the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez

Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer Empty
MessageSujet: Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer EmptyJeu 9 Fév - 22:24

• Le 14 février | 20h34
    Les festivités avaient dors et déjà bien démarrées. En couple ou en célibataire, tous le monde trouvait son compte et la surabondance des personnes présentes formaient des étincelles de part et d'autre de la salle. Sous le claquement des talons aiguilles et le crissement des richelieu, vrombissait les basses d'une musique beaucoup trop forte. Ce bal mémorable - qui s'était tramé en douce en vue de la chère et tendre fête de St-Valentin - avait surtout fait office de surprise en ce qui concernait mademoiselle Pearce. La jeune femme avait fait une entrée pendue aux bras d'un homme qui n'était pas censé faire office de cavalier, puisque le véritable « Boyfriend » de la situation aurait délibérément du être Charles-Edouard Castello et qu'en l'occurrence, c'était Ryder Weaver-Grant qui rentrait dans le rôle. Bien-entendu tout n'était que stratégie dans la tête de Shiloh, puisque ce cavalier de dernière minute lui servait surtout de vendetta dûment préméditée envers le principal intéressé. Il fallait à tout prix qu'elle sache pourquoi sa présumée relation ne tenait plus qu'à un fil et pourquoi le présumé en question ne l'avait pas invitée au bal - ni même invitée null part ailleurs depuis quelques temps -. Ce fut donc aux bras du charmant - ami et confident - Ryder que la protagoniste avait fait son apparition dans la salle décorée - de la façon la plus kitch possible et imaginable - en l'honneur de cupidon. Jusqu'alors, tous les détails avaient eût leur importance, du choix de la robe, à celui de la coiffure, du cavalier à la paire de boucles d'oreilles, la paire de chaussures ou la couleur du vernis à ongle. Il fallait qu'il se retourne sur elle, il fallait le faire regretté de l'avoir délaissée. Pour le coup, elle avait opté pour une paire d'escarpin Louboutin - les seuls escarpins de marques de sa garde-robe - une robe moulante noir, très sobre mais légèrement satinée et aux épaules recouvertes par un voile brodé, des cheveux laissant deviner une ondulation discrète, ainsi qu'un vernis rouge vif, parfaitement assortis à la semelle des Louboutins. Mais désormais, depuis l'entrée en scène dans cette pièce, une seule et unique chose importait, un seul but perfide détenait son importance. À tel point que les yeux de la jeune femme se désintéressaient totalement des boissons et des petits fours, des gens dansant ou s'embrassant ou des intentions de Ryder. Elle s'était montrée clémente, elle n'allait plus l'être, le ton était donné. Tant de temps à se préparer, à se laisser entrainer par un ami pour ne pas avoir l'air trop seule. Tout ceci pour cacher une absence qui l’exaspérait plus qu'il ne la blessait. Un agacement tel qu'il faisait entrer en éruption son volcan intérieur et lui donnait envie d'écraser à l'aide de ses talons aiguisés, d'une force inouïe, tout ce qui pouvait se trouver sur son passage. Elle saisit fermement Ryder par le bras - lui n'avait toujours pas bougé, certainement pensant que Shiloh devait l'écouter - et le tira de façon à montrer sa volonté de s'approcher du buffet. Il ne fallut que très peu de temps, pour que la cible soit repérée et son attitude en disait long : langoureusement enlacé avec une autre, une inconnue aux yeux de Shiloh. Il l'avait délaissée pour ça. Oui, il avait abandonné la chaleur tendre et passionnée d'un bout de femme encore tellement vulnérable, pour se frotter les amygdales avec une autre. Sidérée, Shiloh perdit un instant tous ses moyens, au point d'en faire trembler ses escarpins. Mais elle se ressaisi rapidement lorsque C.-E.C se rendit compte de sa proximité, elle le regarda, sourcil gauche rehaussé, et d'un air affirmé, se retourna vers Ryder pour l'embrasser. Ce n'était pas la première fois que les deux jeunes gens flirtaient ensemble, mais ce souvenir remontait à leur tendre jeunesse. Finalement, Shiloh se retourna pour s'assurer que C.-E.C. avait bel et bien vu la scène et - ayant eut confirmation quant à son attente - elle lui jeta le regard qui signifiait la fin, celui qui voulait clairement dire « La partie est terminée, et ne crois pas que tu as gagné. » Bien-entendu, elle avait du regret, de l'amertume dans ce regard. Elle pouvait à peine cacher sa déception à vrais dire. Ryder comprit rapidement ce qui s'était joué en ce lieu, en cet instant et il comprit l'élan de passion soudain dont Shiloh avait fait preuve envers lui. Sans dire mots, il adressa un regard lourd, accusateur à Charles-Edouard. « Excuses-moi Ryder, j'espère que tu comprends.. » Shiloh en voulait à C.-E.C, mais elle s'en voulait à elle-même d'avoir agit ainsi, et d'avoir utilisé son ami. Heureusement, elle ne l'avait pas choisit par hasard et elle savait qu'il comprendrait une telle situation, après tout, ils étaient le genre d'amis qui finissaient les phrases de l'autre. Baissant la tête, elle écarta Ryder en le poussant légèrement et s'en alla en direction des toilettes. Elle ne pouvait pas pleurer, non-pas par-ce qu'elle ne voulait pas, mais par-ce qu'elle n'y arrivait tout simplement pas. Au fond, elle savait depuis longtemps que son histoire avec Charles-Edouard était terminé et elle ne s'était pas faite plus d'illusions quant à un avenir possible. Étrangement, il n'y avait pas un chat aux cabinets pour femmes - habituellement bondé au point qu'une file d'attente finisse par se dessiner au-devant de la porte d'entrée - elle en profita pour s'appuyer contre un lavabo, bras tendus, et se regarda dans le miroir, se trouvant à quelques centimètres de son visage. Elle décida de passer à autre-chose et de profiter de la soirée comme il se le devait. Elle sortit du mascara de son sac - qui servait plus d'éponge-aisselle qu'autre-chose tant il était ridiculement petit - et s'en remit une couche. Elle referma le bouchon dans un soupir remplis d'espoir et sortit, prête à vaquer à ses occupations. En sortant, elle aperçu son amie Ever-Lynn qu'elle s'empressa d'aller saluer. Brève discussion, Shiloh s’apprêtait à aller retrouver Ryder qu'elle avait laisser en plan, quand elle ne pu s’empêcher de repenser à ce qui s'était produit avec Castello. « Trop bonne, trop conne. » Elle pensait à voix haute. À peine eut-elle le temps de terminer sa phrase, qu'un bruit sourd se fit entendre et une panique étrangement soudaine prit possession de la fête.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer Empty
MessageSujet: Re: Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer EmptyLun 13 Fév - 19:03

