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The people I should love, I hate (w/nate)

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MessageSujet: The people I should love, I hate (w/nate) The people I should love, I hate (w/nate) EmptyVen 12 Sep - 1:03

The people I should love, I hate (w/nate) 745146tumblrmx3m39ibBD1stnfc1o1500
There's a sorrow and pain in everyone's life,
but every now and then there's a ray of light
that melts the loneliness in your heart and
brings comfort like hot soup and a soft bed



Nicola avait passé ses vacances à Los Angeles dans une chambre d’hôpital exiguë aux couleurs pâles. Cela faisait des années qu’elle avait essayé de donner de la chaleur à cette minable pièce mais tous les efforts entreprit avaient été vains : cette pièce sentait toujours l’hôpital et elle était toujours pourrie. La brune se regardait dans le grand miroir de sa salle de bain. Le reflet qu’il renvoyait était transperçant. Les détails physiques qu’elle partageait avec sa sœur s’estompaient. Plus le temps passait et plus elle avait l’impression de ne plus connaitre cet être semi-mort allongé sous une couette rose pâle d’hôpital. Les yeux perçants propres aux sœurs Weaver-Rhodes ne l’étaient plus autant qu’avant. Ceux de Nicola devenaient vides et ces deux mois passés à attendre sur un fauteuil un quelconque signe de vie comme ces cinq années passées à raconter ses journées à une personne qui ne répondra pas avaient eu raison d’elle : elle s’éteignait petit à petit et perdait espoir au même titre que les gens de sa famille. Elle était jusque-là la seule à garder espoir, à brosser ses longs cheveux, à vernir ses ongles de couleurs vives, à toucher cette peau chaude et froide en même temps. Mais là s’en était trop. C’était la goutte d’eau qui fait déborder le vase comme le dit si bien l’expression. Et pourtant, elle avait toujours eu cette impression de présence invisible qui la suivait à chacun de ses pas. Mais cette présence s’estompait elle aussi, comme si le temps la balayait d’une brise légère emportant avec elle tout espoir. They tryna make me slow down, tryna tell me how to live i'm about to lose control well they can watch me fuck it up all in one night. Et se regarder dans ce miroir depuis dix minutes ne faisait pas avancer les choses. Nics regarda son téléphone portable pour vérifier l’heure. Il faisait nuit dehors et elle était rentrée de Los Angeles depuis trois petits jours. Elle n’avait jamais été aussi heureuse et malheureuse en même temps. Cette sensation de pourrir de l’intérieur et en même temps d’exploser de joie à l’extérieur. Elle avait pris soin de se faire un brushing, avait enfilé une belle robe noire et une de ses nombreuses paires de louboutins de la même couleur que sa robe. Elle se regardait toujours dans son miroir essayant d’évaluer les dégâts intérieurs qui ne correspondaient vraiment pas à son apparence physique. Nics avait toujours été une très belle femme, grande, fine, avec de longs cheveux et un visage enfantin illuminé par deux grands yeux clair perçants. Ses yeux étaient aujourd’hui comme depuis quelques semaines déjà inexpressifs. Elle se pencha, ramassa sa petite pochette de cuir, en sorti un tube gris métallisé qui ressemblait à une pierre précieuse taillée dans la longueur, déposa un petit peu de poudre blanche sur la paume de sa main et la renifla d’un coup sec. A partir de ce moment-là, tout irait mieux. Elle savait que la quête vers le bonheur serait longue mais elle prenait le risque de pourrir encore un petit peu avant de s’en soucier. « Et tant pis si ça me prend toute une vie, elle est déjà plus là, morte avec toi. » dit-elle devant son miroir avant de sortir de son appartement.

