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what if it is just the beginning

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Zachariah La Tour Dubois
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: what if it is just the beginning what if it is just the beginning EmptyJeu 12 Sep - 18:28


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Il suffit que je plonge mon regard dans le tien pour comprendre, soudainement, toute la beauté du monde. Un seul de tes regards verts posé sur moi pour que tout trouve un sens et que la vie me chuchote des sourires à l'oreille. Il suffit que je sois dans tes bras pour que le temps s'arrête pour nous donner le temps de vivre et de nous partager, pour que je retrouve mes rêves et mes espoirs. Bien sûr, il m'arrive d'avoir peur parfois, mais il suffit que tu me prennes la main pour comprendre que tout va bien aller. Il y a des histoires qui valent la peine d'être vécues, qu'on donne tout ce que l'on a et qu'on passe par dessus nos peurs les plus grandes. Ces histoires éveillent tellement de merveilles en nous et nous poussent tellement à nous dépasser, qu'elles sont appelées histoires extraordinaires. Et tu sais quoi ? Tu es mon histoire extraordinaire.

one republic - say (all i need)

Le mariage du doyen Fredericksen. Zachariah n'avait jamais pensé revenir à Berkeley pour vivre le mariage de celui qui leur a pourri la vie durant toutes leurs études. Accompagné par Constance, il s'installe dans les bancs pour assister à la cérémonie. Sa sœur ne fait pas de commentaires sur les futurs mariés et il n'est pas assez à l'aise pour en faire de son côté. Les mariages, ce n'était pas sa tasse de thé. Mais alors assister au mariage d'un homme qui représente de mauvais moments, il s'en réjouissait encore moins. Pour tromper son ennui, ses prunelles s'égarèrent sur les autres convives. Les visages de ses anciens camarades s'affichaient devant lui. Lorsqu'il sentit le bras de son aînée s'immiscer sous le sien, il sut que les deux « oui » décisifs avaient été énoncés sans qu'il ne les entende. L'heure était à présent au buffet et aux festivités généralement plus joyeuses. Il se fit accoster et accosta de lui-même d'anciens compagnons de chambrée et il s'amusa de constater que sa sœur n'était toujours pas très réceptive à ses anciennes fréquentations. Les années s'étaient écoulées mais Constance ne partageait néanmoins pas d'affinité avec le simple peuple. Il ne fit aucune remarque à ce sujet, ne souhaitant pas s'attirer les foudres de la brune. A la place, il leva la tête pour apercevoir un visage bien connu. Un visage qui allait certainement mettre l'autre la tour dubois dans tous ses états, ce qui le réjouissait par avance. « Tiens regarde. » Qu'il lui dit avec le moins de moquerie dans la voix. Tiens regarde ton superbe éphèbe italien, venu seul au mariage. Regarde-le bien et ensuite va le voir en abandonnant ton pauvre frère. Il est ravi de savoir le méditerranéen de la partie. Augusto est loin d'être son meilleur ami mais il sait qu'il convient plus que Martin. Martin, sombre imbécile qui se voyait déjà en haut de l'affiche, aux bras de la dulcinée, dans les soirées les plus chics de la grosse pomme. Zachariah ne porte aucun intérêt à Martin parce que ce garçon est bien trop lisse et trop propret sur lui. Sa sœur a besoin de plus de virilité et de passion. Et le seul qui  lui en ai jamais donné, se trouve à quelques mètres d'eux. Il trouve que Constance est bien silencieuse. Il reporte sur attention sur elle, au moment même où elle lui balance une palabre identique à la sienne. Son regard suit le sien … Et tombe sur Aislynn, qui se trouve être en charmante compagnie. Des soupirs se font entendre. Les leurs. Leurs comportements similaires face à ce que l'on pourrait appeler leurs « moitiés » durant leurs années université parvient à extraire un pauvre sourire à Zachariah. Muettement, ils s'ordonnent l'un et l'autre de se prendre en main et d'aller retrouver Augusto et Aislynn. Leurs bras se détachent doucement et après un dernier échange silencieux, le jeune homme se détourne pour marcher en direction de la blonde. Ses iris ne peuvent se détacher d'elle et surtout de la main qu'elle a délicatement posé sur le bras de son compagnon de soirée. De quoi lui faire serrer la mâchoire et grincer des dents. Ses pas se stoppent à l'instant où il se trouve à un petit mètre d'eux. Un faux sourire se plaque immédiatement sur son faciès et personne ne pourra soupçonne qu'il boue littéralement d'envie d'arracher son ancienne partenaire des bras de ce malotru. Non, pour le monde entier, Zachariah La Tour Dubois vient tout simplement les saluer avec la plus grande empathie. Cependant, son sourire n'arrive pas à atteindre ses prunelles qui restent désespérément froides et austères au couple. « Bonsoir Aislynn. Tu me présentes ? » L'avantage avec Zachariah, c'est que les années ne l'ont pas changé. Toujours aussi brute de décoffrage et mettant les deux pieds dans le plat. La subtilité et la manipulation, c'est bon pour Constance. Lui, il a toujours été le plus impulsif de la famille. Pour que personne ne puisse voir ses poings se contracter dangereusement, il les fourre dans un geste nonchalant, dans sa poche. Avant de tourner brièvement ses yeux vers sa sœur qui s'entretient apparemment sans difficulté avec son homologue italien. Il aurait qu'il en soit de même pour Aislynn et lui. Sauf qu'il y a une troisième personne avec eux. Une troisième personne qui foire totalement l'équation qu'il s'était mis en tête. Il regrette de ne pas avoir un verre d'alcool à la main car un petit remontant ne serait pas de trop pour l'aider à surmonter la vue qui s'offre à lui. Il prend le temps de compter mentalement jusqu'à trois avant de reprendre la parole sur un ton plus doux. « Tu es magnifique … Mais on a déjà dû te complimenter. » Lance-t-il en jetant un coup d'oeil peu amène à l'autre homme. Il n'a pas été agressif envers l'autre mais pourtant, la tension qui règne entre eux est palpable. Il lui en veut d'être venue accompagnée. Pour être honnête, il lui en veut de ne pas être venue avec lui. Ils ont un passé commun … Elle aurait pu songer à lui au lieu de se trémousser au bras d'un inconnu qui ne devait même pas être à Berkeley avec eux. « Si ton Jules le permet, réserve-moi une danse au cours de la soirée. » Comme par magie, un serveur se matérialise devant eux et Zachariah lui saute pratiquement dessus afin d'examiner le contenu de son plateau. Des coupes de champagne. Pas assez fort pour calmer ses nerfs mis à rudes épreuves mais il s'en contentera pour l'instant. Avant un peu de chance, il retrouvera bien d'anciens omega avec qui passer la fin de soirée dans la débauche et la luxure. Le retour à Berkeley est fait. Les mauvaises habitudes sont de retour. Se sentant de trop, comme la troisième roue du vélo ( la rime, c'est cadeau ), il en est presque décidé à s’éclipser pour s'en aller rejoindre Adriel et le sortir des griffes de Manon. De toute façon, Aislynn est bien trop occupée avec son chevalier servant pour le calculer. Et c'est sans doute cette vérité qui lui fait le plus mal. Retour à Berkeley. Retour de flamme pour l'ancien omega envers sa iota.