« Nan mais franchement, t’y crois ça ? Qu’est-ce que je vais aller foutre là-bas ? Je sais que c’est mon rôle, vu que je suis président de confrérie, mais… » A l’autre bout du fil, Camille, qui m’entendait me lamenter depuis une bonne dizaine de minutes. En même temps, comment dire… Pourquoi nous avoir obligés d’y aller ? Notre rôle avait été de monter un plan anti doyen, puis ensuite, de l’exécuter au bal de la Saint-Valentin. Sauf que je comptais bien sur mes confrères pour faire ce petit travail. Je me voyais très mal me pointer, et attendre quelques heures que notre plan se déclenche. Camille coupa rapidement court à la conversation, me rappelant que je m’étais engagé, et que je devais y aller. Oui Camille, merci Camille, je le sais parfaitement. Merci de jouer à ma conscience, ou au redresseur de tort. « Je pense que je n’ai pas le choix, alors… » Râlais-je en soupirant. Décidément, c’était pire qu’une corvée. Et dire que j’avais dû renoncer à mes projets initiaux pour aller à cette soirée ! Adieu mon séjour New-Yorkais, bonjour l’ennui des festivités de la Saint-Valentin. Je l’avais décrété, j’allais passer faire un tour, discuter avec deux-trois couples transis d’amour, et je repartirai comme si de rien était. « On se voit tout à l’heure. » Dis-je à Camille, avant de raccrocher brusquement. La soirée n’allait pas tarder à commencer, et je n’avais même pas pris ma douche. VDM jusqu’au bout, apparemment.

