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Un job comme un autre. [PV au premier - Posts longs]

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MessageSujet: Un job comme un autre. [PV au premier - Posts longs] Un job comme un autre. [PV au premier - Posts longs] EmptyJeu 3 Jan - 12:45

  • Ce matin, à l’université de Berkeley, la jeune Maevane n’avait apparemment pas réellement envie de se réveiller. Son réveille sonnait, pourtant, mais elle ne pensa même pas à l’éteindre. D’un geste sec, elle attrapa son coussin et se le fourra sur la tête, histoire d’arrêter ce bruit atroce qui lui résonnait dans les tympans. Une fois qu’elle eut comprit que le bruit provenait de son réveille, elle l’éteignit en grognant. Assis dans son lit, elle bâilla, se frotta les yeux comme un petit enfant et regarda avec démotivation ses habits préparés la veille au soir, avant qu’elle n’aille se coucher. Mince, il lui fallait encore se doucher, préparer ses affaires pour sortir et aller en ville. Heureusement qu’on était le week-end et non la semaine, sans quoi elle n’aurait pas pu sortir.

    Mais, trêve de bavardage, elle avait du pain sur la planche, si vous voulez savoir. La demoiselle se leva donc, fit consciencieusement son lit, geste qu’elle faisait tout les matins, automatiques, tant elle en avait l’habitude. Attrapant ses vêtements sur la chaise en bois près de son lit, la demoiselle se dirigea vers les salles de bain communes, linge sur l’épaule et shampoing à la main. Une fois sa douche prise et terminée, Maevane profita du calme de la matinée pour traîner un peu, au lieu de s’habiller rapidement comme chaque matin. Finalement d’assez bonne humeur, la jeune fille revint à la chambre en chantonnant un air qui lui était familier. Elle n’avait pas la voix chauffée et pour chanter le matin, dans le genre casserole attitude, elle faisait fort, la demoiselle ! Ainsi, elle préféra se contenter de fredonner tout en rangeant quelques affaires qui traînaient un peu partout. Une fois son tri totalement fait, Maevane attrapa son petit sac à dos – dans lequel elle avait fourré quelques petites choses – et enfila des baskets. En prévision de sa longue journée qui s’annonçait, elle avait tout intérêt à bien s’équiper.

    Sortant de l’université, elle se dirigea vers l’extérieur, dans un but précis que vous ne tarderez pas à découvrir, faites-moi confiance. La demoiselle marchait d’un pas vif, sans s’épuiser, veillant encore à ses ressources. Sa voiture, comme tous les jeunes de son âge ? Oh, et bien, elle était restée sur le parking, Maevane n’en avait pas réellement besoin, l’endroit où elle allait n’était pas très loin.

    Après quelques longues minutes de marche – en tout, une bonne demi-heure – la demoiselle arriva enfin à destination. Elle regarda le quartier bondé de petites maisons de styles victoriennes. Enfin, petites n’était peut-être pas le mot, mais je me comprends. Le fait était que la demoiselle arriva au quartier désiré. Poliment, elle salua quelques personnes qu’elle rencontrait fréquemment quand elle venait par ici. Parfait, il ne lui restait plus qu’à se rappeler du numéro … Problématiquement, justement, parce que, comprenez, la jeune fille venait d’avoir un blanc. Il lui était totalement impossible de ce souvenir du numéro de la maison. Cette dernière était blanche, elle en était sûre … Mais voilà qui ne l’arrangeait pas trop puisque toutes les maisons du quartier étaient blanches et quelques unes saumon. Passant machinalement une main dans ses cheveux, replaçant une mèche, Maevane soupira d’exaspération. Pourquoi ne l’avait-elle pas noté quelque part ?


