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Comme un adolescent face à son premier amour

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MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 EmptySam 23 Avr - 18:08



      Maria O'Berkeley
      ♣ Edward O'Malley



Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 402413cuttingonionslem033 Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 621776bradley12littlehutt

    « C'est lui qui a passé la nuit avec toi la dernière fois alors.. »

    Elle venait à peine de refermer la porte derrière elle, il était dingue de constater à quel point Eve pouvait être rapide. Surtout lorsque les choses ne la concernaient pas le moins du monde. Levant les yeux au ciel, la brunette prit son courage à deux mains pour ne rien dire, elle n'avait pas envie d'en parler, c'était un peu comme si pour le moment Maria avait envie de garder tout cela pour elle et pour Edward, entre eux en somme. Les questions fusèrent dans tous les sens pendant l'heure qui suivit. Maria crû devenir folle, mais non..elle semblait encore bien lucide, malheureusement dans un sens d'ailleurs. Vu qu'il était absolument hors de question pour elle de laisser entendre à sa sœur le moindre des détails vis-à-vis d'elle et de l'Irlandais, la brunette préféra largement aller s'occuper de ses enfants jusqu'au soir venu. Il ne faut pas croire mais, être mère, c'est décidément un boulot à temps plein. Et c'était peu dire, encore.

    Ce fut vers vingt heures que Maria reçu un appel venant d'Edward qui lui donnait rendez-vous dans un bar à vingt-deux heures. Cela ne l'étonna pas grandement dans le sens où elle mourrait elle aussi d'envie de le revoir. Ce baiser de tout à l'heure avait été tout ce qu'il y a de plus sexy dans le genre ! Et la brunette en redemandait. Ce qui était pourtant contraire à ce qu'ils s'étaient dit quelques heures plus tôt. Son comportement la fit rire elle-même, c'était pour dire.

    « Tu dois...aller bosser à une heure pareille ?! »
    « Un dossier que j'ai oublié de terminer hyper important pour l'un des élèves, je dois absolument filer à l'université. »
    « Mais..Maria.. »


    Ève eut bien envie de lui répondre qu'elle savait pertinemment que sa sœur aînée était en train de la prendre pour une imbécile de premier ordre, mais elle était déjà partie, la porte venant de se refermant après le départ de la brunette. Maria était partie avec une telle rapidité qu'elle en avait oublié son téléphone portable chez elle tranquillement posé sur la table basse du salon. Tête de linotte. Un trenchcoat noir sur le dos pour ne pas attraper froid, la brunette avait décidé de ne pas prendre sa voiture ce soir. Ce qui surprit d'autant plus Ève qui n'avait donc pas entendu le bruit du moteur de la Lexus démarrer. Il était 21h40, elle avait moins d'une demie heure pour se rendre au Stella Artois où Edward l'attendrait à 22h. Elle n'y serait jamais si elle restait à pieds. Il fallait qu'elle prenne le métro de San Francisco..en fait, ce n'est pas un métro mais c'est le Tramway. Et heureusement qu'il était en fonctionnement 24h sur 24 sinon Maria serait vraiment mal barrée. Attrapant donc le tram judicieusement, la brunette espérait simplement qu'elle arriverait à l'heure. Et comme Maria n'était pas vraiment le genre à être chanceuse face à ce type de situation..

    Lorsqu'elle arriva, la brunette avait vingt minutes de retard. Inacceptable. Elle avait mit quarante minutes pour traverser une bonne partie de la ville pour arriver là où elle devait rejoindre Edward tout cela parce qu'elle n'avait pas prit la bonne ligne de tram. Bref. Lorsqu'elle arriva dans la rue du bar indiqué par l'Irlandais, Maria l'aperçu de loin qui s'apprêtait à première vue à repartir, en taxi. Elle n'était donc pas la seule à avoir entreprit de venir à pieds jusqu'ici. Une fois à quelques mètres d'Edward, la brunette s'arrêta. Edward se retourna et leurs regards se croisèrent. Souriant timidement, la brunette hésita quelques instants quant à la suite des évènements jusqu'à ce qu'Edward lui fasse signe d'entrer dans la voiture. Ce qu'elle fit.
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MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 EmptySam 23 Avr - 18:39

Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 12379998 Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 Fc321g




