the great escape
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quand y'en a marre y'a malabar, quand y'en a pas y'a d'la vodka ! ► ft. Kilian.

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MessageSujet: quand y'en a marre y'a malabar, quand y'en a pas y'a d'la vodka ! ► ft. Kilian. quand y'en a marre y'a malabar, quand y'en a pas y'a d'la vodka ! ► ft. Kilian. EmptySam 28 Sep - 23:27

Kilian &' Aleyna :3940: 
Baby Blues. Voilà deux mots qui résument totalement mon état d’esprit actuellement. Je ne sais pas exactement comment cela est arrivé dans ma vie et comment je vais faire pour l’oublier et être à nouveau moi et heureuse...Oui au fond ça me fais peur. J’ai du aller voir un médecin pour comprendre ce que j’avais. Tout allait bien et pourtant dès la rentrée à Berkeley tout dégringolait. Je ne comprends pas pourquoi ça me fait ça mais je n’arrête pas de pleurer pour un rien…je ne supporte plus les pleures d’Hawen…je ne supporte plus la voir triste ni même qu’elle fasse des caprices. Durant très peu de temps j’ai eu peur d’être une nouvelle fois enceinte, mais non. Heureusement d’ailleurs. Je n’avais pas réellement parlé de mes craintes à Lucas mais il savait maintenant que je faisais un baby blues…quelques mois après la naissance de ma petite. Je n’arrivais plus à suivre le rythme et j’avais vraiment du mal…je ne savais pas comment faire pour me relever, et j’étais à bout. Horrible. Voilà, pour résumer. Des semaines de galère déjà.

Bref, je n’avais rien dormi de la nuit…j’avais du m’occuper comme je le pouvais de ma petite malgré le faite que je sois à bout, complètement à bout. J’avais l’impression que mes jambes bougeaient toutes seules et encore. J’avais souvent des malaises, des tremblements…bref, j’avais l’impression que tout allait moins bien. J’avais aussi passé des heures et des heures sur la tombe de mon défunt petit ami…en laissant Hawen à une amie. Je ne voulais pas que Lucas le sache, je ne voulais pas qu’il ait pitié de tout ça…ou que sais-je encore. Mais j’avais aussi passé quelques coups de fil à mon meilleur ami et il m’avait prévu un week end…j’aurai aimé passer ces deux jours avec Kilian uniquement mais je ne pouvais pas le priver de sa filleule. « Je suis sur que j’ai oublié plein de choses ! Et puis merde. » Je râlais dans ma ‘non’ barbe et je pris ma fille et les affaires avant d’aller chercher Kilian plus exactement d’aller me garer pour qu’il nous amène là où il voulait.

Quelques minutes après j’étais enfin chez lui et alors qu’il ouvrait la porte, j’avais ma petite dans mes bras, et je n’avais aucun sourire à mon visage…chose inhabituel. J’étais, une nouvelle fois, à deux doigts de pleurer. « Prends là…» puis je lui donnais Hawen avant d’entrer chez lui et d’aller me prendre un verre d’eau en faisant comme chez moi. « Je n’en peux plus…je vais exploser...»   dis-je très doucement, alors que je commençais à boire je laissais une larme couler le long de ma joue. J’essayais de l’essuyer assez rapidement, je ne voulais pas être comme ça maintenant…Cela faisait longtemps que je n’avais pas été dans un état aussi ‘triste’, je dirai même depuis bientôt un an, depuis que je suis enceinte et que j’ai réussi à me dire que je me devais de tirer un trait sur mon défunt petit ami, en quelque sorte. J’essayais tout simplement de me calmer et quelques instants après j’allais vers Kilian pour sourire très timidement. Je savais que je faisais du mal à Hawen en étant comme ça, comme si je la rejetais, comme si je ne l’aimais plus…alors que non, je l’aime toujours. C’est ma chaire…mon sang ! Je soufflais légèrement avant de regarder Kilian. « J’espère que tu as quelque chose en tête pour ce week end car j’ai besoin d’air…de renouveau…je vais faire un burn out, enfin en quelque sorte ! » je ne savais même plus si j’étais prête à aller à l’université, à travailler ou à m’occuper de ma fille. J’étais complètement perdue et je comptais sur mon meilleur ami pour qu’il m’aide un peu. Puis j’allais me mettre dans son canapé, enfin me laisser tomber dessus… « Je me sens tellement vide…comme si on m’avait prit toute mon énergie. J’ai l’impression de ne plus rien faire, de ne plus pouvoir le faire. J’ai l’impression que ma fille pense que je la rejette…» je m’arrêtais légèrement avant de laisser des larmes couler. « Au fond c’est ce qui se passe…mais pourquoi ?! Pourquoi est-ce que je fais ça ?! Pourquoi maintenant ?! » je venais à peine de franchir la porte de mon meilleur ami que je me plaignais déjà…le week end allait être méchamment ennuyeux pour lui. (aa) « Si tu veux, je te laisse Hawen et moi je reste ici, ça sera beaucoup plus gaie pour toi. » je regardais le plafond tout naturellement, sans plus rien dire de plus…pour le moment.