-

Une heure et demie plus tard, j’étais enfin prêt. Prêt à affronter cette maudite soirée, prêt à m’engouffrer dans une salle que je détestais déjà, dans une atmosphère qui me faisait déjà lever les yeux au ciel. Avant même d’arriver, je n’attendais qu’une chose : que ce soit l’heure de partir. Je ne comptais pas passer ma soirée ici, loin de là. Vêtu d’un simple smoking, classique, j’ai traversé la foule pour retrouve Camille. Apparemment peine perdue, puisque les trois-quarts des étudiants envahissaient déjà la pièce. A ce moment précis, j’ai réalisé que le petit plan, initié par les présidents de confrérie, allait être une véritable réussite. Tant mieux pour nous, ça ne ferait que renforcer notre statut au sein de notre propre confrérie. D’un signe de tête, j’ai salué quelques visages familiers, ne perdant pas mon objectif de vue : Camille. Sauf qu’un imprévu se glissa sous mes yeux ; Charles-Edouard Castello, un gamma, dansait collé-serré avec une fille qui m’était totalement inconnue. Euuuuh ? Aux dernières nouvelles, j’avais cru comprendre que le français s’était calmé, et s’était posé en couple avec Shiloh. Leur relation avait atteint son apogée alors que nous créchions encore chez ces abrutis de Bêta/Delta. Ils formaient un petit couple parfait, sans aucune vague, sans aucune histoire ; il faut croire que tout cela n’était que du vent, que des apparences. Ce qui, au final, arrangeait bien mes affaires. C’était peut-être égoïste, monstrueux, et tout ce que l’on voulait, mais c’était ainsi. Avant que Shiloh ne soit officiellement en couple avec le français, j’avais clairement louché – eu des vues est encore plus exact – sur la Gamma. Mais elle avait fait son choix, et bon joueur que j’étais, notre relation ambiguë avait pris fin dès l’instant où elle s’était réfugiée dans les bras de Charles-Edouard. Je n’avais pas l’habitude de céder si facilement, mais je ne comptais pas non plus passer mon temps à lui courir après. J’aurais pu, mais je préférais profiter de la vie. « Elle est si courte, joue le jeu à fond » m’avait dit – et répété – Belammée. Alors pour une fois, j’avais pris son conseil en considération, et j’avais mis cette histoire derrière moi. Mais quand on nous offre une telle opportunité, on ne pouvait décemment pas la gâcher. Alors, une fois passée la surprise de la scène Castello – inconnue, j’ai posé mes yeux sur le reste des étudiants, à la recherche de Shiloh. C’était peine perdue de vouloir retrouver une personne précise au milieu de ce foutoir. Les visages se confondaient, les brouhahas des conversations semblaient être cryptés. Je ne voyais rien, n’entendais rien, ne discernais rien. Tant pis pour moi, je devrais attendre que mon travail de président de confrérie soit effectué avant de partir à la recherche de la Gamma, une fois rentrés dans notre confrérie.

