oreilles, je m'endormis rapidement et ne fis pas de cauchemars, un exploit. J'avais l'habitude de dormir une à deux heures par nuit, de faire des cauchemars pendant ces quelques heures et d'être plus que paniquée après. Tout était dure, horrible mais j'avais plus ou moins réussi à m'y faire. Plus ou moins oui parce que je n'avais pas encore fait table rase de ce qui m'était arrivée. C'était un peu plus facile d'en parler – vu que j'en avais parlé avec Callum et Arizona – mais ce n'était pas encore cela. Je devrais porter plainte en rentrant et demanderait à ma sœur de venir avec moi, pour qu'elle soit là pour m'aider, m'épauler et me tenir la main si j'avais du mal. Il était quinze heure lorsque je débarqua sur le sol californien et j'étais pressée de retrouver mon petit ami. Câlins, bisous et tout ce qui allaient avec me ferait le plus grand bien.

Après une heure à attendre ma valise et le trajet, j'étais enfin arrivée à la faculté et me dépêcha de monter les trois étages qui me séparais de ma chambre mais aussi d'Eirik. Enfin, je n'étais même pas sûre qu'il était là mais il devait sûrement être entrain de jouer avec sa jumelle ou je ne sais quoi. Ces deux là étaient cul et chemise et c'était une bonne chose en y pensant, très bonne même. Viktoria commençait à m'accepter un peu plus chaque jour et cela me faisait du bien, un grand bien. Je posa ma valise dans ma chambre et resta deux trois minutes avec mes colocataires pour les prévenir que d'ici peu, elles ne seraient plus que toutes les deux, j'allais emménager seule et peut être qu'Eirik viendrait me rejoindre, je ne pouvais pas le dire encore. Avec ce que nous allions traverser dans les jours à venir, peut être qu'il préfèrerait la solitude, je n'en savais rien. Attrapant mon porte feuille, j'envoyai un message à Arizona « Demain, quinze heure au commissariat ça te va ? Je suis prête à en parler et je ne pourrais jamais le faire seule » Si elle ne pouvait pas, je pourrais toujours demander à Callum mais il fallait avouer que depuis que je savais qu'il avait couché avec Arizona, c'était un peu plus dure de me confier à lui. Il m'avait dit qu'il aimait bien les célibataires jetables et qu'il considère la jeune australienne comme ça ne me plaisait guère. Mes deux colocataires partirent au cinéma et je me dirigea vers la chambre de mon petit ami où j'entendais rire. Frappant puis enclenchant la porte, je vis Eirik et Winnie – ma cousine que je n'aimais guère – entrain de jouer, de se chatouiller et de rire comme deux autruches. Mon large sourire disparut en quelques secondes et je claqua la porte derrière moi. Moi qui étais si calme, c'était foutue, une tornade était en moi. « Je ne vous dérange pas ? Sinon je peux revenir demain vu que j'étais censée revenir demain » Je n'étais pas vraiment tendre avec eux deux mais sur ce coup, je l'avais mauvaise et pas qu'un peu. Eirik ne m'avait pas parlé de sa complicité avec la jeune femme. Je savais qu'ils étaient dans la même chambre depuis que Felina était partie mais de là à les voir se chamailler... Cela me faisait mal au cœur mais je leur laissais une chance de s'expliquer plus amplement. Après tout, j'étais proche de Callum moi aussi...
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❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison  Empty
MessageSujet: Re: ❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison ❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison  EmptyVen 6 Jan - 18:27

❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison  Tumblr_lxbqp4mRMq1qba50uo1_500

Une semaine. Sept jours. Cent soixante huit heures. Le temps était long, beaucoup trop long depuis que Payson était partie à Miami. Malgré les cours qui étaient intéressants, le fait qu'il bosser pas mal ces derniers, le garçon avait à présent du temps libre et ne savait pas quoi en faire... Ce temps que normalement il passait avec Payson restait décidément trop vide. Elle lui manquait mais d'un autre côté il appréhendait son retour, à cause de ce qu'elle lui avait dit la veille avant de partir, à cause de ce qu'avais rajouté Callum quelques jours plutôt. Il se tramait bien quelque chose, et il allait devoir avoir une conversation plus que sérieuse avec sa petite amie histoire de savoir quoi. Ce qui était certain c'est que cela ne serait sûrement pas une grande partie de plaisir, ce qui rendait le jeune homme assez anxieux. Ajouté à cela, Viktoria s'était fait larguée par Pacey et n'allait franchement pas bien, et il ne savait plus qu'à faire pour lui remonter le moral. D'un côté, aussi méchant que cela puisse paraître, il l'avait averti assez de fois qu'elle allait droit dans le mur et comme d'habitude sa jumelle n'en avait fait qu'à sa tête et ne l'avait pas écouté. Voilà le résultat... Bref, c'était plutôt une grosse semaine assez merdique, même si les deux soirées qu'il avait fait avec son meilleur ami avaient été franchement pas mal. Les deux garçons s'étaient mis dans un état pitoyable, mais au moins, ils en gardaient un bon souvenir, du moins pour le norvégien. Après tout, ils avaient sortis pas mal de bêtises à l'occasion de cette soirée, et, Eirik avait réussi à sous tirer plusieurs informations à l'autre garçon qu'il n'aurait jamais pu en temps normal... tout comme Callum avait appris plusieurs choses dont le norvégien avait honte d'avoir dit. Notamment que son meilleur ami était le troisième meilleur coup qu'il avait eu, et que Payson était bel et bien la première mais que de toute manière elle était hors concours tellement elle était douée. En y repensant Eirik avait envie de se cacher sous terre, bien profond, maintenant il ne restait plus qu'à prier et espérer de tout coeur que Callum ferme sa bouche et ne dise rien de cette conversation à la petite amie du plus jeune. Gardner se taire sur le sujet alors qu'il pouvait vanner son ami ?! Le norvégien n'y croyait pas tellement et pourtant ...

Il restait un peu moins de vingt quatre heures avant que Payson ne rentre de Miami, et bien que la chambre du garçon soit plutôt en ordre, il entreprit quand même de la nettoyer de fond en comble, histoire que si la demoiselle se pointe ici, elle ne trouve pas de bouteilles sous le lit, ou un peu d'herbe semée ci et là. D'ailleurs, en parlant de cela et même si l'odeur avait complètement disparu, Eirik préféra aérer en grand sa chambre histoire de ne pas incommoder la belle blonde à son retour de voyage avec de petites odeurs de fumées imprégnées dans l'atmosphère ou les tissus. En moins d'une heure le grand ménage était complètement fait. Il avait rangé ses tiroirs, passé la poussière, l'aspirateur, rien ne trainait par terre ou sur le lit si ce n'est qu'un cours ou deux qu'il fallait qu'il continue de réviser. Oui, oui la méthode était sûrement assez étrange, mais le jeune homme sortait ses cours des classeurs pour les mettre sur le lit, ou par terre quand il devait réviser ainsi, il était certain de ne pas oublier ou de ne pas chercher à la dernière minute. No comment, chacun sa manière de procéder. Une fois le ménage fini, et plutôt que de tourner de nouveau "en rond", le jeune homme alluma l'ordinateur et regarda quel temps il faisait à Miami tout en priant qu'il fasse beau le lendemain afin que l'avion puisse décoller. Visiblement, il n'y aurait pas de perturbations. Il jeta alors un coup d'oeil sur le SMS que lui avait envoyé sa chère et tendre pour lui annoncer son heure d'arrivée à San Francisco, il la nota sur un post-it comme s'il avait peur d'oublier, et annota juste à côté l'heure à laquelle il devait partir pour pouvoir aller la chercher à l'aéroport. Normalement, il aurait dû avoir cours à ce moment-là et donc impossibilité d'aller la chercher, mais la chance était visiblement de son côté et ce fameux cours avait été reporté à plus tard. Eirik comptait donc faire la surprise à la demoiselle d'être là-bas à son arrivée. Pour que tout marche à la perfection, il ne fallait pas qu'il parte comme à son habitude en retard... D'où les petits horaires qu'il s'était gentiment annoté. Profitant d'être sur l'ordinateur, il vérifia ensuite ses mails, répondit à quelques mails d'amis de Norvège et finalement éteignit l'engin pour se diriger vers la cuisine histoire de pouvoir trouver quelque chose à manger.
Alors qu'il était en train de se préparer et de manger un bon gros bout de pain accompagné de chocolat histoire de se couper la faim. Oui Eirik était un vrai ventre sur pattes et s'il ne voulait pas mourir de faim avant le dîner, il fallait qu'il mange expressément quelque chose, n'importe quoi, de sucré si possible. Au départ, il avait bien pensé aux bonbons que sa jumelle ou même Callum lui avaient offert, le problème c'est que ce n'était pas réellement nourrissant... C'est pour cette raison, qu'il avait opté pour du pain avec un peu de margarine et de chocolat. Nourrissant et très bon quoi demander de plus ?! Une fois son goûter fini, étant pour l'instant seul à l'appart il s'installa sur le canapé du salon et bouquina. Enfin disons plutôt que le seul livre qui était à sa portée était un magasine people, lors il feuilleta les pages histoire de voir. Absorbé par ce qu'il faisait il n'avait pas entendu Winnie entrer si bien, qu'il sursauta et se cassa la tronche par terre quand il se rendit compte que quelqu'un se tenait derrière lui. Oups. Il avait eu peur sur ce coup-là. Toujours aussi courageux et téméraire le Pedersen. Se retourna, il regarda la jeune femme d'une façon presque outrée. Comment pouvait-elle lui faire ça ?! Surtout que la jeune femme semblait amusée de la situation. Ok. Il n'était pas très courageux et ne le cachait pas. Ce n'est pas lui qui allait dire qu'il n'avait peur de rien et appeler "papa-maman au moins problème". Il assumait ce qu'il était: peureux, maladroit et compagnie. Après tout s'il avait des amis c'est que cela ne dérangeait pas tant que ça...
Histoire de se venger d'un tel "affront", le garçon envoya à la jeune femme un coussin dans la tête s'enchaîna très rapidement une sorte de bataille entre les deux amis. Un peu comme le norvégien pouvait le faire avec sa jumelle... Puis soudain, il y eut la porte qui claqua et la voix de Payson retentit. Si pendant quelques secondes, le jeune homme fut très heureux, il déchanta très rapidement en entendant ses paroles. Génial. A peine revenue qu'une dispute pointait le bout de son nez. Très gêné par la situation pendant une bonne dizaine de secondes, Eirik se contenta de fixer sa petite amie tout en se passant une main dans le cou tout en cherchant ce qu'il pourrait bien dire. Finalement, il s'avança vers elle, doucement. On pouvait facilement lire dans ses yeux que malgré la situation il était heureux de la voir. Il prit doucement la main de sa belle et l'entraina dans sa chambre histoire qu'ils aient une conversation en privée. Eirik ne voulait pas mêler Winnie à tout cela pour le bien de sa colocataire. Une fois la porte de sa chambre refermée, le garçon s'approcha de la jeune femme et lui souffla Tu m'as manqué tu sais ?! Il se tut quelque secondes, et décida de ne pas éluder la question, cela ne résoudrait aucunement le problème, bien au contraire. Payson risquait d'être agacée encore plus ce qui n'était franchement pas bon signe pour leur couple. Je... Je ne savais pas que tu rentrais aujourd'hui, je voulais aller te chercher demain... continua t-il comme s'il voulait amadouer sa belle, alors qu'au final il essayait de gagner de du temps afin de trouver comment expliquer la situation... Qu'est-ce qu'il pouvait bien dire ?! En tout cas qui était certain c'est qu'il n'avait pas à s'excuser, il ne l'avais pas tromper ni rien, il rigolait juste avec une amie, rien de plus. Allez Pedersen, trouve quelque chose à dire... Pour Winnie c'était rien... C'est juste qu'en rentrant elle m'a fait peur, j'suis tombé et... ça a dégénéré. Très mauvaises explications certes, mais il était sincère et ne pourrait certainement pas faire mieux. Voyant que la jeune femme ne bougeait pas, il ne savait plus quoi rajouter, faire ou ne pas faire, il décida alors d'écouter son instinct et continua à parler Pourquoi tu réagis comme ça ?! Tu sais très bien que je n'ai d'yeux que pour toi... autrement dit tu n'as pas à être jalouse tu peux me faire confiance même si c'est certainement difficile Je... Heu... il aurait voulu pouvoir donner d'autres arguments encore et encore mais il n'y arrivait pas. Jamais il n'arriverait à lui refaire une telle déclaration comme il avait pu le faire le jour où était totalement saoul et shooté, au moins, elle savait qu'il ne mentait pas. Voyant qu'elle ne se décrispait pas du tout, il se dit que de toute manière tout parole sur le sujet était veine, qu'il valait mieux tenter de passer à autre chose Ton voyage s'est bien passé sinon ?! Tu as fait quoi de ta semaine Princesse ?!. Il s'approcha un peu plus de la demoiselle, la prit dans ses bras et lui déposa un tendre baiser sur les lèvres. Il était bien là, avec sa petite amie dans ses ras, mais visiblement vu la réaction de cette dernière ce n'était pas le cas de tout le monde. Finalement, la chance n'était pas restée bien longtemps de son côté et pour une fois c'était bien dommage sur ce coup-là, il en avait plus que besoin pour résoudre la crise qu'il y avait avec sa chère et tendre. Pitié Payson, calme toi. Pitié.

