Depuis toute petite, notre blonde s’imaginait avoir une amitié comme celle de « Rox et Roucky », le chien et le renard. Cela avait toujours été son dessin animé préféré, et elle trouvait cette amitié tellement mignonne qu’elle voulait la même chose. Elle rêvait d’un meilleur ami qui soit là toujours pour elle. Elle pensait très souvent à cette phrase dans ce disney : « Alors moi je propose qu’on reste toujours ami, promis ? Promis. » Pourtant, elle n’arrivait pas à s’imaginer qu’une telle amitié puisse réellement exister. Ce n’était autre qu’un dessin animé, non pas la vie réelle. Maintenant elle l’avait trouvé, il s’agissait de James. Elle le voulait à ses côtés pour le reste de sa vie, elle ne voyait vraiment plus sa vie sans lui. Il était un tout pour elle, comme un frère, un confident, un ami simple. Il était tout. Mais très souvent comme on le dit : une amitié forte entre un mec et une fille cela n’existe pas. Jusqu’ici elle n’y croyait pas du tout à cette affirmation, pour elle c’était tout à fait possible. Sauf en ce moment, elle se prenait en flagrant délit : elle commençait réellement à l’aimer. Elle en oubliait presque Nelligan.

Il se faisait tard, alors Elzbieta avait prit la décision d’aller se coucher. Mais pour cela, elle se changea tout d’abord, se mettant en nuisette. Par la suite, elle revint sur le canapé pour se coucher et poser sa tête sur les genoux de son « meilleur ami », et elle lui demanda aussi si elle avait le droit de dormir avec lui. Étant sa meilleure amie, elle trouvait cette demande à peu près normale. Il n’y avait aucun sous entendu, et elle ne voulait rien de plus, enfin c’est ce qu’elle essayait de se dire. Pourtant, elle ressentit autre chose lorsqu’elle entendit qu’elle en avait le droit. Comme une sorte de joie intérieure, comme si elle n’attendait que ça depuis pas mal de temps. Elle ferma ses yeux, et se contenta de sentir les mains de James passer dans ses longs cheveux. Elle ne savait pas trop quoi dire, elle profitait juste de ce moment. Bien qu’elle allait se retrouver avec lui dans le même lit, elle avait l’impression que tout allait changer un jour au l’autre, elle ne savait pas pourquoi, ni comment, et encore moins quand, mais elle le sentait. D’un coup, elle rouvrit ses yeux et se mit debout.

J A M E S - D'accord. Mais à la condition que tu ne me sautes pas dessus en pleine nuit pour me tuer ou me massacrer à coups de casserole.

E L Z B I E T A - Promis … rien dans ce genre. Sur ce, hop au lit, allez bouge tes grosses fesses.

Avec un large sourire, elle alla dans la salle de bain et s’y enferma. Elzbieta était une vraie fille, et elle comptait se remettre à ses petites habitudes quotidiennes matinales ainsi que le soir. S’occuper de son visage, de sa peau, se démaquiller lorsqu’elle se sera maquillée de nouveau. Et tout cela prend bien plus de dix minutes, mais là reprenant petit à petit ses vieilles habitudes, cela prit beaucoup moins de temps. Pourtant, elle resta un petit peu plus de temps ici, trop de souvenirs d’un seul coup surgit en elle. C’était ici … la dernière fois qu’elle s’était souvenue de quelque chose, avant de se retrouver à l’hôpital. Elle s’assit contre le mur, elle ne s’endormit pas, mais presque. Le sommeil arrivait, et elle se devait de dormir. Ce fut les coups que James mit dans la porte qui la « réveilla ». Elle lui dit qu’elle sortait, avant de se remouiller le visage, et ouvrit la porte avec un énorme sourire sur le visage.

Lui aussi s’était occupé de sa petite personne. Elle n’avait pas trop regardé, elle n’avait pas osé regarder son torse, car oui il était torse nu. La chaleur du soir était toujours un peu là, et apparemment c’était comme ça qu’il allait dormir. C’est ce qu’elle pensa, mais lorsqu’elle se plaça dans le lit, et qu’elle l’entendit retirer le bas, elle ferma les yeux. Son cœur se mit à battre beaucoup plus vite, et elle avait bien l’impression qu’on n’entendait que lui. Elle le sentait battre à toute allure, et ça ne se calma pas lorsqu’elle le sentit entrer dans le lit à ses côtés. Elle lui tournait le dos, alors elle se permit d’ouvrir de nouveau ses yeux. Ce qu’elle put apercevoir était le mur d’en face, mais enfin elle se retourna et se blottit contre lui. Elle sentait sa chaleur contre sa peau, elle se sentait bien comme ça. Par la suite, elle enfouit sa tête sous la sienne, pour la mettre au niveau d’environ son torse. Cette fois-ci, ce fut le cœur de James qu’elle put entendre. C’est cela qui la berça, et c’est ainsi qu’elle s’endormit : écoutant les battements de cœurs de son meilleur ami.

