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Qui aime bien châtie bien.

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MessageSujet: Qui aime bien châtie bien. Qui aime bien châtie bien. EmptyDim 17 Juin - 22:24



    Quand une femme laisse seule celui qui lui servait de mari, qu’elles et la pire chose qu’il doive faire ? Laver ses vêtements. Pourquoi ? Parce qu’il ne sait pas où se trouve la machine à laver ! Oui, les mecs et les machines à laver, ça a toujours et ça fera toujours deux. Evidemment, il y a les mères qui apprennent à leurs fils à s’occuper du linge et il y a les maris qui font rentrer l’information par une oreille et ça ressort par l’autre, sans oublier de lancer une chaussette sale qui était sur le pied à sa femme en lui disant de ne pas faire les choses à moitié. Pour Rafael, il avait eu de la chance, il avait dû apprendre par lui-même. En effet après avoir perdu ses parents, il s’était retrouvé dans une famille dont les parents voulaient juste toucher l’argent donné par l’assistante familiale. Du coup il avait dû faire beaucoup de choses par lui-même et il avait apprit. Ca n’était pas une corvée agréable, mais il fallait bien le faire. Se levant ce matin là, il avait vu son panier de linge sal faire la tête et il avait donc décidé d’aller faire une lessive. Mettant ses vêtements dans un sac de supermarché, il le mit sur son épaule et partit vers la laverie où il allait d’habitude. C’est là qu’il vit que c’était fermé. Magnifique ! Du haut de ses 33 ans, il vivait en dehors de Berkeley et il préférait faire pas mal de choses en dehors de l’université. Malheureusement pour lui aujourd’hui, il allait devoir y aller pour faire tourner son linge.

    Repassant par chez lui, il attrapa les clés de sa voiture pour filer vers l’université. Une fois là-bas, il se gara dans le parking. Il n’était pas pressé aujourd’hui. Il n’avait pas cours avant l’après-midi, du coup il avait toute la matinée pour faire sa lessive. Passant par le bâtiment principal, il passa par son casier, pour attraper un cahier et un stylo. Il avait des compositions à écrire et gardait le tout dans ce fameux cahier. Sortant de l’endroit, il se mit à siffloter tout en marchant. Saluant quelques étudiants qu’il connaissait, il partit vers le chemin des grecs et fila ensuite directement vers la laverie. Une fois là-bas, il eu le plaisir de voir qu’il serait seul. Parfait pour se concentrer sur ses compositions. Ouvrant une des machines, il y mit son linge et grogna en voyant qu’il avait oublié sa lessive. Cherchant autour de lui, il vit une bouteille qui était posé là. La secouant un peu, il sentit qu’elle n’était pas vide. Du coup, il tenta d’en mettre avec ses vêtements et il referma la machine. Mettant le bon programme, il alla ensuite s’asseoir un peu plus loin, dos au mur pour pouvoir chercher quoi écrire. Dix bonnes minutes durent passer avant qu’il n’entende du bruit. Pensant qu’il s’agissait de la machine, il vit en fait une personne arriver. Soupirant, il espérait que la personne ne resterait pas là, mais quand il vit le visage familier de la nouvelle, il sourit. Cependant, il fit celui qui ne l’avait pas vu et il replongea la tête dans son cahier, tout en jetant des coups d’œil à la jeune femme. Elle ne semblait pas vouloir plus parler que lui, mais il ne pû s’en empêcher.

    Comment vont beau-papa et belle maman ?

    Il savait qu’elle devait lui en vouloir, vu les regards noirs qu’elle lui avait lancé, mais elle avait réussit à se venger et elle l’avait bien fait. Du coup, il se donnait le droit de l’ennuyer quand il en avait envie. En plus, il devait avouer qu’elle avait du répondant et qu’elle ne semblait pas être, comme d’autres, un corps sans cerveau.
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MessageSujet: Re: Qui aime bien châtie bien. Qui aime bien châtie bien. EmptyLun 18 Juin - 16:40

