Sentant un nouveau coup, Andrew se mit à sourire. Elle était énervée, il pouvait le comprendre d’ailleurs. Seulement il savait aussi que si lui s’était retrouvé dans cette situation face aux parents de la jeune femme, il n’aurait pas du tout été à l’aise. Le pire aurait été le regard du père. Après tout un homme fait tout pour protéger sa fille et Andrew savait que de se retrouver en caleçon face à son beau-père n’aurait pas été apprécié. Reportant son attention sur la jeune femme, il parvint à arrêter un coup, en attrapant sa main et en la faisant aller contre le mur. Sentant l’eau sur lui, il fixa la jeune femme, essayant de la faire rester en place. Non pas qu’il voulait lui faire mal, mais plutôt qu’elle accepte de se laisser faire et de se laisser aller avec lui. L’entendant lui dire de la lâcher, Andrew n’en fit rien et il embrassa la jeune femme. Se collant à la jeune femme, bassin contre bassin, il se mit à sourire quand il la sentit se calmer et encore plus face à l’expression qu’elle avait. Elle s’était apparemment adoucie et il la lâcha, pour venir descendre ses mains sur ses hanches. Demandant alors à Cheyenne si elle était toujours sûre de vouloir prendre sa douche seule, il garda son sourire en coin et la fixa dans les yeux. Il n’eu pas longtemps à attendre avant qu’elle réagisse, car elle vint quémander ses lèvres. Se laissant embrasser, il eu un sourire intérieur, parce qu’il pensait avoir gagné et que donc il pourrait profiter d’un moment d’intimité avec elle. La laissant continuer de l’embrasser à plusieurs reprises, il la regarda ensuite qui jouait avec sa lèvre. Souriant, il savait ce qu’elle faisait et il devait avouer que c’était plutôt excitant. Sentant ensuite les mains de la jeune femme contre sa nuque et une autre contre ses hanches, il apprécia les caresses. La laissant le rapprocher d’elle, il se mit à sourire et il sentit sa jambe contre sa hanche. Attrapant cette jambe si gentiment partagée, il continua tout de même de la fixer dans les yeux.

De son autre main, celle qui était libre, il commença à caresser sa hanche et à remonter le long de ses côtes. Il baissa les yeux pour voir ce corps qui lui était offert. Il aimait se sentir désirer et il aimait avoir cette sorte de contrôle sur elle. L’entend parler, il se mit à sourire et encore plus quand elle se mit à gémir. Mais Andrew fut surprit qu’elle soit plus entreprenante. Il pensait qu’elle allait se laisser faire et finalement elle semblait elle aussi vouloir jouer. Les caresses qu’elle lui offrait étaient plus qu’agréable. Avec en plus l’eau qui coulait sur eux, s’en était trop pour Andrew qui n’arriva pas à se contenir et laissa son plaisir s’exprimer par des gémissements. L’entendant parler, il la fixa dans les yeux, voyant qu’elle voulait vraiment jouer. Avec ce qu’elle disait, il essaya de reprendre le contrôle sur son corps pour retrouver un semblant de dignité et surtout assez de force pour lui prouver qu’il pouvait tenir. Il parvint alors à la plaquer à nouveau au mur, l’empêchant ainsi de le toucher comme quelques secondes auparavant et surtout l’empêchant de bouger. La fixant dans les yeux, il fit descendre sa main libre, vers la hanche de la jeune femme et il la souleva. La laissant dos au mur, il la porte contre lui et il se mit à sourire. Baissant les yeux, il haussa un sourcil.

Très belle vue.

Il était juste à autour de sa poitrine et il sentit qu’elle entourait ses jambes autour de lui et qu’elle lui donnait un coup. Seulement, il se mit à gémir. Le coup avait rapproché un peu plus leurs corps et Andrew devait avouer qu’il avait perdu le contrôle en sentant cette sensation de peau contre peau. Relevant alors les yeux, il la fixa.

Souviens-toi que tu as dit de moi que je n’étais pas impuissant, alors une douche avec toi c’est tout à fait faisable.

Souriant, il baissa à nouveau les yeux et embrassa la peau qui était à sa portée. Il voulait la faire craquer, la faire avoir envie de lui. Prenant son temps, il releva la tête pour la voir offerte. Souriant en coin, il la fixa alors dans les yeux.

