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« Eh bien moi, j'aime pas les tomates » Maxence et Dakota

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MessageSujet: « Eh bien moi, j'aime pas les tomates » Maxence et Dakota « Eh bien moi, j'aime pas les tomates »  Maxence et Dakota EmptyMer 24 Mar - 21:41

« Eh bien moi, j'aime pas les tomates »  Maxence et Dakota Mini_2803313 & « Eh bien moi, j'aime pas les tomates »  Maxence et Dakota Iconselenagomezreb33

    La journée avait commencé comme toutes les autres pour moi. Je m'étais encore levée en retard, avais encore trop traîné sous une douche brûlante, et avais encore dû emprunter des fringues à ma colocataire Evan. La pauvre, elle avait à me supporter tous les jours, et je me demandais encore comment elle faisait pour ne pas craquer. Je devais être insupportable. Ceci étant fait, j'avais failli arriver en retard à mon cours d'Histoire de la Musique. Un peu ennuyeux sur les bords, mais je m'en accomodais sans problème. On ne renie pas sa passion, n'est-ce pas ? Puis, j'avais enchaîné avec mon cours préféré : Le cours de chant. Le chant, qui était ma passion depuis toute petite. Ma mère me rappelait souvent qu'à 4 ans, je lui avais dit que je voulais être "La dame du micro". Finalement, les rêves de petite fille peuvent être réalisés. En tous cas, le mien était en phase de réussite. C'est après un cours de composition qu'avait sonné pour moi l'heure du déjeuner.

    Je n'avais pas l'habitude de manger au restaurant universitaire, mais ce midi-là était une exception. J'avais une grande flemme dans les pattes qui ne me donnait même pas envie de bouger de l'université. Je savais au moins qu'ici je retrouverais des gens que je connaissais, et que, dans le cas contraire, j'aurais toujours la wi-fi illimitée. La technologie me sauverait au moins de la solitude. Sur les coups de 12H15, je passai donc avec le plateau devant le personnel haut en couleur du self-service, puis me retournai pour trouver une table de libre. Pas de chance, la salle était bondée. C'était assez incroyable, pourtant, vu le nombre de tables qui y étaient, mais bon, il suffisait que ce midi, beaucoup aient eu la même paresse que moi pour qu'il soit rempli.

    Finalement, je me mis à la recherche d'un visage familier avec lequel j'aurais pu aller squatter. La personne en question serait bien malchanceuse, parce qu'une Dakota affamée est une Dakota énervée, donc fatiguante. Je passai en revue les visages : Perséphone et Bradyn, ouh, non, hors de question, me dis-je en soupirant. Depuis qu'elle l'avait embrassé, Persé se faisait une joie de me taquiner du regard, comme si j'avais perdu à notre petit jeu. Pour moi, pourtant, ça avait été loin d'être un jeu. Bref. Aiyanna et Isis étaient avec des inconnus, et je ne me voyais pas m'incruster dans leur groupe, je me serais sentie à part.

    C'est là que je fis plus attention à l'une des tables à côté des fenêtres, qui donnaient sur le parc. Un jeune homme au visage familier y était assis : Maxence. Je l'avais rencontré il y avait maintenant quelques semaines, et nous nous recroisions parfois au détour d'un couloir. Mais depuis notre réelle première rencontre, lors d'une soirée tranquille, je n'avais pas eu l'occasion de lui reparler vraiment, et surtout, de le remercier davantage de m'avoir enlevée des pattes d'un groupe de jeunes hommes pas clairs et à l'haleine empestant l'alcool. Je traversai donc le restaurant, me sentant observée - Comme toujours lorsqu'on traverse un endroit publique -, et allai rejoindre le beau Français. Une fois arrivée, je posai mon plateau d'un côté de sa table, ce qu'il ne remarqua pas, puisqu'il avait un casque sur les oreilles et les yeux fermés. Un sourire naquit sur mes lèvres, il était vraiment concentré sur sa musique, je trouvais ça attendrissant.

    Je m'approchai donc de lui, et lui retirai délicatement le casque, priant pour qu'il ne m'en veuille pas de le couper dans un moment de sérenité. Il ouvrit les yeux, et me sourit

    - Coucou ! dis-je, simplement. Tu laisserais une pauvre petite fille de 1ère année partager ta table ?

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MessageSujet: Re: « Eh bien moi, j'aime pas les tomates » Maxence et Dakota « Eh bien moi, j'aime pas les tomates »  Maxence et Dakota EmptyJeu 25 Mar - 3:10

    Cette journée promettait. Vraiment. Il était à peine six heures du matin, et tout le saoulait déjà. Ce matin là, Maxence s’était levé d’un pied d’extrême gauche. Il n’avait aucune envie de se lever pour aller en cours, et encore moins de voir la tête de con de son professeur d’histoire. Et oui, même s’il avait choisi sa filière, l’histoire n’était pas à négliger, et étant présente pour bien faire chier notre ami le français. D’ailleurs, celui-ci était encore en état de somnolence, étalé à plat ventre dans son lit. Dieu soit loué qu’il habite seul et n’ait pas de colocataires, car sinon sa vie sociale craindrait. Avec toutes ces petites habitudes quotidiennes complètement ridicules qu’il employait, c’était la honte assurée. Et, à vrai dire, il ne tenait pas particulièrement à se faire ce genre de réputation. Bien que toutes ces conneries de confréries et blablabla l’emmerdaient profondément, il tenait un minimum à la première impression qu’il donnait de lui, aux autres étudiants. C’est vrai, ce n’est pas ce qui importe dans la vie. Mais en toute honnêteté, de nos jours, tout jeune qui se respecte fait attention à son égo. Ne divaguons pas dans l’absurde, seuls les malades grave tombent amoureux d’eux-mêmes. Mais ce genre d’atteinte est difficile curable. Dommage.

    Alors qu’il venait à peine d’ouvrir les yeux, Maxence eu une bouffée de chaleur. Il ignorait s’il sortait d’un cauchemar, mais son visage était en sueur et son corps tremblant. Ce genre de sensations le prenaient de plus en plus souvent, et c’en devenait pénible. Raison de plus d’être de mauvaise humeur aujourd’hui, check. Le jeune homme ne se fit pas attendre bien longtemps, et constata que son réveil affichait neuf heures. Ah, raté, son cours de mathématiques avait été prévu de huit heures à neuf heures. Tant pis. Après tout, l’avantage, c’est que même en s’absentant à ses cours, il réussissait parfaitement à tenir la route. Trop fort le Maxou !
    En moins de temps qu’il fallut pour le dire, Max descendit l’escalier bruyamment. Il n’avait vraiment aucune envie de se rendre à l’université. Mais s’il séchait une fois de plus, il risquerait de rencontrer quelques soucis compromettants avec le proviseur. Eh, non, on va éviter ça l’ami.
    Après s’être un petit-déjeuner pas bien équilibré, mais tout de même rassasiant, le français ne tarda pas sous la douche. Et là, il imagina tous ces garçons, qui, pour prouver qu’ils appartenaient à la gente masculine, ne se lavaient pas pendant des jours et des jours. Hum, trop cool. Vachement, ouais. Et puis, cette odeur si virile que cela dégageait. Super sexy. Plus sérieusement, s’il y avait bien une chose que Maxence ne supportait pas, c’était de se sentir… Sal. Etonnant, peut-être, mais il avait ce qu’on appelle de l’hygiène.