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    Il est une vérité universelle que personne ne doit ignorer : lorsqu’Aloysia a le malheur de voir sa machine à laver tomber en panne et constate qu’elle n’a plus rien à se mettre sur le dos au point de devoir se rendre à la laverie, il ne faut surtout pas lui adresser la parole. Prendre le risque reviendrait à dire que l’on ne tient pas énormément à son existence sur terre ! En effet, l’ardente blonde venait de poser lourdement sur le sol deux sacs emplis de fringues, principalement des sous-vêtements et tenues de tous les jours, à la laverie de l’université. Hors de question qu’elle ne se rende en ville au risque qu’on ne la reconnaisse et qu’un paparazzi ait la mauvaise idée de passer par là à ce moment là. Mais cette mission commando l’irritait au plus haut point. Elle ne voyait pas de tâche plus dégradante et insupportable que celle-ci, surtout lorsque l’on la voyait trier scrupuleusement ses vêtements de peur que ceux-ci ne déteignent entre eux. Hors de question pourtant de payer un pressing pour tout faire, car bien qu’elle ne soit pas vraiment pingre sur les bords, elle n’avait aucune envie que qui que ce soit se rince l’œil sur ses magnifiques dessous Prada. Elle engageait des professionnels pour ses tenues de soirée et c’était bien suffisant ! En d’autres termes, cette journée risquait d’être un enfer sans nom. La preuve, à peine quelques minutes après son arrivée, l’insupportable Rafael –qu’elle avait pourtant bien corrigé lors de leur dernière rencontre– avait eu la bonne idée de se pointer en même temps qu’elle, lui assénant une de ses fameuses phrases qui tue en espérant sans doute que cela la détendrait… Le malheureux ! « Le plus beau, c’est qu’on pourrait prendre penser que tu te persuades des conneries que tu déblatères à longueur de journée ! » lâcha-t-elle d’une voix si glaciale que n’importe qui d’autre en aurait été pétrifié sur place. « Lâche-moi la grappe, c’est pas les vendanges » conclut-elle sans même lui accorder le moindre regard supplémentaire, trop occupée à s’emparer de pas moins de trois machines de seize kilos au total histoire que cette choserie ne dure pas cent ans en plus de tout le reste. Mais le temps lui parut long pendant que lesdites machines étaient en route. Le bruit ne l’occupait pas et fatalement, elle ne pouvait pas s’empêcher de lancer de brèves œillades à l’attention de Rafael, pour voir ce qu’il mijotait et s’il la regardait également, de temps à autre. L’orgueil, c’est pire que tout !

    « Je crois que si tu continues à harceler mon père tu vas finir par te prendre une balle en pleine tête, ou à défaut, de passer un temps considérable en garde à vue. Tu n’as pas peur de jouer avec le feu ou tu es simplement stupide ? On ne fanfaronne pas devant les puissants sans avoir un grain, tout le monde sait ça. » Le fait est que Gabriel Lennox était quelqu’un de formidable, mais pas lorsque sa fille était impliquée. Aloysia, c’était son trésor, sa fleur innocente à protéger à tout prix, quoi qu’il lui en coûte. Forcément, voir débarquer un sot pour mieux tâcher de séduire sa fille devant ses yeux, c’était de la folie pure. Il ne devait pas réellement se douter des répercussions et pour ainsi dire, Aloysia n’allait pas les lui rappeler. « Arrête de sourire, ça m’agace » coupa-t-elle avant même qu’il ne puisse répondre quoi que ce soit, n’hésita pas à le saisir par le col bien qu’il soit nettement plus grand qu’elle et que l’on puisse penser sa force nettement supérieure. Ne jamais oublier qu’en dépit des évidences, Aloysia était bien plus forte qu’elle n’en n’avait l’air. « Qu’est-ce que tu cherches au juste ?! Qu’est-ce que tu me veux ? Tu ne veux pas aller te trouver une autre laverie que j’ai la paix !! »
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MessageSujet: Re: Qui aime bien châtie bien. Qui aime bien châtie bien. EmptyLun 18 Juin - 19:40