J A M E S - J'en conclus donc que tu les as matés pour que tu puisses les cataloguer de "grosses".

Elle ne s’attendait pas du tout à ce genre de réponses, et bien sur elle n’avait pas su quoi répondre. Alors elle préféra esquiver, comme il avait pu le faire plus tôt lui-même. Elle n’allait pas avouer que oui, elle avait déjà regardé cet endroit à son meilleur ami. Déjà qu’elle était obligée de s’avouer qu’elle le trouvait extrêmement mignon, mais si en plus elle se devait d’avouer, à elle ainsi qu’à lui, qu’elle le matte sans arrêt, et bien c’est trop difficile pour elle. Tout irait trop vite pour cette pauvre jeune fille. A la place de lui répondre, elle se dirigea tout de suite dans la salle de bain, elle fit tout comme lui, comme si elle n’avait rien entendu. Disons qu’à ce jeu, elle est très forte, alors il n’y aurait aucun problème pour cela. Elle lui tourna le dos avec une facilité, qu’elle se mit à sourire toute seule, et elle ferma la porte sans se retourner, de telle sorte à ne pas le regarder. Pourtant elle n’arrêta pas de se passer cette phrase dans sa tête, comme quoi elle a du les maté pour qu’elle puisse les cataloguer de grosse. Toute seule dans la salle de bain, elle se l’avoua enfin, mais elle ne comprit pas pourquoi elle se mettait maintenant à le regarder, surtout à des endroits comme ses fesses.

Une fois sortie de la salle de bain, elle n’osa pas croiser son regard. Tout d’abord elle ne savait même pas où elle était elle-même, mais avec le comportement de James elle n’y comprenait encore moins. C’était elle qui avait voulu dormir avec lui, c’est vrai qu’elle ne voulait pas dormir toute seule, mais maintenant elle avait l’impression que c’était une mauvaise chose. Elle avait l’impression que le stade de meilleur ami était passé, comme si du renouveau était en train de se mettre en les deux. Elle se positionna dans le lit, tout d’abord elle se mit dos à lui, car elle n’osait pas se retrouver face à lui alors qu’ils étaient dans le même lit, mais en fin de compte, elle se retourna et se blottit contre lui. Il la prit dans ses bras musclés, des bras qu’elle avait toujours aimé, dans lesquels elle s’était toujours sentie en sécurité, c’est pourquoi elle s’endormit aussi facilement. Elle s’endormant elle se dit qu’après cette nuit, quelque chose de nouveau sera dans sa vie, mais elle ne savait pas quoi.

Le corps de James était chaud, c’est pour cette raison qu’elle se colla de plus en plus contre lui pendant son sommeil, elle ne s’en rendait pas compte. Elle laissait tout simplement son corps aller vers cette chaleur. Généralement lorsqu’elle dort avec une personne, elle a cette petite habitude à emmêler ses jambes avec celles de l’autre personne, alors c’est ce qu’elle fit. Étant très collée à lui, elle sentit quelque chose de on va dire « dure » contre elle. Étant en train de rêver, elle se mit à penser que c’était je ne sais quoi, et vraiment sans s’en rendre compte, elle se mit à monter une de ses jambes vers ce « truc dur » et se mit à faire de petit moment contre. Petit à petit, elle se réveilla à cause de ces gestes qu’elle s’était mise à faire avec sa jambe. Et lorsqu’elle fut complètement réveillée, il lui fallut un petit instant avant de comprendre ce qui était en train de se passer. Et lorsqu’elle comprit, elle arrêta de faire ces gestes, et elle regarda James avec un regard très gênée. Elle pensait que cette réaction de son « meilleur ami » était du tout simplement à cause d’elle, elle ne s’imagina pas du tout que c’était arrivé bien avant qu’elle se mette à faire ça.

E L Z B I E T A - Euh James … Il se passe quoi exactement ? Enfin je comprends ce qui t’arrive hein … mais … enfin … Tu comprends quoi … pourquoi ?