    Quelques minutes plus tard, l’homme était habillé d’une chemise noire moulant très légèrement son torse correctement taillé, et un et simple jean taille basse. A son poignet ornait une montre dernier cri, à laquelle il n’avait pas pu résister. Quelques vaporisations de son parfum favoris Azzaro, et il était partit. Son sac de cours contenait uniquement quelques cahiers en vrac, et son iPod ainsi qu’un casque assez volumineux, qu’il était dans l’incapacité de mettre dans sa poche, ou encore de porter à la main.
    Une fois arrivé à l’endroit maudit, Maxence descendit de son bijou alias la voiture. Il l’admira quelques instants, fier d’une tellement acquisition. Un bisou dans l’air, et il était repartit. Dans sa bouche dansait un chewing-gum à la menthe verte, mâché depuis maintenant dix minutes. Maxence était un consommateur de gum, et il avait tendance à changer à chaque fois que la précédente n’avait plus de goût. Le beau français parcourut les couloirs de l’académie, toisant chaque élève qui le regardait. Pas bien, Maxou. Il ne faut pas se croire supérieur aux autres. Mais bon… Que voulez-vous, chacun ses défauts !
    Quelques pas et il arrivait à la salle de sexologie. Oui, il n’avait qu’à supporter un cours et la cloche sonnait. Super timing, hein ? Sans aucune gêne, l’homme ouvrit brusquement la porte, salut le professeur d’un signe de tête. Celui –ci n’arrivait jamais à en placer une, bien trop admiratif de son élève. Il ne fit qu’acquiescer et lui indiquer d’aller s’assoir au fond de la classe. Le jeune homme s’exécuta sans se faire prier.
    Le cours passa anormalement vite, et à peine eut-il le temps d’expliquer la migration des spermatozoïdes vers l’ovule que la cloche retentit. Ah, et bien ça n’était pas plus mal ainsi.

    Bon, la question du moment était : où manger ? Sincèrement, il n’avait pas très envie de sortir avec des amis manger un morceau à la pizzeria du coin. Il désirait plutôt rester seul, tranquille, poser son casque sur ses oreilles et partir dans un autre monde. Le choix ne fût pas bien difficile, et Maxence décida d’aller, comme beaucoup d’étudiants, au restaurant universitaire.
    A peine fût-il arrivé qu’il regretta déjà d’avoir choisi cet endroit. L’odeur du repars servi envahit ses narines, et une nausée remonta alors jusqu’à sa gorge. Rarement étaient les fois où il avait déjà humé ce genre d’odeur nauséabondes. Cela aurait dût être interdit par la loi !
    Bref, un court instant il pensa à vomir dans l’assiette de la personne la plus proche, mais quelque chose le retint. Fierté, quand tu nous tiens.
    Ce fût alors son tour, et Maxence afficha un faux sourire. Il se contenta de prendre ce qu’on lui proposait, et d’approuver ce que les serveuses lui racontaient. Quelques pas, et il dénicha une table où personne ne se trouvait. Parfait. Il s’y installa rapidement, éloignant son plateau de lui. Eh, il n’avait pas très faim, en fait. Le français plaça sur ses oreilles son casque adoré, et mit le volume à fond. Ha, enfin. Enfin un peu de paix, de tranquillité. Il ne mit pas bien longtemps à dériver et oublier tout ce bruit qui se trouvait autour de lui. Mais, à la troisième chanson, il fut interrompu. Il sentit de fins doigts froids lui ôter son casque. L’espace d’un instant, il songea à insulter cette personne ignorante. Mais toute mauvaise pensée sortir de sa tête lorsqu’il entendit et reconnu la voix de cette fameuse personne. Et là, il entra dans un monde encore mieux que le précédent. Un sourire décrocha le bout de ses lèvres, et, d’un ton bien trop gentleman, il lui répondit chaleureusement.

    « Evidemment, installe-toi. »

    Depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus –en l’occurrence fort longtemps- les deux jeunes gens ne s’étaient pas vraiment adressé la parole. Mais Dieu sait combien Maxence aimait être en présence de la jeune femme. Un sentiment qui lui était totalement inconnu surgissait d’un coup, comme ça : bam ! Une boule se formait au creux de sa gorge et l’empêchait de parler correctement, et il était… Heureux. Bon et bien tant mieux.

    « Comment vas-tu ? On ne s’est pas beaucoup parlé, depuis la dernière fois... »

    Ce que je regrette fortement.
    Eh, non, si tu dis ça chéri t’es pire ringard. Les tables commençaient à se vider, et heureusement personne ne venait les envahir. Ils étaient tous les deux, l’un en face de l’autre. Max avait rangé tout son matériel d’audition et n’avait pas touché d’un poil à son plateau. Disons que… ça le repoussait plus qu’autre chose.
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MessageSujet: Re: « Eh bien moi, j'aime pas les tomates » Maxence et Dakota « Eh bien moi, j'aime pas les tomates »  Maxence et Dakota EmptyJeu 25 Mar - 19:44


    Je vis immédiatement qu'il était heureux de me voir. Un bon point. C'est vrai que Maxence n'était pas un garçon comme les autres. J'avais l'impression qu'il se fichait éperdument de tout ce qui l'entourait. C'était plutôt une qualité, parce qu'ici, j'avais l'impression de n'avoir jamais rencontré quelqu'un comme lui. Les autres mecs de Berkeley avaient tendance à faire tout pour ressembler aux autres, et faire figure de "populaire". Chose qui bien entendu, ne servait à rien parce que ce "cercle" était trop fermé, et seuls les rejetons issus de parents ayant un bon nombre de zéros dans la somme qu'ils avaient à la banque n'avaient pas besoin de se battre pour accéder au titre suprême. En tous cas, Maxence faisait figure d'exception. En même temps, il n'était pas un Gamma pour rien, et il avait cet esprit en marge qui caractérisait bien la confrérie. C'est aussi pour ça que je l'appréciais. Ces temps-cis, j'avais besoin de retrouver des gens pour qui l'hypocrisie et l'apparence n'étaient pas les seuls enjeux.

    C'est donc tout naturellement qu'il me laissa s'asseoir en face de lui, ce qui m'enchantait parce que je m'en voulais des nombreuses fois où je l'avais croisé sans avoir le temps de la topper pour échanger quelques mots. Il me le fit d'ailleurs remarquer par un « Comment vas-tu ? On ne s’est pas beaucoup parlé, depuis la dernière fois... », souriant. J'esquissai un sourire avant de répondre :

    - C'est pire que vrai, je suis vraiment désolée. Je voulais que ça, venir te parler, mais à chaque fois, y'avait toujours quelque chose : Mon téléphone sonnait, j'étais en retard pour un cours.. bref, c'est aussi pour ça que je suis venue ce midi, je suis dite que c'était le moment.