    Voyant la jeune femme prendre le temps de séparer ses vêtements, il se mit à sourire. Il savait que s’il osait se lever pour tenter d’approcher, il se ferait arracher un bras, mais ça ne lui ferait pas particulièrement peur. Mais pour le moment, il préférait rester tranquille dans son coin. Du coup, il la vit prendre plusieurs machines pour parvenir à y mettre tout son linge. Seulement, il ne pû s’empêcher de parler et il sourit de plus belle. Levant les yeux vers elle, il s’amusait beaucoup de la situation. Hochant la tête en souriant, il reprit son sérieux pour se concentrer sur son cahier et ses compositions, l’oubliant totalement. Après tout, il était là pour attendre son linge et développer de nouvelles chansons, pas pour autre chose. Du coup, les sourcils froncés, il regardait parfois au début de son cahier, pour voir les conseils les plus importants donnés pendant les cours. Bougeant un peu la tête comme s’il entendait la musique directement, il écrivait et trouvait le bon rythme, pour faire ce qu’il voulait vraiment. Ca n’avait pas été long, mais il fut coupé dans ses pensées et son écriture quand la jeune femme reprit la parole. La fixant, il mit son stylo dans son cahier et le ferma dessus, tout en étant prêt à sourire, mais elle le prévint de ne pas le faire. Mais, il fut surprit par le fait qu’elle vienne vers lui pour le lever et l’attraper par le col. Haussant les sourcils, il l’écouta attentivement, avant de faire un sourire en coin à nouveau.

    J’étais là en premier.

    Haussant les épaules, il disait cela avec un mélange enfantin de celui qui s’amuse et de nonchalance, qui faisait qu’il était là pour son linge et pas pour autre chose.

    Si ça ne te plaît pas de me voir, tu peux partir, ça ne me gênera aucunement.

    Continuant de la fixer dans les yeux, il soupira doucement.

    Tu pourrais me lâcher, que je reprenne ce que j’ai commencé, avant que tu ne te crois permit de m’ennuyer avec tes problèmes existentielles et le fait que tu penses que tout le monde est à tes pieds parce que madame fait partit d’une famille riche ?

    Penchant un peu la tête sur le côté, il voyait bien qu’elle ne rigolait pas et il soupira.

    Alors pour te répondre, je ne cherche rien, je suis juste venu faire une lessive. Qu’est-ce que je te veux ? Rien de particulier, juste me venger de la dernière fois et …

    Il rapprocha son visage de son oreille, veillant à ce qu’elle ne le repousse pas.

    Te prouver que tu finiras dans mon lit, que tu le veuilles ou non.

    Reculant, il haussa à nouveau les épaules et il se mit à sourire de toutes ses dents, près à recevoir des tonnes d’insultes, voire même des coups si ça lui plaisait.
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MessageSujet: Re: Qui aime bien châtie bien. Qui aime bien châtie bien. EmptyLun 18 Juin - 20:37

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    D’un point de vue purement technique, il est vrai qu’il était là en premier. Mais Aloysia, dont la mauvaise foi n’était plus à présenter, refuserait catégoriquement de s’avouer vaincue quand bien même il ait élu domicile en ce lieu improbable. Maintenant qu’elle s’y trouvait, il pouvait bien dégager que cela ne la dérangerait pas, bien au contraire. Elle haïssait son arrogance presque mutine malgré son âge, et ce autant qu’elle était attirée par ce physique on ne peut plus avantageux. Une simple œillade sur ses tablettes de chocolat évidentes sous son haut et elle frémissait presque. Malheureusement pour Rafael, Aloysia n’était semblable à aucune autre, et ses nerfs d’acier lui étaient particulièrement utiles dans ce genre de situation. Impossible qu’elle cède à autre chose qu’à de la colère, à moins que sa propre frustration sexuelle ne reprenne le dessus… Ce font elle doutait fortement dans l’état actuel des choses. « Oh mais n’aie crainte, sitôt que ma machine est terminée je vais m’enfuir à des kilomètres de ta sale présence impie !! » Il ne s’agissait pas d’une fuite, mais plutôt d’un avantage. Jamais elle n’avouerait franchement être prête à fuir en cas d’émoi non pas émotionnel mais physique. Depuis la mort d’Amaury, la jeune femme n’était rien d’autre qu’une coquille vide sans émotion… Impossible donc qu’elle ne se lance dans une aventure digne de petites filles jouant encore à la Barbie. Elle avait un rang à tenir, nom de dieu !! Quant à Rafael, il tenait à la merveille le sien : il l’énervait au plus haut point et si elle finit par lâcher son col, ce fut pour mieux lui coller une droite d’anthologie. Elle ne retint aucunement son cou, quitte à lui casser le nez et à lui ouvrir la lèvre. Il avait mérité cette réaction virulente au moment même où il s’était cru arrivé… Comme si Aloysia n’était rien d’autre qu’une prostituée que l’on prend et que l’on jette après usage ! Afin que le message soit parfaitement clair, elle se pencha vers Rafael, ne s’occupant aucunement du fait qu’il puisse souffrir ou même suffoquer, son regard étant devenu aussi glacial qu’un hiver en pleine Sibérie. « Je ne sais pas ce qui te fais croire que je me trouverais dans ton lit. Peut-être que je souris trop ou que je porte trop de rose, mais ose me traiter de pute facile et je te démonte ton joli petit minois insupportable. Tu sais de quoi je suis capable, tu sais que j’irais jusqu’au bout même s’il faut pour cela que tu dépenses des millions en chirurgie esthétique. » Sa voix n’était plus empreinte de colère mais plutôt marquée par une évidente impassibilité. Il l’avait cherchée, il venait de la trouver.