Elle lui demanda cela timidement. Elle ne s’était jamais sentie timide face à lui, elle ne savait pas comment être. Entre les deux, il n’y avait pas que de l’amitié maintenant, elle en était certaine, mais elle ne comprenait pas comment ils en étaient arrivés jusque là. Une de ses mains se posa sur une des joues du jeune ALPHA, et elle la lui caressa. Pour ensuite se recoller contre lui. Elle attendait toujours une réponse, et cette fois-ci elle ne le laisserait pas s’en sortir aussi facilement, elle voulait savoir à quoi s’attendre avec lui maintenant. Elle n’arrivait pas à s’empêcher de rester collée à lui, c’était comme si elle était attirée, oui bien sur qu’elle l’était, mais normalement elle arrive à peu près à restreindre ses envies, à y faire face, alors que là pas du tout. Elle se trouvait face un peu à l’inconnu.

Le pressentiment de notre jeune fille était bien vrai, elle s’était bien dit que tout allait changer d’un coup, alors elle ne savait pas encore comment, pourquoi et quand. Mais maintenant elle comprenait tout. Elle avait la réponse à toutes les questions qu’elle s’était posée pendant la soirée. La forme de jalousie qu’il avait pu montrer vis-à-vis de l’infirmier, ou encore maintenant le fait de l’avoir prit en flagrant délit en pleine érection, disons le franchement. La petite gêne qui s’était installée entre les deux aussi. Tout s’éclaircissait lorsque James lui avoua ce qu’il ressentait vraiment envers elle. Le noir faisait en sorte qu’elle ne le voyait pas énormément, et elle fut déçue, elle avait envie de le voir. Le voir réciter ces quelques paroles. Et tant pis si elle le voyait tout rouge, elle n’avait juste qu’envie de le voir, et voir comment il disait tout cela. Elle avait confiance en lui, et savait qu’il ne se foutait pas de sa gueule, qu’il ne rigolait pas en jouant avec les sentiments. Et c’est ce qui fit qu’elle ne sut pas quoi répondre à tout cela. En une soirée, tout était allé très vite, il y a bien des fois où Elz aimerait avoir une touche pause pour arrêter le temps et prendre son souffle avec tout ce qui lui arrive.

J A M E S - Je ...je crois que je ... je suis amoureux de toi Elzy. Cette semaine passée loin de toi sans avoir de tes nouvelles, c'était vraiment intolérable et le pire c'est lorsque je t'ai retrouvée dans cette salle de bains. C'est là que j'ai compris que je tenais à toi bien plus qu'en amis. Je sais que ça te parait étrange et très inattendu mais j'en ai assez de me taire et de cacher mes sentiments.

Le baiser qu’il lui donna, donna un peu de temps à Elz pour réfléchir à ce qu’elle pouvait lui répondre à ça. Elle savait ce qu’elle ressentait, mais elle n’était pas encore prête, elle ne savait pas comment lui dire ce qu’elle voulait, ce qu’elle ressentait. Il avait eu la force de tout lui dire, mais elle, en était-elle capable ? En tout les cas, son cœur s’emballa lorsqu’il l’embrassa. Elle ressentit tellement de choses à ce moment-là : de l’amour, de la tendresse, de la protection. Quoiqu’il fasse avec elle, elle se sentait toujours en sureté, même avec un simple baiser. Cela faisait longtemps qu’on ne l’avait pas embrassé de cette façon. D’ailleurs la dernière fois qu’on l’avait touché et plus, c’était lors de son viol, et elle ne pensait alors plus ressentir ce qu’elle avait pu vivre avec son défunt fiancé. Mais elle s’était largement trompée, elle le revivait avec James à cet instant-même. Il stoppa le baiser, surement pour la laisser s’exprimer à son tour. Ses mains chercha celles de James, et une fois qu’elle les trouva, elle les lui prit, et les serra. C’était en quelque sorte pour se donner du courage, mais surtout pour se sentir proche de lui.

E L Z B I E T A – Je ne sais pas quoi te dire James … Tu sais que j’ai toujours des sentiments pour Nelligan, mais depuis quelques temps je ressens la même chose pour toi. Je suis un peu perdue … Je ne pensais pas ressentir à nouveau ça … Mais j’ai bien ressentis quelque chose lors du baiser, tu sais que je me sens toujours bien à tes côtés … Je ne veux pas que tu penses que je ne veux rien avec toi, ou que je ne t’aime pas, mais je ne me sens tout de même pas encore prête … Le jour où je serais prête tu le sauras, je te le montrerais à ma façon.