    J'avais peur qu'il croit que j'inventais. Je ne sais pas, peur qu'il ne me croit pas et qu'il m'en veuille. Qu'il croit que je l'évitais, ou que je n'avais pas vraiment eu envie de lui reparler.. Apparemment non, mais tout de même, c'est vrai que c'était assez étrange ! Résultat : Je psychotais encore, et me rendait malade pour une bêtise. C'était une tendance assez incroyable chez moi. On avait beau me traîter d'immature, j'avais le cerveau tout le temps en ébullition. C'était peut-être idiot, mais je lisais beaucoup entre les lignes, et avais tendance à voir des sous-entendus même là où il n'y en avait pas. J'avais moi-même pris l'habitude de parler par énigme quand l'envie me prenait, et dans ces cas-là, mes proches, excédés, faisaient tout simplement semblant de ne pas m'entendre. Cela m'agaçais, mais je devais faire avec. C'était de ma faute si j'étais aussi insupportable, non ?

    Je toisai mon plateau avec dégoût. Tout ce qu'ils avaient trouvé à faire le jour où je venais, c'était des tomates farcies, hors : Je DETESTAIS les tomates farcies. Tant pis, je me contenterais des tranches de pain et du gâteau au chocolat que j'avais pris pour dessert. Je trouverais bien un moyen de grignoter quelque chose dans l'après-midi, à 15H, quand j'aurais terminé les cours. Avec un peu de chance, une copine m'emmenerait faire un tour. J'avais d'ailleurs pris l'habitude de changer de partenaires de café et/ou chocolat chaud tout les soirs. Cela me permettait de garder des liens avec tout le monde, et il n'y avait rien de mieux qu'une sortie pour discuter et resserrer les liens.

    - J'aime pas les tomates, dis-je en me mordant les lèvres.

    Je relevai les yeux vers Maxence, qui me regardai de ses beaux yeux bleu-verts. J'imagine que c'était l'un des nombreux points qui faisait chavirer le coeur des filles qui le croisaient. Physiquement, on ne pouvait pas dire qu'il avait un seul défaut. Aucune fille saine d'esprit n'aurait pu dire qu'il ne lui plaisait pas, ou alors c'était un mensonge pour jouer celle qui résiste devant les copines. C'est vrai que j'avais pas mal entendu parler de lui, en ce moment. Rien que dans les couloirs, j'avais entendu hier une BÊTA glousser avec ses copines, lorsqu'il était passé à côté d'elles. J'avais levé les yeux au ciel d'exaspération. C'était dingue, on était plus au lycée. Tout ça c'était pour se faire remarquer. Même l'une de mes amies de SIGMA l'avait évoqué lorsque nous avions élaboré une longue liste des plus beaux garçons de Berkeley. J'étais sûre que Maxence avait horreur de ces filles là. Je le connaissais peut-être peu, mais tout de même, on remarquait facilement ce genre de choses, et je me demandais encore pourquoi elles persistaient toutes alors que c'était perdu d'avance.

    Soudain, je vis les mêmes filles que la veille dans les couloirs passer près de notre table. Toujours avec ces gloussements à faire vomir un chameau. Je levai les sourcils, tandis qu'elles se retournaient vers moi avec une jalousie imméritée. J'éclaitai de rire, puis me retournai vers mon compagnon de déjeuner :

    - Rassures-moi, c'est pas toujours comme ça .. ? Parce que à ta place, je les aurais étranglées depuis longtemps.

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MessageSujet: Re: « Eh bien moi, j'aime pas les tomates » Maxence et Dakota « Eh bien moi, j'aime pas les tomates »  Maxence et Dakota EmptyMar 30 Mar - 14:50

    Maxence avait tendances à croiser accidentellement le regard de Dakota, ce qui avait le don de le gêner. Malgré son incroyable assurance naturelle, il n’arrivait pas à être comme tel en la présence de la charmante brune. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il faisait partie du groupe des hommes qui rougissent, qui tremblent bêtement et qui bégaient lorsqu’ils se trouvent à côté de leur presque Âme-sœur, mais cela s’en rapprochait. Disons que lui, bien qu’il panique quelque peu, il semblait réussir à garder un parfait contrôle de soi-même. Sans vraiment le savoir, il admirait la jeune femme avec un regard remplit de tendresse, comme on le voyait très, très rarement. A vrai dire jamais. A chaque fois qu’il était en compagnie de cette fille, le français changeait intégralement. S’il ne gardait pas la même apparence physique, personne ne pourrait le reconnaître. Pas même sa jeune sœur. C’était un phénomène assez incroyable à observer, mais que voulez-vous. Le peu de temps qu’il avait déjà passé avec elle ne lui permettait pas d’assurer ce qu’il ressentait envers elle. Il était assez confus à ce niveau là, mais les choses ne sauraient tarder.

    Lentement, il lui adressa un regarde attendrit. Elle était radieuse. Comme toujours. Un petit sourire affectif se dessina au coin de ses lèvres lorsqu’elle s’excusa. Toujours en train de s’excuser. Pourtant, rien de tout cela n’était de sa faute. Il était tout aussi responsable. Il aurait dût venir la voir de temps en temps. Ainsi elle comprendrait peut-être qu’il tenait sincèrement à elle, et qu’il désirait la voir, entendre sa voix tous les jours, rigoler avec elle, et toutes ces choses que font les amis ensemble. Il se rendit alors compte, quelques secondes plus tard, qu’il avait attrapé inconsciemment la main de la jeune fille. Gêné, il la lâcha immédiatement et fit un sourire intimidé. Bien évidemment, il ne comptait pas s’excuser, il avait tout de même une fierté à garder.

    « L’essentiel, c’est que nous soyons ensemble à cet instant présent. Ne t’en fais pas, peu m’en importe. Je… Je suis heureux de te voir. Mais tout cela ne répond pas à ma question. Comment vas-tu ? »

    Sérieusement, bien qu’elle ait fait un mini discours, Dakota n’avait pas répondu à la question que Maxence lui avait posée. Comme si elle essayait d’éviter le sujet. Pourtant, elle n’avait pas l’air en mauvais état. Elle souriait, elle était magnifique, joyeuse. Enfin, elle semblait aller bien.

    Bref, Max fût surpris lorsque la jeune femme lui avoua ne pas aimer les tomates. Il est évident que servies ainsi, elles n’étaient pas très appétissantes. Grand amateur de cuisine, Maxence était totalement contre les repas servis en cantine. Cela gâchait absolument tout. Et dégoûtait les gens des multiples saveurs des légumes ou fruits. Pourquoi croyez-vous que les enfants n’aiment pas les légumes ? Simplement parce qu’ils ont été marqués par leur goût indescriptiblement répugnant à l’école. Scandalisant. Maxence n’avait encore jamais comprit pourquoi ils ne s’appliquaient pas un minimum sur leurs plats.

    « Je suis certain que je peux te faire aimer les tomates. »

    Il suffisait d’un peu d’assaisonnement, de sel, de poivre, de saveurs différentes et le tour était joué. La cuisine, ce n’est pas si difficile que ça. Il suffit d’être un minimum passionné, et d’aimer ça. Et de le vouloir. Quand on veut on peut, après tout.
    Soudain, deux filles passèrent en gloussant. Elles devaient être les 5ièmes de la journée à vouloir se rendre intéressantes en la présence du jeune français. C’était incroyable. Il savait très bien qu’il avait un succès fou auprès de la gente féminine, mais jamais il n’aurait pensé que cela pouvait tourner au ridicule.
    Il adressa un sourire radieux à sa camarade, et se retint que seul ce qu’elle pensait de lui, lui importait réellement.

