the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez

Comme un adolescent face à son premier amour

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 EmptyMar 26 Avr - 0:41

Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 12379998 Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 Fc321g




En repensant à l'époque de notre rencontre, certaines choses ont quelque peu changé tout comme d'autres sont restées les mêmes. Il n'était pas rare de nous voir inséparables dans l'enceinte de l'établissement, comme en dehors. J'étais son confident, son meilleur ami. Nous prenions quelques bières ensemble. Allions à la plage pour écouter le bruit des vagues et fumer une cigarette en regardant les étoiles. En fait, c'était étrange dans la mesure où je la considérais vraiment comme ma meilleure amie, tout en la traitant comme une femme doit être respectée. Elle a toujours eu le droit à son cadeau d'anniversaire, son cadeau de Noël, ses chocolats à Pâques, sa rose lors de la Saint Valentin, son brin de muguet en début mai, etc... C'était ma petite chérie comme j'aimais parfois le dire. À côté de cela nous n'avions déjà plus aucune gêne l'un en face de l'autre. Nous nous sommes vus dans tous les états. Au réveil, après une cuite, malade, etc... Ah ! Combien de fois j'ai été à ses petits soins alors qu'elle était sous sa couette avec des petits yeux ? Mais j'en profitais bien quand c'était à mon tour d'être malade, juste après elle, car elle me chouchoutait davantage. De plus, nous connaissions les petites habitudes de l'autre. Elle avait déjà ses repères chez moi, comme j'avais les miens chez elle. Parfois, nous étions un peu comme des meilleurs amis, un peu comme en collocation. Elle me voyait déjà me balader en sous-vêtements lorsqu'elle a eu le malheur un jour de me dire « Fais comme chez toi ! », alors que je me trouvais chez elle. Parfois je ne me gênais pas pour péter devant elle. Oui, déjà très complices. Elle avait aussi sa place attitrée dans mes bras à l'époque. Oui, déjà à ce moment là, j'aurais tout fait pour elle dans la mesure où elle était très importante à mes yeux.

En fait, on rêve tellement de cette amitié fille/garçon, on aime tellement cette complicité sans qu'il n'y ai rien d'autre comme des sentiments pour venir tout compliquer, qu'on refoule tout le reste. En fait, Maria était mon repère, la femme avec qui je partageais d'autres choses, alors qu'à côté, j'avais mes conquêtes. Oui, j'étais le Don Juan qui, le jour, retrouvait celle qui arrivait à le canaliser, celle qui était sa constante. Le bon plan en somme. Plein de femmes de passage, et une qui reste, avec qui ont partage tout, sauf le sexe. Quel homme n'aurait jamais rêvé de cela ? Sauf que cette situation m'allait tellement bien que je fermais les yeux sur l'amour que je pouvais ressentir pour elle. Tout le monde a pu voir que nous étions faits l'un pour l'autre, sauf nous. Heureusement, aujourd'hui, notre amitié est toujours aussi forte, tout comme notre complicité. En somme, quand on m'a obligé à regarder le film Le Témoin Amoureux, je me suis rapidement identifié au héros, et Maria n'était autre que sa meilleure amie.

Maria ne tarde pas à s'attaquer à l'attache de mon pantalon pour le laisser tomber sur le sol. Je me retrouve donc devant elle, uniquement vêtu d'un boxer, d'apparence très excité par la situation. Je me place par dessus elle, entrainant ses poignets au dessus de sa tête, et je viens l'embrasser. Je frémis en sentant son ventre contre le mien. J'abandonne ses lèvres pour m'occuper de son cou, du lobe de ses oreilles. Je connais son corps sur le bout des doigts, j'ai appris ses zones érogènes par cœur et je me plais à réciter ma leçon avec quelques gestes pour nous laisser aller à des préliminaires longues et agréables. Nous nous retrouvons tous les deux à genoux sur le lit, face à face. Je lui adresse un sourire alors que mes doigts dégrafent son soutien gorge. Ils glissent ensuite sur sa poitrine, la caressent. Je la laisse s'allonger de nouveau. Chaque parcelle de sa peau victime de mes lèvres, je dépose des baisers sensuels entre et sur ses seins, son ventre, ses hanches, ses jambes, ses genoux, l'intérieur de ses cuisses. Et, le regard joueur, j'observe Maria, tout en approchant mes lèvres pour les déposer sur son intimité, juste par dessus son dernier rempart menant au plaisir divin. Je coince l'élastique du sous vêtement entre mes doigts, et le tire vers le bas. Et la voilà totalement offerte à moi. Cette vision est d'ailleurs splendide.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 EmptyMar 26 Avr - 12:59



