| | | Ca n'est pas toujours la faute des autres |  |
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| Auteur | Message |
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Invité Invité
 | | Sujet: Ca n'est pas toujours la faute des autres Sam 25 Juin - 23:11 | |
|  Samuel était venu à l’université non pas pour donner cours, vu que les examens étaient passés, mais il était là parce qu’il avait des choses à récupérer dans son casier. Après tout la fin de l’année était arrivée, il préférait donc venir tout ranger. De plus, il avait besoin de se changer les idées, parce qu’il avait eu une conversation plusieurs semaines auparavant avec une jeune femme, au club de strip tease. Cette jeune femme avait voulu le voir seul à seul et elle lui avait proposé de le faire enregistrer un album cet été. Sur le moment Samuel s’était mit à rire, avant de voir le sérieux de son interlocutrice. Il l’avait donc écouté dire qu’elle l’avait entendu jouer du piano, elle l’avait vu danser et entendu chater. Elle pensait pouvoir faire en sorte qu’il mette tout cela en application pour faire un album. Samuel n’était pas certain que cela soit une bonne idée. Elle lui avait expliqué qu’elle pourrait être son agent, qu’elle pouvait trouver des musiciens et qu’elle pouvait même trouver facilement un studio d’enregistrement. Elle semblait déjà avoir prévue beaucoup de choses, ce qui rendit l’enseignant un peu tendu. Il lui demanda un peu de temps pour y réfléchir et elle lui laissa sa carte avant de partir.
Le français en avait alors parlé avec son fils, qui lui avait dit que c’était une bonne idée. Après tout Samuel aimait la musique depuis tout petit et il avait toujours rêvé d’enregistrer un album, mais le fait qu’on le lui propose vraiment, le rendait vraiment nerveux. Il ne savait pas vraiment ce qu’il devrait faire et s’il ratait tout, il savait qu’il aurait du mal à s’en remettre. Non pas que ça serait la fin de sa vie, mais ça serait plutôt le fait qu’il ait raté dans une de ses passions qui le rendrait triste. Alors, il hésitait encore à savoir s’il allait enregistrer cet album ou pas. Après avoir ramassé ses affaires, il referma son casier et attrapa son sac qu’il mit sur son épaule. Sortant de la salle des professeurs, il avança tranquillement dans les couloirs, quand quelques étudiants commencèrent à lui parler. Discutant donc avec eux, il parla des examens, puis du bal de promo qui allait bientôt arriver, ainsi que de cet été. Certains avaient déjà des projets et beaucoup voulaient aller au soleil. Tout le monde semblait savoir quoi faire des vacances d’été. Alors qu’il parlait avec un groupe d’élève, il se rendit compte de l’heure et s’excusa. Même s’il n’avait pas grand-chose à faire aujourd’hui, il s’était promit d’appeler la jeune femme, celle qui voulait être son agent, pour donner des nouvelles et lui dire qu’il hésitait encore. Seulement, en se retournant, il sentit son sac descendre de son épaule, alors qu’il venait de heurter quelque chose. Enfin plutôt quelqu’un parce qu’il eu juste le temps de voir des chaussures avec des talons, avant de ramasser son sac. Se relevant, il vit Maria O’Berkeley qui était là.
Oh, pardon. |
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| | Sujet: Re: Ca n'est pas toujours la faute des autres Lun 27 Juin - 21:48 | |
| Maria & Samuel
  Maria n'était pas au meilleur de sa forme. Il fallait dire que ces derniers temps, elle avait l'impression que rien ni personne ne la laisserait tranquille plus de trente secondes. Edward s'était battu avec Andrew, Maria avait été voir Andrew et avait mis un “Stop !” à leur relation amicale pensant que l'homme avait tout bonnement été trop loin, ensuite Maria devait gérer son compagnon qui était de retour à la maison mais qui ne pouvait quasiment rien faire à cause de sa côte cassée, bref la brunette ne savait plus du tout comment et quand s'occuper un peu d'elle, surtout lorsqu'elle pensait au fait que les étudiants avaient fini leurs examens et que les résultats ne tarderaient plus et qu'en prime elle devait gérer les enfants une fois rentrée chez elle.
