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Écoutes moi quand je te parle, tu es nouvelle, mais je t'aime bien. ( PV James&Maëlle)

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MessageSujet: Écoutes moi quand je te parle, tu es nouvelle, mais je t'aime bien. ( PV James&Maëlle) Écoutes moi quand je te parle, tu es nouvelle, mais je t'aime bien. ( PV James&Maëlle) EmptyMer 21 Nov - 16:57


Écoutes moi quand je parle, t'es nouvelle. Mais je t'aime bien.

JAMES & MAËLLE.



J'en avais réellement marre de travailler ici bien que sauver des vies restait tout de même intéressant, mais n'oublions pas, que je les reprends par la même occasion. Je venais tout juste de finir avec une patiente que le grand chef de l'hôpital voulait me voir calmement dans son bureau, je regardais l'horloge blanche accrochée contre le mur, 16h23, je devais y être pour 16h30 et j'allais encore être en retard comme la plupart dès mes séances ou tout simplement de mes rendez-vous. Dans un pas pressé, je vins à parcourir les longs couloirs blanchâtres de cet hôpital que je connaissais par-coeur, bien que personne ne le savait, je demeurais souvent ici pour prendre mon traitement contre mon cancer. < Merde, pardon mademoiselle. > Je raclais faiblement ma gorge lorsque je venais à percuter une jeune femme, toi dans ce cas-là, je ne savais pas encore que tu étais sans doute une petite nouvelle et que je devrais te prendre sous mon ail, je t'offrais même un petit sourire qui se voulait certainement faux, mais présent quand même. < Je suis là, chef. > Ajoutais-je en ouvrant la porte du bureau du grand patron et de la renfermer aussitôt, l'atmosphère était réellement tendue, je n'aimais pas rester devant lui alors qu'il ne me parlait que la plupart du temps de monter encore un grade et ça simplement à cause de ma fortune que mes parents envoyaient à l'hôpital, pour les travaux, ou même pour des choses simples tels que les chemises des patients, l'habillement du personnel. « Je devais vous parler d'une chose ... Bien que cela n'aille pas vous faire sauter de joie. Asseyez-vous. » Je le fixais d'un regard intrigué mais eu même temps un regarde de curiosité. Dans un soupiré, puis deux soupire des plus discrets, je vins à rouler longuement mes orbites en murmurant. < Je préfère rester debout. Merci quand même. > Mes lippes s'étiraient finement pour former un sourire des plus hypocrites, je le sentais que cela allait être une journée des plus merdiques et encore plus quand le chef venait me demander une faveur. Il se redressait alors rapidement lorsque nous entendions quelqu'un toquer à la porte. Il ajoutait. « Je vais vous présenter Malle, elle sera avec vous quelque temps pour apprendre ce métier, je ne vous demande pas votre avis, simplement de répondre à ses questions ainsi qu'à lui apprendre à aimer ce métier qui ouvre plusieurs portes. » J'y crois pas, je restais sans voix, réellement sans voix, je devrais m'occuper d'une gamine alors que je n'arrive même pas à m'occuper de moi-même ? À croire que le monde tourne à l'envers. Ma carrure masculine se tournait lentement en direction de la porte avant d'apercevoir la silhouette de la jeune fille, toi, tu étais plutôt mignon, certainement, mais je m'en fichais royalement de ton apparence. < Je ne peux pas, j'ai énormément de travaille, je ne vais pas me trimballer une nouvelle qui ne connaît rien à rien ! Vous imaginez la scène ? Je travaille sérieusement, je n'ai pas le temps de répondre à des questions et encore moins de sentir quelqu'un me suivre comme un toutou. > J'étais réellement en train de m'énerver, pas contre toi, bien évidemment, mais contre ce stupide chef qui ne faisait qu'à sa tête, bien que dans sa tête il n'y aille rien dedans, il élevait la voix subitement, ce qui me fit froncer les sourcils assez fermement. « Je ne demande pas votre avis Dr. James, vous prenez mes ordres et vous les faites ! » Dans ma tête, c'était clair, je l'avais déjà tué trois fois et encore le nombre était petit. Je n'ajoutais rien, absolument rien, je ne voulais pas perdre mon temps à ajouter quoi que ce soit pour au final n'arriver à rien. Il se tournait vers toi en annonçant dans un sourire des plus stupides. « Voici le médecin qui vous accompagnera le long de votre séjour, ne vous en faites pas, il a l'air désagréable ainsi mais, il a un bon fond. N'est pas James ? » Je croisais les bras contre mon buste en roulant à nouveau de mes orbites dans qu'un mot franchise la paroi de mes lèvres. Je restais longuement sans bouger avant de m'avancer vers la porte en posant mon regard sur toi, pour dire que je t'avais adressé un léger sourire auparavant lors de notre bousculade. < On ne me tutoie pas, on reste éloigné de moi lorsque nous serons ensemble devant les patients, clair Mademoiselle ?! > Certes j'étais froid et stricte, mais il le fallait bien, j'avais horreur d'avoir des gens derrières moi, dans un mouvement de poignet et sans un mot, j'ouvris la porte en te faisant signe de me suivre le long des couloirs.
© B-NET
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MessageSujet: Re: Écoutes moi quand je te parle, tu es nouvelle, mais je t'aime bien. ( PV James&Maëlle) Écoutes moi quand je te parle, tu es nouvelle, mais je t'aime bien. ( PV James&Maëlle) EmptyMer 21 Nov - 18:50