    « C’est… de plus en plus fréquent. Mais que veux-tu, la galanterie passe avant tout. Je ne me permettrais jamais de lever la main ou d’insulter une femme. J’ai bien trop de respect pour vous. Je ne supporte pas les hommes qui se croient tout permis et qui utilisent les femmes comme des objets. Ils ne méritent même pas la vie. »
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MessageSujet: Re: « Eh bien moi, j'aime pas les tomates » Maxence et Dakota « Eh bien moi, j'aime pas les tomates »  Maxence et Dakota EmptyMer 31 Mar - 19:29

« L’essentiel, c’est que nous soyons ensemble à cet instant présent. Ne t’en fais pas, peu m’en importe. Je… Je suis heureux de te voir. Mais tout cela ne répond pas à ma question. Comment vas-tu ? ». C'était vrai, je n'avais pas vraiment répondu à sa question, ce n'était pas fair-play, après tout. Mais à l'instant présent, je ne savais que lui répondre. J'étais incapable de lui dire comment j'allais. C'était étrange. Je ne savais ni si j'étais de bonne humeur, ni si j'étais de mauvaise humeur. Incapable de dire si j'avais la tête à rire ou à pleurer. Tout ce que je savais, c'était que j'avais mal au ventre, atrocement mal au ventre. Peut-être à cause de la vue des tomates farcies. Je le savais, un jour, les tomates me tueraient.

Maxence était content de me voir. A vrai dire ça me faisait plaisir aussi. Son visage me donnait envie de sourire, sûrement parce qu'il était destiné à devenir un grand ami pour moi. C'était le destin. Je ne doutais pas que notre amitié puisse se renforcer. Nous avions beau être différents, nous avions assez de points communs pour devenir inséparables. C'était comme instinctif. Rien qu'à le regarder, je savais que je l'adorais. Son regard était rassurant, et je me sentais comme en sécurité avec lui. C'était sûrement amplifié par le fait qu'il m'ait protégée l'autre soir. Je remarquai alors qu'il venait de retirer sa main. Tiens, je n'avais même pas remarqué qu'il l'avait attrapée.. Lui non plus, apparemment, vu l'état confus qu'avait pris son visage l'instant qui avait suivit. N'y voyant là rien de bien méchant, au contraire, je lui répondis, pas convaincue, mais plutôt par obligation de répondre :

- Je vais bien.

Il sembla hésiter à accepter cette réponse qui semblait trop spontanée venant de moi. Il s'indigna ensuite du fait que je n'aimais pas les tomates. Cela se vit sur son visage. Je ne pus empêcher un sourire de se dessiner sur mes lèvres face à son l'expression de son visage aux traits fins. Puis, il prit de l'assurance et dit d'un air de défi « Je suis certain que je peux te faire aimer les tomates. ».

- Tu crois ça ? répondis-je. Si tu savais combien de gens ont essayé avant toi ! Cela fait 19 ans que tout le monde tente de me faire goûter et n'arrive pas à me faire changer d'avis. Je suis désolée de te décevoir, De Lacroix, mais je crois qu'il ne vaut mieux pas que tu comptes sur ça, c'est perdu d'avance !

Il sembla prendre cela comme un réel défi, apparemment. Il se pinça les lèvres et j'entendis une fille ricaner derrière moi. J'attendais avec impatience qu'elle tombe dans les pommes pour bien se foutre la honte. Elle m'insupportait déjà. Mais comme je n'entendais aucun "BOUM" ou plutôt "POUF" comme elle devait sûrement, comme les autres, prendre un de ces genre de pilule pour maigrir qui vous transformait en plume toute moche et sans formes. « C’est… de plus en plus fréquent. Mais que veux-tu, la galanterie passe avant tout. Je ne me permettrais jamais de lever la main ou d’insulter une femme. J’ai bien trop de respect pour vous. Je ne supporte pas les hommes qui se croient tout permis et qui utilisent les femmes comme des objets. Ils ne méritent même pas la vie. ». Eh bien, on pouvait dire qu'il avait des idées bien arrêtées, et bien jolies sur les femmes. Il ne se rendait peut-être pas compte que certaines étaient bonnes à taper ?

- Ceci est le discours d'un parfait Gentleman... & après tu t'étonnes qu'elle fondent ? Boy, comment veux-tu qu'elles cessent d'attendre ? Même si tu les ignore, tu sembles si adorable que ces filles ne vont pas lâcher l'affaire. Crois moi, ici, elles seraient prêtes à n'importe quoi rien que pour remettre un de tes cheveux en place. Elles mourraient de voir une autre le faire. D'ailleurs, je suis sûre qu'elles t'appellent déjà "Beautiful Boy" en secret, en nom de code.

Si j'avais autant de succès auprès des hommes que lui auprès des femmes, je dois dire que la vie serait beaucoup plus facile. Trop rivalisaient ici et était milles fois plus belles que moi !
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MessageSujet: Re: « Eh bien moi, j'aime pas les tomates » Maxence et Dakota « Eh bien moi, j'aime pas les tomates »  Maxence et Dakota EmptyLun 12 Avr - 4:25

    Décidément, elle le captivait. Cette chose qu’elle avait en elle, et qu’aucune autre fille n’avait. Elle était vraiment exceptionnelle. Si ça ne tenait qu’à lui, Maxence le lui aurait déjà dit depuis fort longtemps. Mais disons qu’il avait peur qu’elle pense des choses. Des choses du genre, qu’il pourrait bien l’aimer, ou autre bêtise du style. Même si la compagnie de la jeune femme lui était de plus en plus agréable. Disons qu’il ignorait ce que ressentait Dakota pour lui, donc il préférait éviter de lui déballer tous ses sentiments, de peur que ça ne soit pas réciproque. S’il y avait bien une chose que Maxence ne supportait pas, c’était de passer pour un idiot. Et c’était bien pire lorsque ça avait un rapport avec… les filles. Le jeune français était conscient de l’effet qu’il produisait sur les filles, et pourtant, en 22 ans d’existence, n’avait eu que deux petites-amies. Qui se serait attendu à ça ? C’est pour cela qu’il préférait éviter de se ramasser royalement devant une fille. Et puis, il avait de la classe. Il n’était pas du genre à tout dire du premier coup. Oh et puis merde hein.
    Maxence observait les moindres faits et gestes qu’exécutait Dakota. Il devait se sentir oppressée, la pauvre. Genre en présence d’un policier. Mais c’était plus fort que lui, il n’arrivait pas à décoller son regard de son visage. Elle était si captivante.
    Maxence fut d’abord satisfait de la réponse de Dakota. Du fait qu’elle allait… bien. Du moins c’est ce qu’elle laissait croire. Mais en réfléchissant un peu, et en l’observant, l’homme remarqua que le contraire n’était pas impossible. Il fût peiné lorsqu’il vit le joli sourire de la brunette s’envoler. Quel était le problème, au juste ? Bien qu’ils ne se connaissent pas depuis fort longtemps, Maxence ressentait constamment comme devoir de protéger Dake. Il s’inquiéta alors pour elle. Qu’est-ce qui pouvait bien la mettre dans cet état ?

