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PV ♦ toi, moi, et les autres.

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MessageSujet: PV ♦ toi, moi, et les autres. PV  ♦  toi, moi, et les autres.  EmptyDim 24 Oct - 19:57

Dear I'm found

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RICHARD (papa Silver <3)Charlie, je dois dire que je suis plutôt fier de toi sur ce coup là.

PEARL (femme de papa)MON CHOU! Tiens, prends quelques sacs et re-montre moi où est la cuisine!

ELIOT (petit frère)Charlie. Il est où le jeux.

Un ouragan dans l'entrée. Mes parents, thanks giving, ma mère qui ne tarderais pas à débarquer avec son connard de mari, Bela qui se préparait dans la salle de bain depuis des heures, et son père qui allait lui aussi, arriver sous peu. Casey et Hannah étaient déjà dans le sous sol à chercher un truc dans le congélateur. Je n'avais plus d'énergie, zéro. J'étais sur-demandé. J'avais passé la soirée avec ma merveilleuse et j'avais passé la nuit à faire du rangement : pas que la maison en avait besoin, seulement, j'étais tellement stressé que je ne pouvais tout simplement pas fermer l'oeil. Résultat : J'avais l'air d'un Zombie. Je conduis ma belle-mère jusqu'à la cuisine, où elle me dit elle aussi qu'elle était fière de moi. Mais j'étais si mal partit? Probablement. J'avais tout de même eut droit au «  Charlie, on doit te parler. » et au «  nous croyons qu'il serait mieux pour nous tous, pour toi aussi, que tu fasses quelques changements. » Je me souviendrais toujours de cette soirée là.

J'avais 17 ans, j'étais à Leominster, Emma dans enchaînée à un de mes bras, une seringue dans l'autre. C'était la fête. La mi-année scolaire. Les premiers relevés de note étaient arrivés, les gens étaient en ébullition; c'était l'heure de choisir où l'on allait pour l'université, enfin, quitter cette ville pourrie. Personnellement, je n'avais pas de projet, sauf peut-être de voler sa virginité à Christy McGregor, qui me faisait de l'oeil depuis le début de la soirée. Non mais Charlie, Emma dans tout ça? Elle s'en foutait bien, de toute façon, elle avait probablement dut amener le dealer dans un coin tranquille, pour avoir un produit de si bonne qualité. Emma jouait à la sangsue dans mon coup, moi, je regardais le fond de la salle, l'air absent. C'était la routine : Faisons la fête comme des fous, prenons une petite pose, et dansons le temps de se trouver une personne à ajouter à notre liste, puis retournons chez nous, avec une réputation de caïd. C'est vers 5 heures du matin de Christy dit au revoir à sa fleur. Elle me colla au basque durant trois jours après l'évènement. Mais comme j'étais le mec gentil, c'est Emma qui la fit décoller. Un simple; « je vais manger les trippes de ton chat si tu repenses à mon mec» avait suffit. Mais là n'est pas l'histoire. Le truc, c'est que je suis rentré de cette fête le soir suivant, bourré, chose que je ne faisais jamais. Mon père avait essayer de me parler, de m'engueuler, mais il était beaucoup trop gentil. Alors, il dit un truc qui me renversa; « je ne suis pas fier de toi, Charlie.» Je n'avais même pas eut le temps de m'en apercevoir que sont nez pissait le sang. Une semaine plus tard, je remplissais des demandes d'admission à Berkeley et à McGill. Partir. Loin de tout ses trucs qui me faisaient reculer.

J'étais dans un monde abstrait, plein de souvenirs, quand Eliot me tira le bras.

ELIOTCharlie. Je veux jouer.
CHARLIEOui oui, Eli, suit moi.

Je l'amenais jusqu'au sous sol, où mes soeurs étaient toujours là, à fouiller pour trouver « le » truc, c'est à dire un sac de glace, que j'avais acheter, parce que ma belle-maman me l'avait demander. J'allumai la télévision et la playstation. C'était ça, « le jeux. » Mon petit frère adoptif voulait jouer à un jeux de course, comme toujours. C'était un de ses seuls plaisirs, je crois. Il avait 17 ans et vivait dans un monde tout à fait différent de celui des autres. J'adorais qu'il vienne passer ses week-ends chez moi, j'avais, en quelques sorte, l'impression d'aider mes parents, de toucher la différence, de m'occuper de lui, de lui faire plaisir, d'avoir un Sid,un peu d'avance. Je mis une course facile, par automatisme, et je le regardai faire le reste. Je lui sourit, il avait l'air tellement heureux, par une si petite chose. C'était magnifique.

CASEY- CHARLIE. OÙ IL EST CE SAC, ON EN A MARRE.

CHARLIEJ'en sais rien moi.

HANNAHBEEEEEELAAAA, TU SAIS OÙ IL EST LE SAC DE GLACE?

Elle était magnifique, ma merveilleuse qui descendait les marches pour venir aider mes petites soeurs dans leur quête. J'aurais passé 1000 ans à la contempler, mais j'entendis une sonnerie : La porte. Je levais la main et je montais, pour aller ouvrir, mais quelqu'un l'avait déjà fait. En fait, mon père avait déjà ouvert la porte et laisser entrer un homme, il était grand et avait l'air fatigué. Non pas par un vol trop long, mais par la vie, en général. Pas de doute, c'était le père de Bela. Je me figeai, c'était tout de même mon nouveau beau-père. Je devais aller le voir et lui serrez la main avec l'assurance et le sourire de mon père? Peut-être juste m'approcher, écouter ce qu'ils se disaient. Je fis donc quelques pas. Comme prévu, mon père avait son sourire et parlait, essayant de mettre le père de Bela à l'aise. À croire que c'était lui qui rencontrait son beau-père pour la première fois.

RICHARDVotre fille, monsieur, c'est une PER-LE. Mon Charlie est un des hommes les plus chanceux de la terre, vraiment.

BLAIRMerci...

RICHARDJustement,le voilà. Charlie, tu ne viens pas dire bonjour?

Il me prenait pour un bébé. Enfin, c'est l'impression que j'en avais, en ce moment. Je tendis tout de même la main au père de ma bien aimée, essayant d'afficher un beau sourire « digne d'un Silver » J'étais sur le point de toucher ses doigts quand on conga à la porte. Ne manquait plus que ma mère, Aleska, et mon beau père, James. Nous nous poussèrent un peu, pour les laisser entrer. Comme d'habitude, ma mère avait 20 valises derrière elle, des tas de cadeaux pour tout le monde, et un ensemble Chanel sur le dos. Elle me sauta dessus pour me faire la bise, faire semblant qu'elle me désirait, un truc comme ça, avant de me donner un sac blanc et me dire «  d'aller l'ouvrir dans ma chambre » et un sac rouge et de me dire « d'aller mettre ça au frigo », ce que je fis. Dans ma chambre, je déballais une toute petite boîte, c'était un classique chez ma mère : une petite boîte avec une carte de crédit à l'intérieur. Cette fois, il y avait un petit mot «  Pour mon petit fils & mon Charlie, 10 000.» Eh bien. Direction, compte épargne. J'entendis un brouhaha dans la salle à manger. Déjà? Eh bien. Je me dirigeais vers le bruit. Tout le monde était en train de prendre place. Je m'assis aux côtés de ma merveilleuse, parce que c'était le seul endroit qu'il restait. Le congrès des végétariens pour Thanks giving pouvait débuter.

ALEKSAhum, je vous ai apporter quelques présents.

Elle se leva, et fit une distribution. C'était trop, ça m'énervait. Surtout quand vint mon tour. Un bon pour aller me chercher une nouvelle guitare. Encore. Je regardais un peu autour de moi, la même chose que moi dans les mains d'Hannah, des billets pour les grands ballets pour Casey, mon père, ma mère et mon frère allaient partir en normandie. Les trucs habituels, quoi. Elle avait même apporter un nouvel appareil pour le père de Bela, et un pour ma merveilleuse, en plus d'un ensemble Chanel qui me donnait vraiment envie de rire, c'était jaune poussin. Je me ferais un plaisir de le déchirer dans un élan de bestialité. Malheureusement pour moi, ma mère se rendit compte de cette envie et me lança;

ALEKSA - Чарли, вы узнаете, быть вежливым, пожалуйста. Бела имеет право любить ее теперь, если она хочет, вы не отстаиваете свои мнения. Я думал, что я сказал вам, что, хотя высокая

Charlie, tu vas apprendre à être poli s'il te plait. Bela a bien le droit d'aimer son présent si elle le souhaite, tu n'as pas à faire valoir ton opinion. Moi qui croyait t'avoir bien élevé

CHARLIE - или нет.

ou pas.

Fou rire général autour de la table, parce que personne ne comprenait vraiment ce qu'il venait de ce dire, sauf moi et ma mère. Puis, ma belle maman posa la question a la quelle je préférais répondre, j'adorais cette question.

PEARLComment vous êtes vous rencontrez, Bela?

J'étais dans l'interdiction de répondre. Mais je pouvais toujours me rappeler, non?

C'était il y a quelques années, au début de l'été. La foire était ouverte et j'avais envie de cette pomme d'amour depuis tellement longtemps. Il faisait beau, l'air n'était pas trop humide, c'était parfait. Et il y a eut cette fille. Blonde, magique. Je la croisai quelques fois sur le site, et chaque fois, ça me donnais comme un coup de poing dans le ventre. Je la suivais depuis un court moment, à la recherche d'une façon de l'aborder, je ne voulais pas paraître étrange, et je savais que ma voix allait casser dès que j'allais lui parler. Mais finalement, c'est le destin qui décida pour moi. Cette crevasse était très mal placé. Je trébuchais, collant ma pomme dans les cheuveux de cette magnifique personne. Mes yeux s'écarquillèrent.

CHARLIEOh, je suis tellement désolé
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MessageSujet: Re: PV ♦ toi, moi, et les autres. PV  ♦  toi, moi, et les autres.  EmptyLun 25 Oct - 2:38

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this day, i knew there was something bigger than life; there was you.


