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premier ou rien ; beaux tous le deux comme dans une publicité vivante. (PV)

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Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
prénom, pseudo : julia.
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MessageSujet: premier ou rien ; beaux tous le deux comme dans une publicité vivante. (PV) premier ou rien ; beaux tous le deux comme dans une publicité vivante. (PV) EmptyDim 14 Avr - 14:56

“ I guess what I'm trying to say is that you are there, in everything I am, in everything I've ever done, and looking back, I know that I should have told you how much you've always meant to me. In all the years we spend together, I never once regretted the fact that I had chosen you and that you had chosen me as well.”

(PARIS ; 17 juillet 2017) Il revêt une tenue des plus simple pour une soirée des plus compliquées  : un pantalon noir, une chemise blanche et l'élégance d'un gilet de barman d'ébène. Le charme naturel se charge du reste. Adriel, endimanché dans des vêtement soigneusement choisis par ses propres soins et bien évidemment fruit du talent de sa merveilleuse compagne, se regarde dans le miroir d'un air parfois condescendant, parfois délecté. Jamais satisfait. Il a pourtant la même allure qu'à l'accoutumé, mais rien à faire, ça ne va jamais, pas ce soir. Une élégance des plus enviables, ce sans faire le moindre effort et pourtant à présent, là qu'il contemple son propre reflet, il se sent la dégaine d'un pauvre ère aussi négligé que le parisien moyen. D'habitude trop confiant, toujours trop sûre de lui, elle remet en question toutes ses convictions en étant simplement elle-même, sans fournir le moindre effort, Manon. Les vêtements, encore, ils ne peuvent que lui plaire, puisqu'elle en est la créatrice. C'est le reste qui s'avère incertain. Et Adriel, l'incertain, il n'aime pas ça, du coup il préfère se concentrer sur son allure impeccable. Les deux premier boutons de sa chemise pourtant dégrafés, il à l'impression de s’étouffer avec un nœud de cravate invisible. Il porte pas de cravate, Adriel, pas ce soir. Son scénario, il l'a en tête et celui-ci ne comporte aucune cravate. Mais elle, elle doit porter une courte robe blanche volante aux fines bretelles. C'est comme ça qu'elle se l'est imaginé et il le sait mieux que personne. Il a regardé la scène 77 fois et elle lui a rabâché 77 fois que c'était comme ça, que ça voulait tout dire. Il lui a fait livrer la robe, c'est Constance qui va la forcer à la mettre. Parce que si à lui, elle n'obéit jamais, à Constance, toujours. Constance, cette magicienne, elle sait toujours trouver les mots, surtout avec Manon. Il soupir, se sentant au bord de l'infarctus. L'estomac noué, le cœur au bord de l'agonie, les nerfs en vrac. Il a l'impression de repasser son bac puissance mille ou son permis puissance trois mille, Adriel. Et si elle dit non ? Elle en serait capable, cette belle emmerdeuse. Juste pour profiter du plaisir mesquin et transcendant de lui refuser quelque chose, à lui qui depuis toujours peut se vanter de tout avoir, même elle. L'insaisissable elle, celle qui glisse entre les doigts de n'importe qui, excepté les siens. Celle qu'il conserve jalousement dans son étreinte, puis qui en retour, se fait gardienne de son cœur et ce soir, de ses promesses. Impatient, mais surtout nerveux, il se décide enfin à sortir de sa torpeur, sortir de son silence, sur un coup tête. Sans réfléchir. Ça suffit de réfléchir, ça fait trop longtemps qu'il réfléchit Adriel. C'est elle et c'est tout. Depuis toujours et ce soir, peut-être pour toujours. Le peut-être, il l'a en horreur. Il s'en méfie comme de la peste. Las de contempler son reflet dans un miroir de fortune qui ne rend absolument pas justice à sa céleste beauté, mais surtout las de se laisser grignoter par l'inquiétude, il décide une bonne fois pour toute d'aller rejoindre la bande que forme ses complices. C'est un club, un lounge, un bar. Un peu des trois. Il se mêle à la foule, sans pour autant se mêler à la petite gens. Carré VIP exige. Il a passé l'âge pour ces conneries, aller en soirée. Mais là c'est pour la bonne cause. Il s'est exilé à Paris avec sa ravissante petite amie, pour les vacances, pour fêter son anniversaire et celui de leur rencontre. Et ce soir, pour se laisser bouffer par un peu de nostalgie et reconstituer le passé, version remastérisée quand même, ils se sont donnés rendez-vous là où tout à commencé. C'est l'excuse officielle, parce qu'il a un cadeau bien particulier pour elle. C'est un quartier chic de la capitale, où l'élite made in France est reine et où ils trônent tous deux en modèles de réussites. Le même endroit, celui où des années auparavant, elle vint naïvement fêter son anniversaire avec ses copines et où il vint, tout présomptueux qu'il était déjà à l'époque, pour s'acquitter des plaisirs qu'offrent la dépravation bourgeoise. A l'écart de ce qu'il considère comme la plèbe, mais qui n'est