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❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison  Empty
MessageSujet: Re: ❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison ❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison  EmptySam 7 Jan - 23:54



Je ne savais même pas si j'avais bien fait de prendre l'avion plutôt, personne ne m'attendais là haut et avec tout ce que j'avais fait vivre à ce pauvre Pedersen, il avait toutes les raisons de passer du bon temps avec une autre jeune femme. Je ne le croyais pas capable de tromper, surtout avec la possible grossesse d'il y a quelques semaines. J'avais réfuté toute possibilité d'avoir un enfant avec lui tellement rapidement qu'il devait vraiment pensé que je n'étais pas aussi amoureuse que j'avais pu le dire. Je l'aimais vraiment et c'était d'ailleurs pour cela que je rentrais plus tôt : pour le voir et mettre fin au calvaire que je vivais à Miami. Il n'y avait pas à dire, tout était extrêmement difficile en Floride et je n'en pouvais plus, absolument plus. Je devais rentrer chez moi, retrouver un univers plus ou moins stable et me reconstruire un moral d'aplomb, redevenir la Payson que j'étais à l'époque, la battante et forte de caractère que j'avais pu être, sûrement pas la trouillarde que j'étais aujourd'hui. Assise dans l'avion, cadeau de ma grand mère sur les genoux, je ne mis pas longtemps à m'endormir et cela me faisait du bien. Je ne dormais plus beaucoup ces derniers temps mais là, j'avais l'impression que rentrer à al maison m'enlèverait un poids, un énorme poids et c'était l'important pour moi, le plus important. Pouvoir enfin se sentir bien dans ses baskets était une chose que je voulais plus que tout au monde, retrouver le sourire, la folie d’en-tant. Lorsque je me réveilla, j'étais quelque peu pâteuse mais tellement heureuse de rentrer, de retrouver ceux que j'aimais et de mettre fin à cette horrible tragédie qui avait touché ma vie il y a un bon bout temps de cela. C'était claire et nette, je devais me sortir de cet enfer et le plus vite possible ; je ne pouvais plus rester dans ce merdier encore cinq minutes de plus.

Le retour jusqu'à la confrérie était rapide. Tout le monde était en cours, les habitants de la ville travaillait en ce moment même et donc le trafic était fluide, très fluide à vrai dire. Je voyais la confrérie devant moi et un sourire naquit sur mon visage, c'était enfin là, j'avais quitté ces horreurs de Miami pour ma petite vie d'étudiante, ce pourquoi j'étais née en quelque sorte. Je n'avais jamais été l'école avant d'intégrer Berkeley mais j'adorais cela, aller à la faculté, apprendre des choses, se balader sur le campus la tête libre de toute menace, de toutes responsabilités trop accrues, j'étais bien et heureuse dans ma vie estudiantine, bien que celle de gymnaste me manquait. Doucement mais sûrement, je rejoignis ma chambre et passa un certain temps avec mes colocataires. Depuis que Kyarah était rentrée en France, c'était difficile. Je l'avais vu à Paris avec sa famille et elle m'avait dit qu'elle avait fait ce choix pendant mon séjour à Narvik. Felina avait mal pris la nouvelle de leur lien de parenté et était partie je ne sais où, elle avait fait pareil, San Francisco lui rappelant trop de souvenirs douloureux. J'étais la mieux placée pour comprendre cela parce que j'avais quitté Paris il y a des années de cela parce que tout y était trop douloureux, beaucoup trop pour tout dire. Je restais avec les filles, leur annonçait mon – probable – futur déménagement et profita un peu des deux brunettes avant qu'elles n'aillent en cours. J'y retournerais bientôt mais là, j'avais d'autres chats à fouetter et ma mère m'avait toujours appris de m'occuper d'un problème à la fois : mon problème ici en valait deux voire trois alors comme ça... J'étais heureuse de retrouver Eirik, il n'y avait pas à dire, j'étais vraiment heureuse et même si je savais que nos retrouvailles risquaient de finir plutôt mal, je ne pouvais plus attendre de le retrouver, de lui faire un câlin, un bisou et de passer du temps avec lui. Ce qu'il provoquait sur moi était étrange, fortement étrange mais cela me faisait du bien, beaucoup de bien. Je ne savais même pas si me voir en avance lui ferait plaisir, s'il serait seul ou autre. Je commençais doucement à paniquer mais je ne voyais pas Eirik faire quoi que ce soit avec une autre femme. Je l'avais blessé et il avait tous les droits de m'en vouloir mais pourtant j'avais confiance en lui, je lui faisais confiance sur bien des points. J'étais réticente à l'idée de donner ma confiance à ce point mais cela me semblait logique avec le jeune sampi. Lorsque j'entra dans son appartement, je me sentis comme trahie, perdue et ne savais pas quoi faire. Bien entendu, si toute cette complicité avait été avec Viktoria, je n'aurai rien dit mais il s'agit de Winnie et c'était donc quelque peu plus difficile pour moi. Je ne faisais pas confiance à cette barbie blonde et j'étais persuadée qu'elle était capable de bien des choses. La jalousie n'était pas quelque chose qui me qualifiait en temps normal mais là, c'était bien différent. J'avais envie de faire demi tour, de sortir de cette pièce et de rejoindre ma chambre pour me reposer, m'aérer l'esprit mais aussi – voire surtout – m'enlever ces images de la tête. Je me laissa tout de même guider jusque dans la chambre de mon petit ami, lieu que je connaissais mais que je n'aimais pas trop fréquenter, préférant mon appartement toujours plus ou moins vide. J'étais devant lui et sentais mes poils s'hérisser lorsqu'il me disait que je lui avais manqué. J'avais du mal à y croire, beaucoup de mal mais pourtant je ne laissais rien paraître. Qu'il s'explique, on verra plus tard pour les câlins, bisous et retrouvailles. L'ambiance ne battait pas son plein et à cette allure, lui annoncer mon viol serait encore plus difficile que ce ne l'était déjà. Je l'écoutais parler, il tentait de s'expliquer, de dire des tas de choses et cela lui ressemblait tellement que j'aurai pu deviner chacun de ses mots avant qu'il les prononce. Il devait se bouger les fesses avant que je lui mette un coup de pied aux fesses. Comment c'était passé mon voyage ? Bien. Qu'avais je fait à Miami ? À part poser à moitié nue pour la nouvelle collection Chanel, pas grand chose. Je ne m'étais pas autant amusée qu'en temps normal à Miami et j'avais l'impression d'avoir perdu mon temps dans cette magnifique ville. M'asseyant sur le lit de mon petit ami je dis : « C'était pour te faire une surprise, on a fini avant donc voilà. Mais à croire que c'est raté puisque même sans moi tu aurais pu occuper une bonne heure de ton temps. Winnie est vraiment pas mal » Ma jalousie n'était vraiment pas belle à voir quand je m'y mettais mais c'était plus fort que moi. Je tentais de me contrôler, de me taire mais rien ne faisait. J'avais beau serrer les poings que mes ongles s'enfoncent dans ma peau, j'étais toujours aussi énervée et blessée en quelque sorte. C'était l'hôpital qui se foutait de la charité mais tout de même. « Tu n'as pas d'explication à me donner Eirik, ce n'est pas comme si tu l'embrassais ou je ne sais quoi. C'est juste que ça fait bizarre de te voir aussi proche d'une autre que Viktoria. Je m'y suis fait avec Vik, je m'y ferai va » Ou pas. Je ne supportais pas voir cette blonde s'approcher de mon petit ami et je risquais fortement de mettre les pendules à l'heure avec elle. Nous étions de la même famille mais différente sur des tas de points et je comptais bien lui faire comprendre cela. Je lui fis un petit sourie – quelque peu forcé – et dis « C'est la fatigue, le décalage horaire qui me rend un peu... exécrable et énervante, excuse moi. C'était bien à Miami, l'hôtel était pas mal, le shooting aussi mais je m'ennuyais un peu là haut. Ma grand mère était partout où j'étais, elle sortait avec moi les trois quart du temps donc je n'ai pas trop pu me reposer et tout ça. Et toi, comment a été ta semaine ? » Eirik était proche de moi mais dans le raisonnable, il n'était pas collé à moi et j'appréciais vraiment son geste parce que là, je n'étais franchement pas enclin à ses câlins et tout ce qui allait avec. Ma semaine n'avait pas été si géniale que je venais de lui dire mais bon, je ne voulais vraiment pas plomber l'ambiance, je n'étais pas une plombeuse d'ambiance, pas aussi rapidement du moins. Je l'écoutais me raconter sa semaine qui semblait être aussi chiante que la mienne et je devais m'excuser pour être partie comme une voleuse le jour du dîner avec Callum et Arizona. J'étais plus ou moins partie sans prévenir personne et je savais très bien que ce n'était pas vraiment une chose à faire. J'avais pris l'avion plus tôt pour ne pas avoir à discuter avec Eirik et maintenant, c'était l'heure – ou presque du moins – alors j'inspira un grand cout et dis « Je suis désolée pour l'autre jour que je sois partie le soir... J'étais pas dans mon assiette et plutôt que de piquer une crise avant de partir pour une semaine, j'ai préféré éviter la casse... Tu m'en veux pas ? » Je n'avais pas été très agréable ce jour là, je le savais parfaitement et je m'en voulais. Il ne pouvait pas m'en vouloir, il n'avait pas le droit à vrai dire. Mon sourire était léger, très léger et je ne savais pas si j'arriverai à le faire ''grandir'' pour le moment. J'entendais du bruit dans le salon et cela commençait à m'énerver, à croire que la jeune blonde attendait que je fasse ou dise quelque chose pour intervenir. J'en avais marre de cette situation et le nouvel appartement que je comptais acquérir serait une très bonne chose. Au moins, je n'aurai plus cette fâcheuse – et fausse – impression d'être espionnée et cela serait un grand pas en avant. Je pris les mains de mon petit ami et lui dis « Il va falloir qu'on parle de ce que je voulais te dire l'autre jour mais que j'ai pas réussi... Je peux plus garder ça pour moi » Absolument plus. Il fallait que ça sorte, et vite avant que je n'explose.
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❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison  Empty
MessageSujet: Re: ❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison ❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison  EmptyDim 8 Jan - 14:11