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: what if it is just the beginning what if it is just the beginning EmptyMer 18 Sep - 21:02

How Long Will I Love You by Ellie Goulding on Grooveshark
Ne pas pouvoir s'aimer, c'est peut-être encore plus fort que de s'aimer vraiment, peut-être vaut-il mieux s'en tenir à ça, à cette haute idée qu'on se fait de l'autre sans tout en connaître, en rester à cette passion non encore franchie, à cet amour non réalisé mais ressenti jusqu'aux plus intime, s'aimer en ne faisant que se le dire, s'en plaindre ou s'en désoler, s'aimer à cette distance ou les bras ne se rejoignent pas, sinon à peine du bout des doigts comme une caresse, une tête posée sur les genoux, une distance qui permet tout de même de chuchoter, mais pas de cris, pas de souffle, pas d'éternité, on s'aime et on s'en tient là, l'amour sans y toucher, l'amour chacun le garde pour soi, comme on garde à soi sa douleur, une douleur ça ne se partage pas, une douleur ça ne se transmet pas par le corps, on n'enveloppe pas l'autre de sa douleur comme on le submerge de son ardeur. C'est profondément à soi une douleur. L'amour comme une douleur, une douleur qui ne doit pas faire mal.

Avec un peu de retard, Aislynn était arrivée au mariage. Elle avait longtemps hésité à s’y présenter. Elle avait longtemps retourné la situation dans tous les sens. Y aller mais, seule ou accompagnée ? Telle était la question. Aujourd’hui, dans cette robe magnifique, la jeune femme avait fait un choix. Au bras de l’un de ses collègues, elle était arrivée dans la foule. Elle était stressée et elle n’arrivait pas à l’expliquer. Envahie par ce sentiment d’angoisse, la jeune femme essayait de paraitre normal et décontractée. Alors, qu’elle avait la sensation d’éprouver certaines difficultés à respirer dans cette robe qui lui allait à la perfection. Ses cheveux couvraient ses épaules et ses talons redessinaient sa taille. Avançant donc naturellement vers le buffet, elle retrouvait des visages qui lui rappelaient ses plus belles années. Celles où Aislynn avait vécu, où elle avait muri et surtout appris sur elle-même plus que jamais. C’était s’en doute cette émotion qu’elle craignait. En quittant la ville pour rejoindre un grand cabinet d’avocat, elle avait fait un choix. Elle avait décidé de tourner la page. Il était venu pour elle d’avancer et de ranger tous ses souvenirs. Certes, elle ne les oubliait pas. Elle ne pourrait jamais en arriver là. Seulement, il fallait prendre cette direction comme elle avait pris sa vie en main. Aislynn ne regrettait rien. Elle ne changerait rien, si elle devait tout recommencer. Même si cela veut dire qu’elle devait à nouveau avoir le cœur brisé, une jambe cassé et des valeurs à défendre contre vents et marées. Cela ne la gênait pas. Laissant voyager son regard de visage en visage, de souvenir en souvenir, elle tombait sur lui, sur Zachariah. Il était très beau pour l’occasion. Il avait toujours de bons goûts ou peut-être qu’il avait une bonne conseillère, Constance. Déviant inconsciemment de son champ de vision, comme pour se protéger, Aislynn ne savait pas de quelle manière l’aborder. Elle aurait voulu avoir les mots, faire le premier pas. Sauf, qu’elle n’y arrivait pas. Zachariah réveillait trop de sentiments, trop d’émotions quand il était près d’elle. Et après toutes ces années, elle n’avait pas encore trouvé le moyen de les gérer, d’y mettre un frein. En effet, il arrive parfois notre cœur l’emporte sur la raison ou la raison sur notre cœur. Entre les deux jeunes gens, c’est ce qu’ils vivaient depuis leurs départs de Berkeley. Ils s’étaient revus de temps en temps. Du moins quand, ils le pouvaient et surtout quand leurs emplois du temps le permettaient. Ils s’étaient revus et ils avaient connus quelques moments de faiblesse. Un baiser volé. Une caresse accordée. Ils le savaient et pourtant, ils avaient essayé de gérer. Ils avaient essayé de faire avec sans jamais se lancer, sans faire le premier pas pour se lier. Non, ils étaient ainsi. Ils étaient compliqués et passionnés. Il semblerait surtout que le jeune homme soit le seul qu’elle s’interdise d’aimer ou du moins, le seul à qui elle ne souhaite pas l’avouer. Pourquoi ? Parce qu’elle n’osait pas imaginer l’importance de ses sentiments, l’ampleur qu’ils pourraient prendre dans sa vie. Déjà à cet instant, sans être ensemble, elle était chamboulée. Elle était troublée par sa personne et par ce qu’il dégageait. A ce moment précis, elle regrettait son choix. En remarquant qu’il n’était pas accompagné, elle réalisait surtout le message que pouvait faire passer son invité. Quelle gourde. Il fallait toujours qu’elle fasse le mauvais choix, qu’elle prenne la mauvaise décision. Posant son regard sur Mark, elle essayait de le remercier d’avoir acceptée son invitation avec un sourire discret mais, au fond d’elle, elle le détestait d’être là.  Levant à ses lèvres, la coupe de champagne qu’elle tenait en main, elle entendit cette voix. Un son qui avait failli la faire ravaler de travers. D’ailleurs, si elle pouvait s’étouffer et mourir, ça l’arrangerait. Au moins, elle ne passerait pas pour cette fille qui a ramené un inconnu à des retrouvailles d’étudiants. Car en général, si tous les diplômés de Berkeley avaient répondu présents, c’était pour cette raison, retrouver des amis, revoir ceux qu’on n’avait pas l’occasion de retrouver. « Bonsoir Zachariah. » répondit-elle, aux côtés de son cavalier. Comme d’habitude, le jeune homme fonçait la tête baissée. Il souhaitait être présenté. Elle n’y voyait aucun inconvénient mais, elle aurait souhaité qu’il y aille plus délicatement. Est-ce que Zachariah était plus préoccupée par son cavalier que par son moral, sa santé ? Comment-vas-tu ? Elle aurait préféré l’entendre au premier plan. Néanmoins, elle ne pouvait pas le changer et elle ne chercherait jamais à le faire. Ses défauts faisaient son charme. Son attitude était son drame, ce qui l’avait toujours déstabilisée. La première chose pour laquelle, elle avait craquée. « Je te présente Mark Sanders. Mark, je te présente Zachariah La Tour Dubois. » ajoutait-elle, sans trop détailler leurs relations, que ce soit avec l’ancien doyen des omegas ou son collègue de longue date.  