    « Mademoiselle Sheffield ? »

    Son nom résonna dans la rue quasiment déserte. Maevane, alerte, se retourna pour se retrouver face à une dame qui devait avoir une cinquantaine d’années et qui arborait un gentil sourire. La jeune fille le lui rendit et s’excusa de son retard, expliquant que, pendant une fraction de seconde, elle avait été totalement perdue. La femme l’excusa, bien évidemment, et l’invita à s’approcher, à rentrer dans sa demeure, chose que Maevane fit avec plaisir. La femme lui proposa quelque chose à boire, politesse que la demoiselle accepta de nouveau avec un sourire sincère.

    « Je vous montrerai les petites, elles sont dans le jardins, elles vous attendaient, j’en suis sûre ! » déclara la femme d’âge mûr en souriant, lui apportant son verre de limonade. Elle enchaîna sur sa lancée en expliquant : « Vous savez, mon fils est parti il y a peu. Il est aussi à l’université et normalement, c’est lui qui s’occupait de mes trésors. A votre âge, on déborde d’énergie, mais à mon âge, ce n’est plus tellement le cas ! »

    Maevane rit poliment, en même temps que la femme d’âge mûr. C’était la première fois qu’elle venait ici, autant dire qu’elle était un peu désarçonnée par ce nouvel environnement. Il ne lui restait plus qu’à prier pour que tout ce passe bien. Madame Lahron lui expliqua que la forêt n’était pas bien loin et que c’était parfait pour se défouler. L’universitaire la remercia pour ce conseil alors que la femme lança un « ne bougez pas, je vais les chercher » sonore.

    Elle revint, un instant plus tard avec deux Doberman femelles. Les yeux de la demoiselle s’écarquillèrent. Oh, elle n’avait pas peur, mais elle se remémora les paroles de Madame Lahron, elle les avait appelé « ses petites », Maevane avait présumé qu’elles seraient réellement petites. La femme d’âge mûr lui précisa encore quelques détails qu’elle jugea important. Et elle termina par les nom des chiennes : Luna et Stella. Intérieurement, Maevane ne pu s’empêcher de penser qu’elle n’avait pas été chercher très loin et qu’elle n’aurait jamais appelé l’un de ses de la sorte.

    La demoiselle sortit donc de la demeure en compagnie des deux femelles reliées à la jeune fille par une laisse dans chaque main. En moins d’un quart d’heure, Maevane se trouvait complètement perdue dans la forêt. Eh bien … Que l’aventure commence !
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MessageSujet: Re: Un job comme un autre. [PV au premier - Posts longs] Un job comme un autre. [PV au premier - Posts longs] EmptyVen 11 Jan - 22:06

(je tente... si tu préfères attendre meilleur posteur, je m'efface! Un job comme un autre. [PV au premier - Posts longs] 828200 )

Un léger déclenchement du réveil se fit entendre. C'était bien le week-end pourtant... Kohei se retourna dans son lit dans un soupir et tendit la main pour l'éteindre. On se retourne encore, on ouvre les yeux, on s'étire... un coup d'oeil à l'autre lit, le colocataire dormait encore profondément... Bon allez, on se lève. Mieux vaut éviter de traîner après la sonnerie du réveil, c'est le meilleur moyen pour ne pas se lever! Pour lui en tout cas, chacun ses méthodes! Il s'activa alors discrètement, dénichant ses affaires dans le noir avant de rejoindre la salle de bain pour une bonne douche matinale. Ca réveille. Il en ressortit vêtu simplement d'un jean un peu délavé et d'un T-shirt. Il alluma alors une petite lampe et attrapa livres et cahiers, il y avait une petite chose qu'il voulait revoir par rapport au cours d'hier. Vous allez me dire que c'était pas la première chose à faire pour un premier week end aux Etats-Unis, n'est-ce pas? Peut être mais autant s'y prendre quand on est encore frais! Et puis, il était là pour bosser! Une fois les choses bien claires dans son esprit, il eut une petite discussion avec son collocataire qui s'était levé entre temps puis sortit quand même pour aller se remplir l'estomac. On ne fait rien sans un bon petit déjeuner!

