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Qui aime bien, châtie bien [Sirine]

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MessageSujet: Re: Qui aime bien, châtie bien [Sirine] Qui aime bien, châtie bien [Sirine] - Page 3 EmptyJeu 15 Juil - 12:27

Qui aime bien, châtie bien [Sirine] - Page 3 28mlfut Qui aime bien, châtie bien [Sirine] - Page 3 Thannalynne1



« L'homme qui dit ne rien avoir à cacher est un sacré menteur, vous savez... » En l'entendant, je répondais au tac au tac : « Pas nécessairement. » Tout le monde ne fait pas des gestes horribles qu'il ne souhaite ne jamais divulguer. Nous ne sommes pas dans un film ici. Pour ma part, en dehors de mes problèmes cardiaques, je n'avais rien à cacher. Et encore, ma santé n'est et ne sera jamais un lourd secret. Si on le découvre, tant pis. « Vraiment ? Donc vous n'avez jamais trompé votre femme ? Ou couché avec une de vos élèves peut être ? D'importantes dettes ? Alcoolisme ? Ou que sais-je... » Nouveau sourire amusé. Non, je n'avais jamais trompé mon ex-femme. Je suis un homme particulièrement fidèle. Oui, contrairement à ce que l'on peut croire, ça existe encore. Mais je ne vous cache pas que maintenant, étant divorcé et donc célibataire, je profitais un peu plus de mon côté volage, sans que cela ne soit excessif. Je m'accorde quelques aventures d'une nuit et à ce que je sache, ce n'était pas jamais unes de mes élèves. A côté de cela, je suis un homme qui aujourd'hui gagne bien sa vie, mais qui reste assez simple. Je n'use pas de grosses fortunes pour des folies. Les dettes ne me connaissent pas, et tant mieux. Ah si, je dois encore dix livres irlandaises à ma petite sœur... Et, pour ce qui est de l'alcool, comme la majorité des personnes, il m'arrive parfois de boire un peu trop. Ma ne fait pas de moi un alcoolique pour autant, malgré le fait que je sois irlandais. Donc, un sourire victorieux sur le visage, je lui répondais avec arrogance : « Non, je suis fidèle, professionnel, responsable et sobre. » Elle allait devoir chercher ailleurs. Mais comme j'étais d'un naturel joueur et que mon amusement se faisait ressentir en voyant la jeune femme chercher tant bien que mal, je décidais de l'aider, un tout petit peu. « Allez, je vous donne un indice. C'est quelque chose que je n'ai pas choisi. »

« Pour le côté malpoli et imbus de leur personne j'avoue, j'en suis la preuve vivante. Pour le fromage aussi, mais je vous assure que c'est très bon. Pour la saleté je crois que c'est le côté malpoli et non respectueux qui ressort justement. Mais alors la mauvaise haleine, avez vous au moins un jour embrassez une française pour voir si cela est vrai ? Et puis Paris c'est la capitale de la mode, la plus belle ville du monde. Rien que ça nous donne le droit d'avoir nos petits défauts. » J'étais amusé en la voyant défendre son peuple. Mais comme je l'avais dit plus tôt, je ne croyais pas moi-même aux stéréotypes. J'étais la preuve vivante qu'ils pouvaient sérieusement être faux. Je revenais à sa question, lorsqu'elle me demandait si j'avais déjà embrassé une française. Levant mes yeux bleus au plafond, j'étais en train de réfléchir. Mh... non, pas à ma connaissance. Il y en avait peut-être une qui était originaire de France. Reposant donc mon attention sur Sirine, je lui répondais sur un ton qui se voulait malicieux. « Je n'ai jamais dit que je croyais aux stéréotypes. Quoi qu'il en soit, non, je n'ai pas embrassé de française, du moins pas à ma connaissance. » Et non, je ne fais pas un interrogatoire à toutes les femmes que j'embrasse, pour savoir d'où elle vienne et ce qu'elle vienne faire loin de chez elles. Soudain elle m'expliqua qu'heureusement, je n'étais pas le stéréotype de l'irlandais, soit poil de carotte, des tâches de rousseurs à tout va, tout en étant blanc comme un cachet d'aspirine. Mais ce fut la suite de ses paroles qui me « choquèrent ». Elle venait de m'avouer qu'elle me trouvait beau. Et bien... ça semblait continuer dans les compliments. Ce n'était vraiment pas normal. Ainsi donc, elle venait à mes cours uniquement parce que j'étais agréable à regarder à ses yeux ? Si toutes les étudiantes agissent de la sorte, je pourrais presque comprendre pourquoi il y a plus de femmes que d'hommes dans l'amphithéâtre à chacune de mes heures. Néanmoins je ne prenais pas la peine de répondre, affichant un air légèrement gêné, tandis que mes joues prenaient une petite couleur rougeâtre. Et non, je ne suis pas insensible aux compliments. Et comme je ne me suis jamais considéré comme un sex-symbol, ça m'étonne assez. Comme tout le monde, je me trouve quelques défauts physiques. Je déteste principalement les multiples fines cicatrices que je possède sur le visage. Oh, elles ne sont pas très visibles, mais on peut en distinguer six lorsque l'on me voit de près. Une sur ma tempe droite, une au-dessus de mon œil gauche, une plus marquée sur l'arête de mon nez – je pense que c'est celle-ci que l'on voit le plus de loin –, et trois autres cachées par ma barbe. Je ne vous parle pas de celle que je possède également sur le corps. Bref, ça me donne l'impression d'être un GI Joe en puissance et je déteste ça... En plus avec ma lèvre actuellement fendue, ça ne devait pas arranger les choses. Vous savez, c'est ce genre de complexes dit minimes, mais on a l'impression que c'est que voit en premier les gens qui nous croisent...

Elle me demande finalement si j'ai déjà pensé à ma prochaine vengeance, et ajoute que de toute façon, je ne vaux pas mieux qu'elle. Possible, dans le sens où je ne suis pas quelqu'un de sadique, mais je reste une éternel gamin qui refuse de grandir. Vous pouvez me lancer un défi, vous pouvez être sûr que je vais tout faire pour le réaliser. C'en est d'ailleurs déconcertant, mais je suis aussi joueur qu'un gosse, une véritable pile électrique, impulsif et puéril de surcroît. Donc effectivement, me venger de Sirine fait partir de quelques passe-temps très agréables. « Non, je n'y ai pas encore pensé. Je verrais sur le moment venu. »
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MessageSujet: Re: Qui aime bien, châtie bien [Sirine] Qui aime bien, châtie bien [Sirine] - Page 3 EmptyJeu 15 Juil - 17:27

Qui aime bien, châtie bien [Sirine] - Page 3 B04a97aae0b54fc94...12194038-1e1e481 Qui aime bien, châtie bien [Sirine] - Page 3 105cm4z-1e1e4ba
Puisqu'il faut avoir des ennemis, tâchons d'en avoir qui nous fassent honneur.