Aislynn n’était pas dupe. Si Mark avait accepté son invitation, c’est parce qu’il en rêvait. Il avait essayé de nombreuse fois de la charmer, de l’inviter à manger. Il avait juste fallu ce mariage pour qu’elle songe à partager un peu plus de temps à ses côtés. Peut-être parce qu’elle n’avait pensé à personne d’autre. D’autre part avec Zachariah, ils s’étaient revus mais ils connaissaient de grandes difficultés à se retrouver. Elle ne pouvait pas s’enlever l’idée qu’il devait partager ses nuits avec une femme différente. C’était connu, les grands artistes attiraient tous les désirs, toutes les envies. Il ne serait donc pas étonnant qu’il profite de ce titre. Après tout, il restait un homme avec des besoins et avec une fierté à conforter. Sauf que ce soir, c’est la jeune femme qu’il confortait avec ce compliment. Il appréciait sa tenue et les choix qu’elle avait faits pour l’occasion. Aislynn aurait voulu lui retourner son avis mais chaque mot qu’elle prononçait, était une réelle torture. Elle aurait voulu lui dire qu’il était sans aucun doute le plus classe parmi cette foule, qu’il était parfait dans cette tenue et qu’il lui manquait atrocement. La jeune femme aurait voulu avoir les bonnes paroles mais, elle savait d’avance que si elle ouvrait la bouche, elle pouvait en dire trop et s’éloigner du sujet. Elle savait que c’était dangereux, que rien n’avait changé et que ses sentiments ne s’étaient jamais évaporés. « Merci et je te retourne le compliment. » lâchait-elle avec beaucoup de délicatesse et plongeant son regard dans le sien, pour la première fois de la soirée. Aislynn laissait ainsi un silence pesant et dérangeant s’installer. Surtout à cet instant où elle sentait la main de Mark se poser sur sa hanche. Il était sérieux ?! Espérant alors que Zachariah ne fasse pas attention à ce geste, elle écoutait la suite de ses paroles. Celles qui annonçaient son départ, comprenant qu’il était de trop et faisant également réaliser à Aislynn qu’elle avait fait le mauvais choix. Il s’en allait. La jeune femme en profitait également pour ôter la main de son invité. Il était pourtant clair, elle l’avait mis en garde. Il n’y avait aucune chance pour eux deux. C’était une aide qu’il lui apportait, un soutien qu’il devait avoir et ne pas profiter de la première porte qui s’ouvrait. Aislynn attrapait donc une coupe de champagne qui filait sous son nez. Elle en était déjà à sa seconde et pourtant, elle attendait encore l’effet des bulles sur son moral. Sans attendre plus longtemps, sans supporter encore la présence de Mark, elle s’excusait de s’en éloigner quelques instants. Elle le devait. Elle en avait surtout besoin. Aislynn avait besoin d’air et son collègue était juste en train de l’étouffer. Pour cette raison, elle prenait le chemin qui l’amènerait aux jardins privés. Faisant un détour pour se retrouver près de Zachariah, la jeune femme l’interpelait : « Désolé de vous déranger. » s’adressait-elle à Adriel qui semblait également profiter de la présence de son plus grand allié. « Je peux te l’emprunter. Enfin, s’il veut un peu discuter. » déclarait-elle avant de se retourner vers le principal intéressé. « Je suis sur le banc, si tu souhaites venir. » Sur ces derniers mots, elle s’éloignait du duo. Pourquoi avait-elle fait le premier pas ? Pourquoi ne s’était-elle pas satisfaite d’un peu d’oxygène ? Au lieu de foncer vers celui qui lui coupait le souffle à chaque regard. Parfois, il n’y avait pas d’explication. Il ne suffisait pas de tout réussir pour connaitre le plaisir, le bonheur. Souvent, nous avons besoin d’une seule personne pour trouver toutes les réponses à nos questions..  
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Zachariah La Tour Dubois
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: what if it is just the beginning what if it is just the beginning EmptyLun 23 Sep - 20:57

Il avait vraiment voulu la revoir à ce foutu mariage dont il se fiche éperdument. Que Fredericksen se marie ou pas, il s'en balance. Pour lui, il s'agit juste d'un moyen pour l'aider à revoir une nouvelle fois la bouille de celle qui le déstabilise depuis un bon nombre d'années à présent. Le fait de la voir au bras d'un illustre inconnu est comme un coup dans son cœur bien trop fragile. Dans sa tête, tout était réglé comme du papier à musique. Aislynn viendrait seule. Ou alors avec l'une de ses anciens camarades de classe dont Zachariah a entendu parler. Une amie à elle mais pas un ami. Dans l'hypothèse où ces deux-là sont amis bien évidemment. Ce qui n'est pas sûr quand il constate que le regard de ce gars est tout sauf amical. Il faudrait être aveugle pour ne pas remarquer qu'il l'adore littéralement. Et apparemment, la réciproque doit être vraie puisqu'elle l'emmène avec lui à cette festivité. Il enrage secrètement de les voir si soudés alors que lui se trouve être si loin d'elle. Il arrive pompeusement et demande à être présenté. En fait, il n'adopte cette attitude que dans un seul but bien précis : Savoir la nature de la relation que ceux deux-là entretiennent. Il se doute qu'en les présentant mutuellement, Aislynn va devoir expliquer qui est ce type pour elle. Et Zachariah attend la réponse de pied ferme. Pratiquement certain qu'elle lui déplairai, sa mâchoire carrée se tend à l'avance et il fourre ses poings dans les poches de son pantalon pour