the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez

Nervosité et sentiments, un mélange complexe.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Nervosité et sentiments, un mélange complexe. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Nervosité et sentiments, un mélange complexe. Nervosité et sentiments, un mélange complexe. - Page 2 EmptyDim 13 Mar - 5:00



J'aurais dû me sentir honteuse d'avoir ainsi foutu notre soirée en l'air, mais je n'y parvenais pas. La gêne qui d'ordinaire m'aurait éprise à la moindre occasion manquait à apparaître en cet instant précis, et je pense que si je devais être honnête avec moi même, l'attitude d'Andrew n'y était pas étrangère. Avec Zach, ou Matt, je pense que je n'avais jamais su atteindre ce niveau d'aise que je partageais ce soir avec Andy. Ils n'avaient jamais partagé avec moi ce que je chérissais avec lui. A bien des niveau, Holden se montrait différent de tout ce que je connaissais jusque là, et je me convainquais doucement que peut-être il allait être celui qui changerait mon regard sur la gent masculine. Tendre au lieu de violent. Attentif plutôt qu'exigeant. Désirer être à mes côtés pour ce que j'étais et non pas pour le plaisir que je pouvais lui apporter. Je n'avais pas l'impression de n'être qu'un objet pour lui, là pour être exposée au monde comme étant sienne et juste bonne à satisfaire le moindre de ses désirs; au possible, je dirais que c'était plutôt l'inverse qui se déroulait en ce moment et si ça me plaisait quelque peu, je ne voulais pas automatiquement être du côté qui recevait toute l'attention. Mais il était certain que ça ne me rendait que plus attirée par lui.

Andrew qui était là. Pour moi. Pour me rassurer. Qui préférais s'assurer que tout allait bien plutôt que de sauter aux conclusions et considérer ce dîner comme foutu; parce qu'il l'était, il n'y avait aucun doute là dessus, mais il était attentionné assez vis à vis de moi pour effacer la moindre marque de doute de mon coeur. Il trouvait du bien à redire de tout, et lorsqu'il commenta à quel point nous étions bien, là, non sans un sourire dans la voix qui me fit fondre, je ne pu résister à l'envie de gémir d'approbation contre sa peau.

Lorsque j'ai laissé sous entendre que je voulais effectivement officialiser cette chose jusque là incertaine que nous devenions, il a eu l'air d'un gosse au septième ciel. Son sourire se fit de plus en plus éclatant au fur et à mesure qu'il réalisait que j'étais sérieuse et ses lèvres recouvrant les miennes m'assurèrent du plaisir qu'il avait de devenir mon compagnon. Dans le genre "officiel". Je savais qu'il y avait encore quelques petites discussions à avoir, mais je pensais que malgré ça, le considérer comme faisant partie de ma vie était devenu une étape essentielle que je ne pouvais manquer. Je m'étonnais même, à dire vrai, de ne pas le voir bondir de joie en sautant sur le lit comme un gamin à qui on vient d'offrir ce qu'il désirait le plus au monde.

A cette pensée, mon expression se renfrogna, plongée dans mes songes. Étais-je ce qu'Andrew désirait le plus au monde? Et si ça ne marchait pas? Et si je le faisais souffrir? Ou pire, s'il me brisait le cœur?

Je pouvais déjà imaginer Edward me botter le cul pour avoir à nouveau ses questions envahir ma tête, et faisant honneur à l'ami qu'il était je les balayais bien rapidement de mon esprit pour me concentrer sur l'homme qui m'embrassais désormais le front avant d'annoncer avoir à quitter la pièce pour une minute. Déchirée entre la crainte irrationnelle qu'il me fuyait et la certitude qu'il allait profiter de cette sortie et d'être hors de mon champs de vision pour faire une Danse de la Joie, je pris conscience de ce qui se développait doucement ce soir et où ça allait nous mener. Après ce qu'il s'était passé, il était impossible d'envisager qu'il me laisse repartir chez moi seule et encore moins en voiture, et je ne me voyais pas vraiment trop aise à le faire sortir de chez lui non plus... Le choix le plus logique serait de passer la nuit ici, même si le vertige occasionnel qui me prenait encore ne me donnait pas la moindre envie de lui faire l'amour. J'espérais qu'il ne s'imagine pas ça non plus... Pour l'instant, je voulais juste me poser, me laisser réconforter. L'urgence allant au désir de me débarasser de cette robe qui s'avèrerait absolument inconfortable si je venais à passer la nuit dans les bras d'Andrew Holden.

...

J'ai deviné l'instant précis où il est revenu, car s'il était aussi silencieux qu'un chat, le crispement de sa main sur la bouteille d'eau laissa un son très singulier courir jusqu'à mon oreille. Déposant l'eau près du lit, me dévorant du regard, il dit sur le ton de la plaisanterie quelque chose à propos d'une crise cardiaque. Je me suis penchée sur le lit, m'approchant de lui de manière féline avant de susurer d'un air joueur.

    Quel dommage, tu aurais tant d'autres magnifiques choses à vivre.... Si tu meurs..., laissant la phrase en suspend, je laissais mes yeux verts lui dire que tout ça serait soit gaspillé, soit irait à un autre. Même si en mon coeur, je doutais qu'il y en aurait un jour un.

Effaçant la pensée sordide que l'idée qu'il meure laissa à mon coeur, je lui jetais un regard surpris lorsqu'il sauta dans les couvertures avant de s'y enterrer.

Non mais, Flyboy...

Satisfaite qu'il se dévête également, je souris en m'enfermant à mon tour dans l'enclave rassurante de ses bras, protégée par les draps qui nous recouvraient. Il me fit promettre de l'informer si quoi que ce soit n'allait pas, avant que je ne me redresse doucement pour le fixer, comme si je venais de réaliser quelque chose d'horriblement gênant...

    Ce n'est pas que je n'aime pas ton "pyjama", Andy, mais en ce qui me concerne, je vis toujours selon la règle "soie ou rien"... Et comme je doute que tu te balade avec une nuisette de soie dans tes armoires....., dis-je à nouveau d'un air provocateur, taquin à l'extrême.

Je ne voulais pas spécifiquement me déshabiller plus que je n'étais déjà, mais entendre ce léger gémissement guttural qu'il faisait lorsque je le rendais dingue était tout bonnement irrésistible. Et imaginer à cet instant précis les rouages de son esprit me déshabillant mentalement avait de quoi me faire plaisir: s'il rêvait ce soir, ça ne serait pas de moi occupée à m'effondrer en plein milieu de sa salle à manger...

Un temps de silence s'écoula, et je devinais qu'il ne dormais pas encore malgré l'heure. C'était comme si nous étions deux à être plongés dans nos pensées, refusant à Morphée le plaisir de nous accueillir en son Royaume. Je restais là, la tête posée contre son torse comme s'il s'était agi d'un coussin, tout en me laissant bercer par le rythme régulier du coeur qui battait sous mon oreille.

    Toi et moi... Où est-ce que ça nous conduis, tout ça? demandais-je doucement, brisant le silence d'une voix que je voulais songeuse. Entamant une discussion sérieuse qu'il était nécessaire que nous ayons.