      Maria O'Berkeley
      ♣ Edward O'Malley



Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 402413cuttingonionslem033 Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 621776bradley12littlehutt

    Ce moment, la brunette en avait rêvé. Certes, cela pouvait paraître quelque peu dérisoire dans le sens où ce n'était pas la première fois qu'elle se donnait à Edward, cependant c'était la première fois depuis qu'elle l'avait quitté n'ayant plus d'autres choix au vu du comportement de l'Irlandais comme du sien depuis plusieurs semaines, depuis la mort d'Alan O'Malley. Tout avait dérapé à ce moment-là, et Maria s'était alors douloureusement remémorée les conséquences qu'un tel drame pouvait avoir sur une famille dans son entièreté. Les pleurs, les cris, le besoin systématique de rejeter la faute sur les autres, le repliement sur soi, toutes ces choses qui rendaient le deuil encore plus difficile qu'à l'accoutumée. Bien-sûr, la perte d'un être cher est difficile en règle générale, mais il semble toujours plus 'facile' d'avancer lorsque rien ne vient perturber le bon déroulement du deuil. Malheureusement, il n'en avait guère été ainsi pour Edward ainsi que pour Maria.
    Enfin ce soir, ils n'étaient en aucun cas ici pour penser à ce drame, à tous les drames qu'ils avaient pu vivre d'ailleurs. Il aurait été mal vu que Maria penser à Matthew en ce moment par exemple.

    Les mains quasiment expertes de l'homme contre son corps, le parcourant sans retenue mais toujours avec cette même délicatesse qu'elle lui connaissait bien, Maria se laissa complètement aller dans les bras d'Edward. Cette nuit était la leur, elle le savait ou plus exactement, elle en prenait conscience de manière progressive. Elle n'avait pas peur. Aurait-elle dû ? Elle ne voyait pas pourquoi. Elle avait confiance en lui et savait qu'il se montrerait tout ce qu'il y avait de plus doux en ce bas monde. Voilà des mois maintenant pour la brunette qu'elle n'avait pas eu de quelconques relations sexuelles avec un homme, et il ne fallait pas nier qu'elle avait quelques appréhensions. Mais heureusement, rien d'extrême. Son regard cherchant sans cesse celui de l'homme, elle lisait en celui-ci un désir qu'elle avait presque oublié durant ces dernières semaines. C'était finalement comme cela qu'elle les voyait, amoureux à en mourir et complices comme personne.

    Le tout se fit dans un silence que Maria ne put qu'apprécier. Seuls leurs râles de plaisir, leur respiration, le frottement de draps se firent entendre. Et ce fut suffisant. Les mots n'avaient pas leur place cette nuit entre eux. Seuls leurs regards suffisaient à ce qu'ils se comprennent. La douceur de leurs retrouvailles était à elle seule on ne peut plus satisfaisante et la brunette ne put qu'en profiter autant que cela lui était autorisé.

    Pourtant, quelques jours auparavant, lorsqu'Edward avait filé aux quatre coins du grand ouest américain pour profiter des vues que les lieux pouvaient donner, la brunette avait tout fait pour essayer de l'oublier. Elle s'interdisait de l'attendre, mais rien n'y faisait...elle se sentait totalement démunie sans Edward, inutile aussi. Les yeux abîmés par les pleurs, elle ne souriait que très peu, et uniquement à ses enfants et parfois à sa sœur. Sinon rien. Elle s'endormait difficilement le soir, assommée par la tristesse. Elle ne rêvait plus, ou tout du moins elle ne se réveillait plus le matin avec cette pointe de bonheur qui la caractérisait pourtant, auparavant. Elle ne s'intéressait plus à rien après avoir quitté Edward, plus rien n'attirait véritablement son attention en vérité, si ce n'était leurs enfants...la seule chose qu'il restait d'eux. Lorsqu'elle croisait le regard d'Aaron, cela la réconfortait un peu dans son malheur car l'enfant portait – heureusement – le même regard bleu de son père. Un court instant de bonheur prenait alors la jeune mère. Mais bien vite l'amertume de ses journées reprenait le dessus. Plusieurs personnes dont Samuel Salaun avaient tenté de lui remonter le moral, mais rien ne lui suffisait. Une seule chose, ou plus exactement une seule personne aurait pu la contenter ; Edward. Mais par sa faute, elle ne pouvait compter sur sa présence. Elle avait cherché à comprendre tout ce qui avait pu la mener là où elle était aujourd'hui et puis, épuisée de se chercher des excuses elle en était finalement arrivée à la conclusion qu'elle ne pourrait plus aimer, sauf cet homme.

