the great escape
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nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞

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MessageSujet: nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ EmptyMar 29 Jan - 21:51

nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ Tumblr_mgqg7r4B3I1r9xerro1_r1_500 « Nélye, le cours de bio est annulé. Le prof est malade » Levant les yeux vers l'une de mes camarades dont je ne connaissais pas le nom, je mis quelques secondes avant de comprendre ce qu'elle venait me dire. Arquant un sourcil, je lui fis un léger sourire avant de lâcher un léger « Merci » Fermant mon livre de biologie, je l'enfonça dans mon sac à main et sortis de la salle aussi rapidement. Comme à mon habitude, je n'étais pas très bavarde avec les autres étudiants de ma promotion et préférais m'isoler plutôt que de raconter ma vie à des personnes qui n'en valent pas vraiment la peine. Faisant craquer tous les os de mon corps sans exception, je sortis rapidement de la faculté, poussant un ou deux élève sur mon chemin. Je n'étais pas de bonne humeur et cela pouvait se lire sur mon visage. Attrapant mon téléphone, je composa le numéro de la baby-sitter et reste deux longues minutes avec elle. Il fallait qu'elle garde Holly plus longtemps que prévu. Je n'avais plus cours, certes, mais je n'avais pas franchement la tête à gazouiller toute l'après-midi. Depuis que mes résultats étaient arrivés, je broyais du noir. À chaque pas en avant, vers la guérison, le cancer refaisait un pas vers moi. C'était sa façon de lui dire qu'il allait gagner la guerre mais je n'étais pas prête à me laisser périr. Marchant quelques minutes, perchée sur mes louboutins, je m'arrêta dans la première épicerie que je croisa. Une bouteille de vodka sous le bras, je l'enfonce dans mon sac après l'avoir payé. Je n'avais guère envie de me faire arrêter pour vol à l'étalage. Mon casier était vierge et devait le rester si je ne voulais pas dire au revoir à la richesse monégasque qui me revenait. Portable en main, j'envoyais un message à Meleya, la suppliant de me retrouver aux portes de sa confrérie dans vingt minutes. Cinq minutes plus tard, je recevais sa réponse. Elle ne pouvait pas venir, ayant un tutorat à assurer dans une petite demi heure. Levant les yeux au ciel, je me dirigea vers le toit de la faculté. J'avais besoin d'air, d'être libre et que, surtout, personne ne me voit. Craquer ici, péter une durit en plein campus n'était pas vraiment quelque chose qui me plaisait. J'avais une image à entretenir et je comptais bien la garder intact le maximum de temps. Poussant la porte qui menait aux escaliers vers le toit, j'ôtais mes talons. Autant éviter de se casser une cheville ou de faire une chute mortelle aujourd'hui. Une fois en haut, je me mis dos à la porte et me laissa glisser contre celle ci. J'étais mal. Je sentais mon cœur battre à tout rompre. J'avais beau lui demander de s'arrêter de battre autant, rien ni faisait. Buvant une gorgée de vodka, je grimaça légèrement. Mélanger alcool et médicament était dangereux mais je m'en fichais ; j'avais juste envie d'oublier ma douleur quelques minutes, quelques heures. Ronchonnant et grognant, je me rendais compte de l'état pitoyable dans lequel j'étais. Quelques gorgées d'alcool et je serais gai comme un pinson, chose bien plus agréable. Attrapant mon iPhone, je pianota sur ce dernier pour envoyer un message à Steven. J'avais toujours été là pour lui – et lui pour moi – alors j'espérais qu'il allait pointer ses jolies petites fesses.

Debout sur le muret, bouteille de vodka à moitié vide, je riais comme une débile. J'étais heureuse. En une bonne vingtaine de minutes, mon moral était passé de moins vingt à plus quarante. J'aimais cet effet euphorique qu'avait l'alcool sur moi, je devais bien l'avouer. Entendant du bruit derrière moi, je sursauta légèrement. Je grimaça quelque peu ; il ne fallait pas que ce soit le concierge sinon j'étais cuite comme un steak haché ! Me mettant sur la pointe des pieds, je tourna aussi élégamment que possible, large sourire sur le visage. Mes bras tendus pour me permettre de ne pas tomber dans le vide, je sautilla en voyant Steven au loin, me cherchant du regard. « Youhou, je suis là ! » lançais-je, aussi follement que possible. J'étais bien heureuse qu'il soit là, maintenant. J'allais pouvoir discuter et ne plus être seule. Portant la bouteille de vodka à mes lèvres, je bus quelques gorgées de ce doux breuvage avant de recommencer mon petit numéro de funambule. Je marchais le long du muret, à quelques centimètres du vide. Entendant des voix derrière mois, je me tourna et dis « Parle plus fort j'entends rien ! » Je lui fis un large sourire avant de continuer ma marche. À cette allure, j'allais parcourir des kilomètres et des kilomètres !
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MessageSujet: Re: nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ EmptyLun 4 Fév - 11:55

it's all about us
Le jour était à peine levé sur la baie de San Françisco. Le soleil était au rendez-vous, chauffant la moindre extrémité de la ville. Tout était si beau, le ciel était bordé de plusieurs couleurs, du violet, du rose et de l’orange. Un véritable lever de soleil, un spectacle pour les yeux de l’être humain. Steven était sur le balcon, en train de fumer une cigarette. Ses yeux châtains étaient occupés à regarder le lever du soleil. Depuis sa plus tendre enfance, c’était un spectacle qu’il n’avait cessé de vouloir regarder. Durant toute sa vie, il avait été confronté à des milliers de problèmes, à des moments de doutes qui ne cessaient de le ronger. Il se pointait donc chaque matin, devant ce spectacle et il pouvait enfin souffler devant. Il se lassait bercer par le spectacle et le vent qui venait fouetter son dos. Recrachant la dernière bouffée de nicotine qu’il restait dans ses poumons, il ferma les yeux. Il devait enfin prendre sa vie en main. C’était fini de jouer, ou même de se poser des questions. Il devait grandir et devenir mature. La première étape était de rappeler ses parents. Il saisit son cellulaire et composa le numéro de ces derniers. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qu’ils n’allaient pas répondre. Il entendit au bout de la ligne, la douce voix de sa mère qui annonçait de laisser un message après le bip. « Euh.. Maman, c’est Steven, je te laisse encore un message, je voulais avoir de vos nouvelles et vous parler en face à face.. ». Il raccrocha sans terminer sa phrase. Voilà deux ans que ses parents l’évitaient, comme s’il avait la peste. Ils ne lui laissaient jamais un seul message, et jamais ils ne le rappelaient. Ils étaient occupés par leurs voyages. Depuis la mort de son frère, Steven vivait avec ce fardeau sur les épaules, il vivait sans ses parents –un soulagement !- mais il n’avait aucune nouvelle d’eux. Il était un simple courant d’air pour eux. C’était le fils raté, le premier en sorte. Seulement, Steven ne ressentait plus cela, il savait qui il était. Il n’était plus le même et montrait peu à peu son véritable visage, le jeune homme qui se fiche du monde extérieur, il se renfermait dans la méchanceté, et cela ne lui causait aucun problème. Il regarda une dernière fois son cellulaire, et le balança sur son lit avec force et rage. Se dirigeant vers la salle de bain, il eut du mal à regarder son reflet, c’était aussi dur qu’une torture, il récupéra juste son jean qu’il enfila au passage, un tee-shirt en col en V et sa veste en cuir. Il n’avait aucun cours de la journée ! Il aurait pu se lever tard, siroter un café devant son ordinateur ou regarder une série américaine, mais rien de tout cela ne l’intéressait. Il avait envie de faire du sport, de se ressourçait. Il rejoignit les gymnases de Berkeley afin de se changer, il allait faire quelques tours de piste pour tout évacuer et pourquoi aller dans la salle de musculation.