Je ne voulais pas qu'il lise le moindre doute dans le ton de mes paroles, parce que j'avais depuis longtemps dépassé ce stade. Mais le fait qu'il n'y ait pas de doutes ne voulait pas pour autant signifier que je ne désirais pas moins de réponses. Je savais que nous disposions de quelque chose de précieux, lui et moi. Je voulais juste m'assurer de ses intentions, de l'entendre sceller par des mots des sensations que je découvrais plus intensément à chaque fois que je plongeais mon regard dans le sien...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Nervosité et sentiments, un mélange complexe. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Nervosité et sentiments, un mélange complexe. Nervosité et sentiments, un mélange complexe. - Page 2 EmptyDim 13 Mar - 17:10

    Oui Andrew avait paniqué. Il n’avait que quelques connaissances médicales, mais ça ne lui était pas d’un grand secours ce soir. Après avoir déposé la jeune femme sur le lit et avoir appelé son médecin, il était resté auprès de Cheyenne. Il voulait être là pour la voir se réveiller. Il voulait être là et l’entendre à nouveau parler. Il eu d’abord le droit à des ronchonnements, ce qui lui enleva un poids des épaules. Si elle ronchonnait, c’était plus que bon signe. Il voulait prendre soin d’elle. Il voulait qu’elle comprenne que quoi qu’il arrive désormais il serait là. Il n’avait pas fait l’amour avec elle pour rien. Ca n’était pas juste une passade. Il ne voulait pas qu’elle fasse partie de ses conquêtes. Seulement, il ne savait pas comment le lui prouver. Alors, quand elle vint se blottir contre lui, ça le fit sourire. Elle semblait apprécier son contact et ça lui faisait du bien de savoir cela. Mais ça lui fit encore plus plaisir de savoir qu’elle voulait que ça soit officiel entre eux. Elle acceptait d’être sa petite amie, de le laisser entrer dans sa vie. C’était tout ce qu’il demandait. Embrassant la jeune femme, il la regarda pour lui faire comprendre que oui il appréciait le fait qu’elle le laisse l’approcher. Malgré les rendez-vous autour d’un café qu’ils avaient eus, il avait enfin la « bénédiction » de la jeune femme. Elle l’acceptait et c’était tout ce qu’il désirait. Expliquant à la jeune femme qu’il revenait dans quelques minutes, il prit le verre d’eau qu’elle avait but et sortit de la pièce. Il voulait s’assurer qu’il aurait tout à porté de main. Son portable était resté sur la table de nuit, donc il avait un moyen de communiquer avec l’extérieur. Seulement, il fallait quelque chose à boire pour la jeune femme au cas où. Replissant le verre, il prit tout de même une bouteille d’eau en plus. Revenant donc dans sa chambre, il se stoppa net à la porte. Regardant la robe de la jeune femme tomber de son corps, il se demandait s’il n’était pas en train de mourir. Il l’avait déjà vu peu habillé et même nue, mais là son cœur n’allait pas tenir le choc. Expliquant qu’il avait amené de l’eau pour la nuit, il ne pû s’empêcher de la dévorer du regard. Parlant de crise cardiaque, il se demandant encore comment il pouvait tenir debout. Il aurait dû s’effondrer, mais non il tenait bon. Voyant la jeune femme se rapprocher de lui alors qu’il était dans le lit, il se mit à sourire en coin. Mais il se crispa à ses propos.

    Tu … tu …

    Ah bah voilà, il n’arrivait même plus à ‘aligner un seul mot. Elle pouvait le déstabiliser en quelques secondes et c’était très déplaisant quand il voulait prouver qu’il était adulte. Voyant le regard qu’elle portait sur lui, il se mit à sourire et il se déshabilla. Restant simplement en caleçon, il s’allongea sous les draps et laissa la jeune femme venir à ses côtés. La prenant dans ses bras, il la regarda. Il lui expliqua alors qu’il voulait qu’elle lui dise si ça n’allait pas. Il ne pourrait peut-être pas faire grand-chose, mais il ferait de son mieux en tout cas. La voyant se redresser, il l’écouta parler et ouvrit la bouche pour parler, mais ne trouva rien à redire. La seule chose qu’il pû faire, fut de gémir. Des images de leur première nuit lui revinrent en pleine tête. Fermant un instant les yeux, il soupira de contentement. Puis, il ouvrit les yeux et essaya de ne pas passer pour un pervers. Le silence s’installa alors doucement et Andrew fixa le plafond. Il savait que la jeune femme ne dormait pas. Elle était immobile, mais elle ne dormait pas. Esquissant un sourire, il savait qu’elle pensait autant de lui. Puis, l’entendant parler, il fut assez surprit de la question. Continuant de fixer le plafond, il essaya de trouver comment dire les choses. Mais y réfléchir n’était peut-être pas la bonne chose cette fois-ci. Parler et se laisser aller aux confidences étaient peut-être la chose à faire non ?

    Il y a quelques minutes, tu as officialisé ce que nous sommes désormais. Pour moi c’est quelque chose d’important et on va vers un apprentissage de l’autre. Je sais qu’on a encore du chemin à faire. Même si on sait des choses l’un sur l’autre, je sais aussi qu’on veut en savoir plus. C’est mon cas. Je veux te connaître, savoir qui tu as été, qui tu es et qui tu veux être. Je veux pouvoir te présenter à mes amis, à ma famille comme étant celle avec qui je veux partager ma vie. Je veux te connaître et faire partie de ta vie, mais seulement si toi tu l’acceptes.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Nervosité et sentiments, un mélange complexe. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Nervosité et sentiments, un mélange complexe. Nervosité et sentiments, un mélange complexe. - Page 2 EmptyDim 13 Mar - 18:17

Il y avait quelque chose dans la manière qu'il avait utilisé pour parler qui me fit retenir mon souffle pendant un instant, comme si le choc de ce qu'il venait de prononcer me laisser avec le souffle coupé pendant une seconde. Non pas choc "horrifié", hein? Plutôt le contact, comme si ses mots avaient une consistance physique qui me frappait en plein coeur alors qu'en réalité, ils ne faisaient que me toucher profondément. Il avait un ton doucereux, quelque peu incertain et ça ajoutait au charme de ses paroles et à la sincérité de ses dires: s'il m'avait tout avoué de but en blanc, sans faillir, sans buter sur "comment" dire une certaine phrase, je ne pensais pas que j'allais le croire comme je le croyais en cet instant précis.

Appuyée sur son pectoral, je me laissais aller à tracer des lignes sur sa peau en regardant cette dernière frissonner légèrement, une petite marque blanche teintant sa chair alors que mon ongle appuyait nonchalamment dessus. Rien qui puisse le marquer ou lui faire mal, mais assez appuyé pour dégager le sang loin des vaisseaux comprimés et laisser une marque pâle dans le sillage. Je laissais ses mots s'ancrer bien solidement en moi, certaines de ses paroles résonnant dans ma tête comme s'ils y avaient été imprimées à coup de burin.

"...avec qui je veux partager ma vie"

Curieusement, c'était cet extrait là de ces dires qui revenait le plus souvent, me faisant digérer progressivement l'importance de ce en quoi nous étions occupés à nous engager. Quelque chose de sérieux. De bien plus significatif qu'une simple relation. Je n'avais jamais été apte à réellement me laisser aller avec n'importe qui; peu importe le petit ami, si rares furent-ils dans ma vie, je gardais toujours cette parcelle de moi précautionneusement en m'empêchant toujours de laisser l'autre en découvrir de trop. Avec Andrew, c'est comme si cette résolution fondait au soleil, victime de ce que je ressentais pour lui et de ce que je savais pour acquis de sa part. Il n'était pas comme les autres. Je ne voulais pas qu'il soit pour les autres. Tendant le cou doucement et levant la tête assez pour aller rejoindre ses lèvres, je laissais le contact durer assez longtemps pour qu'il comprenne que je ne fuyais pas, malgré ce qu'il venait de dire. Une partie de moi voulait tourner les talons, bien sûr, mais c'était la partie qui ne savait pas se laisser aller à faire confiance à quelqu'un. A pouvoir croire suffisamment en quelqu'un pour laisser mon cœur à ses soins. Je prenais des risques. Je sortais de ma zone de confort. Et tout ça me fichait une peur du tonnerre, mais si Andrew (et Edward, avec ses conseils judicieux) m'avait fait comprendre quelque chose, c'était que je ne pouvais passer mon temps à fuir ce que je vivais. Une fois de temps en temps, je devais m'arrêter et faire face à ce que je ressentais.

    Et si jamais tu découvres que tu n'aimes pas ce que tu apprends?, dis-je dans un murmure, une peur enfantine étreignant mon coeur.

S'il y avait une chose que je ne voulais pas, c'était qu'il me fuie pour ce que j'avais été. Pour ce que j'avais fait. Et vis à vis d'Elena, je ne pouvais que craindre qu'il me voie comme non-méritante parce que j'avais dû faire adopter mon enfant alors que lui faisait un père exemplaire avec Alexis. A cette pensée, un frisson me parcourra, et c'est presque d'un commun accord que je m'agrippais un peu plus près de lui alors que lui resserrait son étreinte sur moi au même moment... Le temps passait et il devenait de plus en plus comme une pierre de touche qui me gardait ancrée à la réalité du moment. Ricanant un instant, je trouvais que les mots qui suivirent quittèrent mes lèvres avant même que je ne puisse les en empêcher.

