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Comme un adolescent face à son premier amour

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MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 3 EmptyJeu 21 Avr - 0:05

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J'ai toujours trouvé qu'il y avait une grande différence entre se laisser marcher sur les pieds par une femme, et être prêt à tout faire pour elle. Pour ma part, je me place plutôt au niveau de la seconde solution. Le fait est que j'aurais été lui décrocher la lune, uniquement pour voir un sourire se dessiner sur son beau visage. Je savais que je prenais le risque de souffrir, mais je l'aime à un point si inconcevable qu'au fond, ma peur ne fait absolument pas le poids. Elle pourrait me piétiner le cœur une seconde fois que je serais encore et toujours amoureux d'elle. Je ne peux plus concevoir ma vie sans elle. Et quand j'imagine à quoi pourrait ressembler mon avenir rempli de bonheur, à chaque fois, la brunette est à côté, dans mon champs de vision. Elle est nécessaire. Elle m'est nécessaire. « Je préfèrerai que ça ne soit pas le cas, tu sais. » J'aurais préféré que ça ne soit pas le cas non plus. C'est étrange, beau et flippant d'avoir autant d'attaches pour une autre personne.

C'est tellement agréable de sentir les lèvres de la femme que l'on aime sur sa peau. Alors que Maria était en train de déposer une baiser sur mon front, je laissais mes yeux se fermer doucement, comme pour pouvoir profiter pleinement de cet instant de complicité. C'était comme si... comme si rien n'avait changé. Nous deux, toujours aussi amoureux, nous adressant des gestes tendres, affectifs et sincères. Tout cela allait pouvoir reprendre. Et, même si j'avais clairement envie de partager un baiser avec elle, je me retenais. Je ne devais pas commencer à désobéir à une des règles que j'avais moi même fixées, soit celle expliquant que nous devions prendre notre temps. Je renonçais donc bien vite à la délicieuse idée de poser mes lèvres sur les siennes. De toute façon, elle recula son visage pour pouvoir me regarder. J'ouvrais donc de nouveau les yeux et lui adressais le plus beau sourire que j'avais en réserve. Le sourire accompagné du regard amoureux qui dit clairement « Je t'aime, tu es la femme la plus importante de ma vie et je te trouve plus que très jolie. ». Parfois, les gestes valent mieux que les mots. J'en avais pris conscience depuis un moment déjà.

« Tu as donné des cours à l'université, aujourd'hui ? J'ai entendu dire cela ce midi à la cafétéria. » Je hochais la tête après avoir pris une dernière fois mon verre de Coca dans la main droite afin de le terminer. Puis je reposais mon regard sur la jeune femme. « Les examens vont commencer et... avec tout ce qu'il s'est passé, j'estime avoir été assez absent cette année. Je ne peux pas vraiment laisser les étudiants en plan pendant la ligne droite. » En effet, j'avais commencé en septembre avec ma crise cardiaque accompagné de ma greffe. La rééducation fut longue. En décembre, je me trouvais à Paris pour l'échange avec la Sorbonne. En début d'année, je suis reparti pour l'Irlande suite au décès de mon frère aîné. Et ces derniers temps, on m'a mit en arrêt maladie pour que je me change les idées et que je prenne un peu de vacances. J'aurais également pu me prendre un congé de paternité et pourtant, j'abandonnais cette idée dans la mesure où je ne vivais pas avec mon fils. Mais ce n'était pas le bon comportement à adopter. L'année à été difficile. Il est temps de repartir d'un bon pied.
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MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 3 EmptyJeu 21 Avr - 10:35