en réalité que la relève de sa propre génération, il surplombe la foule dense d'un regard à la fois anxieux et autoritaire. La clope au bec, se moquant parfaitement des règles imposées aux fumeurs dans les lieux publics, il jette un regard nerveux à sa gauche. Augusto Pelizza Da Volpedo, qui lui aussi, adresse un regard arrogant à la foule, à la recherche d'une personne bien particulière. Il a la droit d'être arrogant, Augusto, il n'a rien à perdre. La sienne, de favorite, fait son apparition en contrebas, au milieu de la foule et dans un automatisme prodigieux, presque surnaturel, leurs regards s'accrochent instantanément. Même pour Adriel, c'est toujours déroutant de les voir aussi complice, tout en étant aussi éloigné. Constance adresse à son allié un regard éclatant, un fin sourire mesquin et gourmand venant ourler ses lèvres. Elle se décale vers la droite et habilement, fausse compagnie à la poupée brune d'Adriel qui fait à son tour une entrée remarquée. Manon, elle porte une robe blanche, volante, fines bretelles. Elle est superbe, elle a l'air innocente, il a envie de sauter par-dessus la rambarde rien que pour aller la retrouver. S'il a hésité, s'il s'est ravisé un milliard de fois, s'il a stressé, s'il s'est filé la migraine à lui-même, s'il a fait quelques arrêts cardiaques au cours de sa profonde réflexion, de sa simple présence, Manon efface toutes ses hésitations. S'il était prêt à passer sa demande sous silence et à ne jamais lui demander quelques minutes auparavant, maintenant il est sûr, persuadé, convaincu. C'est elle, c'est elle, c'est elle. Ça à toujours été elle. Il la suit du regard, soufflant sa fumée vers le plafond avec insolence. Comme elle a perdu Constance, qui se tient désormais aux côtés de son éternel Italien, Manon, elle cherche quelqu'un du regard. Il espère que c'est lui, la base. Adriel, Constance et Augusto, contemplent de haut la seule qui ne voit pas son destin arriver et qui se contente d'aller se chercher un cocktail, en attendant qu'on ne daigne venir la cueillir. S'il ne se dépêche pas d'aller la chercher, elle va le punir en allant danser avec quelqu'un d'autre, ça va le foutre en rogne et c'est cette simple hypothèse qui l'incite à se lancer sans plus attendre. Il balance sa cigarette calcinée dans un cendrier avec nonchalance et descend les marches quatre à quatre. Putain, merde, qu'il pense dans un moment d'égarement, politesse sur le bas côté. Il va vraiment faire ça ? Vraiment ? Bien sûr qu'il va faire, l'inconscient. Le temps qu'il ne descende, elle est déjà au milieu de la piste, de dos. Une démarche lente le ramène vers elle, ses prunelles savourent ses courbes en mouvements et d'un mouvement ample, il caresse du bout des doigts la petite envergure de ses épaules. Ses mains habiles glissent sur les courbes délicieuses de sa silhouette, jusqu'à se nouer en une étreinte solide autour de sa taille. « .Bon anniversaire, princesse. » qu'il murmure d'une voix suave à son oreille, assez fort pour qu'elle ne l'entende au dessus de la musique. Il se laisse bercer, par le parfum que dégagent ses cheveux. Pas de doute, c'est à elle qu'il appartient, Adriel. Il ne sait être un véritable prince charmant, un véritable petit ami passionné qu'avec elle. C'est spontané, évident, quand c'est pour elle. Protecteur et charmant, ses lèvres se baladent furtivement de sa tempe à sa joue, de sa joue à ses commissures, sans jamais toucher vraiment ses lèvres à elle. « .Ton cadeau te plaît ?. » qu'il dit doucement, en parlant de la robe, l'air de rien. Il lui fait croire que c'est ça, son cadeau, pour l'emmerder. Une simple robe blanche toutefois fantastique, mais un peu trop légère pour être un cadeau digne de la princesse matérialiste qu'il affectionne tant. Une boutade avant le grand saut, une dernière avant la fin des haricots. Il aurait pu lui demander ce qu'elle voulait pour son anniversaire, d'emblée. Adriel, depuis toujours, il ne s’embarrasse pas pour ce genre de chose. Il donne sa carte bancaire, elle va faire son shopping et terminé. Mais cette année, c'est différent, c'est plus grand. Plus grand que tout, même plus que lui. Le cadeau, c'est lui tout entier, ses promesses et son avenir. Leur avenir. Enfin, c'est aussi un objet particulier, il ne peut pas faire sans. Il ne peut pas refiler sa carte avec négligence, pas cette fois, trop important. Un gros cadeau en plus de lui, un truc bien cher, qu'elle pourra exhiber devant tous le monde, dans l'indécence de l’opulence. Ça, il le sait très bien, Constance lui a déjà souligné bon nombre de fois qu'il devait taper dans le très expansif, très gros cailloux si jamais il souhaitait vraiment arriver à ses fins. Il balade un véritable trésor, dans sa poche. Mais c'est plus sympathique de faire durer le plaisir, alors il lui fait croire que son cadeau, c'est la robe. C'est comme faire croire à une enfant que son cadeau de noël c'est un paquet de billets de loterie, alors qu'elle attend un iphone. Des tickets même pas gagnant en plus.