    En fait, j'étais prête depuis longtemps, je m'étais assise sur le lavabo. Mon père m'envoyait des messages pour me dire de respirer, qu'il savait envoyer un sms, que je devais être fière de lui. Rien que ça lui prenait trois messages. Merci papa. Mais dans un sens, cela me faisait sourire. J'avais toujours eu peur de ce que mon père pouvait penser de moi. Je m'étais longtemps occupé de lui, je lui parlais de tout pendant que j'étais adolescente. Il avait tout de suite vu que j'avais des problèmes même si il m'avait dit qu'il ne pouvait rien faire. Je m'en souviens comme si c'était hier. J'étais rentrée après le levé du jour, je titubais, je riais. Bien qu'il se drogue, mon père continuait à se lever et se coucher à des heures humaines. Avant même d'avoir pu monter l'escalier, je m'étais fait appeler. « Bela, petit déj' ? » … Résignée, j'étais allée dans le salon, j'avais mal au cœur, je voulais vomir. A la place de ça, j'ai regardé mon père dans les yeux. Je voyais qu'il avait deviné. Et là, je sais ce qu'il m'a dit; « Écoutes ma puce, je suis désolée de ne pas avoir pu empêcher ça. Ce qui t'arrive, c'est pas la drogue ou l'amour, je sais que tu sors avec Adam, Hugo me l'a dit, ne lui en veut pas. T'es une adolescente et j'ai eu tord de croire en toi, de croire que t'es assez forte pour t'en sortir parce que tu plonges un peu plus tout les jours. Prouves moi que j'ai tord. Il reste du café si tu veux. Je vais sortir sur la jetée pour faire des photos. Sois réveillée pour déjeuner avec nous, pour une fois, d'accord ? » J'étais restée sur ma chaise jusqu'au déjeuner, sans fermer les yeux. Le soir même, Adam m'a trompée et je suis partie. Depuis cet été, je ne l'ai pas revu. Je sais que je suis étudiante, que la famille, forcément, ça compte moins et tout ça, mais mince, lorsque je voyais Charlie tellement épanoui avec sa famille, je me disais que ça ne pouvait pas faire de mal de le revoir.

    J'entendais Hannah qui m'appelait. Je hurlais que j'arrivais. Je passais par la cuisine en saluant Pearl qui me fit remarquer que j'étais beaucoup plus en forme qu'à l'hôpital. Je lui souris joyeusement avant de descendre retrouver Casey – qui me décrocha un regard plus froid que le sac de glace qu'elles cherchaient – et sa sœur. J'observais la machine et en sorti le sac après quelques secondes. Je ne le rangeai pas au même endroit qu'elles. Bien sur, Casey ne manqua de me dire que j'étais mal organisée. Je levais les yeux au ciel et remontai les escaliers. Hannah s'assit à côté d'Eliott, je déposais un bisou dans ses cheveux avant de voir la porte s'ouvrir sur mon père. A chaque fois que je le voyais, je pouvais pas m'empêcher de sourire. Ça se voyait qu'il avait vécu mais on voyait qu'il était content d'être là. Je le vis sourire à Charlie, mon père ne croyait pas au mariage non plus, mais il était assez déstabilisé par tout ses compliments de la part de Richard. Il faut le dire, jamais papa u eu l'idée que j'étais une perle. Il ne m'a jamais considéré comme quelqu'un de bien, car pour lui, le bien et le mal étaient tellement subjectif qu'il préférait que l'on trouve ces notions par nous-mêmes. Donc lorsque vous trouvez que je fais quelque chose d'égoïste, mal, injuste, pour moi, cela ne paraît pas aussi.. Choquant ?

    Moi, par exemple, ce qui me paraît troublant, c'est qu'une femme ait assez d'argent pour offrir des trucs inutiles alors que d'autres crèvent de faim. Je les entends parler Russe. J'aime pas ça, je pourrais dire que je trouve ça moche mais je pense que c'est surtout parce que je ne comprends rien. Mon père se lève et me débarrasse du truc, il faut le dire, vraiment hideux, que m'a offert sa mère. Je vois son regard, qui veut dire « Belaaaa, tu m'en voudras si je mets tout à la poubelle ? » mais bon, si son appareil tombe en miette, il sera bien content. Je dis à Charlie que je reviens et me lève pour suivre mon père. On arrive dans la chambre de Militine que je squatte pour l'occasion. Je vois son regard se porter sur mon ventre. « T'as grossi. » « C'est normal papa, je suis enceinte. » Je lève les yeux au ciel. Je sais que je suis en train de changer, mais qu'est-ce que j'y peux moi ? Son regard. Il a la bouche à moitié ouverte et je réalise... J'ai oublié de lui dire. Mais quelle conne ! Il se mit à rire et me mit la main sur l'épaule « T'es bien la fille de ta mère, j'ai appris qu'elle était enceinte en sentant ton frère donner des coups.. » Mon rire se joignait au sien. Certes, je n'aimais pas du tout que l'on me compare à elle, mais j'avais ces gênes et elle vivait en moi comme je vivrais dans Sid, je ne comprenais juste pas pourquoi elle avait tout plaqué. J'aimais tellement Charlie que si je le quitte, je survis pas. C'est aussi simple que ça.

    On redescend et je me remets contre Charlie. Instinctivement, mes doigts se glissent dans les siens. Pourtant, comme à chaque fois, cela ne suffisait pas. Si j'avais pu, j'aurais surement rapproché ma chaise de la sienne, mais bon.. Les gens ne sont plus assez amoureux pour ça. Je ne sais pas, je ne pense pas que c'est parce qu'il y aura Sid que je pourrais me retenir d'embrasser Charlie dès que j'en ai envie. Je préfère qu'il soit habitué à l'amour, qu'il sache qu'on l'aime pour qu'il puisse aimer lui aussi. J'entends Pearl me poser une question. La meilleure. Pleine de souvenirs, de nostalgies. Comment on s'est rencontrés... C'était pas tellement prévu.

    « Mhm, c'était il y a un peu plus de deux ans. En fait Capryce voulait que j'aille à une foire avec elle et un mec qui l'intéressait à l'époque, Jeff ', c'est toujours un de mes amis, il est sigma aussi. Enfin bref. J'ai senti un truc dans mes cheveux et.. Bah c'était Charlie. »

    Je m'en souviens comme si c'était hier. Je venais de m'installer. L'été commençait et pour me « familiariser » avec la ville et les étudiants qui étaient déjà arrivés, Charlie venait de finir sa première année.
    Je m'étais teint un blonde la veille. Nouveau départ. J'avais perdu les deux tourtereaux, je voulais rentrer, ça me faisait chier de les entendre roucouler comme des ados, j'avais eu ma dose. Je pensais ne plus jamais vouloir m'impliquer dans une relation ou même chercher un mec et j'ai senti ce truc accrocher mes cheveux, c'était horriblement collant. J'ai juste entendu sa voix, sur le coup, juste prononcé les mots « oh, je suis tellement désolée. » et j'avais fondu. Le sucre, lui par contre, ne fondait pas. Je me souviens avoir vu un banc pas loin. Je m'étais retournée et j'avais saisi le poignet de la personne qui avait commis cette maladresse. Bien sur je ne pouvais pas lui en vouloir, j'étais moi-même assez empotée donc.. Je ne l'avais pas vraiment regardé, mais une fois que je l'avais fait, assise sur ce banc, il y avait ce truc qui s'était produit. J'avais pas lâché ses yeux pendant cinq bonnes secondes avant de réaliser qu'il m'avait ait complètement planté le système. Comme un virus, qui s'introduit sans que vous le voyiez. Mais celui-là, j'ai jamais voulu m'en débarrasser. Je devais trouver un moyen de garder ce mec, ma foi mignon mais totalement inconnu près de moi. En y réfléchissant, c'était facile.

    « Bon, bah comme c'est ta pomme d'amour, tu vas devoir rester là, jusqu'à ce qu'on trouve une solution euh.. Désolée, comment tu t'appelles ? »

    Je souris, le cœur battant. J'avais l'impression de voir la beauté dans une seule personne. C'était magique, sidéral. J'oubliais le reste. Je ne savais plus où j'étais, qui j'étais, rien, tout mon corps, ma tête et mon cœur étaient concentrés sur une seule personne, la plus belle personne au monde, celle qui scintille parmi les autres, celle avec qui vous voulez vous enfuir sans la connaître, celle avec qui vous savez que vous allez vous entendre et mon dieu, ça vous ne le savez pas, mais cette personne est aussi l'amour de votre vie. Celle avec qui vous allez tout vivre, vous mariez, passer des soirées à s'ennuyer sans le faire parce que vous être ensemble, le numéro que vous allez connaître par cœur, les horaires de cours, l'adresse mail, les contacts, les amis, la famille, la personne qui vous fait vous sentir bien peut-importe les circonstances, la personne avec qui vous pardonnerez tout parce que c'est trop insoutenable de rester en froid avec, la personne dont vous avez le plus besoin, plus besoin encore que votre air ou votre eau. Vous ne savez même pas son nom, et dans le fond, c'est écrit, c'est le seul. Votre infini. Votre tout. Votre inconnu.
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MessageSujet: Re: PV ♦ toi, moi, et les autres. PV  ♦  toi, moi, et les autres.  EmptyDim 31 Oct - 20:22

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    Bela sortit de table avec son papa. Oh oh. Ils allaient parler de moi. Son père ne m'aimait pas. Merdouille. J'allais devoir vivre l'enfer aux fêtes ; il allait rire de moi devant toute sa famille, quand moi, je devrais m'occuper des enfants pour prouver que je vais faire un bon père. Que mon Sid ne deviendra pas un de ses truands. Il serait bien. Il serait beau – en même temps, avec sa maman, il ne peut pas faire autrement – et il aurait du talent dans un truc que je ne pourrais même pas imaginer. Mais malgré tout, son grand-père ne m'aimerait pas. Je suis déjà étiqueté. Chouette. Je regardai mon père avec ses SOS dans les yeux. Lui, me lança un regard genre; Bon sang Charlie, lève toi & suit là. Ou encore; Ce sont des choses qui arrivent quand ta femme est si géniale, passe moi donc le lait de soya. Vu la totale incompréhension de mon père, je cherchai de l'aide dans les yeux des autres membres de ma famille. Ils me regardaient tous, enfin presque, sans savoir quoi dire. Le presque, c'était mon beau père James qui envoyait un sms sur son tout nouveau blackberry, dont il se vanterait probablement dans peu de temps. J'entends des rires lointains. Ils parlent surement de mes cernes; oh merde. Moi qui n'avait jamais été préoccupé par l'esthétisme des choses, je rêvais d'une chirurgie, à présent.

    Ma bien aimée revint avec son paternel. Je me sentait comme une fourmis devant un pied humain; tout petit et effrayé. Elle reprit sa place à mes côtés et me pris la main. Je n'étais peut-être pas si cerné, alors? Je devais savoir. J'avais toujours été curieux, ce n'était pas ce soir que tout allait changer. Je m'approchais de l'oreille de bela, lui murmurant tout doucement.