L’après-midi venait de pointer le bout de son nez. Steven était dans le parc en train de se prélasser au soleil avec la bande de GAMMA. Malgré qu’il aimait la solitude, il n’avait pas envie de rester dans son coin pour se morfondre, il avait eu une incroyable envie de se mélanger aux autres, ce fut une partie de sa transformation. Il avait décidé d’arrêter de se rendre dans des bars la nuit, pour rencontrer d’autres personnes, alors qu’il avait déjà un groupe qui l’avait accepté. Il devait rester avec eux. C’était une facilité ! Rien de plus simple, mais cela ne valait pas le coût d’arrêter de se rendre dans des bars pour rencontrer des jeunes femmes. Steven était un homme avant tout, et il avait les avantages et les désavantages que pouvait offrir le sexe masculin. Soudain, son cellulaire se mit à vibrer, il arqua un sourcil, et fut surpris quand il vit le nom de Nélye. Il était assez surpris de recevoir un message de sa part, surtout que ce dernier lui demandait de venir sur le toit de l’université. Ne pas respecter les règles, c’est toute la déontologie des GAMMA. Il lui répondu, et ne tarda pas à saluer ses disciples. Il ne fallut que 5 minutes pour se diriger vers l’université. Après avoir monté tant d’étages, le jeune homme ouvrit enfin la porte. Aucune trace de cette dernière, il était en quelque sorte devenu aussi rouge qu’une tomate, par la mauvaise blague qu’elle venait de lui jouer. Une voix féminine l’interpella, il tourna son regard et la vit debout sur un muret. Il soupira, autant soulagé de la voir ici, mais tout aussi agacé de la voir jouer à ce jeu. « Vodka, en pleine après-midi. Et en plus tu es ivre ! Mais tu joues à quel jeu Nélye ?! Descends de ce muret, tu te crois drôle ?! ». Elle criait tellement que le concierge pouvait faire son arrivée d’un moment à l’autre. Il soupira, elle n’avait rien compris de ce qu’il venait de lui énoncer, il décida de se rapprocher d’elle pour lui garantir une certaine sécurité. « Allez Nélye, tu as assez joué, descends de là maintenant, ça ne me fait pas rire. Si tu ne descends pas de là, c’est le concierge qui risque de le faire ! ». Après tout ce qu’elle traversait, il comprenait pourquoi elle réagissait ainsi, mais il préférait la voir heureuse, le sourire aux lèvres. Elle était plus intéressante quand elle s’amusait à faire sa garce ou qu’elle ridiculisait les autres. Quand on la voyait dans cet état-là, on se doutait qu’elle avait besoin d’être épaulée et écoutée. Steven était tout à fait prêt à répondre à cette requête. C’est pour cela, qu’il se rapprocha d’elle, il était si prêt qu’il pouvait sentir le mélange de son parfum de détresse et celui de l’alcool qui l’avait prise pour prisonnière.

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MessageSujet: Re: nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ EmptyLun 11 Fév - 0:21

nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ Tumblr_mhjlz4LpK41qdksdzo1_250 Plus les jours passaient et moins j'arrivais à sortir la tête de l'eau. J'étais de plus en plus fatiguée, les cours ne me motivaient plus comme ils avaient l'habitude de le faire et je ne préférais même pas parler des stages à l'hôpital. J'étais tellement fatiguée que j'avais envie de rester au lit toute la journée mais Holly était là pour me réveiller parce qu'elle avait faim. Ma pépette était ma raison de vivre mais c'était aussi – voire surtout – ce qui m'enfonçait un peu plus chaque jour. Je n'en pouvais de cette dose de fatigue, de ce traitement qui ne marchait pas vraiment. Dès que je faisais un pas en avant, j'en refaisais un en arrière au test suivant. À croire que la force et la motivation me rendait encore plus malade que le cancer lui même. Il ne fallait pas que je baisse les bras et pourtant, c'était si facile de dire merde et de tout abandonner. S'il n'y avait pas Holly, il y avait fort à parier que j'aurais déjà abandonné ma lutte depuis des lustres mais elle était là et aussi épuisante que ma fille pouvait être, je l'aimais plus que tout, plus que ma bouteille de vodka, ma meilleure amie numéro un ! Aujourd'hui, j'avais envie – et besoin – de lâcher prise, de souffler un peu et de profiter de la vie. C'était dans cette optique que je sortais du bâtiment des sciences, dans l'optique d'aller voir ma brune de meilleure amie et de boire un peu avec elle. Seulement, madame n'était pas là et j'étais, une fois de plus, seule avec mon désespoir. Fichue de vie de pacotille. Mon cœur se serrait alors que j'atteignais le toit de la faculté. Lorsque j'étais en cours ou en soirée, j'étais Nélye la joyeuse, Nélye l'heureuse mais dès que mon masque tombait, je n'étais qu'un simple être humain, un zombie sans aucun espoir en l'avenir et, aussi étrange que cela pouvait semblait, je commençais – petit à petit – à perdre espoir en la médecine. Je perdais espoir en ce que j'avais toujours cru et je me détestais pour cela. Chaque gorgée d'alcool était une façon de me punir parce qu'autant le dire, l'alcool pure – à la bouteille qui plus est – mélangé aux médicaments que je prenais n'était vraiment pas une bonne chose. Mais qui pouvait râler ? Qui était assez fou pour s'interposer et discuter de ma façon de vivre ? Je n'avais jamais rien fait de mal envers ma fille, elle était heureuse et en bonne santé, c'était tout ce qui comptait, du moins pour moi. « Allez Nélye, tu as assez joué, descends de là maintenant, ça ne me fait pas rire. Si tu ne descends pas de là, c’est le concierge qui risque de le faire ! » Steven était là depuis quelques longues secondes et pourtant, je n'en avais rien à faire. Le concierge pouvait venir et me mettre dehors par la force, cela ne me gênerait pas le moins du monde. J'avais besoin d'être libre, de me sentir vivante et, debout sur ce muret, je l'étais ! Oh que oui je l'étais... Pour la première fois depuis longtemps, je me sentais légère. Je sentais des petites aimes me pousser mais je n'étais pas folle pour autant, ces micro ailes transparents ne m'aideraient pas à voler si je venais à chuter. Regardant Steven, j'haussais les épaules une ultime fois. Je ne jouais pas, c'était mon malheur et ma détresse qui faisaient surface comme jamais. Mon cœur se serrais à chacun de mes pas. Le mur était gelé, mes pieds étaient tout aussi froids et j'avais du mal à sortir mes orteils. Au moindre faux mouvement, je finirais quelques mètres plus bas, écrasée comme une crèpe. Nélye la dépressive. Ce serait un bon titre pour le journal du lycée mais pourtant... Je n'étais pas prête à faire les gros titres ou pas pour ce genre d'incident. Faisant une nouvelle longueur pour rejoindre le jeune homme, je bus une ultime gorgée de vodka avant de souffler légèrement. Mon haleine sentait vraiment mauvais, mon estomac se retournait presque à ce moment même mais il fallait que je reste forte, la tête haute. Tendant ma main, je dis, d'une voix faible et tremblotante « Tu peux m'aider à descendre ? J'ai peur de tomber » J'étais bien ridicule à avoir peur de chuter alors que je jouais au funambule depuis plus d'une grosse demi heure. Attrapant fébrilement sa main, j'hésitai plusieurs secondes avant de poser un pied sur le sol. Je ne savais pas si c'était l'alcool qui faisait ça mais j'avais l'impression que le muret faisait quarante centimètres de haut et que j'allais me briser la cheville en petite morceau en descendant de mon perchoir. Là dessus, j'étais comme un oiseau, sur la terre ferme, je n'étais qu'un être humain parmi tant d'autres. Posant la bouteille sur le sol – avec le peu de vodka qu'il restait dedans – je souris timidement au gamma. Le but d'un gamma n'était pas de jouer au con avec moi et de boire jusqu'à ce que notre foie n'en puisse plus ? « T'es trop sage pour un gamma » lançais-je, une petite mine boudeuse sur le visage. Cependant, je passa mes bras autour de lui comme pour m'accrocher à ma bouée de sauvetage. S'il faisait un pas en arrière, je comprendrais totalement. Je réagissais bizarrement et pourtant... Levant la tête, je dis, à voix basse « J'ai froid aux pieds, elles sont où mes chaussures ? » Comme s'il en savait quelque chose... J'étais passée de la Nélye euphorique à la Nélye dépressive mais pour combien de temps ? Telle était la question à un million...