    A entendre ses réponses, je ne pus m'empêcher de lever les yeux au ciel d'un air exaspéré. J'avais oublié à quel point il pouvait m'agacer habituellement avec cette manie que nous avions tout les deux de ne jamais être d'accord sur rien. Certes cette soirée était particulière, une espèce de parenthèse, de coupure vis à vis de ce que nous avions l'occasion de connaître l'un de l'autre mais il fallait être réaliste; il y a des choses qui ne changeront jamais. Nous ne pourrons jamais nous entendre à merveille, ou ne serait ce que devenir amis. Si aujourd'hui nous agissions ainsi, c'est juste parce que sa petite conscience l'avait obligé à me " sauver" et parce que mon côté " humain" me poussait à lui en être reconnaissante. Point à la ligne. D'ailleurs, de vous à moi je n'apprécierai pas autant O'Malley sans nos coups bas et tout ce qui s'en suivait.

    " Bha voyons à d'autres! Vous n'êtes vraiment pas drôle vous savez? Pas le moindre petit scoop interessant? Je crains devoir être obligée d'en inventer un, c'est que vous ne me facilité par le travail."

    Forcément, me voir jouer à l'apprentie détective amusait O'Malley puisque ce dernier ne se sentait nullement menacé et il se permit même de m'aider dans mes recherches. Bien évidemment, je m'étais prise à son jeu sans même m'en rendre vraiment compte au début. Je pris le temps de réfléchir quelques secondes à son indice, quelque chose qu'il n'avait pas choisit...

    " Quelque chose que vous avez eut dès la naissance..."

    Prononçais à voix haute d'un ton songeur. Bon là je crois que je me basais plus sur mon expérience personnel que sur une preuve flagrante. Après tout ce n'était pas qu'à la naissance qu'il y avait des choses que l'on ne choisissait pas qui vous tombait dessus. Mais j'avais tout de suite pensé à un problème de santé, ou un problème de famille bien qu'il dise que cette dernière était tellement géniale... Le fait que sa famille soit simplement agriculteur était un des grands regrets de sa vie? D'ou son attitude lorsque je le traitais de bouseux? Bien sur que ce n'était pas ça, néanmoins cette idée me fis sourire. Elle ne ferait sans doute sourire que moi d'ailleurs.

    " J'avais bien une réplique là tout de suite, mais je pense que je vais la garder pour moi. Je n'ai pas envie que vous me mettiez à la porte."

    Comme à mon habitude, mon ton avait été ironique et il ne changerait surement pas. Pas avec O'Malley. Pour l'instant cela avait toujours été comme ça et même si nous étions plus sympathiques l'un vis à vis de l'autre aujourd'hui, il était obligatoire de se lancer des piques, du second degrès et tout ce qui s'y rapprochait.

    " Et c'est un tord."

    Conclus-je d'un ton catégorique comme si le fait de n'être jamais sortie avec une française était un drame complet. Bien sur j'en faisais peut être un peu trop, mais apparement je l'amusais depuis un moment, je pouvais donc m'amuser moi aussi non? Et en voyant son air gêné ainsi que ses joues s'empourprer légèrement, je laissais échapper un petit rire. J'aimais beaucoup provoquer et mettre les gens mal à l'aise tout en ne leur disant que la pure vérité, c'était mon petit jeu à moi.

    " Ne soyez pas si gêné, on peut trouver quelqu'un détestable et attirant à la fois vous savez?"

    Bien sur, j'aurais pu ne rien rajouter, changer de sujet même... Mais non, ce n'était pas marrant sinon. Et puis qu'il se rassure, finalement je ne suis pas restée juste pour son physique, ses cours m'interessent et puis nos altercations aussi. Pas pour rien que j'ai décidé de squatter au maximum les premiers rangs des amphithéâtres chez lui, ceux juste devant son estrade. Au moins je suis sure qu'il ne peut pas me rater et qu'il puisse entendre tout ce que je dis.

    C'est alors que j'observais en détail son visage pour ne pas perdre une miette de sa réaction qu'une légère illumination se fit. Bon sang, sans doute maintenant habitué à voir ses traits marqués par les coups qu'il avait reçu je n'avais pas encore réalisé que ces derniers semblaient se voir encore plus qu'auparavant. En effet, une lèvre fendue, des hématomes ayant pris une teinte violacée... je ne dis pas qu'il était défiguré mais on voyait clairement qu'il c'était battu et demain tout cela lui ferait sans doute un mal de chien. Bien sur les autres professeurs, les élèves etc allaient lui demander ce qui lui était arrivé et si je me montrais encore moqueuse longtemps il n'allait pas se priver demain de raconter une partie de la vérité à tout le monde. Bien sur je n'en étais pas certaine, néanmoins je préférai rester méfiante.

    " Il faudrait peut être soigner ça."

    Lui dis en faisant un signe de tête en direction de ses " blessures". Me levant à contrecoeur je reprenais tout de suite la parole d'un ton neutre.

    " Vous avez du désinfectant, de la glace? Que j'aille vous cherchez tout ça..."

    Oh non qu'il ne croyait surtout pas que je veuille me montrer gentille avec lui. J'espèrais qu'il me connaisse assez pour ne pas se méprendre quand même! C'est juste qu'il me faisait un peu pitié maintenant que je venais vraiment de me rendre compte de son état. J'ai été peut être longue à la détente, mais je n'ai pas l'habitude de me soucier des autres... Et bien sur, je voulais lui donner toute les raisons du monde de ne pas me faire un coup vache demain en profitant de ce qui c'était passé ce soir. Il pouvait toujours omettre certaines choses, en rajouter d'autres et modifier les dernières. Enfin, moi j'en serais capable.
    J'eus un léger sourire en entendant qu'il n'avait pas encore réfléchit à sa prochaine vengeance, je vois il faisait peut être dans l'improvisation... Cela pouvait être tout aussi dangereux c'est vrai. Mais j'étais persuadée que je finirai par gagner la guerre.
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MessageSujet: Re: Qui aime bien, châtie bien [Sirine] Qui aime bien, châtie bien [Sirine] - Page 3 EmptySam 17 Juil - 22:35

Qui aime bien, châtie bien [Sirine] - Page 3 28mlfut Qui aime bien, châtie bien [Sirine] - Page 3 Thannalynne1



« Bah voyons à d'autres ! Vous n'êtes vraiment pas drôle vous savez ? Pas le moindre petit scoop intéressant ? Je crains de devoir être obligée d'en inventer un, c'est que vous ne me facilitez par le travail. » Étonnant... Si elle commençait à inventer des rumeurs sur moi, il est clair que nous n'allions pas devenir amis. Après, si effectivement elle me détestait au point de vouloir me faire virer de l'université de Berkeley, à sa guise, mais mesurerait-elle les conséquences ? J'aurais bien évidemment de sérieux problèmes avec le rectorat américain, si bien que j'aurais davantage de chance de retrouver un travail en France. De cette façon, je devrais dire adieu à mes enfants. Adieu ? Peut-être pas. Mais je ne pourrais les voir que durant les grandes vacances. Donc si elle voulait jouer à ce jeu, qu'elle s'attende à ce que je lui pourrisse la vie, en admettant seulement que j'ai la force de m'abaisser à son niveau. Néanmoins je sentais l'ironie dans ses paroles. Elle n'irait pas faire ça. Si elle le faisait, c'est qu'elle était vraiment faite pour être seule toute sa vie, ne jamais avoir plusieurs amis. Je ne la pensais pas mesquine, sadique et monstrueuse à ce point, donc je ne me faisais pas vraiment de soucis à ce sujet, me contentant de la prendre à la rigolade. « A votre guise, mais réfléchissez bien avant aux conséquences. »

