the great escape
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JACK&ESTEVAN • Let's go all the way tonight, don't ever look back.

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MessageSujet: JACK&ESTEVAN • Let's go all the way tonight, don't ever look back. JACK&ESTEVAN • Let's go all the way tonight, don't ever look back. EmptyMer 30 Mar - 1:49



Now the waves they drag you down, carry you to broken ground, though I find you in the sand, wipe you clean with dirty hands, cause I am, I'm the fury in your head, I'm the fury in your bed, I´m the ghost in the back of your head.

Se promener tranquillement sur les plages de Tahiti, la musique en fond venant de son village, le soleil, la chaleur.. la bonne vieille époque, celle où la vie ne vous demandez rien, l'enfance, la tranquillité absolue. Estevan avait cette sensation, comme s'il y était, l'eau effleurant ses chevilles, et le soleil bien trop fort sur sa peau. Mais ce n'était pas réel, ce n'était plus réel.. Plus depuis Paris. Et ses seize ans. La vie était belle. Était. Heureusement que Berkeley avait pointé le bout de son nez, sinon que serait-il devenu? Sentant une brize d'air sur son visage le gênant, Estevan ouvrit les yeux. Ce n'était qu'un rêve, encore et toujours. Cette douce sensation s'était encore envolée avec son réveil.. comme d'habitude. Un soupir et il se levait, reprenant le train train habituel de sa vie à Berkeley. Il ne pouvait donc pas se passer quelque chose d'intéressant dans cette université? Ou bien même dans sa confrérie? C'était le calme plat en ce moment, hallucinant pour des Deltas, et Bêtas même. Rien de bien passionnant. Deuxième soupir. La journée allait être longue, bien trop longue à son goût. Espérons que quelque chose se produise.. enfin !
Midi et toujours rien, toujours les mêmes gens, les mêmes gestes, les mêmes regards. Assez. Mais on ne pouvait y faire grand chose malheureusement. Une rébellion? Mais bien sûr. Marchant tête baissée, Estevan percuta quelqu'un. Shit. Les gens ne pouvaient pas regarder où ils marchaient? Apparemment non. Levant la tête, il aperçu une foule regroupé autour de.. quelque chose ou quelqu'un. Intrigué, bien évidemment, c'est ce qu'il attendait depuis un petit moment alors bon, il s'approcha à pas de courses pour observer le phénomène. Ohh rien d'intéressant, une querelle bête entre deux filles. Quotidien? Non. Pathétique? Oui. Troisième soupir de la journée. Pire journée de sa vie. Ou presque. Manger et s'asseoir, voilà ses quatre volontés qu'il mit vit fait bien fait en exécution. Voir quelqu'un ferait aussi du bien, beaucoup de bien, comme sa soeur Constance, qui trainait à son goût trop avec sa confrérie, à en croire qu'elle a oublié sa famille, comble du comble. A croire tout court que les gens de son entourage était tous absent au même moment. Autant Plum qui était trop occupé dans sa nouvelle confrérie et son Ethan chérie, Constance qui avait reprit le rythme de sa vie après son accident, Fleur avec son bébé Jason, Alban partit chez les Omégas.. trop mal à la tête à penser à tout ça. De nouvelles têtes à Berkeley, de nouvelles rencontres, c'était ce qui lui fallait. Et au plus vite. Peut être que le superbowl approchant - il ne savait pas encore quand mais ce jour venu, du piment allez être remis dans cette université -, allait tout arranger et changer. Quoique, des hommes se croyant les meilleurs du monde avec une arrogance terrible, n'allait pas faire bon ménages avec Estevan, encore moins avec les Deltas en général. 'Marque c'est peut être ça qui lui redonnerait un brin de joie de vivre. A voir. Pour le moment, là n'était pas la question, seule préoccupation, quitter cet attroupement de fou, le plus loin possible. Quitter l'université pour la journée était la meilleure solution en vue, tant pis pour ses deux heures de cours - inutiles soit disant passant -. Se sentir mieux était une urgence.
Sms d'Edward. Oh une escapade avec la bande des six, comment dire non? Encore un week-end débauche en vue, c'est tout ce qui lui fallait. Le dernier en date restait.. mythique. Autant ne pas rentrer dans les détails mais c'était surement la pire cuite qu'Estevan avait prise de sa vie. Heureusement, ça, personne n'en aurait échos et heureusement. Sa réputation en prendrait un sacré coup. Et dire qu'il ne se souvenait de presque plus rien, comme les cinq autres d'ailleurs, comme dans le célèbre film culte Very Bad Trip, leur film par excellence qui les inspiraient. Il s'empressa de lui répondre pour qu'ils puissent organiser tout ça le plus vite possible. Attention à vos fesses les filles, les plus beaux débarquent pour votre plus grand plaisir. Sourire déjà affiché sur son visage rien qu'à la pensée de ce voyage. Finalement la journée avait prit un meilleur tournant, avec un seul message, la vie était mieux que prévu aujourd'hui. Demain était un autre jour. Enfin bref, il ne manquait plus qu'un endroit tranquille où se posait, là où personne n'y met les pieds généralement, encore moins en début d'après-midi. Vagabondant dans les rues de San Fransisco, le lieu parfait lui vint, une évidence. Le parc. Là où personne ne va seul généralement, endroit calme et paisible quand on sait apprécier le silence.Rendez-vous là-bas les amis!
Installé tranquillement sur l'herbe, main derrière la tête, genoux fléchis, yeux fermés, le repos total. A la limite de s'endormir, il souriait, se disant qu'à quoi ça servait de s'apitoyer sur son sort? Certains sont bien plus malheureux que lui, il n'avait pas le droit de se mettre dans de tel état pour une telle situation. A prendre en compte l'accident de sa soeur Constance et de Matthew, ça c'était grave, avoir un coup de blues, car oui c'était ça au fond, c'était rien, insignifiant, alors stop. Un bruit l'arrêta net dans ses pensées. Qui pouvait bien être là à cette heure-ci et surtout dans cet endroit? Déjà quand on demande aux étudiants où se trouve le lac ils sont incapable de répondre alors là.. Estevan était choqué, sur le cul oui oui. Se relevant, il parcouru à pas de chat les alentours du parc. Après quelques instants de recherche il vit une jeune blonde. Sa tête ne lui disait rien.. une nouvelle peut être? Comme quoi, quand on se lève le matin, on n'imagine pas ce que la vie nous réserve. Il avait demandé du changement? Il en avait entre le road trip avec ses potes et cette jolie blonde tombé du ciel. Mon dieu, elle était.. craquante si on peut dire (a). Un Delta reste un Delta. Sauf que.. Cette fille là, elle n'avait pas l'air très commode, elle avait l'air en pétard limite. L'approcher ou ne pas l'approcher? Telle était la question fatidique. D'un côté s'il restait là et qu'elle le voyait, il allait prendre cher, se ferait accuser d'espionner ou même de voyeur qui sait. D'un autre côté, il n'avait pas envie de voir une furie en sale pétard. M'enfin.. Choix numéro un. Confiance et sourire aux lèvres, tout ce qu'il fallait. Plus il s'approchait de la jeune fille blonde plus il était sûr de ne pas la connaître. Arrivant à sa hauteur, il posa une main sur son épaule - oui elle était plus petite que lui - et se mit devant elle. Es-ce que ça va? Air interrogateur, il ne la connaissait peut être pas mais bon. Quoique.. il se demandait finalement s'il avait bien fait de l'interpeler et s'il n'aurait pas juste du passer son chemin. Vu son expression, rien ne se présageait de bon, bad news, la prochaine fois, il ne viendrait pas au parc, no way ! Quoiqu'on lui dise, quoiqu'on lui fasse, allez en cours serait une meilleure possibilité c'est dire. Il aurait peut être mieux fait d'aller en cours.. qui sait ce que lui réserver cette jolie jeune femme blonde..
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MessageSujet: Re: JACK&ESTEVAN • Let's go all the way tonight, don't ever look back. JACK&ESTEVAN • Let's go all the way tonight, don't ever look back. EmptyMer 30 Mar - 20:02

JACK&ESTEVAN • Let's go all the way tonight, don't ever look back. Stock05
IT'S FUTURE RUST AND THEN IT'S FUTURE DUST • They say we can love who we trust but what is love without lust ? Two hearts with accurate devotions and what are feelings without emotions ? I'm going in for the kill, I'm doing it for a thrill. Oh I'm hoping you'll understand and not let go of my hand. I hang my hopes out on the line, will they be ready for you in time ? If you leave them out too long, they'll be withered by the sun. Full stops and exclamation marks, my words stumble before I start. How far can you send emotions ? ✿ IN FOR THE KILL - LA ROUX


Etudier à Berkeley était supposé être un grand changement, une grande révélation, un nouveau départ pour moi. Au bout de 9 mois d’études, le verdict s’imposait à moi, aussi clair qu’agaçant : il n’y avait pas de retour à zéro. Je ne pouvais pas débarquer comme ça, faire ma vie et espérer que tout le monde en fasse de même sans se préoccuper de moi. Pourtant ce n’était pas faute de ne pas tout faire pour me fondre dans la masse. Je fréquentais une confrérie somme toute respectable, qui n’avait pas été mon choix à l’origine, mais dans laquelle je m’intégrais convenablement. J’avais des copains, à défaut de les considérer comme des amis, je sortais, j’étudiais sérieusement, j’aurais pu passer pour mademoiselle tout le monde. Oui, j’aurais pu. Mais pour cela, il aurait fallu que je n’aie pas été une star éphémère de télé-réalité. Disons que ça n’aide pas. J’admettais volontiers regretter l’époque où la seule chose que je prévoyais était de savoir dans quelles auberges de jeunesse mes amis et moi allions dormir en faisant notre road-trip – car étant habituée à un certain confort, il était hors de question que je campe ailleurs que dans un matelas moelleux – et où on ne me dévisageait pas à tout bout de champ. Je sais, dit comme ça, j’ai l’air d’être risible, parce que peu de gens se plaindraient qu’on les dévisage ; mais si j’étais comme tout le monde je ne serais pas aussi marrante.