Il devait être deux heures du matin, ou plus, elle ne savait plus. Les visages se suivaient et se ressemblaient tous : amas d’êtres humains qui s’abandonnent dans les joies de l’alcool. Doux breuvages que Nics prenait sans compter, incapable de compter. Ses yeux dilatés allaient d’un visage à un autre, un sourire de soulagement sur ses lèvres. La piste de danse était pleine à craquer. Elle avait atterrit dans cette immense discothèque un petit peu plus tôt dans la soirée, coquée et seule. Elle s’était fait offrir un ou deux verres, de-ci de-là, s’était commandé des mojitos, jaggerbomb, vodka redbull et autres. La musique électronique était assourdissante et énergique. Sa tête tournait dans un délicieux manège. Elle s’installa sur une banquette un petit peu plus loin de la piste de danse passant sa main dans ses longs cheveux raides pour une fois. Son esprit divaguait, partait, revenait. Elle pensait à son été, où rien ne s’était passé à part ce genre de soirées. Elle avait profité de Skye avant qu’il parte dans sa famille en Grèce. Il avait été son port d’attache jusqu’à son départ, celui sur lequel elle se reposait, celui avec qui elle parlait durant des heures sans avoir peur de le saouler, il avait joué son rôle de meilleur ami à la perfection. Le manque avait été grand. Tout le monde était parti, vacant à ses occupations de jeunes étudiants profitant de l’été. Nate était parti en Grèce et puis dieu ne sait où aussi puisqu’elle n’avait eu plus trop de nouvelles depuis. Elle avait décidé, peu avant la fin de l’année scolaire, de le lâcher, de lui rendre sa liberté. Il avait déjà bien trop longtemps fait son rôle d’ami en acceptant de jouer celui de son petit ami. Et il avait accepté la fin de ce deal, avait passé ses examens et s’était envolé en Grèce et puis plus rien. Rien. Et ce manque avait laissé un vide dans la petite vie de Nicola. Un trou béant. Une sensation de pièce manquante, de membre manquant. La jeune Californienne savait que cette sensation de manque n’était pas due au hasard : à force de jouer le faux couple, son amitié avait évolué. Elle n’arrivait pas encore à mettre des mots sur cette grande sensation de manque qu’elle avait ressentie durant l’été mais cela n’était pas anodin. Les sentiments étaient arrivés doucement, lentement, après cette longue absence. C’est quand les gens ne sont pas là qu’on se rend compte à quel point ils sont importants. Et ce manque lui faisait mal au ventre, comme une sensation désagréable. Et puis elle avait plongé ; plongé dans la piscine dans laquelle elle ne devait pas plonger : celle de la drogue. Mais ces substances la rendaient tellement heureuse, son corps entier s’emplissait de joie, de satisfaction et de chaleur. D’ailleurs, elle reprit un petit tas de poudre blanche. Elle ferma les yeux et laissa le tout s’infiltrer dans ses veines, dilatés ses pupilles, colorés ses joues de rose. Soupirant, elle sorti son téléphone de sa petite pochette tapota un message et l’envoya directement « J’ai besoin de toi, mission rd, endup nightclub », l’envoya à Nate avant de partir pour la piste de danse. Elle se souvenait déjà plus avoir envoyé ce message dans un élan de désespoir. Les ravages de l’alcool et de la drogue avaient raison de son corps tout frêle.

La musique l’emplissait de bonheur, elle se déhanchait depuis déjà quelques longues minutes, peut-être plus ou peut-être moins, elle avait perdu la notion du temps. Plus rien n’avait d’importance depuis deux mois déjà, plus rien excepté l’état végétatif de sa petite sœur. La drogue coulait dans ses veines, les dilataient et la rendait heureuse. Elle dansait comme jamais elle avait osé, seule, dans une discothèque où elle ne connaissait personne à part un des barmans et un vigile, d’une façon tellement séductrice qu’un amas de jeunes hommes en chaleur avait fait son apparition autour d’elle, tel une meute de hyènes qui attendent les restes du festin. C’est alors qu’elle sentie une main la tirer pour la sortir de la bande d’affamés et l’emmener vers l’extérieur de la piste. Elle reconnut Nate entre les lumières agressives de la discothèque et se mit à crier pour se faire entendre mais aussi parce que les substances qu’elle avait avalé l’empêchaient de parler moins fort « Qu’est-ce que tu fou là ?! Je savais pas que tu sortais ici ! » Elle passa ses mains dans ses cheveux parce que danser comme ça lui avait donné chaud, d’ailleurs elle se ventila trois secondes avec sa main. Ses pupilles étaient encore plus dilatées et même un imbécile pouvait voir qu’elle n’était pas dans son état naturel. « T’as vu, je dansais avec plein de gens, c’était cool ! » cria-t-elle en s’approchant de l’oreille du jeune anglais avec un large sourire. Elle se recula pour le contempler : « T’aurais pu faire un effort sur ta tenue, on sort pas en boîte comme ça ! » fit-elle avant de se retourner en partant vers le bar d’un pas décidé. Tavernier j’ai grand soif !