éviter qu'il ne tombe sur le nez de l'autre bonhomme qui est tout sourire devant lui. C'est ça souris mon pote, si je te fracasse la tronche dans dix minutes, tu mettras des semaines avant de pouvoir étirer à nouveau les lèvres. Il marmonne un vague « Enchanté. » qui n'est même pas sincère. Déçu qu'elle ne soit pas plus explicite, Zachariah ne prend pas sur lui pour cacher son agacement et ne tend pas la main à Mark comme il aurait dû le faire normalement. Ils se complimentent chacun à leur tour. Ils sont si mignons que cela en ait risible quand on y réfléchit. Zachariah se dit qu'au lieu d'être beaux séparément, ils feraient mieux de l'être ensemble. Le compagnon d'Aislynn doit sentir que la situation échappe à son contrôle car il dépose en un geste que Zachariah trop possessif, sa main sur la hanche de la jeune femme. De quoi faire frémir notre ex omega d'indignation. Et c'est sans tarder qu'il préfère couper court à leur entrevue. Il comprend qu'il n'a plus rien à faire avec eux et après un bref signe en guise de salut, il s’éclipse pour s'en aller saluer son meilleur ami, Adriel et Manon. Avec sympathie, il dépose une bise sur la joue de cette dernière en la remerciant pour l'effet que sa création vestimentaire a eu sur la gente féminine. Puis il la complimente sur sa robe. Pour être accepté et aimé de Manon, c'est le b-a ba de tout. Lui dire qu'elle est bien habillée et vous faîtes directement parti de son groupe d'amis. Une solide poignée de main amicale scelle le début de sa conversation avec Adriel. D'ailleurs, celui-ci a bien vu qu'il vient de quitter prestement Aislynn et c'est à demi-mot qu'il s'enquiert de la situation. Zachariah ne préfère pas en parler. Il accoste un serveur pour prendre un verre et le boit dans son entièreté ( ou presque ) en haussant les épaules sans s'exprimer. Rien à dire. Elle est accompagnée, c'est tout. Il lance un regard à Manon pour la dissuader de jouer la fouine comme elle a si bien l'habitude de le faire. Qu'elle s'amuse à pourrir la vie de ses deux meilleurs amis si l'envie lui chante mais qu'elle le laisse ruminer sur la sienne dans son coin. Alors qu'il s'entretient avec eux dans un esprit bon enfant, la blonde se matérialise devant eux. Boudeur, il s'obstine à la bouder en sirotant son champagne. Il le regarde tandis qu'elle s'adresse directement à Adriel. Comme s'il est quasiment inexistant. Elle demande la permission de l'emprunter à Adriel. Sauf que ce garçon c'est son pote pas son père. Il a envie de se mettre devant elle et de luire «  youhouuu je suis là, tu peux directement me parler. » Mais non. Il reste interdit devant le comportement de la jeune femme qui ne le calcule pas. Zachariah tourne la tête sur le côté pour ne plus avoir à regarder leur échange. Lorsque la voix d'Aislynn se fait de nouveau entendre, c'est pour lui. Il l'observe un instant avant de simplement hocher la tête. Est-ce qu'il souhaite venir ? Il ne le sait pas réellement. Parce que la suivre est peut-être une mauvaise idée. Peut-être que ce mec qui l'accompagne et la collait beaucoup trop à son goût est son petit ami. Pire un fiancé dont il ne soupçonne même pas l'existence. Il n'est pas prêt à encaisser le fait qu'elle se soit mise en couple. Ses yeux la suivent quand elle s'éloigne et un soupir de frustration s'échappe d'entre ses lèvres. Son meilleur ami lui apporte gentiment son soutien en le poussant doucement vers la blonde. Entre eux, il n'y a pas forcément besoin de grands discours qui ne servent à rien. Un regard ou un mouvement de l'un pour que l'autre comprenne ce qu'il doit faire. Adriel connaît Zachariah par cœur. Il sait que l'ancien omega est bien plus attachée à la blonde qu'il ne l'a jamais laissé paraître. Un hochement de tête en direction de son binôme et le voilà qui marche sur les traces d'Aislynn. Il la voit assise sur un banc, comme elle le lui a promis. Doucement, le jeune homme s'approche et s'installe à côté d'elle sans parler. A vrai dire, il ne sait pas s'il doit débuter la discussion avec elle ou si c'est à elle de l'entamer comme elle le souhaite. Les secondes s'égrainent sans fin et c'est le silence qui ne cesse de s'intensifier. Et chacun connaît assez Zachariah pour savoir qu'il n'est pas un être silencieux de base. Il tourne son visage vers Aislynn et prend la parole. « De quoi veux-tu que nous parlions ? Un sujet de prédilection ? » De son côté, il meurt d'envie de débiner son babouin qui lui sert de compagnon mais ce serait mal venu. La bienséance exige qu'il soit un minimum respectueux de celui qu'il considère comme étant son adversaire. En pensant à lui, il se rend compte que ce dernier n'est pas dans les parages. Invisible à ses yeux et invisible dans le périmètre. Alors quoi, dispute entre amoureux ? Zach' donnerait cher pour que ce soit le cas. « Il est où ton mec ? » Demande-t-il sur un ton peu amène. Avec un peu de chance, il est parti. Cependant, le La Tour Dubois n'y croit pas trop. Ce serait bien trop beau. Et généralement, la réalité ne l'est pas. Il souffle de dépit face à sa jalousie qu'il trouve bien trop perceptible aux yeux du monde entier. Aislynn est loin d'être bête. Même s'il s'est amusé à la traiter comme une blonde sans cervelle durant leurs années universitaire, il sait depuis bien longtemps qu'elle est d'une intelligence féroce. Son regard se met à fixer un point au hasard pour ne pas avoir à subir le regard inquisiteur qu'il va bientôt sentir sur lui. Puis d'un revers de la main, il balaye son interrogation. « Laisse tomber, cela ne me regarde pas. » Ils ne sont plus aussi proches qu'avant alors non, il n'a pas à être au courant de sa vie privée. Il n'a pas le droit de la sermonner ou de lui dire sa façon de penser car son avis n'est que secondaire. Et c'est ce qu'il vit le plus mal en 2017.