    C'était comme si elle ne savait plus rien faire d'autre si ce n'était aimer cet homme.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 EmptyMar 26 Avr - 21:56

Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 12379998 Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 Fc321g




Quand Maria m'a quitté, j'ai voulu connaître d'autres femmes intimement. Quelques aventures d'une nuit, sans lendemain, sans attache, sans sentiment. J'avais besoin de rester seul et de pouvoir également assouvir mes désirs sexuels, car cela faisait longtemps que je n'avais pas pu faire l'amour à la brunette. Soit elle n'en avait pas envie, soit c'était impossible en vue de son état. Mais je n'ai pas réussi à aller voir ailleurs. Quand je faisais plus ample connaissance avec une femme, que nous partagions un baiser, et qu'elle me proposait d'aller chez elle ou chez moi, ça me brusquait. J'avais l'impression de trahir Maria, de la tromper, alors que techniquement, nous n'étions plus ensemble. Pourtant, j'ai bien essayé d'aller plus loin avec une demoiselle, mais toutes les pensées me bloquaient. Celle que je voulais, celle que je désirais n'était autre que Maria O'Berkeley. Les autres femmes ne m'intéressent pas. J'avoue avoir eu un peu peur en me disant que si la brunette ne souhaitait pas me donner une autre chance, je serais condamner à rester encore très longtemps inactif, sexuellement parlant. Et pour un homme, c'est très difficile à vivre.

Je retrouvais avec Maria cette complicité telle qui rendait ce moment intime délicieux à souhait. Les baisers, les caresses. Nous connaissions nos corps sur le bout des doigts, savions quels étaient les points faibles de l'autre. Ainsi, le plaisir était garanti. Et, comme je suis un homme qui aime prendre son temps, je n'hésite pas à faire monter le désir des deux côtés, avant de passer aux choses davantage sérieuses. La brunette connaissait par cœur les endroits qui m'étaient sensibles et n'hésitaient pas à en jouer. Heureusement, j'arrivais à me maîtriser. Je m'amusais à la faire languir, même si au final, cela me faisait le même effet. Et, quand nous décidions de rendre l'acte plus sérieux, nos ébats furent passionnés, tendres et bestiales à la fois, sexy, délicieux. Quand je voyais Maria gémir sous mes coups de reins, j'avais l'impression que mon plaisir se décuplait. Puis plus tard, entre râles, respirations saccadées, cambrements, tremblements et soupir de satisfaction, je me laissais aller au summum du plaisir de la chair.

Et alors que je restais en elle encore quelques instants, en véritable extase, je venais l'embrasser sur les lèvres avec une grande délicatesse. Nous n'avions pas utilisé de préservatif ce soir là. Après tout, je n'ai pas couché avec d'autres femmes depuis notre rupture et je savais que Maria, de son côté, n'a pas été voir ailleurs, d'autant plus qu'elle ne le pouvait pas, notamment après l'accouchement. Et quand je venais m'allonger à côté d'elle sur le lit, tentant de reprendre un rythme cardiaque uun tantinet normal, je laissais mon index parcourir son corps, glissant sur son ventre redevenu plat. Je ne pus retenir un sourire. « Je crois qu'on est bon pour la douche. », murmurais-je. Mon doigt remonta vers son magnifique visage alors que je retraçais les traits de ce dernier, comme j'avais l'habitude de le faire. Je savais par ailleurs que ce simple geste arrivait à rendre Maria totalement à l'aise, même si elle l'était apparemment déjà.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 EmptyMer 27 Avr - 11:21



      Maria O'Berkeley
      ♣ Edward O'Malley



Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 402413cuttingonionslem033 Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 621776bradley12littlehutt

    « Je crois qu'on est bon pour la douche. »