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Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: The people I should love, I hate (w/nate) The people I should love, I hate (w/nate) EmptyDim 14 Sep - 16:47

“.God, you're so damaged.”
“.You know what they say : takes one to know one.”

... nate llewelyn-davies & nicola weaver-rhodes...

Help me I'm holding on for dear life, won't look down won't open my eyes. Keep my glass full until morning light, cause I'm just holding on for tonight - Assez. Assez du manque de sommeil, assez d'avoir faim sans pouvoir avaler quoi que ce soit, assez de ne plus être capable de se concentrer correctement. Assez d'être là, dans l'incertitude, dans l'attente. La rentrée s'était déroulée sous les meilleurs auspices et Nate brillait déjà au sein de l'Université comme étant l'un des éléments les plus prometteurs de sa promotion – pas que ce soit surprenant, cela dit. Son intégration à la confrérie Epsilon, ses premiers examens de début de semestre plus qu'excellents, son cercle d'amis et inévitablement : sa relation toute nouvelle avec Jules M. Hastings-Fields, qui lui faisait l' insigne honneur d'être sa petite amie, pour de vrai, sur un plateau d'argent ; lui offrait un accès direct dans le cercle des goldenboy-to-be de Berkeley, saison 2015. Pourtant, il était indiscutablement malheureux et se morfondait, et se laissait submerger par un état second provoqué par Reed Chamberlain, et sa grossesse. Il avait envie d'en pleurer plusieurs fois par jour sans jamais y parvenir, de tout claquer, d'abattre son poing sur la table basse de son living room, dans la porte de sa chambre, de s'énerver, de hurler (si seulement il en était capable…) et de s'emmurer dans un silence de plomb tout de suite après. Seulement la peur se logeait trop prêt de son esprit, trop prêt de son cœur pour qu'il puisse même songer à la combattre, et elle l'empêchait de vivre correctement. L'idée qu'il puisse être père s'infiltrait en lui comme un poison et s'il plaçait tout ses efforts pour rester digne de jour, faire semblant de rien et paraître le plus naturel possible, ses erreurs se rappelaient à lui la nuit. 2h27 du matin. Son téléphone en main, il hésita, comme chaque soir, chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde, à envoyer un message à Reed afin de connaître la situation. Leur situation. Cette obsession néfaste l'empêchait de dormir, à tel point qu'il refusait de dormir avec Jules depuis voilà deux jours et prétextait avoir trop de boulot pour rester avec elle la nuit. Il lui disait qu'il devait rester concentré pour les quelques cours qui viendraient, et qu'elle était le meilleur moyen de le distraire. Qu'il n'arriverait pas à se concentrer correctement en sa présence, tant elle lui était importante, et belle, et qu'il aurait envie de … bref. Cette envie-là aussi s'en était allée, comme celle de toucher à l'alcool à nouveau. Résultat, il se forçait à passer la nuit sans Jules, seul en tête à tête avec ses inquiétudes. 3H37, et toujours à fixer son téléphone figé sur le numéro de Reed, un message entrant parvint à accomplir l'exploit ultime : celui de le sortir de son silence méditatif. Nicola Weaver-Rhodes et sa bouille enfantine, tout sourire, s'afficha sur son téléphone. Un message. « J’ai besoin de toi, mission rd, endup nightclub » . Une mission, à une heure pareille ? Dans un nightclub ? De quoi susciter sa curiosité, et pas positivement. Il n'avait pas discuté avec Nicola depuis leur pseudo rupture, et s'était si peu inquiété pour elle qu'il s'en sentit soudainement coupable. Entre la Grèce et Jules, avec qui il essayait de faire les choses bien malgré tout, et Reed qui lui apportait plus de problèmes qu'il ne pouvait en supporter, Nate admettait volontiers avoir quelque peu mis son amitié avec Nicola de côté. À son grand regret, cela même s'il estimait avoir suffisamment donné pour elle. Seulement, ils n'étaient pas amis par intermittence, pas une fois de temps en temps, ni pour les grandes occasions et c'est bien cela, plus l'inquiétude de la savoir dehors à une heure pareil, qui le poussa à se rendre au point de rendez-vous.