Elle m'expliquait par la suite : « J'avais bien une réplique là tout de suite, mais je pense que je vais la garder pour moi. Je n'ai pas envie que vous me mettiez à la porte. » Je tournais la tête vers elle avec une certaine sévérité. Qu'elle se passe des remarques désobligeantes voir mêmes vexantes. On pourrait croire que venant d'elle, ça me passe au-dessus de la tête mais non, ce n'est pas le cas. Je n'irais pas la mettre jusqu'à la porte. Je ne suis pas sadique à ce point. Mais elle m'entendrait, ça oui. Expression légèrement sévère qui se changea très vite en visage gêné et timide. « Ne soyez pas si gêné, on peut trouver quelqu'un détestable et attirant à la fois vous savez ? » Attirant maintenant ? C'était bien plus fort que « physiquement agréable ». Attirant, ou bien désirable relevait davantage du sexe. Je devais paraître pour un réel timide qui ne sait pas s'y faire avec les femmes, en rougissant légèrement de la sorte. Néanmoins ce n'était pas le cas. Depuis que j'étais divorcé, j'étais devenu volage. Des femmes, j'en ai connu, même si je n'en suis pas totalement fier. Donc je n'étais pas semblable a un jeune adolescent en contact avec sa toute première petite amie, timide, n'osant pas lui donner un simple baiser sur les lèvres. Non je suis uniquement sensible aux compliments, mais également surpris par cette parole. J'en oubliais même le « détestable ». Je m'en fichais, elle me trouvait attirant, et bien entendu, j'étais assez fier de moi, même si ça ne se voyait absolument pas. « Oui, j'imagine que je le sais dans la mesure où je vous trouve charmante malgré le fait que vous m'exaspérez au plus haut point. » Fin sourire qui me rendit un peu moins timide et gêné.

Je portais une nouvelle fois ma petite bouteille de bière jusqu'à mes lèvres, songeur, jusqu'à ce que la voix de Sirine parvienne encore une fois jusqu'à mes oreilles. Il me semblait bien que je m'étais senti observé durant quelques secondes... « Il faudrait peut être soigner ça. » Je n'eus même pas le temps de répondre quoi que ce soit, qu'elle s'était déjà levée. « Vous avez du désinfectant, de la glace ? Que j'aille vous cherchez tout ça... » J'affichais une nouvelle fois une expression surprise. Elle voulait jouer l'infirmière avec moi ? C'était étrange venant de sa part, et assez gênant aussi. Elle m'était tant reconnaissante de l'avoir sortie du pétrin pour être aussi à mon service ? Je me levais à mon tour, prêt à aller me soigner moi-même. Oui, il fallait bien que je le fasse en fait... Néanmoins en voyant l'expression sur le visage de Sirine, je compris qu'elle ne lâcherait pas l'affaire aussi facilement. Elle voulait vraiment m'aider ? Très bien... « Au fond du couloir à droite, il y a la salle de bain. Dans le tiroir à gauche de la grande glace, une armoire. Le désinfectant se trouve dedans et tout ce qui va avec... » Je l'observais y aller, puis haussais les épaules. Bon et bien, profitons de son extrême bonté, en espérant que ça ne cache pas quelque chose. Je me sentais souvent paranoïaque en sa compagnie et la plupart du temps, je n'avais pas tord de l'être. Quoi qu'il en soit, je me dirigeais vers le réfrigérateur afin de l'ouvrir. Les coups que l'on m'avait donné dans l'estomac me faisait un mal de chien lorsque j'étais debout. Je n'osais même pas ouvrir ma chemise pour constater les dégâts. Un soupir s'échappa de mes lèvres alors que je prenais de la glace, l'enroulant dans une fine serviette. Je retirais ainsi mon gilet de costume, puis ouvrais les boutons de ma chemise, jusqu'à l'ouvrir complètement. Ils ne m'avaient pas loupé ces enfoirés... J'avais quelques marques de coups au niveau des abdominaux principalement. Posant ma main sur une étagère en hauteur, j'appliquais avec l'autre la glace sur mes blessures corporelles. Un très léger râle s'échappa de mes lèvres. Ah... bon Dieu c'est froid... mais qu'est-ce que ça soulage. Mes yeux bleus se posèrent sur divers boîtes de médicaments à côté d'un paquet de cigarettes. D'ailleurs, il faudrait que je pense à les prendre. J'en prenais depuis que j'étais petit. Jamais je n'ai eu le bonheur de passer une journée entière sans avoir à en avaler. Mais que voulez-vous ? C'est une habitude à prendre. Soudain, lorsque je sentis la présence de Sirine dans la cuisine, bien que je fus dos à elle, je reposais la glace sur le comptoir et reboutonnais discrètement ma chemise blanche comme si rien n'était. Avouons que ce n'est pas très professionnel de se montrer torse-nu devant une de ses étudiantes...
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MessageSujet: Re: Qui aime bien, châtie bien [Sirine] Qui aime bien, châtie bien [Sirine] - Page 3 EmptyDim 18 Juil - 22:47

Qui aime bien, châtie bien [Sirine] - Page 3 B04a97aae0b54fc94...12194038-1e1e481 Qui aime bien, châtie bien [Sirine] - Page 3 105cm4z-1e1e4ba
Puisqu'il faut avoir des ennemis, tâchons d'en avoir qui nous fassent honneur.


    Il est clair que tout les deux nous sentions bien plus détendu ce soir que habituellement lorsque nous nous voyions sur le campus. En effet, même si je le provoquais, il n'y avait pas ce ton de méchanceté dans mes paroles, present habituellement à chaque fois que je lui adressais le moindre mot. En même temps, généralement nous avions notre petit public, il fallait bien leur jouer un spectacle grandiose! Je n'allais pas faire dans la demie mesure alors que plusieurs personnes nous regardait, j'avais une réputation à maintenir. Mais ici, nous étions uniquement tout les deux, pas besoin de surjouer ni rien du tout. Après si je continuais à lui lancer des piques et même à essayer de le provoquer c'était tout simplement car je ne voyais pas notre relation autrement et que cela faisait partie intégrante de mon caractère.
    J'avais l'impression qu'il en allait de même pour O'Malley. Certes, nos raisons n'étaient peut être pas identiques, mais il était clair qu'il était bien moins sur la défensive envers moi aujourd'hui. D'habitude il aurait très mal prit ma réplique à propos du fait que je comptais inventer une rumeur sur lui; j'aurais sans doute même eut droit à une des remarques acerbes dont il avait le secret... Mais ce soir, rien du tout, il me répondait même d'un ton détendu. Cela prouvait d'un certain côté qu'il ne me trouvait pas si affreuse que ça, si il pensait réellement que j'étais prête à tout pour couler quelqu'un il ne m'aurait pas répondu de la sorte... Mais il a raison, je suis bien une peste et une garce, mais une gentille garce et pas un monstre.