Je tourne donc la tête sur ma droite. Maria est magnifique. Son sourire timide me fait craquer. Nous nous regardons quelques instants, sans nous dire un mot. Les paroles ne furent pas nécessaires. Nous nous comprenions d'un simple regard. Devais-je refermer la portière et faire demi-tour avec elle vers le bar ? J'essayais de trouver la réponse sur son visage, dans ses yeux. J'avais une meilleure idée en tête, et je ne saurais dire comment, mais je sentais que la brunette pensait à la même chose que moi. Mais, cela serait totalement contre tout ce que nous nous étions dit dans l'après midi ? Au diable les règles. Je la voulais, j'avais besoin de m'endormir une nouvelle fois dans sa bras. J'avais besoin de son odeur, de ses caresses, du contact avec sa peau. Et, afin de m'assurer qu'elle pensait belle et bien la même chose que moi, je fis la navette entre la portière et son visage, pour ainsi l'inviter à entrer dans le taxi. Elle accepta sans se faire prier, sans même laisser une expression surprise s'ancrer sur elle. Nous avions donc la même pensée.

Je la laisse donc s'installer. Et, en bon gentleman, je lui tiens la portière, avant de la refermer. Je fais le tour du taxi et entre également, venant à côté d'elle sur la banquette arrière. Mes yeux se perdent dans les siens. J'affiche un sourire béat. Je me perds dans la contemplation de son visage. Elle est magnifique. Ses traits reflètent la perfection. Ma perfection en tout cas. Je baisse mes yeux bleus sur ses lèvres. Depuis que j'y ai goûté de nouveau cet après midi, je ressens le besoin de céder à la tentation, encore une fois. Et en vue du regard qu'elle me lance, lorsque je remonte mes yeux jusqu'aux siens, je comprends qu'elle a saisi mes envies, et d'un sourire, semble me donner la permission. Je souris à mon tour donc.

Mais, quand mon visage s'approche du sien, que mes yeux sont sur le point de se fermer pour profiter d'un baiser avec elle, nous nous faisons interrompre par le chauffeur du taxi. « Sinon, vous avez une destination particulièrement ou... ? » Je ne peux retenir un sourire amusé. Oui, effectivement, une destination serait recommandée. Je recule légèrement la tête, de façon à regarder de nouveau Maria. J'aurais bien pris la route de chez moi, mais la brunette risque encore de faire une crise cardiaque en voyant l'état de l'appartement. Je lui adresse un sourire à la fois amoureux et un tantinet timide. « Un hôtel dans Richmond District ? », demandais-je en guise de proposition à la brunette.

Elle semble d'accord. Je sens mon cœur battre un peu plus vite. Je choisis un hôtel dans Richmond District dans la mesure où ça sera plus simple pour la brunette pour rentrer le lendemain matin. Et, alors que le taxi commence enfin à avancer, j'approche de nouveau mon visage de celui de Maria. Quand nos lèvres se rencontrent pour la seconde fois de la journée, j'esquisse un sourire, qu'elle doit bien évidemment sentir. Puis je l'embrasse, doucement, avec tendresse et application. Je replace une mèche de cheveux de la brunette derrière son oreille, afin qu'elle ne tombe plus entre nous. C'est délicieux et je suis sûr d'une chose, je ne m'en passerais jamais.
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MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 EmptySam 23 Avr - 18:56



      Maria O'Berkeley
      ♣ Edward O'Malley



Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 402413cuttingonionslem033 Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 621776bradley12littlehutt

    Une fois dans le taxi, Maria laissa Edward prendre les choses en main. Ce n'était pas qu'elle ne savait pas quoi faire présentement, elle avait simplement envie que ce soit lui qui fasse le premier pas, encore. Elle adorait cela à vrai dire. Tout à l'heure, lorsqu'il l'avait embrassé au pas de sa porte, la brunette avait ressentie une sensation unique, qu'elle voulait de nouveau conquérir. Et elle savait que seul Edward pourrait lui faire ressentir ce genre de choses-là. Aucun autre homme ne pourrait jamais y parvenir. Effectivement, il y eut Maxence mais c'était une histoire qui remontait à il y a un an maintenant et la brunette n'avait pas tellement envie de revenir sur cet homme qu'elle avait détruit après l'avoir finalement tromper – il faut employer les vrais termes – avec celui qui n'était à l'époque que son meilleur ami et qui aujourd'hui était le père de ses deux enfants. Comme quoi, il peut se passer énormément de choses en un an. Mais tout particulièrement pour Edward et Maria, il est vrai. Avant leur histoire, la brunette n'avait jamais vu une histoire aller si vite que la leur, et dorénavant elle savait pourquoi.. Aller trop vite menait à la catastrophe. Comme avec eux. Mais heureusement, dans certains cas, les choses s'arrangeaient et petit à petit retrouvaient leur place entre les individus.