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MessageSujet: Re: nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ EmptyJeu 21 Fév - 22:26

]
take a breath honey
Les parents sont le seul lien affectif qui pourra toujours exister. Mais quelques fois, ce lien est détruit par des drames familiaux, c’était le cas de la famille Neeson-Mills. Tout avait commencé par la mort de son petit-frère. Suite à l’accident, ses parents s’étaient recroquevillés et ne pensaient pas qu’ils avaient encore un fils vivant. C’était juste une bouche de plus à nourrir et à s’occuper. Il n’y avait rien d’alarmant dans tout cela, il fallait juste lui procurer un peu de liquidité pour avoir la paix. Seulement le jeune GAMMA ne voulait pas que cela, l’affection de ses parents lui manquait, il avait l’impression d’être un nomade dans le désert, seul et affrontant la tempête. Il n’avait plus personne vers qui se tourner. Perdita était partie du jour au lendemain sans rien lui dire, il était de nouveau seul. Tout le monde le fuyait, il n’avait pas vraiment d’entourage juste des jeunes filles de temps en temps pour assouvir ses plaisirs masculins. En réalité, il était bien seul, la solitude avait eu raison de lui. Maintenant il devait faire face à son destin, seul ! Ce message reçu n’était pas anodin ce n’était pas pour faire joli. C’était un appel au secours. La jeune femme ne lui envoyait jamais de ses nouvelles pour parler de la pluie et du beau temps. En réalité, ils n’avaient jamais pu réellement se sentir. Devant les autres, ils étaient les pires ennemis du monde, mais dans l’intimité c’était une autre chose. Un sentiment tout nouveau qu’aucun des deux ne pouvait nommer. Comprenant l’alerte de ce message, il se dirigea vers le toit de l’université. A sa grande surprise, elle était encore vivante, bien que trop soule pour rester sur ses deux jambes. Elle était en équilibre entre l’attraction terrestre et le toit. Il y avait une chance sur deux qu’elle tombe et peut-être une chance sur vingt pour qu’elle ne se fasse pas mal. Bien sûr, la voir bourrée, en pleine après-midi n’était pas une partie de plaisir. Le jeune homme trouva même cela agaçant, s’il ne savait pas son secret, il serait parti quitte à porter son accident sur la conscience ou à supporter la colère de la jeune Grimaldi. Elle titubait, elle ne pouvait plus tenir sur ses deux jambes si frêles. Il croisa les bras, et s’approcha doucement pour ne pas trop la perturber. Ce genre de situation était toujours amusant pourtant. Une personne ivre ne donne pas envie de pleurer, et pourtant dans ce cas-là c’était l’envie qu’il ressentait. Elle était seule face à son problème qu’elle menait de front. Encore une fois, la solitude pouvait faire des ravages. Après sa requête remplie de détresse, soit dit en passant, il décroisa ses bras et décida de l’aider. Il se rapprocha d’elle, il était tout juste près d’elle. Elle commença à s’appuyer sur lui. Son haleine alcoolisée et l’empreinte de ses cheveux étaient nauséabondes ! Il eut une remonté qu’il dut contrôler ! Il aurait dû à son tour, consommer de la vodka pour supporter l’odeur, c’était une infection. Ce genre d’odeur donne toujours la même envie : arrêter de boire. On met temps de temps à se préparer, pourquoi ? Pour finir à sentir une odeur écœurante ! Et comme d’habitude, on quittait cette bonne résolution pour se lancer dans l’alcool encore une fois. HAVE FUN ! Il lui saisit doucement sa main, et là il croisa son regard. Il vit au fond d’elle, l’appel de détresse qu’elle lui avait ultérieurement communiqué. Il avait souvent l’habitude de la voir mal, elle devait combattre sa maladie, mais elle n’avait jamais été dans cet état. Ce fut un soulagement et une angoisse de la retrouver. Quand elle réussit à descendre, elle déposa son bras autour de sa nuque, il posa à son tour délicatement sa main sur sa taille pour l’aider à se maintenir sur lui. En écoutant sa remarque, il se tourna vers elle, en se pinçant la lèvre pour ne pas rigoler. A la place, il esquiva un sourire qui en disait long sur sa réflexion. « Cela s’est parce que tu ne me connais pas jeune fille ! Et puis, il faut bien quelqu’un pour secourir Mademoiselle ! Cessons de rire, tu m’as fait peur Nélye.. ». C’était l’une des premières fois qu’il lui faisait part de ses sentiments. Généralement, il lui racontait sa vie quand rien n’allait, mais il restait secret sur sa vie, il ne voulait pas trop lui en dévoiler. Les sentiments étaient la seule chose qu’il n’avait jamais pu avouer à n’importe qui. A chaque fois, qu’on lui demandait ce qu’il ressentait, il se recroquevillait sur lui-même comme une coquille, il avait si peur de souffrir, qu’il se renfermait et gardait tout pour lui. Elle parla à nouveau pour lui avouer qu’elle avait froid aux pieds. Il fronça les sourcils, maintenant elle avait perdu ses chaussures, aujourd’hui elle n’allait pas lui laisser de répit. Pourtant, il se mit à regarder tout autour de lui. Il y avait un cadavre d’une bouteille, un téléphone portable, et juste à côté une paire de chaussures. « Je viens de les trouver ! ». Il l’aida à s’assoir sur le sol, et partit récupérer son cellulaire et ses chaussures. Arrivé à sa portée, il s’accroupit à son tour pour lui enfiler ses chaussures. Il n’y avait rien de plus compliquer que d’enfiler des chaussures à une jeune femme, surtout des chaussures hors de prix –torture moderne des femmes-. « Et voilà princesse ! Ah j’oubliais, j’ai retrouvé ton cellulaire sur le sol ! » Il lui tendit son cellulaire et l’aida à se relever. Puis il eut une idée, elle pesait un poids plume, il pouvait bien la porter sur son dos, le jeune homme lui fit comprendre qu’il voulait la porter sur son dos, cette dernière hocha la tête, du moins c’est qu’il venait de comprendre, il s’exécuta et la porta sur ses épaules. « Tu veux que je te conduise quelque part ? ». Il ne pouvait pas la laisser toute seule ici, même s’il ne doutait pas que des amis à elle, pouvaient venir la chercher. Mais il se devait de la ramener, il avait une responsabilité envers elle. Elle avait certainement raison, il était trop gentil pour un GAMMA.