-

Le destin avait frappé. Ou dans notre cas, il avait plutôt tiré. Une fois, deux fois, trois fois. Puis les détonations étaient devenues trop nombreuses, trop rapprochées, trop stridentes pour que je puisse les discerner clairement. Les filets de sang rouge se mêlaient désormais avec la décoration rose bonbon du réfectoire ; les gens criaient, hurlaient, se poussaient. C’était la cohue, et chacun voulait sortir de cet Enfer le plus rapidement possible. Il n’y avait plus aucune pitié, plus aucune compassion ; à cette heure-ci, seul l’instinct de survie agissait. Ce serait à celui qui serait le plus rapide, à celui qui serait le plus malin, à celui qui serait le plus fort : pour tous les autres, il n’y aurait pas de deuxième chance. Par chance, alors que la fusillade avait éclaté, je me trouvais sur le point de sortir. Il ne m’avait fallu qu’un pas pour m’extraire de cet espace maudit, et divaguer dans les couloirs pour trouver la sortie la plus discrète. Tous privés de nos portables à l’entrée de la salle - ce qui avait été orchestré à la perfection, je devais bien le reconnaître – ce serait à celui qui pourrait prévenir le plus rapidement les secours. J’ai tout fait pour éviter de penser à ceux qui m’étaient proches, et qui étaient dans cette salle. L’angoisse aurait été trop profonde, la nuit trop interminable, et la peine trop grande.

« Ouais, c’est vrai ça. » Dis-je en entendant une voix qui m’était familière. Penser à voix haute, ça n’a pas toujours du bon, surtout quand un Sandlide passe dans le coin. « D’ailleurs, si j’avais le temps, je te plaindrais. » Continuais-je en enroulant mes doigts blafards autour de son frêle poignet. Sauf qu'on avait pas le temps. « Mais là, on a des choses plus urgentes à faire, comme se barrer vite fait. » Lâchais-je en l’entraînant à ma suite. Je ne savais pas si elle avait entendu les coups de feu, ni même si elle savait ce qui se passait. Mais au pire, même si elle n'était pas consciente du danger qui s'engouffrait dans l'université, elle pourrait se contenter de le supposé, vu mon ton et mon allure empressés.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer Empty
MessageSujet: Re: Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer EmptyDim 26 Fév - 17:52