Marchant à vive allure dans les couloirs de Berkeley qui se vidaient progressivement mais sûrement, la brunette ne faisant nullement attention se heurta à une carrure imposante, celle qui était à Samuel Salaun. Ah non. Pas lui. Pas aujourd'hui. Pas alors que cet homme ressemblait comme de n'était pas perdu à son ex petit-ami Maxence. Elle commençait à en avoir par dessus la tête des souvenirs lui revenant comme une claque en pleine figure, elle était fatiguée de se battre contre son passé si douloureux. Fatiguée. Était-ce trop compliqué à comprendre ça ou bien la population mondiale et surtout Californienne avait simplement décidé de rendre la vie de Maria complètement invivable à cette dernière ? Elle en avait tout simplement raz-le-bol !
« Vous ne pouvez pas faire attention quand vos marchez ?! »
Lança t-elle, d'un ton directement très agressif, sortant de suite de ses gonds sans crier gare. Malheureusement pour Samuel, il serait la victime des nerfs de la belle O'Berkeley et devrait accuser sévèrement le coup, car celui-ci serait sans aucun doute extrêmement rude, voire même douloureux à vrai dire.
« Merde Salaun, faites attention un peu, ça vous changerait tiens ! Tiens, et aussi, arrêtez de vous mêler de la vie des autres, ça nous ferait à tous le plus grand bien, et en particulier à moi et à ma famille ! »
Et oui...sans crier gare. |
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| | Sujet: Re: Ca n'est pas toujours la faute des autres Lun 27 Juin - 21:58 | |
| T’as tes règles ?
Voilà la première chose qu’il aurait dit à n’importe quelle femme qui lui parlait sur le ton que venait d’employer Maria avec lui, mais cette dernière étant sa supérieure et celle qui signait ses chèques, il valait mieux qu’il ne dise rien. Ecoutant simplement la jeune femme, il fronça les sourcils, avant de les hausser. Il n’était pas sûr de tout bien comprendre ce qu’elle venait de lui dire.
Je me suis excusé …
Seulement, comme elle parlait de sa famille à elle, ça ne devait pas avoir de rapport avec le fait qu’ils venaient de se rentrer dedans. Attrapant son sac pour le mettre à nouveau sur son épaule, il fixa la jeune femme.
Vous êtes sûre que tout va bien ?
Avec tout ce qu’elle venait de lui dire, ça n’allait sûrement pas, mais il préféra se rattraper.
Enfin, sans me mêler de votre vie privée et familiale.
Ironie ? Peut-être une mauvaise idée au vu du regard de la jeune femme. Soupirant en se passant une main sur le visage, il la fixa.
Quoi ? On s’est rentré dedans, je me suis excusé, vous me hurlez dessus, c’est bon on est quitte où je dois encore être accusé de je ne sais quoi ?
Il avait compris ce qu’elle lui avait dit, mais il devait avouer qu’il ne savait pas pourquoi elle lui avait dit ça de cette manière. En quoi se mêlait-il de la vie des autres ? Il chercha, mais ne trouva rien comme réponse. De plus, il ne se mêlait pas de sa vie à elle, au contraire, ça faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus et il ne voyait pas du tout de quoi elle parlait. D’ailleurs, sur l’instant, il serait bien partit, comme il pensait le faire quelques secondes avant, mais bizarrement il avait cette impression que s’il partait, elle allait aussi le lui reprocher. Etrangement, il sentait que quoi qu’il fasse, ça allait lui tomber dessus. |
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| | Sujet: Re: Ca n'est pas toujours la faute des autres Lun 27 Juin - 22:17 | |
| Maria & Samuel
« Oh mais je pourrais vous accuser de tout et n'importe quoi au vu de toutes les conneries que vous pouvez faire depuis que vous avez quitté la France ! »
Elle était extrêmement énervée, et dorénavant le pauvre Samuel Salaun le savait mieux que quiconque en ce moment dans l'établissement qu'était l'université de Berkeley située non loin de San Francisco. Ses mains allaient dans tous les sens alors qu'elle s'acharnait contre le pauvre professeur de Philosophie, matière à la base purement française qui venait tout droit de l'autre côté de l'Atlantique donc. De quoi ravivait encore un petit peu plus la colère de la brunette qui n'en avait apparemment pas terminé avec le professeur qui allait vraiment devoir s'accrocher et tenir bon jusqu'au bout, à moins évidemment que ce dernier ne finisse par lui aussi péter les plombs, apparemment c'était le bon jour, pour ne pas dire le jour « parfait » pour laisser exploser tous les ressentiments qu'il pouvait avoir en lui présentement.