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MessageSujet: Re: nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ EmptyMar 26 Fév - 2:01

nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ Tumblr_mhlrwjFawL1r9xerro8_250 J'étais imprévisible, c'était le moins qu'on puisse dire. Avec le temps, les personnes qui me côtoyaient avaient fini par comprendre que du jour au lendemain, d'une minute à l'autre, je pouvais changer de comportement et de caractère. Je n'étais pas bipolaire ni schizophrène mais la maladie ma fatiguait tellement que je n'arrivais plus à garder le cap et aujourd'hui était l'un de ces jours où je sombrais totalement. J'avais une fillette à la maison, un petit bébé qui n'attendait que moi et pourtant, j'étais perché sur le toit de la faculté. Était-ce une façon de jouer avec le feu – ou plutôt le vide ? Sûrement. J'étais folle à lier de me mettre en danger de cette façon et pourtant tout cela me faisait rire. Pour la première fois depuis longtemps, je me sentais vivre et cette putain de sensation était plus qu'agréable. Personne n'aurait pu venir gâcher mon plaisir, absolument personne. J'étais prête à subir un bon savon s'il le fallait. Enfin, c'était ce que je pensais parce qu'une fois en présence du gamma, j'étais toute patraque, un peu déstabilisée et totalement perdue. Seule, j'étais invincible, avec quelqu'un, je n'avais qu'une envie : me laisser aller et porter. J'avais tellement besoin de quelqu'un mais l'avouer relever de l'impossible. Personne n'arrivait à voir à travers ma carapace et ce n'était pas plus mal. Descendre du muret semblait la solution la plus intelligente mais pourtant, j'avais l'impression de quitter mon nuage, de redescendre sur terre et donc de devoir faire face à mes problèmes de jeune femme malade. Je détestais cette maladie, l'effet dominateur qu'elle avait sur moi et pourtant... Pourtant j'agissais comme une gamine, lui laissant le temps de m'atteindre pendant que je pleurnichais sur mon sort. Chaque minute était importante. Le médecin me le répétait à chaque rendez vous et pourtant, j'avais envie de retrouver ma jeunesse, mon innocence. Ces deux choses me manquaient plus que tout, j'avais l'impression d'avoir perdu tellement de choses, d'avoir abandonné tellement de choses et pourtant... Descendant de mon perchoir, à l'aide du jeune gamma, je ne pus m'empêcher de lui faire remarquer qu'il était trop gentil pour un gamma. Pourquoi ne prenait-il pas ma bouteille et ne me rejoignait-il pas sur mon muret ? Ce serait bien plus drôle comme cela mais non, Steven avait décidé de jouer au moralisateur et au sauveur des dames. «  Cela s’est parce que tu ne me connais pas jeune fille ! Et puis, il faut bien quelqu’un pour secourir Mademoiselle ! Cessons de rire, tu m’as fait peur Nélye.. » L'écoutant, un léger rire s'échappa de mes fines lèvres. Je n'avais besoin de personne ! Ou pas... Un léger sourire finit par s'étirer sur mes lèvres lorsque je l'entendis dire que je lui avais fait peur. Je n'avais plus tous mes esprits pour réellement comprendre ce que cela voulait dire mais tout de même. Enfin, pour le moment, j'avais de plus gros problèmes ; j'avais froid. L'alcool ne me réchauffait pas, loin de là, et le vent n'avait pas aidé à garder mon corps à une chaleur respectable. Mes petits pieds étaient gelés et j'avais l'impression de perdre mes orteils alors que le jeune Neeson-Mills m'enfiler mes escarpins. Rentrer avec de telles échasses allait être le plus gros défi de ma vie, il n'y avait pas à dire « Et voilà princesse ! Ah j’oubliais, j’ai retrouvé ton cellulaire sur le sol ! » Lui souriant, je le remercia d'un geste de la tête et attrapa mon sac à main dans lequel j'enfonçais mon portable. « Je suis cendrillon en fait ! Donc tu es mon prince. Tu ne peux pas dire le contraire Steven, ma pantoufle de verre me va comme un gant ! » Je fis légèrement bouger mes pieds pour lui montrer que, comme la jeune Cendrillon, ces chaussures étaient faites pour moi. Après tout, elles étaient à moi alors... Usant de l'aide du beau brun, je me releva légèrement et grimaça alors que je voyais la terre tourner autour de moi. Sur mes talons, je n'allais jamais réussir à descendre les escaliers et encore moins à rentrer à la maison pour m'occuper de ma fille. Fronçant les sourcils en le voyant me faire des signes pour monter sur son dos, j'attendis quelques secondes avant de sauter sur l'occasion. Tel un chimpanzé, j'étais accrochée au dos du jeune gamma. « Tu veux que je te conduise quelque part ? » Je réfléchis quelques secondes avant de secouer la tête de droite à gauche. Je n'avais nulle part où aller. Je ne pouvais pas me monter chez moi avec cette mine, la nourrice allait appeler les services sociaux dans la minute qui suivait. « J'ai nul part où aller. Je peux pas rentrer dans cet état et pour tout dire, j'ai pas envie de rentrer. Tu peux rester avec moi ? Tu n'as rien de prévu ? » Quelques questions pour m'assurer que je ne gênais pas. Après tout, peut être avait-il rendez vous avec la plus belle femme de Berkeley, je ne pouvais pas savoir. Posant ma tête contre celle du jeune homme, je souris et dis « Tu sens bon » Simple compliment mais tout de même... « Si tu veux, tu peux faire le tour du toit, j'aurais l'impression de voyager. J'aimerai bien voyager loin d'ici mais je ne peux pas, je ne peux pas laisser Holly toute seule » Je ne savais même plus si je lui avais déjà parlé de ma fille ou non mais une chose était sûre, si je ne l'avais jamais fait, j'allais devoir le mettre au courant de cette partie de mon histoire... « Et toi, tu veux aller quelque part ? » Toujours sur son dos, je fermais les yeux et me laissais guider, chose qui n'arrivait jamais en temps normal...
