the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez

Comme un adolescent face à son premier amour

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Comme un adolescent face à son premier amour Empty
MessageSujet: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour EmptyMer 20 Avr - 13:21

Comme un adolescent face à son premier amour 12379998 Comme un adolescent face à son premier amour Fc321g




Cela faisait maintenant quelques jours que j'ai passé la nuit chez Maria. En tout bien honneur, évidemment. Nous nous sommes simplement contentés de s'endormir l'un dans les bras de l'autre. Puis je suis parti au petit matin, de façon la plus discrète possible. J'ai récupéré mon chien, puis je suis rentré chez moi. Je ne voulais pas qu'on me surprenne, donner de faux espoirs à la fillette. L'unique trace de ma venue n'était autre qu'un petit mot au rouge à lèvre sur le miroir de la salle de bain, comme j'ai toujours eu l'habitude de faire. La brunette a toujours été partagée par cela. C'est mignon, romantique, mais je lui détruis à chaque fois ses produits, à son plus grand désespoir.

Je n'ai pas revu Maria depuis ce jour là. Je suis néanmoins revenu à l'université avant de donner quelques cours par ci par là. En fait, je me dis que je ne dois pas me laisser abattre. Et puis, j'ai de nouveau le petit espoir qu'entre la brunette et moi, quelque chose peut encore fonctionner. Et puis, je n'ai pas le droit de planter mes étudiants alors que les examens approchent petit à petit. Ça ne me ressemble pas. Je suis un professeur dévoué, qui n'attend pas uniquement son salaire à la fin du mois. Je m'attache à mes élèves, ce sont un peu comme mes enfants. Beaucoup d'enfants, ça oui. J'ai besoin de savoir qu'ils donnent le meilleur d'eux-même, comme je fais tout mon possible pour qu'ils étudient dans les meilleures conditions possible. Ainsi j'ai bougé mes fesses jusqu'à l'université de Berkeley. Pourtant, je n'ai pas croisé une seule fois Maria dans les couloirs. C'était comme si nous prenions toujours des chemins différents, soit dans le plus grand des hasards, soit comme si nous préférions nous éviter. La deuxième solution restant illogique.

Je viens de sortir de l'université. Il est 16h. Je me retrouve bien vite dans la partie nord de San Francisco, plus précisément à Lombard Street. On se rapproche un peu, et on peut me voir à la terrasse d'un pub irlandais, avec deux amis. Je profite du soleil, mes Ray Ban couleur ocre posées sur mon nez. Ça fait un certain contraste avec mon jeans et ma chemise bleu marine. Je porte mon café à mes lèvres. J'ai besoin de me réveiller un peu. Il faut dire que nous sommes toujours en froid, le sommeil et moi. On ne changera pas les bonnes vieilles habitudes. Mes amis me demandent quand est-ce que je vais remonter en scelle. Quand je me bougerais pour aller draguer une minette et la ramener dans mon appartement. Oh, il ne faut pas croire qu'ils sont des obsédés, mais ils croient dur comme fer que j'arriverais à oublier Maria en m'envoyant en l'air avec d'autres femmes. En somme, ils ont raison, et je le sais. Il n'y a pas de meilleures façons pour s'éloigner un peu de l'amour et dire bonjour au vulgaire. Souvent on y prend goût, pendant un petit moment. Mais je n'ai pas l'envie de voir d'autres demoiselles. Je n'en veux qu'une, et c'est celle avec qui je veux partager le reste de ma vie.

D'ailleurs, en parlant du loup... Mes yeux bleus se posent, dans le plus grand des hasards sur une femme aux longs cheveux bruns. Charmante. Sexy. Charismatique. Une O'Berkeley tout craché. Le hasard fait parfois bien les choses en fait. Mon cœur bat à cent à l'heure, comme un adolescent face à son premier amour. Je me lève instinctivement. Mes amis posent leur regard sur moi, mais je ne leur fait plus attention. Je remonte mes lunettes dans mes cheveux virant presque au blond avec le soleil. J'esquisse un sourire totalement stupide à l'intention de la jeune femme.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Comme un adolescent face à son premier amour Empty
MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour EmptyMer 20 Avr - 13:59