Certains jours, tout se passait sans trop de problèmes, quelques regards, quelques murmures, mais personne n’osait venir me parler et ça m’allait très bien comme cela. Ils devaient sûrement s’imaginer qu’ils m’avaient confondue avec quelqu’un d’autre et honnêtement je priais pour qu’ils y croient à fond. Et puis il y avait les autres jours, des jours comme aujourd’hui où tout allait de travers et où je réalisais que j’avais été stupide de penser que je pourrais un jour me fondre dans la masse. Ca avait commencé par une remarque acerbe de mon professeur d’histoire – élément essentiel de mon cursus de sciences politiques – qui m’avait rendu un devoir sur lequel j’avais passé toute la nuit, en constatant, pour reprendre ses mots, qu’on ne pouvait pas prétendre à des études supérieures lorsqu’on avait fait de la télé-réalité, le tout dit d’un ton mielleux, tandis que mes yeux avaient été accrochés par le somptueux 7 écrit au marqueur rouge et entouré à deux reprises. And don’t forget to have a good day Jack. Bien sûr tout le monde s’était mis à rire, bande de crétins. Probablement qu’ils devaient avoir passé même pas le tiers du temps que j’y avais consacré sur leur devoir, mais ici, comme parfait, c’était la loi de la jungle, si t’es pas contente, tu te casses. Mon avantage indéniable, c’était que je ne me laissais pas abattre. Alors je suis sortie triomphalement de mon cours, me faisant la promesse de décrocher le double de ma note au prochain devoir, même si je devais passer des nuits blanches entières dessus. Je pensais que mes malheurs s’arrêteraient là, humiliée une fois passe encore. Le coup de grâce, ça avait été dans l’un des nombreux couloirs de Berkeley, que j’avais emprunté pour me rendre à mon cours suivant. Une bande de mecs, que je ne connaissais pas, même pas de vue, qui à mon approche avaient éclaté d’un rire gras. J’avais décidé de ne pas y prêter attention, reste digne ma fille, mais ça c’était jusqu’à ce qu’ils m’appellent. Je ne retranscrirai pas les paroles mais pour résumer, de façon un peu plus élégante, ils m’avaient rappelée à quel point j’étais désirable à leurs yeux, et que oui, si c’était possible, passer une nuit en leur compagnie me comblerait de joie. Ce à quoi j’avais tout aussi élégamment répondu d’aller se faire foutre, bande de crétins, merci bien, avant de m’éloigner en gardant la tête aussi droite que possible. Au bout de neuf mois passés à me prendre ce genre de remarques à la figure, on aurait pu croire que je m’y étais habituée, mais non, on ne s’habitue jamais à la connerie des gens.

J’étais sur les nerfs. Deux humiliations en l’espace d’une heure et demi, c’était deux humiliations de trop. J’avais cours, mais j’avais aussi une profonde envie de tout envoyer valser. Alors j’envoyai tout valser, en allant me réfugier dans mon coin préféré. Le Merced Lake est un coin qui gagne à être connu, je ne le dirai jamais assez. Tout y est calme, paisible, verdoyant et il suffit que je trempe un pied dans l’eau tiède du lac pour que je décide qu’il ne valait pas la peine que je me préoccupe des autres. C’était une habitude qui remontait à loin, très loin en réalité. C’était ça d’avoir vécu toute sa vie à San Francisco, on en connaissait les meilleurs coins par cœur. Et en général, j’avais l’avantage sur les autres, qui eux n’avaient pas la même chance que moi d’avoir passé 18 ans là-bas, et je n’y trouvais personne susceptible de venir de m’agacer plus encore. Arrivée sur la rive, je fis ce que j’avais toujours l’habitude de faire, enlever mes chaussures – des Miu-Miu, cadeau de mon père pour mes 20 ans, somptueuses chaussures que je ne me privais jamais de porter, juste pour l’anecdote – les tremper dans l’eau, tiède donc, écouter mon ipod, et lancer des cailloux pour qu’ils fassent des ricochets sur le lac. Mais contrairement à d’habitude, mon agacement ne passait pas. A vrai dire, je m’énervai encore plus de ne pas réussir à faire un seul ricochet digne de ce nom, et puis je pensais à une chose, puis à une autre, et je me retrouvai dans le même état qu’à mon arrivée, ce qui était tout sauf le but initial. Mon cœur manqua un battement quand une main se posa sur mon épaule. Toujours debout face au lac, de la musique dans les oreilles, je n’avais rien entendu. Passé l’effet de surprise, j’adressai un regard noir à mon interlocuteur qui venait de se planter pile en face de moi. « Est-ce que ça va? » C’est du moins ce que je déchiffrai sur ses lèvres, car ma musique ne me laissait rien entendre. Mais quoiqu’il en soit, je n’avais pas envie d’être dérangée, encore moins par un mec qui avec un peu de chance étudiait aussi à Berkeley. Je voulais fuir les gens, ce n’était pas pour qu’on me retrouve, sinon j’aurai pris une pancarte avec moi. Rechignant à la tâche, je finis toutefois par mettre mon ipod sur pause, et ôter mes écouteurs, en prenant bien soin de ne pas croiser le regard de la personne en face de moi. « Mais oui, je vais merveilleusement bien, qu’est-ce qu’il y a, toi aussi tu rêves de te taper une star des photos de charme ? Bingo, bonne pioche mon ami. » Ce n’était pas particulièrement à lui que j’en voulais, j’en voulais à tout le monde et personne à la fois, mais le pauvre avait eu la malchance de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment et de déchaîner mes foudres. Je n’avais PAS envie qu’on vienne me voir, c’était dur à comprendre ? Seule, s-e-u-l-e, mais foutez moi la paix bon dieu. « Maintenant que t’as ta réponse, t’as le droit de décamper mon pote ». J’enfonçai un peu plus le clou, parce que le pauvre ne semblait pas vraiment déterminé à bouger. Bad luck pour lui, j’étais de mauvaise humeur et il allait bien vite le comprendre s’il ne déguerpissait pas.
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MessageSujet: Re: JACK&ESTEVAN • Let's go all the way tonight, don't ever look back. JACK&ESTEVAN • Let's go all the way tonight, don't ever look back. EmptyJeu 31 Mar - 17:33



I love that lavender blonde, the way she moves, the way she walks, I touch myself, can't get enough, and in the silence of the night, through all the tears and all the lies, I touch myself and it's all right, just give in, don't give up baby, open up your heart and your mind to me.