Es-tu prête à découvrir le Andrew sous la douche ?

Haussant un sourcil, avec un sourire en coin, il fixait la jeune femme. A elle de voir si elle acceptait cela ou pas. Si elle ne voulait pas, il serait déçu, mais il la laisserait tranquille.

Je m'étais quelque peu attendue au fait qu'avoir une seule jambe autour de sa hanche n'allait jamais lui être suffisant, aussi lorsqu'il m'appuya contre le mur en supportant mon poids en entier, je sus que je n'avais plus qu'à croiser les chevilles dans le bas de ses reins pour être supportée et finir dans ses bras. Parce qu'il semblait on ne peut plus décidé à prendre les choses en main.

Un feint rougissement marqua mon visage lorsqu'il complimenta la "vue" qui lui était offerte, et plutôt que de le laisser savourer tout ça sans réagir, je contractais mes jambes un peu plus, le calant au plus proche de moi tout en provoquant un souffle coupé alors que mes cuisses comprimaient sa cage thoracique. Lorsque certaines parcelles de chair se trouvèrent en contact trop rapprochés et que je l'entendis chercher à insuffler comme si le fait de respirer profondément pouvait l'aider à garder son calme, j'eus un rictus de satisfaction. Je n'avais aucun désir de lui faciliter les choses, et si la compression n'était pas suffisante pour lui causer un quelconque mal, ça ne l'aidait en rien à garder l'esprit clair et concentré sur la tâche.

Ne sommes-nous pas supposé nous laver, pendant une douche? Et puis, je te ferais remarquer que l'impuissance en question (ou l'absence de cette dernière, plutôt) concernait une nuit passée ensemble, dans mon lit... Mais ici, c'est parfaitement différent, tu vois? Parce que si je fais ça..., dis-je en profitant qu'il m'embrasse la clavicule pour tendre la main et atteindre la pièce qui contrôlait la température de l'eau, la réglant sur 'froide' pendant un instant, savourant sadiquement le sursaut horrifié d'Andrew lorsque l'eau froide frappa sa peau échauffée, ...je ne suis pas sûre que tu puisses prétendre à une certaine virilité, tu ne penses pas? terminais-je avant de remettre le thermostat sur "chaud" et l'entendre soupirer de soulagement lorsque la chaleur revint. Un grognement se laissa entendre également et cela me fit rire. Oh, Andrew, si tu espérais être le seul avoir la main dans cette situation, détrompes-toi rapidement ou déguste...

Pour autant que j'étais concernée, pour cette simple farce, la technologie avait parfois du bon. Mais je doutais que ça soit l'avis d'Andrew qui, à cause de la position dans laquelle il me forçait contre le mur, s'était vue être la seule victime du faisceau d'eau gelée que je n'avais pas hésité à lui faire subir. Ce n'était pas comme s'il n'avait pas cherché, non plus et malheureusement pour lui il s'était paru que la hauteur à laquelle il me maintenait était parfaite pour ce genre d'action. Alors que je riais, satisfaite de moi et de le voir ainsi inquiet de me voir recommencer, il me recula juste un tout petit peu de tout mécanisme contrôlant l'eau qui nous baignait... De toute façon, le jeu n'en avait pas été gâché pour autant: les parts les plus intéressantes de son anatomie ayant été protégées par nos corps unis si proches l'un de l'autre, je ne me faisais pas trop de souci quant au fait qu'il soit toujours "d'attaque". Au pire, je devais lui avoir donné un coup de fouet au moral et une part de moi n'attendit qu'à découvrir ce qu'il préparait en revanche..

Sur ce point, le regard qu'il me lança alors me laissait clairement supposer que j'avais gagné cette bataille mais qu'il n'allait probablement jamais me laisser emporter la guerre, ce à quoi je lui adressais un sourire innocent et plein de candeur. Il s'était invité, après tout. Un grondement dans sa gorge me demanda si j'étais prête à découvrir son "lui" sous la douche, ce à quoi je positionnais mon bassin pour ce qui faisait de lui un homme niche tout contre ma peau sans pour autant aller plus loin.