      Maria O'Berkeley
      ♣ Edward O'Malley



Comme un adolescent face à son premier amour 402413cuttingonionslem033 Comme un adolescent face à son premier amour 621776bradley12littlehutt

    « Directeur, vous devriez prendre votre après-midi. »

    Maria qui était en train de taper un rapport sur son ordinateur portable ôta ses lunettes qu'elle mit sur sa tête et regarda la personne qui venait de s'adresser à elle. Souriant à sa secrétaire, Maria la remercia lui expliqua qu'elle avait quelque chose à terminer, et qu'ensuite, peut-être elle déciderait de prendre son après-midi. Il était présentement 14h et elle avait encore quelques dossiers à vérifier et à valider. Se remettant alors au travail, la brunette remit ses lunettes et termina son rapport qui ne pouvait – malheureusement – pas attendre. Un élève avait agit de manière si sotte que Maria était obligée de rédiger un rapport vis-à-vis de cet élève. Maria n'aimait franchement pas devoir faire ce genre de choses, mais elle n'avait pas le choix lorsque certains comportements dépassaient l'acceptable. Ce ne fut que vers quinze heures trente que la brunette termina tout ce qu'elle avait à faire aujourd'hui. Le reste attendrait le lendemain, ce n'était pas plus pressé que cela. Fermant son ordinateur portable après avoir enregistré tout ce qui était important, elle rangea ses affaires, prit ses lunettes de soleil et quitta l'université. Il faisait magnifiquement beau aujourd'hui et elle avait finalement prit la décision d'en profiter. Qui pouvait savoir combien de temps ce soleil allait tenir sur San Francisco ?

    « Madame O'Berkeley ! »


    Un élève l'interpella, et évidemment la brunette ne se voyant pas refuser de renseigner un élève échangea quelques mots avec ce dernier puis quitta – pour de bon – l'université. Cette fin d'après-midi, elle se l'accordait, elle qui en temps normal ne quittait l'université que dans les environs de dix-huit heures voire plus tard de temps en temps quand elle avait trop de travail. Passant un rapide coup de téléphone à sa sœur qui était – toujours – chez elle, elle lui expliqua simplement son besoin de se retrouver un peu seule, ce qu'Ève comprit très bien encourageant alors sa sœur aînée.

    Ce ne fut que vers seize heures, alors qu'elle marchait tranquillement sac à main à l'épaule – dénudée – et lunettes de soleil sur le nez que Maria croisa un regard qu'elle connaissait parfaitement. Edward. Se passant une main dans les cheveux, Edward n'aurait certainement aucun mal à se rendre compte qu'elle avait fait mettre sa frange sur le côté de sorte que cela ne paraisse que pour une mèche plus courte. Les cheveux détachés, un débardeur marron avec un jeans, des talons hauts, il fallait le dire, elle en ferait tomber plus d'un sur son passage aujourd'hui. Mais le tout étant qu'elle n'en voulait qu'un, lui. Le voyant debout, souriant, elle lui rendit de suite ce sourire et, hésitante, se rapprocha de la terrasse où Edward était avec deux amis. Elle ne voulait pas le déranger non plus. Voilà pourquoi elle garda une certaine distance.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Comme un adolescent face à son premier amour Empty
MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour EmptyMer 20 Avr - 14:50

Comme un adolescent face à son premier amour 12379998 Comme un adolescent face à son premier amour Fc321g




J'observais Maria, avec ce même sourire béat sur les lèvres. Elle était très jolie aujourd'hui – comme tous les jours en fait –. Elle avait finalement troqué la jupe stricte mais sexy pour un jeans. J'aimais aussi beaucoup la voir en tenue décontractée. Avec ce débardeur dévoilant ses bras ayant un petit peu bronzé depuis que le soleil avait reprit place à San Francisco. Comment ai-je eu la chance d'attirer l'attention d'une femme aussi séduisante ? Elle me rendait clairement fou. Et pourtant, je ne mise pas tout sur l'apparence, contrairement à beaucoup d'hommes. Certes, j'estime qu'il faut être un minimum attirer par son ou sa partenaire, mais ça ne fait pas tout. Je préfère une femme pas trop belle mais intelligente, intéressante et drôle, plutôt qu'une bimbo sexy qui n'a rien dans le crâne. L'aînée O'Berkeley alliait tout. La bonne personnalité, une intelligence importante avec un physique de rêve tout en étant bourré de charme. Et j'étais fier de voir des hommes poser leurs yeux sur elle dans la rue, en sachant qu'elle m'appartenait. Enfin ça, c'était avant. Là, par exemple, celui qui vient de passer à côté et qui vient de la regarder de haut en bas avec un sourire, j'aurais plus envie de lui faire manger son entrejambe. Oui, un tantinet jaloux. J'avais conscience que là, je pouvais me faire piquer la place n'importe quand.