    Je ne suis pas douée pour ça, tu sais? dis-je en accompagnant cette question rhétorique par un léger toussotement dépréciateur, je veux ce que tu veux. Tout ce que tu as dit. Peut-être même plus, alors que ça ne m'avais jamais traversé l'esprit auparavant avec quiconque d'autre. Mais...

La phrase resta suspendue dans le silence de la pièce, alors que je le sentis retenir son souffle comme si la réponse qui pouvait suivre un "mais" le terrifiait autant que moi. Parce que c'était bien ça qui m'avait retenue, même si je n'étais pas sûre vraiment de savoir comment l'exprimer sans qu'il ne s'imagine être principalement visé. Décidant que trop réfléchir ne m'avait jamais vraiment amené nul part, je laisse un soupir terminer ce que je voulais lui dire alors que je nichais mon visage dans le creux de son cou.

    ... j'ai peur.

Il ne pouvait y avoir plus proche de la vérité. Toussotant doucement comme si j'avais un chat dans la gorge après cette admission, je me détournais de lui un instant pour récupérer le verre d'eau qu'il avait gardé de côté. Me relevant doucement en m'accoudant sur le matelas, je bus quelques gorgées avant de reposer le verre et de retrouver ma place dans ses bras, gorge éclaircie et un sourire sur les lèvres.

    Je n'ai jamais vraiment eu de chance avec les hommes, principalement parce que je ne les laissais jamais en découvrir de trop, ou parce que je les quittais avant même qu'ils n'aient pu découvrir un sentiment de familiarité avec lequel je n'étais jamais à l'aise. Avec toi c'est différent, et ça me fait peur parce que je ne sais pas où ça va nous mener. Au pire comme au meilleur? Je ne me suis jamais risquée à aller trop loin avec qui que ce soit, mais avec toi, je ne veux pas me risquer à nous limiter. Je veux en savoir plus, connaître ta famille, devenir ta famille, je veux pouvoir quitter les cours en sachant que je n'aurais pas que Rayna à qui je reviens en soirée. J'en ai marre des simples amourettes sans conséquences, ça n'a plus de signification depuis que j'ai compris ce que j'avais avec toi. Je veux tout, je te veux toi, je veux ce que tu veux et ça me terrifie parce que c'est nouveau pour moi et..., je n'eus pas le temps de terminer qu'il m'interrompait à nouveau.

Peut-être était-ce pour le meilleur. Je commençais à m'agiter doucement et ça avait dû l'inquiéter un peu, alors il s'assura que d'un geste, je m'apaisais. Et ça marchait. C'était comme s'il sondait mon âme pour découvrir ce que j'avais besoin de ressentir. Comme s'il pouvait traduire le moindre frémissement de mon corps et m'apporter le réconfort qui m'étais nécessaire. Une compréhension pareille était une autre des choses qui me balançait hors de ma zone de confort. Mais alors qu'il m'accueillait à nouveau dans mes bras, j'y vis une métaphore auquel il n'avait sûrement pas pensé. Il serait toujours là pour moi, à me rattraper quand je n'irais pas bien et à marcher à mes côtés dans cet inconnu qui m'ouvrait les bras. Qui nous ouvrait les bras.

Me calmant doucement contre lui, bercée par le battement calme de son cœur, je me surpris à prononcer quelques mots que je ne songeais pas prononcer si tôt dans une relation... Mais il fallait compter à cette relation les 3 ans qui avaient précédé nos confessions, comme si ce n'était pas encore assez long...

    Je t'aime...

Mon coeur fit un salto qui devait marquer le nombre incroyable de clichés que je venais de démontrer. Mais d'un autre côté, si quelque chose devenait cliché, c'est qu'il avait été vécu par suffisamment de personnes pour pouvoir être labellisé ainsi, en faisant en quelque sorte une norme qu'Andrew et moi venions d'atteindre. Me nichant à nouveau au plus proche de lui, comme si je craignais soudainement la possibilité que lui se détache, je murmurais contre sa peau avant de laisser le silence s'installer pour l'écouter réagir...

    Reste avec moi?

La stupidité de la question me laissa rieuse pendant quelques secondes alors que je réalisais que nous nous trouvions dans son lit, dans son appartement et que des deux, il devait forcément être celui ayant le moins de risques de s'en aller... Mais ça, on s'en moquait, pas vrai? La question avait de plus grandes répercussions que la simple possibilité qu'il me laisse cette nuit...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Nervosité et sentiments, un mélange complexe. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Nervosité et sentiments, un mélange complexe. Nervosité et sentiments, un mélange complexe. - Page 2 EmptyDim 13 Mar - 19:06

    L’inconnu c’était quelque chose de terrifiant, qui donnait envie de reculer et de partir loin. Seulement Andrew ne voulait pas de ça, il voulait faire face à l’inconnu. Il le voulait encore plus aux côtés de Cheyenne. Parler de ses ressentis, de ses sentiments, ça n’était pas quelque chose de simple pour Andrew. Il ne parlait aussi librement avec quelqu’un. Il n’y avait qu’Alexis qui voyait la vérité avec son père. Elle était la seule qui parvenait à le faire se confier. Non seulement elle était sa fille, presque l’adulte à la maison, voire totalement et en plus elle était sa meilleure amie et confidente. Alexis avait aussi fait beaucoup pour qu’Andrew ouvre les yeux sur sa relation avec Cheyenne. Finalement Alexis était aussi la psy de son père. Souriant à cette idée, l’homme se disait qu’il était temps pour lui d’avancer. Si Cheyenne lui disait qu’elle ne voulait pas de tout ça, il aurait mal, il le savait, mais il devait parler, il devait s’exprimer et s’expliquer. Après tout, elle posait la question, il se devait d’y répondre. Hésitant, il ne savait pas s’il devait réfléchir avant de parler, mais il voulait quand même pouvoir parler sans contrainte. Alors, il expliqua ce qu’il ressentait, ce qu’il voulait et désirait. Puis vint le silence. Sentant les doigts de la jeune femme contre son torse, il fixait le plafond, ne sachant pas ce qu’elle allait répondre, ce qu’elle allait dire, ce qu’elle allait faire. Au bout d’un mouvement, il sentit du mouvement et il baissa les yeux vers elle pour la voir se rapprocher et la sentir l’embrasser. Profitant de l’instant, il ne savait pas à quoi correspondait ce baiser. A vrai dire, il avait l’esprit en vrac et rien n’était rangé à la bonne place. Déjà que ça n’était pas rangé en temps normal, alors là c’était encore pire ! La fixant finalement dans les yeux, il l’écouta parler.

    Chacun à ses secrets. Bon ou mauvais, mais si je te veux dans ma vie, c’est parce que je sais que je peux faire face à ce que tu me diras.

    Serrant son étreinte autour d’elle, il la sentit le rapprocher à nouveau d’elle. L’entendant ricaner, il fronça les sourcils. Fixant le plafond, Andrew ne pû s’empêcher de sourire. Alors elle y avait déjà pensé ? Elle avait déjà pensé au fait qu’elle aimerait être plus qu’une amie pour lui ? Ca lui faisait plaisir de le savoir, il aimait entendre ça, mais quelque part il avait peur. Peur de mal faire les choses, peur de ne pas être à la hauteur. Fronçant les sourcils, quand elle ajouta un « mais », Andrew attendit avec appréhension la suite et fin de sa phrase. L’entendant dire qu’elle avait peur, il se laissa aller à respirer. Au moins ils étaient deux dans ce cas là. Lui aussi avait peur. Il ne savait pas comment il devait se comporter. Il ne savait rien de ce qui les attendait, il était comme un gamin qu’on avait laissé seul au milieu de nulle part. La voyant se redresser, pour s’accouder sur le lit, il la regarda boire le verre d’eau. Ne disant rien, il ne savait pas vraiment comment réagir. Seulement, il fut coupé dans ses pensées, quand la jeune femme reprit la parole. Elle s’était réinstaller contre lui, c’était au moins un bon début. L’écoutant alors parler, il nota tout ce qu’il entendait. Elle semblait avoir beaucoup de choses à dire, mais surtout, elle semblait avoir besoin d’extériorité ses peurs.

    J’ai peur moi aussi.

    Il l’avait coupé, mais il ne voulait qu’elle prenne tout sur ses épaules. Fixant le plafond, il se risquait à parler, il le fallait. Il ne pouvait pas rester à simplement écouter.