    CHARLIE Vous disiez quoi, là bas?

    Je me reculais, entendant mon père se racler la gorge. Il avait toujours détester les secrets. L'honnêteté devait être reine dans une maison et le respect, roi. Il me regardait de la même façon qu'il le faisait quand j'avais cinq ans et que j'avais fait une petite bêtise. Ça marchait toujours. Je me remis à manger, calmement, comme si rien ne c'était passé. En y pensant bien, j'étais exactement comme un petit chien trop bien dressé. Il n'aurait probablement qu'à me faire un certain signe, et je me roulerais sur le sol, langue sortie, attendant une récompense. J'avais les doigts enlacés à ceux de ma bien aimée, la conversation allait bon train, puis, la question. Je souris juste à penser au temps que j'avais mis à décoller cette pomme de ses cheveux. Elle raconta le récit assez brièvement, il manquait de détails, du genre, ma version des faits.

    CHARLIEMoi, bien, j'avais juste envie d'une de ses pommes d'amour, j'avais une genre de rage d'en manger, c'était plutôt intense, je dois dire. J'avais même manquer une fête chez les omégas, pour cette pomme. Bref, j'ai seulement... trébuché, et c'était Bela.
    [
    center]***[/center]

    à ce moment précis, je crus avoir gâché ma vie. Fait une gaffe irréparable. Elle était encore plus magnifique de près, ça en était presque émouvant. Ses beaux cheveux collés sur ma pomme. Si elle était chauve, c'était de ma faute, entièrement de ma faute. Je la regardais, j'avais les jambes aussi molles de la barbe à papa que le marchant faisait, juste à nos côtés. Pendant un moment, je ne réalisai même pas qu'elle me parlait, c'était seulement trop beau, j'étais dans un monde parallèle, avec des fleurs et des licornes, pourtant, je n'avais pas touché au LSD de la semaine, enfin, depuis 3 jours, peut-être. J'étais tellement absorbé qu'il me fallut au moins dix secondes à répondre, peut-être un peu plus, vu que je me retrouvai un moment en état de choc, remarquant que l'on c'était déplacé, remarquant ses yeux. Ma tête me criait des répliques à lui dire, des choses magnifique, j'en suis certain, mais dans une langue étrangère. Alors, je ne trouvais qu'une chose à répondre, le mot des cas d'urgence.

    CHARLIEhum... Charlie?

    J'avais les mains toutes collantes, la pomme. Dans ses cheveux, ses magnifiques cheveux. J'avais tellement envie de la prendre dans mes bras, de la garder là jusqu'à ce que la pomme se décompose et la laisse tranquille, mais je ne connaissais même pas son prénom. J'aurais bien voulut lui demander, dès qu'elle me demanda le mien, mais ma bouche refusait de laisser passer les mots correctement. Ce n'était pas de mon genre, pourtant, d'être timide, pas du tout, même. Je fixais la pomme, tentant de penser comme il le fallait, d'avoir l'esprit un peu plus clair, plus réaliste que les « wouahhhhhh » qui me passaient entre les oreilles, mais ça n'avait pas un si bon effet; je continuais à penser à elle, cette inconnue à la quelle j'étais déjà liée, non pas par la pomme, mais par un truc encore plus fort. Son nom, je devais le connaître, j'étais tout simplement incapable de fonctionner sans la connaître.

    CHARLIEToi? Je veux dire, tu t'appelles comment?

    J'étais bien fier de moi; j'avais aligné quelques mots sans me mettre à pleurer comme le dernier des idiots. Je regardai encore la pomme; elle n'allait pas fondre toute seule, il lui faillait un peu d'aide, alors, je mis mes neurones restantes en marche, cherchant une solution plausible. Sans idée, je décidai de mettre mes forces en commun avec les siennes, peut-être était elle un de ses cerveaux sur deux pattes?

    CHARLIEEuh, tu n'aurais pas une idée pour décoller ce truc? Je veux dire, sans te couper tout les cheveux...
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MessageSujet: Re: PV ♦ toi, moi, et les autres. PV  ♦  toi, moi, et les autres.  EmptyLun 1 Nov - 5:18

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you're my wonderwall.


    La main de Charlie dans la mienne, c'était un geste qui me rassurait. Beaucoup de couples ne montrent pas tout le temps leur affection, mais je ne sais pas, j'avais toujours eu besoin de sentir qu'il était là, près de moi et qu'il n'allait pas me quitter. C'est donc rare que je n'ai pas un contact, même léger avec lui. Je le savais, parce que même quand je dormais avec lui, je m'endormais juste dans ses bras et le matin, on était carrément emmêlés, à un tel point que ça avait l'air physiquement impossible. Impossible n'est pas Charlie et Bela. Haha. Depuis que je l'avais rencontré, j'avais toujours eu un comportement particulier. C'était toujours différent et je dois dire qu'en deux ans, il m'avait rendue folle.

    Et j'étais toujours folle de lui, je ne pouvais pas le nier. A vrai dire, cela faisait maintenant plus de deux ans que j'étais amoureuse de Charlie, je le savais. Je ne comprenais pas ses filles qui se regardaient sans cesse dans les miroirs, le regard de mon mari me suffisait, car je savais que c'était l'endroit où je serais la meilleure. Je le savais parce que quand j'étais dans ses bras, je me sentais vraiment... moi. Et dans un sens, même si je ne croyais pas au mariage, je dois avouer que je trouvais que mon alliance était tout de même la plus belle chose au monde et, en quelque sorte, ma fierté. A vrai dire, j'aimais dire que Charlie me revenait de droit. Même si je le voulais, je ne pourrais pas le laisser partir, je n'arriverais pas à fonctionner sans et ça, il le savait. Il avait un pouvoir sur moi. A partir du moment où j'avais senti ce truc bizarre m'accrocher les cheveux, j'ai su que ça allait changer ma vie. L'illumination. Je ne savais juste... Je n'avais plus le souvenir d'avoir réussi à lui résister une seule fois, sauf peut-être quand je suis sortie avec Kienan. Parce que je ne savais juste plus quoi penser. L'important était là ; j'étais à côté de Charlie, sa main dans la mienne, comme à notre habitude, c'était un peu le symbole de la connexion mentale j'imagine. Je sens qu'il me murmure un truc. Oh, il est adorable. Je sais qu'il s'inquiète, ces choses là, ça se sent. Enfin, moi je le sais. Quand je vous dis que le destin existe, c'est pas pour rien. C'est lui qui me fait croire en beaucoup de choses, en fait.

    «  Tu vas rire, j'avais oublié de lui dire pour le bébé, du coup il comprenait pas pourquoi j'avais un peu grossi, parce que ça m'arrive pas souvent, j'ai encore le poids de mes 16 ans. »

    Je me mets à rire doucement et je dépose un baiser rapidement sur son épaule avant de me redresser. J'étais pas vraiment maigre, mais j'avais toujours eu un poids assez stable depuis des années. J'entends un raclement de gorge et m'excuse d'un sourire. Je vois que mon père est à l'aise, et franchement, ça me fait plaisir. Qu'il connaisse un peu autre chose que son studio photo. Et puis si jamais il s'entend bien avec Charlie, c'est encore mieux. En fait, je ne vois pas comment quelqu'un pourrait le détester. J'avoue que ça m'a traversé l'esprit, mais j'ai jamais tenu bien longtemps sans lui... J'entends la version de Charlie. Notre rencontre. J'ai parfois tendance à oublier que ça fait aussi longtemps, j'ai l'impression que c'est allé super vite, comme si je n'avais pas eu le temps d'en profiter comme je devrais. J'avais toujours la peur de ne pas le revoir le lendemain, c'était trop imprévu. Mais si il y avait une force qui contrôlait le tout, elle devait savoir que c'était inhumain de m'enlever Charlie.

    «  T'es quand même mieux chez les Sigmas. Limite tu passais plus de temps dans ma chambre que dans la mienne pendant ta deuxième année je te signale. Enfin, reste que ce jour là, je crois que mes cheveux auraient pu prendre un sacré coup sans lui. Enfin, sans lui, j'aurais rien eu, mais maintenant je sais que je pourrais plus vraiment m'en passer. »

    Je souris. Je trouvais ça assez embarrassant, en fait, de se retrouver devant sa famille et d'en parler. J'avais l'impression de ne jamais avoir dit la vérité à mon mari. Jamais je ne lui avais dit plein de choses. On a jamais réussi à être de vrais amis surtout, je crois que c'est surtout ça notre problème. Dès le début, il y avait quelque chose d'autre, moi je le savais. Je tourne la tête vers Charlie. Je sens mon pouce caresser sa main.

    « Tu sais que c'est quand même exactement ce jour là que je suis tombée amoureuse de toi ? »

    * * *

    Charlie. Six lettres. J'ai déjà fait le compte dans ma tête. C + h + a+ r + l + i + e = 3 + 8 + 1 + 18 + 12 + 8 +5 = 55. 55 divisé par 23, ça donne pas un chiffre exact. Ce mec n'est pas maudit. Et Charlie, ça reste l'un des meilleurs prénoms du monde. Je suis absorbée, même par son silence. Ça me ferait presque oublié que j'ai un truc collant dans les cheveux. Je reste scotchée, parce qu'il n'y a pas vraiment autre chose à faire devant ça. C'est juste.. Ouais, j'arrive même pas à décrire. Beaucoup de personnes trouveraient ça gênant, et pourtant que je suis pas quelqu'un de très silencieux mais lorsqu'il me demande mon prénom, j'ai presque peur qu'il s'adresse à quelqu'un d'autre, de ne pas l'intéresser. Je passe ma langue sur mes lèvres, j'ai la gorge nouée, je prie pour ne pas sortir de connerie. Je finis par articuler un léger « Belammée », avec un sourire. Je le trouve juste vraiment beau. A vrai dire, si tout les deux nous n'avions pas d'idées, peut-être que nous pouvions juste attendre que le temps fasse son effet ? Sincèrement, ça ne me gêne pas du tout. Mais ma tête prenait toujours le dessus, dans ces moments là, et heureusement, sinon je crois que je serais déjà aussi collée à ce Charlie que sa pomme dans mes cheveux. Je m'entends donc dire « Ah ouais, non, je tiens à mes cheveux. Mais à part la manger... Je vois pas. » sans vraiment penser. Tiens, ça va être pratique comme une idée. Je lui lâché un sourire désolé de ne pas savoir mieux chercher. Machinalement, je lui pris la main, tant pis si cela collait, on n'était plus à ça près, et je me dirigeais vers l'un des bancs vides. Bah quoi ? Quitte à attendre, autant le faire à deux. « T'es à l'Université ? » Et autant faire la conversation...