Parler aux gens seul dans les parcs: très mauvaise idée. On peut penser tomber sur quelqu'un d'agréable, peut être déprimé sur les bord, car vu l'endroit si désert normalement, on ne pouvait y trouver une personne enjoué attendant les canards tout la journée. Il aurait bien plus préféré un meilleur accueil mais soit, c'était pour sa poire, oh great. Il était tellement chanceux en ce moment c'était fou. Tout le monde pouvait l'envier. Tiens il suffisait juste de remonter à deux jours. Estevan regagnant les quartiers sa confrérie, montant tranquillement dans sa chambre, vide vu que son pote Alban Saint-Rémy était parti chez les omégas, il fut.. suprit. Un mec se trouvait là, un inconnu. C'était bien pour lui, ça devait être son nouveau colocataire. Chouette, tête de bigleux va. No way ! Alban revient.. pitié. Il allait habiter autre part.. obligé. Bref la chance était avec lui.
Elle voulait jouer à ça? Lui ne rentrerait as dans son jeu en tout cas, r ester fidèle à ses principes, tel était une devise. Regard noir? Pas de soucis, il pouvait ne pas en tenir rigueur, au contraire. Un sourire, il n'allait pas camper là devant elle mais presque. La jeune blonde avait enlevé ses écouteurs et éteint son Ipod, était-ce un signe qu'elle voulait parler, malgré ce fameux regard, ou juste par politesse? Et bien il allait vite être fixé.. S'attendant à tout sauf à.. ça. Regard interloqué, il ne comprenait pas. Des photos de charmes, elle? as qu'elle était moche, grosse ou autre, mais Estevan trouvait qu'elle avait beaucoup trop de classe, d'élégance et de charisme pour. Elle avait des soucis avec ça? Ouais et alors? C'était son problème pas le sien, alors pas besoin de lui crier dessus comme ça, comme une furie, prête à tout pour qu'on la laisse en paix. Ou c'était ce qu'elle voulait, mais là ce n'était pas à nouveau son problème. Se la taper? Il ne dirait pas non, un home reste un homme, un Delta, c'est encore pire. Habituellement il aurait réagi d'une autre manière mais là.. Oh mais je vois ça, tu as l'air en pleine forme et motivée comme jamais, moral au plus haut niveau! Haha ironie quand tu nous tiens. Blague. Il ne l'avait pas dit méchamment, juste qu'il voulait contrer son " je vais très bien merci dégage". Elle l'avait cherché, ce genre de ton ne lui plaisait guère, vraiment pas. Bonne picohe? Je dirais plutôt mauvaise vu ton humeur moi. C'était nec, sec et précis. C'était sa pensée, du moins pour le moment, malgré son corps de rêve et son regard attirant. Et non, je n'ai pas envie de me taper une star de photos de charme. Pour le moment, c'était évidemment. D'ailleurs, qui était-elle? Il en avait vu quand même de ce genre de photos, mais elle.. jamais aperçu. Bizarre. Et je n'ai jamais vu ta tête ou bien ton corps sur ce genre de photos pour ma part. Sorry girl, tu n'es peut être pas aussi connu que tu le prétends. Quoique.. Pour qui se prenait-elle? Agresser les gens comme ça qui lui vient en aide, était-ce vraiment la bonne solution pour? Non vraiment pas.. Et pourtant c'est ce qu'elle faisait avec grande classe et sur ses grands chevaux. Ok quand on est énervé on peut remballer les gens, mais doucement quoi ! Pas de cette manière en tout ca, Estevan n'aimait vraiment pas. Respect envers les gens qui s'inquiète pour les autres merci. Avant de continuer à se faire détruire, et la détruire, car c'était bien parti pour, il l'observa plus attentivement. Bien habillé, coiffure comme il fallait, classe et élégance associé à un style décontracté, cette fille avait de quoi en faire pâlir plus d'un.. avec son jolie visage aussi.. mais pas avec son caractère ça c'était sûr et certain ! Des chaussures de marque, Miu Miu pouvait-on entrapercevoir, et.. pieds nus. Et mouillés aussi. Décontracté jusqu'au bout,, bien ce qu'il disait. Décontracté même dans le lit d'Estevan vous croyez? Ca il n'allait surement jamais le savoir.. Too bad? Peut être, qui sait de quoi l'avenir e st fait. Mais.. il ne l'imaginait pas vraiment faire des photos de charmes.. Il suffisait de la regarder et de réfléchir quelques instants. Des chaussures, et certainement aussi vêtements, de marques; un visage et un corps qui pourraient obtenir ce qu'elle voudrait auprès de la gente masculine, c'était sûr, et plein d'autres choses encore.. Elle n'en avait pas besoin.. quoique si elle avait décidé d'en jouer, favorable? Vu sa réaction à l'approche gentille d'Estevan ça n'avait pas l'air d'être le cas.
Décamper? Non ce n'était pas son envie, justement. Il est et resterait un gentleman, au service de ces dames quand elles en ont besoin. S'il avait envie de rester il le ferait. Si elle en avait marre de lui, elle partirait, ce qu'elle n'avait pas vraiment l'intention de faire apparemment quand on voyait son humeur. Ce genre de situation.. on ne les voit que dans des films à l'américaine, tout est beau tout est merveilleux, les personnages finissent toujours ensemble et blababli et blablabla. Erf, ce n'était pas vraiment les goûts d'Estevan, regarder ce genre de films.. ok avec certaines personnes uniquement, mais ça s'arrêtait là. Et là, ils la vivaient un peu. Du moins à son impression. Deux inconnus se rencontrant dans le parc, la fille en train d'exploser à cause de sa popularité et lui un simple étudiant à Berkeley. Coïncidence? Non. Nous allons bien voir la suite, espérons qu'elle soit meilleure que le début. Même si ça n'avait pas l'air d'être bien parti pour.. No way ! Croisant enfin son regard hypnotisant, son visage se détendit. Tu ne veux pas de ma compagnie pour alléger ton esprit? Se rendant bien compte de ses propos qui pouvait être prit dans un mauvais sens il s'empressant de certifier sa pensée à lui. Rien de pervers ou sexuel dans mes paroles hein, ne t'inquiète pas. On ne sait jamais.. Vu que mademoiselle avait fait des photos de charme, il ne manquerait plus qu'il la froisse et qu'elle commence à péter un sale boulon contre lui. Quoi de plus facile que de se confier à quelqu'un qu'on ne connait pas? Aucun préjugé, aucune influence extérieure vis-à-vis de la personne.. Il suffisait juste d'avoir un peu confiance.. non? On ne se connait pas, donc tu peux tout me dire, je suis tout à ton écoute. Jolie blonde à ton service, pour ton plus beau sourire. C'était tout ce qu'il voulait voir, un sourire de sa part, elle irait donc mieux, ça éclairerait sa vie et celle d'Estevan par la même occasion. Quoi de mieux que de connaître quelqu'un comme ça, alors que l'on ne la connait que depuis quelques minutes. De nouvelles têtes dans votre vie, ce genre de chose n'arrive pas tous les jours, alors autant saisir la chance quand elle passe non? Et de nouvelles personnes, ça fait toujours du bien, comme un renouveau. Sourire plus prononcé sur ses lèvres, Estevan décida qu'il valait mieux repartir de zéro, espérant que cette jeune demoiselle blonde allait accepter et surtout.. se calmer. Je m'appelle Estevan, étudiant en troisième année. Il n'allait pas lui tendre la main comme on sert la main d'un mec, alors il ne bougea pas, il se contenta juste de lui adresser ces quelques derniers mots. Et vous belle mademoiselle? Pitié qu'elle accepte de parler calmement, sans s'énerver, et qu'elle accepte surtout sa compagnie. Du bien, voilà ce que ça apporterait.
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JACK&ESTEVAN • Let's go all the way tonight, don't ever look back. Empty
MessageSujet: Re: JACK&ESTEVAN • Let's go all the way tonight, don't ever look back. JACK&ESTEVAN • Let's go all the way tonight, don't ever look back. EmptyVen 1 Avr - 15:03

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IT'S FUTURE RUST AND THEN IT'S FUTURE DUST • They say we can love who we trust but what is love without lust ? Two hearts with accurate devotions and what are feelings without emotions ? I'm going in for the kill, I'm doing it for a thrill. Oh I'm hoping you'll understand and not let go of my hand. I hang my hopes out on the line, will they be ready for you in time ? If you leave them out too long, they'll be withered by the sun. Full stops and exclamation marks, my words stumble before I start. How far can you send emotions ? ✿ IN FOR THE KILL - LA ROUX


    Les gens qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas m’exaspèrent. Est-ce qu’on me voit, moi, aller parler à la première fille en train de pleurer parce que son petit ami l’a trompée ? Non, et pourtant ce n’est pas par manque de curiosité, car j’adore les ragots – vestige de la télé-réalité, j’imagine. Mais non, je ne me soucie pas d’eux, je fais comme s’ils n’existaient pas, alors ce n’est pas pour qu’on vienne me faire la même chose. D’autant que ce petit jeu là ne marche pas avec moi, on ne peut pas venir me parler, entamer la discussion avec moi, surtout pas quand je ne suis pas d’humeur, ce qui est présentement le cas. Ce n’est pas faute d’essayer de le faire comprendre à la personne en face de moi, mais manque de chance, monsieur n’a pas l’air très réceptif à mes attentes. Vas-t-en, bouge de là, laisse-moi tranquille, je peux te le dire dans toutes les langues s’il le faut, as long as you get away from me. Capish’ ? Vous voyez, toutes les langues. Pourtant, ça n’a pas l’air de le troubler outre mesure, ce qui par conséquent me trouble moi. Vous en connaissez beaucoup des gens qui restent plantés devant vous alors-même que vous venez de les envoyer se faire voir ? Question rhétorique, je n’attends pas de réponse, mais toujours est-il que moi non, je n’en connais pas des masses. Ne nous méprenons pas, troublée ne veut pas dire que je suis moins furieuse pour autant. Simplement que je ne comprendrai jamais les gens qui s’obstinent à vous parler alors qu’ils voient que vous n’en avez strictement rien à faire. Et en plus il joue sur le terrain des sarcasmes. Manque de chance, my friend, je suis imbattable à ce jeu-là. D’autant que si tu penses m’amadouer comme ça, tu te plantes genre complètement. « Ok, que les choses soient claires mon ami. Je ne te connais ni d’Eve ni d’Adam donc tes sarcasmes tu te les mets où je pense. Ca c’est mon premier point. Deuxième point, je n’ai pas demandé à ce que tu viennes me parler, donc si tu me trouves chiante avec ma mauvaise humeur, c’est con pour toi, fallait pas venir. » Je lui jette un regard peu amène, plus encore lorsqu’il dit ne pas me connaître. Réaction pour le moins étrange puisque je ne demande que ça, qu’on ne me reconnaisse pas. Mais ne cherchez pas, lorsque je suis de mauvaise humeur, je ne suis pas particulièrement sensée. « Tu veux une médaille peut-être ? So what, tu me prouves que t’es pas un pervers et c’est supposé me donner envie de te parler ? Dommage, t’as manqué ton coup ! » Je ne suis pas toujours aussi agressive lorsque je suis de mauvaise humeur, que les choses soient claires. Je ne le suis que lorsque l’on m’interrompt dans mes jérémiades, ce qu’il vient précisément de faire. C’est con, s’il n’était pas aussi insupportable dès le début, comme ça, on aurait peut-être pu s’entendre. Ou pas. Mais vous savez, après quelques verres on s’entend bien avec tout le monde, j’en suis la preuve vivante. En tout cas physiquement nous nous serions bien entendu. Agaçant mais plutôt pas mal si l’on aime les grands bruns aux yeux noisettes. Ce qui est précisément mon cas, encore que je ne sois pas sectaire, et que je sois aussi amatrice de toutes sortes de mâles. But that’s not the point. Etre plutôt pas mal n’excuse en rien le fait de me prendre la tête.
    Le fait que je lui demande de partir ne semblait pas l’avoir intéressé outre mesure. Non, pensez-bien, c’est encore plus drôle de rester et de me pomper l’air. J’aurai pensé qu’après un recalage aussi radical, il aurait pris ses jambes à son cou, mais non, il me proposait même de me tenir compagnie. Où avait-il été cherché que je voulais de la compagnie ? Je ne sais pas, mais en tout cas il avait une fausse information, breaking news : je ne veux pas de compagnie. Si j’avais voulu de la compagnie, je serai allée au Starbucks, voire au Zuni Cofe, mais je ne me serai pas amusée à aller seule au Merced. Manque de chance, il n’avait pas vraiment l’air de saisir le message pas si subliminal caché derrière mon choix d’exil. Je poussai un soupir trahissant mon exaspération. Bon très bien ok, je m’inclinai. Il voulait me faire la discussion, parfait, moi de mon côté je pousserais des grognements pour lui répondre et tout le monde serait content. Tout lui raconter ? Oui, mais oui Jack voyons, pourquoi tu ne lui racontes pas toute ta vie, de a à z, comment ta mère a voulu faire de toi une enfant-star parce qu’elle-même ne pouvait pas l’être, comment t’as remporté un jeu de télé-réalité et comment t’as fait des photos interdites aux mineurs parce que tu voulais absolument rester célèbre ? Ouais, non, on va éviter. Je ne suis déjà pas franchement d’humeur à parler, je ne vais pas en plus lui donner le privilège de tout savoir de moi. « Merveilleux, tu comptes être psy dans la vie ou bien ? Parce que je n’aime pas les psy et encore moins ceux qui pensent pouvoir me faire une thérapie comme ça dans un parc. Je n’ai rien à dire, et mieux encore je n’ai rien à TE dire. T’es venu me parler, parfait, maintenant tu trouves le sujet de discussion, et si t’en as pas, tu t’en vas, aussi simple que ça ». Pour l’amabilité, on repassera, mais que voulez-vous, on ne se refait pas. Quand je suis de mauvaise humeur, ça passe pas inaperçu. Et encore, il échappe aux insultes parce que ça j’en connais un rayon là-dessus, mais allez savoir lui n’y aura pas droit pour l’instant. Mon interlocuteur se présenta à moi. Je me croyais limite sur Meetic, Estevan, étudiant en troisième année, célibataire, cherche l’amour, n’hésitez pas mesdemoiselles. La où il marquait un point, c’est que j’aimais bien le prénom, Estevan. Ca me rappelait des bons souvenirs, d’un autre Estevan, dans un temps fort fort lointain – oui comme Shrek – alors bon, s’il portait ce prénom, c’est qu’il ne pouvait pas être foncièrement mauvais. « Oh non, laisse tomber les phrases de loveur, Estevan de troisième année. Moi c’est Jack, de première année ». Voilà, je venais de faire un iiiiiiimmense pas en avant, du moins pour moi. J’omis volontairement de préciser que non, mon vrai prénom n’était pas Jack, mais bel et bien Jacqueline, une trouvaille que ma mère revendiquait non sans cacher sa fierté mais qui personnellement m’exaspérait. Elle trouvait que ça faisait « trope meugnionne » comme prénom, avec son accent français à deux balles, pour la pure Américaine qu’elle était. Moi je trouvais ça moche, hideux, tout ce que vous voulez. Bref. « Alors, Estevan de troisième année, qu’est-ce que tu étudies dans la vie ? Pitié, me dis pas que tu fais psycho, je te croirais pas ». Non là ça serait quand même un manque de bol énorme que le pseudo psychanalyste fasse des études dans ce domaine. Je finis par m’asseoir sur la rive, les pieds toujours dans l’eau, tenant à la main un caillou, mais une fois de plus aucun ricochet. Non, je ne suis pas nulle, mais j’étais distraite. « En tout cas que les choses soient claires, j’accepte vaguement de te parler, mais je suis quand même en colère. Just so you know. Et si tu te demandes si ça a un rapport avec la manière dont t’as été accueilli, oui ça a tout à voir. Voilà. A ton tour maintenant ».