    " Je réfléchis toujours aux conséquences."

    Lui répondis je simplement, d'un ton totalement neutre. En effet, mes réactions étaient parfois impulsives c'est vrai, mais mes choix les plus importants eux étaient murement réfléchis. Après tout je n'aimais pas commettre d'erreur et encore moins regretter mes actes. Pour l'instant cela ne m'étais encore jamais arrivé et j'espère bien que cela resterai encore longtemps comme ça.

    " J'adore quand vous me regardez comme ça."

    Cette fois ci l'intonation de ma voix avait été plus provoquante, mais il est vrai que j'éprouvais toujours une certaine satisfaction lorsque je le voyais m'observer avec sévérité.C'était son doute stupide je le conçois, bien entendu. Néanmoins, qu'il ne s'inquiète pas, je garderai ma petite réplique pour moi cette fois. Je me contentais de lui faire un léger signe indiquant que je n'avais rien à ajouter là dessus.

    Certes le voir rougir de la sorte m'amusais au plus haut point, néanmoins je restais plutôt indulgente sur ce point. Après tout je peux compendre qu'il ne s'attendait pas à ce genre de remarque de ma part, comme quoi il ne c'était pas habitué à ma manie de dire absolument tout ce qui me passait par la tête.

    " Oh j'en étais sure, c'est ce que Callie me répète depuis des mois maintenant."

    Un peu prétentieux? Peut être... Mais il est vrai que contrairement à Raphaëlle, Callie son autre meilleure amie était bien différente et avait une vision tout autre des choses. En particulier des disputes entre O'Malley et moi même. Elle disait que c'est parce que nous nous apprécions en fait et parlait même d'attirance. C'est généralement à ce moment là que je lui disais clairement ma façon de penser et que nous parlions d'autres choses histoire d'éviter de nous disputer.

    " Ne me regardez pas avec cet air niais, j'ai bien le droit d'avoir des moments de bonté moi aussi. Et puis je ne voudrai surtout pas avoir pitié de vous lorsque, à mon prochain cours d'histoire, je vais vous voir dans un état lamentable parce que vous ne vous soignez pas."

    Je crois bien que je m'étais exprimé d'un ton un peu plus sec que ce que j'avais voulus. Sans doute car l'expression de surprise qui c'était affiché sur le visage de O'Malley m'avais un peu vexée. Comme si le fait que je me montre pour une fois serviable soit un vrai miracle qui cachait sans doute quelque chose. Et après on me demandait d'être plus gentille? Si à chaque fois que je faisais un effort on me lançais ce regard de merlan frit cela allait être dur. Sans rien rajouter je me dirigeais donc vers le couloir et arrivé au fond ouvrit la porte. Léger froncement de sourcil de ma part, suivit d'un discret soupir. Il avait dit à droite, pas à gauche... Refermant doucement la porte de la chambre, j'arrivais enfin dans la salle de bain. Toujours égale à moi même j'en profitais pour " analyser" tout ce que je pouvais voir avant d'ouvrir l'armoire indiqué. Je ne mis guère de temps à trouver le désinfectant les compresses et tout le reste, ainsi que plusieurs médicaments. Sans doute sa pharmacie personnelle comme tout le monde. Bien sur mon regard s'attarda sur certain d'entre eux, mais mon visage resta impassible.
    Retournant dans le salon je fus forcée de constater que mis à part Tiago il n'y avait plus personne. O'Malley ne c'était pas envolé quand même? Apparament non, puisque de légers bruits provenait de la cuisine et effectivement mon professeur d'histoire se trouvait là, dos à moi en train de se passe de la glace sur le torse. Adossée contre le mur, je l'observais les bras croisés, en silence, jusqu'à ce qu'il ne s'aperçoive de ma présence.

    " Oh faites comme si je ne suis pas là, ou alors oubliez une minute que je suis une de vos étudiante."

    Lui dis je, tout en lui montrant le désinfectant que j'avais en main, indiquant que tout était désormais prêt .
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MessageSujet: Re: Qui aime bien, châtie bien [Sirine] Qui aime bien, châtie bien [Sirine] - Page 3 EmptyLun 19 Juil - 16:32

Qui aime bien, châtie bien [Sirine] - Page 3 28mlfut Qui aime bien, châtie bien [Sirine] - Page 3 Thannalynne1



« J'adore quand vous me regardez comme ça. » Comment me faire perdre mes moyens ? J'essayais de me montrer sévère envers elle, ne serait-ce que pour l'impressionner un tout petit peu. Mais si elle aimait l'expression sur mon visage, je perdais toute crédibilité en devenant totalement surpris par ses paroles. Elle allait me rendre fou, c'était sûr et certain. Sirine représentait à elle seule l'arrogance et la provocation. Il était difficile de se montrer dur avec elle sans se trouver confronter à une petite diablesse en puissance qui vous fait clairement comprendre que vous ne lui faites absolument pas peur. Si elle s'était comportée de cette façon avec ses parents, étant plus jeune, je plaignais ces derniers car ils n'avaient pas dû avoir la tâche facile avec elle. Mais je ne pouvais nier le fait que j'aime les femmes avec un fort caractère. Je n'ai jamais éprouvé le besoin d'entretenir une relation avec une personne qui dit Amen à tout, qui entretient le rôle de potiche. J'ai toujours préféré les personnalités de feu. N'allez pas croire que je suis un homme soumis qui a besoin d'une femme qui puisse porter la culotte, ce n'était absolument pas ça. Mais étant moi-même une grande gueule, j'aime que l'on me tienne tête, que l'on exprime son point de vue sans avoir peur de ma réaction. C'était une forme de franchise. Un couple franc marchera toujours plus qu'un couple d'hypocrites, non ? Donc, ce qui pouvait m'énerver chez Sirine, soit son côté impulsif, têtu, son arrogance, et sa grande gueule, relevait de ce que j'aimais chez une femme. On dit que ça relève d'un côté garçon manqué ? C'est simple, celles qui me plaisent le plus en ont un.

