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C'est toujours la faute des femmes

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MessageSujet: C'est toujours la faute des femmes C'est toujours la faute des femmes EmptyVen 20 Avr - 17:00






Andrea venait de vivre les deux jours les plus mouvementée de sa vie Américaine, voilà il aura fallut attendre neuf mois pour tomber dans les premiers superlatif qu’il puisse employer. Pourquoi ça ? Tout simplement parce que le jeune homme vient de subir une belle branlée qui laisse des traces et qui lui laissera surement des traces pendant un bon bout de temps. Et qu’il vient d’apprendre deux nouvelles, deux immenses nouvelles qui sont pas forcement là pour lui faire plaisir.

Prenons donc les choses dans l’ordre, tout commence hier. Une soirée des plus tranquilles ou pour une fois Andrea ne se trouvait pas dans une boite de nuit entrain de boire de l’alcool accompagné soit de son cousin soit de filles toutes chaudes comme la braise. Non cette fois ci c’est un Andrea dans un bar tranquille de sa rue, le genre de bar assez chic ou personne ne boit a outrance. Tranquillement entrain de boire un coca cola sans se prendre la tête. Il ne pensait pas l’espace d’un instant que dix minutes plus tard il serait dans une bagarre que deux heures plus tard il serrait sous aide respiratoire et qu’il se réveillerait dans un hôpital. Mais voilà il ne nous arrive jamais ce qu’on pense qui peut nous arriver (bon même moi je me suis pas sur ce coup là). Une droite puis une gauche venue de nulle part voilà ce qui l’avait ramené à la réalité. Celle d’un mec marié avec une nana en couple en couple avec un sacré puncheur. Les coups pleuvent et il n’y a pas vraiment de règle à part celle de la vengeance pour le brun et celle de la provocation pour le blond. Mais voilà entrain un problème de santé pour l’un et la rencontre avec un coin de bar pour l’autre ils finissent tout deux dans un état pitoyable. Du sang partout, des contusions à gogo, de la chaire ouverte à cause des chaises, des délinquants en diamant.
Mais comme si la vie ne pouvait pas se contenter de peu, Andrea apprend qu’il a perdu encore un peu d’espérance de vie, que la médecine préconise qu’il reste couché la plupart de ses journées. Qu’on lui annonce ça il s’en moque. Depuis tout petit il sait ce qui va lui arriver, il sait que jouer avec sa maladie va lui jouer des tours et qu’il fonce droit dans le mur. Mais que Dominic le mec avec qui il c’est battu l’entende même si il faisait semblant de dormir ça pourra rapidement lui rester en travers de la gorge.

En parlant de choses coincées dans la gorge .Qui a dit que le destin n’existait pas ? Un bon gros menteur je pense, parce que si le destin n’existait pas comment vous expliquer que le jeune homme se retrouve en se promenant dans l’hôpital nez à nez avec un fille qu’il a rencontré en boite. Pour la petite histoire cette fille et lui avaient pas mal bu et bien sur quand on boit on fait des conneries. Ils ont couchés ensemble jusque là vous allez me dire ce n’est pas une connerie. Oui mais voilà le faire sans capote au très mauvais moment pour une femme qui ne veut pas d’enfant c’est déjà un peu plus inconscient. La loi de l’emmerdement maximum frappant une nouvelle fois. Il croise cette nana, la chambre un peu jusqu’à ce qu’elle lui avoue qu’elle était enceinte de lui. Donc voilà pas mal de doute et une prise de sang lancé pour savoir si c’été vraiment lui le père. Avoir un fils ou une fille voilà le rêve de Drea, si jeune mais voulant déjà un enfant. Mais voilà pas dans des conditions comme celles-ci, pas avec une fille qu’il ne connait pas. Vous le voyez dire à son fils ou à sa fille « Papa maman avaient bu et ils t’ont fait ». Voilà l’image du gamin. Surtout que bon Andrea vit quelque chose avec une autre belle demoiselle, blonde comme Syndey, j’ai nommé Ais.
Voilà vous en savez déjà un peu plus sur le calvaire naissant que vit le jeune homme. Une vie tellement belle que ce n’est pas drôle si on ne la gâche pas avec un mariage et un enfant, avec deux femmes différentes sinon il n’y a rien de drôle…

En parlant de femmes, Andrea tranquillement sur son lit entrain d’écouter de la musique vit la porte s’ouvrir, laissant alors deux femmes pénétré dans la pièce. Qui ? Et bien sa femme et celle qu’il considère comme la fille pour qui son cœur commence à battre. Oui voilà Esmeralda De Rossi et Aislynn Woobleforth. Autant dire que sur ce coup la les deux jeunes gens allaient en prendre pour son grade. Il ferma donc les yeux histoires de faire semblant de dormir, normalement elle ne l’on pas vu eveillé…

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MessageSujet: Re: C'est toujours la faute des femmes C'est toujours la faute des femmes EmptyDim 22 Avr - 2:55