      Maria O'Berkeley
      ♣ Edward O'Malley



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    L'idée même qu'Edward puisse reprendre ses fonctions pour de bon à l'université faisait énormément plaisir à Maria dans le sens où elle savait pertinemment que l'Irlandais aimait son travail comme personne et qu'il mettait toujours beaucoup du sien pour essayer de faire comprendre à tous les élèves qu'il pouvait avoir face à lui dans l'amphithéâtre ce qu'il leur expliquait. L'Histoire-Géographie mondiale n'avait jamais été vue comme étant une matière facile, et c'est pourquoi Maria avait choisi de l'enseigner il y a des années de cela maintenant. C'était l'un de ses points communs avec Edward. Une fois, elle se souvenait avoir entendu des élèves parler dans un couloir non loin de son bureau d'elle et du professeur d'Histoire. A Berkeley, le passé de professeur d'Histoire de Maria n'était un secret pour personne, la preuve en est, lors de son arrivée elle avait donné quelques cours. Puis, elle avait finalement laissé tomber, un peu contre son gré c'est vrai. Enfin bref, elle avait donc entendu ces deux élèves qui se demandaient si, lorsqu'ils rentraient chez eux, Edward et Maria parlaient Histoire et Géographie. Maria n'avait pu s'empêcher de sourire en entendant cela, il faut dire que les élèves se posent souvent ce genre de questions lorsque deux professeurs sont en couples. Est-ce que deux professeurs de mathématiques révisent leur théorème le soir avant de dormir ? Bien-sûr que non, mais la brunette comprenait tout à fait que la vie privée du corps professoral de l'établissement intéresse un peu tout le monde ici, à Berkeley. Elle-même, lorsqu'elle était étudiante, elle s'était également posé ces questions. Non pas qu'elles étaient légitimes, mais tout de même quelque peu inévitables.

    « Ça va te faire du bien. Et je suis certaine que tes élèves sont ravis de te revoir. »

    Il était passé par beaucoup d'épreuves cette année, et Maria ne pouvait malheureusement pas nier le fait que beaucoup de ces épreuves étaient d'une certaine façon liées à elle. Cependant, la brunette ne le regrettait pas puisqu'ils en arrivaient finalement à quelque chose de plutôt positif. Ils étaient là, autour d'une table à une terrasse de café, parlant et non pas chez elle en train de se disputer comme ils en avaient prit l'habitude depuis un moment maintenant. Comme quoi, ils en avaient eu besoin de cette pause, et surtout, ils avaient également besoin de reprendre leur relation progressivement et non pas comme deux barbares sûrs de leur coup, car personne n'est jamais sûr en amour, c'est la règle parait-il.

    « Samedi, tu fais quelque chose ? Je pensais que...si tu n'avais rien de prévu, bien-sûr, tu pourrais passer la journée avec les enfants. Ambre n'aura pas école et je suis sûre qu'elle sera très contente de pouvoir passer la journée avec toi et Aaron. En fait, Ève n'a jamais été à Los Angeles, et elle rêve d'y mettre les pieds. Si tu passes la journée avec eux, ça me permettrait d'embarquer ma sœur à LA pour la journée. »

    Entre San Francisco et Los Angeles, il y avait six heures et demi de route, et Maria ne voulait en aucun cas faire 'subir' cela aux enfants, et en particulier à Aaron qu'elle trouvait bien trop petit pour supporter un tel voyage, surtout au vu des températures. Oui, Maria faisait très (trop) attention à Aaron et préconisait tout et n'importe quoi pour le bien-être de son fils.
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MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 3 EmptyJeu 21 Avr - 12:28

Comme un adolescent face à son premier amour - Page 3 12379998 Comme un adolescent face à son premier amour - Page 3 Fc321g




Les étudiants ont toujours eu du mal à croire que les professeurs ont une vie après leur travail. Oh, on ne peut pas vraiment les blâmer dans la mesure où nous sommes tous passé par cela. Il y a deux types de comportements. Le premier, croire dur comme fer que tel enseignant arrive tôt et repart tard de son lieu de travail, qu'il dort même peut-être à l'intérieur de l'établissement, et que sa passion première est la recherche et la correction de copies – ce qui expliquerait le nombre inimaginable de contrôles donnés –. Le second, idéaliser le professeur à un tel point qu'on serait capable de le suivre, juste pour en savoir plus sur lui. J'ai moi même, quelques étudiantes qui me disent avoir le béguin. Et bien quand elles ont su que j'étais en couple avec la directrice adjointe de l'université de Berkeley, ça a fait du bruit. Et, je suis persuadé que lorsqu'elles m'ont vu ne serait-ce qu'une fois en face de ma compagne, elles nous ont imaginé nus en train de faire l'amour. On a tous été plus ou moins attiré par un professeur au cours de notre vie. Probablement car à un certain âge, ce sont les seules personnes « plus âgées » que l'on fréquente tous les jours en dehors de nos parents. Donc, ça stimule l'imagination. Enfin, c'est une des seules explications que j'ai pu trouver.