« Ne me regardez pas avec cet air niais, j'ai bien le droit d'avoir des moments de bonté moi aussi. Et puis je ne voudrai surtout pas avoir pitié de vous lorsque, à mon prochain cours d'histoire, je vais vous voir dans un état lamentable parce que vous ne vous soignez pas. » Je compris assez facilement que mon attitude l'avait vexée, sans vraiment le vouloir. Il est clair qu'ainsi, je démontrais une grande surprise quant à l'idée qu'elle puisse se montrer agréable. Effectivement, je dois avouer que j'aurais moi-même peu apprécié cela. J'affichais donc un faible sourire timide, mais sincère. « Excusez-moi, je ne suis juste pas habitué à ce que vous soyez gentille avec moi. » Je ne doutais pas qu'elle puisse tout de même être agréable avec certaines personnes de son entourage. Mais avouez qu'avec moi, c'est vraiment rare. Elle préfère me pousser à bout, plutôt que de faire le contraire. Finalement je décidais de me taire et de la laisser filer dans la salle de bain, afin de me chercher le désinfectant et le paquet de compresses.

J'étais en train de reboutonner ma chemise lorsque Sirine revint dans la cuisine avec le désinfectant. J'étais quelque peu gêné à l'idée de me présenter torse-nu devant elle. Non pas que je doutais qu'elle ai déjà vu des corps d'homme, mais j'étais son professeur, elle était mon étudiante et nous devions faire preuve d'une certaine distance professionnelle que nous ne respections déjà pas vraiment ce soir, alors qu'elle venait dormir dans mon appartement. Néanmoins ce n'était pas blâmable dans la mesure où je faisais ça pour lui venir en aide. Non assistance aux personnes en danger, vous connaissez ? « Oh faites comme si je ne suis pas là, ou alors oubliez une minute que je suis une de vos étudiantes. » Me lança-t-elle alors qu'elle venait de voir que je reboutonnais exprès ma chemise. Il faut dire que ce n'était pas spécialement beau à voir. Soit... Je tournais seulement la tête vers elle et haussais les épaules. « Si je dois oubliez que vous êtes une des mes étudiantes, ça voudrait dire que vous êtes tout simplement une femme dans mon appartement et... je doute que ça soit une meilleure idée. » En effet, les femmes que je recevais ici, étaient souvent des conquêtes, des aventures d'une nuit. Donc, je préférais garder à l'esprit que miss LeJuste était mon étudiante. Bon tant pis, elle se remettrait à la vue d'un corps d'homme, tout ce qu'il y a de plus viril, avec des muscles, une certaine pilosité sur le torse et le ventre, ainsi que quelques bleus par ci par là... De toute façon, la glace me faisait du bien. Si elle n'avait pas envie de regarder, qu'elle aille voir ailleurs, je ne l'obligeais à rien. Finalement je lui adressais un fin sourire avant d'ouvrir de nouveau ma chemise, la gardant tout de même sur mes épaules. J'appliquais quelques secondes la glace sur mes blessures corporelles et fermais un instant les yeux. J'étais incapable de dire si ça me faisait du bien, ou alors si la douleur était couverte par celle du froid. Finalement je reposais le torchon glacé sur le comptoir puis me tournais vers Sirine pour prendre le désinfectant. « Merci bien. » J'allais avant tout me laver les mains, afin de les avoir propres. Me plaçant devant une glace, je prenais une petite compresse et y versais du désinfectant, avant de la passer sur la blessure au niveau de ma lèvre. Je ressentais un picotement assez désagréable, mais ce n'était pas assez fort pour que je fasse une quelconque grimace. J'observais pas la suite mon œil. D'ici demain, j'allais en avoir un au beurre noir. Super... avec ça, les étudiants et les professeurs allaient se poser bien des questions. Quoi de plus énervant que d'entendre à longueur de journée « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? ». Un soupir s'échappa de mes lèvres. « Je sens que je vais avoir le droit à un interrogatoire demain... » Je me retournais vers la jeune femme, avant de jeter la compresse dans la poubelle, et de récupérer la glace. Je prenais également un verre d'eau et mes médicaments pour le cœur, puis retournais m'asseoir sur le canapé. Plaçant les différents cachets dans ma bouche, je les avalais d'une traite avec l'eau.
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MessageSujet: Re: Qui aime bien, châtie bien [Sirine] Qui aime bien, châtie bien [Sirine] - Page 3 EmptyMer 21 Juil - 20:51

Qui aime bien, châtie bien [Sirine] - Page 3 B04a97aae0b54fc94...12194038-1e1e481 Qui aime bien, châtie bien [Sirine] - Page 3 105cm4z-1e1e4ba
Puisqu'il faut avoir des ennemis, tâchons d'en avoir qui nous fassent honneur.

    Oh bon sang, qu'est ce que je me sens mieux maintenant! J'ai enfin l'impression de me retrouver en ayant récupérer toute ma confiance en moi même ainsi que mon arrogance. Et oui je vous avoue que pendant quelques instants, me voir sous un autre jour envers O'Malley, c'est à dire plus calme, plus gentille allant même jusqu'à le remercier pour ce qu'il avait fait, m'avais légèrement inquiété. Cela ne me ressemblais nullement, bien sur je pouvais agir comme ça avec Callie, Raphaëlle ou Melvil, mais personne d'autres voyons. Voilà les trois seuls êtres les plus importants pour moi et avec lesquels j'aimais me montrer sous un meilleur jour. Mais les autres... ils n'en vallaient pas la peine. Je pourrais toujours me dire que cette soirée allait me servir de leçon. Je sais maintenant que j'ai tendance à m'appitoyer sur les personnes qui me viennent en aide, apparement je ne suis pas aussi forte que je le pensais. Il suffit que la situation m'échappe pour que je perde toute ma superbe, après tout la Sirine habituelle n'aurait pas réagit comme ça... Voilà une chose qu'il fallait que je corrige et au plus vite.

    Heureusement, je ne reste pas bien longtemps en état de choc. Cette agression dont j'ai faillis être victime me semblait tellement loin maintenant... et honnêtement avec le recul je la trouvais beaucoup moins impressionnante que ça. Voilà pourquoi j'avais cessé d'éprouver de la peur, ici bien à l'abri et que je retrouvais peu à peu mon petit caractère à moi. Forcément, ma conscience me chuchotait de profiter du fait d'être dans l'appartement de O'Malley pour le rendre fou, cependant ma raison me disais d'y aller doucement. Comme dis, ma situation était délicate, il se faisait tard et je n'avais pas vraiment de moyen disponible pour rentrer chez moi. Autant dire qu'il ne fallait surtout pas que j'énerve trop mon cher professeur, et puis je me consolais en me disant que demain j'avais histoire et là croyez moi je me rattraperai volontiers...

    Bien sur, comme je vous l'ais déjà dis je ne suis pas un monstre sans coeur non plus. Je ne voulais surtout pas me montrer trop généreuse et sympathique, mais je ne pouvais pas non plus rester de marbre face aux blessures de O'Malley. Bien sur, moi je n'aurais jamais risqué ma peau pour lui venir en aide, je ne suis pas assez solidaire et courageuse pour ça, mais je n'allais pas dire que je suis insensible à son geste. Je trouve juste que j'ai été bien trop " perturbée " pa tout cela et que je n'aurais peut être pas du me montrer si fragile, car oui, moi je trouve l'avoir été.