    Je n’ai jamais eu de relations sérieuses. J’ai préféré avoir des conquêtes d’une vie plutôt que d’essayer de me poser avec la femme que j’aimerais. Seulement quand je t’ai rencontré il y a trois ans, Alexis m’a fait une réflexion sur une chose que je n’avais jamais remarquée. Depuis que je te connais toi, je n’ai plus fait attention à aucune femme. J’ai arrêté d’être un gamin, coureur de jupons. Je me suis calmé depuis que je te connais et ça me fait peur. Peur parce que je sais que dès que je te vois avec un autre homme ça me fait mal. Parce que jusque là je n’étais qu’un ami. Je voulais plus, mais je n’avais pas le courage de t’en parler. Moi aussi j’avais peur de tout ça.

    Caressant l’épaule de la jeune femme, il essaya de se détendre comme il pouvait. La calant une nouvelle fois au plus près de lui, il soupira doucement. Il aimait l’avoir dans ses bras et la garder près de lui. Seulement il eu le souffle coupé quand il entendit la jeune femme lui dire qu’elle l’aimait. Ne sachant s’il devait sourire ou l’embrasser. Il n’avait qu’une envie c’était faire une mauvaise blague pour essayer de détendre l’atmosphère, mais il ne le pouvait pas. Il était adulte, il devait assumer ses choix, ses sentiments et quand il l’entendit demander de rester avec elle, un fin sourire laissa place à la peur.

    Toujours.

    Baissant la tête, il l’embrassa sur les cheveux et sourit. Il posa une main sous le visage de la jeune femme et lui fit relever la tête pour qu’elle le regarde dans les yeux.

    Je t’aime aussi.

    L’embrassant sur le front, il descendit à ses lèvres et en profita pleinement avant de devoir respirer. Souriant en la regardant à nouveau dans les yeux, il resta la fixer un bon moment, sans parler.

    Tu acceptes de partager ma vie ? Non parce que mon lit c’est déjà fait et que pour ton lit aussi c’est déjà fait, donc …

    Sentant un coup sur son torse, il se mit à sourire de plus belle et continua de la regarder.

    Alors ? Acceptes-tu de partager ma vie ?

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Nervosité et sentiments, un mélange complexe. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Nervosité et sentiments, un mélange complexe. Nervosité et sentiments, un mélange complexe. - Page 2 EmptyDim 13 Mar - 21:06

    Aouch!, m'exclamais-je en secouant mon poing comme si ça pouvait faire disparaître la douleur que j'y avais fait naître en cognant quelque part du côté de sa clavicule.

Il n'y avait vraiment que lui pour ramener un sourire sur mon visage aussi rapidement que l'incertitude qui me prenait aux tripes. Peut-être que ce mouvement de bascule était favorable à une relation saine, je n'en savais rien, mais j'adorais le fait qu'il ait autant d'influence sur moi. A trouver quoi dire ou faire pour soulever mes soucis.

Même si j'admettais volontiers que la prochaine fois, je trouverais à réagir de manière qui ne me tue pas le poignet.

Lui jetant un regard plissé qui avait totalement l'air de dire "attends un peu, toi, la prochaine fois que tu partageras mon lit...", j'accompagnais le tout d'un sourire feint qui pourrait paraître féroce pour n'importe qui d'autre. Mais pas pour lui. Lui savait faire la différence entre l'instant où je plaisantais et le moment où je m'apprêtais à tuer... je pensais même qu'il adorait ça. Il avait ce petit côté bon enfant masochiste qui ne demandait pas mieux que de se faire remettre à sa place par quelqu'un tel que moi. Réalisant que mon coup m'avait fait plus de mal à moi qu'à lui, j'éclatais d'un petit rire avant de finalement retrouver place contre lui.

    J'ai comme l'impression que vivre avec un homme-enfant ne sera pas sans surprise, dis-je avec un sourire dans la voix alors qu'il continuait à me caresser les cheveux avant d'y déposer de temps à autre un baiser.

Plongeant mon regard dans le sien, j'y sondais son âme et l'appréciation réelle des mots qu'il me murmurait, les accueillant avec un sourire timide et aisé tout à la fois. Je n'étais pas seule à mettre les pieds dans le plat vers un futur que ni lui ni moi ne pouvais prévoir, mais savoir qu'il en était exactement au même point que moi à ce sujet facilitait les choses pour moi. Nous étions aussi novices l'un que l'autre, alors si erreur il devait y avoir de la part de l'un de nous, l'autre n'aurait pas de mal à le comprendre et l'accepter. Il n'y avait plus qu'une seule petite question qui chatouillait mon esprit, prévenant une sérénité émotionnelle que je savais avoir absolument besoin. Caressant son visage tout en insufflant à mon expression toute la sincérité et l'inquiétude que je me trouvais capable d'éprouver, je lui posais une unique question, parce que je savais que le sujet devait être mentionné sans prétendre en faire fi. C'était trop important pour lui pour que je m'imagine passer par dessus.

    Oui, mais que penses-tu que Lex en dira, de tout ça? Enfin, je veux dire... Tu vois, je ne peux pas en toute connaissance de cause me propulser dans ta vie de tous les jours sans prendre en considération son avis à elle.. Je n'ai pas envie de déranger et de m'imposer, surtout si ça veut évidemment dire que nous allons passer plus de temps ensemble., dis-je timidement.

Belle prof de lettre que je faisais là, non? A en perdre mon latin et à me prononcer comme une débutante. A mes yeux, ce n'était pas qu'une amourette de plus. C'était le début de quelque chose qui pouvait très facilement se développer en quelque chose de bien plus, ou au moins, à un point où j'accorderais une réflexion des plus sérieuses. Passer ma vie à ses côtés. Pour l'instant, je n'imaginais personne d'autre que lui pour ça. Mais je ne voulais absolument pas que sa vie de famille en pâtisse, je savais parfaitement quelle éducation ça laissait lorsque l'enfant avait un contact déplorable avec un parent (ou les deux, quoique ça ne s'appliquait pas à Lex ici.)

    Je n'ai pas envie de tout gâcher, dis-je finalement alors qu'il semblait sur le point de me rassurer.

Ce qu'il me dit me fit sourire, apaisant pendant un instant mon inquiétude suffisamment pour me ramener enfin à lui. Fermant les yeux sur la promesse que nous trouverions toujours réponse à nos doutes et nos questions, je m'abandonnais aux ténèbres du sommeil serein. Bien que manquant un peu à la promesse que je lui avait faite plus tôt en négligeant de mentionner le léger vertige qui m'avait prise lorsque je m'étais relevée pour boire un peu, je me rassurais moi-même en me rappelant qu'il ne m'avait demandé de l'informer que si quelque chose n'allait pas. Or, tout allait mieux maintenant. Tout irait bien et je sentais déjà les serres de l'incertitude relâcher leur emprise sur moi alors que je remuais doucement pour m'installer plus confortablement. Mes cheveux chatouillant doucement sa chair en le faisant frissonner un instant, je fermais les yeux sur un petit rire que nous partageons avant que je ne perde conscience de ce qui se passait.

J'avais beau être lovée dans les bras d'Andrew, en cet instant précis, c'était Morphée qui avait repris le dessus...




Lendemain matin
Il est surprenant que je reste endormie malgré l'agitation qui se faisait claire autour de moi. Ce n'est que lorsque je sentis une différence certaine chez Andrew que mon esprit enregistra que quelque chose clochait. Il semblait plus tendu, surpris, chose qui m'étonna assez quand je songeais de loin à quel point dormir à ses côtés avait été plaisant. Naturel.

Le sommeil était encore plus prenant que ma curiosité, j'y succombais une nouvelle fois en me décidant qu'à mon réveil, j'allais tirer ça au clair.

...

Lorsque le réveil prit finalement pas sur mon esprit embrumé par le sommeil, je trouvais immédiatement qu'il y avait une différence flagrante. Pour commencer, le coussin à 37° qui m'avait soutenue toute la nuit avait disparu, remplacé par la fraîcheur d'un drap et la dureté d'un matelas qui n'avait rien à voir avec le corps divinement sculpté d'un être aimé. C'est probablement ça qui m'a fait l'effet d'une douche froide et m'a poussée à me relever trop vite. La tête me tournait une nouvelle fois et j'en étais à me pincer le nez avec frustration lorsqu'Andrew rentra à nouveau dans la pièce.