    Maria ne put s'empêcher de sourire en entendant le chauffeur leur demander leur destination alors qu'ils allaient s'embrasser. Mais elle sourit d'autant plus lorsqu'elle entendit Edward proposer un hôtel, la brunette comprit alors qu'ils avaient envie de la même chose. Le contraire aurait été étonnant, je vous l'accorde. Et eux qui s'étaient interdis ce genre d'agissements quelques heures plus tôt. Bravo au respect des règles chez deux adultes amoureux décidément.

    Une fois qu'Edward eut donné le nom d'un hôtel qui se trouvait dans le nord de la ville, non loin de là où Maria vivait, la brunette et le bel Irlandais furent dans la possibilité – enfin – de partager un nouveau baiser, aussi doux et délicieux que celui qu'ils avaient pu échanger quelques heures plus tôt devant chez Maria. Cette fois-ci, aucune sœur dans les parages pour les prendre en flagrant délit. Tant mieux. Bien décidée à simplement profiter de l'instant présent, la brunette embrassa encore plus tendrement l'homme, jusqu'à rire un petit peu contre les lèvres de l'homme pour ensuite venir nicher son nez dans le cou d'Edward. Elle ne regrettait nullement de se trouver là où ils étaient en ce moment, seulement elle se rendait simplement compte qu'elle n'avait aucune parole vis-à-vis d'elle-même. Et Edward non plus, d'ailleurs. La preuve, ils n'avaient pas attendu très longtemps avant de se décider à passer une nuit ensemble. Bien que rien ne se soit encore passé, je vous l'accorde totalement.
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MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 EmptySam 23 Avr - 20:17

Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 12379998 Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 Fc321g




C'était si agréable de la sentir répondre à ce baiser, de façon encore plus tendre. Je m'amusais à mordiller sa lèvre inférieure, le bout de sa langue. Nous jouions ensemble, comme deux amants amoureux pouvant enfin se retrouver en toute liberté. Personne de notre entourage ne pouvait nous voir. Ça augmentait l'aspect ludique de la situation. Oui, nous agissions vraiment comme si nous étions chacun de notre côté déjà en couple et peut-être même mariés, mais que nous recherchions un endroit pour être au calme, et vivre notre amour, à l'abri des regards indiscrets. J'adorais cela. Nous pouvions dire que ça faisait parti de la séduction, donc nous remplissions une règle. Néanmoins, nous en blâmions une autre, celle qui disait qu'il ne fallait pas aller trop vite, que nous devions prendre notre temps. Comme si ça semblait possible. Ce n'est pas comme si nous ne nous connaissions pas. Prendre notre temps était uniquement une façon de marquer la différence avec notre première relation, de se la jouer plus normal. Mais dans le fond, nous savions tous les deux où cela nous mènerait.

Nous continuâmes donc de nous embrasser pendant tout le trajet, jamais sans prononcer le moindre mot. Cela aurait pu paraître étrange si j'avais fait cela avec une autre personne. Avec Maria, c'était davantage excitant. Nous ranimions un peu plus la flamme entre nous. Les mots n'étaient pas nécessaires. Il suffisait de s'exprimer avec des gestes. Un tendre baiser pour dire « Je t'aime. », une main sur la cuisse pour dire « Je te veux maintenant. », un baiser dans le cou pour dire « Tu m'appartiens. », un effleurement de nez pour dire : « Je suis heureux d'être avec toi. ». C'était aussi simple que cela.

Je plongeais ma main dans ses cheveux bruns que je trouvais par ailleurs magnifiques et acteurs d'une partie de son charme inégalable. Cette situation était sexy. Au delà du sexy même. Je sentais son souffle sur moi. J'adore ça. Puis le taxi se stoppa. Nous n'avions même pas pris la peine de nous attacher, trop occupés à être face à l'autre pour partager de tendres et délicieux baisers. Je décollais mes lèvres des siennes, un peu à contre cœur, mais pour mieux les retrouver ensuite. Puis je sortais de la voiture, fouillais dans la poche de mon jeans pour trouver mon porte feuille. Je tendais quelques billets au chauffeur qui me remercia. Puis j'allais ouvrir la portière à Maria. Tout sourire, je lui volais un baiser, en collant mes doigts à sa nuque, comme pour la retenir. L'homme s'impatientait. Je refermais donc la portière et il ne tarda pas à repartir. J'observais la brunette dans les yeux, amusé par le comportement du chauffeur. Rien n'aurait pu me mettre de mauvaise humeur. Tout était bien trop parfait.