    Quoi qu'il en soit ce qui m'avait surtout prouvé que je me montrais trop gentille à en être presque ridicule, c'est bien la réaction qu'il avait eut à peine lui avais je proposé mon aide. Vous, vous trouvez peut être que ce n'est rien mais moi oui. Comprenez le il m'en faut vraiment beaucoup pour prendre sur moi et être attentionnée envers quelqu'un que je déteste habituellement. Et là, à voir sa tête... Il aurait pu m'envoyer paître que je l'aurais pris de la même façon je pense. Donc oui, je peux le dire, il m'avait vexé et ne comptez désormais plus sur moi pour me montrer aimable avec lui cela n'était même pas la peine.C'est d'ailleurs pourquoi je m'étais contenté de répondre un simple " C'est ça." d'un ton plutôt sec alors qu'il venait de me présenter ses excuses. Je n'étais pas douée pour faire des excuses moi, mais je ne l'étais pas non plus pour les accepter. D'un naturel rancunier je ne pardonnais pas dans les premiers instants, il fallait d'abord que j'oublis. Et puis j'avoue que le fait de ne pas être en milieu scolaire, me permettais de me sentir plus forte face à un professeur qui n'était pas mon " supérieur hiérarchique" si on peut dire cela, actuellement. Nous n'étions pas sur le campus, voilà pourquoi je n'avais pas vraiment à craindre de représailles quant à ma façon de lui parler.

    D'ailleurs en revenant dans la cuisine, ma colère n'était toujours pas passée, bien que j'essayais tant bien que mal de conserver un air neutre. Cela se révela être un peu plus simple que prévue étant donné que voir l'étendue des " dégats" sur le corps de O'Malley me pemettait de me rappeller qu'il n'avait pas été obligé de me venir en aide de la sorte et que moi même avait été surprise de constater qu'il avait pu avoir une attitude sympathique envers moi. Bien sur ce genre de raisonnement ne me permettait pas d'oublier que j'étais vexée, mais cela atténuait ce sentiment.

    " Je vois... Et bien si cela vous " bloque" à ce point, soit, refermez votre chemise et faites moi plaisir... souffrez en silence."

    Lui répondis je d'un ton exaspéré, les yeux levés au ciel comme à mon habitude lorsque je ressentais ce sentiment. Qu'est ce qu'il pouvait se prendre la tête pour pas grand chose quand même... Comme si j'allais lui sauter dessus. Il n'y avait que ma meilleure amie qui pensait que si je détestais O'Malley à ce point c'était pour refuser l'attirance que j'éprouvais à son égard. Mais comme elle avait tord, n'est ce pas, mon professeur pouvait être tranquille. D'ailleurs il semblerait qu'il rejoigne mon avis puisqu'il décida enfin à ne pas jouer son timide et à se soigner comme il faut.

    " Oh pas la moindre plainte, décidement tous les hommes ne sont pas si douillet qu'on le dit."

    Je n'avais pas vraiment pu m'empêcher de prononcer ses paroles d'un ton légèrement moqueur en voyant qu'il n'avait pas la moindre réaction après s'être appliqué du désinfectant. C'est que sans vouloir me vanter, j'ai déjà eut l'occasion plusieurs fois de voir des hommes se battre pour moi et pafois dans des circonstances peu valorisante d'ailleurs, mais alors une fois que leur petite bagarre était finit j'avais presque l'impression qu'ils allaient mourir tant ils se plaignaient de la douleur...

    " Je crois aussi, et j'espère que nous sommes toujours d'accord sur le fait de rester discret... Vous savez déjà ce que vous allez leur dire?"

    Questionnais je tout en lui tendant la glace qu'il avait posé quelques minutes auparavant. C'est à ce moment que mon regad se posa enfin su les médicaments qu'il venait de prendre. J'avoue que j'eus une expression légèrement surprise en les voyant pour la simple et bonne raison qu'ils étaient très similaires à ceux que ma mère garder dans son armoire à pharmacie pour moi. Bien sur je n'ai plus eus de problème de coeur depuis mes un an, néanmoins lorsque vous avez une mère qui a plus que tout peur des maladies et d'une possibilité de rechute de ma part et que cette même mère a un excellent ami médecin et bien vous vous trouvez avec une foule de médicaments inutile chez vous que vous ne devriez même pas avoir. Secouant légèrement la tête pour enlever l'expression de surprise sur mon visage, je marchais à la suite de O'Malley afin de retourner dans le salon.
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MessageSujet: Re: Qui aime bien, châtie bien [Sirine] Qui aime bien, châtie bien [Sirine] - Page 3 EmptyJeu 22 Juil - 14:57

Qui aime bien, châtie bien [Sirine] - Page 3 28mlfut Qui aime bien, châtie bien [Sirine] - Page 3 Thannalynne1



« Je vois... Et bien si cela vous "bloque" à ce point, soit, refermez votre chemise et faites moi plaisir... souffrez en silence. » C'était tout Sirine ça, le « Souffrez en silence. » D'ailleurs, ça me décrocha un beau sourire en coin sur le visage. Si elle pense que je suis du genre à me plaindre, alors elle se met complètement le doigt dans l'œil. J'étais habitué à une douleur répétitive, bien que non constante. On s'y fait, et à la fin, on n'y prête plus énormément d'attention comme au début. Si je devais me plaindre à chaque fois, je le ferais depuis ma naissance. D'ailleurs, elle semblait l'avoir compris lorsqu'elle remarqua que je n'avais même pas fait une misérable grimace, aussi minime soit-elle, en appliquant le désinfectant sur ma blessure toute fraîche. « Oh pas la moindre plainte, décidément tous les hommes ne sont pas si douillets qu'on le dit. » Non, tous les hommes ne sont pas douillets. C'est vrai qu'on a parfois l'impression que sous cet air robuste se trouvent des petits êtres en sucre, fragiles comme un nouveau-né. C'est juste que nous sommes des mauvais malades. Pour ma part, je résiste énormément à la douleur. Mais si je viens à avoir une simple gastro, vous pouvez être sûrs que ça sera un spectacle pathétique. Je déteste vomir, et j'ai réellement l'impression que je vais crever comme une merde de cette façon. Comme une angine me tape littéralement sur le système. Non, les hommes ne sont pas aussi courageux que les femmes face à la maladie. Ils le sont bien plus pour les efforts physiques. Pour ce qui est de se battre par exemple, nous répondons présents et ce, en première ligne. C'est comme ça, et pas autrement, il faut qu'elles s'y fassent. « Tous les hommes sont de mauvais malades, mais on n'est pas tous douillets. Heureusement d'ailleurs. » Je lui adressais un beau sourire en coin, avant d'aller jeter la compresse dans la poubelle. L'idée de subir un interrogatoire demain matin, à peine arrivé à l'université, me désespérait déjà. Vous savez, c'est comme lorsqu'une personne est en larmes. Il y a toujours plusieurs abrutis qui viennent l'entourer avec des « Pourquoi tu pleures ?! » Comme si elle avait envie d'en parler... Pathétique. « Je crois aussi, et j'espère que nous sommes toujours d'accord sur le fait de rester discret... Vous savez déjà ce que vous allez leur dire? » J'avais l'impression d'être dans un film d'action, où Sirine est sur le point de trouver un plan magnifique, grandiose, afin de passer incognitos... Je me trouvais déjà dans le salon, à prendre les différents médicaments qui m'étaient conseillés depuis que j'étais en âge de les prendre. Reposant le verre d'eau sur la table basse, je tournais un court instant la tête vers Sirine, qui affichait une expression un peu surprise. Pourquoi ? Je n'en savais rien. Peut-être à cause des différents médicaments que je devais prendre. Il faut dire que j'aurais préféré qu'elle ne voit pas ça, mais je ne vais pas prendre le risque de mettre ma santé en danger, juste par peur qu'elle répète chacun de mes faits et gestes aux autres étudiants. Revenons à sa question. Ce que j'allais dire ? Je n'y avais pas encore réfléchi. A vrai dire, c'était bien le dernier de mes problèmes. Je reposais la glace au niveau de mes blessures corporelles et lui lançais un simple « Je n'en sais rien encore. ». Tournant de nouveau la tête vers la charmante jeune femme, je haussais brièvement les épaules. « Je peux leur dire la vérité, sans vous inclure dans l'histoire. Avouer que je me suis juste battu avec deux hommes. Bien évidemment, n'allez pas raconter que vous avez failli vous faire violer par deux types, ils feront vite le rapprochement. » Oui, les élèves de l'université de Berkeley peuvent se montrer très perspicaces sur un sujet qui les intéresse un minimum. Quoi que les personnes de l'établissement ne seront peut-être pas réellement surprises de me voir blessé. Enfin, ce n'est pas la première fois que je me bats. Il m'arrive souvent d'arriver en cours avec une lèvre fendue, ou bien une petite blessure superficielle sur le visage. Le fait est que là, j'allais complètement avoir l'œil au beurre noir. Je sens que mes fidèles Ray-Ban couleur ocre vont grandement me servir. J'allais même peut-être les garder dans l'amphithéâtre, quoi que ça paraîtrait tout de même suspect.