Anticipant le mouvement instinctif de ses hanches traduisant son désir apparent d'approfondir ce contact et arrêter de jouer pour enfin engager les choses sérieuses, je me maintenais à portée, le frôlant d'une manière qui devait lui donner envie de me posséder là, sous l'eau, sans pour autant lui donner la moindre satisfaction à ce niveau. C'était frôler. Deviner le plaisir qui attendait à quelques millimètres de là sans pour autant se voir accorder l'autorisation d'en profiter. Il grogna à nouveau et moi je souris. Passant mes doigts dans ses cheveux mouillés, je trouvais là suffisamment de prise pour forcer sa tête à se pencher en arrière pour me permettre d'aller ravir son cou de baisers, laissant courir mes dents sur des parcelles de peau que j'embrassais ensuite, comme si je voulais partager la douleur de la morsure au plaisir de mes lèvres. Remontant doucement jusqu'à gober et mordiller le gobe de son oreille, je me laisser le narguer un peu plus avant de lui siffler à l'oreille...

Es-tu seulement sûr de me découvrir moi, sous la douche?

Laissant un rire ressembler presque à un ronronnement félin alors que lui faisait encore une fois preuve de faiblesse, je fus surprise par sa réaction. Surprise et satisfaite..

L’occasion était trop belle. Elle jouait avec lui et il lui rendait coup pour coup. Il ne voulait pas faiblir, seulement il ne savait pas tout d’elle et il savait qu’il pourrait se faire surprendre. Prenant donc la jeune femme dans ses bras, il la laissa contre le mur et il se mit à regarder la poitrine de la jeune femme, qui se trouvait juste devant ses yeux. Relevant finalement la tête, il se mit à sourire en la regardant. Seulement, elle resserra ses jambes autour de lui, ce qui fit glisser leurs corps encore un peu plus près de l’un de l’autre. Gémissant, Andrew se fit donc avoir et il s’en rendit compte. L’écoutant parler, il essaya de garder son calme et d’être maître de lui, seulement la jeune femme changea la température de l’eau, ce qui eu pour effet de le faire sursauter. Heureusement pour la jeune femme, il la tenait fermement. Grimaçant sous l’eau froide, il fixa la jeune femme et la sentit finalement remettre l’eau chaude. Grognant en la regardant, il n’avait pas apprécié ce petit tour qu’elle venait de lui faire. Pensant alors à son bien être personnel, il bougea doucement, ainsi, elle ne pouvait plus atteindre les robinets. D’accord, Cheyenne - 1, Andrew - 0. Fixant la jeune femme, il lui demanda tout de même si elle était prête à découvrir le Andrew sous la douche. Elle ne répondit pas par des mots, mais plutôt pas des actes. La sentant se faire plus proche de ses attributs masculins, il la laissa faire. Il serrait les dents et la mâchoire, pour ne pas craquer. Rester calme, respirer, inspirer, expirer … Grognant une nouvelle fois, Andrew sentait qu’elle allait avoir le dessus à nouveau, mais ça n’était pas du tout ce qu’il voulait. La regardant, il la sentit passer ses doigts dans ses cheveux et elle tira sa tête en arrière. Fronçant les sourcils, il se demandait ce qu’elle comptait faire. Etait-elle devenue vampire ? Sentant alors les lèvres de Cheyenne se poser sur sa peau, il ferma les yeux. Finalement, elle aussi, avait trouvé les points faibles d’Andrew après une seule nuit. Se laissant faire, il sentit ses bras faiblir, mais il resta tout de même fort pour la garder près de lui. L’entendait parler à son oreille, il se mit à sourire et réussit à capter son regard. Se mettant à sourire encore plus, il ouvrit la bouche, comme pour parler, mais au lieu de cela, il préféra agir et pour ça, il resserra sa prise sous les cuisses de la jeune femme, pour venir approfondir ce qu’ils auraient dû faire depuis plusieurs minutes déjà.

Je t’ai dis que je voulais partager ta vie et que tu partages la mienne, alors te connaître sous la douche, je n’attend que ça.

Souriant encore plus, il se rapprocha de la jeune femme, pour coller sa poitrine à son torse. Il aimait cette sensation de peau contre peau. Ca lui plaisait énormément et encore plus avec elle, parce qu’il savait que désormais il serait le seul à pouvoir en profiter.

Mais tu disais vouloir prendre ta douche seule il me semble. Je ne vais donc pas t’embêter plus longtemps.

Se retirant, il sentit la jeune femme resserrer les jambes autour de sa taille et il l’entendit grogner.

Un problème ?