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MessageSujet: Re: JACK&ESTEVAN • Let's go all the way tonight, don't ever look back. JACK&ESTEVAN • Let's go all the way tonight, don't ever look back. EmptyVen 1 Avr - 23:42



Why is everybody so serious, acting so damn mysterious, you got your shades on your eyes, and your heels so high, that you can't even have a good, time.

No rules, game on. Mon beau miroir, dit moi qui est le plus sarcastique de nous deux? Elle bien sûr et sans hésitation. Une fois oui, deux fois non. Estevan n'aimait pas être comme ça, alors il ne répliquerait en aucun cas de mauvaise fois et laisserai passer. Il valait mieux et au fond, elle n'avait pas l'air si méchante que ça. N'oublions pas que madame est en mode furie en ce moment même, à voir par la suite. Oh et une femme avec du caractère héhé, Estevan aimait ça, il allait bien s'amuser. Je suis venu car voir une personne dans cet endroit c'est assez inhabituel, voilà c'est tout. Ou bien que tu étais perdue. Petit sourire en coin, il ne voulait pas de tentions et parler tranquillement. Et son regard amer n'allait pas changer ça. Elle n'avait peut être compris mais ce genre de regard ne l'effrayait pas, mieux encore, ne lui faisait rien du même. Elle pouvait continuer autant qu'elle voudrait si ça l'amuserait, lui, ça le ferait rire tout simplement. Peace and love guys. Bien sûr là on enlève le love hein. On n'en était pas à cet extrême là quand même, il venait de la rencontrer. Une belle femme soit disant passant. Pas un pervers lui? Hutch, ça se voit qu'elle ne le connaissait pas.. M'enfin tout le monde à le droit de faire des erreurs non (a) ? Mais une médaille.. ça serait pas mal. Désolé de te contredire mais tu as tord sur toute la ligne. Se demandant comment il pouvait exprimer le fond de sa pensée sans allusions perverses allez être plus dur que prévu. Réfléchir. Étant dans une confrérie "perverse" si on peut dire, je ne peux que l'être aussi. Ouais ça passait.. crème. Du moins il l'espérait. Et non j'ai réussi mon coup, la preuve. Un léger rire le trahi. Oui Estevan avait vaincu, et rien que ça, ça le faisait plaisir. Il avait réussi à tenir tête à une fille énervée et buttée, si ça mérité pas quelque chose ça. Une médaille tiens d'ailleurs -->. Regardant quelques instants autour de lui, il n'y avait strictement personne. Les environs du lac étaient toujours aussi déserts, et on s'entendait qu'eux. Pouvait faire ce qu'on voulait, quand on voulait. Ils pouvaient crier même s'ils le voulaient, ça ne dérangeraient personne à part la nature et ses occupants. Du genre les oiseaux qui roucoulent. Ce qui fit ressurgir un souvenir. Les parcs, les lacs.. des endroits qu'Estevan aimait tout particulièrement. D'où le fait qu'il y vienne à chaque fois qu'un truc cloche. Cette nature, ces endroits pures et simples lui rappelaient que s'énerver ou se prendre la tête ne servait à rien. Le silence ou le bruit de personnes parlant dans ces lieux n'étaient pas le même que quand on est chez soi tout seul sans un bruit ou en cours à l'université. Fermer les yeux et se vider complètement la tête. Ça c'était gratuit, ne coutant pas un seul centime, alors qu'on vous fait la même chose dans le cabinet d'un psy, en clair se ressourcer et allez au plus profond de nous pour savoir ce qui ne va pas. Mais le lac.. c'était un endroit tout particulier, où personne ne venait, où tout était paisible, où l'on faisait corps à corps, un seul avec la nature, l'endroit où tout était possible. C'était un peu un autre monde, un univers dans lequel tous vos soucis partaient, s'évanouissaient dans la nature, c'était bien le cas de le dire. Ce lac en particulier, c'était un endroit magique. Aujourd'hui ce n'était peut être qu'un coup de blues qu'Estevan avait eu, mais cette escapade au Merced lui avait permis de faire une rencontre.. charmante. Ou pas. Non les psys c'est pas mon truc désolé. Ce qui était totalement vrai. Rien à lui dire? C'est ce qu'on allait voir ma chère. La conversation est très vite engagée avec Estevan, et souvent, on se sent vite à l'aise pour rire, aux éclats même, parler de tout et de rien, de n'importe quoi. Elle allait se détendre et sa colère allait baisser jusqu'à atteindre un degré zéro, et avoir un moral de choc. Point. Et tout commencer par de simples présentations. Oui bon il ne s'était pas présenté de la bonne manière mais que faire? Après tout maintenant elle savait comment il s'appelait non? Et puis troisième année, ça fait classe -->! Comment voulait-elle qu'il se présente? "Bonjour moi c'est Estevan, j'suis un Delta et je couche avec tout ce qui bouge selon la réputation de Deltas." ? Et bien soit, mais il ne le ferait pas.. il ne valait mieux pas. Autant rester dans le cadre très strict de je me présente sans trop non plus. Il fallait faire simple avec les filles, du moins être naturel, surtout avec cette fille là. Jack donc. Bon prénom, Estevan aimait bien. Et première année. Si seulement il savait de quelle université. Si c'était celle de Berkeley c'était parfait! Il se ferait une joie de lui faire découvrir le campus tiens, à sa manière et des lieux secrets bien sûr. Pas tout ce qu'elle avait pu voir jusqu'à présent. Moi un loveur? Choqué. Première fois qu'on lui disait. Comme quoi, il faut une première fois à tout hein! En prononçant le mot loveur, Estevan se souvint de son bon vieux français, qu'il n'avait pas parlé depuis longtemps. Héwé un Frenchie, qui avait pas mal perdu l'accent, en tout cas il l'espérait, et surtout il espérait qu'elle ne l'entendrait pas. Impossible en tout cas ! Enchantée alors Jack. Disait-il sourire aux lèvres, c'est avec plaisir, même si ça ne se voyait pas, qu'il la rencontrer ou plutôt apprenait à la connaitre. Bon et bien si elle engageait la conversation, ça prouvait qu'elle allait arrêter de le rejeter non? Du moins, Estevan l'espérait. Des études de psyco? No way ! Jamais il ferait ça, même si par derrière le travail de psychologue était bien payé. Moi des études des psyco? J'ai vraiment une tête à? Pitié qu'elle dise que non! En troisième année de littérature espagnole, mœurs et histoire de l'Espagne, et toi mademoiselle Jack? La voyant s'assoir sur la rive, il fit de même et s'installa à côté d'elle. Pieds dans l'eau, cailloux à la main, elle était mère nature ou bien? Elle n'arrivait pas à faire de ricocher? La blague. Estevan était un pro. Il chercha donc un cailloux plat et le lança sur le lac. Et bim bingo, ricochet vint et il regarda Jack d'un regard qui voulait tout dire, c'est-à-dire, défi moi à ça pour voir si tu y arrives héhé. Lui adressant un sourire, de joie vu qu'elle voulait donc bien lui parler, mais aussi de compassion. Vu ce qui avait du lui arriver précédemment dans la journée, il comprenait qu'elle s'énerve d'un côté. M'enfin, elle était là pour décompresser non? Je suppose que ça doit pas être facile tous les jours vu la façon dont tu m'as accueilli, mais passons, pas besoin de repenser à ça. Et c'était sincère. Mhh que pouvait-il bien lui dire sur lui, du moins le pourquoi du comment il était là? Tout simplement que c'était un de ses lieux favoris. Je suis venu au Merced pour décompresser, oublier un peu le monde de tous les jours. Se tournant vers elle sourire aux coins des lèvres, il allait dire à une simple inconnu pourquoi il venait ici alors que personne ne savait qu'il y venait. Ironie du jour bonjour ! Cet endroit m'aide à me détendre et repartir d'attaque pour affronter la vie. Estevan n'aurait jamais pensé dire ça ce matin en ce levant, comme quoi, la vie est fait de surprise hein ? C'est bien ce qu'il était en train de penser. Et il espérait que la vie allait lui présenter d'autres choses aussi merveilleuses à l'avenir.
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MessageSujet: Re: JACK&ESTEVAN • Let's go all the way tonight, don't ever look back. JACK&ESTEVAN • Let's go all the way tonight, don't ever look back. EmptySam 2 Avr - 14:36