Quand il rentra à nouveau dans le hall des alpha il croisa une jeune fille aux cheveux châtain qu'il salua simplement d'un discret sourire et hochement de tête avant de rejoindre sa chambre pour ranger ses affaires dans un sac qu'il se mit sur l'épaule. Il attrapa alors en plus de sa veste noire une écharpe noire également avec quelques traits gris réguliers qu'il mettait très souvent. Pour la petite histoire, elle appartenait à son frère qu'il lui avait balançé un jour alors qu'il sortait en lui disant qu'il faisait froid. Interressant, hein? Oui, mais quand ce frère n'est plus là quand on revient et que ces mots sont les derniers qu'on a échangé avec lui tout de suite ça prend plus d'importance. D'ailleurs si on n'y pensait un peu, on partirait sûrement autrement qu'en comparant ce frère à une maman-poule qui veuille sur ses poussins d'un ton moqueur, non? Mais bon... c'était un peu tard pour le regretter et c'était toujours mieux que s'ils s'étaient disputés!

Il n'avait pas cours et c'était donc son premier week-end dans cette ville dont il ne connaissait rien, il décida donc d'aller un peu faire connaissance avec cette dernière, il passa sa veste et quitta l'université pour ouvrir grands ses yeux de nouveau venu. Il ne connaissait pas franchement bien les lieux même pas du tout, alors il s'aventurait un peu au hasard des chemins. Quand on connaît pas, il faut apprendre à connaître, non? Il avait envie de repérer un peu les lieux, fallait bien organiser un peu ses prochaines activités. Il allait pas rester enfermé 24h/24 à Berckeley tout de même! Il y avait tout ce qu'il fallait là-bas d'accord, mais il faut savoir se bouger un petit peu plus! Il se retrouva donc un peu plus tard, même un bon moment plus tard pour tout dire, à marcher au milieu de cette forêt. C'était plutôt paisible au final... Il alla s'appuyer contre un arbre et laissa un moment juste l'air passer sur son visage se vidant l'esprit pour juste profiter de l'instant.

Il finit carément par s'y installer en fin de compte. Il aimait l'endroit. Il sortit alors un cahier de son sac et un stylo tant qu'à faire et se mit à écrire tout bonnement... le dessin, il trouvait ça génial mais il n'avait jamais rien réussi à faire de ressemblant si bien qu'il ne tentait même plus. Donc oui, ce n'était que des mots qu'il inscrivait. Non, il n'en était pas non plus au journal intime. Qu'écrivait-il alors? Mystère. Il n'eut pas le temps d'aller bien loin pour tout dire car tout à coup son regard et son ouïe furent attiré vers un seul et même point... Un sourire plus sincère apparut alors sur son visage et il referma le cahier qu'il posa sur le sol pour changer un peu de position et s'avancer vers l'objet de son attention...


- Salut...

Il releva la tête pour regarder dans les environs à la recherche d'un éventuel propriétaire puis ne voyant personne avança la main pour caresser l'objet de son attention disions-nous qui était en fait un adorable petit chiot... Il n'avait pas de collier.

- Tu es perdu?

Il regarda encore de lui mais il ne voyait personne. Ben oui, il ne s'attendait pas à ce que le chien lui réponde joliment. Jusqu'au dernières nouvelles, la communication homme/chien n'était pas encore aussi clairement établie et les chiens américains n'avaient aucune raison d'être différent sur ce point des chiens japonais! Il sourit alors à nouveau au petit animal et attrapa son sac.

- Attends, j'ai peut être quelque chose pour toi...

Il en sortit des biscuits qu'il déballa avant d'en couper un bout pour le tendre au chiot qu'il caressa ensuite à nouveau pendant que ce dernier avait plutôt l'air d'apprécier la friandise, peut être qu'il avait faim tout simplement, d'autant plus s'il était perdu ou abandonné? Kohei sourit à nouveau et lui donna l'autre bout avant de le flatter encore.

