Le sourire qu’eu la jeune femme, fit frémir Andrew. Il n’était pas du genre à avoir peur pour rien, mais là c’était le cas. La laissant alors faire, il se retrouva avec les poignets prisonniers, qui vinrent au-dessus de sa tête. Fixant alors la jeune femme, Andrew savait qu’il aurait très peu de liberté de ses mouvements et c’était ce qui l’embêtait le plus. Il voulait pouvoir la toucher, la caresser, mais elle l’en empêchait. Il ne la lâchait pas du regard, voulant voir tout ce qu’elle allait lui faire subir, jusqu’à qu’elle se penche vers lui. Fronçant légèrement les sourcils, il sentit le souffle chaud de la jeune femme contre sa nuque. Fermant les yeux, il pensa sur le moment qu’il s’agissait d’un vampire qui venait le faire souffrir et c’était en partie vrai. Elle venait de le faire souffrir, quand elle déposa sa tête au creux de son épaule. Il pencha la tête sur le côté. Seulement, il se fit avoir, quand elle déposa ses lèvres dans son cou. Gardant les yeux fermés, il essaya de se calmer, seulement son cœur commençait à s’emballer. Ouvrant les yeux, il souffla longuement, commençant à sentir que son corps entier allait régir au moindre geste de la jeune femme et il savait qu’il pourrait se faire punir pour ça. Essayant de bouger doucement sous Cheyenne, il la vit se redresser pour venir effleurer ses lèvres. Se stoppant net, il se laissa embrasser, prenant part au baiser, même s’il ne pouvait toujours pas bouger. Même si cela l’apaisait un peu, il sentait la jeune femme se frotter à lui et c’était une très mauvaise idée. Ses mouvements de hanche ne firent qu’accentuer ses envies et son désir croissant. Se laissant faire, il essayait tout de même de penser à quelque chose de vraiment moche ou mauvais, mais son esprit n’en eu cure, car son corps se mit à réagir plus que fortement. Puis, quand elle se détacha de lui, il voulait pouvoir la toucher. Il voulait pouvoir poser ses mains sur elle, comme il avait l’habitude de faire, mais elle ne semblait vraiment pas être coopérative.

Alors qu’il allait lui demander de le laisser au moins poser un doigt sur elle, il la vit se redresser. Qu’allait-elle faire ? Ne se rendant même pas compte qu’elle avait lâché ses poignets, il sentit les doigts de la jeune femme sur son torse, mais il ne fit que la fixer dans les yeux. Quand elle posa sa main à plat sur lui, il ne sû que faire. Seulement, elle commença à parcourir son torse de ses baisers et ses caresses et là il se rendit compte qu’il était libre. Bougeant doucement la tête, il remarqua qu’en effet il avait les poignets libres. Seulement, il eu un grognement et un sursaut quand il sentit la jeune femme aller trop près de son caleçon. Pourtant c’était ce qu’il voulait depuis le début, mais pas maintenant. Grognant plus fort, il attrapa les poignets de la jeune femme. La fixant, il sentit sa respiration s’accélérer un peu plus et il se redressa pour poser ses mains sur les hanches de la jeune femme, pour ensuite les retourner et la faire s’allonger sur le lit. Se retrouvant au-dessus d’elle, il avança son visage pour l’embrasser, mais il se retira à la dernière seconde, préférant embrasser son épaule gauche. Puis, il remonta jusqu’à son oreille.

Tu as perdu tout à l’heure. Tu ne devais pas m’embrasser, mais tu l’as fait.

Souriant, il descendit ses baisers, jusqu’à la nuque de la jeune femme et captura ses poignets, avant qu’elle ne réagisse à ses propos. Les mettant au-dessus de la tête de Cheyenne, il se mit à sourire en la fixant dans les yeux.

Tu sais à quel point je suis partageur, n’est-ce pas ?

Gardant ses poignets dans une main, il descendit sa seconde main le long de sa nuque, puis de sa poitrine, pour aller vers son ventre et contre sa cuisse droite. Passant un doigt sur sa jambe, il la fit doucement écarter les cuisses et il s’installa entre elles. Ils avaient le temps et en la fixant dans les yeux, il sourit un peu plus.

Je suis tellement partageur que toutes tes attentions de tout à l’heure, je vais te les rendre.

Embrassant alors son front, il alla vers son épaule droite, puis il descendit vers sa poitrine. Il prenait son temps et il aimait sentit la jeune femme réagir à ses baisers. Il savait comment la faire enrager, comme la faire frémir et il comptait bien jouer sur tous les tableaux.

Hmph !