    « Hey. Pour quelqu’un qui va bien, t’as plutôt mauvaise mine. »

    Il lui attrapa la main, en lui volant le plus joli des sourires.
    Puis, vint le chapitre des tomates. Chose qui le fit sourire. La savoir aussi déterminée que cela à lui faire avaler qu’elle n’aimait pas les tomates, il trouvait cela amusant. Tout le monde, aimait les tomates. En revanche, peut de gens savaient les cuisiner. Et Maxence était convaincu de faire partie de ce peu de gens. Il savait, au fond de lui, qu’un jour, il ferait aimer les tomates à Dakota. Fatalement, c’était presque si les Dieux l’avaient écrit.

    « Je ne crois pas, non. Je le sais. Et puis, tout dépend de comment elles ont été préparées. Les personnes qui t’ont fait goûter les tomates n’étaient certainement pas très expérimentées dans le domaine. Ou alors, ils étaient, c’étaient des menteurs. »

    Quelques sourires furent échangés, avant que Maxence ne lâche la main de Dakota, qu’il tenait toujours. Ah, les filles. Il est vrai qu’elles étaient souvent à ses pieds, lui ne réagissant pas vraiment. A vrai dire, il ne savait pas comment réagir. Il avait toujours été élevé de sorte à respecter chaque individu. Il n’était pas du genre à se venger, ou autre connerie du genre. Pour lui, quelqu’un qui vous fait une crasse n’est tout simplement pas fréquentable. Inutile de s’arracher les yeux à trouver une solution pour lui faire payer, surtout qu’il n’en vaut même pas la peine. Si tout le monde réagissait avec autant de bon sens que lui, la Paix règnerait sur Terre depuis fort longtemps.
    Il observait le groupe de blondes à forte poitrine qui gloussait bêtement en le regardant. Si elles savaient ce qu’il éprouvait pour elles. Presque… de la pitié. Déjà, il n’aimait pas les blondes. Bon, la forte poitrine ne le dérangeait pas tant que c’était naturel. Mais bon, chez elles, ni leurs cheveux, ni leurs seins ne semblaient naturels. Ce qui le dégoûtait profondément.

    « Et bien qu’elles attendent, je m’en contre fiche. Si elles ne sont pas assez intelligentes pour comprendre que je ne veux pas d’elles, elles risqueront d’espérer toute leur vie. Ce n’est pas moi qui souffre, dans l’histoire. Et puis, je ne cache pas que cette attention qu’elles me portent me flatte un minimum. »

    Il avait dit cela dans le but de justifier ses actes de parfait gentleman. Et puis de toute façon, c’était une question d’éducation.
    Soudain, une blonde arriva près d’eux, en jouant dans ses cheveux. Elle ignora royalement Dakota, ce que Maxence n’apprécia pas. Puis, elle lui dit d’un ton enjôleur.

    « Salut Maxence. Dis, j’ai une copine qui aimerait trop sortir avec toi, demain soir.
    - Hum…
    - Allez, j’te promets que vous passerez une soirée i-n-o-u-b-l-i-a-b-l-e !
    - Et bien… Je ne vois pas de qui tu parle, et si ta copine ne vient pas me le demander elle-même, je serai dans l’obligation de décliner son invitation. »

    Elle ne l’avait pas vue venir, celle-là, hein ! Satisfait de sa réponse, Maxence sourit à la blonde, qui avait l’air complètement désorientée. Ah, mince, elle n’avait sûrement pas prévu ça. Alors, elle s’éloigna, et alla chercher une autre fille. Toutes deux, elles arrivèrent, un déhanché bien remarquable.

    « La voilà.
    - Hey, salut toi.
    - Eum… Bonjour.
    - Alors, ça t’dirais de sortir demain soir ? Y’a une boite branchée pas loin qui vient d’ouvrir…
    - C’est-à-dire que demain soir…
    - Quoi, me dit pas que tu sors déjà ?
    - Hum, si, c’est exact.
    - Ha ouais, et avec qui ? Dakota ? Hahaha.
    - Avec… Dakota, oui. Je l’ai invitée au restaurant. Dommage, ça sera une autre fois.
    - Pfff… Dakota… Non mais je rêve. »

    Elles s’éloignèrent toutes les deux, un air complètement dégoûté au visage. Maxence sourit, fier de son improvisation. Puis, il se tourna vers Doukie, l’air effaré. Oups. Qu’est-ce qu’il venait de dire… Et puis merde, demain soir, il sortirait avec elle un point c’est tout. Il lui adressa un large sourire, avant de lui prendre la main, pour la énième fois.

    « Hum… Est-ce que tu voudrais sortir avec un gentleman, demain soir ? »

    Il ignorait totalement sa réponse. Peut-être avait-elle déjà quelque chose de prévu ? Dakota était si différent des autres filles, qu’il ne savait pas à quoi s’attendre. Rien ne l’étonnerait, en revanche. Même s’il espérait que sa réponse soit positive.
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MessageSujet: Re: « Eh bien moi, j'aime pas les tomates » Maxence et Dakota « Eh bien moi, j'aime pas les tomates »  Maxence et Dakota EmptyMar 13 Avr - 16:43

J'avais mauvaise mine, vraiment ? Pourtant, ce matin, quand j'étais partie de ma chambre, j'avais eu l'impression de donner l'air d'être en forme. Je n'avais pas beaucoup dormi. Les histoires avec Bradyn me tourmentaient encore beaucoup le soir, et c'est vrai que j'y repensais souvent. J'étais pourtant plus que certaine d'avoir pris la bonne décision en le repoussant. J'aurais été malheureuse avec lui, c'est évident. Ma jalousie l'aurait énervé. & puis même, mon coeur m'avait poussé à dire non, parce que, même si certains m'auraient prise pour une folle de dire ça et d'avoir refusé une relation pour ça, j'avais l'impression que quelque chose de meilleur m'attendait. Comme un instinct, une indescriptible sensation qui me poussait à chercher quelque chose de meilleur, quelque chose qui me rendrait heureuse, quelque chose qui ferait de moi la jeune fille épanouie que je cherchais à être. Je n'avais pas eu beaucoup de relations amoureuses, tandis que beaucoup d'autres autour avaient dépassé la barre des 10 exs. J'étais tellement difficile, tellement complexe, qu'au final, je me retrouvais toujours seule. Même si le célibat ne me dérangeait pas plus que ça, j'avouais cependant avoir une petite boule dans la gorge en croisant de vrais couples. On en rêve tous, après tout.

Maxence était tellement .. il avait tellement de charme que cela me troublait légèrement. Comme toutes les autres, devrais-je dire, mais je ne devais absolument pas lui montrer. Je ne voulais pas qu'il s'éloigne de moi en pensant quelque chose du genre "Je lui plais". Il semblait avoir tellement marre de toutes ces nanas, que je ne voulais pas entrer dans le moule. D'ailleurs, je n'entrais pas dans le moule. Pour un bon nombre de raisons. En tous cas, même s'il me plaisait physiquement, il n'y avait rien d'autre .. "Dieu que j'ai mal au ventre".