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MessageSujet: Re: quand y'en a marre y'a malabar, quand y'en a pas y'a d'la vodka ! ► ft. Kilian. quand y'en a marre y'a malabar, quand y'en a pas y'a d'la vodka ! ► ft. Kilian. EmptyLun 30 Sep - 6:50



J'avais raccroché avec une forte pointe d'inquiétude par rapport à Aleyna. Elle avait l'air complètement dépassée et déprimée au téléphone, signe que quelque chose se passait dans sa tête et qu'elle n'arrivait pas à s'en sortir seule. Sans me poser de question, je lui promettais de passer un week-end loin des ennuis de San Francisco, loin de l'incessant bruit polluant le peu d'énergie qu'elle devait avoir. Juste elle, sa fille et moi dans une immense vallée près des gorges de la ville. En pleine nature. Je jette un œil à mes valises à peine défaites, haussant les épaules en me disant que je m'en occuperai plus tard. Je quitte ma chambre puis je passe une main dans mes cheveux courts en baillant avant d'attraper le téléphone et réserver une chambre pour deux (plus Hawen) dans un refuge/auberge où mon père et moi avions passés quelques jours. Certes, je m'étais ensuite fait kidnapper dans les bois, mais on va se concentrer pour ne pas y penser. L'établissement est tenu par un vieux couple très chaleureux qui mettra sans doute Aleyna à l'aise, elle qui n'aime pas les endroits trop guindés. Lorsque je parviens à les joindre, ils se souviennent de moi et trouvent une chambre avec vue sur la vallée et le lac. Peut-être croiront-ils qu'on vient en amoureux, surtout avec un bébé, mais c'est faux. Et je ne me casse même pas la tête pour leur expliquer maintenant. Je rassemble quelques affaires que je case dans une valise puis je file en cuisine pour préparer en express un fondant au chocolat et au caramel beurre salé. Pourquoi ? Règle numéro un quand ta meilleure amie déprime : la gourmandise est ta meilleure alliée, le chocolat est ton meilleur général d'infanterie. Au moment où je le démoule une fois cuit, j'entends sonner à la porte. Je quitte la cuisine en essuyant mes mains sur le tablier puis j'ouvre sur une Aleyna métamorphosée. Et pas dans le bon sens du terme. Je réceptionne ma filleule en fronçant les sourcils, elle me donne l'impression de vouloir s'en débarrasser. Je n'ai pu les revoir qu'une fois lors d'un congé que j'avais pris durant le tournage afin de revenir un week-end à San Francisco, il y a un mois. J'avais passé la soirée, la nuit et toute la matinée jusqu'au midi avec ma deuxième petite famille, comme j'aimais à appeler les deux filles. Et rien qu'entre ce moment et aujourd'hui, Hawen avait grandi à une vitesse qui me semblait presque trop importante. "Bonjour ma puce..." dis-je à ma filleule en frottant mon nez contre le sien. Elle se mît à rire et l'attrapa dans ses petites mains tandis que sa mère vidait un verre d'eau. Mieux vaut ça que de l'alcool. Je penche la tête vers Aleyna pour me permettre d'embrasser son front lorsqu'elle vient vers moi et... Et là, les larmes commencent à couler. Il va être jouasse, le week-end, je le sens venir gros comme une maison. Je tente de comprendre ce qu'elle veut dire et vu les symptômes, je comprends rapidement : baby-blues. Une période critique pour les femmes où elles se remettent complètement en question et au cours de laquelle elles peuvent parfois prendre des risques inconsidérés pour on ne sait quelle raison. J'en ai même un peu parlé avec mon père vis-à-vis de sa compagne. Je viens déposer Hawen dans son berceau - oui, je lui en ai acheté un exprès pour les fois où elle vient à l'appartement - et je me rends en cuisine pour découper une grosse part du fondant au chocolat et caramel, la mettre dans une petite assiette et verser deux grosses cuillères de chantilly faite maison à côté. Après avoir ajouté une petite cuillère, je reviens dans le salon et je lui dépose l'assiette sur les genoux avec un sourire. Voilà, c'est un premier remède contre la tristesse. "Pour faire simple et trancher dans le vif, je nous emmène en pleine nature, entre montagne et forêt, dans un refuge tenu par deux vieux très sympathiques. Personne autour, pas de téléphone, pas de voiture, pas de bruit. Rien que nous trois et le grand air. On va se balader, profiter, ne pas toujours prendre Hawen avec nous si ça ne te dit rien... Bref, on va faire en sorte que tu te détendes pour retrouver un peu de cette énergie qui te manque." Je pose une main sur sa joue avec un mince sourire. Aleyna le sait, il n'y a qu'avec elle que je m'autorise une telle proximité affectueuse. Et sans témoin. Grincheux n'aime pas les témoins. "Pourquoi tu penses que Hawen te rejette ? Comment tu peux imaginer qu'on rejette une super-maman comme toi ? Tu sais, tu n'es pas invincible, c'est tout à fait normal d'avoir des grands coups au moral comme ça. Allez, dépêche-toi de finir ton fondant, j'emmène le reste dans du papier d'aluminium pour le voyage et on part direct."