Puis Maria me demanda si j'étais libre samedi dans la journée pour m'occuper de Aaron et de Ambre. Je devais déjà avoir avec moi Seth et Jade, mais j'étais bien évidemment d'accord. Ça permettra au petit monde de pouvoir faire plus ample connaissance avec le nouvel arrivant, même si ça ne serait probablement pas une mince affaire. Quatre enfants. J'allais certainement avoir du mal. Quoi que. C'était à voir en fait ! Néanmoins, ce qui me frustra un peu, c'est l'idée que la brunette aille à Los Angeles avec sa petite sœur. Je dois avouer que l'idée ne m'enchantait pas énormément. En effet, cette ville est connue pour abriter de nombreux gangs, et déjà que je ne suis pas rassurer ici à San Francisco... je n'arrivais même pas à comprendre comment on peut accepter de vivre là-bas. Surtout quand on sait qu'un gamin qui veut rentrer dans un gang, se doit de tuer une personne au hasard en pleine rue. Ah non, non, non ! Faut penser aux gens qui se baladaient tranquillement et qui se sont trouvés au mauvais endroit, au mauvais moment uniquement parce que deux crétins de gangs différents se sont regardés avec un peu trop d'insistance.

Certes, aller à Los Angeles ne signifie pas avoir 90% de chance de mourir, mais je ne pouvais pas m'empêcher d'y penser. Deux belles femmes comme ça en plus. Je baissais un instant les yeux, avant de les froncer. « Vous partez juste toutes les deux ? », lui demandais-je, tentant de ne pas laisser mon inquiétude s'inscrire sur mon visage. « Tu sais qu'il y a des malades là bas au moins... ? » De toute façon, ce n'est pas comme si elle changerait d'avis. Un soupir s'échappa de mes lèvres. « Tu garderas bien ton portable ouvert que je puisse te joindre, d'accord ? »
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MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 3 EmptyJeu 21 Avr - 13:42



      Maria O'Berkeley
      ♣ Edward O'Malley



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    Ah, elle retrouvait bien son Edward O'Malley là. L'homme inquiet, et fortement amoureux qui refuse que la femme qu'il aime n'ait le moindre petit problème. Il était adorable, et ce n'était certainement pas Maria qui allait dire le contraire, évidemment. Mais il ne fallait pas qu'il s'inquiète, la brunette ne voyait pas pourquoi quelque chose lui arriverait à elle, ou même à sa petite soeur. De toute façon, elles allaient aller dans les coins connus de la ville, et non pas dans les ghettos de la ville, Edward n'avait en rien à s'inquiéter. Et oui, elle garderait son téléphone portable sur elle, cela semblait tellement évident pour la brunette. Rien que Maria aurait besoin de téléphoner à Edward pour être sûre qu'Aaron irait bien, même si elle en serait persuadée dès le départ. Mais au fond, tout irait très bien, pour les enfants, comme pour les adultes. La brunette ne s'inquiétait pas outre mesure pour les enfants dans le sens où elle savait très bien qu'Edward était un homme très consciencieux lorsqu'il s'agissait d'enfants. Quant à Maria et Eve, la brunette ne se faisait pas de soucis. Tout irait très bien, elle ne voyait pas pourquoi les choses déraperaient sincèrement. Si l'on commence à s'inquiéter pour tout, alors on ne sort plus de chez soi, et oui c'était Maria qui pensait cela, comme quoi la plus paranoïaque n'est finalement pas Maria...

    « Ça se passera bien, on ne va pas à Kaboul non plus. »

    Le rassura t-elle, gentiment. Passant une main sur le bras de l'homme qui semblait malgré tout quelque peu anxieux à l'idée de laisser les deux femmes O'Berkeley partir toutes seules pour Los Angeles, Maria ne put s'empêcher de sourire. Il était tout ce qu'il y avait de plus touchant, mais en même temps, la brunette ne voulait vraiment pas qu'il commence à se faire des scénarios catastrophes, comme elle avait si bien l'habitude de le faire pour sa part.