C'est toujours la faute des femmes 8634524mousq
Si on lui avait dit à son départ de la maison, qu’il se retrouverait couché sur un lit d’hôpital, il allait tout simplement faire comme si de rien était et poursuivre son chemin. Dominic n’écoutait personne, il faisait ce que bon lui semblait et tout cela peu importe le prix. Surtout lorsqu’il forçait sur l’alcool. Ce soir-là, il en avait plus qu’abusé. Il était ivre de colère, ce qui s’avérait compréhensible, pourquoi? Et bien lorsque la femme qu’on aimait, couchait avec un autre homme, forcement on se retrouve à être porté à réagir d’une façon un peu hors de soi-même. Non seulement Esméralda avait couché avec un autre homme, mais elle s’était mariée avec ce dernier dans la foulée. Cet homme se trouvait être Andréa De Rossi. C’était en partie grâce à cet individu que l’homme de vingt-trois ans se retrouvait inconscient, dans un possible coma et couvert de sang. Le pauvre, il était dans un sal état. C’était ce qui arrivait lorsque la colère prenait le dessus de nous et que notre adversaire de combat avait comme prénom, Andréa. Lors de sa dernière visite dans cet hôpital. Le médecin lui avait fait promettre de prendre soin de lui-même, s’il ne voulait pas périr plus tôt que prévu. En effet, son état de santé était très loin d’être au bout fixe. Il avait souffert d’une forte commotion cérébrale lors de son altercation au casino. Cette même soirée, Esméralda était restée avec lui une grande partie de la nuit. À son réveil, elle n’y était plus. Aislynn avait prise la place de la sigma. Il était donc fort possible de retrouver ces deux femmes dans cette chambre que l’anglais partageait avec son confrère Epsilon. Déjà que sa relation avec la présidente des sigmas, partait en couille, il a fallu qu’elle lui balance en plein visage qu’elle avait couché avec un autre homme. Étaient-ils toujours ensemble? Ça c’est une question dont je ne saurais répondre. Est-ce que Dominic est toujours amoureux de la grecque? Absolument, il n’y a aucun doute. D’ailleurs ils allaient dans quelques instants être réunis à nouveau. Ce dernier avait choisi de mettre Aislynn, Esméralda et Sydney, sa demi-sœur. Cependant, s’il y avait une d’entre elle qu’il n’aimerait guère voir à son réveil, c’était nul autre que Sydney. Il était hors de question de l’affoler. Elle allait être prise de panique et ce n’était pas ce qui était de mieux pour elle et surtout pas pour Max, le neveu de Dominic si on veut. C’est une longue histoire que malheureusement je n’aurai la force de vous la raconter. Deux heures s’écoulèrent avant de voir le brun donner signe de vie. Voilà ce qui mettrait un joli sourire au visage de l’infirmière et du docteur qui s’occupaient de lui. Dom s’était décidé à ouvrir les yeux. Il lui était impossible de dire quoi que ce soit. Pas étonnant avec ce tube qu’il avait dans la gorge. Il bougea la tête malgré l’interdiction du médecin. À sa gauche, son camarade de combat, lui aussi couché. Il semblait être dans un meilleur état que Dominic, qui n’arrivait plus à détacher ses yeux de l’autre Epsilon. Il serra les poings, le cœur toujours rempli de rage. Il ordonna à l’infirmière de lui retirer ce foutu tube de la bouche, ce qu’elle fit sans grande complication. L’ancien delta pouvait enfin ouvrir la bouche et parler à haute voix. « Toi ! Si tu… » Qui aurait pu interrompre son speech comme ça? Nul autre que les deux femmes de sa vie. Aislynn et Esméralda. Elles arrivèrent côte à côte à l’entrée de la chambre. Il ne put s’empêcher de sourire, visiblement très heureux de les voir. Un sourire qu’il perdit aussitôt qu’elles rivèrent les yeux sur Andréa. Il devait se douter qu’il n’était pas le seul centre d’attraction. L’italien était tout aussi important aux yeux de ces deux jolies femmes. Dominic croisa le regard d’Aislynn peu après. Il leva un bras, avec le pouce pointait vers le haut. Il tenait tout simplement à la rassurer, qu’il allait bien malgré les blessures visibles sur son visage. On dit souvent qu’un simple geste de la sorte vaut milles mots. Une chose est sûre, les deux hommes avaient des comptes à rendre aux deux jeunes femmes. Ils risqueraient de passer un sal quart d’heure.


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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: C'est toujours la faute des femmes C'est toujours la faute des femmes EmptyDim 22 Avr - 14:29


« God knows what is hiding in those weak and drunken hearts »
Il y a des coups de fils qu’on aurait préféré ne pas recevoir. Pas que je ne souhaitais pas savoir comment se portait mon meilleur ami, loin de là. J’aurais toujours souhaité être la première au courant quand ce genre d’évènement arrive. Sauf qu’on n’attend pas ce coup de fil avec impatience, on espère que ça n’arrivera jamais et qu’on ne devra pas devoir se rendre à l’hôpital. Heureusement dans ce malheur, on m’annonçait bien que Dominic respirait toujours. Avec difficultés peut – être mais il n’était pas passé de l’autre côté. Rassurée d’une certaine façon, je regardais l’heure qu’il était sur mon portable. Sortant de mes draps, j’enfilais un jean et un haut vite fait. Mes cheveux légèrement bouclés, je n’avais pas le temps. Je prenais mes clés de voiture, ma veste et sortie aussi vite. Au volant de mon véhicule, je ne pensais qu’à une seule chose, à Dominic. Me posant de cette manière un million de questions. Qu’est- ce qu’il lui était arrivé ? Il s’était fait fauché par une voiture ou est ce qu’il avait pris un mauvais coup dans un bar ? Les bagarres générales, ça part vite et on ne sait pas la plus part du temps comment tout cela aurait pu commencer.. En tout cas, je ne savais pas encore dans quel état, je serais. Selon ce que j’apprendrais, je pourrais soit être là à lui faire la morale ou alors lui dire qu’il devrait faire plus attention. Avec Dominic nous sommes très fusionnels, je savais quand ça n’allait pas et il n’avait pas besoin de me donner d’explication. Cela doit être la véritable amitié. Je pensais soudain à ses derniers coups durs avec Esméralda. D’un seul coup, la seule idée qu’il pourrait avoir fait une connerie me traversa l’esprit. Mon dieu, s’il avait mis sa vie en jeu pour une femme. J’aurais envie de l’étrangler. Pas que je ne comprenne pas comment l’amour peut nous blesser profondément. Juste qu’il n’y a pas que ça, je suis là. Alors je répétais dans ma tête : « Dom’ ne me laisse pas. Si tu as osé. Je te ferais passer l’envie de recommencer. Je te jure bien, mon ami. » Les gens arrivent toujours par partir. Il parait que c’est une évidence de la vie. Sauf que je ne suis pas prête à l’accepter pour lui. Je ne peux pas me débrouiller sans l’avoir à mes côtés. Faisant partie des rares personnes à qui j’accorde ma confiance. Je sais que je pourrais lui confier ma vie, sans qu’il la laisse lui filer entre les doigts. Dominic compte beaucoup pour moi. Alors normal que cette situation ne me plaise pas, sans savoir ce qui m’attendait.. Les mains moites, je ne perdais pas une seconde. Une seconde de plus qui me tiendrait éloigné de lui. Je ne le supportais pas. Montant deux à deux les marches de l’établissement, je me rendis à l’accueil. Prononçant son nom, j’entendis la voix d’une autre femme, prononçant celui de Di Rossi. Tournant mon visage, vers cette demoiselle, je la reconnus directement. Esméralda était là et cherchait la chambre d’un dénommé Di Rossi. Combien, il y avait de chance pour que ce soit Andréa ? Je n’en avais pas la moindre idée. En tout cas, je coupais toute écoute avec cette discussion. Prenant une grande attention au moment où on m’indiqua le numéro de sa chambre. Derrière mes pas alors, j’en entendis d’autres. Me retournant, je la remarquais marcher sur le même chemin que le mien. Je sentais que tout ça aurait pu nous ramener au même point d’arrivé. Faisant l’approche entre le fait qu’Andréa soit mariée à cette Sigma.