    « Pour ta gouverne, je t’ai déjà planté dans ton propre lit une fois, et si j’y retournais, je ferais exactement la même chose » énonça-t-elle avait d’élancer un rire narquois au possible, de hausser les épaules et de se relever pour s’occuper de sa propre machine. Ne pas rester trop près au cas où il déciderait de répliquer malgré le fait qu’elle soit une femme, mais ne pas sortir tout de suite pour ne pas le laisser gagner… Tel était son plan habilement fomenté. « Pour information, le monde entier est à mes pieds. Je ne peux pas compter tous ceux qui me veulent dans leurs lits, à commencer par toi. Pourquoi diable penserais-je autrement ? La vie, ce n’est pas un kiwi, body ! » Aloysia fit mine de lever les yeux au ciel très théâtralement, reprenant ce fameux air insupportable qui faisait parfaitement en sorte de conserver autrui très loin de sa personne. C’était parfait. Confortable. Silencieux et tranquille. Bref, en d’autres termes, parfaitement enviable comme situation. « Tu sais quoi ? Je préfèrerais choper un cancer plutôt que de te laisser me toucher. Alors pour information, ta petite menace, j’en ai rien à secouer. »
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MessageSujet: Re: Qui aime bien châtie bien. Qui aime bien châtie bien. EmptyLun 18 Juin - 22:03



    Elle semblait vraiment très remontée à cause de lui. Il devait avouer qu’il avait fait fort en passant ses bras autour de la jeune femme et en jouant de ses doigts sur sa cuisse, face à ses parents. Elle s’était bien vengée, en venant lui faire croire qu’elle coucherait avec lui. Elle l’avait laissé frustré et en très mauvaise posture. Il n’avait pas encore répliqué, voulant quelque chose qui la mettrait vraiment mal à l’aise ou en rogne. Mais, il savait que pour ce faire, il allait devoir viser haut, dans un domaine qu’il avait déjà visité, sa famille. Il ne savait pas encore moment, mais il comptait bien se pencher là-dessus au plus vite, surtout après la droite qu’il venait de se prendre. Il ne s’était pas attendu à ce coup là. Il avait anticipé quelque chose de moins fort à vrai dire. Mais il ne dit rien, la laissant simplement parler et relevant la tête vers elle, pour la fixer dans les yeux. L’écoutant avec attention, il ne dit rien et la regarder repartir vers sa machine. Ne parlant pas, il posa ses doigts sur sa mâchoire, sentant une légère douleur et il savait alors qu’il allait sans doute avoir un bleu dans pas longtemps. Soupirant doucement, il regarda ensuite son cahier qui était par terre et le stylo avait roulé un peu plus loin. Allant le récupérer, il l’écouta reprendre la parole et il soupira doucement, avant de se redresser, son cahier et son stylo à la main. Allant vers la machine qu’il utilisait, il s’assit dessus et il tourna la tête vers la jeune femme.

    J’ai vraiment un joli petit minois ?

    Haussant les sourcils, il se mit à rire et il leva les mains, pour montrer qu’il rigolait.