• Le 14 février | 20h43
    L'espace d'un instant, tout avait changé. L'ambiance banal d'un bal d'étudiants s'était retrouvée en véritable pagaille bruyante, non pas de rire ou de musique, mais de cris et de coups de feux. Des coups feux, Shiloh avait du mal à en croire ses oreilles. Les festivités avaient tournées au cauchemars et elle était là, protagoniste d'un film d'horreur, vivant la réalité que l'on croit toujours "n'arriver qu'aux autres". À vrais dire, elle ne voyait pas grand-chose. La panique avait créer une tempête dont les élèves formaient les vagues, les hurlements le vent et les déflagrations le tonnerre. Il était impossible de voir d'où provenait les coups et d'autant plus impossible de savoir qui en étaient les auteurs. Il y en avait forcément plusieurs vu la succession rapide des coups, mais qui étaient-ils ? Des malades, certes. Mais pourquoi s'en étaient-ils prit à Berkeley ? et puis, pour connaitre l'existence de la fête, ils devaient forcément faire partis de l'établissement. Tant de questions qui restaient sans réponse, qui se mélangeaient à la peur, à l'angoisse. On se demande souvent de quelle façon l'on réagirait dans de telles situations, mais il est souvent impossible d'en connaitre la réponse. C'est uniquement lorsque l'instant se produit, que l'on en apprend plus sur nous-même, et sur les autres. En l’occurrence, Shiloh était tétanisée. Peut-être était-elle déjà sous le choc encore frais de sa rupture "non-officielle" avec Charles-Edouard, ou peut-être n'avait-elle tout simplement pas immédiatement comprit l’enjeu de la situation. Quel qu'en soit la raison, elle ne pouvait se mouvoir et encore moins faire le moindre bruit. Même un cris n'aurait pas voulu sortir de sa bouche tant elle demeurait dans l'incompréhension et l'effroi de cette situation qui tirait de l'irréelle. Ce fut une voix familière qui l'a sortit soudainement de son mutisme pour l'emporter en direction de l'une des portes de la salle. Il s'agissait de Sterling Achille Sandlide, l'un des membres de la confrérie Gamma, dont elle s'était particulièrement rapprochée durant le déménagement des Gammas chez les Deltas et Bêtas. Il fallait dire qu'entre les deux jeunes gens, la situation avait toujours été ambiguë. Seulement, Shiloh avait refusé de s'avouer cette attirance car elle était alors en couple avec C.-E.C. Aujourd'hui elle le regrettait vu la tournure qu'avait prit sa relation avec lui et elle s'était dit qu'il devait certainement être trop tard pour envisager quoi que ce soit. Ce qui était certain, c'était qu'elle était soulagée que Sterling fut là en cet instant et, contrairement au reste du monde qui ne cherchait qu'à sauver sa propre peau, qu'il prit le temps de s'occuper d'elle. L'ayant prise par la main, la tirant d'une force à la fois empressée mais rassurante, Shiloh se voyait déjà tirée d'affaire, saine et sauve grâce à lui. Durant cette course folle, Shiloh s'efforçait de ne pas regarder autour d'elle, elle tentait de toutes ses forces de fixer Sterling, mais soudain, son regard fut attiré ailleurs et elle prit conscience de l'ampleur de la situation. En quelques secondes elle avait pu voir le sang, les larmes, certains élèves ou professeurs à terre. Elle repensa aux images qu'on lui avait montrée en cours sur la guerre et elle ne pu s'empêcher de faire le lien. Des larmes lui montèrent aux yeux, elle ne pouvait absolument rien faire, c'était à peine si elle avait la capacité de se sauver elle-même, alors elle focalisa son esprit sur la volonté de s'en sortir et sur l'aide précieuse de Sterling. Sur le point de détourner son regard pour se concentrer sur leurs vies à tous les deux, elle aperçu un visage familier, et non des moindres. « Coleen !!! ». Suite à l'exclamation de Shiloh, Sterling se tourna et vit à son tour la meilleure amie de la jeune femme. « Sterling, on ne peux pas la laisser comme ça, il faut faire quelque chose ! ». Changeant de direction mais conservant la même allure, le jeune homme entraina Shiloh auprès de Coleen et, quasiment au vol, elle l'a saisit par la main. « Tu viens avec nous ! ». Ce fut en chaine de trois qu'ils s'en-allèrent et c'était Sterling qui menait la danse. Shiloh avait perdu ses talons depuis longtemps et elle commençait à être hors d’haleine, mais peu lui importait, elle n'avait jamais couru aussi vite de sa vie. Elle s'accrochait le plus fort possible à la main de Sterling et elle était pratiquement sur le point d'arracher le bras de Coleen, tant elle avait peur de la lâcher au sein de cette furie. Il fallait s'en sortir, coute que coute.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer Empty
MessageSujet: Re: Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer EmptyMar 13 Mar - 2:55

    La soirée était déjà bien entamé quand Coleen arriva au bal que tous les présidents de confrérie avait organisé. Elle avait vêtu pour l'occasion une magnifique robe noir, moulante et courte, qu'elle avait acheté à Paris avec sa mère durant les vacances d'été. Elle voulait faire sensation ce soir, et faire tourner les tête dans tous les sens, bien qu'elle sache qu'elle n'était pas la seule à vouloir le faire. De multiples bracelets coloré et fluo ornaient ses bras, et de grandes boucles de jaunes, ses oreilles. En fait, elle était canon. Elle était accompagné d'un ami, aussi déluré qu'elle, qu'elle avait rencontré dans un bar la semaine dernière et qu'elle aimait bien. C'était rare, mais sa arrivait. Coleen n'était pas venu avec Shiloh, vu qu'il fallait être accompagné par un garçon pour les filles, et d'une fille pour les garçons. Chose que Coleen trouvait absurde, vu qu'il y avait des homos sur le campus, et qu'il leur fallait alors demandé à leur meilleure amie de les accompagner. Mais bon, on ne refera pas le règlement pour le moment.