Oh non, j’imaginais déjà toutes les possibilités qui auraient pu y avoir sur le fait que le chemin des deux jeunes hommes se croise. Au moment même où elle s’arrêta à mes côtés, face à la même porte. Je compris ce qu’il y avait derrière. N’ayant aucune idée sur le pourquoi du comment. Je savais que derrière, je ne verrais rien de très plaisant. Je savais que cette boule au ventre n’allait pas me lâcher même en voyant Dominic complétement vivant. Je ne sais quel sentiment allait me prendre ou encore la première réaction que j’allais avoir. Tombant dans le regard d’Esméralda, aussi tracassée que moi. Je savais qu’elle comprenait. Je savais qu’elle était certainement la source à tout ce qui avait pu se passer cette nuit entre les deux jeunes hommes. Poussant la porte, j’étais la première que l’on pouvait voir apparaitre. Mon regard se posa en premier lieu sur la gauche où je remarquais Andréa allongé dans son lit. Puis sur la droite, où Dominic se trouvait. A cet instant là même où je l’entendis essayer de prononcer quelques mots dans ce silence profond qui régnait. « Si tu, quoi ? Allais calme toi. Maintenant. » Laissais – je échapper en laissant entrevoir que je n’étais pas la seule à avoir été conviée. Esméralda avait surement du mal à réaliser ce que l’on était en train de voir. Spectatrice des dégâts que peuvent faire une bagarre. Je m’avançais, accordant un regard à Andréa mais surtout en m’approchant de Dominic. Je devais avoir l’air un peu trop énervée sur le coup. Alors que leurs états laissaient sans doute à désirer. Le tube que je remarquais en venant à la hauteur de mon meilleur ami me laissait imaginer la violence de leurs échanges. Je tirais le rideau qui pouvait séparer cette chambre d’hôpital en deux. J’avais besoin de discuter avec Dominic. J’avais besoin de savoir ce qui c’était passé et voir l’ampleur de ses blessures. Même si je me doutais que l’état devait être aussi dégradant pour Andréa. On dit souvent que ce ne sont pas les plaies extérieures qui laissent penser que notre état est aggravé mais aussi celle que l’on a pu créer à l’intérieur. J’avais eu du mal à choisir devant lequel lit, j’allais m’avancer. Mais d’une certaine manière, je ne voulais pas que Esméralda soit la première à qui parle Dominic et encore moins s’il me confirmait que c’était à cause de ça qu’il était dans cet état-là. Je n’avais rien contre cette jeune femme. Sauf hormis à savoir le pouvoir et l’emprise qu’elle pouvait avoir sur mon meilleur ami, encore épris par ses sentiments pour cette dernière. Venant à la hauteur de son visage, maintenant que nous étions tous les deux en quelque sorte. Je posais ma main dans la sienne, tout en observant les tubes que l’on lui avait accrochés sur ses bras, et à d’autres endroits. Je me retenais de ne pas craquer. De ne pas verser une larme de le voir dans cet état mais aussi d’être rassurée de l’entendre d’une certaine manière toujours respirer. Passant ma seconde main sur son visage, je dégageais quelques mèches de son front là où se trouvait encore certaines plaies. Les deux jeunes hommes s’étaient bien défoulés ce soir. Connaissant un et l’autre, je me doutais qu’aucun n’avait voulu lâcher prise, n’avait voulu s’avouer directement battu. « Dis-moi simplement comment tu te sens avant tout ? Et si tu ne sais pas parler pour le moment, ne te force pas. Si tu me fais un clin d’œil c’est que ça doit aller. » Resserrant ma main contre la sienne, comme pour me retenir de flancher. Surtout pas ici et devant lui. « Ne me dis pas qu’elle est la raison à votre altercation, Dom. Si tu veux la récupérer, ce n’est pas en tapant contre son éventuel mari qu’elle va revenir. Tu devrais savoir que les femmes ne fonctionnent pas comme ça. Et puis si elle ne revient pas, c’est qu’elle ne te mérite pas. » Je savais que ces paroles n’allaient pas le laisser de marbre car elle me procurait une certaine souffrance en les prononçant. Ce n’est pas facile de dire à quelqu’un de tourner la page quand on a envie de rester accroché à celle du passé. Mais je savais que Dominic avait beaucoup à donner. Alors si cette demoiselle était trop têtue pour s’en rendre compte. Il ne perdait rien en allant de l’avant..

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MessageSujet: Re: C'est toujours la faute des femmes C'est toujours la faute des femmes EmptyLun 7 Mai - 3:12