13.000 pour la plus belle de Julia & la plus belle d'Adriel :plop:
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MessageSujet: Re: premier ou rien ; beaux tous le deux comme dans une publicité vivante. (PV) premier ou rien ; beaux tous le deux comme dans une publicité vivante. (PV) EmptySam 20 Avr - 19:29

PUIS ILS JOUENT AUX FLÉCHETTES. ELLE TOUCHE LE HAUT DE LA CIBLE. TOUTE JOYEUSE, ELLE SE TOURNE VERS LUI. - C'EST UN BON DÉBUT NON ? IL LUI SOURIT. IL APPROUVE. AMUSÉE, ELLE LANCE UNE AUTRE FLÉCHETTE, MAIS SES YEUX NE S’APERÇOIVENT MÊME PAS QU'ELLE A TAPE DANS LE MILLE.
Je suis ta princesse, tu veux m'baiser les mains, tu me veux dans tes draps, tu veux me prendre dans tes bras, tu me veux que pour toi, tu veux m'aimer, m'épouser...
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Elle se regarde, se contemple, s’admire pour la énième fois devant son éternel meilleur ami, son miroir. Elle tournoie sur elle-même, reprenant ses vieilles habitudes de danseuses, et ce mouvement a pour effet de faire danser les volants de sa robe blanche. Elle affiche une mine satisfaite, toujours très fière de sa petite personne la Manon, même vêtue d’une robe qu’elle n’aurait probablement jamais portée le jour de son anniversaire. Cette robe, son premier cadeau d’anniversaire livré de la part de son cher et tendre. C’est quelque chose qu’elle ne pouvait s’empêcher d’aimer chez lui, chez l’Adriel, cette façon qu’il avait d’être attentionné sans pour autant tombé dans l’excès. Manon elle adore ça, les petites attentions de son premier – et seul – amour. C’est dans un moment tel que celui-ci qu’elle comprenait – comme si ce n’était pas déjà assez clair- qu’il la connaissait mieux que personne et que lui-seul savait satisfaire les désirs de mademoiselle Petrov-Versier. Elle hausse les épaules se questionnant sur le pourquoi Constance l’avait obligé à se vêtir de la sorte avant d’esquisser un sourire. D’accord, la La Tour Dubois avait gagné la partie mais en échange, l’ancienne reine des rouges s’était résolue à donner un indice sur le cadeau que Gusto comptait offrir à sa cochonne préférée. C’est quelque chose de cher, avait-elle dit. Ha ha … Merci Constance. Manon elle n’aime que les choses luxueuses avec de la valeur alors, forcément, ses cadeaux se devaient d’être hors de prix. Sinon elle n’est pas contente. Manon ou l’éternelle matérialiste insatisfaite. Affichant une mine vexée, elle ne répondit même pas lorsque son téléphone se mit à retentir. La Solitudine. Camélia Pelizza Da Volpedo. Madame, je préfère être en lune de miel plutôt que de fêter l’anniversaire de la Manon. Une honte, une abomination. D’ailleurs, si l’italienne pensait qu’elle allait décrocher, well … elle se mettait le doigt dans l’œil. Niant Camélia à la perfection, elle réajusta son maquillage pour la dernière fois et les voilà parties là où Constance lui avait organisé son anniversaire surprise treize ans auparavant.