C'est plus ou moins le seul son qui s'échappa de ma bouche lorsqu'il n'en pu plus d'attendre et qu'il se décida enfin à réagir. C'est le seul son qui parvint à son oreille alors qu'il s'empara de moi pour inverser nos positions, m'allongeant sous lui alors que le poids de son corps m'empêchait très efficacement de bouger pour l'empêcher de faire ce qu'il me faisait présentement. Il se retrouvait à présent si proche de moi, m'entravant les mains et se faisant un malin plaisir à m'empêcher de faire quoi que ce soit: il envahit à nouveau mon espace personnel et ses lèvres me firent comprendre le tourment malsain dans lequel je l'avais plongé à peine quelques instants auparavant... Oh, qu'il était cruel.... Mais il était également maître de la situation, et moi, j'étais celle à qui le tour était venu de gémir sous les affronts qu'il me faisait vivre. Ses doigts faisaient naître des frissons sur ma peau alors que ses lèvres me ravissaient. Il embrassait le long de mon cou et d'autres endroits que je ne parvenais à enregistrer tant l'explosion de sensations me perturbait. Il semblait me demander à quel point je savais qu'il était partageur, et je ne trouvais rien de mieux à faire que me mordiller la lèvre dans une tentative vaine de garder le silence, mais sans attendre de hocher vigoureusement la tête pour lui laisser savoir que j'étais parfaitement d'accord avec l'affirmation qu'il venait de faire de lui même.

Wode tian!* m'exclamais-je alors alors que ses doigts glissèrent doucement jusqu'à mes cuisses, traçant leur chemin jusqu'à ce que l'instinct, plus qu'une toute autre volonté consciente, me pousse à lui laisser libre accès et lui permette de venir s'installer. Le toucher seul n'aurait jamais pu me faire réagir ainsi, si sensible que je devenais minute après minute. Mais en désirant accrocher mes jambes autour de ses hanches pour l'approcher un peu plus de moi (et peut-être, récupérer l'avantage), le fait que je découvre ainsi les effets physiques qu'avaient eu sur lui mes taquineries me surprirent au plus haut point. Il faudrait que je le torture plus souvent... Il travailla plus bas sur mon torse, se débarrassant sans vergogne du soutien gorge qui soulignait ma poitrine sans pour autant avoir été trop de gêne pour la robe que j'avais porté toute la soirée, et il se fit un plaisir de me faire payer mon audace. Je ne savais même pas qu'il était en mesure de faire des choses pareilles... mon corps réagit, et me débattant un instant pour tenter malgré tout de regagner un minimum de contrôle sur ce qu'il me faisait vivre. Tout ce que je récoltais, c'était ses hanches plus fermement pressées contre les miennes, me fixant au matelas sous le choc toujours étonnant de ce qui s'annonçait. Mais..., tentais-je de réagir, avançant mon visage dans une tentative désespérée de l'embrasser lorsqu'il se trouvait à portée. Il m'embrassa comme il me touchait...

Délicatement, doucement, et sensuellement... très sensuellement.



{hj}

Spoiler:

Prendre sa revanche était la seule chose qui faisait qu’il ne lui sautait pas directement. Il sentait que le seul vêtement qu’il avait sur lui était bien trop étroit, mais il voulait sa vengeance. Ca n’était pas quelque chose qui fallait faire, mais il en avait plus qu’envie. Embrassant la jeune femme partout, sauf sur les lèvres, il commença également à la caresser, mais sans lui laisser la possibilité de le toucher. Lui demandant ensuite si elle savait qu’il était partageur, il apprécia de la voir se mordre la lèvre et de hocher la tête. Puis, faisant descendre sa main jusqu’à ses cuisses, il l’entendit dire quelque chose et il resta un peu surprit, mais il ne dit rien et lui fit écarter les jambes pour pouvoir s’y installer. Puis, il reprit ses baisers, avant de lui enlever son premier sous vêtement et de ravir sa poitrine d’une flopée de baisers. La sentant se débattre, il plaqua son bassin un peu plus à celui de la jeune femme et il se mit à sourire à sa réaction. L’entendant dire un simple « mais », il rapprocha son visage du sien pour venir l’embrasser. Il prit son temps, voulant lui faire perdre tout contrôle, mais surtout qu’elle ne réagisse plus en bougeant de trop. Lui n’était pas focalisé que sur le baiser, car de sa main libre, il enleva le dernier rempart qui le gênait chez la jeune femme. Une fois qu’elle fut nue sous lui, il continua de l’embrasser, avant de commencer à la caresser. Devant mettre fin au baiser, pour pouvoir respirer, il la fixa dans les yeux.

Il n’y a pas de mais à ce que je te fais subir.

Haussant les sourcils, il la fit taire en l’embrassant et il reprit ses caresses avec sa main sur le corps de sa partenaire. Allant jusqu’à leurs bassins, il enleva son caleçon et il se colla à nouveau à la jeune femme.

Ne pas me laisser te toucher était une très mauvaise chose.

Il se mit à sourire en coin et il fixa la jeune femme dans les yeux.