    * * *
    Je me retourne vers mon père, qui nous regarde en souriant. Il avait toujours eu un problème avec les techniques de dragues, il m'avait raconté plein de trucs sur lui et maman, il était assez authentique, mon père, dans le sens de l'écriture des lettres et tout ça.. Il pensait pas vraiment à faire des déclarations par SMS ou des demandes en mariage par email, moi j'avais l'habitude mais il avait encore du mal à calculer le décalage horaire alors... Je sens Charlie jouer avec ma main, je peux pas m'empêcher de rire, je pose mon regard sur lui. Jamais je n'en aurais assez. Il me rendait heureuse, tout simplement. Je peux tout de même pas ne pas le faire chier avec un truc...

    « Enfin, on s'est vraiment revu à la rentrée à une des fêtes des Omégas. On avait oublié de s'échanger nos numéros, en fait. Du coup je le croisais sur le campus, mais à chaque fois, j'étais pressée et tout. La misère. »

    * * *

    J'ai bu. Trop. Il y a un mec genre avec trop de gel dans les cheveux qui tente une approche et moi je reste le nez dans mon verre pour ne pas lui parler. En fait, je savais très bien pourquoi j'étais venue. Pour qui. Outre le fait que Cappy voulait « profiter à fond de ses années universités » moi je voulais surtout tenter de revoir le mec de la foire. Je croise son regard, je dois vraiment avoir l'air désespérée parce que je le vois qui se rapproche, ou alors j'ai vraiment un coup de trop. En fait non, je réalise que je ne rêve pas lorsque je sens un bras autour de ma taille. Le seul truc que je pense sur la coup.. J'arrive pas à penser. J'ai son parfum qui m'emprisonne le cerveau, je peux rien faire. Jusqu'à ce que j'entende un truc, sans vraiment le comprendre, et sentir les lèvres de Charlie sur les miennes. Oh. Mon. Dieu. Ça fait un feu d'artifice à l'intérieur de moi, j'ai le sentiment que je vais faire un infarctus. Je passe mon bras autour de sa nuque. Je sais que c'est plus pour éloigner l'autre con, mais je dois avouer que ça fait un mois que j'en ai envie. Ça me brûle de l'intérieur, plus que tout les verres que j'ai ingurgité ce soir, ça déclenche un truc, je voudrais que dure encore et encore, j'ai des bouffées de chaleur à cause de ça, l'alcool, la fête. C'était le truc en trop qu'on a du mal à supporter mais bordel, vous en voulez encore. J'oubliais tout autour de moi, même la musique, la seule chose qui résonnait dans ma tête, c'était les battements de mon cœur, surtout qu'il en avait manqué un.
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MessageSujet: Re: PV ♦ toi, moi, et les autres. PV  ♦  toi, moi, et les autres.  EmptyLun 1 Nov - 15:51

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En vérité, dire que ma première fois fut une chose douce, merveilleuse, un moment que je n'allais jamais regretter serait un abominable mensonge. Je me souviens très bien, c'était en plein été, un jour beaucoup trop chaud. C'était humide, les meubles de la maison de mes parents étaient collants, c'était dégoutant. J'avais 14 ans, et non, ce n'est pas cette petite Emma qui me dépucela, elle ne voulait pas avoir affaire avec des puceaux, de toute façon, mais bien une jeune hispanique, Monica, celle que mes parents avaient engager, pour nous surveiller, Casey, Hannah et moi, pendant leur second voyage de noce, pour fêter leurs dix ans de mariage, en europe. Je me souviens comme si c'était hier du jour où je l'ai vu entrer dans la maison; une jeune femme tout à fait correcte, c'était limite si elle ne portait pas de col roulé en plein été pour préserver sa vertu. Et non, elle ne retira pas ses vêtements dès que mes parents franchirent la porte, elle continuait à porter des vêtements affreusement long, enfin, de mes yeux de puceau de 14 ans qui rêve de sa nounou la nuit entière. Puis, il eut cette journée trop chaude. J'avais passé l'avant midi avec Emma, comme d'habitude. Casey était à un stage de danse tout l'après midi, Hannah était partie chez une amie pour le week-end, j'avais Monica pour moi tout seul. Non, je ne lui sautai pas dessus à la première occasion, et non, elle ne me proposa pas d'une voix roucoulante un verre de limonade glacée. Non, ce fut seulement pendant un déjeuner ordinaire. Nous mangions une salade verte particulièrement bonne, la laitue était très croquante, nous n'osions même pas nous regarder, de peur que ça paraisse un peu déplacé. Puis, elle vint me débarrasser, son bras frôla le mien, et c'était cuit. Je l'amenai dans la remise dans le jardin, qui n'avait rien d'une petite remise sale avec des appareils mélaniques, c'était plutôt une genre de cachette aménagée, avec un canapé et même le branchement électrique. Le lendemain, mes parents revenaient d'urgence, non pas par ma faute, mais parce qu'un médecin de l'hôpital de mon père devait s'absenter pour mortalité, forçant mon père à revenir d'Europe.

Vous vous demandez probablement pourquoi je raconte ça, maintenant? Non, Monica ne vient pas de faire une entrée fracassante dans la pièce, et elle ne viendra pas; c'est une femme bien, avec un très grand respect pour autrui, elle a dut réaliser que c'était une erreur, que j'étais jeune et prit toute part de responsabilité. Au dernières nouvelles, elle était comptable et avait un fils prénommé Xavier âgé de 6 ans, ou un truc du genre. Elle vivait avec un bel avocat et prévoyait se marier, mais bon, ce n'était que des rumeurs. Si je parle de ça, là, maintenant, c'est que je réfléchis, main dans la main, avec Bela, à savoir si je n'aurais pas été mieux de me garder pur pour elle. Non pas que je sois soudainement adepte des Jonas broters, ou un truc du genre, mais seulement que... ça aurait pu être tellement bien. Mieux qu'un simple truc en cachette dans une remise.

Elle avait oublier de dire à son propre père qu'elle allait avoir un bébé, là, c'était fort. Quand même, mon petit Sid lui frétillait dans le corps depuis un moment déjà. En plus, ce n'était pas comme si c'était facilement oublié; le ventre était là, on ne pouvait pas vraiment fermer les yeux dessus, non pas qu'il était énorme ou horrible, en fait, c'était plutôt le contraire, une pur merveille, un coffre aux trésors. Je lui souris, pendant qu'elle m'embrasse l'épaule.
CHARLIEen même temps, tu fais tellement de sport. Héhé.

Je ne revenais pas d'avoir vraiment dit ça. Devant mes parents. Par chance, seulement Hannah et le père de bela pouffèrent de rire, les autres n'aillant pas comprit, ou encore, s'étant dit que peut-être Bela ne faisait pas de sport, tout simplement, ne la connaissant pas bien. Elle était tellement belle, mes joues s'étiraient sans que je le veule juste à la regarder parler, heureuse.

CHARLIEJ'avoue, je dors beaucoup mieux, en tout cas. Il faut dire que les Omégas ne me laissaient pas vraiment le temps de dormir, c'est pour ça, que je scouatais votre lit Miss Canterburry, enfin, Silver. Et moi, je crois que ce jour là, ma pomme d'amour, elle aurait eut un goût beaucoup plus fade.

BELAMMÉE - Tu sais que c'est quand même exactement ce jour là que je suis tombée amoureuse de toi ?

bien sûr que je le savais. Et c'était réciproque, dès le premier regard, en plus.

***

Belammée. Le plus beau prénom du monde. J'avais déjà envie que ma pomme d'amour ne fonde jamais, que le sucre ait été ensorcelé ou quelque chose du genre. Elle souriait; je fondais totalement, pourtant, au lieux de lui sauter dessus comme mon instinct me le disait, je me contentais d'hocher la tête, accentuant le malaise. Elle proposa que je mange tout simplement la pomme. Merde, elle était intelligente. Elle allait me prendre pour le dernier des idiots, et je n'aurais jamais ma chance. Elle me prit pas la main et me tira. Je fus parcourut par un frisson intense; Elle m'assis sur un banc, je m'assis sur le dossier, pour être plus près de la pomme. Je commençais à lécher le sucre mélangé aux cheveux, essayant d'être le plus délicat possible. Elle me demanda si j'allais à l'université, la bouche peine, je tentais d'articuler une réponse qui ressembla plutôt à un humhum. Je m'éloignais un peu de la pomme pour dire le nom de l'école, qui serait trop difficile à dire, sinon.

CHARLIEÀ Berkeley, deuxième année de musique, chez les omégas, toi?

Je me remis à la tâche avec entrain, autant faire vite, si je ne voulais pas qu'elle me prenne pour un boulet paresseux.

***

CHARLIETu sais que le coup de foudre que j'ai eut, il était tellement fort que je me demandais comment je faisais pour rester debout?

Les femmes de ma famille nous regardent les yeux émerveillés, comme si elles écoutaient un de ses télé-romans à l'eau de rose, quand l'on est sur le point d'entendre Brad dire à Brittany qu'il l'aime plus que la vie, et qu'il mourrait pour elle, avant d'être sauvagement tué par Richard, l'ex mari Jaloux de Britt'. Bela poursuit en parlant de cette soirée, magique et de tout ce qu'il l'accompagnait. Je ris un peu en pensant à son horaire si chargé de première année.

CHARLIEOublié, en partie, aussi, on était trop timide pour se regarder dans les yeux, alors, demander le numéro aurait probablement été une chose impossible. Pressée, un vrai citron; mais un citron dans la norme, les première année arrivent toujours des heures avant leur cours pour être certain de ne pas le manquer... Limite, pendant un moment, j'ai cru qu'elle ne voulait tout simplement pas me voir et je pensais abandonner... Puis, il y a eut cette soirée.