JACK&ESTEVAN • Let's go all the way tonight, don't ever look back. 2irt2lf
LET'S GROW OLD TOGETHER BABY, YOU & I WILL • Yes, yeah we're movin' on, looking for direction. We've covered much ground. Thinking back to innocence I can no longer connect, I don' t have a heart left to throw around. Oh, and time moves on like a train that disappears into the night sky. Yeah, I still get a sad feeling inside to see the red tail lights wave goodbye. We'll grow old together, we'll grow old together. And this love will never, this old love will never die. ✿ LIOR - THIS OLD LOVE


    Bon, et bien j’imagine que je n’ai plus qu’à rester m’asseoir au bord du lac et parler à un inconnu de ma vie ô combien merveilleuse alors que de un je n’en ai pas envie et de deux je suis toujours énervée. Ce n’est pas contre lui, il a pas l’air bien méchant, c’est juste que quand je suis de mauvaise humeur en général il vaut mieux me laisser ruminer ma colère seule. Et les gens qui me connaissent le savent et ne se posent pas de questions en général. Enfin les gens qui me connaissent, c’est vite dit, pour le peu qu’il y en a…Mais manque de chance, lui ne me connaît pas, ne me connaîtra probablement jamais puisque les probabilités de se recroiser dans une université aussi grande que Berkeley – si tant qu’il soit effectivement de là, car après tout l’université d’Etat de San Francisco n’est qu’à quelques kilomètres d’ici – sont minces. Oui, trouver quelqu’un ici, à cette heure-là de la journée, et qui n’ait pas 76 ans de moyenne d’âge, c’était rare. Mais pas impossible, la preuve. Perdue, moi ? Sérieusement ? De nous deux, j’étais probablement celle qui connaissait le mieux chaque coin et recoin de San Francisco. J’y vivais depuis toujours et en 21 longues années d’existence, j’avais eu le temps de découvrir le moindre restaurant, la moindre crique de la ville. Alors perdue ? Non, pas vraiment non. « Oui généralement c’est là que je vais, histoire d’être tranquille, pour justement éviter de tomber sur des gens comme toi. Faut croire que c’est pas mon jour de chance… » Ah ça, je pensais pas si bien dire. Mais bon, maintenant que je lui ai fait comprendre qu’il pouvait rester me parler, je n’avais plus qu’à m’en prendre à moi-même. Ce que tu peux être stupide parfois ma pauvre Jack. Et puis bien sûr je ne pouvais pas tomber sur quelqu’un qui ne t’inondait pas de paroles hein, non, c’eut été trop demandé, pensez bien. Non lui il semblait bien parti pour me parler toute l’après-midi. J’envisageai déjà diverses possibilités pour me débarrasser de lui, de la plus soft à la plus horrible, genre le noyer dans le lac. Sauf que ça aurait fait tâche sur mon CV ça, « a noyé un étudiant qui parlait trop » parce que douée comme je suis on finirait par me retrouver et m’accuser. Bref, je m’égare un peu là. Voilà que maintenant monsieur Estevan de troisième année me révélait des détails croustillants sur sa vie. Je suis sarcastique. Confrérie + perverse ? Bon, et bien au moins maintenant j’étais certaine qu’il était de Berkeley et pas de l’autre université, puisqu’eux n’avaient pas ce système-là. Ce qui voulait dire qu’il n’était pas exclu que je le recroise et qu’il n’était pas exclu qu’il vienne à nouveau me compter fleurette. Oh great, seigneur qu’ai-je fait pour mériter ça ? Je n’ai pas été une si méchante fille pas vrai ? Ah bah si, faut croire que si. Deuxième point, il n’y avait que deux confréries auxquelles l’adjectif perverse aurait pu correspondre. Les Omégas et les Deltas. Les Omégas car tout le monde sait que leurs soirées sont les plus débridées de toute la ville et qu’elles virent fréquemment à l’orgie générale. Et les Deltas car ils couchent avec toutes les filles passant à portée de main – oh oui, magnifique jeu de mots, vous en conviendrez – ce qui forcément fait d’eux des pervers. Et il n’a pas vraiment le profil du gros fêtard bourré sept jours sur sept vingt quatre heures sur vingt quatre. Il fait plutôt propre sur lui, gentillet, mignonnet, même. Ouais, définitivement pas le potentiel d’un Omega. « Delta hein. Ne confonds pas tout, il y a une différence entre être pervers et se taper des dizaines de filles. Je pensais qu’en tant que Delta tu comprendrais cette nuance qui bien que subtile est assez conséquente ». J’aime bien parler de façon compliquée parfois, histoire de montrer que je ne suis pas cette potiche écervelée que tout le monde pense que je suis. Les étiquettes ont la vie dure, malheureusement, et moi qui pensais qu’à Berkeley les gens auraient pris du plomb dans l’aile, on pouvait dire que je m’étais faite avoir dans les grandes largeurs. Les gens sont pareils. Pires, parfois. « Et c’était quoi ton coup ? Me faire croire que tu n’es pas un pervers alors que tu en es un ? Woh, ça c’est de l’ambition. Et ça l’ambition, ça me connaît. Je suis une Epsilon. » J’avais senti le besoin irrépressible d’ajouter ce détail à mon CV. Parce qu’être Epsilon, forcément, c’est être quelqu’un de spécial, d’intelligent, talentueux, riche, avec de l’ambition, des contacts, un avenir. Bref ne pas être la pauvre petite Jack héroïne de photos classées X. Bon, j’exagère, elles ne sont pas classées X, mais j’espère bien qu’avoir un jour été affichée dans Playboy ne soit pas mon seul moment de gloire, en plus de la télé-réalité. Dit comme ça, y a de quoi croire que je suis effectivement une potiche. Alors Epsilon ça rattrape le niveau. Un peu. Bon maintenant que nous nous sommes présentés l’un à l’autre dans un esprit très speed-dating, c’est quoi l’étape suivante ? On se raconte notre enfance, notre adolescence, on faisait le calcul du nombre de gens qu’on s’était fait et puis on repartait chacun chez soi, ébahis par une rencontre aussi incroyable ? Ou pas. Ah, les psys c’était pas son truc ? Parfait, c’était pas le mien non plus, mais ça je crois que nous l’avons bien compris. J’hochai la tête sans même répondre. Je m’en fichais un peu, à vrai dire. Et voilà qu’il nous jouait le registre du pauvre dragueur dont la couverture vient de tomber. Ben oui mon pote, des mecs comme toi j’en ai connu des dizaines pour ne pas dire des centaines, autant te dire que je les repère à des kilomètres. « Ouais un loveur. Tu sais, ceux qui te sortent des belles phrases pour te conquérir et qui te laissent tomber après. Oh non, don’t worry, aucune expérience personnelle cachée derrière, je suis juste une habituée des mecs comme toi. » Je ne cherchai même plus à être agressive, je l’étais presque naturellement. Quoique non en fait, ce n’était pas de l’agressivité, c’était plutôt du sarcasme. Et voilà que monsieur me racontait à présent ses études. « T’as pas spécialement une tête à étudier la littérature non plus. Comme quoi, faut pas juger sur les apparences. » J’aurai bien aimé lui faire deviner quelles études je faisais, mais je savais d’avance qu’il ne trouverait pas, alors je répondis directement, sans jouer aux devinettes que j’affectionne pourtant énormément. « Sciences politiques. Ouais, je sais j’ai pas trop la tête de l’emploi, c’est bien ça qui est drôle ». Parfois, j’essayais de m’imaginer genre Sénatrice, ou Congresswoman et ça me faisait sourire parce que c’était impossible. Ils étaient trop moches ou moi trop mignonne pour que je puisse être crédible plus de cinq minutes. D’un autre côté, ils arrivaient bien à se taper Sarah Palin alors tout n’était pas perdu. Bref, je m’égare encore. Et voilà qu’Estevan enchaîne à nouveau, sur la raison de sa venue au Merced, cette fois. Au moins il est pas compliqué, j’ai même pas besoin de lui poser des questions, il le fait lui-même. Je l’écoute déblatérer sur le bonheur que lui procure ce parc et même si je le trouve un peu niais, ses paroles trouvent un certain écho en moi. C’est exactement pour ça que je viens au Merced Lake chaque fois que quelque chose me prend la tête. « Tu m’en diras tant. Moi qui pensais être la seule à connaître la joie de décompresser et me calmer ici, je suis déçue, si d’autres personnes commencent à connaître l’endroit je vais devoir en choisir un autre bientôt ». Oui, je n’aime pas faire comme tout le monde. Quand la mode était de porter du noir, je contrecarrais tout le monde en portant du blanc et des couleurs. Rien à voir je sais mais c’est pour l’exemple. « Et on peut savoir ce qu’il y a de si triste dans la vie d’Estevan de troisième année pour qu’il vienne ici ? » Première véritable question que je lui pose. Ouais, je vous l’accorde, il y a du progrès.

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MessageSujet: Re: JACK&ESTEVAN • Let's go all the way tonight, don't ever look back. JACK&ESTEVAN • Let's go all the way tonight, don't ever look back. EmptyDim 3 Avr - 2:04



Take all the time lost, all the days that I cost, take what I took and, give it back to you, all this time, we were waiting for each other, all this time, I was waiting for you.