Nous entrâmes dans l'hôtel, visiblement impatients de profiter l'un de l'autre. À la réception, je demandais une chambre, légèrement penché sur le comptoir, soutenu par mes coudes. Et quand je me retrouvais avec les clefs de la chambre 11 dans la main, je me redressais et tournais la tête vers la brunette. Je me mordillais la lèvre et nous nous dirigeâmes jusqu'à la chambre. Ce fut face à la porte, que je déverrouillais, que je volais un nouveau baiser à la brunette.
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MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 EmptySam 23 Avr - 20:44



      Maria O'Berkeley
      ♣ Edward O'Malley



Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 402413cuttingonionslem033 Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 621776bradley12littlehutt

    Edward était extrêmement doux avec elle ce soir, mais en fait cela n'était pas nouveau entre eux. Sa tendresse que ce soit dans ses gestes ou même dans sa manière d'agir en général envers elle avait toujours été très doux. Parfois, elle avait presque l'impression d'être la chose la plus fragile au monde tant Edward se montrer doux envers elle d'ailleurs. Cela pouvait paraître quelque peu difficile à imaginer certes, mais pourtant c'était tellement cela. Voilà pourquoi, profitant paisiblement des lèvres de l'Irlandais, la brunette ne put s'empêcher d'apprécier les mains de l'homme se posant progressivement contre son corps. Sa douceur, voilà une chose que Maria n'oublierait jamais venant d'Edward en tous les cas.
    Soudain, le taxi s'arrêta sur un trottoir. Quoi, déjà ? Ils étaient arrivés. Cessant alors d'embrasser Edward, Maria jeta un coup d'œil par la fenêtre et se rendit effectivement compte qu'ils étaient arrivés à destination comme l'on dit si bien. Se passant les mains dans les cheveux, comme pour les remettre en ordre alors qu'ils n'étaient pas franchement décoiffés si ce n'est l'effet de quelques frottements contre la banquette arrière, la brunette sortit du véhicule après Edward qui lui tenait la portière. Se laissant embrasser brièvement une fois qu'il eut payer, Maria suivit l'homme dans le hall d'entrée de l'hôtel où ils demandèrent une chambre. La leur serait la numéro onze pour cette nuit. Mon dieu, cela la fit rougir. Mais que s'apprêtaient-ils à faire là ? Ce n'était pas contre-nature, bien évidemment, seulement Maria ne pouvait s'empêcher de penser à leur discussion de l'après-midi. Disons qu'ils en avaient parlé avec un tel sérieux qu'il était difficile à Maria d'imaginer qu'ils n'allaient rien en faire. Enfin, finalement ce qu'ils allaient rompre, ce n'était qu'une règle sur d'autres, ce n'était pas la fin du monde non plus. Ils s'en remettraient, et c'est ce dont Maria prit conscience une fois arrivés dans la chambre d'hôtel. Fermant de sa propre initiative la porte derrière eux une fois qu'ils furent dans la chambre, la brunette prit tout de même soin de la fermer à clefs. Il ne manquerait plus que quelqu'un fasse intrusion dans leur chambre ce soir. Ce n'était même pas envisageable ça, alors pourquoi y pensait-elle ? Oh qu'elle pouvait être compliquée parfois – pour ne pas dire trop souvent. Le dos collé contre la porte, Maria ne fut s'empêcher de se mordiller la lèvre inférieure. Il était terriblement beau comme ça, et elle n'avait pas encore eu l'occasion de le lui faire remarquer, peut-être serait-il temps...

    « Cette tenue te va très bien. »


    Lâcha t-elle, quelque peu hésitante, incertaine quant à la suite des évènements. A vrai dire, Maria n'avait pas envie de se précipiter. Au contraire, elle voulait se souvenir de cette nuit comme étant l'une de leurs plus belles nuits au monde. En vérité, cela faisait très – trop – longtemps qu'ils n'avaient pas...fait l'amour et Maria, non pas qu'elle appréhendait, mais disons qu'elle avait l'impression d'être l'une de ses jeunes femmes qui s'apprête à faire l'amour avec le garçon qu'elle aime pour la première. Elle était à la fois très excitée et quelque peu anxieuse, bien qu'elle sache pertinemment que ce pouvait donner une nuit avec Edward. Replaçant l'une de ses mèches de cheveux derrière son oreille, la brunette défit la ceinture de son trenchcoat noir et qu'elle laissa tomba au sol – bonjour le scénario – pour ensuite s'avancer vers l'homme qui ne semblait attendre qu'une chose : qu'elle fasse les choses comme elle le désirait.
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MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 EmptySam 23 Avr - 21:24

Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 12379998 Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 Fc321g




Il ne fallait pas être devin pour comprendre ce que nous comptions faire, Maria et moi, dans cette chambre, notamment à cette heure-ci. Enfin, rien n'était sûr non plus. Bien évidemment, j'avais envie d'elle, terriblement même, dans la mesure où je n'avais pas goûté à son corps depuis bien trop longtemps. Je savais par ailleurs cette envie réciproque. O'Berkeley a des besoins également comme tout être vivant. Néanmoins, si elle venait à poser des barrières, à nous freiner dans notre élan, je ne pense même pas que je lui en voudrais. Après tout, nous avons dit cet après midi que nous prendrions notre temps. Là, nous étions clairement en train de désobéir à notre propre règle. Dans le pire des cas, je passerais la nuit uniquement dans ses bras, et ça serait déjà un pur bonheur. Soit. De toute façon, ce n'est pas comme si c'était la première fois entre nous. Quoi que, la situation là, m'en donnait un peu l'impression. J'étais partagé en fait. C'était comme si nous étions deux amants, mais d'un autre côté, nous me faisions penser à deux adolescents sur le point de perdre ensemble leur virginité. J'étais un peu anxieux dans la mesure où j'espérais assurer alors que ça fait longtemps que je n'ai pas... pratiqué.

« Cette tenue te va très bien. » J'esquissais un beau sourire en coin, involontairement charmeur. Mes fossettes se creusèrent à nouveau sur mes joues. « Tu es très belle... » Mes yeux bleus se posent sur ses mains qui dénouent la ceinture de son trench-coat. Ce dernier tombe sur le sol. J'avale difficilement ma salive. « … aussi... » J'ai l'impression d'être un adolescent incapable de se maîtriser face à une telle beauté. Elle avance vers moi. J'ai l'impression d'être pris au piège. Un piège délicieux ceci dit. Et à partir du moment où mon attention se pose de nouveau sur ses lèvres, je tente de lutter contre la tentation de les capturer une nouvelle fois. Mais comme l'a dit Oscar Wilde, « Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. ». S'il le dit, c'est que ça doit être vrai !

Quand Maria se trouve juste en face de moi, il me suffit de faire un pas, un seul pas pour me retrouver coller à elle. Je l'observe un instant avec un tendre sourire, puis je retourne à la rencontre de ses lèvres. Un véritable délice, dont je ne me passerais jamais. Je glisse mes mains dans son dos et le simple fait de sentir sa poitrine s'écraser contre mon torse, me rend plus que désireux. Elle a une telle emprise sur moi. Je m'accorde le droit de glisser mes doigts sous son débardeur, afin de caresser sa peau chaude. Je glisse mon index le long de sa colonne vertébrale. J'adore la sentir frissonner sous mes caresses. Puis je remonte mes mains dans son dos, embarquant avec mes poignets le vêtement. Je le lui retire alors qu'elle lève les bras en l'air afin de m'aider. Elle se retrouve en soutien-gorge sous mes yeux. Et même si nous restons collés l'un contre l'autre, je ne peux retenir un regard sur sa poitrine écrasée contre mon torse. Cette vision me rend fou.
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MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 EmptySam 23 Avr - 22:15



      Maria O'Berkeley
      ♣ Edward O'Malley



Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 402413cuttingonionslem033 Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 621776bradley12littlehutt

    Effectivement pas besoin d'être devin. Maria avait très envie de l'homme et cela semblait nécessaire réciproque. D'un côté, cela pouvait tout à fait se comprendre dans le sens où ils s'étaient quasiment finalement toujours attirés. Par exemple, le jour de leur rencontre, dans ce bar où Maria avait pensé tomber sur un célibataire affreusement sexy jusqu'à ce qu'elle apprenne qu'il était le nouveau professeur d'Histoire qu'elle venait d'engager et...à peine divorcé. Pourtant, qu'est-ce qu'il avait pu lui taper dans l'œil ce soir-là. D'ailleurs, ce genre de soirées lui manquait. Ils devraient refaire ce genre de chose. Sortir boire un verre ensemble dans un bar, j'entends. D'ailleurs cela rappela quelque chose la brunette. Lorsqu'elle avait embrassé Edward, elle avait sentie cet arrière goût d'alcool et de cigarette, et aussi étrange que cela puisse paraître, ça ne l'avait pas du tout dérangé. Peut-être que c'était ça le truc, le besoin de retrouver le Edward qu'elle avait toujours connu, le fumeur non excessif et le buveur occasionnel. L'Irlandais, en somme. Et ce soir, en le voyant devant ce taxi prêt à partir, elle l'avait retrouvé et bon sang que cela était agréable et rassurant également.