Plus qu'une journée le séparait de sa petite amie, ce n'était rien, vingt quatre petites heures environ. Mais, c'était certainement ces dernières heures qui seraient le plus dur à tenir, c'est pour cela sûrement qu'il essayait de se divertir, s'occuper l'esprit comme il le pouvait. Pour tenir, ne pas avoir à compter les heures, les minutes qui le séparait de ses retrouvailles... Heureusement que ce n'était qu'une semaine de séparation, sinon, comment se serait-il senti ?! C'est certainement pour cette raison qu'à l'arrivée de Winnie comme elle lui avait tendu une sorte de "perche" il l'avait saisi et était entré dans son jeu. Parce qu'il avait besoin de se changer les idées, que la jeune femme tombait à point et qu'il aimait beaucoup délirer avec elle. Rien de plus, rien de moins. S'amuser, se divertir avec une copine n'était pas un crime tout de même ?! Non, mais il est vrai que le jeune homme n'avait jamais trop parlé de la relation amicale qu'il entretenait avec sa nouvelle colocataire Sampi, peut-être parce qu'il ne voyait pas trop l'intérêt de le faire, c'était une copine comme une autre; ou bien alors parce qu'il avait peur que sa petite amie le prenne mal, qui sait... En tout cas, tout ce qui était certain c'est qu'il n'irait pas crier sur tout les toits ce qui était en train de se passer avec Winnie, les gens se font vite des idées, et il ne voulait pas que Payson se fasse de fausses idées. Son couple était déjà assez fragilisé pour l'instant sans que l'on en rajoute un peu plus... surtout que dans la tête du jeune homme tout était parfaitement clair, il n'y avait pas d'ambiguïté possible... mais pour les autres c'était certainement une autre affaire. La question n'était donc pas vraiment-là, mais plutôt "comment aurait réagi s'il avait sû que sa chère et tendre reviendrait plus tôt".
S'il avait su que Payson allait surgir de la sorte, jamais il n'aurait répondu à "l'attaque" de Winnie. Non, il se serait plutôt contenté de continuer à lire ou de bosser, enfin ce qu'il avait fait la plus grande partie de son temps pendant la semaine où sa petite amie était partie. Excepté, il est vrai les deux soirs où il s'était retrouvé en tête à tête avec son meilleur ami. Vu la tête que tirait la belle blonde, elle n'avait pas du tout apprécié le fait qu'il s'amuse avec Winnie... il la soupçonnait même de croire qu'il s'était passé quelque chose entre eux -ou qu'il allait se passer- vu le ton brusque qu'elle avait employé. Le jeune homme parti donc s'enfermer dans sa chambre avec miss Chanel de façon à lui fournir le plus d'explications possible. Le problème c'est qu'il ne voyait pas trop quoi dire pour mieux expliquer la situation. Il ne s'était rien passé, il n'avait d'yeux que pour sa petite amie, point final. Qu'est-ce qu'elle voulait entendre de plus ?! Il n'en savait rien, mais sentant une dispute arrivée à plein nez, il préféra légèrement dévier le sujet en lui demandant ce qu'elle avait fait à Miami espérant qu'ainsi elle retrouverait le sourire mais visiblement c'était peine perdue. La demoiselle se mit alors à parler et le sampi eut un peu de mal à croire ce qu'il entendait. Quoi Winnie était vraiment pas mal ?! Mais qu'est-ce que ses propos venaient faire ici. Il se mordit violemment la langue pour éviter de répliquer Et Callum alors ?! en réplique du fait qu'elle s'était rapprochée de son meilleur ami. Mais il s'abstint, du moins pour l'instant, c'était une réplique bien trop basse et il n'avait pas envie d'engranger une dispute même si cette dernière semblait arriver à grand pas. C'était fou quand même qu'elle ne lui fasse pas confiance. Car oui, pour lui le fait qu'elle sous entende cela était une grande marque de manque de confiance, toujours dans la lignée du fait qu'elle ne lui avait pas avouer ce qui n'allait pas. Il marqua donc quelques secondes de silence, et finalement répondit doucement mais d'une façon entre le las et l'exaspéré Ne dis pas n'importe quoi Payson... Tu sais très bien que ce n'est qu'une copine, ça a juste un peu dérapé c'est tout, il n'y a pas mort d'hommes non plus. Je suis content que tu sois rentré. Même s'il disait ses paroles sincèrement vu la situation cela faisait quand un peu hypocrite mais au final il s'en foutait. Elle ne voulait pas le croire, très bien, il n'avait pas envie de spécialement se battre pendant des heures à tenter de s'expliquer et de s'excuser. A la fin tout cela était trop fatiguant, et de toute façon Payson était trop butée, elle ne changerait pas d'avis. Il soupira puis la jeune femme reprit la parole, il secoua doucement la tête et se passa une main dans les cheveux, visiblement la tension avait diminué d'un cran. C'était juste comme ça...Tu n'as pas à t'habituer à quoi que se soit Pay'. Ou si. Pou une fois qu'il arrivait à bien s'intégrer quelque part il ne comptait pas abandonner cette amitié avec Winnie, mis à part s'il sentait quelque chose de louche de la part de cette dernière... Néanmoins, il était prêt à faire un effort et à se montrer une miette plus distant que avec la demoiselle si cela pouvait soulageait sa petite amie, mais c'était tout. Une nouvelle fois la plus âgée reprit la parole et tenta d'expliquer ce brusque changement d'humeur par le décalage horaire et la fatigue. Le dernier point, il voulait bien le croire, mais le décalage horaire pas du tout et pour une seule et unique raison, lorsqu'ils étaient allés à Narvik elle n'avait pas eu ce genre de comportement et pourtant le décalage horaire était bien plus grand. Enfin soit, le principal c'est qu'elle s'excusait pour son comportement. Grâce à cela, elle arriva à tirer un petit sourire au garçon qui écouta ce que sa chère et tendre avait à dire à propos de sa semaine qui avait l'air assez pourrie en somme... surtout vu que sa grand mère la suivait partout. Pauvre Payson, Eirik imaginait la scène sans problèmes et ça n'avait pas dû être rose tous les jours. Il aurait bien voulu la prendre dans ses bras pour la réconforter mais ce n'était certainement pas le moment propice. Il allait falloir qu'il se retienne encore un peu avant de pouvoir lui faire un réel câlin. Tiens, histoire de passer le temps et de répondre à la question de la jeune femme, il se décida à résumer sa semaine. Ça se résume vite... Comme tu t'en doutes les cours, réviser et tout ce qui va avec, ce qui a déjà pris pas mal de temps... Sinon à part une ou deux soirées avec Callum rien d'extraordinaire. il haussa les épaules. Enfin, dans une des deux soirées avec son meilleur ami, il avait quand même appelé Payson complètement défoncé et saoul pour lui déclarer combien il l'aimait et combien elle lui manquait. Bref, le truc totalement stupide, et il s'en mordait les doigts pour plusieurs déjà: déjà une telle effusion de sentiments n'était franchement pas trop son genre, il était plus ou moins réservé sur la questions; ensuite la façon dont il avait dit tout cela même s'il ne se rappelait pas de tout avait dû être sacrément pathétique; et pour finir c'était vu l'état dans lequel il était quand il avait appelé qui n'était pas très glorieux. Bref, autrement dit avec le recul c'était un peu la honte. Il n'avait plus qu'à espérer que Payson l'aurait perçut comme quelque chose de mignon ou à la limite de drôle. Il se mordilla la lèvre et finalement rajouta un peu penaud... Et pour l'appel de la dernière fois... Il ne finit pas sa phrase s'il était désolé oui, mais au moins la jeune femme savait ce qu'il ressentait... il n'avait donc pas à s'excuser de lui avoir dit à quel point il l'aimait... C'est pour cela qu'il laissa cette phrase en total suspend.
Le sujet suivant que le couple aborda fut le jour où la jeune femme était partie plus ou moins de la façon d'une voleuse, ce qu'Eirik avait quand même pas franchement apprécié -ce qui était normal-. Elle n'avait pas été tendre avec lui avec ce qui s'était passé au diner organisé avec Callum et Arizona et finalement elle s'était barrée à Miami. Génial. Ce jour-là où il avait été plus ou moins contraint de retourner de force rejoindre les deux autres sampis, alors qu'il savait pertinemment que leurs deux invités savaient ce que Payson, et que comme d'habitude, il était le seul à ne pas être au courant étant que sa chère et tendre n'arrivait pas à lui dire. Il avait eu l'impression d'être le dindon de la farce, que la jeune femme ne lui faisait pas confiance mais, en la voyant pleurer il n'avait pas pu dire tout cela et avait abdiqué comme un bon chien à la requête de la demoiselle: qu'il retourne s'asseoir avec Callum et Arizona. Elle avait beau être désolée, cela ne changerait rien à ce qu'il pouvait ressentir depuis la semaine dernière, et même en général depuis un bon mois. S'il ne lui en voulait pas ?! Il n'en savait rien, il n'était pas quelqu'un de spécialement rancunier voire même pas du tout rancunier mais cette situation le pesait et il s'était remis pas mal en question pour rien... Un petit soupir plus tard, il finit par lui répondre: Je ne t'en veux pas... mais... comment lui dire cela ?! mais ça a été assez dur.... génial. Plus pourrie comme phrase ça devait quand même être assez difficile. mais ça va, maintenant. La jeune femme ne tarda pas ensuite à lui prendre les mains pour lui dire qu'ils devaient parler. Il lui fit un petit signe de la tête, et finalement l'emmena s'asseoir sur le lit. Ils seraient certainement mieux installés là-bas que debout face à face. Il la regarda dans les yeux, jouant plus ou moins nerveusement avec les doigts de la jeune femmeJe t'écoute. Voilà. Il allait enfin savoir la vérité, ce n'était pas trop tôt, mais étrangement il était très anxieux. S'il n'arrivait à lui dire que maintenant c'est que cela devait quand même être assez grave, voire catastrophique. Allez zen Pedersen et écoute ce que la demoiselle a à dire.