Pourquoi avait-il fallu qu’elle se retrouve dans ce genre de situation ? Comment avait-elle fait pour en arriver là ? Ce n’était pourtant pas son genre mais, y avait-il seulement un genre précis de personne à qui arrivaient ces choses là ?! Pas vraiment. Quand la vie décidait de s’acharner sur vous, elle ne faisait pas les choses à moitié. Se retournant pour la énième fois dans son lit, la jolie grecque priait pour trouver le sommeil avant de perdre la tête avec ses réflexions qui lui faisaient plus de mal que de bien. L’image d’un Dom déconcerté par la bombe qu’elle avait lâché fût bien vite remplacée par celle d’un homme qui semblait avoir définitivement tourné la page. Mais, l’expression de son visage à l’annonce de sa grossesse ne laissait aucune place au doute, y avait-il seulement encore de l’espoir pour eux deux. La sonnerie de son portable la ramena brusquement à la réalité. Décrochant sans même se donner la peine de regarder la provenance de l’appel, Esme eut le souffle coupé, ce n’était pas vraiment le genre d’appel qu’on s’attendait à recevoir, encore moins à cette heure-ci. Elle n’aurait jamais pensé cela possible, du moins pas dans ces termes là, appelé en pleine nuit par l’hôpital pour lui annoncer l’admission de son mari suite à une bagarre. Décidément, sa vie était bien loin de ce qu’elle avait imaginé par le passé. Tout en s’habillant à la hâte, elle ne pouvait s’empêcher de penser à ce qu’il s’était passé pour qu’Andrea se retrouve dans une telle situation et même si l’infirmière l’avait quelque peu rassurée quand à son état, elle n’en restait pas moins soucieuse, voir même inquiète. Des séjours à l’hôpital, elle en avait fait bien trop souvent à son goût. Etre au chevet d’une personne qui comptait était une expérience qu’elle avait déjà connue. Et malheureusement, tout cela ne lui disait rien qui vaille. Lorsqu’elle arriva à l’hôpital, l’angoisse de ce qui l’attendait à l’intérieur ne fit qu’accroitre au point que son cœur se mit lui aussi à faire des siennes. Eviter toute forme de stress, avait dit le médecin. Un bon conseil qu’elle aurait dû suivre à la lettre surtout ces derniers temps. C’était d’ailleurs dans ce genre de situation que l’envie de tout quitter pour recommencer sa vie dans un autre pays, loin de tout et de tout le monde, l’a tenté. Mais, ce n’était pas possible, elle n’était pas le genre de personne qui fuyait devant les problèmes et les difficultés de la vie. La jolie brune prit une minute pour se reprendre et calmer les battements effrénés de son cœur avant de se diriger vers l’accueil pour demander la chambre de son mari. C’était toujours bizarre de se dire qu’elle était mariée surtout que cela ne résultait pas de la suite évidente d’une belle histoire d’amour et de passion, loin de là. Tout en attendant une réponse de la part de l’infirmière, un autre nom qu’elle ne connaissait que trop bien sortit de la bouche d’une autre jeune femme. Elle en était sûre maintenant, le sort s’acharnait contre elle. Seulement, un étrange sentiment étreignit son cœur, un sentiment qu’elle reconnut aussitôt pour l’avoir déjà ressentit par le passé. Dom et hôpital ne faisaient pas très bon ménage. Ses pas la menèrent à la chambre que lui avait indiquée l’infirmière quelques minutes plus tôt, calquant ceux de la jeune femme qu’elle avait croisée plus tôt. Et lorsqu’elles se retrouvèrent en face de la même chambre, le doute se dissipa. Les prochaines minutes allaient être les plus longues de sa vie. Son mari et son ex dans la même chambre d’hôpital, autant laisser un train lui rouler dessus. Prenant une profonde inspiration, elle fût soulagée qu’Aislynn prenne les devants, cela lui permettait de reprendre ses esprits avant d’affronter ces deux hommes qui partageaient sa vie et qui, elle s’en doutait, s’étaient retrouvés dans cet hôpital à cause d’elle. L’idée de tout plaquer ne semblait pas une si mauvaise idée après tout.

Les voir tous les deux dans cet état lui brisait le cœur plus qu’elle ne l’aurait cru et même si elle ne ressentait rien pour Andrea, sauf peut-être une certaine attirance qu’elle ne pouvait se l’expliquer elle-même, elle n’aimait pas l’idée qu’il puisse souffrir, encore moins par sa faute. Bien sûr, l’image de Dom ne la laissait pas indifférente, elle faisait même ressurgir d’autres images pas si lointaines et qu’elle aurait préféré oublier. Cependant, il en allait pour son bien être émotionnel et surtout cardiaque de feindre l’indifférence et de se diriger directement vers le lit de son mari pour s’assurer qu’il allait bien. « Comment tu te sens ? Pas trop mal ? » Demanda-t-elle avec un sourire qu’elle se voulait réconfortant. Même si elle ignorait ce qu’il s’était passé durant cette soirée, elle se doutait bien de quel était le problème et de ce qu’avaient dû être les grandes lignes du conflit. Peut-être aurait-elle mieux fait de suivre Dylan en Russie, pensa-t-elle soudainement tandis qu’un silence pesant suivit sa question. Elle posa instinctivement une main sur son ventre comme pour protéger son enfant du carnage qui allait sans aucun doute suivre.


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MessageSujet: Re: C'est toujours la faute des femmes C'est toujours la faute des femmes EmptyMar 8 Mai - 16:48






Il fut pas mal surpris de voir que même si il faisait semblant de dormir Ais n’avait même pas fait un léger arrêt devant son lit qui pourtant été le premier quand on rentrait dans la chambre. Il ne comprenait pas pourquoi, lui en voulait elle pour ce qui c’était passé entre Dom et lui. Oui chose qu’il ne savait pas forcement et qu’il avait appris durant cette légère bagarre si vous me permettez l’expression c’est que Dom et Ais étaient de très bons amis, de très très bons amis. Je pense qu’il est quand même l’heure de faire un point de situation sur la mal chance totale dont fait preuve en ce moment le beau blond. Alors voilà il se marie avec une fille en couple, je vais presque dire que c’est quelque chose qui peut arriver à tout le monde même si je vous l’accorde c’est assez rare. Il tombe sous le charme d’une vieille connaissance, d’une fille qu’il n’a pas revu depuis dix ans. Donc encore une fois tomber sur une fille que l’on n’a pas vue depuis dix ans et tomber tout de suite sous le charme la chance que cela se produise n’est pas énorme. Alors faisons des mathématiques, nombre petit fois nombre petit donne un nombre plus petit. On s’arrête là ? Bien sur que non, rajoutons à ça le fait que cette ancienne amie dont vous êtes presque amoureux est la meilleure amie de la fille avec qui vous êtes marié. Bon a pas perdu personne en chemin ? Là tout se corse, mais ce n’est pas finit, vous faite une connerie vous mettez une femme enceinte, encore une fois je vais le dire « Sa arrive », mais combien il y a de chance pour que cette femme soit la sœur du mec avec qui vous vous êtes battu. Que ce mec soit en même temps le mec a qui vous avait volé la petite amie et à qui vous voulez prendre la meilleure amie. Alors oui Dominic va encore avoir des envies de meurtre en pensant au blond qui se trouve dans la même chambre que lui, quoi qu’il se passe ils vont rapidement être lié par la famille, bien involontairement.