Le sarcasme lui sortait par les yeux. Les gens qui étaient trop sarcastiques aussi. Et elle, elle l'était particulièrement. Si ça continuait.. il partirait très certainement.. C'est ce qu'elle voulait non? Alors pourquoi pas le faire pour que tous les deux aient la paix? Estevan se demandait ce qui le retenait encore ici, à côté de cette dénommée Jack dont il ne savait d'où elle sortait. Vraiment les gens comme ça.. très peu pour lui. Ok madame sarcastique, c'est bon je pense qu'on a compris. Tu veux que je parte? Dit moi le et j'y vais c'est tout. Aucunement énervé, il disait tout ceci sur un ton très serein. Mais si elle continuait ce n'était pas sûr que son ton ne monte pas d'un cran, même de plusieurs qui sait.. A elle de voir si elle voulait que sa colère redescende ou non. S'énerver ou limite s'entretuer avec un inconnu en lui balançant tout et n'importe quoi à la tronche ça, c'était le comble du comble dans leurs situations respectives, le pourquoi du comment ils étaient venus ici aujourd'hui, ou bien même pourquoi ils viennent d'habitude ici. Il espérait juste que madame sarcasme n'allait pas continuer sur cette voie sinon rien ne l'empêchait de partir, encore moins, et surtout pas elle, qui le retiendrait pour lui tenir compagnie, confère son accueil quand Estevan était venu vers elle. Décidément, venir dans ce parc n'était peut être pas une si bonne idée, ou du moins, n'était plus une aussi bonne idée qu'avant.. Too bad, il aimait réellement cet endroit, mais vraiment. Et dire qu'une simple fille seule et énervé lui enlèverait son plaisir pour ce lieu, se retrouver ici à penser et méditer. Que le monde était mal fait, c'était fou. Qui t'as dis que j'étais Delta? Tu n'en sais rien, au contraire. Au fond Estevan avait une âme d'Oméga. Il pouvait très bien s'entendre avec cette confrérie, même y entrer, mais ses Deltas, il ne les lâcherait pas comme ça, encore moins depuis que les bêtas ont fait leur apparition dans leurs quartiers. Pour une fois, le destin avait bien fait les choses. Et puis.. Alban était parti là-bas, chez les Omégas, bien que la grande envie de le retrouver tous les jours et de l'avoir à nouveau comme colocataire lui ferait plaisir et sourire, ce n'est pas pour autant qu'il y mettrait les pieds définitivement. Non mais oh, où va le monde. Alban & Estevan restaient très potes pour autant, là n'était pas la question. Donc Jack était de Berkeley. Pas étonnant, c'était l'université la plus convoité quand on habitait San Fransisco. A croire qu'il n'y avait que celle-ci qui excitait. Par contre, sa façon de parler genre " je suis forte, je suis intelligente et ne vous fiez pas aux apparences ", il valait mieux pour elle qu'elle arrête tout de suite. Estevan connaissait bien ce genre de filles, en ayant côtoyé pas mal. C'était soit pour se rendre intéressante, soit parce qu'elles avaient un passé dont elles voulaient qu'on oublie. Ce qui était bien le cas pour Jack. Mais il ne dirait rien, il se tairait. Mais n'en penserait vraiment pas moins, mais alors pas du tout. Heureusement que personne ne peut lire dans nos pensées comme on dit, ce serait bête ou sinon. Aucun coup, aucune arrière pensée, qu'est-ce que tu vas chercher? Il avait relâché la pression montée il y a quelques instants. Serein et calme, il lui parlait comme il parlerait à des amis, sans pour autant qu'elle en soit une. Enfin, il ne lui dirait aucun mal, c'était ça qu'il voulait faire passer comme message plutôt. Peace guys, peace. Oh great, une Epsilon! Il ne manquait plus que ça. Comment dire.. les Epsilons, oui il les connait bien.. surtout Florence et Stiyzanna. Coté filles bien sûr, côté mecs, Augusto, Martin, outch il pouvait en ressortir un rayon. Non vraiment, les Epsilons poursuivaient Estevan à quelques endroits qu'il aille. Too bad, try again. Si elle était dans cette confrérie, elle devait sûrement les connaître, et si elle connaissait Stiyzanna et Florence surtout, il était mal barré.. M'enfin ils n'allaient pas parler des gens qu'ils avaient en commun, ils ne sont pas amis après tout. A sa réflexion " Je suis une Epsilon ", Estevan ne répondit point. Juste une expression. Lâchant un soupir dans le style " et ben il vaut mieux que je me taise " et en haussant les sourcils. Surpris et secoué. D'ailleurs, si elle faisait partit des Epsilons, c'était une fille à papa, la fille bien friquée qui pouvait faire tout ce qu'elle voulait de son argent quand elle voulait, et blablabli et blablabla. Blague. Tout s'expliquer donc. Son attitude, cette attitude, plus souvent prononcé chez eux. A croire qu'il n'allait pas y échapper non plus avec cette Jack. Quelle chance il avait, c'est fou. Le pire, c'est que limite, elle se vantait d'être une Epsilon. Chouette, il était vraiment tombé sur la bonne tiens. Et maintenant elle avait des préjugés sur lui pour une seule phrase. Ne jamais se fier aux apparences elle connaissait ça? Non apparemment non. Faudrait qu'un jour quelqu'un lui apprenne. Elle pouvait penser ce qu'elle voulait de toute façon il s'en foutait, il n'allait sûrement la revoir, et si c'était le cas, la vie était réellement et irrévocablement contre elle. Et moi des filles comme toi. Elle cherchait, elle trouvait. 1-1. Ils pouvaient continuer comme ça, mais lui n'en avait pas vraiment envie. Pitié qu'elle change d'attitude et d'humeur, ça serait bénéfique autant pour l'un, que pour l'autre. Bawé ma petite il ne fallait pas juger selon les apparences, apparemment ça n'avait pas l'air de rentrer dans sa tête. Les Epsilons étaient peu être réputés pour avoir de l'argent, mais aussi pour juger selon les apparences. Jack en étatt la preuve parfaite ! On ne pouvait trouver mieux ! Tu as l'air de beaucoup juger selon les apparences. En tout cas, à ce que tu me dis, on dirait vraiment. Estevan disait au moins ce qu'il pensait. Il était franc et honnête et ne se cachait pas derrière des mots ou des personnes, et faire le faux cul. Si y'a bien une chose qu'il ne faisait pas, c'était bien ça. Parler dans le dos des gens H24 comme certaines personnes font. Tellement pitoyable.. et bête. A quoi ça servait? A enfoncer ses préjugés et sentiments envers quelqu'un au lieu d'essayer d'arranger les choses? En allant voir cette personne en question. Non vraiment, être faux cul, ça ne servait à rien. Sciences politiques? Oh, et ben non c'est sûr qu'elle n'avait pas une tête à faire ce genre d'études, mais lui ne la juger pas selon son apparence. Car dans le type cliché blonde, il pouvait se moquer d'elle autant qu'il le voulait. Paris Hilton. Riche, blonde. Type parfait. A en juger par le physique et sa confrérie, après c'était une autre affaire. Mais, d'après ses propos, elle avait l'air intelligente. A la réflexion de Jack, il laisse échapper un petit rire, sourire en coin. Oui elle n'avait pas tord, si tout le monde commençait à connaitre cet endroit, ils n'étaient pas rendus. Mais lui ne connaissait personne jusqu'à aujourd'hui qui ai au moins une idée de l'existence de cet endroit. Sauf Jack, à présent. Cet endroit n'est pas connu, avant de changer, encore faudrait-il que les gens se demandent s'il existe un endroit pareil. Ce qui n'est pas du tout le cas alors. Ils venaient donc pour les mêmes raisons, voilà, ils avaient au moins ce point en commun. C'était peut être le seul, qui sait. Et si c'était le cas, ironie du jour bonjour! Ohh mais c'est que madame sarcasme venait de lui poser une question, un sujet de discussion limite. Quel progrès dis donc! Il n'aurait jamais espérait tant tiens. Mais voulait-elle réellement savoir? Ça c'était un autre point à éclaircir, même si la réponse était évidente au fond. Quelque chose qui ne t'intéresserait probablement pas. Ce qui était la stricte vérité. Qui voulait savoir qu'Estevan avait un coup de blues, du moins quel inconnu voudrait le savoir? Surtout pas Jack, ça l'étonnerait grandement. Se tournant vers elle il reprit d'un air interrogateur. Et toi? A part cette histoire de photos de charme, y a-t-il autre chose? Ou bien ces photos avaient le monopole des pensées de cette Jack? Si c'était le cas, elle n'était pas prête d'échapper à sa sentence. Vu son humeur, elle devait en baver, la pauvre? Peut être.
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MessageSujet: Re: JACK&ESTEVAN • Let's go all the way tonight, don't ever look back. JACK&ESTEVAN • Let's go all the way tonight, don't ever look back. EmptyLun 4 Avr - 22:03

JACK&ESTEVAN • Let's go all the way tonight, don't ever look back. 2irt2lf
LET'S GROW OLD TOGETHER BABY, YOU & I WILL • Yes, yeah we're movin' on, looking for direction. We've covered much ground. Thinking back to innocence I can no longer connect, I don' t have a heart left to throw around. Oh, and time moves on like a train that disappears into the night sky. Yeah, I still get a sad feeling inside to see the red tail lights wave goodbye. We'll grow old together, we'll grow old together. And this love will never, this old love will never die. ✿ LIOR - THIS OLD LOVE