Un bon dans le temps, c’est l’effet que lui procurait cet endroit. Cet endroit qu’elle avait tant côtoyé durant son passé, elle avait été reine des lieux et s’était même permise de congédier des personnes qu’elle ne portait pas dans son cœur. En réalité, elle aurait pu virer la terre entière sauf ses meilleurs acolytes mais elle s’était contentée du stricte minimum : toutes celles qui tournaient autour de son Adriel, celles qui avaient déjà gouté au délice de ses lèvres et celles qui s’étaient juste contentées de le contempler avec ce regard malsain. Manon, elle leur disait next, merci et aurevoir, bon vent. Plongée dans sa nostalgie soudaine, elle est restée clouée sur place dans ses souvenirs tandis que sa plus belle avait continué son chemin. Constance avait disparue, laissant sa Petrov-Versier en compagnie de la nouvelle génération de l’élite française. Elle préférait les toiser avec dédain tels des mal-propres alors qu’ils n’étaient, en réalité, que des pâles copies d’eux-mêmes. Pendant que certains osaient lui adresser des sourires, auxquels elle ne répondait évidemment pas, elle se déplaça jusqu’à son endroit favori prenant soin de commander un cocktail dans les tons rosés. Elle se fichait de la saveur, des ingrédients, elle avait décidé de tronquer son éternelle coupe de champagne contre un cocktail dont la couleur serait sa préférée. Son caprice du jour, un parmi tant d’autres. Scrutant ce qui était autrefois son endroit favori, elle attendait que son Adriel ne vienne la retrouver et l’emmène auprès de ses invités de choix avant qu’elle ne perde patience et qu’elle se décide à se venger de son ‘retard’ à lui, à l’Adriel. Manon l’impatiente, elle a horreur d’attendre même si elle aime se faire attendre. Plus encore, elle ne prend pas la peine d’aller retrouver les autres, c’est eux qui viennent la chercher parce que … parce que Manon elle est comme ça. Elle sirote son cocktail et esquisse un léger sourire en se remémorant la première fois qu’elle l’a rencontré, ici, lui assis au bar tandis qu’elle fêtait dignement son seizième anniversaire. C’est ici que tout a commencé, ici qu’elle lui a balancé un « je suis belle » quand il lui avait demandé ce qu’elle faisait dans la vie. Elle ricane de son innocence passée alors que treize ans plus tard rien n’avait réellement changé. Elle était toujours belle la Manon, et son beau portait toujours le même et doux prénom, Adriel. L’adriel, il est là, elle le sait elle le sent. C’est lui, derrière elle, elle reconnaitrait la délicatesse de ses caresses entre milles et son parfum, seigneur jamais elle ne pourrait se tromper. Jamais. Sans même s’en rendre compte, elle esquisse un sourire. Parce qu’il est venu la rejoindre, parce qu’il l’a retrouvé dans la foule, parce qu’il est là rien que pour elle. Parce qu’elle aime qu’il soit là. Elle décide de fermer les yeux et de profiter de leur étreinte, posant ses deux mains sur celles d’Adriel qui enroulent sa fine taille. «.Joyeux anniversaire à nous aussi.» Elle aurait pu lui répondre un simple merci, aujourd’hui c’est son anniversaire, c’est elle la star de la journée – comme tous les jours soyons sérieux deux minutes- mais le 17 juillet signifiait quelque chose pour eux deux aussi. «.Treize ans, jour pour jour, que tu as rencontré la jeune femme la plus parfaite qui soit.» Manon ou l’art de se complimenter elle-même. C’est à cet instant qu’elle décida de se retourner vers son Adriel, son sien, son plus beau, toujours accompagnée de son fidèle air satisfait sur son visage de poupée brune. Manon elle est satisfaite de sa connerie et elle le vit bien. Elle pose ses prunelles dans celles de l’Adriel et là elle n’a qu’une envie, lui sauter dessus. Après tout cet endroit leur ‘appartenait’. Cet Adriel, ce prince charmant venu tout droit d’un conte, avait un impact sur elle. Un impact que personne, même pas sa très chère mère, avait réussi à avoir. Il avait réussi l’impossible cet Eynsford-Baxter. De ses yeux, elle fit descendre son regard jusqu’à le contempler de haut en bas. Magnifique, parfait. Vêtu d’un ensemble signé Petrov-Versier, il ne pouvait faire mieux. Enfin, il était quelque peu obligé. Manon elle veut que Adriel il ne porte que SA marque et rien d’autre. Prête à lui adresser un compliment sur sa tenue, elle fut coupée dans sa lancée par la remarque de son plus beau. «. Elle est divine. Et elle me va à ravir, tu ne trouves pas ?!.» répondit-elle, tout en tournoyant sur elle-même lui laissant le luxe d’admirer ses courbes de rêve dans cette magnifique petite robe blanche. «.Merci mon Adriel.» Elle a accentué le ‘mon’, et