Mais revenons-en au présent, le passé étant trop compliqué pour nous. Ais rentre dans la chambre sans même un arrête devant le lit de celui que l’on aurait tous pu considérer comme son petit ami ou plutôt son futur petit ami. Pourquoi ? Voilà la question que se posait le beau blond, pourquoi n’avait elle pas posé ses douces lèvres sur le front du jeune homme. Un signe d’amitié forte, de sensualité et de complicité. Non au lieu de ça la blonde se dirigea directement vers l’autre, oui voilà comment le considère Andrea, comme l’autre.
Enfin bref parce que dans la foulé voilà une autre demoiselle qui rentre dans la pièce. Une femme qui a été aussi prévenu par l’hôpital, mais pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle est la femme De Rossi, en temps que femme De Rossi l’hôpital se doit de la prévenir. Entre eux qui y a-t-il ? Pas grand-chose à part une bague de mariage et beaucoup de tension sexuel, ils ont appris à s’apprécier, appris à faire l’un avec l’autre et passent du bon temps ensemble. Mais de là à venir en pleine après midi pour venir à son chevet c’est bien autre chose. Enfin bref il la pensait en rogne contre lui, énervé d’avoir du se déplacer mais non elle avait la voix douce, elle était gentille et tendre, il prit donc sa main ouvrant doucement les yeux. Faire semblant d’avoir mal pour se faire plaindre n’était pas son style. Oui il avait mal, oui il avait encore l’impression qu’on frappait à l’intérieur de sa tête mais non il n’allait pas en parler.

    Ben comment dire, j’ai vécu mieux comme état, mais tout va bien. C’est gentil d’être venu, mais fallait pas te déranger pour moi.

Et là la question que l’on peut se poser c’est « Aurait il fait la même chose pour elle », la réponse et nous ne savons pas. Bien sur une après midi ou le jeune homme n’a rien de prévu il serait venu la voir. Oui Andrea était quelqu’un de bien, le genre de personne sur qui l’on peut compter même si vous ne le connaissez pas des masses. Ils c’étaient bien trouvé les deux, une fois passé le fait de jouer au petit couple, le fait de s’amuser dans un lit, ils passeront surement à une belle amitié sincère, surement très mal vu et par Ais et par Dominic, mais bon ça…

    Quoi de neuf depuis l’autre après midi ?

Demanda-t-il. Quelque chose l’avait vexé, voilà ce qui se passait quand il était vexé, cet étrange besoin de parler. Aislynn viendrait elle le voir ? Comment se comporterait-elle après avoir rencontré la femme dont il lui avait parlé ? Pas mal de questions qui ne vont pas rester en suspens bien longtemps…

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MessageSujet: Re: C'est toujours la faute des femmes C'est toujours la faute des femmes EmptyMer 9 Mai - 14:54

C'est toujours la faute des femmes 2088088634524mousq
Dominic et Aislynn, Andréa et Esméralda, Dominic et Esméralda, Andréa et Aislynn, Andréa et Sydney, Dominic et Sydney. Décidément les deux hommes étaient liés de toutes les manières possibles. Ce n’était qu’une question de temps avant de les retrouver tous assis autour d’une table, partageant un délicieux repas en famille. Que leur réserve le futur à ces individus? Une chose est certaine, Dominic sera toujours présent dans la vie de sa meilleure amie Aislynn, la même chose pour Sydney, sa petite sœur. En ce qui concerne les deux autres, Andréa et Esméralda, nos chemins risquerait de se croiser plus d’une fois. Et cela dans un lointain futur. La grecque portait dans son ventre, le bébé de Dominic. Andréa était en quelque sorte le petit ami d’Aislynn. Cela risquerait d’être très compliqué tout ça. Mais que serait une vie sans obstacles et épines de ce genre. Les deux hommes venaient de se livrer tout un combat des plus sanglants. Et tout cela pour une femme. Aislynn avait visé juste, Esméralda était la raison de l’altercation entre les deux hommes. Elle avait aussi raison sur le fait que ce n’était pas en tapant sur son mari, qu’il allait la récupérer. Pour l’instant ce n’était pas sa priorité première. Leur relation avait commencé à se compliquer bien avant tous ces derniers évènements. Il avait beaucoup trop de soucis et appréciait la compagnie de ces nombreuses femmes qui lui couraient autour. En tant comme, niveau sexe, Dominic n’avait pas à se plaindre. Sans oublier la possibilité d’un deuxième enfant dans les parages. Esméralda n’était peut-être pas la seule femme portant l’enfant de ce dernier. La présidente des sigmas avait blessé son pauvre petit cœur. Et l’Epsilon se débrouillait du mieux qu’il pouvait afin de guérir de ses blessures. Je dois vous le dire, il s’en sortait plutôt bien. N’importe quel homme rêverait de se réveiller presque chaque matin avec une femme sur son lit. C’était un peu le style de vie que vivait le beau brun.