    Maria ne put retenir un léger sourire à l'écoute de cette constatation. Ils avaient le temps pour cela, ils n'étaient pas pressés. A moins, bien-sûr, qu'Edward préfère rentrer chez lui de suite, ce que Maria pourrait tout à fait comprendre, même si elle préfèrerait rester ici pour la nuit, avec lui et surtout dans ses bras si rassurants. Présentement, ne jouons pas sur les mots, la brunette se sentait revivre aux côtés de l'Irlandais. Les yeux fermés, Maria profitait de la douceur des doigts de l'homme parcourant son corps, toujours avec cette même tendresse qui caractérisait si bien Edward. Il ne semblait pas non plus pressé de partir de cette chambre, tant mieux, pensa inévitable la brunette. Venant se caler tout contre l'homme tout en remontant les draps sur son corps nu, Maria ouvrit les yeux, croisant de cette façon le regard toujours aussi bleu de l'homme, ce même regard pour lequel elle fondait à chaque fois qu'elle le croisait, tout simplement. Passant son pouce et son index de la main droite le long du visage de l'Irlandais, la brunette ne retînt pas un sourire, elle se sentait si bien en ce moment qu'elle n'aurait voulu pour rien au monde contenir le moindre de ses sourires. Maria souhaitait qu'Edward comprenne qu'elle se sentait vraiment bien actuellement et qu'elle n'aurait certainement jamais échangé sa place avec quiconque. Cet homme était pris, et le serait sans nul doute pour toujours, malgré des bas suffisamment profonds pour les faire douter chacun de leur côté. La brunette ne pouvait nier le fait d'avoir pensé à un moment donné qu'ils n'avaient plus d'avenir ensemble au vu de tout ce qui les séparait, la culture en premier. Mais aujourd'hui, elle savait que toutes leurs différences étaient finalement ce qui les rendait plus fort. Ambre et Aaron pourraient, d'ici quelques années, parler à leurs camarades de classe de l'Irlande comme de leur second pays, décrire avec envie et passion les plaines immenses, les étendues vertes tellement grandes, toute la culture européenne mais surtout irlandaise. Et c'est en pensant de cette manière que Maria se sentait rassurée et fière d'avoir un compagnon d'une autre culture que la sienne – qui la désespérait parfois beaucoup, soit dit en passant. A vrai dire, si leur idylle avait eu lieu au début du siècle dernier, Maria savait pertinemment qu'ils n'auraient jamais pu partager tout ce qu'ils partageaient à l'heure d'aujourd'hui. Mais fort heureusement pour l'Irlandais et l'Américaine, étant au vingt-et-unième siècle, ils n'avaient nulle crainte à avoir vis-à-vis de tout cela.
    Alors qu'elle avait posé sa tête contre le torse de l'homme, Maria ne pu s'empêcher de la relever, croisant ainsi une fois de plus le regard d'Edward. Elle eut alors l'impression qu'il cherchait quoi dire en ce moment.

    « On est pas obligés de parler, tout va bien. »


    A vrai dire, la brunette ne savait pas non plus quoi dire actuellement, et ce tout simplement peut-être parce qu'il n'y avait rien à dire. Qu'auraient-ils pu dire, sincèrement ? Ils n'allaient pas tirer de plans sur la comète comme ils avaient pu le faire auparavant. Ils avaient tout bonnement besoin de prendre leur temps, ce qu'ils n'avaient décidément pas fait avant aujourd'hui. La rapidité et l'enchainement d'évènements que l'on pouvait considérer comme très importants avait eu raison d'eux en peu de temps. Maria en avait véritablement pris conscience il y avait peu, en vérité.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 EmptyMer 27 Avr - 12:42

Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 12379998 Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 Fc321g




Présentement, je me sens bien. Terriblement bien même. Je suis en pleine extase, sur mon petit nuage. Je suis dans l'incapacité de chasser ce sourire béat de mon visage. J'ai l'impression que tout va bien dans le meilleur des mondes. Le temps d'une soirée et d'une nuit, les soucis quotidiens, les questions existentielles sur notre couple, comme celle nous faisant parfois douter quant à nous remettre ensemble, se trouvaient bien loin. Nous profitions de la présence de l'autre, ne laissant que notre amour prendre le dessus sur tout. J'aurais aimé que le temps s'arrête, que nous restions encore longtemps dans cette chambre d'hôtel. Je me sens tellement bien... si Maria avait pu être dans ma tête, elle comprendrait à quel point sa présence m'est indispensable. Elle est mon héroïne, dans tous les sens du terme. Elle est ma drogue, celle qui m'a rendu accroc. C'est comme si j'ai besoin de ma dose tous les jours. Elle est ma super-héroïne aussi, celle qui m'a apporté tellement de choses, celle qui m'a donné un regard un peu plus optimiste sur la vie en générale, celle qui m'a sauvé.

Et je me rends compte que malgré les mauvais moments, elle restera la femme qu'il me faut. Je l'aime et je suis conscient, pour ma part, qu'il peut arriver n'importe quoi, je l'aimerais toujours autant, jusqu'à la fin de ma vie. Je me plais à penser que ces sentiments sont réciproques. La seule différence étant que, pour ma part, je n'arriverais jamais à rompre avec Maria. Je l'aime beaucoup trop pour envisager, ne serait-ce qu'une seconde, cette solution. La San Franciscaine, elle, a déjà réussi à le faire, certainement au mauvais moment et je lui en ai voulu pour cela, mais je ne doute néanmoins pas que cela veut dire qu'elle m'aime beaucoup moins. Je vais continuer de l'aimer et de la chérir, pour le meilleur comme pour le pire et ce, jusqu'à ce que la mort nous sépare. J'aurais aimé que ça se passe véritablement ainsi. En fait, nous pensons bien souvent aux mauvais moments passés ensemble. Ils sont plus longs, tellement désagréables qu'ils nous rendent de mauvaise humeur et rancuniers. Néanmoins, mais ce n'est que mon point de vue, il ne faut pas oublier tous les bons moments ensemble. Certes, parfois ils ne sont pas nombreux, mais présents tout de même.