C'est alors que le petit chien se désintéressa brusquement de lui pour se retourner et se mettre à japper faiblement en frétillant tout de même le bout de sa queue. Kohei sourit encore une fois amusé par ce spectacle et rassembla ses affaires avant de lancer à l'animal qui ne s'était pas encore éloigné pour autant
.

- Alors? On a de la visite? Tu sens quelque chose?

Il leva les yeux et au moment où il aperçut ce qui attirait le petit chien celui-ci se mit à courir sur ses petites pattes pour aller accueillir gentiment les promeneurs... deux grands doberman! Euh... Je serais toi, je me ferais un peu plus discret tout de même. Pas sûr qu'ils apprécient de se faire narguer par un tout petit animal comme toi... Ces derniers étaient en effet relié solidement à une laisse, ce qui était plutôt normal en principe et ces laisses étaient tenus par... tiens, déjà vu ce visage quelque part. Kohei se releva, observant la scène de rencontre qui allait se dérouler sous ses yeux entre ses trois chiens. Ah oui, ça y est, je sais... c'était elle, cette jeune fille aux cheveux châtains qu'il avait croisé le matin même dans le hall! Elle était de Berckeley! Waou, Sherlock Holmes le retour! Bon, il y avait plus qu'à tester la force de ses bras...
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MessageSujet: Re: Un job comme un autre. [PV au premier - Posts longs] Un job comme un autre. [PV au premier - Posts longs] EmptyDim 13 Jan - 15:09

  • [Han, nan, c’est très bien !! ^^ J’adore ta manière d’écrire =) ]

    Maevane se baladait donc tranquillement. Non, attendez, c’est ce qui devrait se passer, seulement, les chiennes avaient beau être toutes gentilles, toutes mimis, moi, je vous le dis, elle n’en tiraient pas moins comme des déjantées. C’est donc à plusieurs reprises que la demoiselle du s’arrêter, calmer les chiennes et repartir de plus belle. Le manège ne cessait pas rapidement, pour dire la vérité. Au contraire, en fait, il dura un bon moment. Mais l’ambiance ne dérangeait pas tant que ça la jeune Alpha, pour la simple et bonne raison qu’elle aimait la forêt, qu’elle aimait les chiens et que, aussi impressionnant cela puisse-t-il paraître, elle s’amusait comme une petite folle, seule dans la nature, avec pour compagnes, deux femelles imposantes.

    Les bras bientôt endoloris, Maevane soupira et en vint à deux ou trois exercices de dressage qu’elle connaissait pour avoir suivi des cours, quelques années auparavant. Eh oui, ce n’était pas la première fois qu’elle allait promener les chiens de quelqu’un d’autre et, si on voulait qu’on nous confie ses petits compagnons, on avait tout intérêt à prouver qu’on s’y connaissait. Elle avait donc été prendre quelques cours et, de cette façon, se retrouvait avec plus de clients, plus de chiens, plus de moments d’amusement et plus d’argent, cela allait de soi. Gentille de nature, Mae’ n’avait pas grande peine à se faire apprécier des propriétaires et, ainsi, elle s’assurait des clients fidèles et souvent satisfaits. Ils n’étaient pas méchants, qui plus est, ce qui l’arrangeait passablement, d’ailleurs, elle-même ayant une sainte horreur des conflits. Enfin, passons, tout cela pour dire qu’elle savait y faire. Je dois d’ailleurs vous dire que cette confiance en elle n’était présente qu’avec les canidés. Elle s’envolait littéralement lorsque Mae’ se retrouvait devant un être tout ce qu’il y avait de plus humain. Pas de sa faute, me direz-vous, mais, je tiens à préciser que c’est quelque chose d’affreusement encombrant, vous comprenez ? D’ailleurs, la forêt était un endroit parfait pour être seul, d’où son attirance pour cet endroit.