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MessageSujet: Re: nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ EmptyLun 4 Mar - 20:42

please, trust me
La vie pouvait être une vie grâce. Cette entité imaginaire nous apportait que de la merde. Personne ne l’avait vue, personne ne la connaissait, pourtant nous avons tous un lien étroit avec cette dernière. Elle s’acharne sur nous, dès notre tendre enfance, elle est censée nous endurcir, mais elle nous détruit petit à petit. Si les plus forts se battent et restent debout, d’autres plus faibles, n’essaient pas de se battre, ne tentent rien, ils se donnent la mort. Une réelle facilité quand on se rend compte que cette merde est précieuse ! Le gamma en avait pris conscience, la vie était trop précieuse pour que l’on puisse la gâcher. Il était le plus vieux des enfants Neeson-Mills, et la vie avait décidé de s’en prendre à son jeune frère, le privant de sa vie sociale, mais surtout de son avenir qui semblait plus prometteur que celui de son frère aîné. Steven avait tenté de mûrir, mais à quoi bon ? Il restait toujours le même, si plusieurs personnes l’avaient fui à son arrivée, il avait su s’intégrer à Berkeley, chez les gamma, les rebelles de la société, ceux qui revendiquent qu’il faut faire régner le bordel ! Oui le bordel ! C’était soirées jusqu’à l’overdose, bizuter les premiers venus pour les dégoûter de leur arrivée, sécher les heures de cours jusqu’à se faire exclure définitivement… Tant de petites choses que le jeune homme avait faites, et même pratiquées de nombreuses fois. S’il avait failli se faire virer de l’université ? Oh que non, car malgré sa vie de merde, Steven avait hérité d’une grande chose : son intelligence. Il n’arrivait pas à se faire coincer et user de ses camarades pour éviter cela à tout prix. Il pouvait être un vrai con quand il s’y mettait. Mais chacun pour soi, et les vaches seront mieux gardées. C’était sa nouvelle situation, sa nouvelle façon d’aborder la vie. Et pourtant, s’il se vantait tant d’avoir changé de personnalité, et de ne plus être le même, il gardait tout de même une certaine attache pour les gens de son entourage et de celles qui avaient besoin de lui. Maintenant, tout le monde pouvait aller se faire voir, il avait d’essayer d’être égoïste et de se servir des autres sans scrupule, après tout d’autres l’ont bien fait et ils n’ont jamais été punis de leur faute. Il n’avait rien à craindre.
Pourtant, il ne pouvait rien lui refuser. Nélye était restée l’une des celles qu’il respectait et qu’il voulait aider. Sa propre histoire était une aberration, elle était l’héritière d’une grande fortune, malade, fébrile, elle tenait bien sur ses deux jambes mais à quel prix ? S’il restait à ses côtés, c’est parce que maintenant il était impliqué dans l’affaire, il ne pouvait la laisser seule. Elle pouvait bien l’appeler à n’importe quelle heure de la nuit, ou même pendant un voyage, il ferait pour l’aider et la retrouver. Il était capable de revenir sur ses pas, et de supporter qu’elle soit ivre. Il s’en fichait, le principal c’était qu’elle puisse se sentir bien et en sécurité pour quelques minutes ou même quelques heures. Ce n’était pas une guerre qui était terminée, mais belle et bien une bataille. Il était un peu son rempart, celui sur qui elle pouvait se poser, se lâcher, se défouler.. Et il en était de même pour lui mais avec un peu plus de retenue. Le jeune homme se trouva face à elle, dans un état pitoyable, l’expression était bien utilisée, elle se retrouvait seule en pleine après-midi, soule et pieds-nus. Il n’était pas le héros de l’affaire, mais elle l’avait appelé au secours et il avait couru pour l’aider. Sur le moment, il joua le jeu, c’était le seul moment délirant qui était subvenu depuis qu’il était arrivé, il saisit sa main et tel un prince, il embrassa la paume de sa main, avec un grand sourire sur les lèvres. « Je suis ravi d’être votre prince Nélye Grimaldi. A mon avis, vous n’êtes pas Cendrillon, ni sa copie, vous êtes une réelle princesse, et une princesse d’une incroyable beauté ! Donc ne prenez-pas comme référence, Cendrillon cette banale copie de vous. ». Sa voix baissa et marqua un temps de pause, son regard en disait long, il était à la fois heureux de la revoir mais contrarié qu’elle soit ainsi. Mais soit, il se redressa et tenta de la lever doucement afin qu’elle puisse se mettre sur son dos. Il était impensable qu’elle puisse marcher sur ces talons après une telle descente et encore moins qu’elle tente de se casser une cheville en descendant les marches de l’escalier. Tout en commençant le chemin tumultueux qui les conduisait à la coupée sport de Steven, la jeune femme lui demanda de rester avec elle car elle n’avait aucun endroit où aller. Marquant un temps de pause dans sa démarche et dans ses pensées, il se rappela que la Grimaldi avait une descendante directe, une toute petite fille. Il comprit aussitôt pourquoi elle ne pouvait pas rentrer chez elle. Pourtant, il fallait qu’elle se déplace, qu’elle se repose et surtout qu’elle tente de se calmer. Il eut pour le moins une idée qu’il lui proposa aussitôt. « Tu sais, tu n’es pas obligée de rentrer chez toi. Après tout Holly doit bien avoir une baby-sitter, non ? Ce que je te propose, c’est que je te conduise chez moi. Tu ne peux pas continuer à te balader dans la rue avec un tel froid et puis, il faudrait que tu te reposes un peu. Si tu veux en fin de soirée, je te ramènerai chez toi, si tu te sens mieux. ». En haut de l’escalier, il marqua à nouveau un arrêt, son compliment tenta de le déstabiliser et cela marcha bien plus que le reste. Il lui sourit doucement, et lui ébouriffa les cheveux. « Grimaldi, je ne savais pas que tu faisais des déclarations d’amour quand tu avais bu un coup de trop »Sa voix rauque se fit entendre, un rire d’homme était au éclats, c’était encore celui du jeune gamma qui essaya de détendre l’atmosphère. Soudain, il fronça les sourcils, elle voulait voyager, ou faire le tour du toit. A vrai dire, il n’imaginait pas que c’était un réel voyage. « Tu as de ces envies quelque fois, pour l’instant, je veux que tu sois au chaud, avec un bon café à la main, pendant que je boirai un verre de whisky. Des voyages, tu en feras, je t’emmènerai quelque part, un endroit magique. Je l’ai découvert quand je faisais mon footing, et il te donnera plus l’impression de voyager que le toit. »Elle lui avait rarement parlé de sa fille, il savait juste qu’elle s’appelait Holly et qu’elle en était folle. Mais il ne savait pas si elle était en contact avec le père, ou même qui il était, si cette enfant était un accident. En réalité, il ne savait rien du tout. « En réalité, je ne me suis jamais réellement posé la question, je pense que oui. Mais ce sera sur le moment, je ne prévois rien à l’avance. Généralement, je fonce tête baissée. » Il regarda à nouveau le toit avant de descendre les escaliers qui conduisaient directement aux couloirs. Ils étaient bondés, le jeune homme allait devoir passer sur les côtés pour ne pas se faire prendre par des connaissances de la jeune femme ou des siennes. Ce fut le commencement du parcours du combattant.