    Bonjour, Handsome, dis-je avec un rire dans la voix, espérant bien vite qu'il ne m'avait pas vu me concentrer pour faire disparaître ce vertige.

Me penchant doucement de "son" côté du lit pour aller récupérer la chemise qu'il avait négligé sur le sol la nuit dernière, je m'en vêtis avant de lui jeter un coup d'oeil, le regard encore endormi et nécessitant que j'efface définitivement le sommeil de mes traits d'un bon frottement de main contre mes yeux (comme une gosse). Et c'était sans compter sur mes cheveux qui devaient probablement être dans un état des plus mémorables après une nuit passée à ses côtés, durant laquelle il avait trouvé moyen de passer énormément de temps à les caresser. A juger par son petit sourire, j'en déduisais qu'il devait apprécier ce qu'il voyait... ou bien n'était-ce que le fait que je ne me vêtisse que de sa chemise qui lui plaisait autant? Je n'en savais rien. Ce que je savais, en revanche, c'est que son regard attendrissant servait aussi un peu de tentative de distraction, parce que je devinais clairement qu'il avait autre chose en tête. Quelque chose qu'il ignorait comment aborder.

Lui lançant un regard inquisiteur qui laissait sous entendre que je ne voulais rien entendre de sa part que la vérité, je laissais 'exploser' un soudain

    Quoi?

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Nervosité et sentiments, un mélange complexe. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Nervosité et sentiments, un mélange complexe. Nervosité et sentiments, un mélange complexe. - Page 2 EmptyDim 13 Mar - 21:59

    Je suis l’homme fort avec un corps superbement sculpté, alors normal que tu ais mal.

    Il avait haussé un sourcil en disant cela et il se mit à sourire en la voyant essayé de ne plus avoir mal. Au regard qu’elle lui jetait, Andrew fronça les sourcils, comme pour prouver qu’il ne se laisserait pas faire. Puis, voyant son sourire, il en fit autant, appréciant de la voir réagir ainsi. La laissant se blottir à nouveau contre lui, il garda son sourire aux lèvres et l’écouta parler.

    Ah, Alexis tient aussi le même discours.

    Il haussa à nouveau les sourcils, mais se mit à rire doucement. L’embrassant de temps en temps sur les cheveux, il la vit finalement se redresser pour le fixer dans les yeux. Se laissant faire, il ne savait pas ce qu’elle regardait exactement, mais il attendrait de savoir si elle le lui disait. La laissant caresser son visage, Andrew se mit à sourire à nouveau. Cette femme était vraiment paradoxale. Elle parvenait à être forte, à vous faire tomber face contre terre, il ronchonner pour montrer son mécontentement et à dire qu’elle n’avait besoin de personne. Alors que parfois, comme ce soir, elle était douce et tendre. Il aimait ces deux facettes chez la jeune femme et il espérait bien en découvrir d’autres. L’écoutant finalement prendre la parole, il fut assez surprit des propos qu’elle tenait, mais il les comprenait.

    Je crois que si elle avait pû elle-même te propulser dans ma vie, elle l’aurait fait. Elle t’aime déjà beaucoup et je suis sûr que tout se passera bien.

    Alexis ne parlait d’avoir une mère. Elle avait sû ce qui était arrivé à sa mère, comment elle était décédée et tout ce qu’elle et Andrew avait vécus. Mais elle n’avait jamais demandé de mère à Andrew. Pourtant, elle n’avait que douze ans, mais elle n’avait jamais fait cette demande. Evidemment quand elle avait croisé certaines des conquêtes de son père, elle avait clairement dit qu’elle ne voulait pas d’elles. Heureusement pour l’homme d’un côté, parce que lui ne comptait faire sa vie avec aucune des femmes avec qui il avait couché à cette époque là. Caressant l’épaule de la jeune femme, il soupira doucement. Les choses n’avançaient finalement plutôt pas trop mal. Andrew était content des discussions sérieuses qu’ils avaient eues jusqu’à présent. Il s’était montré à adulte, enfin jusqu’à sa dernière question, mais sinon il trouvait qu’il ne s’en sortait pas trop mal. Evidemment, ça n’était que le plus début, mais il ferait de son mieux pour être à la hauteur. Fixant le plafond, Andrew sentit les cheveux de la jeune femme le chatouiller et il se mit à rire. Entendant la jeune femme en faire autant, il apprécia ce moment. Se calmant doucement, il continua de caresser l’épaule et le bras de la jeune femme, il sentit la tête de la jeune femme se faire plus lourde. Elle était en train de s’endormir et ça le fit sourire. Soupirant doucement, il continua de fixer le plafond. Réfléchissant à la façon dont il allait parler avec sa fille, il ne rendit pas compte que ses yeux c’étaient fermés et qu’il dormait.

    Le lendemain matin

    Ouvrant les yeux, Andrew se mit à bailler et regarda Cheyenne qui était toujours contre lui. Souriant, il la regarda, appréciant de l’avoir à ses côtés. Ca faisait tellement de bien de se réveiller aux côtés de la personne aimée qu’il ne pouvait qu’apprécier le moment … enfin presque.

    "Je vais mettre mes affaires dans ma chambre."
    « D’accord. Oh mais ce n’est pas vrai. »
    "Quoi ?"
    « Ton père n’a rien débarrassé de son dîner d’hier soir et il dort encore. Une vraie marmotte celui là. Je vais aller le réveiller. »


    Alexis qui était presque arrivée à sa chambre, se stoppa net et fit demi-tour.

    "Grand-mère, non, attends !"
    « Andrew Richard Holden ! »


    Andrew venait de voir sa mère ouvrir la porte de sa chambre. Ouvrant de grands yeux, il fit signe à sa mère de sortir de là. Avec son bras libre, il pontait la sortie, mais elle restait là, à sourire. Levant les yeux au ciel, il vit finalement Alexis arriver.

    Fais sortir ta grand-mère.

    Mais Alexis elle aussi était en train de sourire. Soupirant, Andrew les regarda, essayant de les effrayer par son regard noir, mais ça ne marchait pas du tout. Sentant Cheyenne bouger, il vit sa mère et sa fille sortir de la chambre. Soupirant doucement, il laissa Cheyenne prendre une nouvelle position contre lui et il attendit quelques minutes. Se levant doucement du lit, il fit tout son possible pour qu’elle reste au chaud et qu’elle ne se réveille surtout pas. Apparemment il avait réussit. Attrapant un tee-shirt, il le passa et sortit rapidement de la chambre, faisant le moins de bruit possible.

    « Oh mon chéri. »
    Chut !


    Faisant comme si elles n’étaient pas là, il commença à ramasser les affaires de la veille quand sa fille l’obligea à s’asseoir sur le canapé.

    "Papa, il faut qu’on parle."
    Alexis, pas maintenant.
    "Elle est là, elle a passé la nuit ici et on doit en parler."
    « Oui, parlons-en mon chéri. »
    Ah toi ce n’est pas le moment. Non, mais tu n’as jamais appris à frapper ?
    « Je ne savais pas que tu avais dîné en charmante compagnie et que ça s’était éternisé jusque dans ton lit. »


    Soupirant, il se leva du canapé et partit dans la cuisine.

    Vous avez le droit de poser vos questions le temps que je prépare le petit déjeuner.

    Top chrono. Elles avaient posées en effet un bon nombre de questions. Est-ce que c’est sérieux ? Est-ce qu’elle va venir habiter ici ? Oui bon elles allaient un peu vite en besogne. Andrew répondit franchement à toutes les questions jusqu’au moment où il eu finit de préparer le petit déjeuner. Amenant le tout sur la table à manger, il ordonna à sa mère et à sa fille de se taire tant que Cheyenne ne serait pas réveillée. Un regard noir plus tard, il partit voir si la jeune femme dormait toujours. Souriant en la voyant qui avait émergé, il ferma la porte derrière lui et avança vers elle. Il n’eu pas le temps de lui rendre son bonjour qu’elle était en train de passer sa chemise. Gardant son sourire, il la regarda faire. Il apprécia la vu qu’il avait d’elle et le fait qu’elle s’approprie ses vêtements pour les porter. Voyant le regard de la jeune femme, il l’écouta parler et s’approcha à nouveau d’elle. L’embrassant, il prit son temps et il la fixa à nouveau dans les yeux.