Elle fit quelques pas en avant, semblant aussi hésitante que moi. Probablement ne souhaitait-elle pas me déranger alors que j'étais avec deux amis. Sincèrement, je m'en fiche. La preuve. Je suis en train d'avancer vers elle, comme un chien affamé s'approcherait de nourriture. J'étais comme obnubilé par elle. Et, une fois face à elle, je lui adressais un beau sourire charmeur comme elle les aime et je le sais. Puis je penchais la tête vers elle pour déposer un baiser sur sa joue. C'était ma façon de lui dire bonjour. Lui faire de nouveau la bise était franchement trop... étrange.

« Salut... », lui lançais-je avec une certaine timidité. En fait, je ne savais pas trop comment agir depuis que nous avions passé la nuit ensemble. J'étais parti au petit matin et nous ne nous étions pas revus depuis. Je me mordillais la lèvre inférieure, alors que mes fossettes se creusaient sur mes joues barbues. « Ah t'as enfin sorti tes lunettes... » J'esquissais un nouveau sourire. Je n'aurais pas à lui prêter les miennes aujourd'hui. Dans le fond, je m'en fichais. « Tu... tu veux un verre ? Sauf si... t'es pressée bien sûr. » Je me grattais au-dessus de l'oreille droite, en attendant sa réponse, puis je croisais les bras sous mon torse. J'avais l'impression de trop parler. Enfin, ce n'était certainement pas qu'une impression. J'ai toujours été ainsi. Un vrai moulin à paroles. Je tournais un instant la tête vers la table où se trouvait mes deux acolytes qui avaient levé les yeux au ciel. Comme si j'étais un grand faible amoureux. « Enfin, juste tous les deux... » Je reposais mes yeux bleus sur Maria, avec ce même sourire.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Comme un adolescent face à son premier amour Empty
MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour EmptyMer 20 Avr - 15:05



      Maria O'Berkeley
      ♣ Edward O'Malley



Comme un adolescent face à son premier amour 402413cuttingonionslem033 Comme un adolescent face à son premier amour 621776bradley12littlehutt

    « Salut. »

    Répondit-elle tout simplement alors qu'il lui faisait une bise. D'accord, là elle devait bien avouer que ce genre de choses entre eux sonnaient complètement faux, ce qui la fit sourire. En même temps, ils n'allaient pas non plus se rouler une pelle en plein milieu de la rue alors qu'ils n'étaient même plus en couple tout de même, il fallait rester les pieds sur Terre aussi. Même si, c'est vrai, Maria n'aurait pas été contre un baiser. Non ! Stop. Ils n'étaient plus ensemble. A la rigueur, l'on pouvait considérer qu'ils retentaient quelque chose progressivement mais certainement pas le fait qu'ils étaient de nouveau ensemble. De toute façon, ce n'était pas bien compliqué, ils ne l'étaient pas. Point barre. Avec le temps, peut-être...

    « Oui, la dernière fois, je ne m'attendais pas à un soleil pareil mais cette fois-ci, je prends mes précautions. »

    Un petit sourire au coin des lèvres, la brunette jeta un coup d'œil au dessus de l'épaule de l'homme, par laquelle elle vit donc les deux amis d'Edward qui semblaient fortement intéressés par ce qui pouvait se passer entre elle et l'Irlandais présentement. Une fois de plus, la brunette esquissa un sourire, amusée par le comportement des deux hommes. Amusée, elle le fut d'autant plus lorsqu'Edward bafouilla pour lui proposer de boire un verre rien que tous les deux. Le pauvre, alors elle lui faisait tant d'effet que cela ? Voilà quelque chose qu'elle aimait savoir, au moins cette chose-là n'avait pas changé entre eux, et c'était une bonne chose. Car il ne fallait pas croire, mais Maria ne restait pas non plus indifférente au charme de l'homme. Bien au contraire, même.