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: what if it is just the beginning what if it is just the beginning EmptySam 5 Oct - 4:22

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Tu peux partir aussi loin que tu le voudras.. Et, si un jour nos chemins devaient se recroiser, je voudrais que tu me regardes avec des regrets, que nos souvenirs reprennent toutes tes pensées, que tu te dises au fond de toi : cette fille-là, je ne pourrais jamais l'oublier comme ça. « Personne ne peut fuir son coeur. C'est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu'il dit. » ♥

Les salutations que marmonnait Zachariah étaient très brèves. Elles laissaient entrevoir un message très clair. Il suffisait de lire entre les lignes pour le comprendre. Il ne voulait pas aller plus loin. Il ne souhaitait plus engager de discussion et surtout, il n’avait aucun intérêt à porter, à Mark. Quittant le duo avec la dernière image, d’un homme posant une attention sur une femme. Aislynn fût prise d’un moment de chaleur. Un moment d’agitation. Elle aurait bien crié. Elle l’aurait bien appelé. Zachariah était le seul qu’elle désirait de cette manière et depuis plusieurs années. A cet instant, elle réalisait son erreur. Elle n’avait pas fait le meilleur choix en invitant le jeune homme pour l’accompagner. Elle avait carrément foncé dans le mur et la tête la première. Ruinant ainsi toute ses chances de pouvoir passer un bon moment avec les anciens, avec ses amis mais, surtout avec lui. Avec Zachariah. Il lui manquait tellement qu’elle n’arrivait pas à trouver les mots et le courage pour lui avouer. Aislynn aurait souhaité, qu’il comprenne sans qu’elle ait le besoin de lui dire. Cependant, il y avait eu trop de silence dans cette relation, trop de retenue. Elle ne pouvait donc pas arriver et tout lui avouer. Elle ne pouvait pas lui faire ce monologue pour lui dire combien, il était en elle. Dans sa tête. Dans son cœur. Depuis, ce premier baiser sur la plage, le jeune homme avait contaminé son être. Il était devenu cette drogue nocive pour sa santé. Il était une obsession et à la fois, sa rébellion. Avec le jeune homme, c’était compliqué et il devait certainement en penser autant avec mademoiselle Woobleforth. Il devait croire qu’il s’était trompé. Pendant toutes ces années, elle avait dû mener un double jeu. Elle avait réussi à le mener en bateau. Elle avait dû le faire espérer jusqu’à trouver un homme riche et puissant. Sauf, que ce n’était pas la réalité, ce n’était pas celle d’Aislynn. Celle qui était prisonnière de son cœur, celle qu’elle essayait de préserver avant d’être libérer. Qu’attendait-elle ? Le bon moment. Est-ce qu’elle pouvait l’attendre éternellement ? Non. Elle ne pouvait pas et elle réalisait que ce risque était trop grand. Pour de nombreuses raisons, elle se décidait donc à quitter Mark, à le laisser en plan. Il y avait du monde à ce mariage, il n’avait qu’à se trouver un peu de compagnie. Je suis sûr que dans cette foule d’invités, il doit y avoir une âme en peine, une personne à réconforter. Enfin, Aislynn n’en avait que faire. Il était loin d’occuper ses pensées. Il était loin d’être sa priorité. S’avançant désormais vers l’élu de toujours, elle paniquait.  A cet instant, la jeune femme savait pertinemment qu’elle pouvait tout perdre et sa confiance se dissipait à chaque pas, qu’elle faisait vers lui. Elle ne s’était plus sentie comme ça depuis longtemps. En réalité, depuis son histoire avec Joshua, elle n’avait jamais ressenti ça. Zachariah avait réellement ravivé la flemme. Il était l’espoir. Il était son choix. Il n’y avait jamais eu personne à sa hauteur. Même si Aislynn avait fait quelques rencontres, retrouver Andréa. Non, Zachariah était son évidence. Il était cet homme qu’elle pouvait regarder avec beaucoup d’admiration. Il avait parcouru de la distance depuis les soirées qu’ils avaient partagées à l’université. Il avait grandi. Il avait muri. Il avait gardé cette âme d’enfant. Certes, il savait la dissimuler. Il savait la camoufler quand il le décidait mais, Aislynn le savait. Elle savait que le poids des années ne l’avait pas changé, qu’il était toujours celui pour qui elle avait craqué. Celui pour qui, elle avait décidé de baisser ses armes. Il était surtout celui vers lequel, elle s’avançait de nouveau.. Saluant Adriel, la jeune femme s’y prenait maladroitement. Preuve qu’elle connaissait l’importance des minutes qui suivraient. Preuve également qu’elle connaissait l’intéressé. Cette manière qu’elle utilisait pour l’inviter à s’éloigner, allait l’agacer. Agir de manière détournée, pour toujours se préserver, il en était fatigué. Elle le voyait et elle le comprenait. Néanmoins, il ne pouvait pas lui en vouloir longtemps. Du moins, elle espérait qu’il ne la laisserait pas seule sur ce banc. Même si avec ce choix qu’il prendrait, elle obtiendrait toutes les réponses à ses questions. S’éloignant de l’éternel binôme, la jeune femme marchait vers l’endroit qu’elle avait désigné pour le retrouver. Elle l’attendait et en même temps, elle n’osait pas regarder en sa direction. Est-ce qu’il allait venir ? Est-ce qu’il allait la faire languir ? Prise par ses pensées, la demoiselle se faisait plusieurs scénarios, jusqu’à entendre ces mots, sa voix. Il était là. « Je suis ravie de te voir, cela faisait quelques mois déjà. » répliquait-elle à sa première question. Côte à côte, ils se retrouvaient. Loin des regards et de l’agitation du mariage, Aislynn pouvait profiter pleinement de son Zachariah. Elle pouvait le dévorer du regard. Du moins, jusqu’à entendre ces propos. Le mec à qui ? Mark ? Elle ne s’imaginait pas autant de malentendus. Elle dût donc étouffer quelques rires. Il était sérieux. Il s’était imaginé tant de choses. C’est fou, comme les idées pouvaient filer dans sa tête. En même temps, l’attitude de Mark pouvait poser quelques interrogations. Mais, en aucun cas, la jeune femme l’avait laissé supposer une telle relation. Enfin, peut-être qu’elle ne s’en était pas rendue compte et elle souhaitait évidemment s’en excuser. Déjà, en faisait taire son rire et en retrouvant ses esprits. Zachariah jaloux, ça faisait longtemps qu’elle ne l’avait plus croisé.. « Ce n’est pas mon mec ! Tu crois que je manque de goût à ce point-là ? Est-ce que tu serais jaloux ? » le questionnait-elle armée de son plus beau sourire. En effet, la jeune femme n’arrivait pas à le dissimuler. Laissant ses prunelles s’égarer dans celle du jeune homme, elle attendait des réponses. A ce moment précis, elle ne pouvait plus retenir son affection. Déposant sa main sur celle du jeune homme, elle sentait à nouveau la chaleur et la douceur de cette peau. Celle qui la faisait vibrer. Celle qu’elle retrouvait deux ou trois fois sur une année. Mener une relation à distance avait toujours été compliqué pour les deux jeunes gens. Déjà une relation normale était compliquée avec eux. Donc, ils ne s’étaient jamais laissé cette chance et ils ne s’étaient jamais réellement confiés sur l’ampleur de leurs sentiments. Jusqu’ici, ils avaient juste profité l’un de l’autre quand l’opportunité se présentait. Ils avaient vécus comme ça. Après avoir quitté Berkeley, il n’y avait pas eu d’autre possibilité. Chacun suit son chemin. Leurs choix professionnels étaient opposés. Aislynn cherchait à se poser dans un cabinet connu sur New-York. Tandis que l’artiste traversait le globe pour faire connaitre ses chansons. Et ils ne savaient pas quand aurait été la prochaine fois que leurs chemins se seraient croisés, sans cet évènement, sans le mariage du doyen. « Et toi, tu n’as pas emmenée une de tes choristes, une de tes groupies. Tu dois avoir le choix. » ajoutait-elle, tout en se détachant de son regard. Aislynn essayait de faire passer ses paroles sur l’humour, sur de la curiosité mal placée mais, le ton de sa voix était à moitié sincère. Elle ne pouvait pas dissimuler que cette notoriété puisse la déranger. Etre adulé, Zachariah devait adorer et elle ne pouvait pas imaginer qu’il n’en profite pas. Il serait bien idiot de repousser toutes ses jeunes femmes, toutes celles qui ne demandent rien de plus qu’une attention, une nuit. Ses pensées l’avaient souvent hantée, quand la distance s’était révélée trop pesante. Elle en faisait des cauchemars et ce n’était pas normal. A plusieurs reprises, Camélia avait essayé de la raisonner en l’invitant à tout partager, à tout raconter à Zachariah. Avait-elle essayé de suivre ses conseils ? Bien sûr. A chaque coup de fil qu’ils échangeaient, elle se disait que c’était le bon, celui où ils pourraient avoir cette fameuse discussion. Cependant, les mots n’arrivaient jamais à sortir. Elle était à chaque prise de peur. Elle craignait de tout perdre. Elle ne voulait pas qu’il s’éloigne à cause de ses émotions, à cause de cette jalousie qu’elle avait également du mal à gérer. Cette même jalousie qu’il avait fait ressortir, aujourd’hui. « Tu me manques. » Et voilà qu’elle réussissait à s’ouvrir, après quelques minutes de silence entre eux. Elle avait dit ces trois mots. Ceux qu’elle aurait voulu lui dire à chaque appel, à chaque texto, à chaque rendez-vous. La jeune femme avait fait un pas vers lui. Elle essayait de s’ouvrir, sans forcément penser qu’elle finirait blessée, écorchée. Pourquoi cette fois-ci, ce ne serait pas différent ?  