Haussant les sourcils comme s’il ne savait pas ce qui se passait, il se mit à sourire en coin et la fixa. Puis, il l’embrassa et vint la combler. L’entendait gémir, il garda son sourire et la fixa dans les yeux. Voir à nouveau son visage dans un tel moment était parfait. La fixant donc dans les yeux, il commença à se mouvoir doucement en elle. Il savait qu’elle pourrait le rejeter si elle voulait reprendre le dessus, mais pour le moment, il dirigeait et elle subissait. Mais visiblement et auditivement, c’était une douce torture.

La taquinerie ne tardait pas, Andrew trouva bien moins amusant que moi le fait de ne faire rien d'autre que frôler. Et si moi je trouvais un plaisir sadique à le voir vibrer d'anticipation et d'impatience, ça n'était rien à l'air qui gracia son visage lorsqu'il décida que la plaisanterie avait assez duré et qu'il était plus que temps qu'il se joigne à nouveau à moi. Le mouvement brusque me surprit autant qu'il me félicitait: aucun jeu au monde ne valait de ne pas finir exactement dans la situation dans laquelle nous nous retrouvions en cet instant précis. Mais il semblait avoir d'autres plans, ou au moins le ton sexy et échauffé de sa voix me le laisser supposer. Et je ne me trompais pas tant que ça... Il trouvait à peine de quoi me narguer et me donner envie d'en obtenir plus qu'il se retirait déjà comme si de rien n'était, laissant retomber l'une de mes jambes au sol alors que l'autre restait malgré tout accrochée à sa hanche, comme dans une tentative désespérée de ne pas le laisser aller.

Andrew Richard Holden, si tu oses, je te jure..., grognais-je en l'accueillant à nouveau -de force- au seul endroit où il appartenait d'être en cet instant précis.

Lorsqu'il demanda s'il y avait le moindre problème, ma main droite vint se poser sur une fesse alors que mes ongles mordirent la chair, engageant une réaction instinctive de coup de bassin, comme s'il pouvait échapper l'agression. Mon souffle était court, et pendant qu'il arqua un sourcil dans un air presque trop convainquant d'innocence, je l'incitais à terminer ce qu'il avait commencé. Ignorant tout de la présence ou non de la famille d'Andrew dans l'appartement, je camouflais mes réactions par des baisers avant de finalement rejoindre cet abîme dans lequel Andrew me précipita. Transformant ce qui aurait pu être un cri mémorable et doux aux oreilles de l'homme à qui je décidais d'offrir tout ce que j'étais en un gémissement prononcé et à demi étouffé par sa peau, je tentais tant bien que mal de dissimuler le plaisir pour éviter d'offrir un concert aux deux autres femmes qui se trouvaient toujours dans l'appartement, à ma connaissance. Je nichais mon visage dans son cou, cherchant à retrouver un souffle qu'il m'avait glorieusement enlevé alors qu'il prenait soin de me faire oublier jusqu'à mon nom; lorsque ma voix résonna à nouveau à demi-masquée par l'eau qui s'écoulait toujours, j'étais mi-ravie par la félicité dont il venait de me faire don, et mi-agacée par le fait que pendant que je pensais mener le jeu, il m'avait finalement guidée exactement là où il le voulait.

Tu..., je déglutis en cherchant à retrouver un certain contrôle sur ma voix,... tu réalises qu'on n'a pas l'air mieux que deux adolescents en pleine crise hormonale? dis-je en ricanant doucement, laissant ma seconde jambe glisser au sol alors que ses mains me maintenaient debout par les hanches.

Son propre souffle saccadé alors que son esprit semblait tenter de rattraper l'avance que j'avais sur lui me laissant clairement supposer qu'il en était toujours à la phase post-coïtale et qu'aussi "performant" fut-il, il lui fallait néanmoins un peu de temps pour remettre de l'ordre dans ses idées. Avait-il vu des étoiles, lui aussi? Tout ça sans le mettre ko? Han, j'étais presque fière de moi et je ne me privais pas de le taquiner à ce sujet, chose à laquelle il répondit avec un grondement guttural satisfait, mais prévenant.

On la prends cette douche, pour finir?, dis-je en glissant à nouveau sous l'eau qui coulait encore doucement. Accentuant le débit sans pour autant altérer la température, j'accueillais le réconfort liquide sur ma peau alors qu'Andrew se tenait toujours devant moi, le cerveau apparemment aussi embrumé que la vapeur qui noyait la pièce.