***

Cette soirée devait être l'évènement du siècle. On entendait des cris dans toute la confrérie, une fille avait déjà perdu son soutient gorge & vomit dans le lavabo, une vrai fête Oméga. D'ici 4 heures du matin, il y aurait probablement eut quelques bagarres, on ne verrait plus le sol; la routine. De mon côté, j'avais décidé d'y aller mollo, pour cette première fête de l'année, de toute façon, il y avait cette belammée qui ne m'était toujours pas sortie de la tête, et juste trop penser à elle me ferait pleurer, avec quelques verres dans le nez. Je parlais avec un de mes amis Zeta, quand je la vis. Elle parlait avec ce boulet de Johnson Barker. Le genre de mec qui attend que les filles soit saoules pour bien pouvoir les tripoter. Le genre de mec dont aucune confrérie ne voulait, et qui c'était retrouvé chez nous à cause de sa capacité à supporter l'alcool. Il était tout à fait dégueulasse avec ses cheveux non pas « pleins de gel » mais tout simplement gras. Il essai de draguer ma petite protégée devant mes yeux, mais ce n'est pas ce qui me dérange; c'est plutôt le fait qu'elle à l'air totalement mal à l'aise. Je marche d'un pas assuré vers eux – je n'ai même pas bu, étrangement- Je prend Bela par la taille et Johnson me regarde d'un air « tu fous quoi avec mon plan Silver?». Je n'ai pas vraiment à chercher bien loin; je ne fais que dire ce que je rêve de dire depuis ma première rencontre avec la petite blonde.

CHARLIEC'est MA copine, Johson, alors, dégages, va voir la fille au lavabo, c'est plus de ton genre; sale.

Tant qu'à rêver; J'appuie mes propos d'un baiser sur les lèvres de la Sigma. Les papillons battent des ailles d'une façon tellement puissante que j'ai l'impression que je vais m'envoler à tout moment. Ça du durer un certain temps, parce quand je me reculais et que j'ouvris les yeux, plus de trace de ce Barker à la noix. J'ai toujours bela dans les bras et je n'ai aucune envie de la quitter, mais la tirer jusqu'à l'étage serait beaucoup trop facile, alors, je lui prend la main et je l'amène vers l'extérieur. Je nous fait traverser la rue, pour se retrouver près d'une clôture, par dessus la quelle quelques arbres dépassaient. Il n'y avait que quelques personnes dehors, aucune de notre côté de la rue; on entendait la musique qui sortait des murs de la confrérie et les éclats de rire, mais je m'en fichais, j'avais ce que je voulais depuis si longtemps, là, devant moi, sans devoirs à faire ni rendez vous important.
CHARLIELà, je vais refaire ce que j'ai fait plus tôt, mais en mieux, tu veux bien?

en vérité, c'était une question inutile, parce que je n'attendis pas sa réponse pour poser mes lèvres sur les siennes. Ça ne faisait même pas deux minutes, mais elles m'avaient atrocement manqué; J'étais déjà accroc à la petite Canterburry.
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MessageSujet: Re: PV ♦ toi, moi, et les autres. PV  ♦  toi, moi, et les autres.  EmptyMar 2 Nov - 3:29

PV  ♦  toi, moi, et les autres.  Noj7kx

« a life lived in love will never be dull. »


    Je n'ai jamais cru vraiment à la pureté. C'est un bout de chair déchiré, qui l'est déjà lorsque vous mettez des tampons alors.. C'était symbolique. Et à mon avis, vous avez des millions de premières fois. En admettant que vous couchiez un million de fois dans votre vie. Bref, c'est une image. L'important est dans votre tête. Et je savais que désormais, j'aimerais rester avec Charlie jusqu'à la fin. Et je sais que je ne dis pas cela parce que je suis mariée et enceinte, non, cela fait deux ans que cela me trotte en tête, c'est la seule personne – hormis Cappy et d'autres amis importants – dont je ne me lasse pas. Les pauses et tout ça, je sais que si il y a quelque chose qu'il doit me dire, il le fera. C'est ce qui tue les couples, les mensonges. Et même si je le voulais, je ne sais pas lui mentir, il le verrait.

    J'essayais de faire assez bon figure, mais en l'entendant, je n'ai pas pu m'empêcher de rire. De même que mon père et Hannah. La pauvre. Elle le savait très bien, que les hormones, j'arrivais pas à les diriger, pour la simple et bonne raison qu'il m'était arriver d'avoir tellement envie de Charlie qu'il finissait par la jeter dehors. Mais d'une manière à peu près polie, tout de même. Je l'appelais toujours le lendemain, et à force, elle reconnaissait le moment où elle devait partir. Cela n'aurait pas été la même chose avec Casey, elle me déteste, pour la simple et bonne raison qu'elle a l'impression que je joue avec son frère. Pourtant, il est sorti avec Kimy, il a épousé Maxence, puis moi, puis il a couché avec Mariaenne et a eu une relation avec Maxence avant de finalement revenir. Je l'avais attendu tout ce temps. Ce n'était plus un jeu. Au début, on se prenait pour des grands, on se conduisait en couple quand on était tout les deux, peu importe notre statut facebook, puis il a fallu grandir. On ne s'est jamais vraiment disputés, parce qu'on savait qu'on était trop bornés. Peut-être que c'était cette envie permanente d'être ensemble tout en ayant peur de ne pas assez pouvoir « profiter » de la fac qui faisait ça.. Je ne sais pas vraiment. Reste que tout avait fini comme cela aurait toujours du être : Nous étions ensemble.

    « Tu crois que c'est mon shampooing ? »

    C'était la chose qui m'était sorti, mon père était mort de rire, en voyant que j'étais sérieuse. J'adorais le voir rire, parce que on voyait sur ses traits qu'il avait vécu le pire, que la vie l'avait fatigué, mais il était heureux. Pourtant, il n'avait que 43 ans. Pas encore de cheveux blancs, mais je le soupçonne de faire des teintures. Mais je n'avais jamais rien trouvé de plus beau que de rendre Charlie heureux. Et c'est pour ça que chaque seconde comptait, et que je ne pouvais juste pas perdre du temps à me disputer avec lui, quitte à lui donner des crampes parce qu'il sourit trop, rien à foutre, c'est la plus belle chose au monde. Je crois que ce mec, sans déconner, c'est la huitième merveille du monde. Je devrais me sentir coupable de l'avoir épousé et de l'avoir empêché de rencontrer des tas de filles qu'il pourrait rendre heureux. Mais j'étais égoïste, je préférais largement être dans ses bras et imaginer quelqu'un d'autre à ma place me donnait envie de tout péter. Parce que ce serait injuste. Charlie est la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma vie. Tant pis si j'ai failli y laisser quelques cheveux.

    * * *

    Berkeley. La première fois que j'étais contente d'aller en cours à nouveau. Mais il était plus vieux que moi. Dans un sens, j'avais toujours préféré les personnes plus âgées.. Mais j'avais le sentiment de ne rien contrôler. Surtout parce que ça me remuait le ventre. Un peu comme lorsque vous avez mal au cœur dans les montagnes russes, c'était de l'adrénaline. Le genre de sensation qui vous met mal et bien en même temps, le truc assez indescriptible. Je ne savais pas combien de temps on allait rester là, mais j'aurais aimé rester assise jusqu'à ce que ce que je ne sente plus mes fesses, j'avais le sentiment que ce deuxième année en valait la peine. Et je le connaissais depuis cinq minutes. Pour moi, c'était comme de l'avoir déjà vu, de connaître toute sa vie, j'avais presque le sentiment qu'il y avait une sorte de connexion. Et je n'avais pourtant rien pris. Je tendais le bras vers mon sac pour attraper mon appareil photo.

    « Je rentre en première année de photographie à Berkeley mais j'espère aller chez les Sigmas. Donc Charlie, tu as le terrible et grand honneur de rencontrer mon seul et unique bébé.. Jack. »

    Je levais l'appareil au dessus de ma tête, même à l'envers, je le connaissais par cœur, et appuyais sur la détente. Le léger bruit e fit retenir et je le repris dans mes mains, de peur de le faire tomber. Mais je n'avais pas supprimé la photo. Pour le moment. Pour m'en souvenir. J'en aurais besoin, plus tard, lorsque j'aurais des maladies étranges et que je deviendrais sénile ou encore que les robots auront laver mon cerveau, j'aurais encore l'image de Charlie, levant les yeux vers l'objectif, surpris, les dents encore dans la pomme. Même comme ça, il avait l'air carrément parfait.

    * * *


    Je ne peux pas m'empêcher d'avoir le sourire. J'ai parfois tendance à oublier, en parlant des souvenirs et tout ça, qu'on est à un repas de famille. Je suis encore dans notre monde, encore plus beau que Narnia – que je n'ai jamais vu, en fait – et même que le jardin d'Eden. Je me dis que les gens qui ne croient pas au coup de foutre ou au véritable amour, c'est juste qu'ils ont la haine de ne pas l'avoir vécu, parce que c'est magnifique.

    « Bah attends, pourquoi tu crois que j'étais sur un banc ? Je sentais plus mes jambes, comme si quelqu'un avait rempli tout mes membres de compote. Donc je l'ai laissé mangé. J'étais incapable de faire quoi que ce soit de toute façon. »

    C'était vrai. Parfois, ça faisait tellement cliché que je m'étonnais de la guimauve qui sortait de ma bouche, mais je le pensais tellement fort. Je voulais le prouver tout les jours, je voulais aussi montrer à sa famille que mon dieu, j'aimais cet homme là plus que n'importe qui au monde. Parfois, je me dis que je le mérite pas.

    « Tu m'intimidais aussi, alors j'avais peur moi. Ouais, j'étais pressée, mais bon, en même temps, j'arrivais à être en retard à tout mes cours. J'aime bien parler au prof, c'est pour ça que je rentre tard des fois, je t'avais dit ou tu te demandes tout le temps si je suis pas dans les embouteillages alors que je prends les transports pour les cours ? Moi, pas te voir ? Tu nages en plein délire Silver. J'en crevais d'envie donc heureusement qu'il y a eu cette soirée. »

    * * *

    Les Omégas avaient une réputation à tenir, mais ce mec me sortait par les yeux. Avant que Charlie ne dise son nom, je n'avais pas retenu. Il ne m'intéressait pas. J'avais ce bras autour de ma taille qui me brûlait, qui me donnait trop chaud. Rien que de l'entendre dire que j'étais sa copine, mince, ça me donnait trop envie. Je devais garder en tête qu'il disait ça pour virer l'autre lourd. Si ça se trouve, il avait trouvé quelqu'un d'autre, ou alors c'était juste le temps d'un soir, il mentait, il savait trop bien jouer la comédie et faire le mec jaloux. Voilà, c'était ça. Je devais me rendre à l'évidence que je n'étais rien pour Charlie Noah Silver. Oui, j'avais déjà trouvé sa page facebook ainsi que son statut qui disait célibataire sans que je ne puisse le croire. Et je ne l'avais pas demandé en ami, de peur de voir un message du genre « On se connait ? » et de me dire que je ne l'avais pas marqué comme il avait pu le faire. Je me noyais presque dans ses yeux, mais lorsqu'il m'emmena dehors, j'avais le cœur lourd. Qu'est-ce qu'il faisait ?