    Collée à lui, la brunette se laissa aller lorsqu'il commença à l'embrasser. C'était à croire qu'elle ne pourrait plus se passer de ses baisers, fut-il encore qu'elle ait pu s'en passer un jour en vérité. Elle était dingue de cet homme depuis leur rencontre. Enfin non, mais ça n'en était pas si loin finalement. Ce soir-là, elle avait craqué sur lui. Le lendemain, elle avait oublié cette ferveur. Puis les mois ont passé, l'amitié s'est instaurée jusqu'à ce que l'amour finisse par pointer le bout de son nez. Une jolie histoire d'amour en plus. Elle se souvenait encore, comme si c'était hier, du jour en Irlande où elle avait avoué à Edward qu'elle l'aimait, bien qu'elle ne comprenne pas vraiment pourquoi ces sentiments-là la frappaient, elle. Le tout étant qu'elle était bel et bien tombée amoureuse de l'homme mais qu'elle se cachait tout simplement la vérité depuis longtemps, c'est tout. Et puis il lui avait dit qu'il avait peur, elle aussi évidemment mais à ce moment-là la brunette n'avait rien montré, voulant simplement donner une chance à l'amour avec cet homme, formidable qui plus est.

    Levant les bras pour donner à Edward la possibilité de lui retirer dans sa totalité son débardeur noir qu'elle avait mit avant de sortir ce soir, la brunette se retrouva en soutien-gorge contre l'homme. Un soutien-gorge noir qui plus est. Voyant bien que le regard de l'Irlandais était tourné vers sa poitrine, la brunette ne put s'empêcher d'émettre un petit rire qui s'estompa aussi vite qu'il était arrivé. Puis, le sérieux fit de nouveau son apparition entre elle et lui. Plaçant ses deux mains contre les joues d'Edward, la brunette l'embrassa tendrement avant de commencer à le déshabiller à son tour. Lui ôtant son haut, Maria continua de l'embrasser. Bien qu'elle aurait dû regretter être là en ce moment avec lui alors qu'ils avaient dit qu'ils ne feraient rien prématurément, la brunette ne pouvait s'empêcher de se voir comme chanceuse à l'idée d'être là, dans cette chambre avec Edward. Après tout, n'importe quelle fille aurait pu et voudrait même être dans les bras d'un homme aussi beau et séduisant que lui. D'ailleurs, y avait-il eu d'autres femmes depuis leur rupture ? Non, elle ne le voyait pas comme un homme comme cela. Elle savait qu'il l'aimait toujours, et jamais il n'aurait pu...non. Elle avait confiance en lui. Après tout, c'était comme imagine qu'elle ait pu aller voir ailleurs. Jamais, jamais elle n'aurait pu faire cela.

    « Je t'aime. »

    Murmura t-elle à l'oreille de l'homme avant de l'embrasser tendrement tout en plaçant ses mains autour du cou d'Edward. L'instant qui allait suivre allait être l'un des plus beaux, elle n'en doutait plus un seul instant dorénavant.
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MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 EmptyLun 25 Avr - 1:38

Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 12379998 Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 Fc321g




Flash Back :