- Nan, nan, je t'assure, je vais bien. J'ai juste pas vraiment dormi cette nuit. Je suis pas une grosse dormeuse, et desfois, ça me joue des tours. Je devrais peut-être mettre une tonne de fond de teint pour le cacher, comme le font les autres ! répondis-je en riant. Mieux vaut même pas essayer. J'aurais l'air totalement ridicule. J'ai déjà l'air assez ridicule ! Oh, Dakota, arrêtes de parler, tu racontes des trucs vraiment foireux.

Maxence avait attrapé ma main avec affection. Comme pour me montrer que ce n'était pas grave, que, au final, peu importe ce que je disais, il m'appréciait. C'était rare de trouver ça dans le regard des gens. Encore ici, je me sentais rassurée, presque hors de tout danger. N'importe quoi aurait pu me tomber sur la tête que je ne m'en serais pas souciée. Il semblait persister et croire en l'idée de me faire aimer les tomates, et j'aimais bien ce côté tenace. Le pauvre, ses espoirs allaient retomber. Croyez-moi, la personne qui me fera aimer ces détestables légumes n'est pas encore née !!! Peu importe, sa détermination conccurençait la mienne avec efforts, et je dois avouer que la partie compétitive, un peu immature de ma personnalité se réveillait, dans ces moments là. Il aurait sûrement beaucoup de mal avec cette facette de moi, lui qui semblait si mature et intelligent. C'est vrai qu'on avait l'impression qu'il était le genre de personne avec qui ça passe ou ça casse. J'avais l'impression qu'une phrase pouvait tout casser, tout changer. & ça me rendait presque anxieuse.

Puis au bout de quelques sourires, qui auraient rendus plus d'une pire que jalouse (je riai d'ailleurs d'avance en imaginant la tête des nanas à côté), il me lacha la main. J'étais sûrement son 'alibi' pour ce midi. Grâce à moi, il n'aurait pas à se coltiner l'une des petites pestes qui tentait en vain de lui mettre le grapin de dessus. Il ajouta d'ailleurs quelque chose qui me fit rire, et en même temps m'intimida :« Et bien qu’elles attendent, je m’en contre fiche. Si elles ne sont pas assez intelligentes pour comprendre que je ne veux pas d’elles, elles risqueront d’espérer toute leur vie. Ce n’est pas moi qui souffre, dans l’histoire. Et puis, je ne cache pas que cette attention qu’elles me portent me flatte un minimum. ». Il était évident qu'il devait quand même apprécier toute cette attention. Il en aurait été de même pour n'importe qui ! N'empêche que je plaignais les pauvres filles qui ne savaient pas lui résister, elles finiraient bien malheureuses de savoir, et qu'elles ne lui plaisaient pas, et qu'en plus, ce n'était pas un con qu'on pouvait s'appliquer à détester en plus.

Ce fut alors avec une surprise non comparable que je vis approcher une grande blonde aux jambes de dix mètres, entortillant ses cheveux d'un geste faussement nonchalant. Elle se posa sur la table, da façon à m'éclipser totalement de la vue de Maxence. J'haussai les sourcils d'indignation et d'amusement. Retombant contre ma chaise, les bras croisés, je me mordai la lèvre en essquissant un sourire moqueur. « Salut Maxence. Dis, j’ai une copine qui aimerait trop sortir avec toi, demain soir. » Voilà comment elle commença. Je me retins de rire à gorge déployée, malgré que ça aurait salué le culot et le non-respect dont elle faisait preuve. Ah, mais oui, c'est vrai que ça devait être normal pour elle.

- Hum…
- Allez, j’te promets que vous passerez une soirée i-n-o-u-b-l-i-a-b-l-e !
- Et bien… Je ne vois pas de qui tu parle, et si ta copine ne vient pas me le demander elle-même, je serai dans l’obligation de décliner son invitation. »

Bien joué, Maxence ! Mais quand même, je commençais à croire qu'il allait peut-être accepter. Son visage avait prit une part de mystère plutôt désoriantante. Le jeune fille s'éloigna, et je m'attendais à ne pas la voir revenir. Je pensais mal, il faut croire, car elle revint quelques secondes plus tard, accompagnée d'une copie conforme, qui se déhanchait encore plus que son acolyte. Mon dieu, elles en étaient presque dégoûtantes, rien qu'à les observer.

« La voilà.
- Hey, salut toi.
- Eum… Bonjour.
- Alors, ça t’dirais de sortir demain soir ? Y’a une boite branchée pas loin qui vient d’ouvrir…
- C’est-à-dire que demain soir…
- Quoi, me dit pas que tu sors déjà ?
- Hum, si, c’est exact.
- Ha ouais, et avec qui ? Dakota ? Hahaha.

Sympa.

- Avec… Dakota, oui. Je l’ai invitée au restaurant. Dommage, ça sera une autre fois.
- Pfff… Dakota… Non mais je rêve. »

Oulah. Petit retour en arrière. Il m'invitait au restaurant, où c'était simplement pour repousser sa prétendante qui, soi-dit en passant, ne m'avais pas surprise par son dégoût en entendant mon nom ? J'avouais être de nouveau décontenancée. Il avait ce don de me surprendre ! Ce devait être une simple feinte, ayant pour but de l'éloigner, il ne m'appréciais surement pas assez pour me proposer quelque chose comme ça .. Il m'adressa un sourire que je fus incapable de ne pas lui rendre. & il me reprit la main de la même manière qu'auparavant, comme si c'était normal pour nous. Puis, d'une voix hésitante, il ajouta : « Hum… Est-ce que tu voudrais sortir avec un gentleman, demain soir ? ». Je n'en croyais pas mes oreilles. Il préférait vraiment passer une soirée avec une fille comme moi, folle, immature et complètement survoltée, plutôt qu'avec un de ces magnifiques déesses ? Je devais avoir mal entendu .. Ou pas. J'imagine qu'il devait voir ma surprise, parce qu'elle était complètement étalée sur mon visage.

- Oui. répondis-je sans même réfléchir. Bien sûr, que j'accepte. J'essquissai un sourire. De toute façon, je n'ai rien de prévu, et c'est ça ou rester à la maison et passer ma soirée devant le piano, alors oui, j'en suis. Mais t'es vraiment courageux, crois-moi, parce qu'une soirée comme ça, tu vas t'attirer les regards mesquins. Tu as bien vu sa réaction, les autres ne seront pas en reste. Tout le monde se dira que tu es fou, si tu décides de passer cette soirée avec moi, plutôt qu'avec l'une d'elles. continuais-je, en ricanant.