    J'ai rien compris à ce qu'il vient de dire. J'ai réalisé quand il m'a embrassé, encore une fois, sans l'autre con qui fournissait une excuse. Il en avait vraiment envie ? J'aurais presque pu avoir un orgasme sur place si ma conscience n'était pas requise. Mais je n'avais pas non plus envie de coucher avec lui dans un sens, parce que ce serait juste l'histoire d'un soir et ça, non, je ne voulais pas. Je me détachais de lui, ça me manquait déjà, j'avais encore mes bras autour de sa nuque, j'avais besoin de sentir que je l'avais encore pour moi.

    « J'ai froid, tu veux pas qu'on aille se poser quelque part de calme ? Et fermé. Pour parler. Parce qu'au final, à part que t'es en deuxième année de musique, j'en connais pas tellement. »

    Et j'avais cette voix dans ma tête qui me criait « et t'es célibataire ! Et tu m'a embrassée ! » Mais bon, il aurait cru que j'étais bourrée. Mais je l'étais. J'étais déjà ivre d'amour.


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MessageSujet: Re: PV ♦ toi, moi, et les autres. PV  ♦  toi, moi, et les autres.  EmptyMer 3 Nov - 19:28

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Je ne sais pas pourquoi, comment, mais je me sentais atrocement bien, là, à cette table, avec toute ma famille proche réunie pour la première fois, riant un peu jaune pour certains, de bon coeur pour d'autres, par exemple Bela et Hannah. J'avais l'impression que même étant spectateur du film de ma vie, j'aurais rit. Même si j'aurais été le pire des critiques; On ne peut tout simplement s'empêcher de sourire devant une scène aussi vraie. Aussi complice. J'avais réussit à accomplir l'impossible, à vivre le moment parfait. J'avais envie de le mettre au ralenti et de vivre en lui le plus longtemps possible, mais le meilleur reste à venir, non? Un moment encore plus magique viendrait; genre la naissance de Sid. Je l'attendais déjà depuis si longtemps. Depuis le jour où Bela était entrée dans ma chambre, en plein après midi de week end, prenant place dans mon lit et me disant qu'elle avait été ce faire avorter. Juste le fait de repenser à ce moment me donnait des maux de coeur; j'imaginais ce petit bout, qui aurait quoi, près de deux ans? Qui serait assit dans sa chaise, probablement entre moi et Bela, et qui jacasserait comme un vrai petit perroquet. Mais la vie en avait décidé autrement. Il était parti aussi vite qu'il était venu. C'était à ce moment exact que j'avais décidé que je voulais des enfants, un peu trop tard, certes, mais en même temps, je n'avais pas vraiment été consulté. J'avalais une grande gorgée de vin beaucoup trop couteux pour son goût que ma mère avait acheter, question de faire disparaître cette boule qui c'était formée dans ma gorge; Penser à cela me faisait penser à l'été, quand Bela avait perdu celui de Kienan... même si ce n'était pas de moi, ça m'avait fait mal. Comme me noyer dans de mauvais souvenirs.

Je quittais mes pensées plus noires pour revenir à la lumière, quand Bela se mit à parler de son shampoing. En y pensant bien, je crois que même si elle les aurait enduit de farine, j'aurais trouvé cette pomme encore plus gouteuse que d'habitude, juste à cause qu'elle était près de moi, malgré qu'elle m'était inconnue, juste le fait qu'elle se trouve là, belle, simple, magique, près de moi.

CHARLIENon, je ne crois pas, mais je crois que toi, tu avais une épice spéciale en toi, qui faisait que ça avait meilleur goût.

***

Sigma. Le rêve. Vraiment. Enfin, le mien. Mais bien que j'ai les qualités requises, on m'avait envoyé directement vers les omégas, peut-être parce que le jour de mon entrée à Berkeley, j'étais un peu éméché. Mais il y avait encore mieux que les sigmas... Berkeley, tout court. J'allais la revoir dans les corridors; j'allais fondre en la croisant, rêver à la cloche qui sonne, à la chance de la voir encore et encore. Juste à la regarder comme ça, j'avais des milliers d'idées de chansons qui me venaient. Elle serait ma muse, qu'elle le veuille ou non. Elle commença a me parler de son bébé, Jack. Sur le coup, j'eus un peu le souffle coupé; elle avait vraiment un bébé à cet âge? Puis, un flash me fit revenir à la réalité; un simple appareil photo. Ouf, je n'étais pas prêt à agir comme père; enfin, je n'étais pas prêt à rêver de moi en tant que beau-père. La photo qu'elle avait prit de moi devait être hideuse, mais en quelques sorte, je m'en fichais bien; elle aurait un souvenir de moi, au moins.

CHARLIEtu m'as fait peur, j'ai presque cru que tu traînais un vrai bébé dans ton sac.

ça aurait été à la limite de la maltraitance, et elle n'avait pas l'air d'une fille comme ça, qui met es bébés dans un sac. Elle avait l'air bien, trop bien. Je souris dans le vide avant de reprendre mon activité du moment; libérer ma princesse de la méchante pomme qui la retenait prisonnière. Je m'arrêtai un moment, pour me faire aérer les papilles gustatives, par la même occasion, je demandais à ma princesse si elle n'avait pas trop de problèmes, avec moi, lui tirant les cheveux, tel un méchant garçon de l'école primaire.

CHARLIEça ne fait pas trop mal, hein?

***

Je n'avais peut-être pas eut le meilleur exemple d'amour de la part de mes parents, enfin, de ma mère, en tout cas, mais même si je n'aurais pas eut d'exemple, j'aurais pu jurer que ce que je ressentais pour bela, ça en était, du rêve, ce que tout le monde recherche, l'amour pour la vie. Même que, c'était plus que ça, c'était un compte de fée, avec les embuches, les trahisons, tout, il ne maquait plus que le « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants » qui lui, se concrétisait peu à peu.

CHARLIEPeut-être que t'avais envie de t'asseoir? Balivernes. On ne peut pas remplir des membres; hahaha. Et moi bien, j'ai manger. Je dois dire que c'est plus difficile que ça ne parait, je ne pouvais pas vraiment croquer; sinon, j'allais lui faire mal, alors, je devais lècher du bout de la langue et c'était vachement long.

En parlant, je regardais le père de Bela. Ils se ressemblaient un peu, avaient les même mimiques, sauf que lui était moins énergique, plus calme. J'avais envie de lui dire à quel point sa fille était merveilleuse, combien elle comptait pour moi, mais pas maintenant. Ça ferait trop « je veux impressionner la belle famille » alors, je me suis abstenu. Je me contentai d'écouter ma femme poursuivre, en souriant.

CHARLIEhahahaha, une vraie débutante. Mais bon, en même temps, ça un certain charme. Bela, n'aime pas trop parler aux profs, sinon, je vais commencer à me faire du soucis. Je nage en plein délire parce que je t'aime, Canterburry.[/b]

Ouais, je nageais, tellement, que j'en avait presque oublier mes parents alentours. J'avais presque envie de les jeter à la porte, d'aller m'asseoir sur le sol et de la regarder, comme j'avais fait, ce soir là, cette nuit là, limite, jusqu'au matin.

***

Elle voulait déjà rentrer? Elle ne voulait tout de même pas faire ça le premier soir et pouvoir déguerpir au matin comme ça, sans rien dire? Ça me décevait un peu, beaucoup, même. J'étais bien moi, cette petite blonde dans les bras, loin de tout ses fous qui se déchaînaient sur une musique beaucoup trop commerciale. J'avalai ma salive pour cacher la déception.

CHARLIE – [i]Oui oui, c'est clair, c'est parfait. J'ai ma chambre, si tu veux elle est... dans la confrérie, en haut, tout tout en haut. Dans ma chambre j'ai un super... ordinateur portable... et euh... on rentre?


Je la tire vers l'intérieur, on gravit les marches puis je l'amène dans ma chambre, la plus reculée de toutes, je l'avais prise pour son côté mystérieux, en vérité. Je la fis entrer, fermai la porte, et m'assis directement sur le tapis, en tailleur. Je l'invitais à m'imiter, ce qu'elle fit et je lui prit les mains. Comment faire, comment dire à quelqu'un que... pas ce soir? J'avais peur qu'elle me laisse là, qu'elle ne revienne pas.. que je me sois trompé et ce n'était pas ce qu'elle voulait; qu'elle voulait seulement discuter, qu'elle était lesbienne et fière de l'être. Reste qu'elle ne m'avait pas repousser, plus tôt. Je me rapprochais, examinais son visage et reposer mes lèvres sur les siennes; Bien beau pas ce soir, mais l'embrasser était tout de même une des choses les plus merveilleuses que je n'avais jamais fait. Je me reculai, tête basse.

CHARLIEJe vais peut-être t'apparaître idiot, le mec qui ne sait pas ce qu'il veut vraiment, un peu indécis, mais au moins, je suis honnête. Je n'ai pas vraiment envie, enfin, non, j'ai très envie, mais je crois que ce n'est pas le bon moment, enfin, si, c'est un très bon moment, l'ambiance est genre.. parfaite, mais je... Je n'ai pas envie d'être un mec que tu as traîné dans ton, enfin, son, lit pour une nuit et rien d'autre, tu vois? Je ne veux pas me réveiller et réaliser que tu es partie.
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MessageSujet: Re: PV ♦ toi, moi, et les autres. PV  ♦  toi, moi, et les autres.  EmptyVen 5 Nov - 2:25

PV  ♦  toi, moi, et les autres.  Noj7kx

« i love the way it feels »


    Machinalement, je posais ma main sur mon ventre en riant. Je niais de la tête, en répliquant « C'est toi qui est spécial plutôt. » J'avais du mal à me dire que j'étais enceinte. A vrai dire, je n'avais pas vraiment eu le choix. J'étais contre l'idée d'avorter et cela aurait été encore pire de savoir mon enfant dans les bras d'une autre femme, à un endroit auquel il n'était pas destiné. En fait, si j'étais contre l'avortement, c'était pour l'avoir déjà fait. J'étais en première année à ce moment là. Charlie sortait avec Kimy et j'étais tombée enceinte de lui. Je me souviens lui avoir posé la question et il avait dit « non » alors j'ai pensé que c'était la meilleure chose. L'erreur humaine par excellence. Cela m'avait détruite moralement et en plus, Charlie m'en voulait. Alors j'étais au fond du fond. Je regardais mon ex-ami, car officiellement, ce n'était que ça, être heureux avec sa petite amie et je me demandais si il pensait à moi ou au fait qu'il ne savait pas ce que c'était de sentir une partie de soi se détacher. Mais je n'allais pas lui couper un membre pour lui faire comprendre. Non, inlassablement, j'attendais qu'il rentre dans ma chambre – sans frapper, pour changer – et qu'il fasse comme si de rien n'était. Et ça avait été long, beaucoup trop long. Je me suis plongée dans mon travail, je ne dormais plus, bref, mon corps me le faisait sentir mais après ça, vous ne le respectez plus, parce que vous venez de tuer une partie de vous. Et pire, la relation que j'avais avec Charlie.