    « De toute façon, je pense qu'on va juste aller sur Hollywood Boulevard pour qu'elle voit le Walk of Fame et puis qu'on fasse un peu les boutiques et ensuite je vais l'emmener à Santa Monica. On risque de passer une bonne partie de la journée à la plage, ne t'inquiète pas. »

    Maria ne voulait surtout pas qu'Edward passe la pire journée samedi à s'en faire sans cesse pour Maria et Eve alors que les deux femmes iront certainement très bien. Et pour s'en assurer, la brunette ne manquerait pas d'envoyer des textos à l'Irlandais pour le rassurer. Tout ce que la brunette désirait, c'était qu'Edward profiter de leurs enfants et qu'il passe une agréable journée. De toute manière, les O'Berkeley rentreraient le soir. Ou peut-être passeraient-elles par Las Vegas pour passer la nuit chez leurs parents, elles n'en avaient pas encore discuté, dans tous les cas Edward seraient très vite mit au courant si cela devait se faire ou non.
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MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 3 EmptySam 23 Avr - 13:43

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Je suis un grand inquiet, un grand stressé. En fait, on dit toujours que les chiens ne font pas des chats. Ma mère, elle, est une véritable mère-poule. Imaginez donc à quel point elle a pu être envahissante avec son plus jeune fils, gravement malade qui plus est. J'ai toujours vu ça d'un mauvais œil, et ce, même si j'ai toujours été proche d'elle. Petit, même adolescent, lorsque j'étais malade, j'étais bien content d'être avec ma mère, comme si, d'un simple regard bienveillant, elle était capable de me retirer mon mal être. J'ai pris du temps à couper le cordon. Elle aussi d'ailleurs, de son côté. Adolescent, j'ai commencé à quitter les jupons de ma génitrice. Je sortais toujours le soir et sincèrement, elle me bassinait car il fallait toujours que je lui dise où j'allais, ce que je faisais, quand je rentrerai, etc... Et, imaginons que je revenais à la maison à quatre heure du matin, elle, elle n'était pas encore couchée. Il était d'ailleurs hors de question qu'elle ferme un seul œil tant que tous ses enfants ne sont pas revenus dans le nid familial. Mes frères et sœurs ont toujours dit que j'étais le chouchou, car j'étais celui qui avait le droit d'être le plus protégé. Ils ne semblaient pas assez mâtures pour comprendre qu'il y avait une raison. Et sincèrement, j'aurais préféré être moins victime de son attention.

Par ailleurs, je me suis toujours dit que jamais, je ne deviendrais comme elle. Certes, cela prouve qu'elle nous aime, mais c'était à croire qu'elle ne vivait plus que pour nous. Bref. Le fait est qu'en grandissant, j'ai commencé – malheureusement – à devenir comme elle. Le changement a été brutal quand j'ai eu les jumeaux. Aujourd'hui, j'ai toujours peur qu'il leur arrive quelque chose. Jamais je ne laisserais mon portable en silencieux la journée. Au mieux, il sera en vibreur et je le regarderais assez souvent. Imaginez que l'école primaire ou bien Sarah m'appelle pour dire que Seth ou bien Jade est tombée en jouant dans la cour de récréation ? J'étais devenu papa-poule, même si je me faisais violence pour ne pas non plus étouffer mes enfants. Ils ont besoin d'un minimum de liberté et je n'ai pas envie de me montrer trop énervant en les suivant à chaque pas qu'ils font. Même avec Maria je devenais ainsi. C'est le truc stupide, mais quand elle finit tard sa journée, à cause d'une réunion et que la nuit est tombée, je la supplie de faire très attention en rentrant. Alors là, si elle partait à Los Angeles avec sa sœur, ça allait être difficile pour moi de rester décontracté.