    « Je ne suis pas certaine que tes amis soient ravis que tu les laisses tomber pour moi... »

    Avoua t-elle bien qu'en vérité elle se fichait complètement des deux autres hommes et ne rêvait que d'une chose, qu'il les laisse vraiment tomber pour aller boire un verre quelque part avec elle. Oh oui, ce serait le rêve, un rêve éveillé ça. Vous savez, ce serait typique de ce genre de clips musicaux où l'homme veut séduire la femme et est prêt à laisser tomber en rade ses amis pour la femme. Et bien là, Maria rêvait particulièrement d'un scénario comme celui-ci.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Comme un adolescent face à son premier amour Empty
MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour EmptyMer 20 Avr - 15:34

Comme un adolescent face à son premier amour 12379998 Comme un adolescent face à son premier amour Fc321g




« Je ne suis pas certaine que tes amis soient ravis que tu les laisses tomber pour moi... » Un de mes sourcils se arqua. Je savais que dans le fond, elle s'en fichait totalement de ce qu'ils pouvaient penser si je venais à les lâcher pour aller prendre un verre avec elle. Ce fut la raison pour laquelle un sourire amusé se dessina sur mes lèvres. « Tu n'es pas crédible Maria. », lui avouais-je, lui prouvant donc par la même occasion que je la connaissais par cœur, comme si je l'avais faite. Mais c'était sa façon d'accepter ma proposition. « Je reviens. » Et sur ces mots, je tournais la talons pour aller prévenir mes amis que j'allais prendre un verre avec celle que j'aime.

« Tu nous lâches pour une paire de seins ? », demanda l'un avec une mine faussement vexée. J'esquissais un sourire et tournais un instant la tête vers Maria, avant de reposer mon attention sur eux. « Désolé les mecs, vous ne faites pas le poids là. » L'autre se mit à rire. « Aller file Don Juan. » Le premier qui avait parlé ne prenait pas mal la situation. La seule chose qui l'embêtait, c'est que je puisse continuer de m'attacher à celle qui avait réussi à me briser le cœur quelques temps plus tôt. D'ailleurs, il m'adressa la parole dans un chuchotement, pour ne pas que la brunette entende. « Fais attention à toi quand même. Je n'ai pas envie de te ramasser à la petite cuillère encore une fois. » Je me redressais, de façon fière. « Ne t'en fais pas pour ça, je suis un grand garçon. » Il semblait sceptique, mais tant pis.

Deux minutes plus tard, je revenais vers Maria. Arrivés à côté d'elle, nous prîmes la route pour un autre endroit. En effet, ce pub irlandais n'était pas le meilleur établissement pour parler en toute tranquillité et intimité. De plus, je n'avais pas envie de sentir le regard de mes deux amis sur nous deux, à analyser tous nos faits et gestes et à essayer de comprendre nos paroles. Heureusement, San Francisco regorge de cafés, de pub, de bars, etc... Nous n'eûmes donc pas trop de mal à en trouvant un susceptible de nous convenir. Je laissais Maria s'installer à une table et je venais m'installer sur la chaise en face d'elle. « Tu as passé une bonne journée ? », lui demandais-je. C'était dans nos habitudes lorsque nous étions ensemble. Raconter à l'autre la journée que l'on a passé.

Le serveur vint prendre nos commandes. Je laissais Maria parler en première. Puis je commandais pour ma part un simple Coca Cola. L'homme reparti donc avant d'adresser un beau sourire à la brunette. Je levais les yeux et tiquais. Non mais sincèrement, ils vont arrêter de tous la regarder ? J'avais l'impression qu'on allait me la piquer et ça, ça ne me rassurait pas du tout, mais alors vraiment pas... « Désolé au fait si... j'ai ruiné ton rouge à lèvre. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Comme un adolescent face à son premier amour Empty
MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour EmptyMer 20 Avr - 15:49



      Maria O'Berkeley
      ♣ Edward O'Malley



Comme un adolescent face à son premier amour 402413cuttingonionslem033 Comme un adolescent face à son premier amour 621776bradley12littlehutt