« De toute façon, vous les Français, vous n'êtes bons qu'à vous plaindre, faire des manières et croire que tout vous est dû ! C'est vraiment n'importe quoi ! »
Maria était telle une furie qui, à cause de la colère, en venait à dire absolument n'importe quoi, comme elle le disait d'ailleurs si bien. En effet, la brunette commençait à critiquer la population française alors représentée par le seul français présent en ce moment face à la belle O'Berkeley qui précisons-le de nouveau était dans une passade de folie apparemment quelque peu meurtrière, ou tout du moins dévastatrice.
« Vous êtes bien tous les mêmes de toute manière !! »
Là, la référence était juste flagrante, mais Samuel la comprendrait-il d'un coup, d'un seul ? Seul lui était en mesure de le dire. |
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| | Sujet: Re: Ca n'est pas toujours la faute des autres Lun 27 Juin - 23:19 | |
| Maria & Samuel
Elle n'aurait jamais dû. Elle n'aurait jamais dû évoquer sournoisement Maxence face à Samuel alors que les deux hommes français étaient amis et que Maria avait fait énormément de mal au professeur ayant quitté les États-Unis un an plus tôt, et qu'elle n'avait d'ailleurs revu qu'une seule fois au cours des vacances de Noël qu'elle avait passé à Paris dans le cadre d'un échange La Sorbonne – Berkeley. « Tous les mêmes au point de voir la femme qu’on aime nous piétiner le cœur pour s’en débarrasser et coucher avec un autre aussitôt après ? Oh non pardon, même pendant ! » Cette parole fit énormément de mal à Maria qui tâcha cependant de ne rien laisser transparaître, en effet, ce n'était nullement le moment pour cela, bien au contraire même. Si elle en avait été mentalement – comme physiquement – capable, la belle O'Berkeley qui était jusqu'alors folle de rage contre le français aurait rétorqué, mais rien ne put sortir tant elle ne s'était guère attendue à ce que Samuel puisse lui sortir quelque chose d'aussi méchant, bien que terriblement vrai, malheureusement. « Vous voulez que toutes les vérités soient dites ? Parfait, on va le faire. » Oh non, non elle le désirait nullement, mais apparemment l'homme face à elle était prêt à le faire et d'ailleurs, c'est ce qu'il fit de suite après lui avoir faussement posé cette question qui en réalité n'en avait jamais été une mais qui se trouvait plutôt être quelque chose comme le signal de départ de ce qui semblait être entre eux la plus douloureuse et la plus difficile dispute qui pouvait éclater. « Vous avez été avec Maxence et vous lui avez brisé le cœur comme ça n’est pas permis. Vous m’en voulez parce qu'Ambre m’a appelé 'papa' et ce parce que je la connais depuis qu’elle est toute petite. Vous devez me prendre pour un abruti fini parce que j’ai pensé être amoureux d’une étudiante et que pour ça j’ai dû perdre mon emploi. » Et bim. Ça c'était fait et pour le coup, la directrice adjointe qui jusqu'alors semblait capable de déplacer des montagnes au seul moyen de sa colère venait de retomber comme une enfant face à un homme qui avait dorénavant la carrure d'un dieu de l'Olympe, capable de la démolir en quelques mots seulement. « J’ai toujours essayé de vous aider. La dernière fois je suis venue chez vous pour demander un simple service et vous avez fini en pleurs et pourtant juste avant vous étiez dans mes bras. Alors c’est quoi le problème ? »
Maria se souvenait en effet d'avoir été dans les bras de Samuel lorsqu'elle avait quitté Edward et qu'elle n'avait – semblait-il – plus goût à rien et qu'il avait alors décidé d'agir. Mais pourquoi lui envoyer cette période de sa vie – comme celle de sa séparation avec Maxence d'ailleurs – en pleine figure alors qu'il la savait extrêmement fragile à ce niveau-là ? C'était presque...trop facile.