même s’ils n’avaient plus dix-sept ans c’était devenu un automatisme chez elle. Son air enjoué traduisait à quel point elle adorait son présent, et, pour remercier son grand seigneur, elle déposa un baiser furtif sur ses lèvres. Décidant de garder cette proximité qu’elle adorait tant, ses lèvres se détachèrent de celles d’Adriel pour venir rejoindrele creux de son oreille. «.Mais.» commença-t-elle, parce qu’avec Manon il y a toujours un mais surtout en matière de cadeau. «.J’ai déjà en tête le sac, la paire de chaussures ainsi que la veste qui iraient magnifiquement bien avec ….. » chuchota-t-elle telle une divine princesse matérialiste qu’elle est. Elle déposa un second baiser sur les lèvres de son Eynford avant de reprendre sur un air très ‘manonien’. «.Merci d’avance.» Forcément qu’il allait céder à tous ses désirs, à chacun de ses anniversaires elle avait droit à sa golden cart et celui-ci n’échapperait pas à la règle. Une robe blanche comme début, très bien, mais il lui fallait une suite à la Manon, une énorme et colossale suite de cadeaux. D’un coup, une chanson , cette musique qu’elle connait sur le bout des doigts, celle qu’elle a tant fredonné sans pour autant en comprendre les paroles. Une chanson en espagnol, la même que dans son film. Destin. Babi. Step. Petite robe blanche. Premier baiser. Plus enjouée que d’habitude et des étoiles plein les yeux elle attrapa la main de son seul et unique, les amenant en plein centre de la piste de danse. Comme dans son film. Sauf qu’ils ne ressemblaient aucunement aux deux personnages. Tant pis. Manon elle veut faire comme dans son film. «. Adriel.» Voix de velours, les grands yeux qui veulent tout dire et la mine d’une petite gamine à qui l’on ne peut rien refuser. Elle n’avait pas à déblatérer sur le sujet, il savait parfaitement ce qu’elle était en train de lui demander. «.Compte ça comme mon deuxième cadeau d’anniversaire.» Comme ça tu ne peux pas lui refuser mon cher. Cette scène elle en a rêvé des milliers de fois mais jamais elle ne s’était imaginée que l’Adriel et elle se métamorphoseraient en Step et Babi le temps d’un baiser. Elle le regarde, elle le dévore des yeux sans pour autant le toucher pour l’instant. Il est à elle et rien qu’à elle. Elle glisse sa main dans sa nuque de manière à réduire l’espace qui sépare leur visage, elle a envie d’étouffer un rire tellement cela ne leur ressemble pas mais elle ne veut gâcher ce moment. Elle frôle ses lèvres durant une poignée de secondes, désireuse de laisser monter le désir avant. Et puis, ses lèvres prirent possession de celles de son Step pour un échange passionné. Ils s’embrassent furieusement, comme si leur vie en dépendait et surtout, comme si le monde autour d’eux n’avait plus aucune importance. C’est seulement avec Adriel qu’elle voulait faire ce genre de choses, lui et personne d’autre. Elle détestait les démonstrations d’affection et pourtant là, ça ne la gênait pas. Sa main quitte son cou afin de se saisir de celle de son passé, son présent et de son futur sans briser leur baiser pour autant. Eux deux contre le monde. Eux deux en plein milieu de la foule. Eux deux encore plus beau que Babi et Step. Oui, ça ils l’étaient. Définitivement. «.Toi et moi, trois mètres au dessus du ciel.» ronrona-t-elle, mettant fin à leur baiser passionné. Seigneur, elle l’avait dit. Manon Petrov-Versier venait de faire la plus belle des déclarations à son prince charmant. Parce que, si pour certains ces quelques mots ne voulaient rien dire, pour Manon c’était l’apogée de tout une histoire d'amour.«. Oh, j’ai toujours rêvé de dire cette phrase. » Vrai. Elle étouffa un petit rire, constatant qu’elle avait vraiment prononcé ces mots à voix haute. Oh dear god. Manon Petrov-Versier, toujours pleine de surprises. Plongée dans son monde ‘manielien’, elle désirait y rester et ne plus jamais en sortir. Juste eux deux, Adriel et Manon, c’est tout. Si ça ne tenait qu’à sa petite personne, elle rentrerait déjà dans leur chambre d’hôtel parce qu’ils ont mieux à faire que de danser toute la nuit. Oui, vraiment mieux à faire. D’ailleurs, c’était SA soirée, en l’honneur de son anniversaire alors elle avait tous les droits. Même celui de s’enfuir comme une voleuse avec son bien aimé, son Adriel. Entrelaçant ses doigts dans ceux de son favori, la nouvelle élite parisienne s’écartait sur leur passage, laissant passer princesse Petrov-Versier et prince Eynsford-Baxter en direction de la sortie. Treize années plus tard, rien n’avait changé, ils étaient toujours ensemble. Et, jusqu’à 77 ans, dans leur home de luxe. Toujours. Et pour toujours.