Écoutes moi quand je te parle, tu es nouvelle, mais je t'aime bien. ( PV James&Maëlle) 110.Écoutes moi quand je te parle, tu es nouvelle, mais je t'aime bien. ( PV James&Maëlle) 210.Écoutes moi quand je te parle, tu es nouvelle, mais je t'aime bien. ( PV James&Maëlle) 310

  • Reprenant quelques peu mon activité hors de l’université après ces tous évènements organisés ces derniers temps, je revins donc à l’hôpital afin de poursuivre mon bénévolat ; j’avoue que venir en aide aux autres était une sorte de seconde vocation pour moi, comme une deuxième nature que cela me paraissait presque naturel chez moi. Et puis ce terrain ne m’était pas inconnu, pour y avoir passé des jours entiers auprès d’une mère atteinte gravement de maladie à mon plus jeune âge…

    Perdue dans ma réflexion, et errant dans les couloirs j’en fus sortie avant de me faire percuter pas un homme grand et brun en blouse blanche, un médecin que voulant m’excusez ne sachant pas trop qui était en faute, ce fut lui qui se trouvait à se faire pardonner. Un hochement de tête de ma part et un léger sourire comme pour le rassurer que rien de grave ne s’était produit, que soudain je me retrouvais dans le bureau du rendez-vous pris, à savoir celui du chef de l’établissement. Frappant donc après m’être changer et mise en tenue adéquate, je vins frapper à la porte du grand Résident frappant deux coups avant de pénétrer dans les lieux voyant de nouveau cet homme, ce médecin rencontré un peu plus tôt dans l’un des couloirs blanchâtres de cet établissement qu’était le Sans Francisco General Hospital.

    Les présentations furent faites dans une ambiance très étrange signifiant que cela devrait m’aider pour une potentielle carrière dans ce domaine qu’était la médecine. Il serait tel mon professeur, mon guide…Mais il semblait ne pas voir les choses ainsi apparemment…

    < Je ne peux pas, j'ai énormément de travaille, je ne vais pas me trimballer une nouvelle qui ne connaît rien à rien ! Vous imaginez la scène ? Je travaille sérieusement, je n'ai pas le temps de répondre à des questions et encore moins de sentir quelqu'un me suivre comme un toutou. >

    Ne disant rien et l’écoutant telle une bonne élève, je croisais les bras de manière naturelle un léger rictus au lèvres avant d’assister à l’échange verbal d’entre les deux hommes…Tel un combat de bras de fer, à avoir qui allait flancher devant l’autre.
    . « Je ne demande pas votre avis Dr. James, vous prenez mes ordres et vous les faites ! Voici le médecin qui vous accompagnera le long de votre séjour, ne vous en faites pas, il a l'air désagréable ainsi mais, il a un bon fond. N'est pas James ? »M’approchant à peine pour avoir fermé la porte du bureau, le doyen des lieux me présenta donc au Docteur James, au moins je pouvais désormais poser un nom su ce visage qui m’avait apparu angélique au départ et bien monstrueux par la suite…Comme quoi ne jamais se fier aux apparences…
    « Bien Monsieur et merci… »Quand ce cher mentor en médecine daigna enfin se lever et me regarder droit dans les yeux avec son air imposant…S’il voulait avoir le contrôle sur ma personne après m’avoir insulté de « toutou » il se leurrait fortement et je comptais bien le lui faire savoir. Enfin après que ce dernier ne m’ait donné ses recommandations, pire que l’école primaire ! Je ne pus me retenir d’un rictus avant de le suivre.