Même s’il s’agit de James, c’est vrai qu’elle ne se sentait pas encore prête à se mettre dans une relation avec quelqu’un. Ce qui ne l’empêcha pas de l’embrasser à son tour. Elle voulait lui prouver qu’elle ressentait bien quelque chose, et qu’elle avait bien comprit ce qu’il ressentait et que ça commençait à être réciproque pour elle. Elle ne voulait pas qu’il se sente mal avec ce qu’elle venait de lui dire, il ne s’attendait peut-être pas à ce genre de réponse, mais elle n’avait pas pu mieux faire. Elle s’en sentait incapable. D’ailleurs, même si elle se trouvait dans le même lit que lui, et qu’ils venaient de s’embrasser deux fois de suite, elle se mit à penser à Nelli dont elle n’avait plus de nouvelles depuis quelques temps. Elle se sentit mal, mais lorsqu’elle revint à la réalité, elle se mit à sourire, et se recolla contre James.

J A M E S - Merci d'avoir été honnête avec moi. Je sais que ça ne doit pas être facile pour toi, surtout que tu ne t'y attendais pas. J'ai l'impression de t'avoir mis un couteau sous la gorge, c'est affreux. Et puis je me doutais un peu que Nelligan compte toujours pour toi, donc ça ne me surprends pas du tout. J'attendrais, Elzy, jusqu'à ce que ton cœur ait choisi entre Nelli et moi mais en attendant je serais là en ami. Et j'aimerais que tu n'oublies pas que, quoi que tu puisses décider, je serais toujours là, en ami, en soutien ou en ce que tu as besoin pour retrouver ce sourire que j'aime tant voir sur ton visage, d'accord?

Maintenant qu’ils mettaient leurs sentiments à nu, elle n’arriverait surement plus à dormir. Se connaissant tout ce qu’ils venaient de se dire, cogiterait dans sa tête l’empêchant alors de fermer à nouveau ses yeux. Dès lors qu’elle s’exprima à son tour, elle se mit à réfléchir. Elle n’aimait pas faire attendre les gens, elle aurait bien prit une décision maintenant, tout de suite, à l’instant même, mais elle en était complètement incapable. De plus, elle voulait être sur de la décision qu’elle prendrait, pour ne pas faire de choses qu’elle regretterait juste après. Elle s’en voulait de faire ça à James. Elle pouvait alors comprendre qu’il devait vraiment l’aimer, et elle était désolée de ne pouvoir le lui rendre comme elle pourrait le faire. Non pas qu’elle ne veuille pas, au contraire, elle aimerait, mais elle ne le peut tout simplement pas. Leur discussion continua tout bonnement, et à ce qu’il lui répondit, elle ne sut pas du tout quoi lui répondre. Alors elle se tut, tout en se calant encore plus contre lui. Elle venait de lui dire qu’elle n’était pas encore prête pour ça, et pourtant elle le voulait. Elle repensa à ces deux baisers, cela ne pouvait pas s’arrêter là.

E L Z B I E T A - Je le sais James, d’ailleurs c’est ça que j’aime chez toi ; le fait de te savoir toujours à mes côtés, et bien sur de me sentir toujours en sureté lorsque je suis avec toi. Tu as toujours été comme un protecteur envers moi, et je craque pour ça … j’ai besoin d’un homme comme toi.

Tout cela elle le lui dit tout en ayant sa tête contre son torse. Elle ne l’avait pas du tout regardé, elle préférait faire ainsi, car elle savait que si elle le regardait elle n’oserait jamais lui dire toutes ces choses. N’ayant jamais été timide avec lui, maintenant elle l’était. Elle le devenait toujours encore plus lorsque ses sentiments étaient mis en jeu. Elle ne s’attendait même pas à une réaction quelconque, elle avait juste eue envie de lui faire partager ça. Elle avait envie qu’il sache ce qu’elle ressentait vraiment, ses peurs, ses angoisses par rapport à ça, et tout ce qui s’en suit. Pour le moment, il n’en restait pas moins son meilleur ami, et un meilleur ami est là pour écouter l’autre.
Après un petit blanc qui prit places, on eut put penser que les deux s’étaient endormi, mais pas du tout. C’est plutôt que les deux étaient dans leurs pensées, et James étaient surement comme Elz, n’arrivait pas à trouver le sommeil. Elle prit son courage à deux mains, et se décolla un peu de lui, et pendant quatre secondes, elle resta « loin » de lui, comme s’il avait fait quelque chose de mal, enfin c’est surement ce qu’il dut penser, mais pas du tout. Elle avait juste envie de faire quelque chose, mais ne savait pas comment faire, ou plutôt comment le commencer, enfin bref. Elle ne savait pas comment s’y prendre avec lui. De plus elle avait peur qu’il pense qu’elle se fichait de lui, elle venait tout juste de lui dire ce qu’elle ressentait, mais qu’elle n’était pas encore prête, et pourtant elle avait envie de lui, de son corps : elle avait envie de faire l’amour avec James.