Je laisse Maria installer sa tête contre mon torse. J'adore sentir ses doigts fins sur ce dernier. Parfois, son index retrace la longue cicatrice au niveau de mon sternum. Elle joue avec les poils qui recouvrent ma peau. Ça a le don de me détendre. Là, ma main caresse son avant bras un peu plus froid que le reste de son corps encore bouillant. Je remonte donc la couverture sur elle. Je n'ai pas envie qu'elle attrape froid. Puis j'essaie de trouver des mots pour m'exprimer un peu, mais je ne sais pas par quoi commencer. Maria, qui a du comprendre que je cherchais à dire quelque chose, releva la tête. « On n'est pas obligés de parler, tout va bien. » Je ne peux retenir un sourire. Oui effectivement. Tout est parfait à cet instant. Je me place à peu plus sur le côté, laissant à Maria le loisir de rester dans sa position. Je glisse mes bras autour d'elle. « Je voulais juste te dire... que je t'aime et te souhaiter une bonne nuit. » Je lui adresse un beau sourire en coin, avant de déposer un baiser sur sa joue. J'adore être ainsi calé contre elle. La chaleur de son corps me retire tous mes malaises.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 EmptyMer 27 Avr - 13:19



      Maria O'Berkeley
      ♣ Edward O'Malley



Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 402413cuttingonionslem033 Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 621776bradley12littlehutt

    Elle n'avait pas envie de dormir, elle ne voulait surtout pas fermer les yeux tout en sachant que d'ici quelques heures il lui faudrait quitter cette chambre pour rentrer chez elle, à pieds et expliquer à sa sœur la nuit qu'elle avait passé tout en inventant certainement un mensonge pour ne pas faire comprendre trop rapidement à Ève qu'elle et Edward étaient de nouveau ensemble. L'étaient-ils d'ailleurs ? Elle ne voulait pas se poser la question en ce moment, elle était tellement bien et n'avait vraiment aucune envie de se contrarier avec ce genre de questions actuellement, ils auraient largement le temps de repenser à tout ceci en vérité, mais plus tard.

    Elle n'avait pas besoin de répondre à Edward, tout du moins c'est ce qu'elle pensait. Il devait savoir qu'elle lui aurait répondu la même chose si elle avait prise la peine de répondre, mais ce ne fut nullement le cas. Pourquoi parler, pour ne finalement rien lui apprendre de nouveau ? Elle ne voulait pas gâcher cet instant si délicieux. Tout comme elle n'avait vraiment aucune envie de se laisser porter par le sommeil, sachant pertinemment qu'à peine aurait-elle les yeux clos et les pensées dans le vague qu'elle partirait brutalement rejoindre Morphée et qu'elle ne se réveillerait que quelques heures plus tard avec l'obligation de partir car elle aurait du travail. A la rigueur, Edward aurait la possibilité de rester dormir un peu plus longtemps, mais la brunette non car elle devrait rentrer rapidement chez elle. En fait, elle devrait même essayer de rentrer avant que tout le petit monde chez elle ne soit réveillé pour faire comme si elle était rentrée dans la nuit. C'était une idée, qu'elle mettrait certainement à profit d'ailleurs.

    Au cours de la nuit, alors qu'Edward avait finalement rejoint les bras de la divinité aux ailes de papillon, Maria l'observait dormir. Il semblait si paisible présentement. Elle aurait aimé être aussi paisible, mais malheureusement ce n'était pas vraiment dans son genre. Maria – ce n'était pas nouveau – était une femme toujours pressée, qui avait toujours quelque chose à faire et qui n'avait jamais véritablement le temps de s'occuper d'elle et de faire ce qu'elle aimait réellement. Jetant un œil à son poignet gauche, Maria vit à sa montre qu'il était déjà trois heures du matin. D'ici deux heures elle devrait quitter cette chambre pour être sûre et certaine qu'Ève ne serait pas réveillée et que les enfants non plus.