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MessageSujet: Re: quand y'en a marre y'a malabar, quand y'en a pas y'a d'la vodka ! ► ft. Kilian. quand y'en a marre y'a malabar, quand y'en a pas y'a d'la vodka ! ► ft. Kilian. EmptyDim 6 Oct - 13:37

Kilian &' Aleyna :3940: 
A peine passée la porte que je donne ma petite à Kilian, je n’ai plus la force de la porter…de prendre soin d’elle et surtout de l’écouter pleurer lorsqu’elle ne sait pas comment s’exprimer. Oui ça me rend malade, et je me sens mal en ce moment. Je n’arrive plus à être bien…et je ne comprends pas spécialement pourquoi. Je soupire alors que je la laissais avec son parrain, quant à moi je partis me prendre un verre d’eau afin de m’hydrater et surtout pour revenir dans ce monde, et surtout de ne pas me laisser abattre même si c’était déjà fait, au fond. A peine posé dans le canapé que je le vis arriver vers moi et me tendre une assiette, je souriais légèrement avant de reprendre timidement et toujours aussi tristement. « Merci…merci pour ce gâteau, je...l’adore. » il me l’avait déjà fais ce gâteau et à chaque fois c’est une merveille en bouche, j’oublie durant quelques secondes que ça ne va pas très bien, et que je suis sensible, tout simplement. Je l’écoutais avant d’hocher la tête, avant de reprendre la parole. « en montagne ? mais je n’aime pas marcher…pas aujourd’hui en tout cas. J’espère que l’on pourra y aller en voiture. » Aleyna version râlage : On. Mais je ne pouvais qu’être heureuse de ce qu’il venait de faire pour moi, il ne voulait que mon bien et il avait très rapidement ciblé la cause de mon chagrin ou de mon mal être tout simplement. Je soufflais doucement avant de manger une autre bouchée de son gâteau et un peu de chantilly. « Je n’ai même pas pris mon portable tu sais…j’ai dis à Lucas que je partais pour le week end et qu’il ne fallait pas qu’il s’inquiète pour moi, j’étais bien entourée. » je voulais être coupée de tout, et surtout de ne pas être appelé à gauche et à droite, je voulais être là pour Kilian, en quelques sortes. Je savais que dès le lundi matin j’irai voir Lucas mais je savais également qu’il était jaloux de la relation que j’avais avec mon meilleur ami, et au fond cela m’amusais énormément. Depuis quand on ne peut plus avoir de meilleur ami, homme ?! C’est une nouveauté ça. « Je veux faire du quad ! mais aussi du cheval, oh oui je veux te voir sur un cheval, toi mon grincheux ! » et puis je souriais en le regardant dans les yeux alors que je m’imaginais la scène, pour une première fois, oui c’est assez marrant d’ailleurs. Bon, je ne serai pas déçue si je ne pourrais pas le faire, je sais très bien que je ne peux pas toujours faire ce que je veux, je ne suis pas une princesse non plus. Soyons réaliste un peu. Et puis je ne pus m’empêcher de fermer les yeux en sentant sa main sur ma joue, pour moi ce n’était pas grand-chose mais pour Kilian c’était réellement un effort de le faire et le sentir faire ça me réconfortais, j’avais l’impression d’être écoutée tout en étant réconfortée. Je me sentais bien, et c’était une première depuis quelques temps déjà. « Elle doit le penser, je n’arrête pas de pleurer devant elle…de m’énerver pour un oui ou pour un non…j’ai même craqué un jour en lui mentant son bavoir parce que je n’arrivais pas à le mettre droit. Je…je n’ai rien contre elle, mais elle doit penser le contraire…» dis-je doucement avant de fermer les yeux et de baisser la tête. « Je n’ai jamais voulu tout ça Kilian…je voulais simplement être heureuse, c’est tout, mais…je n’y arrive plus…» c’était ni plus ni moins qu’un surplus, je n’arrivais pas à assumer l’université, ma vie de maman et mon futur. Trop de pression certainement. Je laissais une larme couler alors que je pris doucement une autre bouchée de son gâteau. « Je te rejoins…je vais laver mon assiette. » dis-je simplement, et avant qu’il ne refuse, j’allais tout simplement en direction de sa cuisine avant de laver mon assiette et de la laver. Récupérant ma fille je me dirigeais vers la voiture avant de l’installer et de faire de même avec moi, n’oubliant pas la ceinture. De toute manière, connaissant Kilian, je savais qu’il allait vérifier la sécurité de mon enfant, et il a raison…surtout quand on voit mon état. Je regardais devant moi avant de tourner le visage vers Kilian qui s’était mit à conduire. « Au faite…lundi en rentrant je vais devoir faire face à Lucas. Il…il est jaloux de toi, et de notre relation je crois. » Bon, il ne m’a jamais fait de scène et il ne m’en fera pas, enfin j’espère, mais je sais qu’il est jaloux et qu’il a peur de me voir partir avec Kilian. Il me l’a déjà dit à plusieurs reprises. J’ai beau essayé de le rassurer mais ce n’est pas ça. Malheureusement. Je ne l’ai jamais trompé ni quoique se soit alors je ne comprends pas pourquoi il a peur. Ma fois, c’est comme ça, c’est un homme. « J’ai hâte d’entendre tout ce que tu as à me dire ce week end, et je t’en pris…on ne parle pas trop de moi…à moins que tu veuille être en compagnie d’une fontaine. » je lui fis un clin d’œil avant de regarder la route à nouveau et de me taire, tout simplement.