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Adriel Eynsford-Baxter
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Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: premier ou rien ; beaux tous le deux comme dans une publicité vivante. (PV) premier ou rien ; beaux tous le deux comme dans une publicité vivante. (PV) EmptyDim 28 Avr - 18:24

Il laisse ses cheveux bruns caresser sa joue, s'amusant à inhaler les effluves fruités de son parfum. Sa fragrance naturelle lui était d'un délice exquis, une odeur particulière dont il n'était ne pourrait avoir cure, certains de ne plus pouvoir s'en passer à l'avenir. L'agréable contact de sa peau soyeuse sous ses doigts, la mélodie de sa voix chantant son vénéré narcissisme. La jeune femme la plus parfaite qui soit, qu'elle se vante, la Petrov-Versier, dans toute sa grandeur, à peine plus haute que le mètre cinquante paradoxalement. « .Et la plus modeste aussi. » soupire-t-il, toutefois amusé par sa supplique. C'est pour ça qu'il l'aime – enfin, l'une des nombreuses raisons qui font qu'Adriel Eynsford est amoureux de Manon Petrov-Versier. L'assurance. Le narcissisme indéniable et justifié, celui qu'ils partagent en commun. L'un des nombreux défauts du genre humain que Adriel et Manon prennent plaisir à prendre pour une qualité, excepté que dans son cocktail d'égocentrisme, Manon elle y rajoute un brin d'humour et un délicieux sourire espiègle qui fait qu'on lui pardonne tout. Alors qu'Adriel, il est beau, il le sait, il s'en vante et ça le rend parfaitement détestable. Elle, elle est belle, elle le sait et ça l'a rend encore plus belle. Elle est fascinante, Manon. Parfaite sous toutes les coutures, car grâce à son narcissisme, il n'a pas besoin d’alourdir leurs conversations en compliments mielleux et de revoir son vocabulaire tous les trois mois pour redoubler d'ingéniosité en matière d'éloge. Manon, elle s’encense toute seule et lui, il n'a besoin que d'un regard approbateur pour confirmer que oui, elle est parfaite. Il n'aime pas complimenter Adriel, du moins pas trop. A trop se répandre, le compliment en perd sa nature et la valeur des compliments échappés de sa bouche atteignait des sommets, grâce à sa retenue. « .Il aurait été surprenant qu'elle ne t'aille pas, puisque je l'ai personnellement sélectionnée. » assure-t-il, glissant un compliment à sa propre adresse au passage. Enfin, techniquement, c'est Babi qui l'a choisie. Adriel, il s'est simplement procuré la robe pour le bien de la soirée. Il a bon goût, Adriel. S'il y a bien une chose que sa mère lui a apporté, c'est bien son impeccable goût vestimentaire. De fait, il était évident que la robe ne rendrait sa compagne que plus divine encore, plus qu'elle ne l'est déjà au naturel même si évidemment, il trouve sa beauté plus flagrante lorsqu'elle se trouve dans le plus simple appareil. Pas besoin d' accessoiriser avec un sac, des chaussures, ce genre de fatras, qu'il pense naïvement. Un second soupir amusé s'échappe des ses lèvres, alors que d'un regard, il invite sa majesté à adresser un regard à ses meilleurs amis. « .Pour ça, ce n'est pas moi qu'il faut remercier. » Il vend la mèche. Le sac, la veste et tout ce qui va avec, c'est pour les deux empereurs trônant dans le carré VIP. Il se laisse docilement couvrir de baiser, Adriel. Se laisse tranquillement manipuler par son adorable poupée, qu'il protège de son étreinte et qui, de par sa seule présence, capte son attention comme jamais auparavant. La musique, il ne fait pas attention. Bien trop occupée à la couver du regard avidement, tant l'envie de la déshabiller se fait pressante, il se laisse guider par son seul désir brûlant plutôt que par la musique. Que le décor du film soit planté, il ne s'en rend compte que trop tard, lorsqu'elle lui murmure son prénom et fait appel à toute sa bonté. « .Non. » qu'il tranche, détournant le visage afin de ne pas l'embrasser. Adriel, il refuse d'être un cliché. Non c'est pas vrai. Un rictus mesquin vient orner ses lèvres, puisqu'il est bon joueur. « .Tu peux le considérer comme gratuit. » il fait semblant de céder, parce qu'il cède à chacun de ses caprices, sauf qu'évidemment, son espèce de sourire – toujours un peu malfaisant, dieu seul sait pourquoi, Adriel, il a un problème à sourire – trahi sa comédie. Qui était-il pour refuser pareil caprice, puisqu'il en profitait allègrement lui-même. En se dirigeant sur le centre de la piste, les lèvres à l'orée des siennes, il à déjà l'impression d'avoir tout gagné. Excepté qu'il est loin du compte, un fond de conscience le lui rappel encore. Mais c'est déjà un fabuleux début, duquel il se contentera parfaitement si jamais le courage lui fait défaut. Gouverné par l’irrépressible envie de l'embrasser avec passion, il se laisse envahir par la chaleur, le grand désir et se soustrait à son accès de convoitise embrassant fougueusement l'objet de son avidité. Embrasser Manon, c'est embrasser l'instant présent et flirter avidement avec son futur. C'est palpitant, irréel, surnaturel. Les filles comme elle, ça se capture qu'en photo, tellement elles sont fabuleusement irréelles, insaisissable. C'est comme si tu rêves d'une fille toute ta vie et qu'un jour elle t'accoste dans un lieu public, l'air de rien. La fille qui chamboule ta vie et qui s'en rend pas compte. Et c'était il y a treize ans. Son étreinte se resserre plus encore autour de la silhouette élancée de sa petite princesse, là où le reste du monde profite du spectacle gracieux et au combien fiévreux du couple. C'est le silence, presque. Adriel, il jure qu'il ne peut entendre encore que le tambourinement de la musique et celui de leurs cœurs à l'unisson, sinon le reste, c'est silence. Ils en jettent, Manon & Adriel. Les générations futurs, ils en prennent de la graine. Les riches dépravés, ils sont en train d'envier ce qu'ils n'auront jamais. Elle a raison, trois mètres au-dessus du ciel et à des années lumières au-dessus du public qui les scrutent avec autant d'avidité que lui ne contemple sa Manon. « .Au moins. » souffle-t-il, ses lèvres arquant un sourire aussi charmant qu'il n'est rare. to the moon and back qu'il songe, dans les tréfonds de sa conscience charmée pas ces violentes et non moins délicates embrassades. Et plus beau que Step' et Babi . De loin, de prêt, en long, en large, en travers, sous toutes les coutures.