    Rougissant comme une enfant lorsqu'Edward lui avoua qu'elle n'était pas un seul instant crédible dans le rôle de la fille qui ne veut surtout pas ennuyer les copains d'un garçon, Maria laissa Edward aller faire ce qu'il fallait pour finalement revenir vers elle quelques secondes plus tard, apparemment bien content lui aussi qu'elle ait dit oui. Alors, comme quoi. Le suivant elle ne savait trop où, la brunette et Edward ne tardèrent pas à arriver dans un café qui avait des allures de café français du sud. Elle avait toujours adoré ce genre d'établissement pour venir boire un verre de temps en temps, lorsqu'elle en avait encore la possibilité. Maintenant, ce genre de moment qu'elle s'accordait à elle, et elle seule, Maria n'en avait tout simplement plus vraiment, excepté aujourd'hui. Mais justement, aujourd'hui semblait être une entorse à la règle. Depuis qu'elle n'était plus avec Edward et surtout aussi depuis la naissance d'Aaron qui lui prenait un temps dingue. Il faut dire aussi que ce bébé aime qu'on s'occupe de lui, dans le cas contraire, attention les oreilles. Bref.

    Une fois qu'ils furent arrivés à ce café donc, ils prirent place et commandèrent rapidement, car un serveur ne se fit pas attendre plus de quelques secondes après leur arrivée, ce que Maria apprécia, il est vrai. Les jambes croisées, une main sur celles-ci, la brunette écouta l'Irlandais lui demander si elle avait passé une agréable journée. Ôtant ses lunettes de soleil de son nez pour les placer sur sa tête, la brunette sourit à l'homme et entreprit de lui expliquer en bref mais en clair le contenu de ce qui fut une journée de travail chiante à mourir alors qu'il faisait un temps au farniente et non pas au travail dans un bureau. Si encore elle pouvait travailler sur un transat...mais non. Le serveur arriva tout juste à la fin du récit de la brunette incluant évidemment ce rapport qu'elle avait dû écrire sur l'un des élèves de l'université qui risquait gros, c'est-à-dire sa place dans l'établissement de Berkeley. Cela ennuyait fortement la brunette qui ne pouvait malheureusement pas agir autrement.

    « Ne t'en fais pas pour ça. C'est surtout ma crédibilité auprès de ma sœur que tu as ruiné. Elle est allée la première dans la salle de bain ce matin-là, résultat j'ai eu le droit à une sorte de questionnement, on aurait cru un flic, je te jure. »

    Mais Maria n'avait pas lâché le morceau. Cette affaire devait rester entre Edward et elle, qu'importe le reste.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Comme un adolescent face à son premier amour Empty
MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour EmptyMer 20 Avr - 16:40

Comme un adolescent face à son premier amour 12379998 Comme un adolescent face à son premier amour Fc321g




Maria a toujours pris à cœur son travail. C'est ainsi, et pas autrement. Elle est dévouée. La working woman par excellence, qui a grimpé les échelons, qui a vu ses efforts récompensés. Je suis fier d'elle. Très fier même. Et ce, même si ça ne me plait pas forcément qu'elle travaille jusqu'à pas d'heure, qu'elle soit trop dans son boulot. J'aurais aimé que parfois, elle lâche la bride un peu, qu'elle souffle. C'est une des raisons pour lesquelles je lui disais qu'on reconnaissait bien en elle l'américaine : incapable de souffler, de se lâcher, de ne rien faire, tout simplement. Certes, elle a du mérite, ça, il n'y a aucun doute là-dessus. Mais il faut travailler pour vivre, et non pas vivre pour travailler. Avoir de l'argent c'est bien. Se faire plaisir, c'est mieux. Profiter de la vie, c'est le summum.

Ainsi, nous en sommes venus à parler de la nuit que nous avons passé ensemble, comme un couple, dans sa chambre, plus précisément dans son lit. Le bonheur à l'état pur. Respirer son parfum durant des heures. C'est fou comme j'ai trouvé le sommeil avec une grande rapidité. J'avais l'impression que tout mon bonheur était de nouveau à porter de mains. Comme un rêve, mais en mieux. Sentir son corps là, contre le mien. Caresser sa peau. Entendre son souffle, si serein, si calme. Je savais qu'elle était heureuse de ma présence. En fait, nous étions tous les deux assez compliqués. Surtout elle au final. Elle avait rompu avec moi, et pourtant, elle acceptait que je reste dormir dans sa chambre. C'est un peu comme me repousser, et à l'abri des regards indiscrets, m'entraîner contre elle, pour me repousser à nouveau par la suite. Et moi, comme un idiot, je l'accepte. C'est normal après tout. Je suis tellement amoureux.