Une foule composée d'un monde qu'il n'aurait pu, même en étant en pleine possession de ses capacités de concentration, reconnaître. Le Endup Nighclub n'était définitivement pas un endroit qui lui était familier et à en juger par la musique, l'ambiance et de qui cette foule était composée (des gammas en majorité, avec qui il ne pourrait s'entendre même avec la meilleure volonté du monde, et toute une armada d'étudiantes à demi-nues, alcoolisées plus que le foie humain ne pouvait le supporter), Nate ne s'y retrouverait jamais. L'héritier bien éduqué refaisait tout naturellement surface, et tout en évoluant au milieu de cette foule à la recherche de Nicola, Nate refusa de poser ses mains ou de même de toucher à quoi que ce soit en ces lieux. Où est-ce que tu es tombé mon pauvre Nate, encore dans un endroit où tu vas pouvoir terminer soûl et mettre enceinte une autre nana, songea-t-il, amer contre lui-même. Quel con. Les femmes étaient pour lui une grande faiblesse, il le réalisa bien assez tard, lorsqu'il réalisa que Nicola n'était plus très loin et lui hurlait dessus . Ce qu'il foutait là ? Même lui en arriva à se le demander. « .C'est parce que je ne sors pas en boite, et encore moins dans celle-ci et tu le sais très bien. » Wrong, il lui était arrivé de sortir en boite et ce plus d'une fois. Traîné de force dans ce genre d'endroit par une Reed déchaînée et décidée à mettre toute l'Angleterre à feu et à sang dans le simple but de s'amuser correctement. Une Reed à qui il ne pouvait de toute évidence rien refuser à l'époque, et qui, malgré qu'il ne soit pas friand de ce genre de sortie, il devait certains de ses plus mémorables souvenirs. Mais ce n'était pas dans cet endroit malfamé qu'il allait marquer l'histoire et moins encore ce soir. « .Je suis là parce que tu m'as demandé de venir te chercher. » déclara-t-il, au moins 8 tons au-dessous du sien. Enfin, techniquement elle lui avait juste envoyé un texto minable lui indiquant une mission sans trop de détails, mais assez inquiétant pour l'inciter à se traîner hors de son lit jusqu'à cette discothèque grotesque, le tout à 4h du matin. Mais vu son état, elle ne lui en voudrait pas de moduler un peu la vérité à son avantage. Il jeta un regard alentour, scrutant les badauds maladroits se déhancher et vomir à côté de la piste à l'occasion, pour retourner cuver des litres directement après. « .Oui, j'ai vu. » concéda-t-il, tout en levant les yeux vers le plafond. Pas de quoi être fière, danser avec la plèbe n'ayant rien de très glorieux. Étonnamment, il arriva à modérer la rudesse de son jugement sur les agissements de Nicola et préféra à présent s'armer de silence plutôt que d'ajouter quelques mots de plus qui auraient des effets désastreux sur leur relation, ou ce qu'il en restait. « .Il est 4h du matin, j'étais en train de dormir quand j'ai reçu ton message. » la réprimanda-t-il de sa sempiternelle sévérité. Faux, une nouvelle fois. Vérité étant, il ne dormait plus depuis plusieurs jours, un véritable zombie, mais elle n'était pas obligée de le savoir. Le but de la manœuvre ? La faire culpabiliser un peu, histoire que ce soit plus facile de la traîner hors de cet endroit sordide et de rentrer illico. « .Tu comprends bien que j'ai pris ce qui venais. » Puis merde, pourquoi se sentait-il obligé de se justifier ? Son apparence était bien le cadet de ses soucis à présent, et quand bien même, il était vêtu d'un tee-shirt blanc classique de chez classique et d'un jean foncé. Le combo idéal pour affronter toutes les situations, même les plus périlleuses et en particulier celle-ci. Son tee-shirt lui allait si bien qu'il dessinait discrètement les courbes gracieuses de ses muscles, et on pouvait aisément y deviner ses tablettes de chocolat délicieusement bien