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MessageSujet: Re: quand y'en a marre y'a malabar, quand y'en a pas y'a d'la vodka ! ► ft. Kilian. quand y'en a marre y'a malabar, quand y'en a pas y'a d'la vodka ! ► ft. Kilian. EmptyDim 13 Oct - 21:19



"Bien sûr qu'on ira en voiture, à dos de lama, aussi... Marcher un peu, ça te fera le plus grand bien, miss Paresseuse." Je la taquine, évidemment, mais je veux qu'elle fasse quelque chose qui puisse la maintenir en forme, qui l'aide à se sentir mieux, se dépenser. En prime, courir d'un bout à l'autre de la ville et marcher tranquillement au grand air sont deux choses parfaitement différentes. Ce week-end, Aleyna n'aura à se soucier de rien d'autre hormis de se dépenser et profiter de la nature pour également passer ses premières nuits sans devoir toujours se lever. Hawen n'a plus le même âge que la dernière fois que je l'ai prise dans mes bras, elle pourra se contenter de lait en poudre préparé par mes soins. Je mets ma main à couper qu'après une journée complète au plein air, Aleyna sera assez claquée pour ne pas avoir le temps de se faire du souci et s'écrouler dans son lit sans demander son reste. Cette pensée d'une meilleure amie affalée n'importe comment dans son lit avec de la bave au coin de la bouche me fait sourire en coin. Une fois assis près d'elle je l'écoute non sans lever les yeux au plafond. "Faudrait encore que j'arrive à le monter, le cheval." Je me suis toujours méfié de ces bestioles traîtres qui se cabrent pour un oui ou pour un non. Ça va encore être une aventure, ça, mais si c'est ce qu'elle veut, alors je me prêterai volontiers au jeu. Je commence doucement à comprendre ce qui fait agir Aleyna avec autant d'excès et de lassitude, et je caresse doucement sa chevelure brune en arquant légèrement mon sourcil droit. "C'est quand, la dernière fois où tu as dormi sans rien avoir à l'esprit ?" Je me doute que cette question va forcément la faire réfléchir puis j'enchaîne directement. "Tu es épuisée, tu es à bout de nerfs, tu n'as pas le temps de te poser... C'est pas un manque d'amour ou quoique ce soit, que tu as. C'est un manque d'énergie qui te fait faire n'importe quoi, tu te fatigues beaucoup plus vite. On va remédier à ça." Sitôt dit, sitôt fait, nous quittons l'appartement après m'être assuré d'avoir tout fermé derrière moi. Je rejoins ensuite Aleyna jusqu'à la voiture pour y déposer quelques affaires, j'en profite pour inspecter soigneusement les attaches de la petite. Je frotte encore mon nez sur le sien pour lui arracher un petit rire et j'embrasse son front avant de quitter l'arrière du véhicule. Ceinture, contact, volant et adieu la ville. En roulant à une allure modérée tout en veillant à avoir une conduite fluide pour ne pas gêner le sommeil léger de Hawen, je fronce les sourcils quand Aleyna m'annonce que son compagnon est jaloux de notre relation. "Sérieux ? Eh bien, il lui faut pas grand-chose. Remarque, si ça le dérange qu'il y ait quelqu'un qui s'occupe de toi après..." Je m'autorise un léger rire d'ironie, je ne désire en aucun car créer de conflit dans l'entourage d'Aleyna. Elle est avec moi pour se détendre, pas pour être crispée à cause de la jalousie de son petit-ami. "N'y pense pas, j'irai le rassurer s'il se fait trop de films et que ça te gonfle." Je me dirige vers les petites routes de campagne, une fois sorti de San Francisco. "Je te raconterai tout ça, ne t'inquiètes pas. Je t'ai même ramené une petite surprise de New York." ajoutai-je en lui servant un sourire mystérieux. De quoi la faire miroiter un peu, même si je vais vouloir parler avec elle à un moment ou à un autre, c'est obligé. Il va falloir qu'elle lâche ce qu'elle a sur le cœur, je suis habitué à l'écouter parfois des heures durant. Après une bonne heure de route, nous arrivons enfin à l'auberge tenue par le couple de retraités nous attendant à l'entrée. "Bonsoir ! J'espère que nous ne sommes pas en retard. Je vous présente Aleyna, ma meilleure amie, et sa fille Hawen." Direct, la vieille dame fond sur Aleyna et la petite, un sourire ému sur les lèvres. Oui, Aleyna ne va pas manquer de petites attentions, ici. Les valises en main, je suis le mari pendant que les deux femmes discutent derrière.
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MessageSujet: Re: quand y'en a marre y'a malabar, quand y'en a pas y'a d'la vodka ! ► ft. Kilian. quand y'en a marre y'a malabar, quand y'en a pas y'a d'la vodka ! ► ft. Kilian. EmptyVen 18 Oct - 22:36

Kilian &' Aleyna :3940: 
Je regardais Kilian avant de sourire légèrement tout en hochant la tête et d’arquer un sourcil. « Est-ce que j’ai la tête à aller marcher moi ? » je regardais légèrement un peu à droite et à gauche sans savoir où j’allais réellement. Bien évidemment je mettais énormément de la mauvaise foie dans tout ce que je faisais et j’allais certainement pas changer pour le moment...je n’avais pas le moral et je voulais voir jusqu’où Kilian pourrait me supporter. Défis pour monsieur Salaun : On. Oui je fais un baby blues mais je sais ce que je fais face à lui et surtout ce que je dis. Je laisse mes émotions prendre le dessus sur mon physique, mon état mental mais certainement pas de ses quelques mots sortant de ma bouche. Non je suis encore maitre de moi-même. Je ne tournais pas la tête vers Kilian mais doucement je repris simplement. « A dos de Kilian ça pourrait m’aller aussi…on prend ce que l’on a. A la limite tu pourras cracher de temps en temps, et tu rivaliseras avec le lama. » Je laissais un léger sourire se former sur le coin de mes lèvres, oui j’étais fière de moi sur ce coup là. Bon bien évidemment je savais qu’il n’allait pas passer à côté de cette comparaison et j’allais certainement m’en mordre les doigts…enfin façon de parler et surtout du côté humoristique de la chose. Et puis je me laisse faire, je m’assois et je goûte à son gâteau tout en profitant de ce moment là…j’ai l’impression d’être seule, d’être comme avant : apaisée. « C’est sur tu es tellement petit, que tu n’arriveras même pas à monter sur le cheval. » je le regardais droit dans les yeux avant de lui faire un clin d ‘œil. Le charrier était vraiment une chose que j’adore faire, et surtout de le voir sourire comme ça. C’est vrai que je laissais l’humour prendre le dessus mais ce n’est pas pour ça que j’avais la tête ailleurs et que j’allais bien à 100%, loin de là même. Je souffle doucement alors qu’il caresse mes cheveux, en temps habituel j’aurai souris mais là je me loge tout naturellement dans ses bras, comme si j’avais besoin que l’on me protège, que l’on me câline et que l’on me rassure encore et encore. Je lève les yeux vers ceux de mon meilleur ami avant d’hausser les épaules. « Je ne sais pas, pas depuis la rentrée en tout les cas. Je…je n’arrive plus à ne plus penser à rien, j’ai toujours la tête sur Hawen ou sur mes projets. Je ne contrôle plus rien, vraiment plus rien, à part mes pieds qui me guident d’une salle à une autre. » puis je baisse doucement les yeux avant de secouer la tête. « Je ne sais pas…quand je suis fatiguée ça ne dure pas aussi longtemps Kilian. » puis plus doucement je repris. « Tu crois que c’est possible que...je…la…rejette inconsciemment, involontairement ? » J’aime ma fille, j’aime tout ce que je fais avec elle mais est-ce que je suis prête à être maman jusqu’à la fin de ma vie ? Est-ce que je ne suis pas trop jeune ? Je ne sais pas, je ne sais plus.