Bon revenons à nos moutons. Dominic était couché sur le lit et la iota, assise près de lui. Elle se faisait du souci pour son ami. C’était une toute première pour elle, depuis leur première rencontre, de retrouver cet homme si brave et au physique imposant si faible. L’epsilon ne voulait surtout pas qu’elle s’en fasse pour lui. Il se saisit de la main d’Aislynn, qu’il guida jusque sur le côté gauche de sa poitrine. Dans le but de lui faire sentir les battements de son cœur. «Tu sens ça? Ce sont les battements de mon cœur et rassure-toi il se porte super bien.» dit-il suivit d’un clin d’œil. « Oh et puis tu sais quoi? Je suis en mesure de parler. Tu peux maintenant te débarrasser de ce visage inquiet. Aller souri, s’il te plaît pour moi. » Demanda-t-il affichant un large sourire sur ses lèvres. Tout comme Aislynn, Esméralda avait choisi son camp. Elle faisait partie du clan Andréa, du moins pour l’instant je dois dire. Dominic, lui n’en voulait pas à Esméralda. Elle était libre de faire les choix qu’elle voulait. Après tout elle était mariée au blondinet. À défaut d’ignorer complètement leur histoire, il trouvait cela normal de voir la jeune femme aux côtés de son rival. Jusqu’ici tout allait bien. Dominic profitait de la présence de sa meilleure amie pour sourire. Ce qu’il n’avait pas fait depuis for longtemps. De plus, son état de santé semblait s’améliorer à vue d’œil. Si cela ne dépendait que lui, il y a longtemps il serait partie. De l’autre côté, Andréa ne pouvait défaire ses yeux de la belle Aislynn Woobleworth. Cette dernière ne lui avait même pas adressé la parole depuis avoir mis les pieds dans leur chambre. Ce qui ne faisait pas trop l’affaire de l’italien. C’était le prix à payer lorsque l’on se heurtait à Domynn. Tout le monde sait comment proches, ces deux individus sont l’un de l’autre. De toute façon, elle n’avait aucun compte à lui rendre. Et Dominic s’en foutait éperdument de ce que pouvait ressentir l’italien en ce moment. Tout ce qui comptait à ses yeux, c’était de savoir sa meilleure amie heureuse. Andréa avait intérêt à ne pas dire ou faire quelque chose de qui blesserait son amie. D’un côté nous avions un Epsilon et une sigma et de l’autre, un Epsilon et une iota. Personne ne semblait vouloir dire ne fut ce qu’un seul mot à son adversaire. Ce long silence entre les deux clans dérangeait énormément Dominic. Vous savez ce qui énervait plus l’anglais, de voir Andréa prendre la main d’Esméralda. Lorsqu’il s’énervait, il avait tendance à faire et même dire n’importe quoi. Sortez le pop-corn et appréciez le spectacle mesdames et messieurs. Malgré quelques douleurs à l’abdomen, au bas du dos et à la tête, il tenta tant bien que mal de se redresser. Plus précisément se mettre sur son postérieur. Il sourit à la blondinette puis d’un signe de la main, lui demande de rester en dehors de ça. Il posa ensuite son attention sur les deux autres, avant de s’adresser à eux, à haute voix. « S’il y a bien quelqu’un pour briser ce silence entre nous, c’est bien moi.» Dit-il d’un ton moqueur, avant de poursuivre son discours. « Ce serait vraiment bête de gâcher ce merveilleux moment tous ensemble, vous ne trouvez pas? Je vous propose un p’tit jeu. Que pensez-vous de vérité ou conséquences?» dit-il d’un large sourire sur ses lèvres. Cette journée risquait de prendre une toute autre tournure. Ces quatre individus n’avaient maintenant guère le choix de s’affronter verbalement. Il n’y avait plus d’issues de secours. Trop tard puisque le beau Dominic avait déjà engagé la conversation.

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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: C'est toujours la faute des femmes C'est toujours la faute des femmes EmptyMer 9 Mai - 21:24


« God knows what is hiding in those weak and drunken hearts »
La situation était tellement complexe que j’arrivais à me perdre moi-même. Je m’étais avancée vers Dominic avec dans la tête, l’espoir qu’il ne soit pas l’élément déclencheur de cette bagarre. Pourquoi ? Parce que je serais le genre de personne à lui faire la morale quand il s’agit de se battre pour la fille qu’il aime. Ne jetant pas la pierre sur le fait qu’il ferait n’importe quoi pour elle, mais en lui précisant qu’avant de s’en prendre à Andréa, il devrait avoir une discussion avec son ex petite amie. Qui dit que le jeune epsilon était au courant de la relation entre Dominic et Esméralda ? En fait, j’essaye de me mettre un peu, à la place des deux. Donc je pouvais comprendre qu’à l’instant où les deux se sont mariés, Andréa ne lui a pas demandé si elle était sûre, vu qu’elle était devant l’hôtel. Pour lui, surement, ça coullait de source que la demoiselle était sur le marché du célibat et qu’il ne faisait que saisir sa chance. Maintenant, étant de personnalité très rancunière, je pouvais aussi comprendre la colère intérieure de mon meilleur ami. Si mon petit ami revenait de Las Vegas, en me disant qu’il est marié, je crois que je lui ferais la peau à lui mais aussi à la belle inconnue qu’il aura épousée. Donc sur le coup, je dois dire que je ne suis pas la mieux placée pour juger l’un ou l’autre. Sauf que par instinct et sachant les difficultés santés par moment de Dom’, je me dirigeais vers lui en premier lieu. Pas que je m’en foutais d’Andréa, pas du tout même. Etant donné ce que nous partagions depuis quelques semaines, je ne pouvais pas nier l’existence de sentiment naissant. Je dois même l’avouer très clairement, il y avait beaucoup de chance pour que je sois en train de tomber amoureuse. Moi. La fille qui a laissé partir un homme de sa vie car elle ne croyait plus en rien, est en train de recoller les morceaux pour être celle qui conviendrait à Andréa. Enfin, je dois dire que j’ai encore du chemin à faire mais le choix de direction que j’avais fait en entrant dans cette chanbre n’avait pas d’importance. Je voulais parler à Dominic et d’une certaine manière éviter qu’il accorde la parole à la jeune femme présente dans cette chambre. Egoïste ? Non, je me dirais plutôt protectrice sur le coup. Regardez son état. Prenez la conséquence à tout ça et le tour est joué, tout le monde a compris.