Je porte mon verre de Guiness jusqu'à mes lèvres. Assis au comptoir, j'observe les gens autour de moi. San Francisco, c'est nouveau pour moi. Ce sont tous les États-Unis qui sont nouveaux pour moi en fait. Les gens semblent totalement différents du pays où je viens. Non pas physiquement, même si je suis assez surpris par la multitude de personnes en sur-poids que j'ai pu apercevoir dans la rue. Ici aussi, certains hommes devraient arrêter la bière. Mais ils agissent tous étrangement. Je ne pourrais pas dire clairement ce qui les différencie des européens. Peut-être leur simple manière d'être. J'esquisse un sourire. À mon avis, je n'ai pas fini de rire en les voyant. Et là, mes yeux bleus se posent sur une charmante brune, assise là, à une table. Je ne sais si elle est toute seule. Peut-être est-elle accompagnée par quelqu'un qui vient de s'absenter quelques minutes. Elle semble dans ses pensées. Ça la rend encore plus sexy. D'accord je suis marié, mais ce n'est pas parce qu'on est au régime qu'on ne peut pas regarder le menu. Je détaille avec une grande discrétion les traits de son visage. Elle paraît aussi fragile que dure. Je prends mon courage à deux mains, et me lève, mon verre toujours à la main. Et, quand j'ai croisé son regard – dont j'aurais été incapable d'identifier clairement la couleur – je me sentis défaillir. Peut-être était-ce la façon dont elle épilait ses sourcils qui le rendait aussi perçant. Quoi qu'il en soit, je lui adressais mon plus beau sourire. Peut-être se demandait-elle pourquoi je venais m'installer ici, à sa table, juste en face d'elle. Il faut savoir qu'en Irlande, on ne laisse jamais une personne, que ce soit un homme ou une femme, seule, dans un bar. Nous sommes très accueillants, n'hésitant pas à aller vers les autres. Il me paraissait donc normal d'agir de la même façon ici, face à la soudaine solitude – certainement passagère – dont cette demoiselle était victime. « Bonsoir. J'étais en train de vous observez et... on vous a déjà dit que vous aviez quelques ressemblances avec Melina Kanakaredes ? » Oui, cette actrice américaine, ayant des origines grecques, notamment connue dans la série télévisée Les Experts : Manhattan. Je la détaille un peu plus et ne peux m'empêcher de penser qu'elle doit en faire chavirer des cœurs à elle toute seule. Puis je sors mon paquet de cigarettes et en coince une entre mes lèvres. J'ai bien envie de sortir dehors pour aller fumer. Je lui tends mes clopes. « Vous fumez ? » Sous-entendu : « Si oui, prenez en donc une. » Elle me répond par l'affirmative. Et bien c'est parti pour une cigarette de rencontre.

Fin du Flash Back


Voilà que cette femme, que j'avais rencontré dans ce bar, se trouvait être celle que j'aime profondément aujourd'hui, celle avec qui j'ai deux enfants, celle avec qui j'espère passer le restant de mes jours. Elle me retire à son tour mon haut. Son soutien-gorge n'est plus que le seul rempart pour que sa poitrine soit contre ma peau. Elle me murmure un « Je t'aime. » qui me fait clairement vibrer. Je ne me passerais jamais de ces quelques mots. Je réponds à son baiser, et lorsque nos lèvres se détachent les unes des autres, je la regarde dans les yeux avec un regard inspirant l'amour. « Si tu savais comme je t'aime aussi... », lui avouais-je. C'était pourtant vrai. La puissance de mes sentiments pour elle ne semblait avoir aucune limite. Je venais de nouveau l'embrasser.

Je fais quelques pas en avant. Je l'oblige ainsi à reculer. Et lorsque l'arrière de ses genoux touche le lit, je la fais doucement tomber sur celui-ci. Je passe par-dessus elle. Cette simple vision d'elle me met dans tous mes états. Je dépose mes lèvres dans son cou. C'est délicieux. Puis je les descends sur son corps, en passant entre ses seins. J'embrasse la parcelle de peau qui m'est offert par son sous-vêtement, puis continue de descendre. Et c'est au moment où je viens déposer quelques baisers près de son nombril, mes mains s'occupent habilement de l'attache de son jeans. Une fois ouvert, je me redresse, et tire dessus pour le faire glisser le long de ses jambes, jusqu'à le faire tomber sur le sol. Je ne peux m'empêcher de contempler ce corps radieux sous la lueur tamisée. C'est sexy. Vraiment trop sexy. « Tu m'as manquée. », murmurais-je sans lâcher son corps du regard, si bien qu'on aurait pu se demander si je parlais à ce dernier, ou bien à Maria. Et en y pensant, je ne pus retenir un sourire amusé.
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MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 EmptyLun 25 Avr - 10:26



      Maria O'Berkeley
      ♣ Edward O'Malley



Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 402413cuttingonionslem033 Comme un adolescent face à son premier amour - Page 4 621776bradley12littlehutt