C'était comme si je le testais. Je voulais qu'il soit au courant de ce qui lui tomberait sur les épaules, avant de le regretter.
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MessageSujet: Re: « Eh bien moi, j'aime pas les tomates » Maxence et Dakota « Eh bien moi, j'aime pas les tomates »  Maxence et Dakota EmptyDim 25 Avr - 7:06

    « Euh, fond de teint, vraiment ? Enfin, ce n’est pas que ça ne t’irais pas, mais sincèrement t’en as pas besoin. Contrairement à d’autres filles qui ont un bouton géant pour visage… »

    Merde. C’était contre ses principes, de rabaisser ainsi les filles. Mais ça avait été plus fort que lui. Et lui, le fait de dévaloriser certaines filles lui permettait ainsi de valoriser Dakota. Chose dont il avait bien besoin, vu la circonstance. Mais, il s’en voulait malgré tout d’avoir eut recourt à la critique. Il y avait déjà assez de machos idiots qui le faisaient, alors pourquoi en rajouter ? Et puis sincèrement, Maxence préférait largement les filles à boutons intelligentes que les blondasses à forte poitrine et qui ne savent compter que jusqu’à dix.
    Après ces mots, il se contenta d’observer la salle, légèrement honteux. Il était tout de même rassuré et satisfait d’entendre de la bouche de Dakota qu’elle allait bien. Du moins, c’est ce qu’elle prétendait. Et il osait lui faire confiance.
    Et arriva l’épisode des filles. De toute manière, le français commençait à avoir l’habitude de ce genre de situations… embarrassantes. Et agaçantes. Toutes ces filles qui lui couraient après, ça devenait lassant. Mais bon, que pouvait-il bien faire ? C’étaient des êtres humains, après tout. Il ne pouvait pas les insulter, les frapper, leur demander de déguerpir. Alors il se contentait de refuser poliment leurs invitations, de plus en plus nombreuses. A son désavantage, malheureusement. Peut-être que le fait de voir qu’il ne les détestait pas leur donnait encore plus envie de l’inviter. Il s’y prenait certainement de la mauvaise façon. Mais que voulez-vous, il avait été éduqué ainsi. Maxence était un gentleman né, et ne pouvait se permettre de manquer de respect à l’égard d’une demoiselle. C’était comme ça, et ça ne risquerait pas de changer de si tôt.

    Après avoir gentiment décliné l’invitation de la jeune fille, Maxence se re concentra sur Dakota. Et plus précisément sur ses yeux. On aurait dit deux petites noisettes. Cette pensée fit sourire notre ami français, qui fut amusé d’imaginer deux noisettes à la place des yeux de la jeune femme. Ils étaient particulièrement magnifiques. A vrai dire, il n’y avait jamais vraiment fait attention, et maintenant qu’il s’en souciait, il remarquait leur incroyable beauté. Mais il se retint de complimenter la concernée, de peur de faire une gaffe. Bien que ça soit dans ses habitudes de flatter les femmes, avec Dakota c’était différent. Avec elle, il sentait vraiment un truc pas comme avec les autres filles. Elle était tellement… mieux. Tellement vraie. Quand il la voyait, il avait envie de la prendre dans ses bras. Elle semblait à la fois si forte, et si fragile. Ce côté fragile lu venait certainement de l’agression. Celle à laquelle il l’avait sauvée.
    Le petit monologue improvisé de la brunette fit sourire Maxence. Elle parlait vraiment tout le temps. Parfois il se demandait même si elle n’était pas schizophrène. Enfin non. Enfin si, mais ce n’était pas sérieux, quoi. Du moins, ça ne le paraissait pas pour lui. Mais lorsqu’il y faisait attention, il remarquait que Dake était très sérieuse dans tout ce qu’elle racontait. Et bizarrement, ce petit côté fourbe lui était attractif.

    « Je préférerais passer la soirée avec toi qu’avec la Reine d’Angleterre. Alors crois-moi, ce n’est pas l’une de ces gazelles qui va m’influencer sur mes choix. Et puis… A vrai dire, je me fous un peu de ce que les autres peuvent penser. Qu’ils aillent se faire foutre. »

    Il fut lui-même quelque peu choqué par ses derniers propos. Ce n’était pas sa nature de dire ainsi des gros mots, mais là, ça lui avait échappé. Il en avait un ras-le-cul de tout ces gens qui ne jugeaient que pas les apparences. Qu’ils aillent tous au diable, et qu’ils meurent dans la souffrance. Maxence voulait sortir avec Dakota, et alors ? Qu’il en soit ainsi, et merde.

    Après quelques sourires échangés, Maxence remarqua quelqu’un. Ce quelqu’un était au milieu du réfectoire, un plateau à la main, l’air de chercher où s’installer. Merde. Merde. Merde. Ce n’était vraiment, vraiment pas le moment. Charlie Silver se trouvait au même endroit que Maxence, et c’était mauvais signe. Celui-ci pria pour que son soi-disant mari ne le remarque pas. Cette histoire était si compliquée. Et le français ne tenait pas spécialement à ce que Dakota l’apprenne. Il lui voulait passer du bon temps avec elle, et non l’effrayer en lui racontant qu’il était marié à un homme. Malheureusement, Charlie les remarqua, et ne put contenir sa joie. Il fondit sur les deux amis, et s’installa comme si de rien était, essayant de faire un bisou à Maxence. Celui-ci esquiva, et se faisait le plus discret possible.

    « Tiens… Charlie… »

    Celui répondit par un large sourire. Il ne devait pas connaître Dakota. Alors Maxence s’empressa de faire les présentations, espérant changer au plus vite de sujet. Même s’il n’y avait aucun sujet en route, il voulait détendre l’atmosphère.

    « Je te présente… Dakota. »

    Encore un sourire. Mais il n’arrêtait vraiment pas de sourire, lui. Maxence était extrêmement gêné. Il aurait voulu rester seul avec Dakota. Mais son crétin de mari venait de débarquer, et bien sûr il ignorait ce que représentait Doukie pour Max. Oh, monde cruel.
    Le jeune français s’empressa de trouver une technique pour faire fuir son petit mari d’amour. Et une idée lui vint en tête.

    « Charlie. Il parait que le gars, là-bas, à un élevage de ratons-laveurs. Tu devrais aller jeter un coup d’œil. Et… emmène ton plateau avec toi. »

    Gagné. Le petit végétarien se leva en vitesse et se précipita vers l’intéressé, laissant les deux amis seuls. Enfin. Maintenant, il savait comment faire fuir, ou plutôt attirer Charlie à un autre endroit.
    Lentement, il leva le regard sur la brune, qui n’avait presque prononcé aucun mot. Elle avait l’air effaré, perdu. La pauvre. Maxence se devait de la mettre à l’aise, avec ce qui venait de se passer, il est clair qu’elle ne pouvait pas être à l’aise.

    « Bon… Demain, donc. Je passe te prendre quand ? Je dois t’avouer être déjà nerveux… Non pas que tu en sois la raison. Mais tu es si différente des autres filles. Je sais d’avance que je n’aborderai pas ce rendez-vous comme les autres. »
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MessageSujet: Re: « Eh bien moi, j'aime pas les tomates » Maxence et Dakota « Eh bien moi, j'aime pas les tomates »  Maxence et Dakota EmptyDim 25 Avr - 16:15

« Euh, fond de teint, vraiment ? Enfin, ce n’est pas que ça ne t’irais pas, mais sincèrement t’en as pas besoin. Contrairement à d’autres filles qui ont un bouton géant pour visage… » . Pas mal. Un bouton géant pour visage, j'y aurais pas pensé toute seule. Mes yeux se posant sur une jeune ALPHA que les mesquins appelaient "la calculatrice" dû à la colonie qu'elle avait sur le visage, je réprimai un sourire. C'est vrai que j'avais de la chance de se côté-là, j'avais juste besoin de mettre de la poudre, mais aucun bouton à l'horizon.