    Et maintenant, on était mariés. Waw. Instinctivement, je serais ses doigts entre les miens, juste pour m'assurer qu'il était là. Parfois, je me demande ce qui ce serait passé si jamais j'étais allée le voir pour lui annoncer ma grossesse plutôt que l'avortement. Même Capryce ne savait pas ce qui m'avait mise dans un si mauvais état. Cet été, lorsque j'ai perdu celui de Kienan, c'était rien. Parce que je ne l'avais pas décidé. Là, j'avais nié la possibilité même d'une existence pour cet embryon. C'était même pas humain ce que j'avais fait. Alors peut-être que l'on ne seraient pas mariés, mais parents. Mais j'aurais surement arrêté mes études, j'avais beau avoir 85 de moyenne, je n'y étais pas aussi attachée que maintenant. J'étais beaucoup plus attachée à l'odeur des draps de Charlie, principalement quand il se trouvait dedans. Ce n'est pas que je n'y accorde plus d'importance, au contraire, juste que maintenant, je sais que je pourrais en profiter toute ma vie, j'avais peur que la promesse faite sur son tapis ne tienne pas. Ironie, quand tu nous tiens. A bien y penser, on avait déjà parlé de tout ça le premier jour où on s'est rencontrés. Le jour où j'ai le plus voulu rester dans un banc à en avoir mal aux fesses.


    * * *


    Haha. Moi ? Avoir un gosse à mon âge dans un sac aussi petit ? Jamais de la vie. Je suis pas le genre de fille à aimer les enfants ou en vouloir. Alors j'ai ri. Il est adorable. Même si je ne peux pas le voir. Je ne sais pas, c'est comme lorsque vous écoutez une chanson et que vous arrivez à savoir quand le chanteur ou la chanteuse sourit. Il y a ce truc. Et Charlie la. Berkeley. J'avais l'impression que c'était l'endroit où se cachait les gens bien. Dans un sens, il me faisait oublier ce que je fuyais ; Adam. Et ça me réchauffait le cœur à un point. Il s'était remis à battre, hyper fort, comme pour que je le remarque, mais je n'avais qu'une peur : qu'il l'entende.

    « Haha, non, il faudrait que je l'ai sacrément compressé pour qu'il rentre dans mon sac et même si les enfants, c'est pas mon truc, je suis pas violente, c'est contre mes principes tu vois ? Je trouve que c'est déjà assez dur, de grandir et tout, c'est pas la peine de ne pas nous faciliter la tache, je crois. J'aurais pas aimé qu'on m'enferme dans un sac, par principe. »

    Je suis sure que j'ai un sourire du genre super niais lorsqu'il me demande si ça ne fait pas mal. Heureusement qu'il ne peut pas le voir. J'observe les gens devant moi et prépare mon objectif, pour m'occuper. En fait, c'est plus pour me distraire, oublier que j'ai cette personne formidable derrière moi. J'ai peur de pas la revoir, Berkeley, c'est grand...

    « Non, du tout ! C'est toi qui va avoir mal au ventre ! »

    C'était vrai. De un, c'était vraiment trop sucré et de deux, il mangeait vite. Mais je n'avais pas envie qu'il aille vite, je voulais rester là...


    * * *


    Je voyais Charlie regarder mon père, je me demandais ce qu'il en pensait. C'était la seule chose que j'avais. On ne peut pas dire que j'ai eu une vie remplie d'amour, mais lorsque mon père m'emmenait le dimanche matin et que mon frère n'était plus avec nous, à partir du moment où il ne rentrait pas le samedi soir, en somme et que je revenais juste pour ces matinées avec mon père, il me parlait de tout ce qu'il avait eu avec ma mère. Je me souviens qu'ils se sont rencontrés tôt, et quand j'étais sur la jetée, la main de mon père dans la mienne, qu'il me regardait les yeux brillants en me disant : Tu vois Belammée, je ne peux pas retomber amoureux, parce que quoi qu'il arrive, si ta mère revenait, je l'accueillerai encore, c'est pas de la faiblesse, c'est l'amour. C'est le jour où tu réalises que tu passes ta vie à attendre une personne, même quand elle part chercher quelque chose dans la pièce voisine, c'est que tu as fini par trouver la chose que tout le monde veut inconsciemment : l'amour. Le vrai.
    Et je sais que je pourrais attendre Charlie toute ma vie, neufs si on en a autant que les chats Juste parce qu'une vie sans lui, c'est pas une vie. C'est l'enfer.

    « Eh Silver, commences pas à jouer sur les détails ok ? C'est pas encore prouver qu'on ne peut remplir les membres, déjà ! Mais c'était bien, pendant que tu te cassais la tête, moi je faisais rien. »

    Je me mis à rire. J'avoue que j'avais beau être hyperactive, j'étais rarement motivée pour les choses, alors je faisais du sur place et ma charge d'énergie s'emmagasinait un peu plus tout les jours. C'était peut-être pour ça que c'était aussi magnétique avec Charlie. Je ris une nouvelle fois. On pourrait croire que c'est trop, mais non, c'est juste que je suis heureuse.

    « Mais t'as eu un an pour pas avoir l'air perdu alors que moi.. Même pas ! Alors la débutante, elle trouve que ça se fait pas. J'aurais bien aimé t'y voir. Les profs sont trop vieux pour moi, et puis la plupart du temps, c'est surtout pour des devoirs supplémentaires non notés, parce que je m'ennuie en cours. Et de toute façon, t'auras beau nager dans le plus gigantesque des délires, tu pourras jamais m'aimer autant que je t'aime. C'est tout. »

    Devant mon air arrêté, je vis Hannah sourire et soupirer. « ils vont recommencer... ». Non, on le faisait pas souvent, si ? Ça m'avait ramené à la réalité. Parfois, non, tout le temps, j'oublie qu'il y a tout un monde autour de nous. Parce que mon monde, c'est nous. Depuis longtemps.

    * * *


    Je le vois déglutir. J'aurais fait un truc de mal ? J'acquiesce en restant perplexe. On traverse à nouveau la salle d'en bas, avec tout ces gens souls. Je suis contente d'avoir été chez les Sigmas. Ça me correspondait vachement plus. L'art, c'est tout. Sa chambre a presque l'air d'un autre monde. La porte fermée, je reste debout dix secondes, le temps d'observer mais je le vois s'asseoir alors je le suis mais reste les yeux fixés aux murs. Jusqu'à ce que je sente un truc me parcourir le corps, c'est électrique, Charlie a pris mes mains. J'ai l'impression de sortir d'un blocage moral, de me réveiller, je le regarde, presque étonnée d'être là, comme si c'était irréel. Dans un sens, j'étais dans un rêve. Le mec de la foire quoi. Je sentais ses lèvres sur les miennes et ne put m'empêcher de sourire. J'avais vraiment du mal à y croire. Mais ce qui me trouble encore plus, c'est ce qu'il vient de dire. Je reste cinq secondes à le regarder et finit par rire, non pas nerveusement ou méchamment, non vraiment, je trouve ça adorable.

    « Oh non, je suis pas venue là pour ça ! Enfin, quand je te dis parler, c'est vraiment parler tu sais. Sinon je l'aurais dit direct. Mais c'est pas de ça dont j'ai envie. Enfin, si, je peux pas le nier, mais pas ce soir.. Trop tôt, tu vois ? Mais t'es pas idiot du tout. Je suis plutôt d'accord, en fait. Je sais pas, j'ai toujours trouvé ça un peu... impersonnel, les aventures d'un soir, je crois. Eh ! Je suis sigma finalement ! »


PS; 11 000 :plop:
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MessageSujet: Re: PV ♦ toi, moi, et les autres. PV  ♦  toi, moi, et les autres.  EmptyMer 17 Nov - 4:22

Dear I'm found

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Bela avait la main sur son ventre. Ça me fis sourire. Elle, son rire, ce petit poisson qui nageait en elle. Comment un homme peut-il faire pour quitter sa femme, sa petite amie, la fille avec qui il a coucher une fois de trop, quand ça. Comment les gens pouvaient-ils accepter de se séparer d'un embryon, d'un truc qui crée des moments si parfaits? Parce que disons le, sans Sidney, rien n'aurait vraiment été pareil. Bela m'aurait probablement laissé à l'hôpital, nous n'aurions plus eut à nous parler. J'aurais vécu plus triste, moins bien. J'aurais probablement été rejoindre Maxence chez lui, le soir, comme je l'avais fait après avoir apprit pour Sid, mais je n'aurais pas eut cette vie au fond de moi, j'aurais été à terre, il m'aurait récupéré, façonné à sa guise, fait de moi un mec sans coeur réel, un genre de robot. J'aurais porter le même genre de pantalon que lui; noirs, sans trous, propres, parfaits, bien repassés, lavés chez le nettoyeurs, pas dans le lave linge, c'est tellement « petit peuple ». J'aurais quitté la musique pour un domaine froid qui rapporte, comme le droit. Tout le monde fait droit, de toute façon. Nous serions déménagés dans un état pro-mariage gay, après nos études, nous nous serions fiancés après l'officialisation de mon divorce avec celle qui aurait pu être la femme de ma vie. Maxence aurait trouvé du travail dans un je-sais-pas-quoi, enfin, où les sexologues travaillent, genre à la télé ou dans un magazine féminin, pour répondre aux questions des femmes au foyer qui s'inquiète des infidélités de leur mari ou un truc du genre. Moi, j'aurais trouvé une place dans un cabinet, travaillant sans véritable passion pour des trucs au quels je n'aurais pas crut. J'aurais prit l'argent de mes cadeau d'anniversaire pour me faire enlever mes tatouages un à un. J'aurais enlever mes percings. Je serais devenu un mec propre, trop propre. J'aurais vécu une vie de fantôme, puis, nous nous serions mariés, enfin. Probablement en habits noirs tout les deux, avec des centaines personnes de notre entourage. Ma mère aurait adorer Maxence. Un symbole de perfection, comme elle les aimaient. Mon père aurait été Ok, mais il n'aurait pas comprit. Il n'aurait pas comprit pourquoi marier une personne quand elle m'enlevait le sourire de la sorte. Hannah l'aurait détester, Casey aussi. Ma grand mère, elle se serait demander comment nous allions faire pour avoir des enfants... et nous aurions commencé des démarches d'adoption. J'aurais été heureux, à ce moment là, même si j'aurais eut l'impression qu'une partie de moi resterait manquante. La place de Bela. Celle de mes enfants, les biologiques. Pas que j'ai un problème avec l'adoption, seulement... ils n'auraient pas été les miens. J'aurais quitté mon travail pour m'occuper des enfants, j'aurais accompagner Maxence à des congrès militants, parce qu'il s'impliquerait dans la politique de plus en plus, il serait même devenu gouverneur de l'état, un truc comme ça. Notre portrait de famille aurait fait la couverture d'un magasine sur la vie en général. Nous aurions eut l'air totalement faux sur cette photo. Puis, un jour, nous aurions eut une invitation de Berkeley dans notre boîte aux lettres. 10 ans après la graduation, la tradition de se réunir. La secrétaire de Maxence aurait fait un trou dans son horaire, les enfants auraient été chez leur nounou, et nous serions retournés à San Francisco. Ce serait un voyage horrible pour moi, trop de souvenirs. Puis, durant la soirée de retrouvailles, parlant à un vieil ami, je l'aurais vu. Elle n'aurait pas changé, elle serait restée magnifique. Moi, je serait devenu la personne que je ne voulais pas devenir. Je l'aurais regarder, je lui aurais sourit, Maxence serait arrivé derrière moi et les lèvres de mon ex-femmes auraient pointé vers le bas, puis elle serait partie. Le lendemain, nous repartirions, moi et Maxence, urgence politique, et je ne la reverrais plus. J'aurais vieillis très rapidement, et je serais mort vers quatre-vingts ans. Maxence serait mort depuis longtemps, et je serais devenu un fardeau. Un vieillard solitaire, devant son café gratuit du Mc Donald's.