« C'est facile de juger les autres lorsqu'on ne possède pas toutes les cartes en main, n'est-ce pas Samuel ? Mais vous vous croyez plus fort parce qu'il semblerait que vous n'ayez rien à vous reprocher ? Mais qu'est-ce que vous croyez...tout le monde a des choses à se reprocher, et vous n'êtes certainement pas le dernier ! »
Mieux valait-il qu'il ne lui demande surtout aucun exemple, car elle n'aurait su en donner présentement. En effet, la colère retombait lourdement laissant alors place amèrement à la douleur que Maria pensait pourtant bel et bien enfouie loin quelque part au fond de son être. |
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| | Sujet: Re: Ca n'est pas toujours la faute des autres Lun 27 Juin - 23:47 | |
| Il y a des moments où il faut savoir se remettre en question et d’autres où il faut qu’on vous remette à votre place. Apparemment ces moments étaient venus pour Maria et Samuel. Seulement plus il parlait et moins il se rendait compte que ça faisait du mal à la jeune femme. Ca faisait trop longtemps qu’il ne s’était pas laissé aller à parler aussi durement envers qui que ce soit. Maria prenait tout en plein visage et il savait qu’il ne devrait pas être en train de réagir ainsi, mais il savait aussi au fond de lui qu’ils devaient mettre certaines choses au clair tout les deux. Finissant de parler, il fronça les sourcils, toujours les bras croisés.
Allez-y, dites-moi.
Après tout, si elle disait qu’il n’avait pas toutes les cartes en main, à elle de les lui donner.
Je devrais me reprocher quoi ?
Il avait comme l’impression qu’elle allait lui parler d’Edward ou d’Ambre, mais il n’en était pas certain et puis après tout, vu que beaucoup de choses étaient dites, autant que ça soit clair tout de suite.
Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que d’ici quelques minutes vous allez me reprocher vos malheurs ?
Fronçant les sourcils, il fixa la jeune femme dans les yeux.
Vous avez commencé à me crier dessus, alors n’hésitez pas à continuer, au moins tout sera clair et on saura à quoi s’en tenir Maria.
Pour Samuel c’était clair et net. Une fois que la discussion serait close, il saurait quoi faire vis-à-vis d’elle et il savait que ça ne serait pas du positif. |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Ca n'est pas toujours la faute des autres Mar 28 Juin - 14:26 | |
| Maria & Samuel
L'air hautain soudain de l'homme pétrifia la brunette sur place, cette méchanceté, Maria ne la lui connaissait absolument pas, et elle ne s'était en aucun cas attendue à ce qu'il puisse lui parler de la sorte. Évidemment, elle ne l'avait pas volé, mais à ce point ? Elle commençait quelque peu à en douter malgré tout. Il l'agaçait. Énormément même. Rien que son air de ressemblance avec son ex lui donnait l'envie de le frapper de toutes ses forces – qui certes, face à celles de l'homme n'étaient rien. Mais Maria n'en fit évidemment rien, elle n'était pas du genre violente, sauf lorsqu'on la poussait réellement à bout où là, bien-sûr; elle sortait de ses gonds et pouvait aller très loin, même physiquement. On ne connaissait que peu ce côté 'violent' de la directrice adjointe.
Elle aurait aimé lui reprocher tout ce qui lui tombait dessus, mais une part d'elle le lui interdisait formellement, sachant que ça ne serait pas juste envers Samuel. Au fond, ils n'avaient fait que se heurter l'un à l'autre dans un couloir, et les voilà maintenant à s'aboyer dessus comme pour évacuer toutes les peines leurs ayant été causées depuis un certain bout de temps maintenant.
« Arrêtez ça ! Arrêtez de toujours vous faire passer pour la victime dans toute cette histoire Samuel ! J'en ai assez ! Assez, d'accord ?! »
Elle ne savait pas exactement ce qu'elle définissait par “toute cette histoire” mais apparemment, résidait au fond d'elle quelque chose qui la faisait affreusement souffrir, et qui était en rapport direct avec le professeur français depuis peu réengagé à Berkeley après avoir été reconnu innocent d'une histoire qui n'aurait finalement même pas dû avoir lieu d'être. Bref.