    C’est mon comportement face à ton père qui te met dans cet état ? Franchement y a pas de quoi, tu as fait pire la fois suivante.

    Penchant la tête, il regarda la jeune femme, lui faisant comprendre qu’elle avait été pire que lui, même si son père n’était pas là.

    Oh et à propos du cancer, tu ne devrais penser ça et puis je suis meilleur que le cancer mais ça tu ne sembles pas vouloir le tester. Tant pis pour toi.

    Il prit un air vexé, faisant une tête de chien battu et il ouvrit à nouveau son cahier, avant de tourner doucement la tête vers elle, avec un léger sourire. Il savait qu’elle ne pourrait pas sourire du tout, mais au moins il aurait tenté.
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MessageSujet: Re: Qui aime bien châtie bien. Qui aime bien châtie bien. EmptyLun 18 Juin - 22:47

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    Chaque parole lui faisait monter la moutarde au nez, comme s’il visait juste à chaque fois qu’il avait le malheur de s’exprimer. Bien sûr qu’il avait un corps de rêve, quelle question ! Le simple fait de l’avoir planté là, au moment même où ils allaient passer à l’acte lui avait demandé un effort considérable. Il n’avait pas idée de ce qu’elle avait dû fait ensuite pour calmer la tension palpable dans chacun de ses muscles. Pour ainsi dire, Aloysia n’en n’avait pas dormi de la nuit… Non pas qu’elle s’en veuille de l’avoir planté là, bien au contraire, cette victoire était plus jouissive encore qu’un orgasme, mais elle peinait encore à comprendre comment elle avait pu se maîtriser au point de partir sans un mot en laissant Rafael face à ses désirs inassouvis. Il avait dû l’avoir mauvaise pendant de nombreux jours puisqu’elle ne l’avait pas croisé avant aujourd’hui, dans cette maudite laverie dont elle se serait bien enfuie dans la seconde afin de ne surtout pas avoir à supporter son petit manège une minute de plus. « On est pas du même monde toi et moi. Ca ne m’étonne pas qu’un petit rat dans ton genre ne comprenne pas les conséquences de tes actes stupides. » Aloysia haussa les épaules, agacées, toute prête qu’elle était à lui coller à nouveau une droite sans pour autant répondre à cette pulsion-ci. Il avait de la chance qu’elle n’ait pas mis plus de volonté à vouloir le blesser dans son geste. Sans quoi, elle lui aurait probablement disloqué la mâchoire sans même qu’il n’ait eu le temps de dire « Quidditch ». Ce qui la conforta dans sa raison, ce fut ce qu’il lui avoua ensuite : effectivement, elle avait fait mille fois pire la fois suivante. La preuve que cela lui martelait encore l’esprit puisqu’il en parlait. Et fatalement, l’ardente blonde ne pu s’empêcher d’éclater de rire, triomphalement, toute étonnée qu’elle était qu’il ne défende pas davantage sa virilité amplement bafouée. A croire qu’il n’en n’avait rien à cirer ! Mais tant qu’il ne parviendrait pas à la faire taire, et tant qu’il aurait pour projet de la mettre dans son lit, fallait-il qu’il ait des tendances masochistes… Car Aloysia n’allait pas lui faire le moindre cadeau. « Tu as perdu ta virilité ce soir là !! Le pire, c’est qu’elle est toujours absente, tu ne l’as pas récupérée. Personne ne veut coucher avec un looser, c’est une vérité universelle ! » Et elle se marrait, toujours plus bruyamment, tirant sur la sonnette d’alarme afin de le faire sortir de ses gongs. Peut-être était-ce elle, la masochiste, en fin de compte.