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❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison  Empty
MessageSujet: Re: ❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison ❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison  EmptyDim 8 Jan - 16:08



J'avais pensé que d'être loin d'Eirik pendant une petite semaine me ferait du bien, beaucoup de bien. Je n'étais pas vraiment habituée à être tout le temps avec quelqu'un alors là, je prenais un peu d'air, je me reposais de ce voyage chaotique et profitait du soleil, de la plage mais aussi de ma grand mère qui avait l'habitude de me bichonner lorsque l'on se retrouvait seule, toutes les deux. On avait parlé d'Arizona et elle avait promis de faire un effort, un énorme effort pour laisser une place dans sa vie pour son autre petite fille. Je savais qu'elle en était capable mais elle restait qui elle était, une femme qui avait vu ses enfants partir les uns après les autres pour ne jamais revenir, sauf pour les anniversaires et noël, disparaissant de la surface de la planète le reste de l'année. Cela me faisait mal au cœur lorsque je l'entendais parler de cela mais elle y était pour quelque chose et elle le savait, elle avait tourné le dos à la plus jeune de ses filles – ma mère – elle avait fait du mal à ses enfants en les faisant passer après son compte en banque et voilà, maintenant elle en payait les pots cassés. J'étais bien heureuse de ne pas avoir d'enfant, de ne pas être enceinte ou quoi que ce soit, ça m'évitait bien des problèmes, j'en avais assez comme cela. C'était difficile de tout gérer et j'aurai sûrement fait une fausse couche entre temps avec tout ce que je vivais ces derniers temps. Enfin, tout semblait si étrange, si difficile que je voulais rentrer chez moi et le plus rapidement possible. J'avais pensé que tout cela m'aiderait – et pas qu'un peu – mais au final, j'avais l'impression d'étouffer ici, d'être plus que seule alors que ma grand mère était là, toujours au poste, prête à sortir, à faire les magasins et tout ce qui allait avec. Elle avait un moral du tonnerre et je l'enviais à ce moment même. J'avais beau ne pas être un ange avec elle, elle avait toujours été là avec moi, du moins une fois que mes parents m'avaient autorisé à la connaître. Cela m'avait apporté bien des problèmes mais je ne regrettais pas, absolument pas tout ce que j'avais vécu pendant mon enfance et même si j'en gardais un goût amère pour certaines choses, c'est ce qui faisait qu'aujourd'hui, j'étais moi, une jeune blonde assise dans un avion prête à rentrer chez elle, prête à affronter ses plus grandes peurs pour le bien de tout le monde. J'étais forte, je pouvais le faire, je voulais le faire. J'étais préparée à tout, à un déni de la part d'Eirik, d'une colère grandissante, d'une rage indéfinie, j'étais prête à tout, presque tout.

Lorsque je poussa la porte de l'appartement, j'étais choquée – et déçue – de voir mon petit ami mort de rire avec Winnie. Je n'étais pas jalouse pour deux centimes en temps normal mais là, ce n'était pas pareil. Pendant que j'avais passé une semaine merdique à l'autre bout du pays, lui avait semblait s'amuser, prendre du bon temps. C'était une bonne chose pour lui mais un peu moins pour moi qui avait envie d'étriper ma chère et tendre cousine à ce moment même. Lorsque j'avais croisé son visage à Paris, je l'avais mal pris, j'avais envie de tuer quelqu'un et cette haine n'avait pas disparu. J'avais l'impression que tout le monde décidait de venir bousculer ma vie, d'y foutre un peu son grain de sel mais cette jeune blonde n'y avait pas sa place. Je ne la connaissais pas et ne voulais pas le connaître à vrai dire. Pourquoi ? Surement parce que la famille était un cadre restreint à mes yeux, que ses parents avaient renié ma mère, puis ma grand mère et que je n'acceptais pas ce comportement. Je voulais faire la loi en quelque sorte alors que ma mère avait fait ce choix de partir en Australie avec un homme que personne n'aimait, elle n'en avait fait qu'à sa tête et tout avait été – ou pas – et maintenant, je voulais la défendre. Après tout, on est libre de nos faits et gestes, elle l'avait été et tout était fini. Je n'étais même plus sûre de vouloir rester ici, dans cet appartement, de vouloir discuter avec Eirik de ce que nous devions discuter. Après tout, comme je venais de le dire, je ne devais rentrer que demain et pouvais très bien revenir demain, en fin d'après midi, après avoir été me renseigner à l'agence immobilière où il y avait un beau petit appartement sur la belle ville de San Francisco. J'aurai peut être du faire cela mais j'avais eu envie de voir Eirik, de voir mon petit ami, seul. Je ne me sentais pas vraiment à l'aise devant tout cela et je ne me sentirais surement jamais à l'aise. J'étais perdue et me demandais s'il ne c'était pas rapproché d'elle puisque je m'étais – en quelque sorte – éloigné de lui. Des tas de suppositions plus loufoques les unes que les autres tournaient dans ma petite tête et tout cela commençait à me prendre le chou. Je n'avais pas beaucoup dormi à Miami – certes dans l'avion j'avais dormi comme un bébé – et je m'énervais donc facilement, très facilement et j'avais comme l'impression que notre première engueulade allait se passer aujourd'hui. Ce n'était pas le but, absolument pas mais je le sentais, ça allait me tomber dessus à plein nez et ne pourrais rien faire, c'était moi qui provoquait cette situation. J'avais même clairement dit que Winnie était pas mal – comme toutes les Chanel en même temps – mais je savais bien que cela était bas, très bas. Ce n'était qu'une amie et ils avaient dérapé. J'avais envie d'éclater de rire et de lui crier dessus. Il n'était franchement pas doué pour s'expliquer quand il s'y mettait et cela me déplaisait pas mal mais je préférai me taire. Je lui faisais confiance, j'avais confiance en lui mais bien moins en elle et je savais très bien qu'avec Callum, il était capable de boire – voire autre chose – et qu'un dérapage était vite arrivé, il n'y avait qu'à voir comment nous nous étions rencontrés. C'était une bonne chose en soit et je me souvenais encore de la vodka qu'il m'avait lancé en plein visage mais ce n'était pas très grave. Je l'écoutais dire que cela n'était pas quelque chose à laquelle je devrais m'habituer mais je savais bien que si, je n'allais pas lui interdire de s'amuser avec quelqu'un d'autre que Viktoria, je n'étais pas le grand maitre de sa vie après tout. « Mais si, je m'y ferai. C'est juste que... fin j'ai confiance en toi Eirik, ne t'inquiète pas pour cela mais pas en elle. Je devrais rien avoir contre elle et l'accueillir dans ma famille comme j'ai accueilli Arizona mais c'est pas gagné. Mais ne t'inquiète pas, je m'y ferai, vraiment. Tu avais l'air d'être heureux et souriant, ce qui change de la bouille que tu es entrain de faire » En effet, il semblait avoir le sourire – et le moral – dans les baskets depuis que j'avais passé la porte de l'appartement et ce n'était pas franchement agréable mais soit. Je lui raconta rapidement ma petite semaine à l'autre bout du pays et j'étais bien heureuse de rentrer. Ma grand mère était génial mais être suivi partout n'était pas franchement quelque chose que j'appréciais plus que cela. Enfin, je ne la verrais plus avant février voir juin alors je pouvais bien faire un petit effort. D'ailleurs, je pourrais me balader avec la magnifique sac qu'elle m'avait offert pour mes vingt trois ans et c'était une bonne chose ! J'avais toujours apprécié ma grand mère – même si ça ne se voyait guère – et ses cadeaux plus que magnifique. Certes, Chanel mais tout de même. Je l'écoutais raconter sa semaine et je souris. « J'espère que vous n'avez pas fait de bêtises avec Callum en tout cas ! Et j'espère aussi, que dis-je, je souhaite que tu refasses des soirées avec lui, histoire que je passe pas pour le grand méchant loup qui t'interdit de faire des soirées avec ton meilleur ami... M'enfin, vous avez parlé de quoi ? » Je n'avais plus qu'à espérer que l'alcool et toutes substances qu'ils aient pu ingurgiter, fumer ou autre, n'ait pas fait craquer le jeune anglais. Sinon, je risquais de lui arracher la tête sur place et une Payson en colère, ce n'était pas très beau à voir, pas du tout même. Ma curiosité pouvait me perdre mais c'était plus fort que moi. Enfin, je savais qu'ils avaient parlé de moi puisqu'Eirik m'avait appelé totalement ivre et m'avait déclaré sa flamme sur mon répondeur puisqu'à ce moment même j'étais au restaurant. C'était vraiment drôle de l'avoir entendu dire tout cela et je lui avais seulement répondu un petit SMS parce que j'étais totalement incapable de dire tant de chose aussi facilement. J'étais plutôt discrète à ce sujet et il me fallait du temps pour me débloquer, il avait déjà du attendre un bon mois pour un surnom mignon alors pour les déclarations, il faudrait attendre. Lorsque je l'entendis reparler de ce moment – surement embarrassant pour lui – je dis « C'était très mignon et agréable à entendre, vraiment. J'exige que la prochaine fois tu me le dises en face » Bon, c'était presque mission impossible mais tout de même, j'aimais bien l'entendre dire tellement de chose en peu de temps et aussi intensément. Maintenant, je devais aborder un sujet plutôt désagréable et rien que d'y penser je me sentais fort peu à l'aise. Je n'avais franchement pas été sympa avec lui, j'avais été horrible et le savais bien et c'était pour cela que je voulais m'excuser, face à face parce que les conversations téléphoniques et les SMS ne remplaçaient pas une réelle conversation. Il l'avait mal pris – et c'était normal – mais ne m'en voulait pas. Je ne savais vraiment pas comment il pouvait tout ''oublier'' aussi facilement. Il ne voulait pas me blesser mais tout me laissait faire n'était pas forcément la bonne solution.