    J’ai préparé le petit déjeuner, il n’attend plus que nous.

    Il n’y avait pas que le petit déjeuner qui attendait à vrai dire. Se levant du lit, il lui tendit la main pour qu’elle l’accompagne. Une fois arrivé près de la porte, il se retourna vers elle et l’embrassa à nouveau.

    N’oublies jamais que je t’aime, d’accord ?

    Oui, dit comme ça, ça ne donnait pas confiance, mais il avait aussi envie de voir la tête de la jeune femme, quand elle se retrouverait face à sa mère et à sa fille. Sortant de la chambre, il pû faire quelques pas à l’extérieur, qu’il vit sa fille courir pour se jeter sur Cheyenne. Souriant, il vit sa fille entourer la jeune femme de ses bras.

    Alexis, doucement.

    Attrapant sa fille, il la fit retourner à table et il regarda Cheyenne.

    Je sais, j’aurais dû te prévenir, mais je n’ai pas pû m’empêcher de vouloir voir ta tête.

    Souriant, il fit un pas en arrière pour ne pas recevoir de coup.

    Au passage, ma mère est là aussi. Pourquoi, je n’en sais rien, mais elle est là.
    « Je suis là parce que j’ai été chercher Alexis chez son amie. »


    Ah oui, l’anniversaire, c’est vrai. Avançant alors avec Cheyenne à ses côtés, il passa un bras autour de sa taille. Il voyait qu’elle n’était pas à l’aise, mais il s’en fichait. Non pas qu’il voulait qu’elle soit mal à l’aise, c’était qu’il voulait qu’elle se sente chez elle, peut importe qui était là.

    Cheyenne, je te présente ma mère, Martha Holden.

    Les laissant faire connaissance, il alla s’installer à table pour commencer son petit déjeuner.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Nervosité et sentiments, un mélange complexe. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Nervosité et sentiments, un mélange complexe. Nervosité et sentiments, un mélange complexe. - Page 2 EmptyDim 13 Mar - 23:12

Je m'entends encore ronronner de plaisir lorsqu'il est venu me retrouver et a répondu à ma question inquisitrice avec l'annonce qu'il avait préparé le petit déjeuner. Quelle domesticité! Quelle normalité, j'en trouvais ça presqu'enivrant. En revanche, lorsqu'il a arrêté mon pas pour me marteler la cervelle sur le fait que je devais impérativement à quel point il m'aimait, quelque chose en moi tira la sonnette d'alarme. Arquant un sourcil dans un angle qui devait clairement indiquer que ça ne m'inspirait pas confiance, je me balançais déjà nerveusement d'un pied à l'autre, mordillant ma lèvre inférieure en m'attendant presque à avoir une foule derrière la porte qui n'attendait que j'apparaisse pour laisser péter les confettis et hurler "Surprise!!". J'espérais sincèrement que ça n'allait pas être le cas.

Déchirée entre l'appréhension qui me poussait à aller me vêtir de quelque chose de plus que de la veste d'Andrew, et la main de l'homme en question qui prit la mienne pour me guider à l'extérieur, je me laissais faire non sans une certaine tension. Tension qui trouva son paroxysme lorsque je fut percutée de plein fouet par un corps en mouvement qui vint m'enserrer au niveau de la taille. Plusieurs détails ne collaient pas: Andrew avait encore sa main capturée dans la mienne un quart de seconde après le choc, et il était définitivement plus grand que ça... et avait bien moins de cheveux. Ce n'est que lorsqu'il parla doucement que mon cerveau rattrapa le retard que le choc physique avait causé en moi: la fille d'Holden, Alexis, venait de me faire un câlin du tonnerre alors que je sortais à demie-nue de la chambre de son père. J'ignorais s'il me fallait rougir violemment ou alors être horrifiée. Peut-être un petit mélange des deux, et lorsque Lex' me laissa aller en me permettant de diriger une expression bouche bée et légèrement pivoine vers Andrew, il haussa les épaules en prétextant qu'il avait eu envie de voir ma tête.

Je ne sais pas si ma tête lui plaisait en cet instant précis, mais le regard meurtrier que je venais de lui décocher laissait clairement présumer qu'il ne s'en tirerait pas si simplement. Je voulais le tuer, même s'il avait été établi la nuit précédente que le fait de vivre avec lui n'allait pas être une sinécure, là, c'était un beau départ sur les chapeaux de roue... Ce n'est que lorsqu'il annonça que sa mère était là également que je décidais que tuer ne serait jamais suffisant: il allait souffrir mille tourments avant... Engageant un pas pour regagner la chambre, je m'en vis arrêtée par les bras de ma future victime, bien décidée à me tourmenter avant de se voir bannie à l'Enfer façon Hutchinson. M'agrippant par derrière et m'enfermant de ses bras autour de ma taille, je ne pus que laisser échapper un gémissement guttural alors que lui ricanait doucement, le visage placé dans mon cou, laissant des baisers à quelques points sensibles en sachant pertinemment que je ne pouvais y résister. Maudit soit-il et le savoir qu'il avait pu rassembler de la connaissance de mon corps lorsque nous avions fait l'amour.

    Tu ne perds rien pour attendre... sifflais-je en m'avouant vaincue, m'immobilisant un instant et en le suivant enfin non sans une certaine appréhension à la cuisine.

Là, j'y découvrais Alexis, radieuse par dessus son petit déjeuner et qui me faisait des signes coucou comme s'il y avait la moindre possibilité que je puisse la manquer. Et lorsqu'Andrew me présenta à sa mère, je sentir la rougeur regagner mes joues et pendant un instant, j'espérais que le caractère de mère de Martha allait gronder son insolent de fils pour me laisser à moitié nue en présence d'invités. Et gronder, il se fit. Parce que sa fuite discrète vers la table n'était jamais assez rapide pour échapper au regard de sa mère, et j'en profitais pour aller caler mes propres jambes sous l'abri du meuble, à l'abri des regards, à l'abri de tout... Instantanément reconnaissante du fait que j'avais une silhouette évidemment plus frêle que celle de mon compagnon et que donc la chemise ne dépassait jamais de trop à mon goût, surtout en pareille circonstances.

Le petit déjeuner fut ponctué d'un interrogatoire dans les règles: chaque Holden posait sur moi un regard différent. Lex était curieuse et excitée, Andrew était attendri et amoureux. Martha était droit au but et protectrice. Au final, je parvins à accumuler assez de questions posées vers moi pour pouvoir répondre en un discours qui ne fut presque pas interrompu et qui, je l'espérais, allait pouvoir satisfaire la curiosité de tout le monde. Je parvins même à rire du fait que Martha et Alexis avaient chacune posé une question qu'Andrew estimait apparemment trop personnelle pour que j'y réponde et son air choqué participa au fait qu'il calma ses ardeurs. Mais à part ça, il restait rêveur et contemplatif, comme s'il adorait me voir ainsi livrée en pâture à sa famille.

Je touchais à peine au petit déjeuner qu'il m'avait servi, ne mangeant que la moitié et buvant à peine, mettant ce manque d'appétit devant le stress provoqué par la présence si soudaine de la famille. Et si entre le moment où je m'étais installée pour manger et celui où je me relevais pour me diriger vers la salle de bain, j'étais nettement plus détendue, je ne pouvais secouer le sentiment qu'il s'était bien foutu de moi aujourd'hui et que la revanche n'en serait que plus douce.

    Je vais prendre une douche dis-je en ignorant le regard petillant d'Andrew qui s'imaginait déjà pouvoir en profiter aussi... toute seule, Andrew, je suis une grande fille et je suis sûre et certaine que ta mère et ta fille ont encore pleeeeins de questions pour toi ajoutais-je en connaissance de cause, imaginant presque les deux femmes hochant la tête avec approbation comme si elles étaient prêtes à faire n'importe quoi pour avoir ce qu'elles désiraient.

...

L'eau glissait sur ma peau comme la main d'Andrew le faisait la nuit précédente, et ce n'est vraiment qu'alors que je me suis mise à réellement me détendre. Au point même de me mettre à chantonner quelque chose sans vraiment m'en rendre compte. Mais la chanson mourra sur mes lèvres à l'instant même où j'entendis la porte s'ouvrir et quelqu'un se glisser dans la pièce...