sculptées. Mais pour le voir, encore faut-il avoir les yeux en face des trous. Prêt à l'embarquer, elle lui fila entre les doigts direction le bar, ce qui eut le don de le gonfler assez rapidement (sachant que l’échelle de sa patience allait de 0 à 1 dernièrement). « .Non, mais… Attends, tu vas où là ? Tu crois pas que t'as assez picolé ?. » sermonna-t-il, en l'attrapant délicatement par le bras. Picoler, pour le coup, n'était peut-être pas la meilleure expression à employer. Qu'elle soit dans un état pitoyable, ça, il s'en était douté en venant la chercher. Toutefois en la regardant d'un peu plus prêt, il eut tout le loisir de constater la véritable étendue des dégâts. « .Regarde-moi. » ordonna-t-il, soudainement pris d'inquiétude, tout prenant son visage en coupe dans le creux de ses mains. Ses doigts glissèrent habilement de ses joues à ses cheveux, la forçant à le regarder droit dans les yeux. « .Qu'est-ce que t'as pris ?. » Il n'était pas expert, et dieu seul sait combien il ne souhaitait en aucun cas le devenir. Toutefois il était bien loin d'être sot et savait reconnaître des signes qui, sur Nicola, devenait plus qu'évident. Elle transpirait la drogue et la lueur enfantine auparavant nichée dans l'encre de ses yeux s'était éteinte au profit d'un regard hagard, effaré. Il relâcha son étreinte autour de son visage, et laissant ses bras retomber le long de son corps. « .Je pars deux mois en vacances et c'est dans cet état que je te récupère... » soupira-t-il, tout en déposant sa main droite sur sa nuque. « .Va chercher ta veste, je te ramène chez toi. » non, non, ce n'est pas une question.


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MessageSujet: Re: The people I should love, I hate (w/nate) The people I should love, I hate (w/nate) EmptyMer 1 Oct - 1:13

Speak until the dust; settles in the same specific place; light refused to go; drink it from a cast and iron plate instead of cold milk


Trouver Nate dans ce lieu loin d’être ceux dont il avait l’habitude de fréquenter n’avait pas choqué une seule minute la jeune femme, comme s’il faisait lui aussi partit de ce décor délirant fait de substances et musiques folles. Le quotidien de Nicola depuis deux mois était ça : de la musique, de l’alcool et de la drogue, rien de plus, rien de moins. Et c’était loin d’être celui du jeune homme parfait qui lui faisait face, dans une posture droite et confiante. Parce que Nate était l’opposé de Nics, il avait confiance en lui, ou du moins, le faisait paraitre aussi auprès de ses amis ce que la jeune Californienne ne savait pas faire. Elle était une femme sûre, indépendante et fière aux yeux de tous, sauf auprès de ses amis, les vrais. Et là, ce corps qui n’était plus en possession de lui-même, incapable de faire quelque chose de censé, ce retrouvait-là, en face de celui d’un jeune homme fatigué, fatigué de toujours sauvé les fesses de la jeune femme. Son ton se voulait blasé lorsqu’il lui expliqua qu’il ne sortait jamais en boite et certainement pas dans celle-là. « Excuse-moi monsieur de traîner dans des endroits pas digne de ton nom » fit-elle sur un ton agacé tout en continuant de crier trois tons au-dessus de la norme. Elle se passa les mains dans les cheveux, se grata le bras puis croisa les bras, incapable de pouvoir garder une position stable plus d’une minute. Elle se regratta le bras plusieurs fois. Une fourmi l’a chatouillait, se baladant tranquillement sur sa peau chaude. La jeune femme la chassa d’une petite pichenette avant de se rendre compte que non, il ne pouvait pas avoir de fourmi et que la drogue lui jouait des tours. Elle soupira et croisa les bras regardant Nate comme si elle découvrait qu’il était en face d’elle alors que cela faisait bien quelques minutes qu’il tentait de lui