    La fête avait bien commencé, elle avait croisé Sterling et Shiloh, séparément. Coleen savait que Shiloh aurait pu venir avec Charles-Edouard, mais celui-ci état beaucoup trop instable pour elle. Sterling, bien qu'il ne soit pas un modèle de vertu non-plus, semblait meilleur pour sa meilleure amie. Elle appréciait beaucoup ce dernier d'ailleurs, il n'était certes pas le meilleur partis, mais il était sincère. Elle n'en voulait pas à sa meilleure amie d'avoir craquer pour Charles-Edouard. Elle-même l'avait fait, le temps d'un été, et il la troublait toujours quelque fois quand elle le croisait dans un couloir. En même temps, comment lui en vouloir, son air bad boy et son attitude de je-m'en-foutisme avait le don de charmer les filles à des kilomètres à la ronde. Coleen et Shiloh étaient tombé sous son charme, et bien que Coleen ne soit pas sortie avec lui, cela n'empêchait pas qu'elle louchait sur lui, avant qu'il ne soit avec Shiloh, bien sur. C'est connu de tout le monde, Coleen est une infidèle notoire, elle ne supporte pas les secrets et le passé inconnu, elle souhaite tout savoir sur la personne avec qui elle est. Et bien entendu, tout le monde à ses secrets, et c'est cela qui faisait son infidélité, car elle s'attachait beaucoup trop vite, ou était trop posséssive, voulant tout savoir sur tout. Avec Terrence, ce petit jeu avait couté la vie à leur couple, elle avait été trop infidèle à cause de ses secrets à lui. Elle ne supportait pas les mensonges qu'il lui servait lorsqu'il pensait à cette autre fille qu'elle ne connaissait pas. Comment ne pas vouloir éponger ses mensonges avec quelqu'un d'autre quand on voyait celui qui comptait, celui qui partageait les moments les plus intimes de votre vie penser à quelque chose qui n'était pas vous, à son passé et celle qui occupait encore ses esprits alors qu'on faisait tous pour lui faire passer un autre cap de sa vie. Mais il était chez les Gamma, et tout le monde savait que c'était la maison pour les gens à problèmes, ceux qui avait quelque chose à extérioriser. Shiloh y était, et Coleen l'aidait le mieux qu'elle pouvait pour la faire rejoindre sa vraie maison, celle des Sigma.

    La fête battait son plein, Coleen avait déjà quelque verres à son actif. Elle avait aperçut Shiloh embrasser à pleine bouche Ryder, son cavalier, devant Charles-Edouard. Ce dernier avait un air outré, et Coleen se dit mentalement « Bien fait pour ta face, coureur de jupon ! ». Mais malfré l'attitude farouche de Shiloh, celle-ci ne put s'empêcher d'aller vers les toilette, la tête haute, mais le coeur en lambeau. Il lui avait encore fait mal, an ayant embrasser cette pouff devant ses yeux, et Shiloh en payait le prix. Coleen voulut aller la rejoindre mais elle fut interrompu par Marley qui l'accapara durant vingts bonnes minutes sur les dernières compositions au piano qu'il fallait absolument qu'elle apprenne. Coleen se montra amicale, sachant que Marley ne savait pas qu'elle arrivait au mauvais moment. Finalement, Shiloh sortit des toilettes, et Coleen l'avait perdu de vue et s'était dirigé vers le bar, voulant prendre un dernier verre quand une panique prit tout le monde à l'entente d'un coup de feu. Coleen fila se cacher sous le bar, les larmes commençant à couler sur ses joues, son maquillage noir la faisant ressembler à un panda. Sa première pensé fut pour sa meilleure amie, et Gabriel, son autre meilleur ami. Elle ne l'avait pas vu de la soirée, mais elle savait qu'il s'en sortirait, il n'en pouvait être autrement. C'était un dur à cuire.