    Qu'est-ce que tu n'as pas compris dans "prendre une douche seule", Andy? Tu penses vraiment que tu mérites ce plaisir? dis-je d'une voix boudeuse, non sans pouvoir empêcher le sourire qui graciait mes lèvres.

Lorsqu'il se glissa derrière moi, m'enlaçant sous le faisceau d'eau et me susurrant quelque chose à l'oreille, ce à quoi mon sourire disparu. Mon Dieu, y aurait-il un jour un vainqueur dans ce jeu de répliques cinglantes auquel nous adorions tant jouer?

    J'attends encore des excuses pour la mauvaise blague de tout à l'heure, au fait... Tu aurais pu me prévenir dis-je en cognant une fois encore son épaule, me retournant pour se faire avant de le fixer du regard pour me persuader d'être forte, tenir trente secondes et finalement laisser échapper un petit dernier... Aoutch....

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Nervosité et sentiments, un mélange complexe. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Nervosité et sentiments, un mélange complexe. Nervosité et sentiments, un mélange complexe. - Page 2 EmptyDim 13 Mar - 23:51

    Se jouer de Cheyenne était une très mauvaise idée et il savait qu’il allait le payer, mais il voulait vraiment la voir face à sa fille et sa mère. Une dernière recommandation devant la porte et les voilà sortit. Tenant la main de la jeune femme, il la vit percuté par Alexis et il se mit à sourire. Elle semblait presque choquée par ce qui venait de se passer, sans comprendre le pourquoi du comment. Lui expliquant donc qu’il avait voulu la voir face à la situation, il la vit qui ne semblait pas apprécier cela. Seulement, il lui explique que sa mère aussi était là. Voyant alors Cheyenne faire demi-tour, il alla la récupérer, en passant ses bras autour d’elle. L’entendant gémir, il se mit à sourire et l’embrassa dans le cou. Plaçant des baisers dans les endroits qui la feraient fondre, il savait qu’elle n’allait pas tarder à céder. L’entendant parler, il se mit à sourire, mais n’ajouta rien. Présentant donc Cheyenne à Martha, il alla s’installer à table et soupira aux propos de sa mère. Levant les yeux au ciel, face à la réaction de sa mère, il ne dit rien et commença à manger. Il avait plutôt faim et qui disait un Andrew qui a faim, disait qu’il allait avaler une bonne partie de ce qu’il y avait sur la table. Ecoutant par la suite Martha et Alexis parler, Andrew devait avouer qu’il espérait que ça se passerait bien. Il savait que sa mère et sa fille pouvaient parfois mettre mal à l’aise, vu qu’il l’était parfois face à elle, mais là ça semblait plutôt aller. Mais évidemment, vint le moment où elles posèrent des questions qui selon Andrew était bien trop intime et donc il les stoppa net. Mangeant tranquillement, il avait avalé pas mal de choses déjà. Pancakes, bacon, œufs et un café pour tasser tout ça. Voyant Cheyenne se lever de table, il haussa les sourcils. Puis, il l’entendit dire qu’elle allait prendre une douche. Se mettant alors à sourire comme un gamin à l’image du corps de la jeune femme sous l’eau, il l’entendit ajouter quelques mots et il la regarda faisant une grimace.

    « C’est bien vrai Andrew, nous avons encore des questions. »

    Soupirant, il continua alors de manger, faisant face aux propos de Martha et Alexis. Elles étaient apparemment d’accord sur un point, elles voulaient qu’il ne fasse pas de mal à la jeune femme et qu’il ne fasse pas l’enfant avec elle. Faisant celui qui écoutait, il laissa pourtant son imagination se porter jusqu’à la douche qu’était en train de prendre la jeune femme. Mais pas n’importe où en plus ! C’était dans la salle de bain, qui était dans sa chambre ! Soupirant, sa mère et sa fille lui demandèrent le pourquoi de son soupire et il pû s’en tirer par une pirouette. Débarrassant les affaires avec les deux femmes, il entendit Martha lui dire qu’elles allaient sortir. Surprit, il haussa les sourcils et au sourire qu’avait sa mère, il comprit. Mais il eu tout de même un regard outré. Comment ça mère pouvait penser à cela.

    « Oh je t’en prie Andrew ! Comment crois-tu être venu au monde ? »
    Oh non, enlèves moi cette image de toi et papa de mon esprit, je t’en prie.


    Voyant sa mère lever les yeux au ciel, il se mit à rire. Martha lui expliqua ensuite qu’elle allait en ville avec Alexis, pour aller chercher de quoi manger pour midi. Apparemment, elles voulaient que Cheyenne reste manger avec elle et qu’elle reste apparemment toute la journée aussi. Oh Andrew sentait le piège dans toute sa splendeur. Il sentait que sa mère allait sortir les vieilles histoires, du petit Andrew. Heureusement pour lui, elle avait été plus souvent sur les routes, donc elle n’aurait pas trop d’histoires à raconter. Les laissant donc partir, Andrew alla dans sa chambre et entendant l’eau de la douche couler, il se mit à sourire. Enlevant son tee-shirt, qu’il laissa sur son lit, il entra dans la salle de bain. Fermant la porte derrière lui et de préférence à clé. Oui bon sa mère savait ce qu’il comptait faire, mais cette fois-ci il préférait prendre ses précautions. Enlevant son caleçon, il entra doucement dans la douche et écouta les propos de la jeune femme. Se plaçant derrière elle, il la prit dans ses bras et s’approcha de son oreille.

    Je ne suis là que pour regarder comment tu prends ta douche seule.

    Entendant alors la jeune femme lui dire qu’elle attendait des excuses, il la sentit se retourner, pour frapper son épaule. Souriant au fait qu’elle s’était encore fait mal, il la regarda.

    Je t’ai dit que j’avais un corps superbement sculpté, donc tu auras mal à chaque fois.

    Souriant de plus belle, il regarda les gouttes d’eau qui coulait du visage de la jeune femme, pour aller vers ses épaules.

    Au passage, je t’ai prévenu avant de sortir de la chambre. Bon d’accord, j’aurais dû en dire plus, mais moi j’aime la façon dont tu étais habillé, pas besoin de plus de tissu.

    Haussant un sourcil, il savait qu’elle allait encore une fois lui en vouloir et quand il vit qu’elle levait la main pour une nouvelle fois le frapper, il attrapa sa main et il la poussa pour la plaquer au mur. L’embrassant alors, il la sentait se débattre, comme si elle ne voulait pas se laisser faire et perdre le dessus. Collant alors son bassin à celui de la jeune femme, il se mit à sourire quand elle se détendit. La regardant alors, il posa ses mains sur ses hanches.

    Tu veux toujours prendre ta douche seule ?

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Nervosité et sentiments, un mélange complexe. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Nervosité et sentiments, un mélange complexe. Nervosité et sentiments, un mélange complexe. - Page 2 EmptyLun 14 Mar - 5:42

Incroyable ce qu’une unique nuit pouvait apporter comme assurance au cœur d’un homme si on lui garantissait que rien qu’il puisse dire ou faire n’allait me faire fuir ou changer d’avis. Nous nous retrouvions progressivement, loin de l’incertitude et du doute, éclatant d’assurance et brillant de ce qui nous caractérisait tant. Lui, de son arrogance charmante et d’ordinaire si irrésistible, et moi, avec la fierté qui faisait de moi la femme que j’étais. Je laissais l’enfant esseulée de côté, je ramenais la tigresse au galop.

    C’était ta mère. Ta fille ! Tu n’as donc pas plus de… ! le reste fut étouffé dans un étranglement de frustration alors que je levais la main pour le heurter à nouveau, et tant pis si ça me faisait mal au passage.