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MessageSujet: Re: nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ EmptyMar 5 Mar - 21:54

nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ Tumblr_mh5un8Ere71qgwn27o1_r1_250 Tout ce qui se passait autour de moi me semblait irréel, surnaturel. Je n'avais jamais été cette fille déprimée, sombre et triste qui avait besoin de l'aide de quelqu'un pour se sortir de ses ennuis. J'avais été habituée à me débrouiller seule, à me sortir de mes situations dangereuses seule, comme une grande. Seulement aujourd'hui, demander de l'aide me faisait du bien. Pour la première fois depuis longtemps, je ne voyais pas l'homme à côté de moi comme un homme à abattre mais bel et bien quelqu'un sur lequel je pouvais compter. Je m'en voulais presque de donner un 'rang particulier' à Steven. Après tout, rien ne pouvait m'assurer qu'il n'allait pas se servir de ce que je lui avais dis pour m'attaquer ou me blesser. J'avais toujours peur de cela, peur que quelqu'un finisse par révéler au grand jour mes petits secrets. Peu de monde était au courant pour mon cancer et je préférais que cela reste ici. Je ne supportais pas cela, le regard désolé des gens dès qu'ils apprenaient que la petite princesse de Monaco avait la pire des maladie, que la petite princesse était suivie depuis près de deux ans pour ce cancer. La pitié n'était vraiment pas quelque chose que j'affectionnais et – pour le moment du moins – Steven n'avait jamais agis de cette façon. Il restait le même avec moi, bien que je doute que cet élan de gentillesse était une seconde nature chez lui. Le Gamma était la preuve vivante que tout n'était pas tout blanc ou tout noir, que les gens n'étaient pas gentils ou méchants. Il y avait tellement plus derrière cette carrure de joueur de football américain, tellement plus de choses à découvrir, mais pas pour maintenant. J'étais dans un état un peu trop second pour comprendre tout ce qui se passait autour de moi. Voilà qu'il me considérait comme une réelle princesse, à un rang élevé de celui de Cendrillon. Franchement, j'en doutais. Il n'y avait que le nom de royal dans mon cas. Elle, avait eu la chance d'avoir une bonne fée, une marraine sur qui compter et se reposer, des amis sur qui elle pouvait se reposer. Dans mon cas, je n'avais pas beaucoup de monde pour ne pas dire personne. Meleya était aux abonnés absents depuis le bal de noël, Aidan venait de retrouver Logan – pour le meilleur comme pour le pire – et moi, j'étais seule avec mon bébé. Holly était ma raison de me battre mais je perdais doucement espoir. J'en voulais à Noa de nous avoir laissé. J'avais besoin d'aide, besoin de quelqu'un mais de qui ? Telle était la question. Perchée sur son dos, je lui expliqua rapidement que je ne voulais pas rentrer. Je n'avais pas vraiment besoin d'entendre la nourrice d'Holly me dire que j'étais un danger pour ma fille et qu'elle devait prévenir les services sociaux. Tout le monde avait ses problèmes mais la petite étudiante qui s'occupait de ma crapule ne le voyait pas comme cela. Pour elle, j'étais un monstre sur pattes et je ne méritais pas un bébé comme Holly. Tout cela me faisait doucement rire, c'était moi qui l'avait mis au monde et pas cette gamine sortie de nul part. « Elle a même trois nounous qui se relèguent dès qu'une à besoin de partir. Trop la classe avouuue ! » Qu'il avait ou non, je savais que mon petit sucre d'orge était une privilégiée, je ne le niais pas. Du haut de ses un an, la petite dernière de la famille Grimaldi avait eu plus de jouets, d'habits et de choses superficielles que les trois quart des enfants 'normaux'. Seulement, je ne réitérais pas les mêmes erreurs que mes parents, Holly avait de l'amour, beaucoup d'amour. « Grimaldi, je ne savais pas que tu faisais des déclarations d’amour quand tu avais bu un coup de trop » Tentant de me recoiffer – d'une seule main s'il vous plait – je grogna légèrement. Il n'était pas content, eh bien j'allais l'insulter de tous les noms si c'était ce qu'il voulait ! C'était peut être ce qu'il attendait de moi mais je n'en avais pas envie ; il était mon sauveur. Et dire qu'il y a une dizaine de minutes, j'aurais pu finir étaler comme une crêpe sur le bitume, devant l'entrée du bâtiment principal. Cette pensée me déforma rapidement le visage. Ce que je voulais maintenant, c'était voyager, changer d'air et tout oublier. Personne ne pouvait me blâmer de cette envie. « Des voyages, tu en feras, je t’emmènerai quelque part, un endroit magique » Mes yeux s'illuminèrent instantanément. Il voulait partager quelque chose avec moi, la classe. J'avais eu l'habitude de voyager dans mon enfance, de voir les plus beaux pays, les plus beaux monuments mais depuis un an, je n'avais pas bougé de la Californie. Rien ni personne ne m'empêchait d'aller en vacance à New York avec ma fille ou bien en Floride, même en Australie mais je n'avais personne avec qui partager ces découvertes, ces paysages. Je pourrais peut être bien emmener ce bon à rien de Kilian. La journée, il me bassinerait de toutes les connaissances qu'il possédait et le soir, nous ne ferions qu'un, sous la couette. Ce n'était pas une mauvaise idée mais il refuserait trop rapidement. Je n'aimais pas les refus alors cette idée irait droit à la poubelle. « Tu m'emmènes où tu veux, j'te suis ! » Là, c'était direction la tanière du beau brun et cela me convenait parfaitement. Beaucoup de personnes continuaient de penser que j'étais superficielle au plus haut point et pourtant, je me contentais de petites choses. J'enviais sa philosophie, son côté tête brûlée et le fait qu'ils ne réfléchissait pas quinze ans pour agir. Vu ma situation, je devais toujours réfléchir à tout. Je m'étais arrangée pour ne plus être suivie par les paparazzis mais les premières années de ma vie aux États-Unis avaient été un calvaire. La Princesse Laura complètement saoule, la Princesse Laura à moitié nue sur Berverly Hills. Tout cela n'avait pas plus à mes parents, ni même au reste de ma famille. Aujourd'hui j'étais une jeune femme comme les autres aux yeux des paparazzis et pourtant je faisais toujours attention à tout, enfin presque. « J'aimerais bien être comme ça, moi aussi. Mais mon titre de Princesse ne me permet pas de faire tout ce que je veux comme je le veux, ni mon titre de Maman. Tu t'imagines les gros titres si les journalistes me trouvent dans cet état ? Ils n'ont pas le droit d'écrire sur moi sans demander l'accord à mon père mais bon.. T'es sûre que ça ne gène pas si je me cache chez toi un peu avant de décuver ? Promis, je n'irais pas me glisser dans tes draps. » Un léger rire s'échappa de mes lèvres. Mieux ne valait pas que je fasse une telle chose, cela compliquerait bien trop les choses. J'avais juste besoin d'un ami, de quelqu'un à qui parler et non d'autre chose. Je voulais être simple, être une fille qui avait un peu trop levé le coude mais qui était respectable. Je ne voulais pas être une superficielle, profitant de la situation, je ne voulais plus être Nélye pour le moment. Je voulais être Laura. Alors qu'il me posait au sol, dans le couloir de la faculté, je lui fis un léger sourire et fronça le nez. « T'es vraiment trop mignon ! » lançais-je avant d'hausser les épaules et de dire « Pauvre con » Pourquoi cet élan de méchanceté ? Tout simplement parce qu'il se moquait de moi quand j'étais trop gentille alors autant équilibrer en l'insultant !