    Tout ceci était dur à croire. Tout ce qui se passait actuellement était impensable. Tout était si bien, la fête est superbe, mis à part les petits à côté que l'on pouvait avoir au cours d'une fête. Et puis trois coups de feu ont retentit, et le temps était comme suspendu. Caché sous sa table, Coleen entendait tous ce qui se passait sans pouvoir rien faire, elle était tétanisé par la pur, elle qui se croyait si forte était comme une petite fille perdu. Elle entendit son nom crié par la voix familière de Shiloh. Elle voulut lui répondre, mais elle entendit au même moment, un autre coup de feu. Elle était en larme, sa robe pleine de terre et d'herbes. il l'aperçurent alors, sous sa table, et l'entrainèrent avec elle. Dire que Coleen n'était pas soulager de se retrouver avec Shiloh et Sterling aurait été un euphémisme. Même l'ordre autoritaire de Sterling ne la mis pas hors de ses gonds. Elle obéissait calmement, sans discuter. Lee entrevit une sortie, à travers la forêt, personne ne la voyait, tout le monde était concentré par la sortie principale. « Par ici ! ». Elle tira sur le bras de Shiloh de toute ses forces, et coura encore plus vite, sa vie en dépendait, et elle comptait la garder pour un long moment encore.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer Empty
MessageSujet: Re: Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer EmptyMer 14 Mar - 21:52


Les douze coups de minuit avaient sonné. Jusqu’à cette heure fatidique, sujette à tant d’histoires toutes plus rocambolesques les unes que les autres, tout c’était passé à merveille. Je m’étais rendu à ce bal de Saint-Valentin de mauvaise grâce, agacé de devoir me mêler à une foule d’amoureux transis. Franchement, ils n’avaient pas honte de se pavaner main dans la main, face au reste du monde ? Je trouvais cette attitude absurde ; être heureux c’est bien, étaler son bonheur aux yeux des autres, c’est pitoyable. Non pas que je sois malheureux, ou en guerre contre des âmes sœurs quelconques, bien au contraire. S’ils sont heureux, tant mieux pour eux ! Mais un peu de pudeur ne ferait pas de mal à certains. J’ai levé les yeux au ciel à l’arrivée d’un énième couple, qui ne tarda pas à se faufiler parmi la foule. C’est à ce moment précis que j’ai remarqué le couple – ou plutôt l’ancien couple ? – Charles-Edouard/Shiloh. Si je n’avais pas été très occupé par le plan machiavélique que j’avais soigneusement organisé avec les autres présidents de confrérie, je crois que j’aurais pris un instant pour jubiler. Enfin, peut-être, j’allais pouvoir arriver à mes fins. Mais en attendant, je devais retrouver Camille, et ça commençait à devenir urgent. J’avais esquissé un pas, puis un deuxième, m’apprêtant à fendre la foule, déterminé. On ne pouvait pas échouer si prêt du but ; c’était impensable. Et pourtant, c’était exactement ce qui allait nous arriver. Un coup retentit. Surpris, j’ai légèrement sursauté à l’entente de ce bruit sec que je n’identifiais pas clairement. Puis un deuxième, et un troisième se firent entendre distinctement ; j’ai froncé les sourcils, reconnaissant là le bruit d’une arme à feu. Merde. Merde, merde, merde et re merde, tiens. Faisant demi-tour, j’ai poussé la première porte de sortie qui me tombait sous la main, m’éclipsant dans les couloirs sombres de l’université. Ce soir, ce serait chacun pour soi.