« Ça se passera bien, on ne va pas à Kaboul non plus. » Je levais les yeux au ciel. Heureusement. De toute façon, je ne l'aurais pas laissée y aller, aussi égoïste et autoritaire cela puisse paraître. Je posais mes yeux sur sa main et laissais mes doigts caresser sa peau avec la plus grande des tendresses. Mon geste était machinal, alors que je relevais mon regard bleuté sur la brunette. « Oui, restez bien sur les grands axes, là où il y a plein de monde. Et puis, si on vient vous chercher des embrouilles, tu tapes là où ça fait mal. » Je lui adressais un petit sourire amusé. Et oui, un point faible pour nous les hommes, histoire de garder un peu d'équité avec les femmes. « Sinon, tu asperges le visage avec un déodorant. Ah non, j'ai mieux. Tu prends un briquet, tu l'allumes, et tu asperge la flamme avec le déo... » Je levais de nouveau les yeux au ciel. « Bon, là, tu risquerais de te faire arrêter pour avoir utilisé un lance-flamme, mais ça reste un bon moyen de défense... » Bien évidemment, je plaisantais. N'empêche, j'imaginais bien la brunette en train d'agir de la sorte.
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MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 3 EmptySam 23 Avr - 14:22



      Maria O'Berkeley
      ♣ Edward O'Malley



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    Sentir ses doigts contre sa peau, Maria avait presque oublié combien ce qui était pourtant un simple geste pouvait lui être si bénéfique, si rassurant. La tendresse qu'Edward lui avait toujours accordé avait toujours énormément rassuré Maria dans le sens où avec cet homme à ses côtés, la brunette savait qu'elle pouvait dormir tranquille, qu'il serait toujours là pour elle, qu'il la protégerait, ainsi que les enfants bien-sûr. Et franchement, avoir une personne comme cela à côté de soi la nuit, et même le jour, c'est quelque chose de réconfortant. Non pas qu'on se sent invincible, pas du tout, seulement Maria se sentait plus apte à attaquer chaque jour avec une poigne de fer sachant les siens en sécurité. Il ne fallait tout de même pas oublier qu'Edward était un Irlandais de pur souche, et que par cela, il avait dans le sens le besoin et l'envie indéniable de défendre ceux qu'il aimait. Les Irlandais sont tous comme ça paraît-il. Ils aiment donc ils défendent, quitte à tuer. Ca peut paraître un tantinet fort dit comme cela, et pourtant, Maria ne trouvait pas cela si impossible que cela. En vérité, elle n'osait imaginer ce qu'Edward serait capable de faire si l'on touchait à ses enfants, à un des membres de sa famille ou elle, tout simplement. Elle ne le connaissait pas vraiment d'une nature énervé, mais vraiment énervé j'entends, et sincèrement Maria ne tenait pas à connaître cette facette de l'homme se doutant bien qu'il serait quelque peu flippant sur les bords. Mais elle ne reniait pas ce côté brutal de l'Irlandais, c'était finalement dans ses gênes et la brunette savait pertinemment et sans jamais en douter un seul instant qu'Edward ne s'en prendrait jamais aux enfants, où à elle. Delà pourquoi avoir peur ? Aucune raison ne semblait donc valable face à ça.

    Souriant à Edward lorsque celui-ci lui intima de se protéger une fois à Los Angeles et de rester dans les endroits où il y a beaucoup de monde, Maria vit au loin le serveur qui servait un autre couple. Ils étaient tout jeunes, peut-être vingt-cinq ans tous les deux. Ils semblaient amoureux comme...comme s'ils venaient à peine de se rencontrer. C'était beau. Et Maria se rendit alors compte que présentement Edward et elle avaient un peu le même comportement. Comme deux jeunes amoureux, à peine en couple. En fait, c'était bien ce qu'ils étaient, non ? Certes, Maria n'était plus une jeune femme, mais après tout... L'amour n'a pas d'âge, comme ils disent.