    Peut-être qu’un jour je devrais me calmer question sarcasme. Un jour, mais pas aujourd’hui. Et puis, c’était un peu genre dans ma personnalité, le truc qu’on ne peut pas vraiment changer en un claquement de doigts. Et puis de toute façon ça faisait toujours marrer les gens. Mis à part ce pauvre Estevan de troisième année – oui, je n’allais pas me lasser de l’appeler comme ça, je crois bien, je ne m’étais pas encore remise de la présentation version Meetic qu’il m’avait faite quelques minutes plus tôt. Enfin, il ne l’avait pas vraiment mérité et allait finir par penser que je devais être la plus abominable des garces – référence directe à Dr House, pour les incultes – ce en quoi il aurait complètement tort. Non, j’ai beaucoup de défauts, mais dieu merci je ne ressemble pas à ces filles qui se la jouent bitch complètement blasée de la vie. Mais ça, il ne pouvait pas le savoir, forcément, vous voyez une grande blonde un peu sarcastique et la joie de vivre n’est pas forcément la première qualité qui vous passe dans la tête pour la qualifier. Encore que je ne déborde pas vraiment de joie de vivre là tout de suite. But that’s not the point. J’aurais bien voulu lui dire qu’à la base je n’avais pas franchement demandé à ce qu’il vienne partager ma colère et que par conséquent je n’avais aucun problème à ce qu’il parte, mais je crois qu’il n’aurait pas trop apprécié un nouveau sarcasme. « Je suis obligée de répondre à la question ? Désolée, je suis un pack tout inclus, le sarcasme est compris dedans, mais si ça ne te plaît pas, rien ne t’oblige à rester ». Bon ok, je n’avais pas pu m’empêche de glisser un petit sarcasme dans l’histoire, mais que voulez-vous, chassez le naturel il revient au galop. Ceci dit, ma colère commençait à se tasser, pour laisser place à un autre sentiment, pas forcément mieux remarquez, le fait d’être blasée. Je vais faire mon égocentrique pendant quelques secondes, mais l’imagine de la bande de pervers dans les couloirs m’avait probablement marquée pour la vie entière et leurs sourires qui en disaient long sur leurs pensées restaient imprégnés dans mon esprit. J’avais le droit à ce genre de remarques à peu près une fois par jour, et ça c’était dans le meilleur des cas et si j’avais pris l’habitude d’afficher un dédain digne de circonstance, cela ne voulait absolument pas dire que j’en pensais moins. En réalité, si j’avais pu, je les aurai atomisés sur place, eux et leurs yeux dégoulinants de perversité, mais comme je ne le pouvais pas, je me contentais de rester digne face à des approches d’une subtilité proche du néant. Ce qui me ramène au moment présent, moi, Estevan, le lac Merced en fond, et au fait qu’il soit hypothétiquement membre de la confrérie des Deltas. Non, je viens de le dire, ce n’était qu’une hypothèse, mais j’étais certaine d’avoir raison. Il avait typiquement la gueule du Delta – et non ce n’est pas une critique, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Car oui, les Deltas sont plutôt pas mal dans leur genre, et j’avoue ne pas être très difficile en matière de gente masculine, même si j’affiche une liste plutôt réduite de conquêtes, encore plus depuis que je suis à Berkeley. « C’est mon petit doigt qui me l’a dit. Et il est très perspicace. Qu’est-ce qui se passe ? Tu n’assumes pas d’être un coureur de jupons ? » Je me mis à rire, le genre de rire qui dit que vous n’êtes plus en colère et un petit peu plus propice à vous sociabiliser. Juste un petit peu. Je suis une lionne indomptable, métaphoriquement parlant, bien entendu, et j’ai tendance à ne pas sympathiser avec tout le monde. Enfin, si, je m’entends bien avec beaucoup de gens, je suis quelqu’un de sociable. Disons simplement que tout le monde n’est pas dans mes petits papiers. Et que je mets du temps à m’attacher aux gens, aussi, mais ça c’est une autre histoire qui méritera d’être éventuellement évoquée par la suite. « A toi de me le dire. Tu dis que tu as réussi ton coup et en fait il n’y avait pas de coup. J’ai du manqué un épisode quelque part ». Non mais c’est vrai quoi, il faudrait savoir. Dans ma tête j’évaluai les chances pour qu’il soit peut-être en train de me draguer, et puis je décidai de ne pas m’en préoccuper. Si jamais il était un peu moins subtil, je me chargerai de lui faire comprendre que je ne suis pas une de ces filles qui se laissent avoir par les premières belles paroles venues. Je suis d’un naturel méfiant, que voulez-vous, et pour avoir côtoyé des mecs comme ça toute ma vie, je sais à quoi m’attendre. Ou ne pas m’attendre justement. Mais en fait je crois que je m’égare dans mes réflexions. Revenons-en au sujet principal. « Des filles comme moi ? Tu veux dire des filles arrogantes et sarcastiques comme moi ? Oh ouais, t’as du en voir un paquet, mais des filles comme moi ça ça me paraît peu probable. Je ne vais pas dire que je suis unique en mon genre mais… si en fait si, je suis unique en mon genre ». Loin de moi l’idée de me la jouer, mais effectivement, on n’en trouve pas deux des comme moi. Et je ne parle pas forcément de mes qualités mais plutôt de ma personnalité en général, et de mon passé accessoirement. Mais il n’est pas obligé de savoir ce genre de détails que je réserve à mes amis les plus intimes ou aux inconnus rencontrés lorsque je suis ivre morte. Par contre, j’ai beau avoir une tonne de défauts, je ne juge pas au premier regard. Disons que je suis le genre de personne capable de voir au-delà des apparences, surtout parce que j’aimerais que la réciproque soit également vrai. « Et bien tu te trompes. Je ne juge pas selon les apparences, sinon je ne te parlerai pas. Je ne l’ai pas fait de gaieté de cœur, mais je suis toujours là ». Oui, c’est vrai, j’aurais pu prendre mes cliques et mes claques et partir mais j’ai toujours les fesses posées sur la rive du lac et je discute avec un sombre inconnu, alors il faut croire que je ne juge pas tant que ça les gens. « Pas connu mais tu es bien là, alors que tu n’as pas franchement l’air d’être du coin. Alors si toi tu peux le connaître, je me dis qu’il n’est pas exclu que d’autres en fassent leur qg ». Faut dire ce qui est, il a pas franchement le profil type du Californien de base, le Estevan. Moi, on ne peut pas se tromper, grande, blonde, la seule chose qui pourrait induire les gens en erreur, ça serait la blancheur de ma peau, car non je n’ai pas cédé aux sirènes du bronzage artificiel, au grand dam de ma mère d’ailleurs. Pour moi, San Francisco c’est un peu l’antithèse du bling-bling de Los Angeles et j’aimerais que ça reste ainsi. Revenons en aux malheurs de Sophie Estevan. Qui n’a pas l’air du genre à confier ses malheurs d’ailleurs, ce qui m’arrange plutôt pas mal, parce que je ne suis pas vraiment l’experte nécessaire pour consoler les gens. Moi, je tends à penser que la meilleure solution à un malheur, c’est une soirée bien arrosée. Mais je dis ça je dis rien. « C’est toi qui vois ». Non, je n’allais pas insister, je n’aime pas être lourde avec les gens. S’il veut en parler, il en parlera, dans le cas contraire, je m’abstiens de tout commentaire, c’est plus simple. « Oh tu veux dire à part le fait que la moitié des mâles de Berkeley me regarde comme un morceau de viande ? Non il n’y a rien d’autre. Mais je crois que c’est déjà pas mal. » Je ne comptais pas vraiment m’étendre sur le sujet à la base, mais en fait pouvoir exprimer à quel point je me sentais frustrée que ma première année à l’université ne soit pas le renouveau que j’espérais ne me ferait probablement pas de mal. « J’imagine que je plaçais un peu trop d’attente dans la maturité des mecs et que lesdites attentes ont été déçues. Ils sont tous pareils ». J’évitais de peu le « vous êtes tous pareils » parce que je vous l’ai dit, je ne juge pas sur les apparences, par extension j’évite de généraliser lorsque je le peux et étant donné que je ne le connais pas particulièrement, j’ai peut-être une chance que lui au contraire ait un âge mental supérieur à celui des ados pré-pubères que je côtoie chaque jour.

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MessageSujet: Re: JACK&ESTEVAN • Let's go all the way tonight, don't ever look back. JACK&ESTEVAN • Let's go all the way tonight, don't ever look back. EmptyMar 5 Avr - 0:49



What have I done? I wish I could run, away from this ship going under, just trying to help out everyone else, now I feel the weight of the world is on my shoulders, what can you do when your good isn't good enough, and all that you touch tumbles down? 'Cause my best intentions, keep making a mess of things, I just wanna fix it somehow.