Envolée l'anxiété du prince. Adriel, il s'amuse à faire valser doucement Manon sur les pavés parisiens, en bord de Seine. Les rues éclairées par parcimonie par de grand lampadaires, il balade son altesse à pas lent, mais pas moins cadencés. La chaleur estival sur le déclin, la faible froidure de l'air invite cet éternel prince à se débarrasser de sa veste afin de la déposer noblement sur les épaules de sa princesse. Il a oublié, Adriel. Combien il était anxieux, stressé par la seule idée d'aborder cette soirée. Le naturel est cependant revenu au galop. Charmeur et fière, ses traits pimentés de sa sempiternelle insolence, il se prépare consciencieusement, sans finalement s'y préparer, à solliciter les vœux de son élue. Arrivé sous un lampadaire bien précis, il se stop dans sa course. Le décor est planté. Un banc de fer forgé, typiquement parisien, posé sous la lumière éclatante d'un réverbère, lui aussi parfaitement typique. « .Reste...ici, parfait. » qu'il marmonne, concentré, forçant la Petrov-Versier à prendre place. Et lui. Lui, il va s'asseoir en face, sur un rebord, un accoudoir de marbre. La Seine menant sa course sagement dans son dos, une rue piétonne les séparant, il se contente de la couver d'un regard espiègle. « .Voilà, là, on est pile au bon endroit. » déclare-t-il, simplement. Il est assis au même endroit, elle est assise au même endroit, des années plus tard et l'insouciance en moins. Je suis belle, qu'elle lui a dit. Juste ici, là. Il s'était limite étranglé, puis s'était mis à ricaner et finalement à rire. D'un rire franc. Adriel, il ne rigole jamais, il sait pas faire ça. Il est trop condescendant, trop céleste pour rire. Pourtant, naturellement, il s'était mis à rire, grâce à elle et à sa spontanéité. A cet instant, c'est comme si son cœur marche à l’électricité et que l'interrupteur est défaillant, ou bien manquant. L'anxiété, ça vient et ça repart, c'est inconstant et incontrôlable. A fois la excitant et terrifiant. Cet endroit, c'est la nostalgie. Le point de rencontre, le début de tout, bis. Avant qu'elle ne se lance dans un éloge à leur grandeur, un toast sans verre alloué à leur seul couple - ou bien qu'elle ne répète encore, qu'elle est belle, parce que ça c'est à lui de le dire - il s'empresse de prendre la parole. « .Je t'aime. » qu'il dit, spontanément, sans réfléchir et le plus simplement du monde. Putain quel con, pense-t-il aussitôt. Il a lâché ça comme quand on parle à voix haute, sans s'en rendre compte. Quand on fait des maths, des calculs, qu'on se met à marmonner les retenues et les signes, toutes ces conneries. Sauf qu'en général, quand on parle à voix haute, on s'excuse du dérangement et Adriel, il ne regrette rien. Il ne va pas s'excuser de dire la vérité, pour être plus bête encore. Il cherche ses mots depuis des heures, pour ne pas dire des semaines, des mois de calvaire, à se demander comment, que dire, comment aborder le sujet. L'inspiration proche du néant lui avait soufflé toute sa réflexion durant qu'il n'aurait qu'à faire comme d'habitude, y aller au talent - et au charme indéniable. Et sur le moment, il pensa – peut-être naïvement – qu'il ne pouvait pas mieux commencer son monologue que par les mots les plus grands et les plus sincères qu'offrait la langue de Molière. Quitte à avoir l'air con, autant le faire bien. Quitte ou double, dans ce cas précis.Il l'a jamais dis avant, jamais, à personne - non non, jamais, j'insiste -. Ses prunelles détaillent son visage avec minutie, là où le sien est désormais dénué de toute expression. Il plaisante pas, il est plus sérieux que jamais, Adriel. Il hausse les épaules avec nonchalance, les bras ballants, l'air de faire passer sa '' déclaration '' improvisée pour quelque chose de badin, de presque normal. C'est naturel de l'aimer, le dire ça l'est moins, mais ça l'est quand même, finalement. C'est pas si mal. Adriel, dans toute sa comédie, il ne veut pas en faire tout un plat. Pourtant, ça l'empêche pas de rester silencieux un petit moment, à la regarder battre des paupières à même cadence que les battements désordonnés de son cœur. Il a envie de se mettre à rire, d'un pauvre rire nerveux et faire le mec embarrassé à crever qui fait