Nous étions l'un en face de l'autre et je commençais à me sentir pâteuse, mal et prête à éclater en sanglot. Main dans la main, je fermais les yeux et toutes les images commençaient à venir hanter ma tête, mon cerveau et voilà que je commençais à me sentir mal, à me sentir trembler et à vouloir pleurer. Je devais garder mon calme, je devais respirer avant de tomber comme une mouche devant lui. J'ouvris les yeux et ces derniers étaient plein de larmes. J'avais quelques difficultés à ouvrir la bouche et à parler. Je devais me ressaisir et commença, doucement à poser le ''décor''. « Tu te souviens le soir où on devait aller en soirée tous les deux ? Au Lexington club ? Bah il c'est passé quelque chose là bas... Je... Je me suis fait emmerder par des mecs le soir et.. » Une larme coula le long de ma joue, puis une seconde. Je commençais à voir de moins en moins distinctement mais lorsqu'Eirik me prit dans ses bras – comme pour me rassurer – j'éclatai de rage. Il me touchait au moment où il ne fallait surtout pas le faire. « Lâche moi Eirik, lâche moi ! » Mon ton se faisait élevé, fort et je n'en pouvais plus. Si je restais là, je risquais de lui faire un œil au beurre noir comme je l'avais fait à Jeff il y a quelques heures de cela. Je m'enleva de ces bras, laissa toutes mes affaires en plan et sortit de sa chambre, me retourna et dis « Ne me cherche pas, laisse moi du temps » Je pleurais et criais à moitié parce que je ne m'entendais plus parler. Tout était flou, j'entendais mes oreilles bourdonner et quitta l'appartement du jeune sampi en claquant la porte derrière moi. Je partis me réfugier dans un coin et on m'entendait pleurer des escaliers. Entendant des pas venir vers moi, je lança « Eirik dégage » Ce n'était pas Eirik vu le bruit de talons. Levant la tête, je reconnus Viktoria, la sœur de mon petit ami. Well done, de mieux en mieux. Je me sentais mal à l'aise et ne savais pas trop quoi faire. Je ne pouvais pas retourner dans la chambre du sampi et je savais qu'il ne viendrait pas à ma recherche, il n'était pas fou et n'avait surement pas envie de m'entendre hurler sur lui comme si j'hurlai sur ma pire ennemie. Je n'étais pas bien, absolument pas bien.
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MessageSujet: Re: ❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison ❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison  EmptyMar 10 Jan - 21:52

Confiance, confiance... Cela ne se voyait franchement pas au premier abord qu'elle lui faisait confiance vu la façon dont elle avait réagi. D'accord, il voulait bien lui laisser le bénéfice du doute en se disant que c'était la surprise et la fatigue qui l'avait fait réagir de la sorte, mais comment en être réellement certain ?! Il n'en savait rien. Se passant rapidement une main dans les cheveux, le jeune homme ne tarda pas de répondre Si t'as confiance en moi où est le problème Pay ?! Oui parce que là à moins qu'elle la saoul, drogue, l'attache jamais il ne ferait rien avec sa colocataire mais il s'abstint de donner cet exemple assez sordide à sa petite amie. Hey, t'inquiètes pas, je ne vais pas tomber dans les bras du premier venu parce que tu n'es pas là et que tu me manques, ce n'est pas du tout mon style! Il se tut quelques secondes avant de rajouter Et puis je peux te comprendre que t'ai du mal à l'accueillir tu n'as pas à te justifier devant moi... Et c'est juste que l'on s'amusait rien de plus... je préfère rester avec toi. ouais, enfin ça c'était en d'autres circonstance, parce que se prendre la tête avec la belle blonde à peine cette derrière était arrivée ce n'était franchement trop son kiff. Changer de tête dans d'autres circonstances était assez dur, mais il se força un petit sourire pas franchement trop réussi. Peu à peu l'ambiance se détendit, le garçon retrouva un sourire beaucoup plus naturel et écouta la semaine de la jeune femme. Dés fois, il la plaignait que sa grand mère soit aussi collante bien qu'au finale la vieille dame n'était pas bien méchante. Il comprenait que sa petite amie en ait marre de se faire fliquer de la sorte. Puis ce fut au tour du jeune homme de prendre la parole, et de raconter ce qu'il avait fait de sa semaine. Il résuma cela rapidement. En gros pas grand chose mis à part ses soirées avec Callum. Il eut un petit rire quand elle parla de faire des bêtises avec son meilleur ami. Hum.. Mis à part que j'ai voulu passer par la fenêtre pour aller sur le toit pour voir la vue non.. mais t'inquiètes pas finalement cette connerie je ne l'ai pas faite... je l'ai juste soumise ! Il se tut quelques secondes avant de rajouter Ne t'inquiètes pas c'est déjà prévu quand nos emplois du temps respectifs seront libres en même temps. Grand méchant loup ?! Qui lui avait pu mettre cette idée stupide dans la tête ? Jamais il n'avait douté un instant que la jeune femme le laisserait fréquenter l'anglais. Elle n'était pas aussi possessif, et puis, pour son bien être de toute manière le norvégien avait besoin de passer du temps avec son meilleur ami. Eurf... C'est un peu flou de quoi on a parlé... Je crois que j'ai dû casser les oreilles de ce pauvre Callum à force de parler de toi... mais sinon, pas de grand chose à vrai dire. Ah si, que Viktoria risquait de le séquestrer si elle apprenait qu'il n'avait pas vu tous les Harry Potter, alors après on a parlé un peu de cinéma... Il n'y avait réellement rien d'important. Il se tut quelques secondes avant de rajouter plus doucement Si t'as question était un minimum intéressée, non, il ne m'a rien dit sur … sur ce dont on a parlé avant que tu partes. Enfin plutôt sur ce dont ils n'avaient pas parlé. Il fallait espérer que la jeune femme ne prenne pas mal la remarque, mais c'était la réalité, il se doutait que même si elle était réellement intéressée par ce qu'il avait bien pu dire avec Callum, il y avait dans la question une sorte d'inquiétude pour savoir si le "fameux secret" avait été révélé ou pas. Finalement le garçon s'excusa plus ou moins de la fois où il avait appelé la jeune blonde alors qu'il était dans un état second. C'était quand même très embarrassant pour lui, et d'autant plus que d'habitude il n'était pas franchement très expansif sur ses sentiments, alors ça avait dû lui faire tout drôle à Payson. Il manqua de s'étouffer lorsqu'elle lui dit que la prochaine elle aimerait qu'il lui dise en face. Ahaha. Très drôle. Comme s'il était capable de faire cela... Heu... Merci... mais.... pour le refaire, j'crois pas trop que ça sera possible... mais j'essaierai à l'occasion. Il lui fit un petit sourire et lui souffla. Peut-être que si tu me saoules, je serai un peu plus éloquent.... Par saouler, il voulait bien entendu parler de boire trop, pas énerver. Il se passa une main dans la nuque quand même assez gêné de sa réponse qui n'était sûrement pas celle que la belle blonde attendait. Enfin bon, en même temps il ne devait pas il y avoir de vraie surprise... Payson savait très bien à quoi s'attendre. Le sujet continua sur le fait que la jeune femme était partie à Miami d'une façon précipitée que le norvégien n'avait pas franchement apprécie et pour cause. Il n'avait même pas eu droit à de vraies explications. De façon à éviter un autre conflit qui ferait plus de mal que de bien, le jeune homme avait préféré prendre sur lui pendant cette absence, de toute façon lui en vouloir ne changerait rien, si c'était de les faire souffrir tous les deux. Eirik avait pleinement conscience que de tout passer à Payson n'était pas la bonne chose à faire, mais tant qu'elle ne dépassait pas son seuil de tolérance il ne dirait rien c''était clair net et précis.