- Merci. murmurais-je doucement.

Une fois les blondes reparties, toujours avec leur déhanché plutôt incroyable, et que je l'ai mis en garde sur les conséquences d'un dîner avec moi, il dit : « Je préférerais passer la soirée avec toi qu’avec la Reine d’Angleterre. Alors crois-moi, ce n’est pas l’une de ces gazelles qui va m’influencer sur mes choix. Et puis… A vrai dire, je me fous un peu de ce que les autres peuvent penser. Qu’ils aillent se faire foutre. » Ouah, ce genre de réactions, c'était plutôt rare chez lui ! Du moins de ce que je le connaissais. Il parlait constamment de manière raffinée, sophistiquée, mais finalement, c'était bien plus efficace que le contraire. Il inspirait une sorte de respect, une sorte de fascination aussi, mais je crois que c'est tout simplement ce qu'on appelle la charisme. Charismatique, voilà ce qu'il était. Il n'était pas simplement beau : il avait du charme, et du charisme. C'était plutôt rare de trouver ça, souvent, les 3 ne se coordonnaient pas.

- En même temps, avoues que le reine d'Angleterre est un peu .. euuh .. défraîchie, non ? Mais en tous cas, c'est gentil de bien vouloir me supporter. J'en ai marre de traîner tout le temps dans le salon des Sigmas le soir, même si je les adore. ça .. ça me fait plaisir que tu me proposes ça. répondais-je avec un sourire réservé.

J'avais senti mes joues légèrement s'empourprer, alors pour le cacher, je baissai la tête, et, cachée par mes cheveux, je faisais semblant de les observer avec attention, jusqu'à ce que la chaleur ne se fasse plus sentir. Je détestais rougir. C'était la pire chose au monde. Beaucoup de garçons avaient cru qu'ils m'interessaient parce que j'avais rougi devant eux, alors qu'il ne s'agissait souvent que de manque de confiance en moi ou d'un mal-être passager. Je me sentais presque humiliée à chaque fois. J'espérais du fond du coeur qu'il n'avait rien vu.

Après tout il avait raison. Même si je ne voulais pas qu'on se foute un peu de lui si quelqu'un nous voyait, il n'y avait aucune raison pour que ça arrive. Comment pourrait-on oser se moquer de lui ? C'était notre vie, notre histoire, et les autres ne devraient rien n'en avoir à faire. C'est vrai que j'avais un peu trp tendance à voir le mal partout, mais c'est sûrement parce que j'avais toujours vécu dans un climat régenté par les riches et les snobs. J'avais tellement tenté de voir du bon en chacun pour finalement me rendre compte qu'il existait vraiment des gens profondément mauvais, que je n'arrivais plus à aller de l'avant sans faire attention à eux. J'avais toujours peur qu'il y ai des problèmes et de la souffrance. Mais c'était idiot. Nous, les gens bien, ne devions pas faire nos vies en fonction des gens mauvais, plutôt vivre à fond et leur tourner le dos jusqu'au jour où ils seraient délaissés, parce que certains auront mûri, et se seront rendu compte de leurs bêtises de jeunesse.

Puis, après quelques sourires, un jeune homme s'approcha de notre table. Sur le coup j'eus un flash : peut-être était-il là pour la même raison que les filles ? J'eu du mal à imaginer Maxence dragué par un mec. Je ne connaissais pas le nouveau venu, mais je l'avais croisé souvent dans les couloirs de l'université, et tout ce que je pouvais dire, c'est qu'il avait l'air d'être un personnage haut en couleurs .. Il s'installa à notre table et je ne pus sortir un seul mot. Je me contentai d'un sourire accueillant, je ne voulais pas montrer que je préferais être seule avec le français. Le garçon se pencha sur Maxence comme pour l'embrasser, ce que je trouvais plutôt surprenant. Cependant mon ami esquiva. Ce n'était sûrement qu'un 'craquage'. Bref, de toute façon, ces deux-là avaient l'air de bien se connaître, car Maxence lâcha un : « Tiens… Charlie… » auquel le garçon répondit par un large sourire. Je me sentais un peu mal à l'aise, mais également idiote. Par-dessus tout ça, j'avouais que le 'craquage' m'avait fait quelque chose. Peut-être qu'il me plaisait plus que je ne le pensais ? Oh, n'importe quoi. Puis, Maxence, dans le but évident de détendre l'atmosphère, nous présenta l'un à l'autre : « Je te présente… Dakota. » . Charlie me fit un sourire et me dit bonjour, ce à quoi je répondais par un simple, gentil, mais efficace :

- Salut ... Charlie.

Eh bien, on pouvait dire que Maxence avait l'air embêté. Sûrement pas plus que moi qui me sentais complètement stupide, mais même s'il semblait apprécier son Charlie, il n'avait pas l'air d'accord avec le fait qu'il nous ait dérangés. Etrange. Mais il parut trouver la parade : « Charlie. Il parait que le gars, là-bas, à un élevage de ratons-laveurs. Tu devrais aller jeter un coup d’œil. Et… emmène ton plateau avec toi. ». Ouch. Alors ça c'était fort. Un elevage de ratons-laveurs ? C'était quoi cette connerie ? Néamoins, je dûs avouer que ce fut une réussite car le brun ne se fit pas prier, et courut presque vers le soi-disant éleveur de Ratons-Laveurs. J'étais complètement abasourdie par ce que je venais d'entendre et de voir. Détachant mon regard de Charlie, je reposais mes yeux noirs dans les yeux bleus du Français. Il sembla vouloir immédiatement changer de sujet, et annonça : « Bon… Demain, donc. Je passe te prendre quand ? Je dois t’avouer être déjà nerveux… Non pas que tu en sois la raison. Mais tu es si différente des autres filles. Je sais d’avance que je n’aborderai pas ce rendez-vous comme les autres. » Je souris. ça m'avait comme, comme une sensation de bien-être, une petite décharge de bonheur qui, soudaienement, s'était insinuée dans chaque partie de mon corps. Il était .. nerveux ?

- Euuh .. Je .. Euuh .. Je secouais ma tête en fermant les yeux, comme pour me débarasser de la gêne, et continuai : Passes vers 19H30 .. Pas avant, comme j'ai un cours de Live et Enregistrement qui se termine aux alentours de 18H45 .. le temps que je prenne une douche et que je me prépare .. Après je suis toute à toi.

Je remarquai que j'avais terminé mon plateau. Enfin, le peu de choses comestibles sur mon plateau. Regardant l'heure, je m'affolais. J'avais un cours de chant dans 5 minutes, et le temps que je m'y rende .. Je me levai avec un sourire et remettais mon court trench.

- Je dois te laisser, la musique m'appelle. Saches que moi aussi, je suis nerveuse. Un peu plus même. Toi aussi tu es différent, différent des autres garçons que je connais. Tu peux être sûr que je ne serais pas en retard, ni même que je me désisterais.
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