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MessageSujet: Re: nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ EmptyMer 13 Mar - 21:39

i'm here for you
La vie avait un don pour tout saccager autour d’elle. Son regard était posé sur la belle epsilon, il ne l’avait jamais vu dans un tel état de détresse. La première fois qu’il l’avait vue, elle était d’un tempérament fort. A l’époque, elle se sentait d’attaque à séduire tous les hommes et les méprisait avec certitude. Mais ce soir-là, c’était lui qui l’avait méprisée, elle semblait froide et elle voulait s’amuser avec les hommes, sans se respecter. C’est ce qui déclenché en lui, une profonde haine, ou une profonde jalousie de ne pouvoir s’amuser avec elle, car il préférait faire attention aux femmes. Il ne pouvait pas leur faire de mal. Et pourtant, il avait appris tout sur elle, il avait découvert son talon d’Achille. Il avait trouvé cette petite lettre qui mentionnait sa maladie. Ce jour-là, ils s’étaient confiés l’un à l’autre et avaient fini dans ensemble. Depuis ce jour, Steven avait décidé d’être toujours là pour elle, non pas pour espérer une nouvelle nuit comme celle-là, mais pour l’aider. Il avait cette petite intuition, ce petit fond qui le rendait gentil. Il aimait aider les gentes dames en détresse. Maintenant, c’était une autre histoire. Pourtant, elle n’avait pas changé dans son cœur, elle était cette jeune femme qu’il s’était promis à aider, en faisant tout ce qui était dans son pouvoir pour la rendre heureuse. C’était un sentiment étrange, mais aussi une ambition qui pouvait être trop grande pour un jeune homme de 22 ans. Il avait la prétention de se dire, qu’il pouvait l’aider et qu’il serait prêt à tout pour lui redonner le sourire. Jamais il n’avait agi par pitié, non ce n’était pas de la pitié, mais une forme d’amitié, de compensation. Ces deux-là n’étaient pas faits pour s’étendre. Ils étaient différents l’un de l’autre, ils n’avaient pas la même vision des choses, ni la même conception de la vie. Nélye avait raison sur une chose, pour un GAMMA, il était trop sérieux, il se posait trop principes à respecter. Mais au jour d’aujourd’hui, il avait envie de profiter de tout, de sa nouvelle vie. Tout au sein de sa vie était chamboulé, il ne s’était jamais confié à sa meilleure amie sur la mort de son frère Matthew et de sa secrète correspondance avec lui, il ne se confiait jamais sur le fait d’avoir perdu Perdita, cette jeune femme qui l’avait changé, et qu’il avait aimé. Cet étrange sentiment, il l’avait ressenti, et en avait profité jusqu’à ce qu’elle disparaisse pour une deuxième fois. Il s’était maudit de penser encore à elle. Ce temps était bel et bien terminé. Il était perdu, chamboulé et souffrait de sa nouvelle vie. Personne n’était au courant de cela, et ce n’était pas le moment de tout raconté, il n’était pas au centre du problème, il s’était donné comme mission de l’aider, et tel un véritable soldat, il allait exercer sa mission avec succès. Hissant la jeune femme sur son dos, il l’accrocha de toutes ses forces pour ne pas la laisser tomber. « Alors là, je suis jaloux ! Trois nounous ! Elle en a de la chance cette petite. Tu crois que je peux également me trouver une nounou ? ». Cette idée sortit sans la moindre arrière-pensée, et pourtant il se mit à rire comme jamais. L’idée de le voir avec une nourrice était une image hors du commun, qui sortait de l’ordinaire. Mais ce fut une image assez marrante à constater pendant quelques secondes. En y pensant bien, cette petite avait vraiment de la chance, sa maman était très jeune, elle l’avait désirée et s’occupait d’elle comme une petite princesse. La petite avait de la chance. Toutes les mères provenant d’un milieu aisé ne se préoccupaient pas tant que cela de leur progéniture. Et si cette jeune femme se blâmait, elle n’avait pas le droit de le faire car elle offrait à sa fille, une vie de rêve.
Après une ascension houleuse, les deux jeunes gens arrivèrent à l’appartement du jeune Gamma. Cet appartement était aux frais de papa, oui ce magnifique appartement de luxe était trop cher pour un étudiant sans emploi. Même si le compte en banque du jeune garçon comportait beaucoup de zéros, il ne pouvait se permettre de le payer seul. Cette ancre était une véritable tanière d’homme, une décoration masculine par des tableaux des plus grandes villes, un salon design et une chambre pour le peu bordélique. Cet antre était une tanière masculine, qui heureusement était entretenu par une femme de ménage qui s’occupait de nettoyer toutes les crasses que faisait chaque jour le jeune garçon. Elle lui confia ses problèmes avec les photographes et les journaux people. Le jeune homme imagina aussitôt sa vie, une vie sous les projecteurs, sans vie privée, sans le droit de commette une seule faute. Ce n’était pas une vie humaine, mais un véritable enfer. Une prison dorée, où il fallait respecter les règles. Et comme dans toutes les familles de bonnes familles, il ne fallait pas faire la moindre faute, ni le moindre faux pas. « Je ne pense pas que ta vie de mère puisse t’empêcher de faire quelque chose. Si tu as envie de voyager avec ta fille, fais-le et profite de passer du temps avec elle. Elle reste ta force dans cette histoire. Concernant les photographes et ces journalistes, je peux t’assurer que personne n’écrira sur toi demain ! Et s’il se passe quelque chose, tu as mon numéro, tu m’appelles encore une fois et je serai là encore une fois ! Mais ils ne peuvent t’empêcher de vivre, avant d’être une Grimaldi, tu es un être humain et tu dois profiter de ta vie, avant que celle-ci ne profite de toi » Il lui proposa de s’assoir sur un des fauteuils du salon. Pendant ce temps, il rangea une chemise qui traînait sur l’autre fauteuil. Il la regarda à nouveau avant de sourire. « Tu peux même dormir ici ce soir, si tu veux, j’ai un lit avec des draps propres, tu peux dormir dans mon lit je m’en fiche, je peux dormir dans le salon moi. Je n’ai aucun problème avec cela. ». Il se dirigea vers son bar et il se servit un petit verre de whisky irlandais, il lui servit une vodka devant elle, mais lui sortit également un soda, et des jus de fruits si elle n’était pas disposée à boire davantage. « Je sais que je suis mignon, cela fait tout mon charme ! ». Il rit avec un rire jaune, son charme, comment dire ? Hum rien du tout ! Suite à sa dernière réplique, il s’assit en face d’elle, et lui tira la langue. Un geste gamin, mais comme tous les hommes, Steven était un éternel gamin quand il s’y mettait. « Tu veux manger quelque chose ? »