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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: what if it is just the beginning what if it is just the beginning EmptyDim 13 Oct - 21:26

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Il arrive et s'assoit sans prononcer le moindre son. Après être arrivée avec l'autre bouffon, elle veut sa compagnie. Sauf qu'il n'apprécie que moyennement le fait d'être la roue de secours. Sa bouche se plisse amèrement quand elle lui certifie qu'elle est ravie de le voir. Ah bon ? Dans ce cas, pourquoi ne s'est-elle pas donnée la peine de lui dire qu'elle aimerait bien être au mariage avec lui ? Il ne réplique rien. Malgré le fait que son cœur fasse des bonds à chaque fois qu'elle est dans les parages, il se garde bien de le lui dire. Qu'elle converse toute seule si cela la chante. Pour le moment, lui n'a pas intention d'émettre quoi que ce soit. A part quand il s'agit de la questionner sur Mark. Il se retient de lui dire ce qu'il pense réellement de celui-ci. Il hausse les épaules de manière désinvolte. Qu'est-ce qu'il peut en savoir que ce n'est pas sa mec ? Il n'est pas devin Zachariah. « Les goûts et les couleurs … Ils peuvent changer. Moi jaloux de lui ? Pfffff n'importe quoi ! » Qu'il s'exclame avec un peu trop de précipitation pour que ce soit entièrement la vérité. Le sourire qu'elle affiche lui donne envie de s'enfoncer six pieds sous terre. Elle ne le croit pas, il le voit bien. En même temps, Zachariah a toujours été un piètre menteur et son talent dans ce domaine ne s'est pas amélioré avec les années. Il se gratte la nuque pour cacher son malaise. Toutefois les traits un peu crispés de son visage démentent la sérénité qu'il veut jouer. Il essaye de donner l'illusion que tout va bien mais ce n'est pas le cas. Aislynn n'est pas dupe, il le sait. « Bon d'accord … Peut-être un peu. » Marmonne-t-il dans mauvaise grâce face à une Aislynn qui semble s'amuser de le voir aussi peu sûr de lui. Il se retrouve en position de faiblesse et dieu sait qu'il déteste par dessus tout être faible. Il meurt d'envie de lui grogner d'enlever la risette qui peint sur visage tout de suite mais il ravale son commentaire acerbe de sorte à ne pas s'engager sur un terrain miné qui les mènerait tout droit à une dispute énorme. Mine de rien, Zachariah fait tout pour arrondir les angles avec sa belle. Décidé à ne pas en dire plus, il se terre dans son silence et l'entend par la suite parler de ses potentielles groupies. De quoi le faire lever les yeux au ciel de dépit. A l'écouter, on pourrait presque croire qu'il a une montagne de fans qui l'attendent en trépignant d'impatience à chaque concert. Elle s'imagine tout et n'importe quoi. Surtout n'importe quoi. Ce qui l'exaspère un tant soit peu. De grâce, qu'elle arrête de se monter la tête à propos d'aventures sexuelles qui sont quasi inexistantes. « Je suis venu avec ma sœur, ce qui me convient parfaitement. Est-ce que tu serais jalouse ? » Lance-t-il sur un ton plaisantin. Il n'accuse pas mais mine de rien, il vient de lui balancer la même interrogation que celle qu'elle a osé dire un instant auparavant. Toujours dans la finesse. Ou pas. Il aborde un sourire ultra éclatant pour cacher son agacement. Comme s'il avait envie de venir avec qui que ce soit. Avec Constance, d'accord. Même si son souhait premier aurait été d'être accompagné d'Aislynn. Tout aurait été plus simple si il avait eu le courage de l'inviter en temps et en heure. Ainsi sa sœur aurait été obligée d'être avec son italien dès le début et lui avec sa blonde préférée. Tous les quatre se seraient épargnés bien des désagréments. Le destin en a décidé autrement. Arrivés séparés, il n'y a plus qu'à espérer qu'ils repartent avec leur bon binôme. Muet, Zachariah laisse vagabonder ses prunelles sur Aislynn. Il sent qu'elle va reprendre la parole et il la laisser aller à son rythme. De son côté, il ne sait plus quoi dire pour l'éloigner de son compagnon de soirée. Les trois mots qu'elle prononce lui font écarquiller les yeux. Il est heureux. Infiniment. Grâce à ce sous-entendu, elle lui avoue plus ou moins qu'elle tient à lui … Non ? Néanmoins la vision de Mark vient obstruer son ravissement. « Et c'est pour cette raison que tu es venue avec l'autre au mariage ? » Dit-il complètement aigrie par le fait que ce soit Mark qui soit arrivé à son bras et non pas lui. Il a beau essayer de faire croire que tout lui passe au dessus de la tête, qu'il n'est absolument pas jaloux, il vient une nouvelle fois de démontrer le contraire. Le pire est qu'il s'en veut à mort de réagir aussi négativement alors qu'il attend depuis des mois ( pour ne pas dire des années ) qu'elle lui prouve son affection d'une manière ou d'une autre. Aislynn, une jeune femme sur la réserve. Zachariah a passé des entières en sa compagnie et pourtant, il est incapable de savoir la manière dont elle le voit aujourd'hui. Comme le bon copain de faculté avec qui elle a passé des bons moments ou comme un homme qui cherche par tous les moyens à se rapprocher d'elle pour ne former plus qu'un. Parce que oui. L'ancien omega souhaite avoir sa jolie blonde à ses côtés et exclusivement pour lui. Cependant, il n'est jamais parvenu à formuler correctement son envie. A bien y réfléchir, il se dit que ce soir est peut-être le soir qui lui permettra de décanter leur situation actuelle. Doucement, il attrape l'une des mains de la jeune avocate et mélange ses doigts à ceux de celle qui fait battre son cœur. « Désolé, je ne voulais pas être aussi abrupt. » Dit-il pour quémander son pardon en lui offrant un sourire contrit. A force, elle le connaît. Elle sait bien qu'il n'est pas un méchant garçon. Juste un garçon qui n'arrive pas à être subtile quand la bienséance l'exige. Il pousse un soupir de découragement face à sa propre attitude. Pour ne pas l'effrayer et la faire fuir, Zachariah s'approche d'elle avec précaution. A tout instant, il lui laisse la possibilité de partir car ses gestes sont hésitants. Finalement, il dépose avec tendresse son front contre celui d'Aislynn et lui murmure simplement. « Je pensais qu'une fois l'université terminée, je passerai à autre