    Après avoir fait comprendre à chacun des chiennes ce qu’elle attendait d’elles, elle céda enfin et les lâcha. Cela dit, elle gardait un œil vigilant sur les animaux, histoire de ne pas avoir de problème avec la propriétaire, Madame Lahron. C’était la première fois qu’elle les sortais, autant être prudente et ne pas perdre de vue l’une des fifilles de la Dame, ce qui aurait pu avoir des conséquences plus que désastreuses, si vous voulez mon avis. Ainsi, toutes les cinq minutes bien comptées, Maevane rappelait les deux bêtes et les faisait marcher au pied avant de les laisser courir où bon leur semblait. Il fallait savoir modérer, trop d’éducation pouvait aussi énerver les animaux, alors, autant leur permettre de jouer et rester souple là-dessus. Oh, la demoiselle n’avait pas tant à se plaindre, ses deux compagnes étaient plutôt obéissantes et bien dressées, ce qui était étonnant vu la femme qu’était leur maîtresse. L’étudiante soupçonna intérieurement le fils de Madame Lahron d’y être pour quelque chose dans la discipline des chiennes, ce qui la fit sourire vaguement, Dieu seul savait pourquoi.

    Luna se raidit la première, suivis bien vite par sa sœur qui flaira l’air en rognant dans le vide. Alertée, Maevane leur donna l’ordre de revenir immédiatement. Celui-ci claqua l’air, la voix de la jeune fille étant ferme – voix qui lui allait étrangement mal, si on connaissait un tant soit peu la demoiselle. Les animaux firent rapidement volte-face et revint en trottinant vers la jeune fille qui leur remit la laisse, ordonnant qu’elles restent au pied et calmes. Han, voilà qui était plus facile à dire qu’à faire : les chiennes étaient apparemment têtues, jugea la demoiselle qui maintint la prise plus fermement alors qu’un petit chiot tout mignon vint couiner dans les pattes des deux femelles. Stella grogna méchamment alors que Luna lui donna un coup de langue. Ouah, effectivement, l’étudiante n’était pas au bout de ses surprises. Elle pensait que le petiot était seul, pas de chance, ce n’était pas le cas. Le regard de la jeune fille se posa sur un garçon qui ne devait pas être bien plus vieux qu’elle et qui était sans doute le propriétaire du chiot, se dit-elle. Faisant un effort considérable pour lui adresser la parole sans devenir rouge tomate, la demoiselle demanda timidement :


    « Euh … Salut. C’est … C’est ton chien ? »

    Elle jugea par la même occasion que le petiot ne risquait rien avec Luna mais qu’elle avait intérêt à éloigner l’autre chienne de la petite boule de poil. Elle détacha donc la Doberman la plus amicale et s’éloigna de quelques pas avec l’autre, veillant à ne pas trop s’approcher du jeune homme, sans doute par pudeur. Baissant la tête, gênée par la présence du garçon qui, disons-le clairement, s’était interposé – sans doute involontairement – dans ses plans. En effet, elle ne s’était réellement pas attendue à rencontrer quelqu’un, pourtant consciente que cette forêt ne lui était pas réservée. Elle pensait juste que personne ne serait assez barjo pour s’y aventure vers 9 heures du matin. Surtout un samedi, premier jour du week-end, après avoir certainement fait la fête toute la nuit. Enfin, bref. Comme pour rassurer le jeune homme qu’elle n’avait, selon elle, jamais vu (c’est qu’elle ne faisait pas vraiment attention à ceux qu’elle saluait, quand on la saluait, vous comprenez …), elle enchaîna d’une voix douce, pourtant un peu réticente :

    « Elle n’est pas méchante, ne t’inquiète pas, je suis sûre qu’elle ne lui ferra pas de mal. »


    En effet, on pouvait voir la chienne japper de contentement et s’amuser avec la petite boule de poils qu’elle s’emblait trouver vraiment sympathique alors que, Stella gronda à voix basse, rabrouée par un coup de laisse, lorsqu’elle élevait trop la voix. Mae’ n’en doutait pas, elle finirait par se calmer. En fait, ce qui la stressait en ce moment même était sa rencontre improvisée. Mal à l’aise, elle ne dit plus rien, se contenta d’aller se poser sur un tronc d’arbre tombé là il doit y avoir quelques années.
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MessageSujet: Re: Un job comme un autre. [PV au premier - Posts longs] Un job comme un autre. [PV au premier - Posts longs] EmptySam 19 Jan - 10:07