Profitant de son aspect hagard pour terminer ce que j'avais entamé lorsque j'avais passé le pas de cette douche au tout départ, je me retournais seulement pour voir qu'il n'avait pas bougé. Qu'il me regardait toujours avec cet air adorateur qui me ferait encore rougir à l'avenir, je n'en doutais pas.

Tu vois quelque chose qui te plaît, Andrew? dis-je avec un sourire dans la voix, prenant sa main et l'attirant plus proche de moi, sous le faisceau d'eau.

Il basculait la tête en arrière pour accueillir l'eau chutant sur son visage avant de sursauter presque imperceptiblement lorsque j'entrepris de le le laver à mon tour. Lentement. Par des caresses mêlées d'effluves qui s'échappaient du produit que j'appliquais sur sa peau. Laissant mes mains se faire attentives au niveau où il était encore visiblement assez sensible et en laissant une touche de sensualité à la taquinerie qui ne demandait qu'à être dites. Il me regarda avec un air d'avertissement dans les yeux et je soutins son regard d'un air de défi. Déterminée à faire de cette douche l'expérience la plus sensuelle qu'il ait jamais pu vivre dans sa salle de bain.

Il n'y avait que son regard inquiet à nouveau qui pu gâcher tout ça. Ou au moins y mettre un terme sans que je ne le veuille vraiment. L'entendant me gronder doucement sur le fait que je n'aie pas assez manger à son goût (ou bien était-ce son orgueil qui parlait, là?), les évènements de la veille sembla nous revenir en mémoire alors qu'une faiblesse s'éprit de moi une nouvelle fois. Avant même de l'entendre parler, je le coupais sans qu'il ne puisse avoir l'occasion de me rappeler l'ordre de la veille.

Je vais bien...

Sortant de l'enclave de la douche, me détournant en l'y laissant pour ne pas avoir à affronter son regard dur et déterminé, je posais le pied sur son tapis avant de voir pour m'entourer d'une serviette de bain et de commencer à éliminer l'humidité qui perlait encore sur mon corps. Lorsqu'il reprit contact, ce n'était que pour m'enlacer tendrement, passant ses bras sur mon ventre en venant coucher son visage contre le mien, sur mon épaule. Et à l'entendre me parler sur ce ton si doux et attentionné, je savais que quoi qu'il me dise, j'allais le faire. Même si je ne le voulais pas, j'allais le faire.

Parce que pour autant que je n'apprécie pas l'idée de retourner voir un médecin "pour rien", j'aimais encore moins l'inquiétude sincère qui entrelaçait ses mots alors qu'il me tenait contre lui...

Le tuer, voilà ce qu’elle était en train de le faire. Le frôler ainsi, le mettait dans tous ses états et son cœur n’allait pas supporter le choc. Alors, il décida de ne pas en rester là. Passant aux choses sérieuses, il entendit la jeune femme gémir. Le fait qu’elle réagisse ainsi lui faisait plaisir et il savait que ça lui était uniquement réservé désormais. Mais il savait aussi qu’il pouvait reprendre le jeu et c’est ce qu’il fit. Il lui expliqua qu’il allait la laisser prendre sa douche seule. Seulement elle le prévint de ne pas le faire et surtout il sentit à ses ongles qu’elle ne rigolait pas. Il était finalement à égalité et il était parvenu à ses fins. Reprenant alors où il s’était arrêté, il sentait la jeune femme faiblir. Non pas parce qu’elle allait mal, mais au contraire, parce qu’elle allait parfaitement bien. Il avait l’impression de ne plus pouvoir se passer de tout cela. Elle était devenue quelque chose de précieux à ses yeux, mais elle était également la femme qu’il aimait. Alors, avoir ce genre de relation intime était plus que recommandé pour un couple, mais Andrew n’en aurait jamais marre, il le savait. Elle le ferait sans aucun doute tourner en bourrique et elle se jouerait de lui, mais il s’en fichait, elle était là, elle était à ses côtés. Entendant la jeune femme essayer d’atténuer ses gémissements et surtout ses cris, Andrew se mit à sourire. Prenant grand soin de sa tâche, il appréciait de l’entendre se laisser aller. Elle finit même par se laisser aller encore plus librement, ce qui le fit sourire un peu plus. Mais lui aussi pû arriver à son propre plaisir et il ne retint pas ses cris. Ecoutant alors la jeune femme parler, il eu du mal à retrouver ses esprits.