Finalement ils étaient sur le lit, l'un face à l'autre. L'heure des aveux avait enfin sonné, mais bizarrement plus les secondes passaient plus le sampi redoutait ce qu'elle allait bien pouvoir lui dire. Payson avait les larmes aux yeux et il ne savait plus trop comment se comporter, il aurait voulu la serrer dans ses bras et lui dire que tout allait bien, mais il n'était pas certain que se soit finalement une si bonne chose à faire. Peut-être devait-il la consoler à la fin et se contenter de l'écouter ?! Oui, il allait tenter de faire cela. Allez Eirik, tu peux le faire, rester là à l'écouter sans tenter de la toucher. Payson ne tarda pas à prendre la parole. Le plus jeune acquiesça doucement lorsqu'elle lui demanda s'il se rappelait de cette soirée. Bien sûr qu'il s'en rappelait... c'était le soir où Vik avait voulu mettre fin à ses jours et où il avait dû quitter en catastrophe sa petite amie. Il fronça doucement les sourcils lorsqu'elle rajouta qu'il s'était passé quelque chose là-bas, avec des mecs... Pour l'instant -comme un benêt- il ne voyait toujours pas où elle voulait en venir... C'est alors qu'une larme coula sur la joue de la belle blonde, cette fois-ci ce fut un peu trop pour le garçon qui voulut la prendre dans ses bras pour la consoler et lui dire de continuer, qu'il l'écoutait mais qu'elle n'avait plus à s'en faire. Belle connerie mec ! C'est alors que contre toute attente Payson se mit à lui crier dessus, de la lâcher. Surpris, il sursauta légèrement mais omptempéra sans rien dire. Il la regardait avec une tête digne d'un merlan frit ne comprenant pas un tel revirement de situation. Qu'est-ce qu'il avait fait pour la mettre dans un tel état ?! Visiblement il n'avait même plus le droit de la toucher sans lui provoquer une crise de larmes. Génial de chez génial. La jeune femme se leva et commença à partir, tandis qu'Eirik toujours perplexe n'avait pas bougé d'un poil. Elle lui indiqua de ne pas la chercher et de lui laisser du temps qu'elle ne s'inquiète pas, après cela il n'avait pas envie d'aller voir ce qu'elle avait ! Il était... en fait il n'y avait pas vraiment de mots pour décrire ce qu'il ressentait à cet instant là. Vide serait peut-être quelque chose d'adéquat. A tous les coups elle allait lui annoncer qu'elle avait rencontré quelqu'un d'autres, qu'elle le quittait. Bye bye son couple... Au fond de lui il se doutait que ce n'était pas cela, il avait confiance en sa petite amie, du moins assez pour se doutait qu'il devait se tromper, le problème c'est qu'il ne voyait pas le problème qu'elle pouvait avoir.
Quelques minutes avaient passé, le jeune homme s'était finalement allongé sur son lit et avait fermé les yeux essayant de calmer ses nerfs, la tension qu'il ressentait à présent. Au bout d'un long moment, il se releva à moitié et pris un livre pour réviser ses cours. Il était totalement dépité, dépassé par la situation et il fallait qu'il se change les idées. Néanmoins dans l'espoir fou que Payson ne revienne et finisse ses explications puisqu'elle "avait besoin de temps", il préférait ne pas bouger, alors quoi de mieux que de se plonger dans ses études -et ce qu'il aimait faire- pour se changer les idées ?! Il ne pouvait guère rêver mieux....
Une heure, voire peut-être deux étaient passées -à vrai dire Eirik avait perdu totalement la notion du temps-, lorsqu'il entendit la porte de sa chambre s'ouvrir de nouveau. Il jeta un coup d’œil et aperçut la silhouette de Payson. Au lieu de lui sourire et de lui demander de ses nouvelles, des explications, il continua de feuilleter son livre. Pourquoi adopter une telle attitude ?! Lui-même n'aurait su le dire, peut-être parce qu'au final voilà ce qui venait de faire déborder le vase. Ce changement d'humeur avait été de trop... Néanmoins Eirik ne lui avait fait aucun commentaire désagréable, ce qui montrait qu'il acceptait quand même, malgré tout la présence de sa petite amie ici. Le norvégien daigna enfin poser son livre et la regarder, reporter toute son attention sur elle... le verdict final était peut-être arrivé et cela l'angoissait. Il ne voulait pas entendre les mots fatidiques qu'elle allait peu-être prononcer, mais d'un autre côté il avait besoin de savoir enfin le fin mot de l'histoire. Sans un mot, il attendit que Payson reprenne d'elle même la parole, sans invitation à parler ni rien. Allez Pay', le suspens avait à présent certainement assez duré, tu ne trouves pas, il était temps de tout déballer !

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MessageSujet: Re: ❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison ❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison  EmptySam 14 Jan - 1:15




Accorder ma confiance à Eirik n'avait pas été une chose difficile puisqu'il avait toujours été génial avec moi et que je m'étais bien sentie en sa compagnie et ce, plutôt rapidement. Tout était génial au jour d'aujourd'hui sauf que je n'avais strictement aucune confiance en Winnie et ça, ce n’était pas près de changer. Je ne la sentais pas, je ne pouvais pas le regarder dans les yeux sans avoir envie de lui en coller une, c'était plus fort que moi. Son regard arrogant, son air hautain me dégoutait plus que tout. Elle ne le faisait peut être pas exprès mais je le vivais mal et pas qu'un peu. Je ne supportais pas cette fille et c'était comme ça. Exaspérée, je regarda Eirik et lui dis « Le problème c'est pas toi, c'est elle au cas où tu ne l'aurais pas compris à Paris. Je ne la porte pas dans mon cœur et ce n'est pas près d'arriver, surtout si elle est aussi proche de toi, j'aime pas ça. Et sa façon de rire comme une autruche m'exaspère » J'étais énervée et mon débit de parole était énorme et quelque peu haineux. Mes phrases étaient ponctuées de petit moment dure et je le savais bien. Soupirant légèrement je dis « J'ai confiance en toi, pas en elle c'est tout... Faut juste que je m'habitue en quelque sorte, elle ne doit pas être méchante et tu l'apprécies pas mal mais bon, c'est plus fort que moi » Et ça c'était peu dire, j'étais entrain de faire des concessions, choses qui ne me ressemblaient absolument pas en temps normal. J'avais plus l'habitude qu'on se plie à mes volontés et puis c'est tout. Je changeais avec le temps et en bien, ce qui était aussi bien bénéfique pour Eirik que pour Winnie qui ne c'était pas pris une gifle à la limite où j'avais franchi le pas de la porte. J'étais quelqu'un de violente quand je le voulais mais c'était la partie immergée de l'iceberg et de mon caractère de cochon, autant cacher cette partie à mon petit ami encore un peu. Je lui fis un petit sourire en écoutant ce qu'il me disait et cela me touchait qu'il dise qu'il n'allait pas aller avec quelqu'un d'autre et qu'il préfère rester avec moi. Il arrivait à me faire passer d'un côté borderline prête à tuer tout le monde sur mon passage à quelqu'un de calme et douce. « Je l'espère que ce n'est qu'un jeu, qu'une amitié comme une autre... Je préfère aussi rester avec toi et c'était vraiment nul Miami sans toi... Tu m'as manqué » C'était vrai, il m'avait manqué et vu la super semaine que j'avais passé avec ma grand mère, j'aurai eu besoin d'Eirik ou de quelqu'un d'autre à mes côtés pour me soutenir et me donner envie de me lever le matin, de me faire tripoter toute la journée et de me sentir bien. Tout n'avait pas été si bien que j'avais pu le penser. J'avais pensé passer une semaine au calme, en bonne compagnie, à me faire chouchouter mais je n'avais pas pensé aux restes, au fait que j'allais me faire tripoter pendant sept longues journées, au fait que je ne pourrais pas faire ce que je veux de mes journées, au fait que je ne serai pas seule. J'écoutais Eirik parler de sa semaine, de sa soirée avec Callum et je ris légèrement lorsqu'il me dit qu'il avait voulu passer par la fenêtre pour voir le vue de la haut. Nous étions au dernier étage et nous n'avions pas accès au toit et c'était pour une bonne raison. Je repris mon sérieux et dis « Heureusement que tu n'y as pas été parce que si tu dérapais et tombais, tu avais une chance sur deux de t'exploser le crâne contre le bitume quelques mètres plus bas... » Je ne voulais pas jouer à la maman avec lui mais je m'inquiétais et même si j'espérais qu'il allait passer du temps avec son meilleur ami, j'espérais aussi qu'il n'allait pas se tuer à cause de leur bêtise. J'avais peur que sous la dose d'alcool les deux étudiants avaient parlé de beaucoup de choses dont certaines qui n'étaient pas à aborder, comme mon viol par exemple mais à en entendre les paroles d'Eirik, Callum n'avait rien dit, ce qui me rassura et me fit doucement sourire. Je pouvais donc réellement compter sur lui et c'était agréable à savoir, non pas que j'ai douté du jeune anglais à un moment ou à un autre mais seulement que j'avais eu peur qu'il dérape puisque c'était vite arrivé.. Sourire aux lèvres je dis « Elle oserait le séquestrer pour si peu ? Au moins il pourrait les regarder pendant ce temps là ! Mais ça m'étonne qu'il ne les ai pas tous vu, on a grandi avec en quelque sorte... » Ce n'était pas en quelque sorte puisqu'on avait grandi avec Harry, Ron, Hermione, Ginny, Draco, Sirius, Rogue et tous les personnes de la saga à succès mondial. J'adorais ces livres et tous les films que j'avais vu des dizaines de fois pour ne pas dire plus, j'étais une grande fan de cette saga, tout comme Star Wars et c'était tout. Je n'étais pas trop branchée surnaturel, magie et tout ce qui allait avec mais ces deux sagas avaient changés ma vision de la chose. Souriant à Eirik au sujet de son appel lorsqu'il avait un peu – beaucoup – trop bu, je lui énonça que je n'étais pas contre le fait qu'il recommence et sa réponse ne m'étonnait pas de lui, absolument pas. Il était plutôt timide en temps normal. « J'avais oublié que l'alcool t'aidait à te décoincer et à te faire parler et réagir un peu plus » Réagir c'était clair vu le verre de vodka que je m'étais pris en plein visage le soir de notre premier baiser. Ce soir là avait été fort comique mais je devais admettre que j'avais mal perçu le jeune brun et pourtant... Pourtant aujourd'hui je ne regrettais pas une seule seconde d'avoir tout de même ris de sa bêtise, de l'avoir embrassé une nouvelle fois et d'avoir continué à lui parler coute que coute. Eirik était vraiment une personne formidable et il ne devait pas souffrir et être mal à l'aise comme il l'était en ce moment. Tout était de ma faute et seulement de ma faute, je devais me rattraper et rapidement avant d'imploser ou pire, d'exploser. Je devais tout lui dire et même si c'était difficile et douloureux, je devais le faire pour lui mais aussi pour Callum et pour moi, je ne pouvais plus vivre longtemps comme cela. J'avais donc décidé de tout lui dire. J'étais assise en face de lui et commençais doucement à parler, très doucement parce que c'était difficile pour moi de parler de cela, d'avancer comme cela. Poser les détails, les circonstances de tout cela me détruisait. J'avais mal au cœur et pas qu'un peu, cela me faisait souffrir comme jamais, j'avais envie de pleurer et je ne pus retenir les larmes plus longtemps. Une étreinte, une crise et j'étais dehors. Ce qui c'était passé pour que j'en arrive là ? Je n'en savais rien, mon cerveau était comme déconnecté et je me sentais mal, très mal pour tout cela, pour ce que je lui faisais endurer mais pour celle que j'étais aussi ; égoïste et impulsive, une Payson qu'il ne connaissait absolument pas.