Question piège? Non voyons jamais. Ce serait mal connaître Estevan. Un pack? Etait-ce une chose? Non. Et pourtant elle ne voulait pas qu'on la considère comme telle alors ma chère, il valait mieux pour toi que tu fasses gaffe à tes paroles. Vraiment. M'enfin là n'est pas la question. Sarcasme encore et toujours youhou. Elle n'avait donc pas compris que c'était une chose qui lui sortait par les yeux? Non apparemment non.. mais tant pis, il n'allait pas partir pour autant. Trop bon.. joueur (?) pour. Sourire en coin, il n'attendait pas mieux comme réponse. Ce n'est dire. Il prendrait ça pour un oui, pour qu'il reste, surtout qu'elle avait décidé de parler finalement, de bien parler. Sans, ou disons avec moins, de sarcasme. Même si elle disait qu'elle était comme ça, sarcasme avec dans son caractère, et bien soit, il allait faire avec. Cette Jack l'intriguait. Pourquoi? Très bonne question. Et n'allez pas chercher le " parce qu'elle lui résiste et que c'est un Delta alors il n'aime vraiment pas ça qu'on lui résiste ! ". Mais oui, mais bien sûr, cliché sur cliché. Il ne disait rien sur ces préjugés.. mais n'en pensait réellement pas moins. Soit! Alors je reste. Et ouais, too bad, ma chère petite Jack, c'était l'unique échappatoire pour te débarrasser de moi. Trop tard maintenant, elle allait devoir le supporter. Quoique, sa compagnie n'était pas si désagréable si? Manquerait plus qu'elle dise non. Belle gueule non? Oui, si quand même c'était le cas. Il ne ferait pas partit d'une belle confrérie pour rien. La sélection était très.. stricte, si on pouvait dire ça comme ça. D'ailleurs en parlant du loup, le voici. Son petit doigt? Ah ouais.. Non fallait vraiment qu'il fasse quelque chose, l'esprit trop tourné, des fois.. ça ne lui réussissait vraiment pas. Mais vraiment pas. Aucune réaction sur son visage, il fallait juste qu'il reste tranquille, et respirer. Meilleure solution et remède. Lui? N'assumant pas d'être un coureur de jupons? C'était l'hôpital qui se foutait de la charité là. Bien sûr que si il l'assumé, complètement même. Déjà de un, si ce n'était pas le cas, il aurait changé de confrérie depuis longtemps, et de deux, pourquoi s'en cacher? Dire que beaucoup de mecs rampent pour pouvoir coucher avec une seulement une fille sur environ une période deux mois, alors qu'Estevan, lui, n'avait aucun soucis avec ça. Au pire, les Bêtas étaient à quelques mètres d'eux maintenant, aucune gène, aucun manque, c'était sûr et certain. Enfin bref, ne nous égarons pas du sujet. Oui t'as raison Jack, je n'assume aucunement d'être un coureur de jupons, soit Delta d'après les préjugés. Et là, que faisait-elle? Elle jugeait d'après des dires. Elle se contredisait tout simplement. [color=lightseagreen]Ton petit doigt? Ah ouais quand même../color] Orr chut, ne disons rien, la ferme, le meilleur truc à faire avant de ne trop en dire et dévoiler.. non rien dire. Coureurs de jupons? Tu juges là, tu n'as aucune idée de ce qu'est être un Delta, tu t'attaches juste à des préjugés et des rumeurs. Peut être sont-elles fondées, peut être pas qui sait? Il n'avait pas tord, elle pouvait très bien se tromper sur toute la ligne. Oh mais c'est qu'elle savait rire apparemment. Quel miracle! Elle pouvait être sociable alors finalement, qui sait. Il allait bien voir, question de temps. Manquer un épisode? Non juste qu'elle avait mal interprété sa présentation. Elle pensait qu'il voulait la séduire, l'aborder ou autre? Et bien soit, mais lui n'avait aucune arrière pensées comme il venait de lui dire, ce qui était aussi la stricte vérité. C'est fou comment les femmes peuvent se braquer aussi vite quand on les aborde. Elles devraient être.. flattées pourtant non? Certes si à chaque fois qu'on abordait Jack c'était pour lui parler de ses photos de charme ou bien lui demander très finement " t'as pas un 06 ? ", il pouvait comprendre, m'enfin. Il n'y avait pas de quoi prendre peur ou autre, lui était juste là en tant qu'appui pour qu'elle puisse parler ou autre, mais pas d'idées derrière la tête. Point. C'est juste toi qui t'est imaginé que j'essayai de faire un coup ou autre. Mais désolé de te l'apprendre, et même de te le certifier, je n'ai rien fait de tout cela. Il voulait juste être accueillant, c'est tout. Peut être avait-elle l'habitude de tout le contraire, et il ne pouvait pas lui en vouloir vu ce qu'elle devait endurer, mais les apparences ma chère, les apparences, il ne faut pas s'y fier. Non il n'y avait donc aucun doute, elle était bien unique et spéciale. Oui non mais deux comme elle, non merci quoi. Super, maintenant elle était narcissique. Non mais je vous le dis, il était tombé sur la perle rare, mais THE chance quoi. Vraiment, merci la vie, il n'aurait n'aurait pu trouver et aurait voulu trouver meilleure personne, meilleur jeune fille blonde. Vraiment, merci. Non finalement j'ai rien dis. Ouais t'as l'air.. unique. A toi de choisir si c'est dans le bon ou mauvais sens que je disais ça ma chère Jack ! Mais oui, des filles arrogantes et sarcastiques, comme tu dis, j'en ai vu pas mal dans ma courte vie, alors bon. La narcissique, redescend sur Terre. S'il te plaît. Sinon.. si elle le cherchait trop, Estevan le ferait tôt ou tard, et ça pourrait.. crier? Qui sait, à suivre. Mais lui ne l'espérait pas, vraiment pas, il ne manquerait plus que ça, alors qu'il était venu ici pour se détendre comme jamais, oublier tous ces soucis, sans avoir à se soucier de quelqu'un d'autre et.. de ses problèmes. Enfin bref. Ah bon, si elle jugeait par les apparences elle ne lui parlerait pas? Que devait-il comprendre par là? Avait-il écrit sur sa tête " Attention ne pas me parler, gros con, coureur de jupons, Delta, dragueur à tout va " ? Si c'était le cas, et bah.. Depuis le début elle ne faisait que le catégoriser, alors qu'elle ne le connaissait pas. Comment osait-elle? Ou du moins, elle qui se disait ne pas le faire, ne pas juger selon les apparences, c'était râpé. Et c'était sans appel ! Great, elle restait là mais elle voulait partir aussi? C'était ça qu'il devait comprendre? Pauvre Estevan, sur qui il était tombé sérieux.. Ah ouais, tu ne juges pas selon les apparences? Tu n'as fais que me catégoriser depuis tout à l'heure tu sais.. Ouais Estevan n'aimait pas trop ça, et Jack venait de bien comprendre, enfin il l'espérait. Oh et bien soit, part, tu veux que je te retienne chère Jack? Quitte à toi de partir, je n'en dirais rien. Après tout, il se connaissait depuis quoi, quelques minutes? Et alors? Ils étaient potes? Non, pas à ce qu'il sache donc.. Vie ta vie petit Jack, je ne te dirai rien. Et allez, maintenant il n'avait pas l'air d'être du coin. Mais bon sang de bonsoir, elle n'allait vraiment pas arrêter hein ! Si je n'ai pas l'air du coin, j'ai l'air de quoi alors? Dit moi tout, dit moi ta pensée. Ouais c'était un Frenchie et alors? Plus d'un an qu'il était ici, il s'était habitué à toutes les coutumes etc.. alors où elle le voyait? Et qu'elle ne dise pas que c'était à cause de son physique, non là ce serait la totale.. Et non je continue à dire que personne ne connait cet endroit. A part toi et moi bien sûr. Ce n'est pas non plus un coin qui est en plein centre ville ou autre, et Estevan n'avait jamais entendu quelconque personne parler de cet endroit. Ouais non il ne connaissait pas tout le monde bien sûr, c'était évident, mais si cet endroit venait à être bien découvert, il y aurait des échos, donc.. M'enfin, apaisons les voix, relax, la vie est belle. A sa réflexion un sourire s'afficha sur ses lèvres. Enfin quelqu'un qui n'allait pas tenter de le pousser aux limites pour qu'il crache le morceau. Peut être que ce n'était pas une aussi mauvaise personne que ça. Elle marquait un point soit disant passant. Son sourire lui était directement adressé. Merci c'est sympa. Tandis qu'elle.. sa vie n'avait pas l'air facile tous les jours. Elle devait prendre mainte et mainte réflexions sur le fait qu'elle ai fait des photos de charme ou bien même autre chose. La vie pouvait être cruelle, oui oui, la preuve avec Jack. Surtout vu le nombre de mecs qui eux justement, ne voyait pas au delà des apparences. Ces mecs là ne savent pas aller au dessus du physique, des apparences.. des faits passés pour toi quoi. A son " je crois que c'est déjà pas mal " une petite moue apparu sur le visage d'Estevan. C'était sur que là, elle avait de quoi en avoir plein la casquette. Si elle voulait en parler, il était là pour, il ne fallait pas hésiter. Encore mieux, il n'avait pas entendu parler d'elle avant ce jour-ci pour ce genre de photos alors.. Si tu veux en parler, je suis tout à ton écoute. Ouais ça pouvait paraître très chevalier servant là mais ce n'était pas dans ce style là, il savait écouter les gens et les réconforter même donc.. Elle n'avait rien à y perdre. En ce qui concerne la vie sur le campus de Berkeley.. elle n'avait pas tord. Revenir comme ça du jour au lendemain en pensant que tout passerait inaperçu, c'était peut être un peu féérique, mais la mentalité des gens n'était pas prête de changer de si tôt alors.. ce n'était pas pour elle qu'elle allait changer, too bad for her. Pas qu'Estevan se trouvait au dessus de certains ou même des autres sur ce point là, mais beaucoup de choses dans sa vie lui ont appris à avoir grandir un peu plus vite que les autres, et la mentalité qui allait avec. A ce jour, il ne s'en plaignait pas du tout. Donc Jack, I'm here for you. Peut être, mais les gens auraient pu avoir une autre mentalité vis-à-vis de toi, qui sait de quoi le monde est fait demain, alors t'as bien fait d'y croire un moment. Après c'est sûr que la réalité fout une claque quand on la prend en pleine figure. Oui Estevan n'aurait vraiment pas aimé être à sa place, mais vraiment pas. Par contre, il aimerait bien savoir pourquoi elle avait fait ce genre de photos, mais il n'oserait pas poser la question, c'était certain. Si elle avait envie d'en parler, elle le ferait. Si elle avait envie de lui dire, elle le ferait. Ne pas brusquer les gens, c'est la meilleure des choses à faire. Lui adressant un sourire, avec de la compassion, mais aussi étant enthousiaste, il n'avait aucune envie de l'enfoncer dans son malheur, au contraire. Allez la vie n'est pas parfaite, certes, mais il faut arriver à avancer malgré les débiles sur lesquels on peut tomber. Après tout, on ne les côtoie pas toute sa vie si? Grand sourire à présent sur sa bouille, il essayait à tout prix, ou de commencer, à lui remontrer le moral. Mieux vaut parler à une personne ayant un bon moral que l'inverse non? Espérons qu'il y arrive, à voir si c'était déjà bien parti ou non. Si ce n'était pas le cas, il ferait tout pour ce que cela arrive, si elle était têtue comme une mule, soit, mais il y arriverait, coûte que coûte, qui sait.
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