expliquer qu’il était quatre heure du matin, qu’il avait enfilé le premier t-shirt qu’il avait trouvé et qu’elle lui avait demandé de venir la chercher. « Je t’ai pas demandé de venir me chercher, encore moins pour que tu me réprimande » fit-elle sur un ton agacé. Parce qu’elle le connaissait, l’anglais, a toujours monter sur ses grands chevaux, à lui faire la morale sur ses mensonges, à lui dire que l’amour c’est beau et que non, ça ne put pas, à essayer de la mettre sur le bon chemin au final. « T’es pas le Bon Samaritain Nathanël » déclara-t-elle. Son prénom avait résonné, elle n’avait jamais appelé le jeune homme ainsi et le son qu’il avait fait à ses oreilles sonnait froid. La méchanceté prenait le dessus, emportait ses paroles dans un élan de réprimandes. La drogue peut rendre les gens méchants une seconde et celle d’après les plonger dans un tout autre état. Mais ses paroles sonnaient tellement vraies qu’on pouvait avoir du mal à croire le contraire. Se souvenant plus d’avoir envoyé un message au jeune homme, elle était presque agacée qu’il soit là, en face d’elle, à lui renvoyer le reflet d’un déchet, d’une jeune epsilon riche coquée jusqu’à la moelle. Il était là, dans cette parfaite posture sûr de lui, et Nics ne pût s’empêcher de darder un regard sur son t-shirt qui laissait transparaitre ses muscles. Elle aurait sûrement voulu que leurs retrouvailles se passent autrement, dans un autre lieu, dans d’autres circonstances. Et pourtant, elle était là, cachant ses sentiments pour l’homme qui se trouvait en face d’elle et lui reprochant sa présence non voulue. C’était pour échapper à ces pensées qu’elle fit demi-tour d’un pas assuré pour se rendre au bar, comme une envie pressante presque, mais fit arrêter dans sa foulée par le contact de la main de Nate sur son bras, la stoppant nette dans son élan. Le contact de sa main froide qui venait de l’extérieure sur sa peau chaude à elle lui transmit un frisson qui l’électrisa sur place. Ce doux contact de cette main rassurante qu’elle appréciait, la fit se retourner. Et contre toute attente, même si elle appréciait cette présence, elle repoussa gentiment sa main. Il vaut mieux éviter de souffrir se répétait-elle, mettre de la distance était la meilleure solution. Après tout ce manège, lorsqu’il découvrira l’état de ses pupilles, il ne doutera plus sur son état. « Tu veux pas boire un verre ? Allez je te l’offre ! » cria-t-elle pour se faire entendre à travers la musique. Bonjour Nicola, n’étiez-vous pas désagréable la minute qui précédait ? Merci la cocaïne et ses effets néfastes et incompréhensibles. Et puis c’est à ce moment-là que Nate décida d’évaluer les dégâts en prenant son visage en coupe l’entourant de ses deux habiles. Nicola essaya de quitter cette étreinte inattendue mais ne résista pas longtemps, s’abandonnant à son sort : elle savait que Nate allait lui faire la morale. Mais ce qu’elle ne comprenait pas et ce que surtout son état l’empêchait de comprendre, c’est qu’il était là pour elle, pour son bien et pas pour lui faire la morale. Elle plongea alors dans les yeux de Nate laissant ses bras ballants le long de son corps. La déception se lisait dans ses yeux se qui mit la jeune femme dans un état de tristesse accouplée à de l’agacement, un mélange explosif qui à la première remarque suspectait d’exploser. La question du jeune homme était brève, directe et même le regard hagard qu’elle avait essayé de cacher n’avait pas fait envoler les doutes du jeune anglais. « Rien, j’ai rien prit » fit-elle, dans une phrase qui puait le mensonge. Elle ne voulait pas lui avouer, ne pouvait pas car elle prenait le risque d’encore plus le décevoir. Avouer c’est être fier de ses actes et Nicola n’était pas la femme la plus fière d’elle en ce moment-même. Si