Timidement, je passa la porte de l'appartement, suivie de près par Viktoria avec qui je venais passée plus d'une heure à discuter. Je me dirigea vers la cuisine pour prendre un verre d'eau histoire de me désaltérer mais aussi d'enlever tout le mascara séché qui avait coulé le long de mes joues. Mon regard était vide, j'étais vide, molle, détruite en quelque sorte et je ne savais même pas si Eirik voudrait de mon explication une fois que je serai en face de lui. J'avais appréhendé cette discussion pendant plus d'une semaine, j'étais sûre de moi sur ce qu'il fallait faire, ce que j'avais à faire pour x raisons et voilà que maintenant je devenais folle, je perdais pieds et ne savais plus quoi faire. Me dirigeant vers la chambre de mon cher et tendre petit ami, j'hésitais à avancer mais je sentais le regard pesant et lourd de la jumelle d'Eirik sur moi. Je tremblais à moitié et passa la porte du norvégien avec difficultés. Il ne voulait sûrement pas de moi ici et leva la tête quelques secondes pour la rebaisser sur ses livres. Les larmes montaient à nouveau et mes jambes tremblaient encore plus. Il fallait que je me pose sur le lit avant de tomber par terre, comme une mouche, comme une merde à vrai dire. Je n'avais aucune attention du jeune homme qui continuait à tourner les pages de son livre comme si tout cela était normal, comme si ça coulait de source de voir sa petite amie totalement désarçonnée devant soi. Qu'est-ce que je me sentais mal à ce moment, j'avais envie d'hurler, d’appeler Callum à l'aide pour qu'il parle à ma place, pour qu'il m'aide à mettre des mots sur tout ce que je pensais, sur ce que j'avais à dire. Ma voix était faible et hésitante « Rik s'il te plait tu peux te.. te concentrer sur moi ? Ce que j'ai à dire n'est pas... n'est pas facile du tout alors 'il te... te plait » Il releva la tête et ferma son bouquin que je pris dans mes bras, comme pour me montrer qu'il y avait quelque chose de concret ici même, comme si je n'étais pas seule alors qu'il y avait Eirik devant moi. J'avais mon petit ami sous mes yeux et je serrai un livre contre moi pour ne pas vaciller, pour concentrer toute ma force et toute ma rage quelque part. Ma tête me faisait mal, elle tournait quelque peu et je ne me sentais pas bien, pas bien du tout. J'inspirai un grand coup et dis « Je te demanderai juste de ne pas m'interrompre, de ne pas me toucher à un quelconque moment. Ce n'est pas agréable pour moi de te dire cela, de te parler de cela mais je dois le faire pour toi comme pour moi, Arizona, Callum et ta sœur. Je veux que la vérité sorte de ma bouche et pas de celle d'un des trois sampis... Je... Ecoute n'en veut pas à Callum trésor, il n'y est pour rien » Je vis Eirik ouvrir la bouche et je lui fis ''non'' de la tête. Je ne voulais pas qu'il parle, pas maintenant. Difficilement, je repris « Je... La nuit où tu es partie avec ta sœur, je suis restée au Lexington Club et un groupe de quatre mecs m'ont fait chier une bonne partie de la soirée. C'était lourd, chiant et je pense que ta meilleure amie, la jeune blonde là, Maya je crois, pense que je me suis laissée draguer ouvertement... Ce que j'aurai peut être du faire.. » Le regard d'Eirik changeait et commençait à devenir interrogateur. J'inspirai une nouvelle fois et fixa un point derrière mon petit ami, histoire de ne pas voir ses réactions, de ne rien voir « Je suis partie, je t'ai appelé pendant que j'allais à la poste, j'ai été à la poste et ces quatre types là ils étaient près de la poste. J'ai pas vu le danger arriver et en retournant à ma voiture, bah ils étaient là, devant ma voiture. Et je leur ai donné les clés, j'étais prête à leur faire un chèque, de leur donner tout ce que j'avais sur moi, je m'enfichais pas mal mais ils voulaient autre chose... » Je cligna des yeux et une larme coula le long de ma joue. Eirik devait commencer à comprendre mais je ne disais rien, absolument rien. « J'ai pas trop compris ce qui c'est passé, ils m'ont appelé Barbie, que comme Barbie j'étais une fille facile et puis deux sont partis je ne sais où, il en restait deux et... dès que je ferme les yeux trop longtemps, je revois leur visage, leurs mains sur mon corps, leur bouche sur.. » De nombreuses larmes commençaient à couler sur mes joues moites et je tâtai pour trouver une main d'Eirik. Je pris sa main et détourna mon visage pour trouver ses yeux inquiets, ses yeux qui me disaient de m'arrêter là, qu'il avait compris mais je devais continuer « J'ai été violée Eirik... J'ai été baisée comme une moins que rien dans la rue il y a plus d'un mois. J'ai... Mon crâne a claqué contre le bitume donc je ne me souviens de presque rien. Juste leur visage, leur voix, le fait que je t'ai dit que j'allais dans ma famille, que j'ai été emmenée à l'hôpital par les pompiers dont Callum qui était là ce soir là... Lui en veut pas par pitié... Je me sens déjà coupable d'avoir été violée, si je dois me sentir coupable d'avoir brisé une amitié, je ne m'en sortirai pas, jamais » Le livre de cours glissa de mes genoux et tomba par terre, mon regard suivit la chute de ce dernier et je n'avais qu'une envie, tomber comme lui.
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MessageSujet: Re: ❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison ❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison  EmptySam 14 Jan - 14:51

Il eut léger rire lorsque Payson dit que sa cousine avait un rire d'autruche. C'est fou les conneries que l'on peut débiter lorsqu'on ne porte pas quelqu'un dans son cœur! Contrairement à ce que sa petite amie pouvait bien penser, le garçon avait parfaitement compris qu'entre les deux sampis ce n'était pas franchement le grand amour, mais qu'importait au final. Lui, il appréciait Winnie, et il était fou amoureux de sa petite amie... Il avait un peu de mal à saisir où était le problème si elle lui faisait confiance. Hey, ma belle, calme-toi. lui souffla t-il sur un ton qui était entre l'amusement et l'exaspération. J'ai bien compris que tu ne l'aimais, même si j'ai du mal à comprendre pourquoi, enfin mis à part que son rire t'exaspère... Il se tut quelques instants avant de reprendre Si tu me fais confiance, alors c'est quoi le problème ?! Que je traine avec elle ?! Il ne se passera strictement rien entre elle et moi, tu le sais bien. Je suis vraiment désolé mais j'ai du mal à saisir ou alors Payson était en train de lui faire une crise de paranoïa, ou bien alors de jalousie, qui sait ? Des fois sa petite amie était quand même assez compliquée sur les bords, ou alors peut-être que c'était lui qui était un peu stupide... allez savoir !! Eirik voulait bien essayer de faire tout son possible pour que cela n'embête pas trop sa petite amie, mais il ne voulait pas renoncer à son amitié avec l'autre demoiselle. Personne n'avait à lui dicter qui il devait aimer et fréquenter ou pas, si ce n'est à la limite sa jumelle et encore! Mais avec Viktoria tout était différent et donc non comparable. Finalement en continuant de parler un peu, il arriva à faire calmer sa petite amie, notamment en lui expliquant que c'était elle qui comptait à ses yeux et qu'il voulait être avec elle, pas avec quelqu'un d'autres. La prochaine fois, je pourrais peut-être venir ?! Je serai sage comme une image, promis. commença t-il en lui faisant les yeux dignes du chat potté. Même s'il se doutait de la réponse, il se disait que cela valait bien le coup de tenter. Tu m'as énormément manqué à moi aussi... et tu sais que t'es à croquer quand t'es jalouse ?! ou pas, mais maintenant que la "tempête" semblait être passée, il préférait être taquin sur le sujet. Lui en vouloir ou autres ne servirait strictement à rien si ce n'est à envenimer une fois de plus les choses et ce n'était franchement pas nécessaire. Finalement ce fut au tour du jeune homme de raconter sa semaine et notamment les exploits qu'il avait manqué faire avec son meilleur ami. C'est vrai que passer par la fenêtre pour enter d'atteindre le toit était tout sauf une bonne idée, mais bon sur le coup cela lui avait paru cool; fort heureusement le plus jeune n'avait rien tenté. Au moins cela avait eu le don de faire rire la belle blonde et c'était déjà énorme Oui, oui je sais... Ne t'inquiètes pas... si c'est une chance de m'exploser le crâne par terre, la malchance c'était quoi ?! De toute façon du troisième étage, je serai tombé, je pense que je serais mort à l'heure actuelle, ou alors dans un piteux état... Mais tu vois tout va bien, je n'ai pas fait le con, je suis entier et en bonne santé. Il lui sourit. Oui cette fois-ci, l'alcool et substances illicites n'avaient pas fait trop de dégâts, mais la prochaine fois ils peut-être moins de chance. L'alcool avait le don de faire délier les langues, et pourtant -au plus grand bonheur de Payson et au grand damn d'Eirik- Callum avait su tenir sa langue... L'anglais était quelqu'un à qui on pouvait confier un secret sans problème, on pouvait lui faire confiance et c'était un très bon point pour lui. Puis ils continuèrent sur le fait que l'étudiant en médecine ne connaissait pas tous les Harry Potter et que pour cette raison, Viktoria serait capable de le séquestrer. Ecoute, c'est ce qu'il m'a dit, après moi je ne suis pas allé vérifié... Et oui, ma chère sœur en serait capable je pense. Tu ne peux pas imaginer à quel point elle est fan de la saga. Ca lui fait péter un plomb parfois, mais ne t'inquiètes jamais rien de méchant... Ca lui fait juste faire des choses étranges. Et puis bon, je ne pense que cela gêne tant que ça Callum d'être menotté à un lit avec Viktoria à côté en train de regarder Harry Potter. Si le norvégien avait bien tout compris pendant leur conversation, les menottes ne dérangeaient absolument pas l'anglais. [b]Oui, on a grandi avec, après ce n'est peut-être pas trop son trip ces films-là, tu sais, ça existe des gens qui n'aiment pas, et même ils sont plus nombreux que l'on peut le penser ! Ce genre de phénomène mondial ne plait pas forcément à tout le monde ! la logique même, mais certaines personnes avaient parfois tendance à l'oublier. Puis le couple passa de cette discussion au fait qu'Eirik avait fait sous le cool de l'alcool -et d'autre chose- une déclaration assez enflammée via téléphone à sa petite amie. Le problème, c'est que maintenant il lui était impossible de recommencer. En effet, c'était grâce à l'alcool qu'il avait eu le courage de lui dire tout ce qu'il ressentait, tout le bien qu'il pensait de sa chère et tendre. Sobre et surtout face à elle, à vrai lui dire qu'il l'aimait, qu'il tenait à elle et ce genre de banalité il ne pouvait guère faire plus... Foutue timidité, parce qu'il s'agissait bien de cela au final. Le jeune homme eut un petit sourire à la phrase de la jeune femme. Comment est-ce qu'elle avait pu oublier cela, c'était quand même un peu la base de leur rencontre. Et bien, maintenant, tu t'en rappelles! Quelle phrase stupide! C'est bizarre quand même que ça ait cet effet-là, enfin au moins quand je bois je ne me mets pas à pleurer ou ce genre de choses... Plus ou moins "étranges". Étrange n'était pas le mot adéquat mais pour l'instant il n'en avait pas trouvé un qui pouvait correspondre à ce qu'il pensait exactement. Etrange comme les réactions du brun parfois qui étaient incompréhensibles comme par exemple lorsqu'il restait zen dans des situations où il ne le devrait pas, ou qu'il prenne la mouche alors que rien ne s'y prête. Néanmoins, lorsqu'il avait bu tout cela était parfois décuplé et il se mettait à parler beaucoup plus, dire beaucoup plus de choses - plus ou moins intelligentes-; ou à faire des choses étranges, comme ce foutu réflexe qu'il avait eu de jeter son verre de vodka sur la jeune femme il y a plus de deux mois de cela, à leur "rencontre"...
Bientôt la jeune femme prit la parole, lui expliquant qu'elle devait lui parler -enfin- et l'angoisse naquit dans le fort intérieur du jeune homme. Vu comme était la jeune femme cela devait être grave. Très grave même et il ne put s'empêcher de la prendre dans ses bras pour vouloir la réconforter. Grave erreur qu'il avait fait là! Elle lui piqua une crise sans qu'il ne comprenne pourquoi. Qu'est-ce qu'il avait bien pu faire de mal pour être traité de la sorte ?! Il n'en savait rien mais le mal était déjà fait. Il la laissa partir sans même réellement chercher à la retenir. A quoi bon de toute manière ? A quoi bon.

