Jake Fitzgerald there's no place like berkeley › prénom, pseudo : elo, lodiie
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 |  Sujet: Re: PV ♦ Hate that I love you so. Jeu 21 Avr - 11:42 | |
|  « Bleeding Love » « But I don’t care what they say I’m in love with you.. They try to pull me away but they don’t know the truth. My heart’s crippled by the vein that I keep on closing. You cut me open and I» ♥ |
Je sentais mon coeur se briser, cogner durement dans ma poitrine. Mon pouls se stabilisé comme si la fin allait approcher. Je ne pouvais pas vivre loin de lui. Seulement, il était peut être trop tard pour rattraper tout ce que nous avons cassé. Le temps était passé, mes sentiments étaient restés mais une colère noire était la seule chose qui pouvait nous rapprochée. Est ce que cette dispute allait sonner la fin ? Est ce que nos chemins allaient complétement s'éloigner pour continuer chacun de notre côté. Je me sentais impuissante et responsable en partie de ne pas l'avoir retenu, de ne pas l'avoir supplié de continuer de m'aimer et de lui promettre que tout allait s'arranger. Quand il avait claqué la porte de ma chambre, je m'étais laissé aller comme incapable de lui prouver mon amour. J'étais faible et incapable de lui dire combien il m'était cher, même indispensable. Au lieu de ça, j'étais resté dans ma bulle car je sais qu'aimer quelqu'un, c'est aussi prendre le risque de le perdre. Peut être que je ne le méritais pas, peut être qu'il méritait mieux que moi.. Je n'ai peut être pas ce qu'il faut pour le rendre heureux, pour le faire sourire. J'étais une autre femme en son absence, beaucoup plus fragile et beaucoup plus faible. Cette rage que j'avais l'habitude de promener, ce caractère qui avait fait parlé de moi. Sans oublier cette personnalité qui m'avait accordée le poste de présidente des iotas. Je n'avais plus rien, j'étais comme vide, comme déjà morte.. Il était parti. Laissant mon coeur à l'abandon, je peux remercier mes proches d'avoir été présents, de m'avoir relevé en quelque sorte. Malgré tout, mes sentiments restent tourné vers lui, ils lui sont dédiés et personne ne pourra me le faire oublier. Pas même un autre homme, pas même Charles - Edouard. Le jeune homme m'avait juste réappris à sourire, à faire le vide. Néanmoins, il ne pouvait pas me faire oublier combien j'étais amoureuse d'un autre. Combien cet autre homme pouvait compter et combien les jours me semblaient longs sans avoir de ces nouvelles. Peut être avait - il tourné la page, peut être s'était - il laissé encore tenté par ces jolies femmes qui lui tournaient autour.. Peut être qu'il m'avait oublié..
Ce soir, toutes les murailles qui pouvaient me protéger pendant les mois précédents venaient de s'effondrer. Son regard noir et sa façon de me parler, me blessait. Mais je ne me laissais pas faire. Je ne voulais pas lui donner raison. Car se serait juste affirmer ce qu'il pense.. Il ne pouvait pas avoir le dernier mot et je ne pouvais pas porté cette rupture toute seule. Après tout, avant nous formions une paire. Pourquoi aujourd'hui, je devrais être la seule responsable de ce qu'on a brisé ? Cette soirée s'annonçait mouvementée entre reproches et coups bas. Nous ne mangeons pas nos paroles, allant droit au but. C'était un peu le jeu de celui qui blessera l'autre au plus profond de lui - même. Cette guerre qui semblait si haineuse entre nous. Alors qu'au fond, mes sentiments demeuraient. Si seulement j'avais le pouvoir de tout arrêter et de revenir à cette soirée où il est parti. Jamais je ne le laisserai quitter ma chambre une seconde fois. Je ferais tout pour le garder et peut être que je ravalerais ma dignité pour lui dire combien je l'aime, combien il compte.. Cela est juste impossible, je dois juste faire face à cette réalité qui me tue à petit feu. Cette pensée qu'il ne m'aime plus, cette façon dont il me déteste. Comme si je lui avais appris à me haïr de la sorte.. En rage, je ne réfléchissais plus et les paroles allaient bien trop vite. On pouvait reconnaitre beaucoup sentiments dans ma façon de parler, de réagir, beaucoup trop même. « Je ne suis pas plus pathétique que Charles, je ne te permet pas de dire de pareil conneries. Ce mec est un con. Il ne prête jamais vraiment d'attention à personne, tu crois sincèrement que si tu le quitte il sera triste ? Il se dépêchera de trouver quelqu'un d'autre; et hop tu passeras aux oubliettes. Tu es parties six mois, une demi année et je suis toujours là moi, je ne t'ai pas oublié, loin de là. Alors tu peux me reprocher ce qu'il te plaira mais ne me dis pas que je n'ai rien fait. Pourquoi voulais-tu que j'appelle ? Pour que tu me dises que tu étais heureuse avec ton nouveau mec ? Très peu pour moi. » La seule chose que j'avais retenue de ça, c'était le fait qu'il pouvait la croire heureuse loin de lui. Alors qu'à côté de ces propos, il lui déclarait qu'il était toujours là, toujours présent comme s'il l'avait attendue. « Madame j'ai fermé les yeux sur