    « Tu es sûr que tes amis ne m'en voudront pas trop de t'avoir arraché à eux ? »

    Sans tellement savoir pourquoi, l'image des deux amis de l'Irlandais venait de lui revenir à l'esprit. Non pas qu'elle culpabilisait, il lui en fallait quand même un peu plus que cela, seulement disons qu'il était parti pour sortir avec des potes au départ, et non pas pour être avec elle. Observant sa montre quelques secondes, elle se rendit compte que le temps passait trop vite, et que cela n'arrangeait en rien ses affaires, mais alors pas du tout. Elle avait encore tellement de choses à faire ce soir, avant de rentrer. Et pourtant, à la base Maria avait voulu prendre du temps pour elle, seulement il ne fallait pas oublier qu'elle avait des bouches à nourrir chez elle, dont une supplémentaire.
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MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 3 EmptySam 23 Avr - 16:02

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« Tu es sûr que tes amis ne m'en voudront pas trop de t'avoir arraché à eux ? » Je l'observais dans les yeux avec un regard insistant, comme pour la convaincre que non, ça ne les dérangeait pas le moins du monde. Je connais mes amis et puis, nous sommes des hommes. Ils nous en faut beaucoup plus pour nous prendre la tête. Les femmes, elles, ont tendance à se crêper le chignon pour pas grand chose. Les hommes, même si on se plaît à dire qu'ils sont plus idiots, connaissent moins la mauvaise ambiance. Donc non, mes amis n'en voudront jamais à Maria de m'avoir kidnappé un bel après midi pour aller à la terrasse d'un café. Mais c'était mignon de sa part de le demander, même si dans le fond, je savais qu'elle ne culpabiliserait pas, car elle préférait de loin passer l'après midi avec moi. À partir de cet instant, rien d'autre n'avait une importance comparable, encore moins les deux personnes avec qui j'étais tout à l'heure. « Crois moi, ce qu'ils n'auraient pas apprécié, ça aurait été de tenir la chandelle. Quand on est entre potes, nous les hommes, on n'aime pas que les petites amies des uns et des autres se ramènent. Si l'un de nous veut voir sa copine, et bien il s'en va. » J'esquissais un sourire. Bien évidemment, mes amis accepteraient de voir Maria, heureusement d'ailleurs. Mais lorsqu'on se prévoit un moment juste entre hommes, à faire un bon poker, tout en buvant une bière et en fumant un bon cigare, les femmes ne sont pas admises. Un peu comme elles, lorsqu'elles se font une après midi shopping ou épilation, ou je ne sais encore quoi d'autre comme choses totalement horribles !

Nous continuâmes de discuter elle et moi durant quelques temps encore. Mais, comme elle avait des responsabilités, comme celle de rentrer chez elle et celle d'aller faire à manger pour nourrir les mômes, il fut temps pour elle de repartir. Et, comme personne ne m'attendait dans mon appartement, et que nous n'étions pas très loin de la maison de la brunette, je la raccompagnais jusqu'à chez elle, notamment pour continuer notre conversation. Nous passions notre temps à parler de tout et de n'importe quoi. C'était comme si nous ne nous étions pas vus depuis des mois et des mois, et que nous avions des tonnes de choses à nous raconter. Dans le fond, c'était un peu dans le genre. Nous n'avions pas eu l'occasion de discuter ainsi depuis un moment, donc nous rattrapions le temps perdu, comme l'aurait fait deux amoureux.

Puis nous arrivâmes devant la porte de sa maison, où se trouvait à l'intérieur les enfants et sa sœur aînée. J'eus soudainement l'impression d'être un adolescent qui raccompagne la demoiselle qu'il courtise jusqu'à chez elle. Vous savez, au moment du fameux baiser. Je lui adressais un petit sourire timide en coin, alors que nous étions l'un en face de l'autre. « Tu liras une histoire de ma part à Ambre. Et puis tu leur feras un câlin. » Nouveau sourire. Et là, je pris mon courage à deux mains pour enfin faire ce que je souhaitais, même si dans le fond, j'avais un peu peur de me faire recaler. Mais qui ne tente rien n'a rien. J'approchais mon visage de celui de la brunette. Nos nez s'effleurèrent. Mes doigts se déposèrent sous son menton, l'obligeant à relever un peu la tête. Et là, mes lèvres rencontrèrent à nouveau les siennes. Bon Dieu ! Ça faisait longtemps !
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MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 3 EmptySam 23 Avr - 16:33



      Maria O'Berkeley
      ♣ Edward O'Malley



Comme un adolescent face à son premier amour - Page 3 402413cuttingonionslem033 Comme un adolescent face à son premier amour - Page 3 621776bradley12littlehutt