De ma main libre, j'attrapais ma petite bouteille de bière, afin d'en prendre une nouvelle gorgée. Bien étrange soirée tout de même... Si on m'avait dit qu'elle allait se dérouler de la sorte, j'aurais certainement éclaté de rire. Je repassais dans mon esprit la scène avec les deux hommes. Je me souvenais subitement que l'un d'eux avait violemment poussé Sirine. Haussant les sourcils, je me tournais vers elle, avant de lui demander sur un ton légèrement inquiet. « Au fait, vous avez mal quelque part ? Enfin, disons qu'ils n'ont pas été très doux avec vous non plus. » Et oui, quitte à soigner des blessures, autant toutes les passer en revue. Voilà, mon côté protecteur reprenait le dessus et je détestais qu'il prenne autant d'importance pour une personne telle que Sirine. Elle allait penser m'avoir dans sa poche, ce qui n'était pas du tout le cas. Je pouvais même me montrer papa-poule avec mon pire ennemi, c'est pour vous dire... Je suis incapable d'être méchant. N'allez pas croire que je me laisse donc marcher sur les pieds, j'ai la chance de savoir rapidement qui est une personne de confiance et qui ne l'est pas. Si j'avais été naïf, on m'aurait certainement pris très souvent pour un con.
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MessageSujet: Re: Qui aime bien, châtie bien [Sirine] Qui aime bien, châtie bien [Sirine] - Page 3 EmptyVen 6 Aoû - 18:03

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Puisqu'il faut avoir des ennemis, tâchons d'en avoir qui nous fassent honneur.


    J'ai toujours trouvé qu'il m'arrivait assez souvent d'ouvrir la bouche sans réfléchir, et de me rendre compte quelques secondes à peine plus tard qu'il aurait mieux vallut que je me taise. Le fameux " tourne sept fois ta langue dans la bouche avant de parler" si vous préférez. Mais mon besoin de lancer des sarcasmes à tour de bras était toujours plus fort que tout, d'ou ma manie de répondre bien souvent du tac o tac et les reproches qui en découlent bien souvent à propos de ma grande gueule comme dirait certain. Et bien là, j'avais justement cette impression... Je m'étais moquée gratuitement de la souffrance que pouvait éprouver O'Malley en lui rappellant à quel point les hommes pouvaient être douillet. Néanmoins je venais tout juste de me rendre compte que les personnes malades, vraiment souffrantes et pas celles qui ont juste un petit rhume bien sur, étaient plus ou moins habituées à souffrir. Et c'était le cas de ce cher professeur... Comme d'habitude la finesse, la subtilité et moi... Bien sur, j'évitais de montrer la légère gêne que je pouvais ressentir, après tout j'aimais beaucoup me moquer mais il y avait des sujets que je préferais éviter. L'humour noir pourquoi pas mais à petite dose. Oh bien sur cela ne semblait pas déranger O'Malley, au contraire il avait l'air de parler plutôt librement de tout ça.

    " Oui heureusement, si c'était votre cas il était hors de question que je joue les infirmières."

    Rien que d'imaginer la scène, je sentais un léger dégout m'envahir. Oh non, il ne fallait pas exagérer, déjà que demain en cours d'histoire je n'arrêterais sans doute pas de repenser à cette soirée, mieux vallait ne pas me donner d'occasion de me sentir gênée ou de regretter quoi que se soit. Quand on y pense c'est déjà assez humiliant de se dire que j'ai eus besoin de l'aide du profeseur que je déteste le plus dans l'université et vice versa et qu'en plus sans son hospitalité je me serais peut être retrouvé à la rue. Nom de dieu si certaines de mes amies venaient à apprendre ça...

    " Et bien il faudrait peut être y penser."

    Lui répondis je un peu sèchement. O'Malley avait pensé à un espèce de film d'action dans lequel je l'aurai préparé à un interrogatoire. Et bien il n'avait pas tout à fait tord. La métaphore était loin d'être idiote... Car oui, je comptais parfaitement travailler sur chaque réponse qu'il pourrait donner, sur chaque détail. Quand il s'agissait de ma vie sociale je ne laissais rien au hasard et il n'irait pas dormir tant que ce problème ne serait pas parfaitement règlé. Je réfléchissais quelques secondes à ce que O'Malley comptait faire; dire la vérité. Oui finalement je l'imaginais tellement mauvais menteur qu'il vallait mieux ne pas lui faire raconter une histoire inventée.

    " Comme si j'allais raconter ça. Vous avez faillis m'assassiner socialement ce matin, je ne vais pas m'achever demain."

    Décidement il ne comprenait rien à la popularité, à la réputation et aux difficultés que les femmes comme moi rencontraient pour conserver tout ça. Il n'était pas trop dans mon interêt de raconter ça à tout le monde, imaginez déjà la réaction de Melvil par exemple...