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MessageSujet: Re: nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ EmptyLun 18 Mar - 19:48

nélye&steven ❝ i hate you, you call me, i love you ❞ Tumblr_mhvxoiJ6kP1refjdjo1_250 « Alors là, je suis jaloux ! Trois nounous ! Elle en a de la chance cette petite. Tu crois que je peux également me trouver une nounou ? » Un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Ma petite princesse avait vraiment de la chance d'être autant chérit. Je le savais bien et, pourtant, je m'en voulais de dire à voix haute que cette crevette d'un an avait trois nourrices. Cela reflétait une mauvais image de moi et ce n'était pas franchement glorieux. J'étais la mère qui préférait boire de la vodka en plein après-midi plutôt que de s'occuper de sa petite fille qui sortait d'une bonne grippe. Je méritais des claques, des coups de savates et pourtant, l'alcool qui coulait dans mes veines me faisait déculpabiliser. Elle n'était pas seule et j'étais sensée être en cours... Ma conscience prenait un sacré coup dès que je buvais un peu. Je me sentais mieux alors que je ne devrais pas. Regardant autour de moi, j'haussai les épaules sans qu'il puisse le voir « S'tu veux, je serai ta nourrice ! Promis, je bois pas pendant mes heures de travail » A nouveau, je lui fis un large sourire invisible pour lui vu que je me trouvais sur son dos. Tout cela était la pure et simple vérité. Après tout, en plus d'être une mère, je voulais devenir chirurgienne et l'alcool avec un bistouri dans les mains... Non merci. Il ne fallait pas trop rêver non plus, je n'étais pas inconsciente à ce point. J'étais même plutôt consciente pour quelqu'un qui s'était enfilée une bonne dose d'alcool pure. Je voulais juste profiter du moment présent, tenter de me détendre avant de retourner à la maison et de retrouver toutes mes réalités : les cachets qui donnaient la nausée, Holly qui était fatiguée de sa journée, le bain et le lit. Sauter le repas n'était plus un problème pour moi. Je rêvais que des experts trouvent une façon simple et efficace de se nourrir en avalant une pilule. 'Ce soir, poulet au paprika'. Un cachet plus tard et nous serions rassasiés. Cette idée n'était pas franchement idiote même si les personnes qui aimaient manger seraient déçus. Ce n'était pas mon cas alors franchement... Regardant l'appartement du jeune homme, je fis un léger sourire. Eh bien, même si l'appartement était franchement masculin, ce n'était pas moche, loin de là même. C'était même plutôt classe et j'aimais beaucoup la décoration ! Je lui avais confié mes ressentis et 'problèmes' avec les paparazzis. Mon père avait conclu un accord qui les interdisait de publier des photos de moi. S'ils le faisaient, c'était la poursuite judiciaire en référé et autant dire qu'une poignée de pseudo photographes contre une famille royale, ils n'avaient aucun poids, ils n'étaient que des fourmis, des petits grains de poussière. C'était pour cela que j'évitais de sortir avec Holly. Il m'arrivait d'appeler des amies, de leur demander de faire comme si la petite blonde était leur enfant. J'étais honteuse mais je voulais la protéger, plus que tout. Écoutant le jeune Gamma, mon visage se ferma légèrement. Je rêvais de partir avec Holly, de voyager, de voir autre chose que la Californie. Bien entendu, ce n'était pas le pire des paysages à avoir mais tout de même... J'avais envie de visiter New York, le Canada ou encore Seattle ou la Floride. Autant éviter les voyages en Europe ou Asie pour le moment. Ma petite puce était trop jeune pour en profiter. Mon visage s'éclaircit légèrement en entendant Steven me proposer de venir me 'sauver' à nouveau si quelque chose sortait sur moi demain. « C'est gentil de ta part mais on risque juste de te prendre pour mon petit ami alors sauf si t'as envie de te faire questionner dès que tu sors de chez toi... T'inquiète pas, ça devrait aller, je pense ! » Je ris légèrement avant de me laisser tomber sur l'un des fauteuils du jeune homme et de lui offrir un sourire franc, chose qui n'arrivait pas souvent chez moi, pour ne pas dire jamais. J'étais la professionnelle pour jouer un rôle, pour faire semblant. « Tu peux même dormir ici ce soir, si tu veux, j’ai un lit avec des draps propres, tu peux dormir dans mon lit je m’en fiche, je peux dormir dans le salon moi. Je n’ai aucun problème avec cela. » Un nouveau sourire se dessina sur mes lèvres. Franchement, si je dormais chez lui, je préférais encore être dans un lit avec lui. Qui ose dire qu'un homme et une femme ne peuvent pas être dans un lit sans coucher ensemble ? Je n'étais vraiment pas d'humeur pour ce genre de chose, en plus de cela. J'avais juste besoin que des bras se glissent autour de mon petit corps mais j'étais trop fière pour le dire clairement. Il savait que je n'étais pas une garce sans faille mais tout de même, autant éviter de lui donner trop d'informations sur moi. Je continuais de me protéger, de me cacher, même si je n'avais rien à craindre de Steven. J'en savais un paquet sur lui alors autant dire qu'au premier dérapage, il risquait de payer ses actes. Le voyant servir des verres devant moi, je fronça le nez, une nouvelle fois. L'odeur me donnait juste envie de vomir, de rendre tout ce que j'avais pu boire et manger ces dernières vingt quatre heures. Poussant légèrement le verre de vodka, j'attrapa un soda que j'ouvris rapidement. « Tu veux manger quelque chose ? » Buvant une gorgée de mon soda, je leva les yeux vers le jeune homme et haussa les épaules. Je n'avais pas franchement faim mais j'étais une gourmande et pouvais engloutir un plat de pâtes à toutes heures. Bien entendu, le soir, je faisais du sport pour garder la ligne mais bon... « Si t'as des pâtes, je suis preneuse. Enfin, un bout de pain irait très bien aussi. J'ai pas faim, j'ai envie de manger, c'est bizarre hein ? » Pas tant que cela mais tout de même. Posant ma boisson sur la table basse, j'enlevai rapidement mes chaussures et croisa les jambes, en tailleur, comme une gosse. Il m'avait tiré la langue, ce qui voulait dire qu'ici, pas la peine de jouer les adultes, on peut bien déconner. « En tout cas, c'est joli chez toi ! Masculin mais j'aime bien. Et tu es une fée du logis ! Si jamais tu veux faire le ménage chez moi, suis pas contre » Je le gratifia d'un large sourire. Soit il était doué, soit quelqu'un l'aidait, ce n'est pas possible autrement... Surtout quand on sait que les gammas sont connus pour être de vrais bordéliques...
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