    < On ne me tutoie pas, on reste éloigné de moi lorsque nous serons ensemble devant les patients, clair Mademoiselle ?! > « Clair »Puis ce fut à mon tour de me mettre face à lui le regardant sans flancher.
    « Vous avez fini d’aboyer ? Et pour votre gouverne, je ne suis pas novice, je suis bénévole depuis un moment déjà, je sais ce qu’il convient de dire ou de faire pour certains patients, je sais écouter et voir ou se trouve le mal-être de chaque patient alors faites des économies en ne m’achetant pas de médaille pour chien, et profitez-en pour vous racheter un meilleur caractère. Vous êtes peut-être médecin mais si ce n’est que pour la gloire de compter combien de vie vous aurez sauvé en fin de journée alors changer de métier et je sais de quoi je parle ! On peut y aller maintenant ou vous avez encore des recommandations à me fournir ? »

    Cela me touchait personnellement pour avoir su m’occuper de ma mère malade et disparue à ce jour d’une pneumonie, ayant été sa garde malade…Je pouvais très vite m’enflammer sur ce sujet qu’était la maladie, à quoi faire ce travail si l’on prenait cela comme une véritable corvée. M’avançant donc devant lui attendant qu’il se bouge je reins en sa direction inspirant profondément avant de rependre plus calmement.

    « Dernière chose, j’ai travaillé dans le service oncologie et pédiatrique de cet hôpital ainsi qu’aux urgences pour vous donner une idée de mon curriculum vitae. »

    J’attendis ensuite soigneusement qu’il s’avance le laissant donc guider la marche après avoir vider mon sac et mis les points sur les « i » !
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MessageSujet: Re: Écoutes moi quand je te parle, tu es nouvelle, mais je t'aime bien. ( PV James&Maëlle) Écoutes moi quand je te parle, tu es nouvelle, mais je t'aime bien. ( PV James&Maëlle) EmptyMer 21 Nov - 22:56