Tournant le dos au couple juste derrière moi, j’échangeais quelques mots à mon meilleur ami. « Tu trouves que tu te portes bien avec tous les hématomes que tu as sur le corps. Je n’ose même pas imaginer la violence de vos échanges. » Sentant son cœur battre, mon regard croisait le sien, tandis que ma gorge se nouait. Puis tout ce qu'il trouvait à me dire, c’était de sourire. Mais je suis désolée, quand on m’appelle à une heure aussi étrange pour m’annoncer que Dominic est allongé sur un lit d’hôpital, j’ai pris un coup. M’imaginant tous les scénarios qu’il pouvait y avoir, je n’avais aucune idée sur l’état vital de mon ami. Alors, sourire, je pense que ce ne sera pas pour moi. En tout cas pas en ce moment. « Il n’y a pas vraiment de quoi sourire. » Ma gorge continuait de se serrer plus j’essayais de parler. Je n’avais pas envie de faire un scandale parce que sur le coup, mon côté raisonnable prenait le dessus. Mais j’avais envie de lui crier combien, il m’avait foutu la frousse et quand je réalise l’état qu’il a par amour pour cette fille, ça me donne encore plus envie de me révolter. Je ne suis pas quelqu’un de violente à la base. Néanmoins, faut éviter de me chercher. Sauf que pour le coup, je n’allais pas le féliciter et lui dire : c’est ok, Dominic, j’espère que tu l’as bien cogné pour te défouler. Au lieu de ça, je me devais de le protéger. « T’imagine où quoi la peur que j’ai eu quand on m’a dit que tu étais dans cet établissement à cette heure – ci. T’imagine tout ce qui a défilé dans ma tête, jusqu’à ce que j’arrive devant toi.. » Plus je parlais et plus mes mots étaient prononcés avec un ton plus faible. Détournant mon visage de sa personne et gardant sa main dans la mienne, je devais me canaliser. Je devais simplement être forte parce qu’il avait besoin de moi et que je ne pouvais pas supporter de le perdre. Encore moins pour l’amour qu’il éprouve pour cette sigma. Un silence s’en suivit et je savais que cela n’allait pas faire long feu. Si ce n’était pas l’un se serait l’autre. Je ne sais pas pourquoi mais je le sentais. Jusqu’à ce que ce soit Dominic qui confirme ma pensée. Je le laissais parler et j’avais du mal à accepter. C’était comme s’il relançait une allumette sur le feu qui était en train de s’éteindre.. Des idées, il en a parfois des farfelues. Et directement où il termina sa phrase, je lui accordais un regard des plus sérieux. S’il voulait, je lui enlevais les perfusions qu’il avait et la même chose pour Andréa. On les mettait debout et on voyait lequel des deux tiendrait encore le coup. Alors avant qu’un ouvre la bouche, je préférais directement tirer les choses aux claires. « Tu cherches quoi ? À te la jouer surhomme ? S’il te plait pour cette nuit, je pense que vous avez assez joué. Non ? » Même si je doutais que ma parole sage allait avoir un réel aboutissement. Andréa serait du genre à suivre son chemin. Un petit jeu, ça devrait leur plaire pour continuer leur soirée comme ils l’ont débuté. En se croisant ce soir, ils se sont dit quoi.. C’est celui qui met l’autre chaos qui gagne ? J’étais certaine que Dominic avait pu passer la haine qu'il éprouvait, toute sa haine, sur Andréa. Maintenant, ne sachant pas comment tout cela avait débuté, où comment ça c’était déroulé.. J’avais quand même du mal à imaginer Andréa lui sauter dessus juste par envie. Mais rien ne m’en garantissait le contraire, je pouvais toujours me tromper.


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MessageSujet: Re: C'est toujours la faute des femmes C'est toujours la faute des femmes EmptyJeu 10 Mai - 20:11

La question ne s’était même pas posée et le fait qu’elle ne vienne pas à son chevet alors qu’il avait besoin de quelqu’un à ses côtés en ce moment même était tout simplement inconcevable. Leur mariage ne s’était peut-être pas fait dans les règles mais, elle tenait assez à Andrea pour venir le voir sans la moindre hésitation. Elle espérait seulement le retrouver en un seul morceau, elle n’avait guère besoin de perdre une autre personne de son entourage. La situation aurait pu être drôle dans d’autres circonstances, Dra et elle passaient réellement pour un vrai couple, marié de surcroit. Esmeralda était épuisée, tant physiquement que moralement. Plus la grossesse avançait et plus elle craignait pour la vie de sa fille. Une fille. Quelle coïncidence. C’était à ce même stade de sa grossesse qu’elle avait perdu le bébé il y a quelques années de cela et ce mauvais souvenir ne faisait qu’accroître sa peur. Elle n’y survivrait pas cette fois-ci. Serrant la main de l’Epsilon dans la sienne, elle prit place dans une chaise à ses côtés, ne pouvant se résigner à rester debout plus longtemps. « Ca ne me dérange pas, bien au contraire. Te savoir dans un lit d’hôpital ne me rassure pas vraiment… » La sincérité transparaissait dans sa voix, aucune place aux doutes.

La situation était plus que bizarre, se retrouver tous les quatre dans cette chambre d’hôpital, la jeune femme ne pouvait rêver de mieux pour la mettre mal à l’aise. Elle ne connaissait pas bien la jolie Iota mais, elle savait qu’elle occupait une place importante dans la vie de ces deux hommes et soudain, une pensée lui traversa l’esprit. Outre le fait que qu’elle avait eu une relation par le passé avec l’un et qu’elle était mariée avec l’autre, elle n’avait pas sa place ici. Puis, chassant ses idées noires de son esprit, elle offrit un nouveau sourire à Andrea. « Oh, pas grand-chose, entre les cours et le boulot….Si seulement j’avais un mari qui me changerait les idées.. » Ajouta-t-elle en riant légèrement. En comprenant que Dom et lui partageaient la même chambre d’hôpital, elle avait pensé retrouver un Andrea dans tous ses états, un homme qui ne lui aurait même pas adressé un seul coup d’œil mais, au lieu de ça, il était allongé en face d’elle, sa main dans la sienne et tentant d’alléger l’atmosphère plus que pesante. C’était à peine croyable. Se concentrant sur les traits fatigués de son mari, la jeune femme se demandait de comment elle pourrait l’aider lorsqu’il pourra quitter l’hôpital, elle tenta par la même occasion d faire abstraction de ce silence qui s’était abattu dans cette pièce. C’était sans compter sur le bel Anglais qui avait prévu autre chose pour la suite des évènements, comme si les coups qu’ils s’étaient échangés ave Andrea ne suffisaient pas. Piquée au vif, la présidente des Sigma éclata de rire, un rire sans joie, un rire qui ne laissait nul doute sur ce qui allait suivre. « Oh non ! On ne jouera pas à ça, pas cette fois-ci…Tu veux jouer au martyr, très bien, fais-toi plaisir mais, ne nous mêle pas à ça…Je veux bien croire que la vie n’est pas été tendre avec toi ces derniers temps mais, aucun d’entre nous n’est responsable… » Elle était lasse de faire de son mieux pour arranger les choses alors que visiblement, Dominic ne le voulait pas. Elle avait pris sur elle pour aller le voir chez lui et régler leurs problèmes mais, encore une fois, il avait été blessant. Esme déposait les armes, elle baissait les bras, s’il ne voulait plus d’elle, s’il préférait sa solitude et son malheur alors, soit, qu’il en soit ainsi. Mais, cela ne voulait pas dire qu’elle se laisserait faire. « Tu devrais suivre les conseils de ton ami, vous en avez assez fait pour ce soir. » Son cœur se mit à battre plus vite que la normale, elle ferma ses yeux quelques secondes pour reprendre ses esprits. Elle savait ce que cela signifiait, elle devait se calmer et au plus vite si elle ne voulait pas se retrouver allongée à côté de ces deux messieurs. Elle reposa son regard sur sa main qui entrelaçait celle d’Andrea. Elle devait se calmer et au plus vite, il ne servait à rien de remuer le couteau dans la plaie.