La vie aurait été une merde sans ce petit poisson.
J'avais déjà penser que l'on créait son chemin seul, que l'on prenait les décisions pour soit, comme si l'on écrivait un livre... Mais aujourd'hui, je réalisais qu'il y avait de ses choses qui nous inspiraient, qui nous forçaient à écrire une plus belle fin, même si l'on est pas du genre à aimer les belles fins, certains nous poussent à en avoir une, ils nous obligent à avoir une belle vie, Sidney Morgan Silver, en était un exemple.

Spécial? Ce mot me fit sortir de ma bulle. J'étais tellement absorbé par la beauté de la vie que j'en avais oublier le contexte de la phrase de bela. Ah si, elle avait un goût spécial... moi aussi? Non, non, j'étais seulement trop stupide pour suivre la vague. Spécial. Ce mot avait toujours eut le même effet dans ma tête « eh bien, tu es spécial ». La seule qualité que ma mère m'avait trouvé, quand je lui avait demandé, à 7 ans, quelles étaient mes principales qualités. Quand elle m'avait dit cela, j'avais crut que c'était plutôt un défaut, mais maintenant qu'il était dit par bela, il me semblait plus... doux? Comme si elle avait le pouvoir de changer les défauts en qualités. Une vraie magicienne.

CHARLIED'accord, c'est moi qui suit spécial, si tu veux.

Bela croisa ses doigts avec les miens, par dessus le vide causé par l'absence de... Ce bébé. Ça aurait été une fille ou un garçon, une Romy ou un truc du genre, un truc bien ordinaire, sans signification, un exemple de simplicité ou encore un Blade, un truc qui sonne méchant, pour un gros contraste avec ce que l'enfant aurait été, en réalité. Il ou elle nous aurait aimer comme des malades, nos parents seraient plus à l'aise, entre eux, car ils se connaitraient depuis plus longtemps... Romy ou Blade sourirait a pleine dans en touchant le ventre de Bela, criant bébé. Ça aurait été différent, bien.... Mais en y pensant encore mieux, c'était peut-être la bonne chose à faire. Nous n'étions pas prêt à l'âge que nous avions à l'époque, à avoir un bébé, il n'aurait pas vécu dans les meilleures conditions... bref.

***

Elle était belle, drôle, gentille, elle avait un point faible pour l'art... J'avais trouvé la pièce manquante à mon puzzle. Je le savais, c'était comme une boule de feux dans mon estomac qui tentait de m'alarmer. Je ne comprenais pas trop pourquoi je ne m'approchais pas plus de son visage, sauf le fait que j'étais occupé à la libérer de cette pomme d'amour, pourquoi je ne l'invitais pas à venir boire un café, pourquoi je ne lui demandais pas discrètement si elle n'avait pas un petit ami, quelqu'un en vue. Elle parlait de compression de bébé, que les enfants, ce n'étais pas son truc, de ses principes... de tout. Sur tout les points, je l'aimais déjà. J'avais envie de lui mettre la bague au doigt, de la marier, sans savoir qui elle était, d'être avec elle, point.

CHARLIEJ'avoue, c'est dur de grandir, j'ai encore du mal, faut dire. La preuve: je met des pommes d'amour dans les cheveux de gentilles filles à la foire. Mais je ne suis pas contre un peu de difficulté, c'est toujours pour le mieux, je crois.

Sérieusement, je me foutais d'avoir mal au ventre ou non. J'avais là tête ailleurs, trop occupée pour penser à la douleur. De toute façon, comment je pourrais avoir mal, avec une fille si jolie si près de moi? Sa présence seule suffisait à faire décroitre l'effet déplaisant que produisait le sucre qui gorgeait mes papilles. Je continuais mon travail, en guise de réponse. Je pouvais sentir la peau de la pomme immerger à certains endroits. L'horreur. Déjà. Je ne dis pas un mot. Et je poursuivis, d'un rythme beaucoup plus lent; j'avais envie de l'avoir près de moi. Bien qu'elle soit à Berkeley, que sa confrérie soit connue, que j'ai le loisir de la regarder à longueur de journée... tout peut changer, non? Elle avait peut-être un petit ami qui m'empêcherais même de rêver de penser à elle. Elle était peut-être le genre de fille à se cacher sans cesse... Elle allait peut-être quitter d'un jour à l'autre, comme n'importe qui. Bien qu'elle était loin d'être n'importe qui.

J'éloignais la pomme de mes lèvres un court instant. Soupirant du même coup. Trop de sucre tue le sucre. Le temps de la pause? Oh oui.

CHARLIETu as déjà eut l'impression d'avoir une masse informe, d'une texture un peu douteuse à la place de la langue? Eh bien, c'est exactement ce que je ressens, en ce moment. Comme si mes papilles avaient été dynamitées.

***

Silver. Ça me rappelait ma jeunesse, quand les mecs de l'équipe de foot de l'école avaient décidé qu'il était maintenant dans la norme d'appeler tout le monde par leurs noms de famille. Personnellement, je n'y avais vu aucun intérêt. Encore moins car ça m'associait encore et toujours au gentil docteur de Florence st. Pas que je voyais quelque chose de mal à être le fils de mon père, seulement, j'en avais marre des titres de fils de, petit ami de, cousin de, frère de, bref. Je voulais être Charlie. Tout simplement Charlie. Noah, s'il le fallait, mais pas de « de ». De toute façon, c'était moche, ce mot, Silver. Argent, un truc de deuxième ordre. Mais dans la bouche de Bela, ça semblait... différent. Peut-être à cause de la mélodie dans sa voix? Peut-être parce que ce mot lui était a présent associé, aussi. Je ne pu pas m'empêcher de rire, quand elle continua sa phrase, elle avait cet air tellement mignon. Et puis, je ne pu plus m'arrêter, car elle riait aussi, et que je l'aimais.

Un an de plus qu'elle certes... mais je n'avais pas eut l'air perdu pour autant. J'avais la petite amie dont tout les amis rêvaient, qui me conduisait à chacun de mes cours, sur ses talons beaucoup trop hauts. Juste à cause de cette image, de moi, avec cette fille que bela connaissait trop bien, grande, belle, un truc qui fait rêver en fait, je n'aurais pas voulut qu'elle ait un an de plus. Pas pour ne pas l'avoir rencontrer plus tôt et manqué la chance de sortir avec une bombe, que toute façon bela était également, pas du tout même, seulement, je n'aurais pas voulut qu'elle ait cette image de moi. Le mec avec la petite amie plus vieille, qui le traite comme un enfant, en quelques sortes, mais qui fait tellement l'envie des autres, malgré tout.

CHARLIEJe ne dirais pas pour avoir l'air perdu... plutôt, pour apprendre à connaître le campus. Et non, tu n'aurais pas aimé, tu n'as qu'à demander à Jhia de quoi j'avais l'air. Je ne dirais rien là dessus, seulement, hum... deuxième nom de Sid. Hey oh. Je voudrait bien te dire à quel point je t'aime, mais je risque de devenir grossier, et ce n'est pas ce que l'on veut, hein.

J'entendis un soupir de la part de ma plus jeune soeur. Hahaha. Non, pas cette fois, elle n'avait pas à quitter, j'avais tout de même un minimum de retenue.

***

Que Dieu bénisse Kurt Cobain d'avoir existé, d'avoir prit cette photo, qui a été mise en affiche, que j'avais posé là, sur le mur du fond de ma chambre. Je la fixais, attendant la réponse imminente de la jeune fille qui se tenait juste devant. Je l'écoutai, elle l'aurait dit direct. Je ne pu m'empêcher de rire en y pensant; j'imaginais la jolie demoiselle qui se tenais là, dire des grossièretés. Ça pouvait paraître enfantin, mais ça me faisait rire, moi.

CHARLIEEh bien, ça me soulage, je dirais. Tu l'aurais vraiment dit direct... Direct? Je veux dire, sans même tourner autour du pot? Ça fait un peu étrange, tu trouve pas? On se retrouve dehors et Paf; VIENS ON VA BAISER... ça m'aurait parut... sale. Mais si, je vois parfaitement, 20/20, vision parfaite de la situation, parce que je ressens la même chose. EUH SI. Je suis idiot, très même, tu aurais dus remarquer à la foire, je t'ai tout de même mis une pomme dans les cheveux. Mais c'est clair que c'est impersonnel, les gens ne font pas ça pour partager un moment précieux avec un être aimé, ils veulent seulement passer leurs plussions avec autre chose que leur main. C'est triste à dire, mais c'est la réalité. C'est chouette, je vais pouvoir aller scouater ta chambre, enfin, si tu veux bien.
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