Je n’étais pas sûre de savoir si j’accueillais la manière qu’il m’avait présentée à sa famille d’un bon augure mais je me jurais que j’allais rattraper le coup en les invitant toutes les deux pour une soirée fille un jour. Histoire d’être un peu plus habillée que ce que j’étais ce matin lorsque j’ai subi cet interrogatoire de fortune, et d’avoir un peu moins l’air d’une biche prise devant les feu d’une voiture roulant à vive allure. Jamais je n’avais été plus gênée de ma vie et je le devais à Andrew. Rien que ça servait d’énergie au coup que je lui réservais, mais il attrapa ma main au vol et me repoussa non sans vigueur contre le mur perlant de condensation qui se trouvait derrière moi. C’était la scène à l’extérieur de l’amphithéâtre à nouveau, sauf que nous étions seuls, nus, mouillés et terriblement excités par l’instant présent… même si son excitation à lui s’avérait plus physique que la mienne, si ce que ressentais pressé contre mon bassin devait me servir de moindre indication. Moi, j’étais agitée par la frustration causée par la farce qu’il m’avait subir, par la sensation d’avoir été présentée à sa famille sous un jour qui ne me mettait pas en valeur et qui pourtant aurait dû l’être si on considérait qu’il semblait faire de moi un chapitre intégral de sa vie. Peut-être même pour le restant de ses jours.

Ma poitrine se soulevait au rythme soutenu de la respiration saccadée qui me secouait, frustrée d’être ainsi entravée dans mes mouvements alors que je tentais tant bien que mal de me libérer de l’emprise qu’il avait sur moi. Me battant pour ne pas laisser d’antiques peurs m’envahir à l’idée de ne pas être en contrôle d’une situation dans laquelle je me trouvais soumise, je laissais l’eau le noyer sous son faisceau alors que je me retrouvais appuyer contre la fraîcheur de la faïence contre laquelle il me maintenait prisonnière.

    Lâche-moi, sifflais-je sans la moindre once de jeu dans la voix, mais en vain parce que la seule réaction qu’il eut à cet ordre susurré fut de m’embrasser vigoureusement tout en maintenant mon poignet prisonnier au dessus de ma tête.

Lorsqu’il vint nicher son bassin contre le mien, on aurait tout autant pu laisser un courant électrique me parcourir que je n’aurais pas réagi différemment. Le désir de lui résister laissa la place à un étonnement non feint qui me fit avoir la réaction stupide du « oh » sans la moindre énergie. Comme si mon cerveau était déconnecté assez du reste de mon corps pour ne trouver qu’à répondre ça. Il sourit, fier de lui, relâchant son emprise sur moi alors que je me calmais enfin, mais sans pour autant quitter un contact physique permanent. Ses mains avaient juste préférés trouver résidence sur mes hanches plutôt qu’ailleurs, chose que je ne pouvais réellement blâmer tant que chérissais la sensation de ne plus être prisonnière.

Quelque part dans le lointain, je l’entendis me demander si je voulais toujours prendre ma douche seule et pendant un instant je devais bien m’avouer que l’offre était des plus tentantes. Mais il avait également des contre-arguments de poids qu’il m’était impossible d’ignorer. Cela rendait l’idée même qu’il se sépare de moi totalement non envisageable et comme si je pouvais prouver cette pensée, je clamais à nouveau ses lèvres avec une fureur que je ne me reconnaissais pas. Comme si je trouvais moyen à traduire en quelques gestes la frustration qu’il avait su faire naître en moi, presque comme si le fait qu’il ne voulait pas que je me défoule sur lui pouvait d’une manière ou d’une autre être cumulée en me défouler avec lui. Parce qu’il m’avait foutue en l’air, retournée comme un gant et je ne pensais pouvoir me sentir bien tant que je n’avais pas marqué un petit peu plus qu’il m’appartenait autant que j’étais à lui. Que la mauvaise blague qu’il m’avait faite avec sa famille pouvait très facilement être retournée contre lui, sauf que si mon père le voyait débarquer à mes côtés, à moitié nu, je ne doutais pas qu’il le ferait tuer pour le simple affront qu’il représenterait alors…

Dans le domaine protecteur, il y avait Andrew avec Alexis et il y avait mon père avec moi. Il n’était jamais là pour moi, mais il semblait exiger avoir un droit de regard sur n’importe quel homme entrant dans ma vie. Ces trois dernières années, je ne doutais pas qu’il avait rassemblé une encyclopédie entière sur l’homme qu’était Andy, son passé, ce qu’il avait fait, dit, vécu…. Et quand j’ai su qu’il avait été trop loin, ça avait même conduis mon père à entamer une sempiternelle conversation qui s’était finalement soldée en dispute violente et sans lendemain.

L’embrassant une dernière fois comme si je voulais me convaincre que tout ce qui me rendait plus distante de mon père en valait parfaitement la peine, je mordillais sa lèvre inférieure, la capturant entre mes dents avant de tirer tendrement lorsque le baiser prit fin. Comme si le fait de le prolonger ainsi allait pouvoir permettre une quelconque forme de continuité… ou bien était-ce parce que j’espérais quelque part que le pincement se ferait sentir et qu’il ne s’imaginerait pas que je sois une faible femme. Glissant une main sur sa nuque en laissant l’autre se poser dans le creux de ses reins avant de descendre plus bas et l’agripper pour pouvoir le rapprocher au plus de moi, j’allais laisser une jambe se hasarder à s’accrocher à sa hanche pour lui donner un avant goût de la torture qu’il espérait me faire vivre, bien décidée à le faire craquer avant moi, avant qu’il ne me fasse quelque chose qui me rendit faible au point de douter avoir la force de rester debout. Mais il me soutenait toujours, souriant de cet air satisfait et partiellement débile que j’adorais tant, fier comme un coq de pouvoir avoir un tel contrôle sur moi en si peu d’effort.

    Ne réveille pas l’eau qui dort, grognais-je dans un souffle, ses caresses ayant plus d’effet sur moi que je ne voudrais jamais le lui accorder.

Je me voulais menaçante, mais tout ce qui quitta mes lèvres ne fut qu’un gémissement et pendant un instant j’eus envie de me foutre des claques. Je détestais qu’il ait autant de pouvoir sur moi tout autant que lui adorait ça…. Décidant que j’avais eu assez de ce jeu, je me suis décidée de prendre les choses en main…

Littéralement.

Et lorsque ce fut à son tour de gémir de faiblesse, de se laisser aller au toucher du partenaire et de sombrer sous ses caresses, je laissais une lueur de plaisir furieux briller au fond de mes yeux d’émeraude.

    Alors Monsieur Holden, qui est-ce qui s’amuse maintenant ? sifflais-je sans la moindre émotion, mais ponctuant chaque syllabe d’un mouvement de la main qui le fit réagir vocalement d’une voix qui partait dans les aigus. Es-tu seulement sûr de pouvoir tenir le temps d’une douche, avec moi ? demandais-je soudainement, persuadée que j’allais lui faire regretter son insistance… ou au contraire, lui donner envie de revenir. Mmh, pas sûr, dis-je en semblant jeter un coup d'oeil vers son bas ventre, laissant clairement un air dans mon regard qui voulait signifier que je n'étais pas confidente dans ses capacités. Diverses capacités, à dire vrai...

Je n’eus pas le temps de me pencher sur la question, alors qu’il réagit avec plus de vigueur d’avant, me faisant légèrement mal mais sans vraiment s’en soucier. Au contraire, je découvrais que j'appréciais la légère pique de douleur qu'il m'avait fait ressentir et si je me penchais un peu plus sur cette pensée, j'aurais pu y trouver une connotation un peu trop étrangère à ma zone de confort pour que je songe réellement penser ce que je venais de ressentir. Mais ça n'empêchait rien à la réalité du moment: je me retrouvais à nouveau dans le rôle de la captive, calée entre le mur et lui alors que l'eau continuait à nous inonder de sa chaleur, mais une simple pensée à la famille qui avait été témoin de mon arrivée un peu plus tôt eut bientôt raison de toute limite que j’avais pu m’imposer jusqu’à présent. J'étais déterminée à ne pas me laisser faire.

La guerre était déclarée, tous les coups étaient permis et que le ciel m’en soit témoin, j’allais profiter de la moindre seconde de tout ça…

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Nervosité et sentiments, un mélange complexe. - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Nervosité et sentiments, un mélange complexe. Nervosité et sentiments, un mélange complexe. - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas

Nervosité et sentiments, un mélange complexe.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant

Sujets similaires

-
» Soleil et glandage...un subtil mélange! [ PV Tom ]
» Mélange de genres ?! Ça peut le faire !
» Alcool mélangé à désaccord || Jesse A.
» La séduction suprême n'est pas d'exprimer ses sentiments. C'est de les faire soupçonner.
» « Sentiments et faux semblants » • pv

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-