chose. Je pensais qu'entre la musique, les concerts et les voyages, il serait plus facile de tout oublier. » Il s'arrête pour reprendre sa respiration et aussi pour se décaler afin de contempler Aislynn. Cette dernière le regarde en attendant visiblement la suite. Et il peut distinguer au travers des prunelles de sa partenaire une lueur d'angoisse. Il s'est mal exprimé. A nouveau. A lui de tout faire pour la rassurer à présent. La pulpe de ses doigts vient caresser délicatement sa joue et il ancre ses iris dans celles d'Aislynn. « Or, j'avais tout faux. » Il marque une courte pause histoire qu'elle comprenne bien où il veut en venir avant de continuer. « Tu crois que je me tape choristes, groupies, musiciennes et la moitié de la terre lors de mes concerts parce que j'ai le droit à des sourires à tout va. Tu as tort. » Il s'arrête et soupire pour la deuxième fois consécutive. Elle ne réagit pas à ses dires, ce qui ne l'aide pas vraiment. Il cherche fébrilement ses mots pour lui faire comprendre ce qu'il ressent à son égard. « Le seul sourire qui puisse me faire fondre c'est le tien. Cela fait trois ans que tu me manques tous les jours. » Ajoute-t-il le plus sincèrement du monde. C'est bien pour cette raison qu'il a vu rouge en découvrant ce foutu Mark au bras d'Aislynn. Il s'est senti blessé parce que les sourires de la jeune femme ne lui étaient plus seulement dédiés. Il baisse automatiquement le nez vers le sol pour ne pas avoir à subir le regard de la jolie avocate. Il a un peu peur de sa réaction. D'accord, il lui manque. Cependant, elle n'a jamais précisé de quelle façon. Peut-être juste qu'il lui manque comme un copain que l'on ne voie pas très souvent. Dans ce cas, il se sera trompé sur toute la ligne et se sera humilié de la pire façon.

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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: what if it is just the beginning what if it is just the beginning EmptyLun 4 Nov - 21:33

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Quelque chose me ramène toujours vers toi. Ça ne prends jamais trop longtemps. Peu importe ce que je dis ou fait, je te sens toujours avec moi jusqu'au jour ou je m'en irais. Tu me tiens sans me toucher. Tu me retiens sans chaines. Je n'ai jamais voulu quelque chose à ce point.. Me voilà et je reste forte, tout comme je suis supposée l'être. Mais tu es accroché à moi, partout en moi. Tu m'aimais car je suis fragile, quand je pensais être forte. Tu m'as touchée pour un petit moment et toutes mes légères fragilités s'en sont allées. Je vis ici à genoux comme si j'essayais de te faire voir, que tu es tout ce dont j'ai besoin. Ici.  

Quatre ans et rien n’avait changé. Zachariah était toujours un mauvais menteur et Aislynn était toujours sur la retenue. Elle ne pouvait pas croire qu’il y avait plus que de l’amitié, qu’il ressentait plus que ce sentiment envers elle. Elle n’arrivait pas à s’y faire, à y songer ne serait-ce qu’une fraction de seconde. Simplement parce qu’elle craignait de ne pas être à la hauteur. Elle craignait surtout d’être blessée, encore et éternellement. Elle redoutait cette fin. Celle qui arrive dans la majorité des grandes histoires, parce que le bonheur n’est pas éternel. L’amour ne peut pas survivre à tout et c’est donc par ses doutes qu’elle était aveuglée. A cause cette fatalité qu’elle s’éloignait chaque jour depuis le début de leur rencontre, d’une peut-être (certaine) belle histoire. C’était sadique. C’était en réalité une torture. La jeune femme avait pris ses distances tout ce temps. Juste pour se préserver, juste pour le garder un peu plus à ses côtés. Du moins, c’est ce qu’elle pensait. Aislynn croyait que l’amitié pourrait les tenir davantage lier. Sauf que tôt au tard, la réalité nous pourchasse. Elle nous rattrape et nous frappe. La jeune femme en prenait conscience. Elle le réalisait. Elle avait fait l’erreur de venir accompagnée et de le blesser. Elle avait fait ce choix qui pouvait tout ruiner, qui pouvait faire passer le mauvais message, qui faisait croire qu’elle ne s’y était jamais intéressée. Et c’était à cet instant précis qu’elle le réalisait. Quand elle tomba dans ses prunelles. Quand elle remarqua cette jalousie, ses questions qu’il ne pouvait pas s’empêcher de poser, qui devait sans doute lui brûler les lèvres, lui écorcher le cœur. Elle se décidait à reprendre la parole, à discuter et peut-être à lui avouer. Tout. Tout ce qu’elle retenait. Tout ce qui encombrait son cœur et la troublait depuis la première fois, depuis ce baiser qu’ils avaient échangé au milieu de la nuit, dans cet océan. « C’est un très bon choix de cavalière, j’avoue. Le meilleur que tu pouvais faire et, celui qui me rend le moins jalouse. Sinon, j’aurai pu l’être … Peut-être. » finit-elle donc par répliquer, toujours armée de ce sourire. Celui qui voulait croire en cette folie, en ses sentiments qui n’avaient jamais été avoués, qui n’avaient jamais été aussi importants, aussi présents. Voilà évidemment quelle folie l’avait poussée à prononcer ces trois mots. Cette déclaration sincère et révélatrice. Car Zachariah lui manquait énormément. Il n’y avait pas deux personnes comme lui sur cette terre. Pas deux personnes susceptibles de la combler à ce point. Il n’y avait plus aucun doute sur ceci. Aislynn n’avait plus de question sur cette révélation. Il lui manquait et elle semblait l’assumer, au point de le prononcer à voix haute. Au point, de prendre ce risque et de réaliser que ce n’était pas réciproque. Dans le pire des cas, elle serait fixée. Elle saurait à quoi s’en tenir. Elle pourrait y renoncer. Elle pourrait se dire que tout était tracé et qu’elle ne pouvait rien y faire. La jeune femme ne pouvait pas l’obliger à l’aimer. Certes, elle aurait pu le kidnapper, le rendre fou, le torturer et voir ce qu’il adviendrait. Cependant, elle ne pensait pas avoir la force pour agir jusqu’au bout. Elle ne souhaitait pas être aimée un peu ou moyennement. Cela faisait longtemps, qu’elle n’avait plus ressenti cette envie d’être aimée passionnément. Donc si Cupidon devait lui accorder cette chance, elle souhaiterait que l’homme en face d’elle soit le seul susceptible