Trois ans qu’on se tourne autour, il faut qu’on se rattrape.

Son souffle était saccadé et il avait eu du mal à dire sa phrase. La jeune femme, elle avait retrouvé le sol et elle lui disait de prendre une douche, comme ce qu’ils étaient censé faire. La laissant prendre place sous l’eau, il se retourna simplement vers elle, pour se rendre compte que ses jambes n’étaient pas si solides que ça. Heureusement pour lui, il avait un mur pas trop loin, au cas où. Sa respiration se faisait normale, enfin doucement en tout cas. Finissant par reprendre ses esprits, il regarda la jeune femme et se mit à la fixer. Il l’avait souvent imaginé sous la douche, mais la voir, c’était encore mieux. Entendant la question de la jeune femme, il sortit de sa contemplation et se mit à sourire, avant de rejoindre la jeune femme sous l’eau. Sentant l’eau sur lui, il pencha la tête en arrière, profitant simplement de la chaleur. Il sursauta alors quand il sentit les mains de la jeune femme sur lui et qui étaient là pour le laver. Passant les mains sur son visage, il enleva l’eau et se mit à sourire en fixant la jeune femme. Elle semblait apprécié ce qu’elle faisait et lui apprécia qu’elle ne soit pas trop dur sur une certaine de son anatomie qui était encore sensible. Elle voulait le défier, il la regarda alors lui faisant comprendre qu’il n’accepterait pas cela. Elle n’y fit apparemment rien et il lui en fut reconnaissant, mais il ne le lui dit pas. Le fait qu’elle prenne soin de lui ainsi, lui faisait du bien. Prendre soin de l’autre … Andrew fixa la jeune femme, pensant alors à ce qui s’était passé la veille. Il n’avait pas prit soin d’elle comme il le devait. Il n’avait pas vu arriver sa chute et ses problèmes. Il n’accepterait plus de passer à côté et il serait plus sévère envers elle, mais également envers lui-même. Parlant du fait qu’elle n’ait pas assez mangé quelques minutes plus tôt, il la vit qui ne semblait pas vouloir en parler. Seulement Andrew voulait qu’elle se sente bien et qu’elle mange.

Il faut que tu manges.

L’entendant alors dire qu’elle allait bien, il soupira doucement. La voyant alors sortir de la douche, il soupira une nouvelle fois. Passant une dernière fois de l’eau sur lui, il coupa le tout et vit que Cheyenne avait déjà passé une serviette autour d’elle. Sortant à son tour de la douche, il vint enlacer la jeune femme, passant ses bras autour d’elle et posa son menton sur l’épaule de la jeune femme.

Il faut que tu ailles voir un médecin.

Il savait qu’elle pouvait le rejeter. Elle ne voulait pas en parler, mais lui c’était décidé à ne pas baisser les bras. Embrassant son épaule, il reposa sa tête sur cette dernière. Se collant totalement à elle, il se mit à soupirer et à sourire.

Je sais que tu ne le veux pas, mais je ne compte pas m’arrêter de le dire pour autant.

Se détachant doucement de la jeune femme, il attrapa une serviette pour se sécher, seulement avec le regard qu’elle lui lançait, il comprenait qu’elle ne voulait pas parler de ça. Sortant alors de la salle de bain, la serviette autour de la taille, il alla chercher de quoi s’habiller. Attrapant une chemise, un caleçon et un jean, il passa le tout, avant de voir Cheyenne qui était là dans la chambre. Allant l’embrasser, il sortit de la chambre, mai laissa la porte entrouverte pour qu’elle l’entende parler.

Tu iras chez le médecin que tu le veuille ou non.
« Elle est malade ? »

Andrew se retourna, ayant complètement oublié que sa mère et sa fille pouvaient déjà être revenues. Mais depuis combien de temps étaient-ils sous la douche ? Tournant la tête vers la chambre, il savait que Cheyenne avait dû entendre la voix de Martha et il fit une grimace.

« Cheyenne, si vous êtes malade, Andrew a raison, vous devriez aller voir un médecin. »

Levant les yeux au ciel, il alla boire le verre de jus d’orange qu’il voulait boire avant d’entendre sa mère parler. Prenant le verre avec lui, il retourna dans la chambre et en but une gorgée.