« Ça vous plait de me voir souffrir, n'est-ce pas ? Vous adorez ça en vérité ! Comme ce fameux jour où vous êtes arrivé à l'improviste chez moi, que vous m'avez prise dans vos bras ! Ça vous a plu ?! »
Mais que racontait-elle ? Pourquoi venait-il à insinuer ce genre de choses ici, maintenant ? C'était à ne plus rien y comprendre. Leur haine, leur tristesse, leur amertume, voilà ce qu'ils partageaient présentement, d'une manière difficilement admirable cependant. |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Ca n'est pas toujours la faute des autres Mar 28 Juin - 19:21 | |
| On dit souvent qu’il faut savoir être respectueux des bienséances, être poli et agréable en toutes conditions. Apparemment aujourd’hui Samuel avait oublié de l’être et tout le contraire s’imposait à lui. Ca faisait longtemps qu’il ne s’était pas lâché ainsi et il devait avouer que quelque part ça lui faisait du bien, tout comme il trouvait étrange de s’énerver sur Maria. En effet, alors qu’ils ne s’étaient jamais vus tout s’était toujours bien passé. Ils avaient parlés au téléphone, par mail et ils s’étaient bien entendus. En tout cas Samuel le pensait vraiment. Il avait apprécié ses échanges verbaux avec la jeune femme et il avait été content de pouvoir enfin mettre un visage sur un nom. Même si Maxence lui avait décrit Maria, il voulait tout de même la voir en vraie, pour être sûre. Max ne lui avait pas mentit, la jeune femme était très séduisante et elle avait cette façon de s’imposer sans écraser les autres. Son métier lui collait bien à la peau, elle était une vrai meneuse. Seulement avec tous les problèmes qu’ils avaient eux séparément et en commun, il fallait que tout finisse par être mit au clair. Attendant donc de savoir ce qu’elle avait réellement à lui reprocher, il l’écouta parler et il fronça les sourcils. Quelle histoire ? Avec Ambre et Edward ? Oui il connaissait Ambre depuis des années et il avait prit le pas, appréciant la demoiselle comme sa fille. Alors normal qu’elle l’appelle « papa » et lui ça ne le gênait pas du tout. Evidemment, il s’était sentit gênée vis-à-vis d’Edward, mais apparemment ça restait bien plus en travers de la gorge de Maria que de l’irlandais. Puis, l’entendre dire qu’il aimait la voir souffrir lui fit hausser les sourcils. Mais de quoi parlait-elle ?
J’appréciai nos échanges par téléphone et mails. Je me faisais une joie de vous rencontrer malgré tout ce que Maxence avait dit de méchants sur vous. Je me suis sentit vraiment mal quand Ambre m’a appelé papa face à vous et Edward. Je me suis rendu compte de ma propre connerie quand j’ai poussé Edward à me frapper. Je voulais simplement vous aider, chez vous, quand j’ai vu que vous n’alliez pas bien et que j’ai appris que vous n’étiez plus avec Edward. Vous pensez vraiment que vous voir souffrir me procure le moindre plaisir ? Vous pensez vraiment que je n’ai pas de cœur à ce point là ?
Laissant échapper un léger rire, il devait avouer qu’il ne s’était clairement pas attendu à ce qu’on lui dise ça un jour et encore moins que ça vienne de Maria. Fixant la jeune femme dans les yeux, il hocha la tête négativement. Il ne savait même pas quoi dire de plus après tout ce qu’ils venaient de se dire. Parler n’était plus de mise désormais et il le savait parfaitement. Attrapant son sac, il le remit à son épaule et soupira. Cependant, en reposant les yeux sur la jeune femme, il hésita, avant de s’avancer vers elle pour venir l’embrasser. Un baiser long et passionné, mais qui finalement avait un rapport étroit avec tout ce qui venait d’être dit. Se reculant finalement, il fixa la jeune femme avant de partir. Pas de paroles, il ne fallait surtout pas qu’elle lui demande pourquoi il avait fait ça, parce que lui-même ne le savait pas. A vrai dire, il aimait la jeune femme. Non pas qu’il était amoureux, non il l’aimait en temps qu’amis et ce battre verbalement avec elle, ça n’était pas ce qu’il voulait. Seulement la seule action qu’il pouvait faire pour le lui prouver ça avait été de l’embrasser, aussi stupide que cela ait pû être. |
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