    Passer ce moment avec Edward avait fait beaucoup de bien à Maria qui avait vraiment besoin de se détendre après une longue et rude journée de travail. En ce moment, l'ambiance de l'université n'était pas la plus commode à cause de certains problèmes internes dont Maria commençait avoir sérieusement marre. Seulement, régler ce genre de problèmes – pour ne pas dire de plaies – était son travail au sein de l'université bien qu'elle aurait parfois fortement envie de se passer de ce genre de choses. Mais comme elle n'avait pas vraiment le choix.. Enfin si, à vrai dire Maria avait le choix, seulement elle ne se voyait pas quitter son travail maintenant. Que ferait-elle si elle venait à démissionner ? Reprendre ses cours et aller les donner dans une université autre ? Sachant qu'il y avait des années de cela qu'elle n'avait pas fait ce genre de chose ? Hmm.

    Lorsque fut venue l'heure pour la brunette de rentrer chez elle pour aller s'occuper des enfants, Maria expliqua cela à l'Irlandais qui comprit évidemment – il s'agissait tout de même de leurs enfants – et qui lui proposa alors de la ramener, à pieds. Maria apprécia l'attention et ne vit alors aucune raison de refuser. Voilà pourquoi, ils se rendirent tout doucement, en continuant de discuter de tout et de rien, chez Maria à quelques rues de là. A vrai dire, il ne leur fallut pas très longtemps avant de se retrouver tous les deux devant la maison qui fut à un moment donné la leur, bien qu'elle ait toujours porté le nom de Maria, cette dernière en étant la propriétaire. D'ailleurs, plus elle regardait cette maison, moins elle lui donnait envie de rentrer, surtout en ce moment alors que Maria était en compagnie d'Edward. Ce simple rendez-vous improvisé lui avait fait énormément de bien et la brunette ne savait pas vraiment comment le faire comprendre à Edward qui se contenta alors de le faire pour deux, en l'embrassant. Fermant instinctivement les yeux au contact de leurs lèvres, Maria posa une main contre le bras droit de l'homme, non pas pour le repousser, mais comme pour se donner un contact supplémentaire. Il devenait difficile de résister. Détachant finalement leurs lèvres pour reprendre son souffle, la brunette rougit légèrement en croisant le regard de l'homme qui semblait au final aussi gêné qu'elle au vu de la situation. De façon idiote, Maria avait pensé qu'il leur serait possible d'attendre plus longtemps, de ne pas s'embrasser de suite, seulement, il fallait que la jeune mère se rende à l'évidence..ils ne pouvaient pas faire comme si de rien n'était non plus. Ils avaient ensemble pendant des mois, prêts à se marier dont la symbolique se trouvait toujours à son doigt, soit dit en passant.

    « Je le ferai. »

    Chuchota t-elle, en réponse à la requête de l'homme vis-à-vis de leur fille de cinq ans. Ambre serait certainement ravie de passer un petit moment dit « câlin » avec sa mère et que celle-ci lui lise une histoire. Rien que de l'imaginer, Maria sourit. Se reculant par la suite, la brunette toussota en constatant qu'Ève était à la fenêtre, et les observait. Raté.

    « Je vais y aller... »


    « Même si j'en ai pas du tout envie. » eut-elle envie de rajouter, mais s'abstenant malgré tout. Retirant sa main du bras de l'homme, la brunette monta les quelques marches lui permettant d'accéder à la porte d'entrée de chez elle, se retourna une fois la dernière marche atteinte et regarda Edward, souriante – amoureuse oui ! – pour finalement rentrer chez elle, s'apprêtant mentalement à être harcelée de questions par sa sœur qui avait certainement vu Maria et Edward s'embrasser dehors, juste en dessous de ses fenêtres.
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MessageSujet: Re: Comme un adolescent face à son premier amour Comme un adolescent face à son premier amour - Page 3 EmptySam 23 Avr - 17:31