    Maria ne savait pas vraiment si le temps avait été en leur faveur ou contre eux au cours de ces deux dernières années. En effet, le soir de leur rencontre Maria aurait béni à peu près n'importe quel divinité supérieure, heureuse de rencontre cet homme au regard bleu azur. On pourra dire ce que l'on souhaite, mais à cette époque – quoique malheureusement révolue à l'heure actuelle – c'était grâce à une cigarette qu'ils avaient sympathisé. En effet, si l'Irlandais n'avait, ce soir-là, pas proposé de cigarette à la brunette, alors ils ne seraient pas sortis ensemble dehors pour la fumer, n'auraient pas discuté très longuement de tout et de rien, n'auraient pas inconsciemment craqué l'un pour l'autre non plus. Car il ne fallait pas se voiler la face, les sentiments de Maria O'Berkeley à l'encontre de cet homme n'étaient pas tout récents, seulement elle les avait refoulé de manière totalement inconsciente dans son esprit. Il fallait en effet penser que les choses n'étaient pas plus 'compliquées' que cela finalement vis-à-vis de ce qu'ils pouvaient ressentir, ou tout du moins ce que l'Américaine pouvait ressentir. Par la suite, les deux acolytes amoureux avaient comme enclenché la vitesse supérieure. Maria était tombée enceinte alors qu'elle ne pensait jamais l'être de nouveau après ce drame survenu sept ans auparavant maintenant. La grossesse avait été d'un compliqué à fendre bien des couples, et à souder comme jamais d'autres. Où se situaient-ils en fin de compte ? Car les disputes n'avaient cessé d'accroitre lorsque la brunette était enceinte, mais leur amour semblait encore plus solide qu'avant. Difficile de dire, n'est-ce pas ? Lorsqu'ils étaient à Paris, Edward avait demandé sa main à la brunette qui avait accepté, ils avaient adopté Ambre, étaient passés au dessus d'une greffe cardiaque au cours de laquelle Edward avait bien failli perdre la vie. Mon dieu, ils avaient vécu tellement de choses au cours de l'année qui venait de s'écouler... Et encore, en réalité cela ne faisait même pas encore un an qu'ils étaient ensemble. Leur 'erreur de parcours', c'est-à-dire le fait d'avoir couché ensemble alors que la brunette était en couple avec Maxence ne datait que de juin dernier et nous n'étions qu'en avril. Oui, les choses avaient été à une vitesse considérable et aujourd'hui l'Américaine savait que c'était ce qui leur avait porté préjudice. Ils n'avaient même pas eu le temps de s'amuser, de se découvrir, de faire des choses pour ainsi dire 'folles'. Non. Eux, ils avaient dû directement endosser le rôle de parents avant celui d'amants. Il ne fallait pas chercher plus loin, aujourd'hui ils en payaient le prix fort. Voilà pourquoi cette soirée leur était bénéfique, pourquoi cette rupture l'était tout autant. Ils avaient eu besoin – lui comme elle – de prendre du recul pour admirer la catastrophe que représentait finalement leur relation de départ. Voilà quels étaient les vrais risques quant à ne pas profiter de la vie mais d'empoigner trop de responsabilités d'un seul coup. Aujourd'hui, Maria le savait et surtout le comprenait, voilà pourquoi elle se trouvait en ce moment même dans cette chambre d'hôtel avec cet homme et pas un autre, voilà pourquoi elle n'était pas chez elle en train de regarder ses enfants s'assurant qu'ils dormaient bien. Elle devait être ici présentement, et nul part ailleurs. Maria ne s'inquiétait pas pour les enfants, les sachant tous les deux sous l'extrême surveillance de leur tante, Ève. Ce soir, elle n'avait qu'une seule chose à faire. L'aimer. Et ça, elle savait très bien le faire.

    Allongée sur ce lit, l'homme au dessus d'elle, Maria posa avec une fine délicatesse ses mains dans le dos d'Edward alors que ce dernier entreprenait avec bien de la tendresse de l'embrasser à la naissance de sa poitrine, ce que la brunette avait toujours su apprécier venant de l'Irlandais. Vite débarrassée de son jeans, la brunette fit de même avec le pantalon que portait l'homme. Cet effeuillage était un peu comme le symbole de leurs retrouvailles, un peu comme s'ils réapprenaient à s'aimer, bien qu'ils n'aient jamais cessé d'un côté comme de l'autre. Ses mots résonnèrent dans l'esprit de la brunette comme une douce mélodie, vous savez l'une de celles que, lorsqu'on l'entend une fois, on veut l'écouter aussi longtemps que possible. Elle n'eut en aucun cas besoin de répondre à cela, Edward devait savoir qu'il en était de même pour la brunette qui ressentait présentement en elle une douce chaleur, celle qui lui avait affreusement manqué au cours de ces dernières semaines, et même de ces derniers mois, la fin de sa grossesse ayant comme consumé leur amour à petit feu. Le tout étant que présentement, elle était bien là, en dessous du corps d'Apollon de cet homme qui n'avait pourtant rien de grec, mais qui était été bel et bien irlandais et qui la faisait frémir en ce moment comme au premier jour. C'était un peu comme si, finalement, leur histoire ne faisait que commencer.
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Comme un adolescent face à son premier amour

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