Tes mots étaient clairs, cependant je laissais un faible sourire s'éprirent de mes lippes dans une aire amusée, alors ainsi tu osais me tenir tête alors que cela allait être moi qui normalement te ferais envie de continuer dans cette vois ? Je n'ajoutais rien, juste deux soupirent en roulant longuement mes orbites dans une manière typiquement agaçante. Je ne savais pas que cette journée allait débuter ainsi et surtout pas en ayant quelqu'un derrière moi pour me suivre et que je devrai expliquer les cas de chacun de mes patients que je connaissais depuis quelque temps. Dans un mouvement, je te contournais en m'orientant silencieusement en direction d'une chambre d'une des patientes, celle-ci, était également malade du cancer du coeur, lentement je pénétrais dans le lieu où seule elle demeurait, c'était d'ailleurs l'unique patiente qu'aucun proche ne venait la voir, la raison ? Personne ne savait qu'elle était également malade. Je passais la plupart de mon temps libre ici, cette patiente était incroyable, elle avait perdu ses cheveux, mais elle avait les yeux océaniques à la pâleur d'une poupée de cire. Je pris alors le petit carnet coincé près de son lit en te le tendant sans pour autant te jeter un coup d'oeil. < Hey ma préférée patiente, comment elle va en cette journée ? > Je lui souris comme jamais je n'avais souri à quiconque, je m'approchais pas à pas en sa direction en déposant le dos de ma phalange droite sur le sommet de son front légèrement froid, ni trop chaud ni trop tiède, la jeune patiente, âgée de dix-huit ans, ne prit la parole. « Bonjour le beau médecin ! Eh bien, je vais parfaitement bien, j'ai un nouveau coeur qui va arriver tout bientôt, vous l'avez su ? » Je pris alors discrètement sa tension en pressant légèrement sur son poignet où nous pouvions parfaitement entendre les battements de son organe vitaux. < Je vais toujours bien moi, eh oui, je suis au courant de ça. > Elle posa immédiatement son regard sur ta personne, elle reprit. « Qui est cette jeune femme ? Votre amoureuse ? » Je raclais alors ma gorge en posant mon regard sur ta carrure de jeune femme plutôt séduisante je dois l'admettre. < Non, ce n'est pas mon amoureuse, elle est venue observer. Mais j'avoue, elle est plutôt séduisante, mais tu es la plus belle.> Dans mon sourire des plus sincères, je m'avançais alors vers toi. < La tension est normale et elle n'a pas de fièvre. Bon ma belle, je vais voir les autres patients, nous nous verrons comme d'habitude plus tard !> Dans un clin d'oeil. Je te fis signe de me suivre en dehors de la pièce et là, mon expression faciale demeurait sec, neutre, sans aucune expression au final. Je n'étais qu'ainsi qu'avec les patients, non je n'avais pas pitié d'eux loin de là, simplement ... Je pense que je les comprends, moi-même atteint du cancer je demeurais pourtant en forme, du moins avec les multiples médicaments que je prenais en chaque journée. Je nous fis marcher longuement dans les longs couloirs blanchâtres légèrement décorés par quelques dessins des patients qui nous rendent visites. Puis, j'enfouissais mes mains masculines à l'intérieur des poches de ma longue chemise blanche. < Cette patiente, Mélanie, 18 ans, elle est sans arrêt seule, cars elle a dit à ses proches qu'elle partait en vacances pour un long séjour sans date pour revenir. Elle a eu un coeur il y a très peu de temps, mais la grève n'a pas fonctionné, elle est donc reliée aux machines. Son coeur est l'ancien bien entendu, mais nous lui avons trouvé un donneur. J'espère que désormais cela va fonctionner. Alors, si vous allez toute seule dans sa chambre, ne lui parlez pas de ses proches, ne dites rien sur votre vie, écouter là, simplement. > Dans un sourire honnête du moins faible mais présent, je redressais mon poignet en observant ma montre qui marquait le temps de la pause-café, heureusement ! Je me tournais à nouveau vers toi en plongeant mon regard légèrement clair. < Pause café ! Vous pouvez aller-vous prendre quelques choses, si vous êtes habituée à être là, vous savez que vous avez ... À partir de maintenant 5 minutes pour nous prendre un café. > Sans discussion je me tournais alors pour m'avancer vers les toilettes des hommes, non ce n'était pas un ordre, mais tout cela était amical et surtout à prendre cela à la rigolade, bien que les cafés j'en aie vraiment besoin. Je m'enfermais quelque temps dans les toilettes pour enfin pendre mes médicaments et de passer mon visage sous l'eau froide.
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MessageSujet: Re: Écoutes moi quand je te parle, tu es nouvelle, mais je t'aime bien. ( PV James&Maëlle) Écoutes moi quand je te parle, tu es nouvelle, mais je t'aime bien. ( PV James&Maëlle) EmptyJeu 22 Nov - 9:11

  • Voilà venant de vider mon sac si l’on puit dire je me sentais mieux désormais mais il semblait que rien ne pouvait le déstabiliser même si ce n’était pas mon but premier, mais je voulais qu’il sache que j’avais de l’expérience dans le corps médical que je n’étais pas simplement là pour faire office de « toutou » à reprendre son propre mot et que le suivre telle une potiche sans réagir au cas des patients pouvait m’agacer ; Apprendre plus encore, n’était-ce pas « participer » et agir en conséquences ?

    Il avait beau être médecin je pensais avoir quelques petits plus. Quand son soigne et veille sa mère malade pendant des semaines durant jusqu’à la voir s’éteindre, n’étant encore qu’une fillette de 12ans, je peux vous garantir que cela vous marque à vie, que vous savez comment se comporter avec ce genre de « patients » qui souffrent, avoir de la compassion sans trop s’investir personnellement, leur apporter du réconfort, et des solutions également à leur état qui nécessitent tel ou tel traitement ou encore opération…