Je ne pus retenir un sourire amusé après une mine choquée, lorsqu'elle m'expliqua que c'était Ève, sa sœur, qui avait trouvé en première le mot sur la glace de la salle de bain. Mh... ça, ce n'était par contre pas prévu. Bon, pour le coup, j'avais ruiné également toute ma discrétion. J'observais Maria dans les yeux, avant de rire. Tout de même, ce n'était pas de chance. « Ah mais c'était pour elle le mot. En fait, pendant la nuit, j'ai été dans sa chambre et on a dormi ensemble. Donc c'était plus pour la première qui le lierait. » Je levais les yeux au ciel, avec une expression sarcastique sur le visage. Oui bien sûr Edward, on y croit. Pourquoi de pas dire que tu t'es tapée les deux sœurs en même temps ? Cette pensée fut à l'origine du soudain petit sourire arrogant sur mon visage.

Je versais une partie du contenu de la bouteille de Coca Cola dans le verre prévu à cet effet. Puis je le portais à mes lèvres afin d'en prendre quelques gorgées. Ça faisait du bien de par cette chaleur. « Plus sérieusement, j'ai enfin réussit à dormir convenablement cette nuit là. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Comme un adolescent face à son premier amour Empty
MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour EmptyMer 20 Avr - 17:28



      Maria O'Berkeley
      ♣ Edward O'Malley



Comme un adolescent face à son premier amour 402413cuttingonionslem033 Comme un adolescent face à son premier amour 621776bradley12littlehutt

    Souriant à la réplique d'Edward Maria s'imagina de suite une possible aventure entre Ève et Edward. Cela la fit rire sans qu'elle ne puisse y faire quoique ce soit. Certes, Ève n'était pas indifférente au charme de son beau-frère – qui ne l'était plus – mais Maria voyait très mal l'Irlandais avec sa sœur. Jalousie ? Certainement, oui. Edward était tellement...le contraire d'Ève en fait. Elle se souvînt alors de la tête de sa sœur lorsqu'elle lui avait montré le message sur le miroir, évidemment Maria avait commencé à rêver tout debout, mais elle se souvenait tout de même de la tête qu'avait pu faire Ève à ce moment-là. C'est juste après cela qu'elle avait commencé à lui poser pleins, pleins de questions. « Pourquoi y a t-il écrit ça ? », « Est-ce que tu vois quelqu'un ? », « Mais...ce rendez-vous avec Edward, il servait à quoi alors ?! », « Tu n'as pas honte ?! ». Toutes ces questions avaient énormément fait rire Maria qui n'avait absolument rien dit. Il était hors de question pour la brunette que quiconque apprenne sa 'relation' avec Edward tant que rien n'était certain entre eux, et justement ces derniers temps, tout semblait très compliqué pour établir une vraie relation sérieuse de nouveau.

    « Je me disais bien aussi que je connaissais ce petit air coupable sur son visage. »

    Déclara t-elle, amusée par la situation. C'est alors qu'Edward avoua qu'il avait mieux dormi cette nuit-là que toutes les autres. Rougissant, la brunette baissa la tête quelques instants puis la releva, confrontant alors son regard à celui de l'Irlandais qui semblait surprit de ne pas encore avoir eu de 'réponse' à cette sorte d'annonce. Et en vérité, Maria avait également beaucoup mieux dormi dans les bras d'Edward plutôt que seule dans ce grand lit froid comme elle le disait souvent à sa sœur à qui elle avait prit l'habitude de se confier énormément depuis qu'elle était là. Ce qui était bien depuis l'arrivée d'Ève ici, en Californie, c'est que les deux femmes avaient retrouvé leur complicité d'avant qu'elles ne quittent la maison de leurs parents et qu'elles ne prennent des chemins différents cela signifiant ici partir dans des États différents.