(merci! moi aussi j'adore la tienne!^^ pour ça que je voulais te répondre!! :D )

Ca faut bien reconnaître qu'en choisissant de traîner en plein milieu d'une forêt de bonne heure un week end, il y avait bien peu de chance de croiser quelqu'un et pourtant ce fut exactement le contraire qui se produisit... Ainsi Kohei en effet, avait choisi aussi de son côté à se mettre plutôt à l'écart de l'effervescence. Avouez que quand on connaît pas une ville, le premier endroit qu'on choisit de visiter en principe c'est rarement la forêt non? Et pourtant c'était bien là qu'il s'était vite retrouvé. Cherchant le calme, le silence, la solitude. Sa vie sociale s'était en effet fortement limitée ces deux dernières années. Lui qui était tous le contraire auparavant... ne restant jamais seul et toujours débordant d'activités. Oh, il n'en était pas malheureux pour autant! Solitude ne rimait pas forçément avec tristesse quand même! Tout lui paraissait tellement futile désormais...

Etrangement, il s'était alors en effet rapproché des animaux à ce moment-là. Autre changement là-aussi. Faut dire qu'on ressent pas la même chose en compagnie d'un animal qu'en compagnie humaine... C'était d'ailleurs presque surprenant quand on y pense. C'est comme quand certains s'attristent plus des malheurs du chien dans un film que de ceux du héros. Paradoxal quand même non? Là, c'était presque la même chose. On pourrait d'avantage raconter ses petits malheurs à son animal qu'à ses amis... comme s'ils pouvaient mieux comprendre. Peut être parce que justemment il n'y avait pas vraiment de mots à mettre là-dessus, que la réaction de l'animal alors suffit à combler cette peine... que le contact qu'on peut établir ainsi est celui dont on a besoin... parce qu'on sait aussi que lui au moins ne nous jugera pas, il restera le même quoiqu'on lui dise... Les hommes sont plus compliqués. Comment exprimer ce qu'on ressent vraiment? Pourquoi toujours afficher cet espèce de masque, ou ressentir une gène face à l'autre... Alors oui, au final on est sans doute plus libre face à un animal de compagnie... Raison pour laquelle ils comptent réellement d'ailleurs.

Enfin, revenons à notre situation... car quoiqu'on en dise, même si ces deux-là étaient venu ici dans le but de se trouver seul, ils étaient indéniablement deux, sans compter les chiens bien sûr! Pourquoi Kohei avait suivi le chiot? Bah il allait pas faire demi-tour rapidemment non plus!! Un minimum de politesse s'il vous plait et il en était pas non plus au point de fuir tous les contacts!! En plus de ça, il voulait s'assurer du sort du petit chiot... c'est qu'il était attachant ce petit-là! Qu'il aille pas se faire dévorer par les deux dobermans, non je plaisante, pas jusque là mais tout de même... bon d'accord, il ne voulait pas non plus qu'il cause des problèmes à la jeune alpha. C'est qu'un doberman ça a de la force quand même!! Cela dit, elle maîtrisait parfaitement la situation et admirablement même aux yeux de Kohei, de toute évidence, elle avait l'habitude! L'une des deux chiennes semblait en effet apprécier le petit chien alors que l'autre s'en méfiait d'avantage. Tiens, la dualité des comportements, ça aussi on pourrait en parler. La jeune fille réagit en tout cas à merveille, en détachant tout bonnement l'un et en s'éloignant avec l'autre. Kohei lui sourit avant de regarder le spectacle des deux chiens qui se reniflaient gentiment. Bon, d'accord, il répondit quand même à sa question d'abord avec un accent qui confirmait ses origines étrangères d'ailleurs malgré sa bonne maîtrise de la langue.