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MessageSujet: Re: C'est toujours la faute des femmes C'est toujours la faute des femmes EmptyDim 13 Mai - 13:04






Andrea était pas mal amoché mais il souriait, comme souvent et là c’été de revoir Esmeralda qui lui faisait du bien. Il avait prit un sacré coup dans la tête quand Aislynn était passé juste à coté de lui sans même décroché un sourire ou un regard pour lui. Il tirait une sale gueule puis sa femme (appelons la comme ça puisqu’elle l’est) été arrivé, toujours fidèle à elle-même. Naturelle, décontracté, elle était comme lui, ne se prenant pas la tête. Elle était là donné l’impression de ne pas être choquée ni déçue de le voir ici. Après elle ne connaissait pas le fin mot de l’histoire, ni elle, ni Ais. Car oui dans tout ça celui qui avait le bon rôle c’était bien Andrea. Se mariant avec une femme qu’il pensait libre, se faisant frapper par un homme qu’il ne connaissait que de vu, que voulez vous faire ? Et bien a part vous défendre je ne vois rien d’autre, c’est donc ce qu’il avait fait. Bien sur on pourra toujours lui reprocher de ne pas avoir discuté ou plutôt chercher à discuter mais c’est toujours plus facile de dire il faut discuter et jamais en venir aux mains quand vous avez un boxeur qui vous harcèle de coup…

    Soit rassuré, je vais impec, quelque égratignures, quelques bleus, mais je cherchais un moyen de me faire chouchouter et je pense qu’en temps que grand blessé sa marche bien là !

Ils étaient proche et normalement Ais n’entendrait pas ce qu’il venait de dire à sa femme puis même si elle l’entendait qu’importe se serait même mieux. Elle qui n’avait pas pris la peine de s’arrêter à son niveau, elle qui avait été voir son ami alors qu’elle aurait pu au moins embrasser le front de son futur potentiel petit ami. Il avait subit la pire des blessures quand elle ne c’était pas arrêté, c’est surement cul cul de le dire, mais la blessure morale qu’il avait subit lui avait fait bien plus de mal que tous les coups de la veille.

    Un mari digne de ce nom c’est rare à trouver non. Bon je ne sais pas qui t’a offert cette magnifique bague de mariage mais j’ai l’impression qu’on a les deux mêmes. Je peux donc te proposer de rattraper ce que ton mari ne fait pas. Un petit voyage sur une ile paradisiaque par exemple.

Parole en l’air ? Bien sur que non, il ne parlait jamais pour le plaisir d’entendre le son de sa voix, il voulait la rendre heureuse, la voir sourire. Il appréciait cette femme, bien sur il y avait l’attirance sexuelle bien qu’elle était sur la pente descendante depuis qu’il était presque amoureux d’Aislynn. Mais elle était sa femme et il avait prêté serment pour le meilleur et pour le pire. Un petit voyage lui ferrait du bien à lui, du bien à elle, ils apprendraient à se connaitre, riraient ensemble quelque chose de bien en perspective. Puis bon il y avait maintenant quelque chose à faire avec Ais, c’était la rendre un peu jalouse, tout comme lui l’était d’elle et Dominic.
Un long silence, un Andrea lâchant la main de sa femme pour pouvoir se tenir à peut prêt assis dans son lit, ses abdos lui faisaient mal, comme si il les avait travaillé pendant des heures la veille mais non c’été les coups et les bleus qui étaient entrain de s’installer sur son torse, ses abdos, sa figure et ses jambes. Puis Dominic ouvrit la bouche, il avait l’air de vouloir foutre le bordel, un vérité ou conséquence était surement le meilleur moyen de mettre encore plus de tension dans les couples, entre eux et dans cette pièce étroite. Andrea qui était souvent quelqu’un de sage ne digérait toujours pas ce qui c’été passé la veille voilà surement pourquoi sa réaction fut bien plus bizarre que ce qu’on aurait pu le penser

    N’essaie pas de jouer aux hommes quand on s’attaque à un mec de dos on se la ferme. Mais va y t’as peut être des questions à posé, des doutes. J’en aurai aussi des doutes, quand sa copine va se marier avec le premier venu c’est peut être qu’il faut changer de bords. T’arrive pas a satisfaire une femme ce n’est pas grave tente les hommes…

Il prit la main de sa femme, plongeant son regarde dans ses yeux il lui fit un clin d’œil et lui dit à voix basse.

    Te prend pas la tête pour lui, tu trouveras bien plus beau, bien plus intelligent, bien plus drôle, un gars qui te mérite quoi !

Quand je vous dis qu’il a un bon fond, il faut me croire. Il pense ce qu’il dit, dit ce qu’il pense. Après bien sur ne venez pas lui tirer dans les pates, ne venez pas jouer avec ses nerfs, ils ne tiennent pas bien et peuvent très vite partir. Comme l’autre soir et surement comme ce qui va bientôt se passer…

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