Parce que je pourrais te laisser ainsi et me rhabiller.

Evidemment, il savait qu’il ne le ferait pas, mais il avait envie de la pousser à bout et voir de quoi elle serait capable, d’où le fait qu’il libéra ses poignets.Seulement, alors qu’il lui avait laissé espéré quelques secondes de vie sauve, il ne pû s’empêcher d’attraper la jambe de la jeune femme, pour la coller à lui, pour pouvoir s’insinuer en elle. Au soupire qu’elle lâcha, il se mit à sourire. Il savait qu’elle pourrait le traiter d’idiot, parce qu’il avait réussit à lui faire croire des choses, mais il avait eu envie de l’embêter encore un peu plus. Restant immobile un instant, il la fixa dans les yeux.

Aishiteru.

Elle ne devait pas s’attendre à ce qu’il lui dise en japonais qu’il l’aimait, mais Andrew avait plus d’un tour dans son sac et il se mit à sourire de plus belle en fixant sa compagne. Puis, il commença à avoir un rythme plus soutenu et il continua de la fixer dans les yeux. Elle avait cherché, il n’avait pas pû résister et désormais, il savait que l’un comme l’autre pourrait prendre le dessus sur l’autre, mais aucun des deux ne pourraient arrêter en si bon chemin.

Pour une prof de littérature, j'étais absolument en manque de vocabulaire pour pouvoir décrire l'étendue de ce que ce coquin me faisait vivre. Les sautes d'humeur n'aidaient en rien : un instant je voulais jouer et attendre, le suivant je voulais ravir son corps et ne pas prêter attention à ses supplications de pitié ou réclamant que je l'achève immédiatement. Taquine ou animale et affamée, je virevoltais de l'un à l'autre comme un métronome ne sachant sur quel tempo se fixer. Il avait quelque chose de royal, à me surplomber ainsi en me prouvant par toutes formes de touchers que la manière que j'avais usé pour le taquiner avait des répercussions monumentales sur sa physionomie. Et ça n'était pas un euphémisme. Et capturant une inspiration à moitié étranglée quelque part dans ma gorge, je basculais la tête en arrière avant d'arquer le dos lorsqu'il se nichait contre moi, non sans avoir pris le soin de nous débarrasser du moindre article textile pouvant nous séparer. Pendant un instant, un très bref et très sérieux instant, il me fixa dans les yeux et me murmura qu'il serait parfaitement capable de me laisser ainsi et d'aller se rhabiller... même si quelque chose me disait qu'il devrait alors prendre le problème en main et s'en occuper seul. Quelque chose me soufflait à l'oreille qu'il n'en aurait jamais la force, pas lorsqu'il était parfaitement conscient d'avoir la possibilité d'une alternative de loin préférable. Mais rien que le fait qu'il puisse oser suggérer ça me donnait envie de lui apprendre ma façon de penser, bien que ses mains me retenaient toujours de la même manière que je l'avais entravé plus tôt. Il m'ignora quelques secondes, mais alors que j'allais nouer mes jambes autour de sa taille pour lui faire comprendre ce qu'il manquerait s'il mettait sa menace à exécution, il se retrouva enfoui en moi jusqu'à la garde, me surprenant par le fait que je n'avais rien vu venir. Il avait été plus vif qu'à son ordinaire, décidant de venir en un unique geste qui ne trouva rien d'autre de ma part que des lèvres formant un o de surprise, mais pourtant silencieux. Je ne laissais que le soupir retrouver une forme de vie, alors qu'il restait immobile en moi, attaquant petit à petit la patience que je savais fondre comme neige au soleil. S'il ne se décidait pas très bientôt à bouger, j'allais lui faire sa fête et ça n'était absolument pas certain qu'il y survive. Mais c'est bien évidemment au moment où j'allais exploser et exiger qu'il se mette à bouger qu'il dit l'unique mot qui effaçait toute pensée impatiente de mon esprit, comme un mot de passe secret destiné à me rendre effectivement muette.