- Salut! En fait non... Il était seul. Mais il recherche la compagnie, pas de doute là-dessus...

Ca c'est sûr. Plein de curiosité, d'énergie et de malice. Il continua de regarder le duo avec un léger sourire. C'est qu'il s'inquiétait quand même pour ce petit chien! Tout seul en plein milieu d'une forêt! Oui sûrement qu'il s'était perdu... qui aurait eut le coeur de l'abandonner? Bon, c'était envisageable malgré tout mais il aurait préféré voir arriver ses propriétaires qui lui aurait fait une fête en le retrouvant, rassuré et heureux de le revoir! Bon, d'accord, ça risquait pas d'arriver! Cela dit, s'il continuait de garder son regard sur eux, c'était en partie c'est vrai pour son intérêt pour ce petit animal donc il se sentait, allait savoir pourquoi, presque responsable, mais c'était aussi pour ne pas se risquer de géner davantage la jeune fille aux dobermans... En effet, il avait bien remarqué sa gène bien qu'elle ait essayé de la lui cacher. Sans doute avait-elle espéré comme lui ne croiser personne en venant ici... Ben oui, il allait pas se jeter sur elle bêtement avec des phrases du genre t'es timide? Bon je caricature mais regardez autour de vous, vous le verrez! C'était particulièrement énervant d'ailleurs... Il y en avait aussi des choses à dire sur ce sujet. Il avait cette chance de ne pas connaître réellement ce sentiment de son côté mais il avait déjà pu l'observer autour de lui... A quoi bon concentrer son attention uniquement la personne qui est mal à l'aise dans ce cas-là si ce n'est pour la rendre plus mal à l'aise encore? Ce veut pas dire qu'il faut l'ignorer non plus, mesure en tout chose! Alors oui, la timité était handicapante et très génante dans la vie de tous les jours... pas facile de l'oublier et de réussir à se lâcher d'avantage.

Le silence dans ces cas-là semblait plus génant aussi n'est-ce pas? Il retourna la tête vers elle quand elle se mit à le rassurer quand on sort du petit chiot. Il sourit simplement et acquiesca. Oui... c'est vrai qu'elle semblait bien l'apprécier! En voilà deux qui n'avaient pas de problèmes pour entrer en contact. Pas comme les deux humains pour reprendre ce qu'on disait. Dans le cas de Kohei ce n'était donc pas par timidité et pourtant on aurait bien dit à les regarder deux jeunes gens timides et un peu repliés sur eux même se contentant de laisser les deux animaux discourir à leur place. Bon, replié par contre, il l'était. Il reprit quand même à sa suite par ses phrases plus lointaines qu'autre chose au final. En vérité, même en croisant quelqu'un, il se sentait seul. C'était peut être ce sentiment d'ailleurs qui le faisait fuir chaque fois les autres. Il ne s'impliquait pas complètement dans les échanges... pensant plus au chien qu'à elle même par exemple...


- Tu as raison, ils ont même l'air de bien s'entendre.

Kohei n'avait pas le coeur de toute manière de laisser ce petit chien comme ça. Comment savoir d'où il venait? Franchement, il ne savait pas vraiment quoi penser. Il lui fit d'ailleurs partager ses pensées, façon indirecte de lui demander son avis? Exactement... Faut dire qu'en apparence, elle semblait déjà avoir la tête bien plus sur les épaules que lui. La timidité n'avait rien avoir avec ça!

- Il a du se perdre j'imagine...

Il la regarda à nouveau, elle s'était assise sur un vieux tronc d'arbre, gardant la chienne avec elle. Elle semblait toujours assez mal à l'aise. Il ne doutait pas que c'était sans doute sa présence qui le rendait ainsi ce qu'il regrettait vraiment d'ailleurs. Peut être ferait-il mieux de s'en aller et de laisser tranquille avec ses deux chiennes tout compte fait? Mouai... s'en aller à chaque fois... toujours ce qu'il faisait! Pas terrible quand même!
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