seulement il savait pourquoi elle était tombée si bas, si seulement. Mais elle ne prendrait pas le risque de lui dire qu’elle avait omit de dire que Charlie n’était pas dans une université au Canada mais dans un lit d’hôpital pour riches à Los Angeles. Il comprendrait sûrement un petit mieux mais elle ne prendrait pas le risque, le risque de se voir une nouvelle fois accusée de simulacre et tromperie. Et pourtant, Dieu sait que l’envie de tout enfin dévoiler lui ferait du bien. Elle avait envie d’envoyer au brun un « t’es pas mon père » mais se retient, se remettant à gratter son bras comme si la fourmi était revenue. Il lui ordonna alors d’aller chercher sa veste pour qu’il puisse la ramener chez elle. La veste ? Quelle veste ? Est-ce qu’elle en avait une ? Sûrement resté dans sa voiture, ou chez elle, ou peut-être même sur une banquette d’un coin de la discothèque, elle en savait fichtre rien et s’en moquait pas mal après tout. L’argent qu’elle avait à sa disposition ferait en sorte qu’elle ne se rendra même pas compte d’une veste au prix plus qu’exorbitant pour quelqu’un aux revenus financiers « normaux ». Elle acquiesça d’un signe de tête avant de s’éloigner dans la foule, feignant l’acte (celui d’aller chercher sa soit disant veste) Elle se retourna pour vérifier qu’elle n’était plus vu par le jeune homme pour rejoindre les toilettes les plus proches. Trois jeunes femmes quittèrent la pièce à son arrivée, sûrement apeurées par l’apparence plus trop fraiche de la jeune femme. La pièce était rassurante et Nics se perdit dans son reflet. Elle sortit une poudre de maquillage ainsi qu’une petite éponge et cacha les signes de drogues qui pouvaient se lire sur son visage. Tant pis pour ses pupilles dilatées. Elle reprit une toute petite dose de poudre blanche histoire d’être parée à toutes représailles et remontrances de la part de son ami. Elle s’essuya le nez avant de rejoindre la foule et le bruit assourdissant. Le boum boum constant tapait dans ses tympans et c’est après quelques minutes d’absence qu’elle refit son apparition en face d’une jeune homme, là où elle l’avait lâché, et évidemment sans veste. Prête à se défendre, elle prit même les devants après avoir trouvé son équilibre tant bien que mal. « Je suis sûre que t’es pas aussi parfait que tu le laisses paraitre, Nate. Alors épargne-moi tes discours moralisateurs. » fit-elle et se rendant compte qu’elle venait d’avouer à demi-mot qu’elle avait consommé de la drogue et en consommait régulièrement, elle essaya, avec son état, de se récupérer « J’ai rien prit » plus convaincant, tu meurs ! Elle passa les mains dans ses cheveux tout en fermant les yeux pour essayer de retrouver ses esprits. Au lieu d’apprécier le fait qu’on se soucie d’elle, et surtout Nate, elle qui pensait qu’il l’avait quelque peu oublié, elle lui criait dessus. Elle soupira, se gratta le bras (indétrônable cette fourmi !) et releva les yeux sur le jeune homme en face d’elle avec un visage triste, apeuré. Elle essayait de le détester, et peut-être même faire en sorte qu’il la déteste pour qu’enfin elle puisse l’oublier et éviter de souffrir plus tard suite à un rejet. Et pourtant, elle n’y arrivait pas. Mais son envie de lui dire qu’elle en avait marre qu’il soit toujours là pour elle était plus fort que la déception et la tristesse qu’elle avait en voyant le regard déçu du jeune anglais face à son état. Le pire ? C’est qu’elle était tellement obnubilée par ses malheurs qu’elle oubliait que les autres pouvaient eux aussi en avoir. Elle ne savait pas que Nate s’était mis dans de beaux draps et elle lui déclarait qu’il n’était pas parfait, ça ne pouvait pas mieux coller à la situation ! Perspicace la petite Nicola.
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