    Les minutes passèrent, si vite que Maria se maudit intérieurement de ne rien pouvoir faire pour arrêter le temps. Elle se sentait si bien dans les bras de cet homme. Elle ne cessa de l'observer. Cet air apaisé fit sourire Maria qui glissa ses doigts le long du visage d'Edward qui gigota un petit peu sous ses caresses. Il allait être temps pour elle de repartir, mais elle n'avait vraiment pas le courage de le réveiller alors qu'il semblait si bien dormir actuellement. Soupirant, elle se dégagea tout doucement des bras de l'homme, alla prendre une douche en toute discrétion et se rhabilla comme l'était la veille au soir. Une fois prête, la brunette appuyée contre l'encadrement de la porte de la salle de bain, elle posa encore son regard sur Edward, toujours profondément endormi. Souriant à cette vision, la brunette décida de rédiger un petit mot avec le calepin qu'il y avait sur la table de chevet avec le stylo.

    Citation :
    Cette nuit fut l'une des plus belles. Tu es beau quand tu dors. Je dois y aller avant qu'Ève se réveille. Ne te presse pas pour aller à l'université, ton boss doit vraiment t'aimer pour accepter que tu arrives en retard.
    M.

    Une fois le petit mot coincé sous le téléphone portable de l'homme que Maria avait programmé pour sonner à huit heures, la brunette vérifia qu'elle n'avait rien oublié et quitta la chambre d'hôtel. Elle devait arriver chez elle ni vue, ni connue.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 EmptyMer 27 Avr - 13:58

Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 12379998 Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 Fc321g




Je suis resté un moment là, face à elle, à l'observer, à la caresser avec la plus grande des tendresses. J'aurais aimé profiter de cette vision toute la nuit. Malheureusement, je suis un homme et l'acte sexuel m'épuise également. Non, je ne suis pas différent des autres. J'ai pourtant lutté un certain moment pour partager avec elle un des plus agréables câlins qui soit. Néanmoins, au bout de quelques temps, Morphée referma ses bras autour de moi pour me plonger dans un sommeil profond. Néanmoins, et pourtant, ça ne me ressemblait pas, je n'ai pas bougé d'un millimètre pendant toute la durée de la nuit. J'étais parfaitement installé, Maria calée contre mon corps, mon nez juste au dessus de sa tête – enfin ce fut en tout cas la position dans laquelle je me suis endormi –, nos jambes s'étaient entre-mêlées. J'étais aux anges, vraiment.

Et me voilà endormi. Je n'ai pas rêvé. Non, ce fut un sommeil fort réparateur comme j'en avais besoin depuis plusieurs semaines. Mon visage devait afficher cette expression paisible qui m'était propre. Ainsi, le lendemain matin arriva très vite, comme si seulement cinq minutes s'étaient écoulées entre le moment où je me suis endormi, et l'instant présent où mon téléphone portable se mit à sonner. Je grogne légèrement, comme à mon habitude, appuie sur la touche pour éteindre la musique des Red Hot Chili Peppers qui me sert de réveil. Puis je me retourne, dans l'espoir de prendre Maria dans mes bras, et reprendre le cours de mon sommeil. Néanmoins, je suis seul dans ce grand lit. Cela me tire rapidement de mon état comateux. Je me redresse. Elle est partie. Une mine déçue s'affiche sur mon visage, jusqu'à ce que je me rappelle qu'elle, elle avait des obligations chez elle. Je tourne donc la tête vers mon cellulaire. Il est huit heure. Déjà ?! Merde je suis en retard ! Puis mon regard bleu se pose sur le petit mot juste en dessous de mon Samsung. Je me frotte un instant les yeux, afin d'y voir plus clair. Enfin je le prends dans mes mains et le lis. Là, un sourire sincère et amusé se dessine sur mes lèvres.

Je profite de la douche de l'hôtel qui est collée à la chambre que j'ai loué pour la nuit. Puis je vais prendre le petit déjeuné qui y est offert. Et tout cela, juste avant de repartir dans mon appartement, afin de prendre mes affaires de cours et de me changer. D'ailleurs, arrivé là-bas, je garde le même jeans et enfile une chemise blanche, avec, par dessus, un pull fin et noir, qui laisse apparaître le col et les manches clairs du vêtement en dessous. Et me voilà parti pour l'université. J'y vais en moto. Ça me permet d'arriver plus rapidement. J'entre sur le parking, il est neuf heure et demi. Ça me laisse le temps de prendre un café dans la salle des professeurs.