Je déambulais, un peu au hasard, dans les couloirs de l’Université. Ils étaient vides, terriblement vides. D’habitude, une certaine agitation régnait, provoquant un brouhaha agaçant ; les élèves passaient d’une salle de classe à une autre, des groupes se formaient pour discuter, certains élèves s’entretenaient avec leurs professeurs. Mais ce soir, il n’y avait rien. Les amphithéâtres étaient vides, les couloirs déserts, et le silence prenait un aspect presque morbide. En cet instant précis, j’aurais cruellement aimé entendre le son d’une voix ; ça m’aurait probablement rassuré. J’avançais dans l’unique but de trouver une échappatoire, soupçonnant à chaque bifurcation la présence d’un des tireurs. Avant de partir, je n’avais eu le temps que de voir le visage de Ruben, apparemment bien décidé à en finir avec tous ceux qui avaient pu un jour lui pourrir la vie. Personnes dont je faisais parties, d’ailleurs. Accélérant le pas, j’ai pourtant ralenti en entendant une voix qui m’était familière. Apparemment, ma comparse Gamma avait décidé de venir se lamenter et s’épancher dans les toilettes de l’université. Pressé par le temps et par les événements, j’ai esquissé un pas dans les toilettes des filles, enroulant mes doigts autour de son poignet, pour l’entraîner à ma suite. Ce n’était pas franchement le moment de pleurer sur son Charles-Edouard perdu ; elle aurait du temps, une fois que nous serions en sécurité. « Je ne sais pas ce qu’il se passe… » Dis-je en avançant, bousculant un couple qui s’enfuyait dans la direction inverse à la nôtre. Le couloir, désert quelques secondes plutôt, était envahi par une horde d’élèves, qui allait et venait dans tous les sens. Sous nos yeux se présentait le chaos. Le silence avait été rompu ; des larmes coulaient, des cris se faisaient entendre, et des corps que je n’identifiais pas étaient à terre. « On a tiré. Plusieurs personnes, apparemment. On ne sait pas ce qu’ils veulent… » Avouais-je en avançant rapidement. En faisant ça, je cherchais à rationnaliser le plus possible les événements qui étaient en train de se dérouler. Force est de constater que ça ne fonctionnait pas. Comment pouvait-on comprendre de tels actes ? Comment pouvait-on les justifier ? Quelque chose avait déraillé. Et puis, en essayant de rationnaliser les faits à hautes voix, par la même occasion, j’informais Shiloh des maigres éléments que j’avais, alors qu’elle était restée à l’écart de cette tuerie dans le réfectoire. « Il faut qu’on sorte… » Ajoutais-je. Le danger était omniprésent, c’était évident. L’apocalypse était en train de s’abattre sur nos têtes, sans que l’on ne sache pourquoi. J’étais fixé sur mon objectif, à savoir celui de me rendre dans l’une des salles de cours reculées de l’université pour pouvoir sortir en douce. J’ai soupiré en entendant l’exclamation de Shiloh. Je détestais être coupé dans mon élan, surtout quand le stress se faisait sentir. Plus désagréable que d’ordinaire, je me suis exclamé : « Je ne suis pas mère Theresa ! » Pourtant, comme pour contredire mes paroles, je me suis retourné, apercevant ladite Coleen à quelques pas. Elle était la meilleure amie de Shiloh, et même si je ne la connaissais pas plus que ça, je ne pouvais décemment pas la laisser seule, alors que nous nous dirigions à grands pas vers la sortie. J’ai ralenti la cadence, afin qu’elle puisse nous rejoindre, avant de reprendre le même rythme qu’avant. Nous étions proches, vraiment proches de la sortie. Pourtant, elle me paraissait encore bien loin, presque infranchissable. La vie ne tenait qu’à un fil. Sans réagir, j’ai emboîté le pas à Coleen, qui semblait nous avoir trouvé une échappatoire plus sure et plus rapide que celle que j’avais prévu. Le cauchemar allait bientôt prendre fin, pour nous trois.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer Empty
MessageSujet: Re: Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer EmptyLun 2 Avr - 18:05

Archivage :plop:
signalez vous si vous souhaitez conserver votre sujet Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer 828200
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer Empty
MessageSujet: Re: Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer Empty

Revenir en haut Aller en bas

Quand la déflagration du coeur devient détonation de l'enfer

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Quand Freud Devient Rasoir ...
» Quand un couple normal devient connu [HOT]
» Quand travailler devient mission impossible... [PV Charlie ]
» SUJET COMMUN ▶ Quand va-t-il s'arrêter ? Quand arrivera-t-on à le démasquer ?
» Quand son étoile c'est éteinte, mon coeur a pris le même chemin . PV Chelsea

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-