Enfin bref, je le laisse me guider et partir avec lui dans sa voiture. Il aurait pu me kidnapper je ne me serais pas débattue, je me serai laissée faire sans rien dire…à croire que j’ai vraiment envie de partir d’ici, loin de tout le monde, et de ma petite vie. « Il est jaloux et pourtant…ce n’est pas moi qui est allée voir ailleurs, en quelque sorte. » je regardais le paysage défiler par ma fenêtre avant de souffler doucement. Bon je sais que c’est un sujet assez chiant à parler et que ça date depuis bien longtemps maintenant mais j’avais toujours cette amertume en moi, j’avais toujours mal de me dire qu’il avait été voir ailleurs alors que nous étions dans la phase de connaissance et surtout de confiance avant de se mettre en couple. Mais, c’est comme ça…je remets toujours sur le tapis lorsque ça va mal. Je tourne doucement la tête vers lui avant de reprendre doucement à nouveau. « Ne vas pas le voir pour ça, ne t’en fais pas, je vais gérer comme une grande. Enfin je pense. » un léger clin d’œil et me voilà partit dans mes pensées une nouvelle fois. « Une petite surprise de New York ? vraiment ? bon…j’espère que c’est pour ma fille et pas pour moi, sinon tu vas le regretter ! » je souriais avant de me taire jusqu’à notre escale et je parlais doucement avec la femme qui nous avait accueillit, un peu mal à l’aise de dépendre d’une autre personne, autre que moi. Je parle durant des minutes avant de pousser la poussette pour aller me jeter sur un lit dans notre chambre et je mis une main sur mon ventre avant de regarder Kilian. « Toi et moi dans le même lit ? » en tout bien tout honneur si c’était le cas, bien évidement.
 
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MessageSujet: Re: quand y'en a marre y'a malabar, quand y'en a pas y'a d'la vodka ! ► ft. Kilian. quand y'en a marre y'a malabar, quand y'en a pas y'a d'la vodka ! ► ft. Kilian. EmptyVen 25 Oct - 21:52



"Si tu la rejetais vraiment, t'aurais pas attendu de terminer cette grossesse." C'était la seule conclusion plausible que je pouvais lui apporter. Cependant, n'ayant pas réponse à tout, surtout vis-à-vis de questions qui sont bien plus sensibles chez les femmes, je ne me risquais pas à établir de grandes théories alambiquées dans le seul but de la rassurer. Lui dresser une liste d'idioties ne la mènera à rien de plus heureux ou productif. Nous avons donc fait route vers ce que j'espérais être un havre de paix pour elle, le temps d'un week-end tous frais payés au cours duquel la seule chose à laquelle elle allait devoir penser serait la meilleure façon de biller tranquillement. Je nourrissais également l'espoir de la reconnecter un peu avec sa fille, non pas en lui mettant dans les bras sans arrêt, chose qui serait fondamentalement stupide, mais plutôt en créant une sorte de manque qui puisse la pousser à vouloir s'en occuper. Faire de très longues balades sans Hawen, s'éloigner de sorte à ce que la mère se fasse trop de mouron et réaliser qu'au fond, la fatigue est le moteur de cette sensation de rejet. J'avoue que cette théorie peut aussi ne pas fonctionner du tout et là, je passerai pour un con fini. Nous verrons donc plus tard. Une fois arrivés sur place, nous sommes accueilli par le couple qui tient l'auberge et qui ne tarde pas à montrer une mine réjouie en observant la petite Hawen avec sa mère. Bien sûr, je précise que je n'en suis pas le père et que malgré des apparences qui peuvent prêter à confusion, nous ne sommes pas en couple. Mais à côté de ça, je suis le meilleur ami et le parrain le plus "poule" qui puisse exister, chose qui tranche nettement avec mon sale caractère de grincheux patenté. J'en profite pour discuter un peu avec le vieil homme sur le chemin, pour lui demander si sa femme avait déjà traversé une petite période de crise de ce genre, sans rentrer dans les détails pour respecter l'intimité d'Aleyna. Il se mît à rire et me colla une claque dans le dos pour me souhaiter bon courage et m'assurer qu'il n'y avait rien de plus normal, son épouse ayant également subi une passade de ce genre après la naissance de leurs enfants. Ce n'est pas rassurant à proprement parler, mais cela prouve tout de même que la déprime de ma meilleure amie n'a rien d'un cas isolé. Nous rentrons dans la grande chambre et Aleyna se laisse tomber sur le lit. Un seul grand lit. "Il y a des filles qui n'auraient même pas posé la question, elles auraient simplement dit merci, tu sais." ronchonnai-je gentiment avec une voix un peu grognon, pour la forme. Bien sûr, c'est sarcastique. Et si on essaye de remonter à la dernière fois où j'ai couché dans le même lit qu'une autre fille, là, ça a de quoi faire flipper. Ou pitié, d'ailleurs. "Promis, je me tiendrai à carreaux. Juste, t'étonne pas de certaines raideurs le matin, je ne suis qu'un homme." J'affiche un mince sourire en coin. Jamais je n'aurais partagé mon lit avec quelqu'un sauf pour davantage qu'une nuit de sommeil, mais Aleyna est une exception, comme d'habitude. La seule envers qui je sais me montrer sous un jour sensiblement meilleur. À ceci près qu'une autre fille a récemment attiré mon attention, mais c'est un sujet que j'aborderai avec elle plus tard. Ou pas du tout, nous verrons. Je m'occupe de préparer Hawen pour dormir en montant le berceau pliable - c'est fou ce qu'ils font comme avancées, maintenant - afin de l'y déposer. Elle gazouille