Son courage entre ses deux mains, elle se recolla à lui, mais cette fois-ci, elle l’embrassa pour la troisième fois de la soirée, tout en essayant de lui faire comprendre son envie. Alors qu’elle se trouvait à ses côtés, elle se retrouva vite fait au dessus de lui. Leur deux corps se trouvaient toujours en dessous de la couette, dans leurs deux chaleurs humaines. Elle n’osait pas vraiment, de peur de ce que pourrait penser James de tout cela. Elle avait peur qu’il ne veuille pas de cela, mais surtout qu’elle lui fasse du mal ainsi : ce qui n’est pas du tout le but de cette envie. Ils restèrent quelques secondes à s’embrasser ainsi, et alors qu’elle stoppa le baiser, elle chercha son regard, ce qui était dur avec le noir de la nuit, mais lorsque ses yeux s’habituèrent, elle le vit enfin. Elle lui murmura dans un seul souffle.

E L Z B I E T A - Je suis désolée James.

Elle s’excusait du fait d’être capable de faire ça, mais de ne pas pouvoir lui dire clairement qu’elle l’aimait, et encore moins se mettre dans une relation maintenant.

Si elle avait fait cela, ce n’était que pour une seule raison : lui montrer qu’elle l’aimait quand même, au point de faire ça avec lui, maintenant. Peut-être dure à le comprendre, mais pour notre jeune fille c’est parfaitement clair dans son esprit. Elle ne fait pas du tout ça pour faire plaisir à son ami, c’est à peine si elle s’en fiche si ça peut lui faire plaisir. En fait, elle en a vraiment envie, mais une fois à califourchon sur lui, en train de l’embrasser, elle se rendit compte que ça devait mettre James dans une situation assez dure. A cause d’elle, il ne savait surement plus quoi penser dans toute cette histoire. C’est pourquoi elle s’excusa de ce qu’elle venait de faire. Au début elle ne se retira pas de dessus de lui, elle resta dans la même position, mais voyant qu’il ne faisait rien, elle arrêta de l’embrasser, et se remit sur le lit, en train de regarder le plafond. Elle se sentait stupide, plus que ça même. Elle n’avait pensé qu’à son seul plaisir, sans même penser une seule seconde à son ami, meilleur ami qu’elle aimait tout autant que lui l’aime. Enfin, elle se leva du lit et sans même regarder James elle lui dit

E L Z B I E T A - Je vais me prendre un petit peu d’eau.

De telle sorte qu’il ne pense pas trop qu’elle essaie de le fuir, même si s’en était le cas. Elle se sentait mal à l’aise à propos de ce qui venait de se passer, mais surtout de ce qu’elle avait pu faire. Elle franchit la porte de la chambre et la ferma par la suite. Elle se dirigea vers la cuisine, et n’alluma même pas la lumière, elle se prit tout de suite un verre, pour y verser de l’eau et ensuite boire. Elle prit tout son temps, elle n’avait pas vraiment envie, de retourner dans cette pièce en compagnie de James. Elle n’en était surtout pas capable, alors qu’une fois son verre fut fini, elle se dirigea dans le salon, et se posa dans le canapé, en essayant d’oublier que James devait surement l’attendre. Elle attrapa la petite couverture qui était toujours posé sur le canapé, et s’enveloppa dedans. Elle se plongea dans des rêveries, mais elle n’arrivait toujours pas à ne pas s’en vouloir de ses actes. Elle entendit une porte s’ouvrir, cela devait surement être James. Elle ne fit rien, elle resta comme elle était, et n’essaya même pas de croiser son regard. C’était bien trop dur pour elle.

Elle avait l’impression d’avoir fait une connerie. Depuis qu’elle était seule, elle ne savait plus du tout comment se comporter avec les hommes. Elle avait essayé de faire « le premier pas », mais apparemment elle avait mal fait. Ce n’était vraiment pas son genre de faire le premier pas avec les hommes, elle l’avait toujours su, mais elle avait quand même tenté avec son meilleur ami, mais cela n’avait pas fonctionné. Elle se sentait mal dans sa peau, mais elle se sentait surtout mal pour lui. Elle venait de le mettre dans une situation très peu facile. Elle le sentit près d’elle, mais elle ne fit toujours rien, mais le sentant à ses côtés, elle se mit à pleurer.