    « Moi aussi, tu sais. »

    Buvant un peu de son jus de fruits qu'elle avait prit, Maria comprit au regard de l'homme qu'il ne s'attendait sans doute pas réellement à ce qu'elle lui avoue une chose comme celle-là.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Comme un adolescent face à son premier amour Empty
MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour EmptyMer 20 Avr - 18:57

Comme un adolescent face à son premier amour 12379998 Comme un adolescent face à son premier amour Fc321g




« Moi aussi, tu sais. » Je ne pouvais retenir un sourire en entendant ces quelques mots sortir de sa bouche. Il faut dire que nous avons été bien vite à l'aise en nous retrouvant tous les deux sous la même couette juste pour partager un câlin afin de mieux dormir. Une petite entorse à la règle au final, rien de plus. Certes, j'avais à présent envie qu'elle me donne l'occasion de dormir plus souvent chez elle. C'est comme si mon cerveau s'était habitué à sa présence. Comme si je ne pouvais dormir qu'avec elle à côté. Ainsi, lorsque je me retrouvais dans mon appartement à moi, on aurait pu croire que mon corps ressentait un manque. Ce manque s'appelant Maria O'Berkeley. Elle était comme mon antistress, mon somnifère. J'aurais aimé ne plus avoir à me passer d'elle, tant je suis dépendant. Oui, en somme, j'étais comme un drogué en plein sevrage. Se passer d'elle est d'une difficulté à en faire pâlir les plus grands héros grecs.

Mes yeux bleus azurs se reposèrent sur Maria. J'étais heureux de pouvoir profiter d'un petit moment avec elle, même si ce fut un peu à la dernière minute. « En parlant d'Ève, elle va bien ? Elle est toujours chez toi je suppose. Et... comment vont les enfants ? » C'était également très important à mes yeux et elle se doutait que cela deviendrait une question plus que fréquente dans la mesure où, pour avoir des nouvelles de mes enfants, je suis dorénavant obligé de passer par elle. Je suis d'accord pour dire qu'il semble normal que le bébé lui revienne de droit, mais le fait de me dire que si nous venions un jour à ne plus pouvoir nous supporter, plus jamais je ne pourrais revoir mes gosses sans son accord. Et ça, c'est une pilule assez difficile à avaler.

A l'affut. Je suis à l'affut. Je tourne à tête à droite. Un homme ne peut pas s'empêcher de poser son regard sur Maria. Je l'observe un instant. En plus, manque de chance, c'est un bel homme, rempli de classe. Vous savez, le style british, avec les pattes. Bien habillé, charismatique à souhait, juste dans sa façon de s'asseoir. Je fronce les sourcils. En plus il a ce regard charmeur qu'on utilise tous pour faire craquer les femmes. Un soupir silencieux s'échappe de mes lèvres. Je me serais bien lever pour lui expliquer qu'il rêve beaucoup trop, qu'elle est déjà prise. Mais non. D'une, elle n'est pas prise. De deux, il est sacrément sexy, de quoi faire chavirer le cœur de bon nombre des femmes de la ville lorsqu'il marche dans la rue. Une femme, plus communément, dirait : « Mh... à 11h55, il y a une bombe. ». Un homme, lui, s'exclamera : « Alerte, alerte. Ennemi en vue, à 05h25. »

Je tente d'attirer au maximum l'attention de Maria en déblatérant tout et n'importe quoi. Je parle, je parle. Et là... non, non, non ! Elle vient à croiser le regard du type. Je tourne la tête. Il lui adresse le beau sourire sorti tout droit d'une pub pour dentifrice. Grrr ! Fais chier ! Qu'il se lève pendant qu'il y ai, et qu'il lui demande son numéro de téléphone aussi... Je repose mes yeux bleus à l'intérieur de mon verre de Coca.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Comme un adolescent face à son premier amour Empty
MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour Empty

Revenir en haut Aller en bas

Comme un adolescent face à son premier amour

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 6Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant

Sujets similaires

-
» Comme au premier soir... [PV Perspéphone]
» Un job comme un autre. [PV au premier - Posts longs]
» premier ou rien ; beaux tous le deux comme dans une publicité vivante. (PV)
» En amour, comme à la guerre, tous les coups sont permis | A&C
» ❝ La haine, comme l’amour, se nourrit des plus petites choses, tout lui va. ❞ [ALCIDE&EMELY]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-