en me souriant, je me penche donc pour frotter son petit nez avec le mien et lui faire un immense sourire à mon tour. "Bonne nuit, mon petit cœur." Mes lèvres lui laissent un baiser sur le front puis je me rends près du lit pour me déshabiller. Toutefois, après avoir retiré mon t-shirt, je me tourne vers la doyenne des Sigma dont le regard mutin est fixé sur moi. Je claque des doigts et montre la salle de bains adjacente à la chambre. "File prendre une douche ou je ne sais quoi au lieu de me mater, sinon pas de gros câlin avant d'aller dormir." Ultime menace pour une Aleyna qui, comme d'habitude, apprécie les rares moments de tendresse amicale que je veux bien lui offrir sans témoin. Les mains sur les hanches, j'attends qu'elle quitte la pièce pour enlever le reste et enfiler seulement un pantalon de pyjama. Il fait chaud, avec le chauffage central et la cheminée de la grande salle. J'ai déjà chaud rapidement, je préfère avoir un peu froid. Et au pire, connaissant ma meilleure amie, je suis sûr que je vais me réveiller plusieurs fois dans la nuit pour nourrir Hawen et constater que la jeune femme s'est agrippée à moi comme une moule à son rocher.
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MessageSujet: Re: quand y'en a marre y'a malabar, quand y'en a pas y'a d'la vodka ! ► ft. Kilian. quand y'en a marre y'a malabar, quand y'en a pas y'a d'la vodka ! ► ft. Kilian. EmptyDim 27 Oct - 21:58

Kilian &' Aleyna :3940: 
C’est vrai, il devait certainement avoir raison…j’avais terminé ma grossesse, je l’avais mené à bout et j’avais tout simplement été là pour ma petite mais actuellement je me remettais en question, à chaque instant. Ce n’est pas une sensation que j’aime, je déteste même me remettre en question mais il faut croire que je le fais sans même réfléchir. Comme si tout se faisait involontairement. Oui d’ailleurs je ne voyais pas une autre façon de voir les choses, pas aujourd’hui. « Oui je l’ai mené à bout ma grossesse et j’en ai été heureuse mais…regarde moi maintenant. Je...j’ai même perdu du poids depuis peu. Regarde-moi Kilian ! » Dis-je avant de baisser doucement les yeux, je n’étais déjà pas bien grosse mais depuis quelques temps je perdais du poids et je ne comprenais pas réellement pourquoi. Mais j’allais devoir reprendre du poil de la bête afin de pouvoir remonter la pente et surtout d’être heureuse à nouveau. Etre moi tout simplement.
Je ne pus que sourire en voyant ce cher couple venir nous ouvrir et de nous accueillir afin de nous présenter les lieux. J’ai parlé pendant quelques minutes avec la femme et je souriais tout naturellement avant de regarder vers la chambre où nous allions passer ce week end, surtout pour dormir et se reposer un peu. J’avais pu voir en cette femme, quelqu’un de bien et j’avais bien du plaisir à parler avec elle…mais j’avais aussi envie de me poser sur le lit et c’est sans attendre que j’allais en direction de la chambre pour me poser et surtout pour voir Kilian…mon meilleur ami. Sans lui je ne serai pas là et surtout je ne pourrais pas passer un week end de ce nom. Je souriais légèrement en voyant Kilian reprendre la parole et je secouais la tête. « Je ne suis pas comme toutes ses filles Kilian, tu devrais le savoir…non ? » bien évidemment, cela ne me gênais pas de dormir avec lui dans le même lit, et d’ailleurs j’allais en avoir besoin...besoin de sentir ses bras autour de ma taille, de sentir sa respiration dans mon cou...tout simplement. Un moment de calme avec lui, c’est tout ce que je demandais. « Alors, je vais te le dire. Merci beaucoup pour la nuit de folie que tu vas me proposer ! » je riais doucement avant de rester sur ce lit et de le regarder dans les yeux. Oui bon je le taquine comme je peux, j’essaye de mettre ma mauvaise humeur un peu de côté, mais j’y arrive uniquement parce que j’ai l’impression de ne pas avoir Hawen dans les parages. Mauvais mère, voilà la case que je venais de cocher dans ma tête. Jamais je n’aurai pu penser à ça, jamais je n’aurai pensé pouvoir agir et penser comme cela. Et puis je lui fis de gros yeux quand il continuait de me parler. « Certaines raideurs ? Disons que…tant que ce n’est pas moi qui te cause une certaine raideur, ça me va ! Je sais très bien que vous êtes faibles vous, les hommes. Un seul courant d’air sous la couette au matin et…Bim ! » Je le regardais en coin avant de sourire simplement, c’est que j’en avais vu des hommes se réveiller à mes côtés…plus rien ne me faisais peur et d’ailleurs j’avais hâte de pouvoir le taquiner sur ce point là, et ce, dès le lendemain matin. Oui oui, je peux être mauvaise, mais…gentiment. Je le laisse s’occuper de ma petite fille, quant à moi je regarde le plafond sans rien dire…je ne veux pas me lever pour aller m’occuper d’elle. Je grimaçais avant de le regarder attentivement lui, et uniquement lui. Je me lève rapidement tout en souriant légèrement, oui j’avais compris…il me jetait à la salle de bain. Je levais un peu les bras avant de me renifler les aisselles. « Pourtant je sens bon tu sais ! » puis je m’avance vers la salle de bain. « bon, je vais aller me doucher…et après tu me prête tes bras pour la soirée ! Adjugé vendu ! » un clin d’œil et le tour est joué. Je reste durant de longues minutes sous l’eau chaude, tout en laissant une larme couler, puis deux…le relâchement du stress, de la tension et j’en passe des vertes