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J'eus l'impression d'être un adolescent, embrassant avec discrétion son premier amour, devant la porte, à l'abri du regard assassin que pourrait avoir le père de la demoiselle. Je profitais de cet instant, et sentir ses lèvres contre les miennes me rendait totalement fou. C'était si bon, si agréable, si... parfait. Ma main caressait du bout des doigts sa joue alors que je gardais les yeux clos, comme pour profiter le plus possible de ce geste qui m'avait énormément manqué. Mais, comme toute bonne chose a une fin, nous décollâmes nos lèvres, nous regardâmes comme deux amoureux transis. Ça devait être amusant à voir, vraiment. D'ailleurs, en parlant de ça, je remarquais la présence de Ève à la fenêtre. Je levais les yeux vers elle, une expression gênée sur le visage. Je tentais un sourire timide et lui faisais un bref signe de la main. Elle, toute fière apparemment de nous avoir pris la main dans le sac, vit ses lèvres s'étirer de façon presque sadique. Maria allait en prendre pour son grade à peine aura-t-elle passé la porte de sa maison. Puis je reposais une dernière fois mon regard bleuté sur la femme que j'aime, et attendis qu'elle rentre afin de tourner les talons. Les mains dans les poches, je ne pus me retenir de faire un petit saut et faisant claquer mes deux pieds l'un contre l'autre, comme on peut le voir dans les films, quand un homme est heureux et qu'il vient d'obtenir ce qu'il veut.

Quelques heures plus tard...

« On se retrouve au Stella Artois à 22h donc. À tout à l'heure. » Je raccrochais, et lançais mon portable sur le lit, tout sourire. Une heure assez tardive car il fallait qu'elle couche les enfants et qu'elle s'occupe un peu d'elle. Pour ma part, j'allais prendre une douche en me demandant si la brunette allait prévenir Ève, ou bien si elle comptait faire le mur comme une adolescente. La seconde possibilité me fit sourire, alors que je passais ma tête sous le jet d'eau chaude. En ressortant, tout nu – c'était un des points positifs de vivre seul –, je me dirigeais vers ma chambre. Là, j'enfilais un jeans ainsi qu'une chemise noire dont je retroussais les manches jusqu'au niveau de mes coudes. Je me plantais devant le miroir, bien décidé à me faire le plus beau possible pour Maria. L'envie de lui plaire, tout simplement. Je tondais un peu ma barbe, coiffais rapidement mes cheveux avec mes mains. Une ceinture. Un peu de parfum. Chaussettes noires. Chaussures noires. Et je semblais fin prêt !

Je partis tôt de mon appartement dans la mesure où je n'avais pas envie de rester enfermé. J'irais donc à pieds, afin de ne pas arriver trop en avance. En plus, il fait bon ce soir. Le soleil s'est couché et pourtant, les températures sont toujours aussi agréables. Plus agréables même que durant la journée. Enfin, ça, c'est le point de vue d'un irlandais. Quand j'arrive sur place, je suis un peu en avance, de quelques minutes seulement. J'ai envie de fumer. Je me retiens avec une certaine difficulté. J'entre dans le bar. Maria n'est pas encore arrivée. Pour patienter, je me prends une Guiness. Puis je patiente, tout seul, au comptoir. Cinq minutes. Je regardais autour de moi, tourne la tête à chaque fois que la petite sonnette retentit pour prévenir l'arrivée d'un nouveau client. Mais ce n'est pas celle que j'attends. Dix minutes. Une charmante jeune femme vient me parler, m'adresse de magnifiques sourires. Si je n'avais pas été amoureux, je l'aurais séduite pour passer la nuit avec elle. Quinze minutes. Elle sait pourtant que je ne suis pas le plus patient. Je déteste attendre et pourtant, je reste calme et positif. Enfin jusque... Vingt minutes. Je commence à croire qu'elle n'arrivera pas. Elle a peut-être eu un empêchement. Je regarde mon cellulaire. Non, aucun message. Étrange. Vingt-cinq minutes. Je sors du bar. Je coince une cigarette entre mes lèvres. Je l'allume. Et là, mes yeux bleus rencontrent un taxi. Je m'avance, lève la main. La voiture s'arrête un peu plus loin. Je laisse tomber la clope sur le sol. J'ouvre la portière. Là, le bruit de talons claquant sur le sol attire mon attention. Je tourne la tête et croise le regard de Maria. C'est comme ci le temps venait de s'arrêter.
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Comme un adolescent face à son premier amour

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