Je ne savais pas qu’elle était là.

Il préférait qu’elle le sache. Il savait que de continuer à en parler aller l’ennuyer, mais il reprit en lui expliquant qu’il ne la laisserait pas partir tant qu’elle n’accepterait pas de voir un médecin. Il finit son verre de jus d’orange et fixa la jeune femme qui leva les yeux au ciel en soupirant et accepta finalement de voir un « fichu » médecin. Souriant, Andrew sortit de la chambre et alla poser son verre dans le lave vaisselle, avant de prendre son téléphone et d’appeler son médecin, celui qu’il avait appelé la veille au soir. Une fois qu’il eu raccroché, il demanda à sa mère de faire un paquet pour qu’il amène une partie de la nourriture avec lui. La laissant donc faire, il retourna voir Cheyenne dans la chambre.

On va aller chez toi. Là-bas tu auras de quoi te changer. Je ne tiens pas à ce qu’un autre que moi puisse te voir ainsi.

Lui faisant un clin d’œil, il la laissa donc s’habiller et repartit voir sa mère et sa fille. Leur expliquant la situation, il attrapa le sac fait par sa mère et alla prendre la veste que la jeune femme avait la veille en arrivant. Attrapant sa propre veste, il finit par entendre Martha dire à Cheyenne qu’elle devait prendre soin d’elle et que sa santé était importante. Souriant, Andrew alla vers les trois femmes et donna sa veste à Cheyenne, qui la mit. Embrassant sa fille et sa mère, il pû partir tranquillement. Une fois dehors, il la vit qui semblait vouloir conduire sa propre voiture. Il lui ordonna donc de monter dans sa voiture à lui et surtout qu’il ne voulait pas la voir conduire. Après quelques secondes d’une bataille de regards, il gagna la partie. Allant alors chez la jeune femme, Andrew pû aller avec elle dans le penthouse. Allant dans la cuisine, il commença à déballer ses affaires. Puis, il alla déposer sa veste sur le canapé, laissant la jeune femme faire ce qu’elle voulait. Cherchant dans les placards et les tiroirs ce dont il aurait besoin, il pû tout sortir. Entendant sonner à la porte, il alla ouvrir. Le médecin était là et il le fit donc entrer. Allant frapper à la porte de la chambre, il demanda à Cheyenne s’il pouvait entrer. L’entendant donc accepter, il ouvrit la porte et la vit changée. Laissant le médecin se présenter et parler avec elle, il ne savait pas s’il devait rester ou non. Sortant, il alla dans la cuisine et commença à cuisiner. Martha et Alexis avaient choisit du poisson et du riz. Ca n’était pas plus mal, vu qu’ils avaient mangés de la viande la veille, au moins ça changerait. Sifflotant, il entendit son prénom prononcé par le médecin. Fronçant les sourcils, il alla dans la chambre et se demanda ce qui se passait. Restant debout, il fixa Cheyenne et le médecin.

"Bien. J’ai donc pû constater qu’en effet vous aviez des problèmes de santé. Maintenant je préfèrerai que vous alliez à l’hôpital, pour voir un spécialiste."

Ouvrant de grands yeux, Andrew commença à se demander ce qui se passait.

"Je vais vous recommandez à un de mes collègues."

Fronçant les sourcils, Andrew était partagé. D’un côté le médecin, avait un sourire aux lèvres et d’un autre côté il voulait envoyer Cheyenne à l’hôpital pour voir un spécialiste. Spécialiste de quoi ? Andrew se passa une main sur la nuque, signe qu’il n’était pas à l’aise.

"Voilà son numéro. Maintenant Mademoiselle Hutchinson, vous allez faire attention à vous. Quand à toi Andrew, tu vas la faire manger, il le faut."

Hochant la tête positivement, il raccompagna le médecin jusqu’à la porte, puis il partit voir Cheyenne.

On va manger tout les deux et on ira ensuite voir ce type, enfin ce spécialiste.

Andrew retourna dans la cuisine. Il commençait déjà à se faire out un film. Il ne savait pas de quelle spécialité parlait le médecin et ça stressait Andrew. Il aurait aimé sortir en courant et chercher à savoir de quoi parlait son médecin, mais il préférait se concentrer sur la cuisine et essayait de penser à autre chose.