et des pas mûres. Je sors de la douche et je commence à me sécher les cheveux avant de me regarder dans le miroir sans savoir quoi faire et surtout sans savoir quoi porter. Rester enroulée dans ma serviette de bain ? Mettre un short et un débardeur pour dormir…que faire ? Je ne savais pas. Je me sèche totalement avant de rester dans la serviette et je sortis de la salle de bain en souriant à Kilian. « Excuse moi…je ne savais pas quoi me mettre. Mais relaxe, je ne dormirais pas nue, je ne veux pas me faire réveiller par…une raideur ! » je le regardais avant de rire doucement et secouer la tête. Oui la taquinerie est bien assez facile actuellement, et je suis sur qu’il ne va pas rire longtemps, c’est aussi pour ça que j’allais arrêter de penser à tout ça, et que j’allais passer sur cette taquinerie. « Bon et puis ça fait quelques jours que je ne me suis pas épiler les jambes, je risque de piquer un peu cette nuit ! » je riais de plus belle, puisque je n’arrêtais pas de dire n’importe quoi...bien évidemment que je prenais encore soin de moi, mais j’adore voir son visage quand je sors de telles choses. C’est marrant, et les moments comme ça me manque…tout simplement.  
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MessageSujet: Re: quand y'en a marre y'a malabar, quand y'en a pas y'a d'la vodka ! ► ft. Kilian. quand y'en a marre y'a malabar, quand y'en a pas y'a d'la vodka ! ► ft. Kilian. EmptyJeu 31 Oct - 21:36



Dormir avec Aleyna sans qu'il ne se passe quoique ce soit me paraissait tout à fait possible, je ne suis pas une sorte de prédateur qui chasse les femmes et les considère comme du gibier. Ou ce genre d'animal incapable de se tenir en place quand le sexe opposé – ou pas, d'ailleurs – se trouve à proximité. Je tenais tellement à cette amie irremplaçable que jamais je ne me serais permis de faire quoique ce soit qui puisse faire basculer cette relation dans le néant pour une banale aventure. Je pouffe de rire en secouant la tête lorsqu'elle me remercie à sa façon, c'est cette Aleyna là que je veux revoir. Pétillante, pleine de joie de vivre, d'entrain et d'humour. Notre lien ne peut fonctionner que si elle est ultra sociable et si je suis le taciturne de service. Deux taciturnes, là, on est bons pour ouvrir une section des Déprimés Anonymes. "On n'est pas faibles, on est sensibles. Et puis t'es pas la dernière à en être heureuse, de cette "faiblesse" masculine… pas avec moi, hein, avec d'autres. Coquine." ajoutai-je avec un rictus provocateur. Qu'elle ne me fasse pas la morale car la demoiselle qui s'en va vers la salle de bains a un sacré paquet de conquêtes au compteur, certainement plus que moi, sans problème. Alors bon, soyons irréprochables avant de balancer, n'est-ce pas ! Je roule des yeux quand elle renifle ses aisselles. "Tellement sexy." Sarcasme, quand tu nous tiens. Quand elle quitte la salle de bains, j'en profite pour regarder Hawen en me déshabillant, mais à distance. Oui, je sais qu'elle ne se souviendra de rien, mais je ne sais pas, ça me met mal à l'aise d'être nu en face de ma filleule, même si elle est davantage occupée à baver consciencieusement en plein sommeil, la bouche ouverte. Je ne passe qu'un pantalon de pyjama, préférant rester torse nu. C'est à ce moment que la doyenne des Sigma fait son entrée, une simple serviette éponge en guise de vêtement. J'arque un sourcil pour marquer mon étonnement, elle ne va quand même pas dormir en tenue d'Eve ? Je soupire lorsqu'elle m'assure qu'il n'en sera rien, passant une main dans mes cheveux en bataille. "Encore heureux. J'ai dis que je n'étais qu'un homme, faut pas pousser trop loin non plus…" Je lui lance un clin d'œil évocateur en souriant puis je retire quelques oreillers du lit. Je n'ai jamais compris cette manie de mettre un bataillon d'oreillers sur les lits d'hôtels alors que, pour dormir, un ou deux suffisent largement. Mais passons, l'heure n'est pas à la critique hôtelière mais plutôt au futur sommeil bien mérité qui nous attend. Je pose mes yeux sur ses jambes, puis je hausse les épaules sans trop m'attarder dessus. "Je vais donc passer la nuit avec une Yéti nudiste qui vérifie son sex-appeal en respirant ses aisselles… clairement, on se demande comment je vais faire pour ne pas craquer." Ironie, deuxième tour. Peu à peu, j'essaye de lui redonner ces réflexes, cette manière de parler sans complexe et le fait d'être moins "compatissant" la rend de plus en plus ouverte à la plaisanterie et à la bonne humeur. Je me glisse dans les draps puis je me tourne dedans au moins quatre fois pour voir si le lit est vraiment confortable. Quoi ? C'est une manie, j'y peux rien. J'adore me tourner dans les draps, ça me détend. Chacun a ses petits tics bizarres. "Bon, bah moi je suis prêt. Oui, je reste torse nu. C'est vrai que ça risque d'être très difficile pour toi de ne pas craquer étant donné que j'ai pris pas mal de muscles pendant le tournage, mais il va pourtant falloir que tu sois déterminée. Sois forte." J'étends mes bras comme un pacha puis je lui offre un sourire, puisqu'elle est l'une des seules personnes en ce bas-monde à y avoir droit. "L'appel au câlin est passé, maintenant tu as très exactement une minute pour t'habiller et me rejoindre, sinon je vais ronchonner toute la nuit et t'empêcher de dormir." Kilian = chieur. Ca, c'est un langage que la jeune maman connait très bien.