ce que je ne voulais pas voir... Oui je prend de la drogue ? Et alors ? J’ai surmonté ma rupture avec toi comme je le pouvais. La moité de cette université fume ou se drogue, qu'est ce que ça peut te faire que j'en face de même ? » Mes larmes ne faisaient que s'accumuler. Plus il parlait, plus je pleurais. Je me rendais compte de ce que nous avions fait de l'amour que nous avons peut être donné mais surtout que nous avions laissé filer. Car au final, on est lui et moi. Quoi qu'il ressente encore aujourd'hui, je l'aime toujours autant mais sortir les mots de la bouche me terrifie. Lui déclarer tout ça, me pousse en arrière comme si j'en perdais la parole. Simplement parce qu'il est l'homme qui m'a fait tourné la tête comme jamais. Car il a réussi là où beaucoup ont échoué, sans aucun doute car il fait la différence. « M'appeller peut être pour me demander de rentrer ? Pour me dire que je te manquais et que tu voulais me retrouver ? Bien sûr, j'en attendais trop de toi. Au final, je crois que tu as bien fait en mettant fin à cette histoire, je ne suis peut être pas celle qui te faut, je ne suis certainement pas la bonne personne.. C'est ça que tu veux entendre ? J'en ai rien à faire que la moitié de l'université passe leur temps à se droguer. Je pensais juste que tu valais un peu plus que ça. Je pensais que le fait d'avoir arrêté, t'avait rendu une certaine dignité, une certaine force. Car on sait tous les deux que le drogue nous fait oublier ce que l'on veut un instant mais ça ne reste pas éternel. Ta douleur te rattrapera toujours mr McLowndes. »
Alors que le silence prend place entre nous, j'arrive à me calmer mais les larmes ne cessent de couler. Je l'aime à en crever. Aujourd'hui, je sais ce que c'est d'aimer sans limite. Je sais ce que je veux et je sais ce qu'il est. Notre dispute finirait peut être pas nous avoir au tournant, peut être que nous allions prendre deux directions différentes et cette conséquence me rendait malade. Je savais que je n'avais plus le choix. Peut être que c'était notre dernière fois, notre dernier contact, notre dernier échange. Je devais lui montrer qu'il était celui qu'il me fallait. Je voulais de lui pour le pire et pour le meilleur. Si maintenant était le pire, j'étais prête à encore plus après ça. Notre dispute pourrait nous rendre plus fort ou complétement nous anéantir, je devais juste prendre le risque pour savoir où nous en étions, pour continuer d'avancer car on n'a pas le choix. La vie ne s'arrête pas là.. J'avais douté de lui, je lui avais manqué et au final ces paroles me firent toujours pleurer. Mais je trouvais la paix, je sentais sa main et son souffle chaud contre ma peau. Je suis complétement raide dingue de lui ! Sentant ses lèvres venir me heurter, venir m'appeler, je répondis à ce baiser. Tendre et passionné à la fois, mon corps se mit à trembler de l'intérieur comme si la foudre m'avait touché, j'avais retrouvé le goût de ses lèvres que j'avais tant aimé. Il était mien et j'étais sienne que ça soit d'hier ou de demain, j'étais là. Front contre front, ces paroles viennent réchauffer mon coeur, me redonner l'espoir qu'un jour on redira nous.. « Mon cœur bat pour toi, depuis quasiment deux ans Aislynn; il n'y a que toi dans ma vie. Aucune autre femme ne sait me rendre heureux comme tu le fais. Je ne veux pas qu'on arrête tout ça, je ne supporterais pas de te perdre à nouveau. Je suis désolé pour tout le mal qu'on s'est dit. Aislynn Woobleforth McLowndes, ma vie n'a pas de sens sans vous. Je t'aime; je n'ai jamais cesser de t'aimer. » Le serrant contre moi, je passe mon visage sur son épaule. J'ai l'impression de rêver. Toute cette tension semble me quitter. Je le sers comme si c'était la dernière, comme si rien de tout cela n'avait été réel. Je le sers à même l'étouffer, je le sers car je ne veux plus le voir s'éloigner. Lui murmurant alors au creux de son oreille : « Je t'aime qu'importe le prix à payer, je t'aimerai éternellement. Car on ne peut qu'aimer une seule et unique fois de cette façon, car je sais que tu es le bon. » M'éloignant de sa nuque, je tombe dans son regard, passant l'une de mes mains dans ses cheveux. Je sourie, je renais. J'aimerai tellement que le temps s'arrête maintenant. Je réalise alors que nous avions pris la fuite de notre soirée, je réalise que j'avais laissé mon cavalier. Mais ce que j'ai plus de mal à réaliser, c'est qu'il m'avait parlé. Joshua et moi avions eu cette discussion. Ils nous restaient plus qu'à choisir quelle direction prendre. Frissonnant par la fraicheur de la nuit, je le regarde toujours silence mais pas pour longtemps. « ça ne te dirait pas d'aller continuer cette discussion ailleurs ou simplement garder le silence, si tu le veux ? Loin d'ici, loin de notre colère. D'être juste tout les deux.. »
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| | Sujet: Re: PV ♦ Hate that I love you so. Sam 29 Oct - 12:17 | |
| corbeille  |
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