La journée se passe assez bien, même si la vue de Samuel m'insupporte toujours autant. J'ai précisé que ce type à un frère ? Ce crétin s'appelle Logan. Il est nouveau. On peut dire qu'on ne porte pas l'autre dans notre cœur. Bref. Je passe au-dessus tout cela et continue ma journée de travail. Mais je n'ai pas encore croisé Maria. Enfin jusqu'à midi, quand, sans le faire exprès, je la bouscule dans un couloir. Ainsi nous rentrons en collision, pas trop brutalement non plus. Par réflexe, je la rattrape. « Désolé ! », lui lançais-je, avant de lui adresser un beau sourire légèrement timide. Et dire qu'il y avait de nombreuses heures, elle était également devant moi, mais nue. D'ailleurs, on vient bien que j'y pense, vu le petit sourire arrogant que j'arbore sur mon visage alors que mes yeux se baladent discrètement sur sa poitrine.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 EmptyMer 27 Avr - 18:09



      Maria O'Berkeley
      ♣ Edward O'Malley



Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 402413cuttingonionslem033 Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 621776bradley12littlehutt

    On pourra dire tout ce que l'on veut, cet hôtel n'était pas si près que cela de chez Maria, bien qu'il ne se trouve pas non plus, et heureusement, à l'autre bout de la ville. N'empêche, la brunette mit une petite demie heure avant d'arriver chez elle, d'entrer sur la pointe des pieds, talons à la main et calculant chacun de ses gestes pour être sûre de ne réveiller personne. Et cela fonctionna à la perfection, en effet Maria ne réveilla absolument personne, et surtout pas sa sœur qui l'aurait questionné jusqu'à son départ sinon. Rangeant ses affaires, la brunette alla changer de vêtements, eut même le temps de s'adonner au yoga avant d'entendre à six heures son fils pleurer. Ça y est...c'était leur de démarrer une nouvelle journée. De suite, la maman alla prendre soin de son petit bonhomme en lui donnant son biberon et en le changeant. Le petit se calma après cela, et Maria ne tarda pas à croiser sa sœur qui ne lui posa aucune question sur la veille puisqu'elle était actuellement chez elle et non pas envolée dans la nature. S'occupant par la suite de réveiller sa fille, de préparer le petit-déjeuner et tout cela...Maria n'eut même pas le temps de laisser la fatigue prendre possession d'elle et de ses capacités.

    Ce ne fut qu'une fois arrivée à l'université que la brunette se rendit compte qu'elle n'avait pas dormi de la nuit. Elle eut du mal à se concentrer sur son travail, but plus de café que d'ordinaire et se rendit compte vers midi qu'elle avait même oublié sa salade chez elle avant de partir au travail ce matin. Là oui, Maria était effectivement fatiguée. Voilà pourquoi la brunette décida de se rendre à la cafétéria de l'établissement pour aller chercher un sandwich question de tenir un petit moment avant de pouvoir rentrer chez elle vers six heures. Sortant de son bureau, le fermant derrière elle – comme elle avait toujours eu l'habitude de le faire – Maria se mit à arpenter le couloir pour aller là où son estomac lui quémandait actuellement de se rendre sans faire d'histoires. Son portable se mit alors à vibrer, elle baissa son regard l'espace de quelques secondes pour voir qui tentait de la joindre en ce moment. Et ce fut à ce moment précis où elle allait appuyer sur la touche « ok » de son cellulaire pour ouvrir son sms qu'elle heurta quelque peu violemment quelqu'un. Cela lui apprendrait à ne pas regarder devant elle lorsqu'elle marchait, tiens.

    Rattrapée de justesse par la personne, Maria releva la tête et croisa alors un regard qu'elle connaissait pour dire sur le bout des doigts. Edward. Cela ne la mit pas particulièrement mal à l'aise, seulement elle savait aussi que certains regards ou gestes étaient dorénavant prohibés dans cet établissement entre eux, tout le monde ici les pensant toujours séparés et quelque peu en froid. Et pourtant, s'ils savaient...

    Tous les détails de la nuit dernière revinrent à la brunette comme une grande claque dans la figure qui eut pour effet de la réveiller d'un coup, d'un seul. Les caresses, les râles de plaisir, la chaleur de leurs corps envahit par l'amour et l'ivresse de l'extase.. Tout ça fit sourire Maria qui, au regard que l'homme posait sur elle présentement, ne tarda pas à comprendre qu'ils étaient en train de penser à la même chose, mais apparemment pas de la même manière.