de l’aimer à ce point. De l’apprécier avec toutes ses qualités mais, également avec tous ses défauts. Acceptant donc ce silence qui semblait durer une éternité, des centaines d’années.. La jeune femme attendait. Elle attendait un signe ou une réponse. Elle espérait en savoir davantage avec ce pas qu’elle venait d’effectuer vers lui. Néanmoins, Zachariah ne semblait pas lâcher prise. Tant qu’il n’aurait pas la réponse claire et précise, il ne pourrait pas en dévoiler plus. Pour cette raison, la demoiselle répondait rapidement à cette fatidique question. La seule qui semblait le tourmenter, encore et toujours. « Est-ce que tu as entendu ce que je viens de te dire ou est-ce que Mark est devenue ta première obsession ? Tu me rends vraiment dingue. Je te promets. » répliquait-il désemparée et à la fois torturer par une certaine colère. Une émotion qu’elle retenait à l’intérieur d’elle mais, qui lui échappait dans le ton qu’elle venait d’employer. C’était plus fort qu’elle. Aislynn se retenait déjà de crier, de se lever et de le secouer. Donc, elle ne pouvait pas tout gérer. Elle ne pouvait pas tout contrôler. Pas à cet instant où elle s’ouvrait, où elle lui déclarait qu’il était devenu essentiel, qu’il s’était fait une place dans sa vie et dans son quotidien. Pour toutes ses raisons, elle essayait d’être plus précise dans sa réponse. « Je suis venue avec ce crétin, parce que je pensais que tu serais accompagné. Pas par ta sœur. Par une de ces femmes ultra sexy, ultra mannequin. Je sais, c’est idiot. Donc je t’en prie, épargne les commentaires. Préserve ta salive. » déclarait-elle à demi-mot, tout en se détachant de lui. Elle détachait son regard de celui du jeune homme. Elle ne voulait pas qu’il remarque ce moment très humiliant. Celui où elle révélait être une grande folle, une femme avec beaucoup trop d’imaginations et trop de doutes. A ce moment précis, elle avait envie de s’enfuir, parce qu’elle réalisait le temps qu’ils avaient perdu. Jamais ils ne s’étaient parlés de cette manière. Avec autant de franchise, brûlant tous les obstacles, tout ce qui pouvait encore les tenir éloignés.  Pour passer le rester de son existence à ses côtés. Pour l’aimer toujours un peu plus et le détester toujours un peu plus. Pour tout traverser, vivre le meilleur et survivre au pire. Puis, c’est dans la confusion qu’elle sentait la chaleur de ses doigts entrelacer les siens. La paume de se main couvrait désormais sa peau. Son cœur en ressentait également les répercussions. Les conséquences de ce geste réveillaient tout ce qu’elle croyait perdu, tout ce à quoi elle avait cru depuis des mois (peut-être depuis des années). Et c’est le sentant si bien parti pour se livrer, que la jeune femme décidait d’être muette. Elle voulait l’entendre parler, l’entendre se confier. Qu’importe ce qu’il adviendrait, qu’importe s’il en aimait une autre ou qu’il ne l’aimait pas comme elle le souhaitait. Aislynn se sentait prise d’un courage, d’une force indescriptible. Elle était prête à l’écouter, à tout accepter. C’est donc d’abord en s’excusant que Zachariah faisait un pas vers elle. Puis, un second, en lui souriant. En la rassurant avec cette émotion facile, ce bonheur simple et chaleureux. Celui que représente l’étirement de ses lèvres de part et d’autre de son visage. Puis, il y a ce soupir qui la fait de suite reculer de trois pas, qui commence à faire trembler ses mains. Un rapprochement supplémentaire suivit, malgré tout. Une approche qui s’apprêtait à l’abattre. Front contre front, elle ne pouvait plus éviter ses prunelles. Les mêmes qui brillaient toutes ces nuits où ils s’étaient rapprochés sans oser s’engager. Des mots qui enveloppaient ensuite son âme. Plus rien ne comptait. La terre pouvait s’arrêter de tourner, qu’elle s’en foutrait complètement. Tout ce qui comptait, c’était lui. Cette déclaration qui allait déboucher sur cette fatalité vérité. Ensemble ou séparé. Prise par l’angoisse, elle s’impatientait de connaitre la suite et pour éviter de le brusquer, de le couper, elle ne rajoutait rien. Elle attendait et son cœur cognait sa poitrine. Encore plus, quand il caressait sa joue. Elle attendait. Elle en souffrait. Ce silence. Cette respiration qu’il prenait, était la pire chose qu’elle avait eu à vivre avec lui. Et soudain, il y avait une suite. Une explication. Son cœur battait. Il allait se décrocher tellement, il remuait. Au rythme de cette confidence, de cette différence qu’ils avaient toujours ressenti. Aislynn se mit donc à respirer profondément. Une fois. Elle fermait les yeux et prenait conscience que c’était mauvais signe pour le jeune homme. Mais, elle en avait besoin aussi. Besoin d’être à la hauteur. Besoin d’être claire et précise. Alors, quand elle ré ouvrait les yeux et remarquait qu’il regardait le sol, elle ne peut s’empêcher de s’approcher, de laisser glisser son index sous son menton. L’aidant ainsi à se relever, à croiser à nouveau ses prunelles pour lui déclarer au creux de l’oreille : « Je veux être avec toi. » Elle essayait. Aislynn prenait tout ce qu’il lui restait. Elle réunissait tous les souvenirs qu’ils avaient partagés. Elle était prête. Elle caressait le coin de ses lèvres avant de s’en éloigner de quelques centimètres. « Aujourd’hui et demain. Après et encore après-demain. Je veux être là pour tout partager, pour t’écouter rire et t’entendre crier. » Les mains tremblantes, la jeune femme faisait son possible pour se contrôler. Cependant, c’est ce qu’il arrive quand on avoue les sentiments qu’on a gardé secrets pendant très longtemps, trop longtemps. « Parce que c’est toi et personne d’autre. C’est évident, c'est ce que je ressens. » avouait-elle pour clôturer. Pour lui donner un temps de répit. Ainsi, ils pouvaient également réaliser et prendre conscience de tout ce qu’ils venaient de dévoiler. En espérant chacun que le message ait été assez clair. Naturellement, elle venait déposer sa main sur la sienne. Comme au début, avant tout ça. Avant de prendre le risque. Avant de s’abandonner, de livrer ses émotions, ses sentiments qu’ils avaient toujours voulus ranger pour ne pas tout perdre.  
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