Près d'une heure avait passé, peut-être un peu plus, le jeune homme s'était plongé dans un libre de cours. Les minutes avaient beau être passé il n'arrivait toujours pas à expliquer cette situation plus qu'étrange. Il sentait mal, très mal même. Il avait envie de tout laisser tomber. De toute manière a quoi bon essayer de faire pour le mieux si c'est pour se faire jeter comme une vieille chaussette après. Incompréhensible. Confus. Tout était mélangé dans sa tête, et il se posait bien trop de questions. Au de cette longue heure enfin, Payson repassa la porte de la chambre du jeune homme et cette fois-ci pour y entrer. Eirik lui avait lancé un bref regard avant se de replonger dans son livre. Ce comportement était certainement un peu dur, un peu sal**d, mais après tout il avait bien le droit de lui en vouloir qu'elle lui en fasse voir de toutes les couleurs non ?! Même si cela n'était pas forcément très excusable, ce n'était pas bien grave. Payson vint néanmoins se poser à côté de lui et il continua à bouquiner quelques instant, enfin, à vrai dire jusqu'à ce que la belle blonde prenne la parole pour lui demander de porter toute son attention sur elle. Il releva la tête afin de s'exécuter, de fermer son livre. Livre que la jeune femme prit pour le serrer dans ses bras. Ok, c'était franchement anormal ça. Je t'écoute Pay' souffla t-il doucement. Quand la jeune femme reprit la parole pour lui demander de ne pas la toucher ni de l'interrompre il acquiesça doucement à cette requête pour montrer qu'il était d'accord. Ça y ait qu'est-ce qui allait encore lui tomber dessus ? A tous les coups, elle allait le larguer. Pitié pas ça. La jeune femme continua en disant que Callum, Arizona et Viktoria étaient au courant. Autant pour les deux premiers il savait, autant pour sa jumelle il resta sur le cul. Génial. Même elle avait le droit d'être avertie avant! C'était de mieux en mieux cette histoire! Il dut faire une sacré grimace vu qu'elle rajouta de ne pas en vouloir à Callum, oubliant sa bonne résolution de ne pas ouvrir la bouche tant que ses explications ne seraient pas finies, Eirik voulut reprendre la parole mais Payson l'arrêta net par un signe de tête. Ok. Il allait se la fermer. Les vraies explications ne tardèrent pas à arriver. Au fur et à mesure que les secondes passaient, que le flot de paroles que prononçaient la jeune femme arrivaient jusqu'à lui, il sentait mal, de plus en plus mal. Au départ, il ne comprit pas pourquoi elle causait d'un groupe de mec qui la draguait, vu comme elle était... magnifique c'était normal qu'elle se fasse draguer... et bientôt il ne tarda pas à comprendre d'où venait réellement le problème... Avant qu'elle lui donne le verdict final tout s'imbriqua soudainement dans sa tête. La distance de la jeune femme, le fait qu'elle ne voulait pas être touché, son bleu sur la jambe. Putain, mais quel con. Comment est-ce qu'il avait fait pour ne pas comprendre avant. Il eut un léger haut le cœur. Non, ça devait être un cauchemar. Ça n'était pas possible. Elle finit de parler sur Callum. Briser une amitié ?! Il y eut un silence. Cinq. Puis Dix. Puis finalement vingt secondes. Il fallait que le plus jeune sorte de sa torpeur et vite! Finalement, il bougea un peu et la prit doucement dans ses bras, tendrement et lui déposa un baiser sur le front. Si les gestes étaient spontanés, maintenant le plus dur serait de trouver les paroles les plus adéquates. Il se sentait bon, stupide, complètement arriéré de ne rien avoir compris à la situation. Coupable. C'était de sa faute si tout était arrivé, s'il avait proposé à la jeune femme de venir rien de tout cela ne serait arrivé... mais ça, il ne fallait pas que Payson le sache, sinon elle s'en voudrait. Il ferma les yeux quelques instants histoire de se ressaisir. Allez Pedersen dis quelque chose, n'importe quoi, mais sort de ta torpeur. Parle. Parle. Parle. Je.... Je... Génial, autre chose ?! Mis à part que son cœur battait à tout rompre non rien de neuf.Je suis là... Chutt ma princesse. Whaou quel réconfort de savoir que tu es là, ça lui fait un belle jambe Je te promet qu'il n'y aura aucune amitié brisé par contre ne pas en vouloir à l'autre sampi c'était une autre histoire.Tu... Tu as porté plainte ?! Les mots de réconforts ne sortant pas il avait juste trouvé cela à dire.

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MessageSujet: Re: ❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison ❝ i'm coming home, tell the world i'm coming home ❞ ● eison  EmptySam 18 Fév - 0:38




J'étais face à Eirik et mon monde s'écroulait pour de bon, pour de vrai. Je venais de discuter avec Viktoria de ce qui m'était arrivée dans cette putain de rue quelques semaines auparavant. Une énorme boule se formait dans mon ventre au fur et à mesure que je parlais à Eirik, que je lui expliquais ce qui c'était passé ce soir là, pourquoi j'étais si distante et étrange avec lui, pourquoi j'étais limite horrible. Il devait savoir, il méritait de le savoir et je ne me voyais plus lui cacher tout cela bien longtemps. Je revenais à peine de Miami et je ne voulais qu'une chose : mettre les choses à plat pour repartir du bon pied. Je n'étais pas franchement sûre que ce soit la solution du siècle après tout ce que je lui avais fait vivre mais c'était la seule et unique solution que j'avais trouvé à vrai dire. C'était un poids qui me détruisait, qui détruisait mon couple et il y aurait des dommages collatéraux j'en étais plus que sûre. Les mots sortaient difficilement de ma bouche, ils se mêlaient à des sanglots, des envies d'hurler, de pleurer même. J'avais peur pour moi, pour lui mais aussi pour ce pauvre Callum qui avait été enrôler dans cette histoire sans ne rien demander à personne. Eirik devait me jurer qu'il n'en tiendrait pas compte à son meilleur ami et ça irait mieux, beaucoup mieux, j'en étais persuadée. J'étais comme ça en quelque sorte, une jeune femme qui avait besoin du bonheur des autres pour être heureuse. Même si je sentis un large frissons parcourir mon échine lorsqu'il me prit dans ses bras et déposer un léger baiser sur mon front, je ne réussis pas à me reculer ou quoi que ce soit, j'avais besoin de ses bras, de sentir son cœur battre, j'avais besoin qu'il soit là pour moi plus que quiconque. « Non j'ai pas porté plainte.. pas... pas... encore du moins. Je.. Demain j'y vais avec Zona » Ma sœur m'avait proposé de m'y accompagner, de m'aider à affronter cette épreuve et je lui en étais reconnaissante, et pas qu'un peu. Jamais je ne pourrais réussir à affronter cela seule mais je ne voulais pas de la présence d'Eirik pour certaines raisons et j'espérais qu'il comprendrait. Je leva doucement les yeux vers lui et dis « Je ne veux pas que ton comportement, ton attitude envers moi change Eirik... Je ne suis pas à prendre en pitié, ni à plaindre... Tout cela est malheureux, horrible mais je veux pas que tu te sentes coupable ou que tu aies mal pour moi... » Qu'il ait honte n'était pas envisageable alors comme cela... Plus les minutes passaient, plus j'avais l'impression qu'un énorme poids c'était enlevé de mes épaules. Je me sentais mieux, bien mieux et pourtant, ce n'était pas encore cela.. Après plusieurs heures de discussion – sur le viol mais aussi Miami, la reprise des cours et tout ce qui allait avec – je m'endormis dans les bras d'Eirik comme un bébé.



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