    « Je suis désolée, j'aurai dû...regarder devant moi. »

    Se reculant un petit et quittant ainsi l'étreinte du professeur d'Histoire-Géographie, Maria replaça une mèche de cheveux derrière son oreille et toussota. La situation était quelque peu compliquée maintenant. Le tout étant qu'elle ne voulait pas agir différemment que comme la directrice de cette université. Leur 'histoire' devait rester en dehors de ces murs.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 EmptyMer 27 Avr - 18:57

Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 12379998 Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 Fc321g




Je remontais légèrement mon regard jusqu'au niveau du visage de Maria. Cette dernière semblait exténuée. N'avait-elle pas dormi de la nuit ? Cela m'étonnait. Peut-être était-elle partie plus tôt que je l'avais imaginé ? Quoi qu'il en soit, je n'avais qu'une envie, celle de la prendre dans mes bras et veiller sur elle pendant qu'elle dormirait. Si elle savait à quel point elle est adorable quand elle arbore ces petites cernes sous ses yeux magnifiques ? « Je suis désolée, j'aurai dû... regarder devant moi. » Je lui adressais le plus beau de mes sourires. « Ne t'en fais pas pour ça. » Pour ma part, j'étais en pleine forme, même si j'aurais volontiers dormi un peu plus longtemps. Et soudain, une foule de questions parvenaient dans mon esprit. Est-ce que nous étions censés être de nouveau ensemble ? Est-ce que sa sœur, Ève, l'avait surprise alors qu'elle rentrait chez elle ? Est-ce que je pouvais me permettre de l'embrasser, là, de goûter à ses lèvres ? Parce que sincèrement, j'en ai très envie là.

Le couloir dans lequel nous nous trouvions était quasiment vide. Quelques étudiants par ci, par là. Le fait est que la plupart se trouvait dans la cafétéria ou bien à l'extérieur de l'université pour manger. Ou bien d'autres encore se retrouvaient malheureusement en cours. Je laissais un petit groupe d'élèves passer à côté de nous, et quand nous fûmes à l'abri des regards indiscrets – je m'en assurais plus tôt en regardant à ma droite ainsi qu'à ma gauche, puis devant et derrière –, je m'approchais de Maria, déposais mes doigts sous son menton et venais à la rencontre de ses lèvres sur les miennes pour partager avec elle un bref, mais délicieux baiser. Et, après m'être doucement reculé d'elle, je lui faisais une petite moue enfantine. « T'as l'air fatiguée, tu sais ? », lui demandais-je à voix basse.

Heureusement, Maria avait dans son bureau, un canapé dans lequel elle pouvait se reposer si elle en avait le temps, bien sûr. Nous avions également quelques sofas dans la salle des professeurs et il n'était pas rare de me voir allongé dans l'un d'eux. Comme je fais pas mal d'insomnies, je récupère mon sommeil comme je le peux. Mais pour le moment, c'était Maria qui m'inquiétait. Apparemment, elle était très fatiguée et j'imaginais sans difficulté qu'elle devait enchaîner les cafés, ce qui n'était pas pour me rassurer. « Tu veux que j'aille te chercher à manger ? Toi retournes dans ton bureau et vas t'allonger. » Je l'observais en fronçant légèrement les sourcils. Je savais qu'elle allait vouloir défendre sa position en m'expliquant qu'elle avait trop de travail. « Et il n'y a pas de « mais » qui tiennent. Je reviens. »

Et là, sans un mot de plus, je disparaissais vers la cafétéria. Une fois à l'intérieur, je ne faisais pas trop la queue – le bonheur d'être professeur, on passe devant tout le monde –. Je m'armais d'un plateau. Mh... voyons voir. J'attrapais une salade pour Maria et... oh ! Mais c'est pizza aujourd'hui ! Un large sourire se dessina sur mes lèvres. J'attrapais des couverts. Une pizza au fromage pour la brunette, et une au chorizo pour moi. Et, comme je suis d'un naturel affamé, apporter le repas de la jeune femme, signifie prendre beaucoup de choses. J'y ajoutais le dessert et les fruits. J'achetais deux petites bouteilles d'eau et repartais avec la nourriture. Heureusement, il n'y avait pas un grand chemin à faire jusqu'au bureau de Maria, et ce, même si certains étudiants m'observaient assez surpris. Enfin je rentrais dans la pièce où se trouvait la jeune femme. « Regarde un peu ce qui est au menu ! »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 Empty
MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 5 Empty

Revenir en haut Aller en bas

Comme un adolescent face à son premier amour

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 5 sur 6Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant

Sujets similaires

-
» Comme au premier soir... [PV Perspéphone]
» Un job comme un autre. [PV au premier - Posts longs]
» premier ou rien ; beaux tous le deux comme dans une publicité vivante. (PV)
» En amour, comme à la guerre, tous les coups sont permis | A&C
» ❝ La haine, comme l’amour, se nourrit des plus petites choses, tout lui va. ❞ [ALCIDE&EMELY]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-