    Je semblais l’agacer au plus haut point et bien il en était de même pour moi, comme si tout l’indifférait excepté sa personne, le bougre pensais-je ! Et là je pressentais que cette journée allait être longue, rudement longue ! J’étais de nature patiente mais j’avais mes limites comme à chacun, surtout lorsque cela était si important, l’existence elle-même était ce qui y allait de plus cher à préserver ; A le voir on aurait pourtour dit que seule sa petite personne et son statut de médecin comptait, enfin ce fut ma pensée jusqu’à ce que l’on rentre dans cette chambre…
    < Hey ma préférée patiente, comment elle va en cette journée ? >
    Il perdit son air sec et sévère pour laisser place à un regard plus attendrissant, face à cette jeune fille à peine majeure à la voir, un cancer indéniablement, mais paraissant si joyeuse malgré tout d’être en vie. Les laissant discuter un instant tout en observant les gestes de ce cher Dr James. Une complicité s’était instaurée entre eux, qu’ils en vinrent même jusqu’à parler de ma personne à savoir si j’étais la petite-amie de ce dernier. Relevant les yeux vers eux deux ne m’attendant pas à cela, loin de là, mon supérieur rétorqua aussitôt affirmant que « non » bien que j’étais plutôt séduisante…mais bien moins jolie que la patiente…Un léger sourire en direction de cette jeune fille avant de quitter la pièce me faisant un bilan de sa consultation
    Enfin dans les couloirs, il m’expliqua quelque peu son parcours médical ainsi que deux ou trois petites choses à ne pas évoquer en sa présence...
    « Très bien, j’en prends bonne note »
    Puis regardant sa montre, il était déjà l’heure pour lui de la pause-café. Pour ma part je ne buvais pas de cet excitant, j’étais plutôt du genre à boire du thé, à la menthe de préférence, mais là sur l’instant je n’avais ni faim, ni soif. Ce lieu avait toujours eu chez moi un effet très spécial, bien que ma défunte mère n’avait pas voulu y finir ses jours, qu’elle n’y avait fait qu’un stage d’une semaine pour des examens complémentaires et se faire soigner, enfin avant qu’elle ne rechute pour enfin nous quitter, mon père te moi…disant qu’elle rejoindrait mon frère, son défunt fils…

    < Pause-café ! Vous pouvez aller-vous prendre quelques choses, si vous êtes habituée à être là, vous savez que vous avez ... À partir de maintenant 5 minutes pour nous prendre un café. >
    N’avait-il pas dit « nous », me prenait-il pour son larbin ? Sans rechigner, je pris sur moi, et inspirais profondément avant de me diriger vers le distributeur de café, l’attendant dans la salle de repos. Pour ma part je ne pris rien, excepté une barre chocolatée si toutefois un petit creux se faisait ressentir un peu plus tard…j’aimais anticipée les choses, et puis je n’aurais pas besoin d’aller courir ici ou là afin de trouver de qui me mettre quelque chose sous la dent…

    Sur la table j’avais posé deux pierres de sucre, ayant pris un café nature, ni trop léger, ni trop corsé, avec une cuillère ne sachant pas ses gouts, mais s’il pensait que chaque jour passé à ses côtés je serais comme sa servante, il se fourrait le doigt dans l’œil. Le voyant revenir, et le laissant s’installer un court instant, je repris la parole.
    « J’espère que ce café sera à votre convenance Docteur James…Dites-moi quel est le programme de la journée car s’il faut que je vous suive durant cette sainte journée à jouer les internes j’ai déjà donné. Au final je suis d’accord avec vous, vous perdez votre temps et moi le mien, je vais me rendre au bureau du Chef afin de changer de procédure et pourquoi pas dans u autre hôpital, j’ai les capacités pour et une certaine expérience. Et puis je ne suis pas là pour vous noter à chacune des rencontres avec vos patients… Au moins chacun de nous sera satisfait. »

    Sur ce, lui ayant lancé un bref regard, je traversais la salle de pause passant à ses côtés avant de me diriger vers la porte pour quitter les lieux, et puis nous n’avions aucun feeling, l’ambiance était froide entre nous et il ne semblait pas bavard face à ma présence qui lui pompait l’air avouons-le…
    « Bonne journée tout de même… »
    Et bien j’étais plutôt remontée et dans un état de tension extrême à chaque fois que je bossais ici, même bénévolement, cela ne changeait rien car le travail était le même qu’un résident…j’aurais pu me jeter dans cette vocation mais était-ce une bonne idée sachant que cela me touchait particulièrement ?...
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MessageSujet: Re: Écoutes moi quand je te parle, tu es nouvelle, mais je t'aime bien. ( PV James&Maëlle) Écoutes moi quand je te parle, tu es nouvelle, mais je t'aime bien. ( PV James&Maëlle) EmptyMer 16 Jan - 18:17

corbeille
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MessageSujet: Re: Écoutes moi quand je te parle, tu es nouvelle, mais je t'aime bien. ( PV James&Maëlle) Écoutes moi quand je te parle, tu es nouvelle, mais je t'aime bien. ( PV James&Maëlle) Empty

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