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Kilian &' Aleyna :3940: 
Je ne savais pas réellement comment allait réagir mon petit ami face à cette situation là : dormir avec mon meilleur ami. Il allait falloir que je prenne mon mal en patience afin que je lui fasse bien comprendre qu’il n’y a rien entre lui et moi. C’est assez difficile pour lui de le croire, et surtout de me faire confiance vis-à-vis de Kilian. Oui c’est vrai que notre relation est bien différente des autres mais elle est ce qu’elle est, et j’en suis même très fière. Fière d’avoir un meilleur ami comme lui et surtout un parrain pour ma fille, digne de lui. Il peut avoir confiance en moi, et il se doit d’avoir confiance mais pour ma part…le jour où j’apprends qu’il dort dans le lit d’un(e) autre, je le prendrai mal et j’aurai très peur. Pourquoi ? Parce que je sais qu’il est attiré par de la nouvelle chaire fraiche. Malheureusement. Je lui fais confiance, là n’est pas la question mais j’ai quelques peurs, comme tout le monde. Kilian est mon ami, il fait presque partie de ma famille...à mes yeux, ma famille que j’ai perdue quand Hawen a commencé à vivre en moi. Je souriais légèrement alors que je pensais à tout cela. « Non c’est sur, j’aime beaucoup votre faiblesse…d’ailleurs c’est aussi grâce à elle si j’ai ma petite fille. » sur le ton de la rigolade, de l’humour…j’arrivais à me détacher un peu de tout ça et de parler de ma fille sans avoir mal au cœur, sans avoir de larmes naissant dans mes yeux. Est-ce une des solutions ? Peut être et pourtant…à peine ais-je pensé à cela que je me mis à baisser les yeux tristement. Je me mis à rire par la suite alors que je commençais à me renifler les aisselles. « Quoi ? C’est pour éviter que tu tombe amoureux de moi et que tu veuilles aller plus loin ce soir, avec moi ! » je lui fis un clin d’œil avant de le regarder et je me mis à courir un peu pour aller me prendre une douche tout en me préparant afin de passer une bonne nuit. D’ailleurs j’avais enfin fini de me préparer, quelques longues minutes après. Je voulais faire un peu d’humour…c’était la seule chose qui pouvait cacher mes réelles émotions, comme un masque que je me mets sur le visage. Oui je me dois de cacher ma tristesse…face à lui. Je ne veux pas qu’il s’en veuille, ou que sais-je encore.
Une simple serviette autour de mon corps et je souriais alors qu’il me regardait sortir de cette salle. Je secouais doucement mes cheveux alors que je me mis à rire doucement lorsque je lui fis ma remarque sur mes jambes…de yéti. « Oh arrête de t’apitoyer sur ton sors Grincheux, on sait tous qui as le plus de sex-appeal entre toi et moi. » je souriais avant de lui lancer un regard vainqueur. Puis je regardais mes gens avant de souffler. « Tu crois vraiment que je ne prendrai plus soin de moi ? je te ferai remarquer que j’ai un petit ami à garder à mes côtés. » je le regardais avant de sourire très légèrement. Je sais bien que le physique n’est qu’un point mais c’est un point important presque primordial. On s’arrête sur le physique au début et non pas sur le mental…et puis je reste une fille et une fille se doit de toujours rester impeccable. Enfin, je me tais durant quelques secondes et je le vois se mettre sur le lit avant de se rouler sur ce dernier, je ne comprends pas tellement ce qu’il fait mais je me mis à sourire en le voyant faire et je me gratte mon coude avant d’aller m’asseoir sur le bord du lit en hochant la tête, puis je le regarde au niveau de son torse avant de rire doucement et reprendre. « C’est vrai que tu as pris du muscle et…ça te va plutôt pas mal mais sans vouloir d’offenser, tu n’es pas spécialement dans mon type d’homme. Je ne saute pas sur le parrain de ma petite. » je souriais avant de mettre ma main sur sa cuisse avant de me lever pour aller courir dans la salle de bain et d’enfiler un short pour dormir et de mettre un soutien gorge pour le haut, uniquement un soutien gorge. Je ressors avec un large sourire. « C’est bon je suis prête pour mon câlin mais surtout pour pouvoir me loger dans tes bras si…fort. » je lui fis un clin d’œil avant de baisser mon regard vers ma poitrine et je riais doucement avant de m’allonger sur le lit. « Tu es torse nu, pourquoi je n’aurai pas le droit de l’être aussi...enfin un minimum quoi. Tu as de la chance j’ai caché ma poitrine. » puis je m’installe dans le lit avant de mettre une petite couverture sur mes jambes, ayant quand même un petit regard sur ma petite. « elle va avoir faim d’ici...une petite heure. Mais heureusement pour toi je ne l’allaite plus à tous les repas, sinon tu aurais du venir me tirer mon lait ! » je le regardais avant de rire de plus belle, et ça me faisais du bien, honnêtement. Je disais n’importe quoi tout en oubliant un peu ma vie de tous les jours et au fond ça ne me rendais que plus heureuse, tout ça.
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