    " Bien, dire à peu près la vérité me semble une bonne chose. Evitez de vous contredire ou des choses dans le genre par contre. Ensuite... et bien comme par hasard le premier cours de la journée c'est le votre et bien évidemment se serait très aimable à vous de me rapprocher un peu du campus sans me déposer juste devant. Un peu de discrétion..."

    Sans gêne vous croyez? Et bien oui. En même temps il fallait que je passe rapidement dans ma chambre d'étudiante pour me changer et prendre enfin une paire de chaussures. Que la vie est dure sans elle... Et forcément je ne comptais pas prendre le bus ou un taxi dans cet état là, il ne fallait pas exagérer non plus.

    " Je dois avoir quelques bleus, sans doute, mais rien de grave."


    Un léger sourire c'était affiché sur mes lèvres. Tiens il s'inquiétait pour moi? Que c'était mignon... Malgré tout ce qu'il me disait à chaque fois qu'il me voyait. Bon il avait été un peu lent à la détente c'est vrai, pour sa défense nous dirons que j'ai quand même l'air en bien meilleur état que lui. Quoique il avait déjà une meilleur mine maintenant que dix minutes auparavant, bien que cela ne soit pas flagrant.
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MessageSujet: Re: Qui aime bien, châtie bien [Sirine] Qui aime bien, châtie bien [Sirine] - Page 3 EmptyJeu 12 Aoû - 19:35

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« Oui heureusement, si c'était votre cas il était hors de question que je joue les infirmières. » Pourtant c'est tellement agréable lorsque l'on s'occupe de nous. Avec Maria, la directrice adjointe de Berkeley, soit ma meilleure amie, c'était assez fusionnel. Lorsqu'elle n'allait pas bien, un simple rhume, j'allais m'occuper d'elle pour l'aider à guérir le plus rapidement possible. De même, lorsque c'était moi qui suis malade, j'avais le droit d'être chouchouté. Que du bonheur, non ? La tasse de chocolat chaud servie à la demande, on peut rester au lit toute la journée, on nous prépare le petit déjeuner ainsi que les autres repas. On oubli presque la souffrance et on profite. Un sourire se dessina sur mes lèvres en observant Sirine. Effectivement, ça risquerait d'être étrange de la voir jouer les infirmières. Bref.

Finalement, nous décidâmes de chercher ensemble une excuse plausible pour expliquer mon état physique, soit les diverses blessures que pouvaient arborer mon visage. Heureusement, celles sur mon corps ne seraient pas visibles avec mes habits. Je proposais ainsi à Sirine de ne surtout pas raconter la petite mésaventure qui lui était arrivée. Auquel cas elle répondit du tac au tac. « Comme si j'allais raconter ça. Vous avez faillis m'assassiner socialement ce matin, je ne vais pas m'achever demain. » Un nouveau sourire amusé, bien que discret, se dessina sur mon visage. C'est vrai que j'y avais été assez fort. Mais pourtant, en repensant à la tête qu'elle avait faite en se recevant de la glace en pleine face, et voir les étudiants rirent de son sort, était assez jouissif. Je venais de prouver à tout le monde qu'elle avait beau être une grande gueule capable de martyriser les plus faibles, je n'allais pas me laisser marcher sur les pieds parce que mon statut de professeur m'ordonnait l'ignorance. Au final, les élèves de l'université de Berkeley, du moins ceux qui nous connaissent, s'amusent de nous voir nous faire des coups bas, ou bien nous lancer pics et sarcasmes. Ainsi, quand nous étions tous deux ensemble, on attirait les regards. Oui, des regards curieux et impatients à l'idée qu'une connerie se produise de la part d'un de nous. La nouvelle attraction, Sirine Lejuste et Edward O'Malley.

Pour ma part, lorsque j'étais à l'université, il n'y avait pas ce soucis d'être aussi populaire. Mais ça, c'est typiquement américain. Il n'y a qu'aux États-Unis où il y a des confréries. Ainsi, ça instaure déjà des groupes bien distincts avec certaines personnes en haut. Oui, la hiérarchie était comme obligatoire ici. C'était pathétique à mes yeux. Pendant mes années d'études, au contraire, c'était bien vaste, il n'y avait pas de groupes distincts. Enfin si, peut-être ceux qui voulaient vraiment réussir, et ceux qui perdaient leur temps par fainéantise. D'accord, j'avoue avoir été assez connu par les autres étudiants, sans vraiment savoir pourquoi. On peut avoir un cercle de connaissances particulièrement large, sans pour autant chercher à devenir populaire. On rencontre des gens qu'on apprécie, tant mieux. Les problèmes avec les américains, c'est qu'ils font l'inverse des choses. Ils cherche la popularité avant l'amitié. De là découle un flot de faux amis. Ils veulent être connus ? Qu'ils construisent de vrais liens solides et sincères. La popularité ça doit nous arriver dessus sans qu'on le cherche, ça ne se créé pas. Et de toute façon, on peut très bien vivre sans être populaire. Ils sont à l'université, plus au collège ou bien au lycée.

« Bien, dire à peu près la vérité me semble une bonne chose. Évitez de vous contredire où des choses dans le genre par contre. Ensuite... et bien comme par hasard le premier cours de la journée c'est le votre et bien évidemment se serait très aimable à vous de me rapprocher un peu du campus sans me déposer juste devant. Un peu de discrétion... » Je tourne la tête vers elle et l'observe un court instant. Oui, ça paraissait assez logique que je n'allais pas la faire descendre de la voiture sur le parking de l'université. Là, tous les étudiants qui nous verraient se demanderaient pourquoi leur professeur d'Histoire a emmené en cours une élève, qui plus est, une de ses « ennemies ». Ainsi, je hochais la tête, de façon positive. « Oui, je m'approcherais du campus c'est d'accord. » Je n'avais pas plus envie qu'elle qu'on nous surprenne et surtout qu'on se pose des questions à notre sujet. Comme s'il pouvait se passer quelque chose entre nous. Pour sa part, elle ne devait pas avoir envie qu'on s'aperçoive qu'elle a fait un peu ami-ami avec son enseignant. Elle serait persuadée que ça bousillerait sa grande réputation. Mes fesses oui... Sirine semble faire partie des élèves qui pensent que tous les professeurs sont des ringards sans vie privée, sentimentale et sexuelle, qui se marient uniquement avec leur travail. Des rats de laboratoire en fait. Ça pouvait être vexant qu'on me voit également comme cela mais dans le fond, je n'avais rien à prouver. Je sais très bien que je ne suis pas ce genre de personnes et ce n'est pas un(e) étudiant(e) qui va semer le doute en moi.

Elle me confia qu'elle n'avait certainement que des bleus mais que ce n'était pas grave. Finalement je me levais et hochais la tête. « D'accord. Mais si c'est un peu plus grave que prévu, vous n'hésitez pas à me le dire. » Je prenais mes médicaments dans ma main afin d'aller les ranger à leur place, dans la cuisine. Je n'aimais pas vraiment les avoir sous les yeux en permanence. Certainement parce qu'ils attirent trop mon attention.
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