Depuis quand il parlait japonais, lui ? Oui, bon, un unique mot et une conversation entière étaient deux choses parfaitement différente, mais jamais ô grand jamais je ne me serais attendue à ce qu'il fasse ne fut-ce que l'effort de me parler ainsi... Je ne parvenais pas à situer le moment où il avait libéré mes poignets, mais à en juger sur le sentiment sur ma peau, ça faisait déjà un petit moment. Décidant à m'agripper à lui, je laissais passer mes ongles griffer le haut de son dos alors qu'une jambe fit crocher autour de ses hanches, l'encourageant à accentuer le rythme, à me laisser littéralement vidée par tout ce qu'il avait à m'offrir. C'est la chose la plus sexy que tu m'aies jamais dite, dis-je avant de clamer ses lèvres, de plus en plus essoufflée alors qu'il s'affairait à nous amener de plus en plus proche de l'abîme qui nous emporterait tous les deux, marquant sa peau alors que mes ongles mordaient sa chair au même rythme que ce que nous laissions doucement bâtir entre nous. Profitant d'un regain soudain de vitalité, provoqué par la pensée de ce qu'il m'avait dit, j'inversais les rôles: il se retrouva à nouveau sous moi et d'une manière que je ne parvenais à expliquer, nous nous retrouvions toujours liés. Décidant d'enfin l'embrasser, profitant que mes mains soient désormais libres pour le caresser comme je le voulais alors que mes hanches jouaient leur magie sur sa taille, exigeant de lui le moindre détail savoureux et le plaisir de le sentir de partout alors que lui même n'était pas entravé. Je n'avais jamais cru en Dieu, mais la manière qu'il avait de me posséder tenait clairement du divin. Je t'aime aussi soufflais-je à son oreille avant de mordiller son lobe, forçant peut-être un peu au point de lui faire légèrement mal lorsque sa réaction à mes mots me poussa à mordre avant même que ma bouche n'ai quitté son oreille.

Au moins, il ne pouvait dire qu'il ne l'avait pas cherché...

Prendre le pouvoir après avoir été rabaissé, ça c’était plus que plaisant. Surtout qu’il menait la danse comme il le voulait, en entravant les poignets de la jeune femme. S’installant comme il le désirait, il voyait que la jeune femme n’allait pas pouvoir rester en place bien longtemps. Souriant alors, il accéda à leurs envies rapidement. La voyant qui semblait vraiment étonné, il en profita pour la regarder. Il aimait la voir ainsi et il devait avouer que c’était plaisant de la voir soumise pour une fois. Puis, il parla avec un unique mot, en japonais. Il apprécia alors plus que tout la façon dont elle le regardait. Puis, il commença alors à lui faire l’amour et il devait avouer qu’il aimait toujours autant la voir se donner ainsi à lui. L’entendant parler, il sourit et l’embrassa. Cette soirée avait été à la fois étrange et parfaite, mais elle finissait en apothéose. Se retrouvant d’un seul coup allongé sur le dos, il fixa la jeune femme, posant ses mains sur ses hanches. Elle semblait vraiment vouloir le dominer et il ne serait pas contre, vu qu’elle lui laissait libre accès pour la caresser. L’écoutant parler à son oreille, il fit une légère grimace quand il sentit ses dents, mais ne dit rien. Il se redressa, pour coller con torse à sa poitrine et poser ses mains dans son dos. Embrassant chaque parcelle de peau qui venait s’offrir à ses lèvres, il en profitait pleinement. Il sentait également son cœur battre de plus en plus vite et il devait avouer qu’il n’allait pas tarder à sortir de sa poitrine. Fixant alors la jeune femme, il apprécia de la voir les yeux mit clos et la bouche ouverte, à l’entendre gémir et soupirer. La voir ainsi, lui donnait toujours envie de rester dans ce genre d’alchimie avec elle, autant qu’il lui serait permit.

Inversant à nouveau les rôles, Andrew se retrouva allongé sur la jeune femme. Non pas qu’il n’aimait pas la voir le dominer, mais là il devait avouer qu’il avait envie de bien plus. S’entend la jeune femme qui n’allait pas tarder à découvrir les portes du paradis, il se retira doucement et il l’entendit alors pester. Souriant, il embrassa son ventre, pour descendre plus bas. Après tout, ne dit-on pas qu’une femme peut avoir jusqu’à 8 orgasmes, alors que l’homme ne peut en avoir qu’un seul ? Sur ce coup là, Andrew était prêt à dire mot pout mot cela à la jeune femme, pour lui faire comprendre ses intentions. Embrassant ses cuisses, il aimait voir les jambes de la jeune femme se tendre. Caressant l’extérieur de ses cuisses, il l’entendait gémir d’impatiente et il souriait de plus belle. Seulement, il savait que s’il n’accédait pas bientôt à ses envies, il allait se retrouver sans rien. Embrassant l’intérieur de sa cuisse droite, il fit remonter ses lèvres à son intimité et à l’entente d’un magnifique long soupir, il décida qu’il était temps pour elle d’avoir le droit à une première délivrance. S’appliquant à sa tâche, il posa ses mains sur les hanches de la jeune femme, pour qu’elle reste collé au lit et qu’elle ne se cambre pas. Andrew était très attentif aux soupirs et autres marques de plaisir de sa partenaire. Ils avaient décidés de ne laisser aucune chance à l’autre, mais Andrew savait aussi que cette soirée allait rester mémorable. Laissant la jeune femme pantoise, il se donna entière à elle, pendant toute la nuit. Ca n’était pas désagréable et il savait prendre le dessus, comme se retrouver bloqué par celle qu’il aimait.