son auto-humiliation. Mais non, Adriel, il est trop assuré, il a trop de charisme et de prestance pour ça et de fait, il la scrute de tout son sérieux. « .Je sais, on devait jamais se le dire à voix haute. Quel connard je fais, te prendre pas surprise comme ça, c'est déloyale de ma part et maintenant tu vas te sentir obligée de le dire toi aussi. Mais écoute, je voulais le dire au moins une fois dans ma vie et je ne pouvais pas le dire à quelqu'un d'autre que toi. » Voilà, tu l'as sorti ton monologue ennuyeux à crever. Il se trouve maladroit, excepté que son timbre ne trahit aucune angoisse tant il est assuré. Lamentable, mais aux allures princières. Et puis sincère, il l'est comme jamais. Adriel, c'est un fourbe, un menteur, un manipulateur. On ne sait jamais s'il joue, ou s'il joue pas. Mais là, il joue plus, c'est le jour où son authenticité atteint son paroxysme. « .T'es belle. » qu'il souffle, toujours de façon aussi spontanée. Aussitôt, un rare sourire vient étirer ses commissures. Il sait que ça va la faire rire et rien que l'idée qu'elle puisse le gratifier de son rire harmonieux le fait lui-même sourire par avance. « .Et je suis un connard arrogant, égoïste, antipathique, un peu manipulateur faut l'avouer, probablement le pire petit ami du monde et je te l'accorde, je fume trop, mais ça n'a rien à voir. » Il dresse son auto-portrait d'un ton badin, très légèrement, l'air de rien. Monsieur parfait, Prince Charmant, qu'elles disent toutes. Il est parfaitement imparfait, Adriel. Parfois, il a l'impression que son apparence vaut mille fois sa moral, tant il est ingrat et imbu de sa personne. Adriel, il ne pense qu'à lui d'abord. Enfin ça, s'était avant. Il y a au moins treize ans de ça, jusqu'à ce qu'il ne soit envoûté irrémédiablement par sa sublime petite amie. « .Mais je t'aime vraiment. » Il se plaît à penser que c'était une qualité d'aimer Manon. Un truc inné, dans son utopie profonde. « .Et je pense que c'est ma plus grande qualité. » Peut-être même la seule. Comme il l'aime sa Manon, profondément, intensément, au-dessus de tout ce que le vocabulaire français, voir même anglais, italien ou espagnol ne peuvent le décrire. Ça la tué plus d'une fois, d'être amoureux d'une fille aussi versatile que Manon. Mais être avec elle, c'est l'équivalent de tous les paradis que toutes les religions aient pu créer, imaginer. Parfois, il aurait préféré crever plutôt que de supporter ses conneries, ses caprices, son tempérament de merde. Mais tout ça c'est qu'une poussière comparé au reste et la poussière, elle sait très habilement s'en débarrasser. Arrogant, il l'est assez pour prétendre que personne ne l'aimera mieux que lui, peut-être pas assez pour prétendre qu'on ne l'aimera jamais plus. Peut-être que si, qui sait. Mais mieux, jamais. Parce qu'il l'aime de la façon la plus juste, la plus sincère possible, sa Manon, tout en pensant, avec toutes ses prétentions, que c'est ça qui compte le plus et qui fait qu'ils devraient passer le restant de leurs vies ensemble. « .Alors je sais que t'as une vie un peu chargée, ces temps-ci, comme t'es occupée à être belle et tout ça. » soupire-t-il, d'un ton faussement las, mais pas moins engageant. « .Mais si t'es pas trop occupée et si t'en as envie. » Il se lève, s'approche d'un pas lent, les mains dans les poches et l'air énigmatique, avant de venir se poser à ses côtés, enrouler son bras autour de ses épaules et de déposer un baiser simple sur sa joue. Il trifouille dans sa poche et en extirpe un objet particulier qu'il tient dans l’étau de ses doigts. Ses lèvres glissent de ses pommettes à ses commissures, là où il dépose un second baiser. Il la laisse contempler une somptueuse bague, à la signification bien particulière et surtout, qu'elle ne s'imprègne du message que la bague transportait avec elle. « .J'aimerais beaucoup que tu me fasses cette faveur-là. » qu'il ronronne, certain d'avoir fait passer le message, un sourire espiègle sur les lèvres. Ça veut dire épouse-moi. Épouse moi, ou bien je te balance dans la Seine et personne n'en saura rien.
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Constance La Tour Dubois
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