    Soudainement, elle se rua sur lui pour le plaquer contre le mur, sans douceur, le maintenant à l’aide d’une force hautement développée lors de ses nombreux entraînements. A moins qu’il n’ait le désir de la frapper, ce dont elle doutait, impossible de se libérer de son emprise. C’était fascinant et grisant, ce pouvoir qu’elle pouvait exercer sur lui sans lever le petit doigt… Juste en le défiant de cette manière arrogante. « Faut-il que je dévoile la petite scénette de l’autre fois pour que tu te décides à reprendre ce qui t’appartenait avant que je ne m’occupe de ce que tu as dans le pantalon ? Ou plutôt que je ne m’en occupe pas, à vrai dire… C’est drôle, tu parais très sûr de toi mais face aux attaques, tu ne fais rien. Serais-tu un vrai minable ? » Pire, au regard qu’elle lui lançait, le mot adéquat serait « inutile » plus que minable. Aloysia était d’une cruauté inégalable, surtout lors de moments comme celui-ci. Il ne lui laissait pas le choix : plus il la défiait, et plus elle avait envie de lui faire mordre la poussière. A ce petit jeu, il n’était pas prêt de gagner ! « Rectification votre honneur : tu es pire que le cancer, c’est l’évidence même. Rien qu’à te regarder je suis prise de nausée ! Tu risquerais ta chemise visiblement récente pour soutenir ce que tu viens de dire, vraiment ? » Ce n’était pas l’exacte vérité. Mais le tout c’est qu’il le croit, le reste… Ce n’était pas bien important.
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MessageSujet: Re: Qui aime bien châtie bien. Qui aime bien châtie bien. EmptyLun 18 Juin - 23:32



    Il s’amusait de la réaction de la jeune femme et il aimait le fait de la pousser à bout, mais s’il ne voulait pas aller trop loin au cas où qu’il se prenne une nouvelle droite. Puis, il fronça les sourcils aux propos de la jeune femme.

    Ah donc ça veut dire que mon comportement est celui d’un rat, mais si ton père savait ce que tu m’avais fait, ça serait quoi ?

    Haussant un sourcil, il avait envie de lui dire qu’il s’était rabaissé à son niveau, mais ça n’avait pas été trop méchant lui de son côté, il le trouvait en tout cas. Mais, c’est vrai qu’il avait visé fort dans son comportement avec la famille de la jeune blonde. Seulement, il n’apprécia pas quand elle se moqua ouvertement de lui. Non mais oh ! Seulement, il ne dit rien, quoi qu’à vrai dire, il n’eu pas le temps de dire quoi que ce soit. Elle l’avait attrapé et l’avait plaqué au mur. Lui qui était assit sur la machine à laver avait faillit s’étaler de tout son long. Seulement le son de son cahier et de son stylo tombés au sol résonnaient. Son dos tapé la face dur du mur et il fronça les sourcils, avant de la regarder, se demandant si elle comptait le rouer de coups ou pas. Seulement, à l’écoute de ses propos, il fronça les sourcils encore plus et n’apprécia que très peu ses propos. Elle croyait pouvoir tout dire comme ça, sans aucune conséquence, mais elle se mettait le doigt dans l’œil. La laissant parler jusqu’au bout, il ne dit rien, écoutant simplement avec attention.

    Un minable ? Qui est la personne qui fait des coups foireux aux autres ? Qui pense qu’elle a le monde à ses pieds et que tout le monde devrait les lui lécher ? Qui se prend pour le centre du monde et pour la petite fille riche à qui on doit tout ?

    Il fixa la jeune femme dans les yeux. Il savait qu’il ne pourrait pas sortir de sa prise, mais autant lui dire directement les choses.

    Je suis un mec simple mais que tu as cherché et qui compte se venger. Ne crois pas que je vais me taire aussi facilement. Tu veux montrer ta puissance en me plaquant au mur, en me rabaissant par tes paroles. Mais, ne crois pas que si tu continues de me frapper physiquement ou verbalement ça me fera partir.

    Continuant de fixer la jeune femme dans les yeux, il s’attendait à tout avec elle du coup, mais il ne la lâcherait pas.
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MessageSujet: Re: Qui aime bien châtie bien. Qui aime bien châtie bien. EmptyMar 19 Juin - 16:21

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    « Mon père m’applaudirait pour t’avoir justement châtié ! » Il est vrai qu’en la matière, Gabriel était toujours de parti pris. Aloysia était sa fille unique, l’héritière du trône de Suède, aussi ne pouvait-il décemment la regarder dans les yeux et lui dire qu’elle avait eu tort. Il lui arrivait de remettre en cause son jugement, mais uniquement pour des raisons fondamentales et non pour un bête différent comme celui-ci. Aucun risque qu’il ne défende Rafael, qu’il n’aimait décidément pas en raison de leur première rencontre houleuse. Cela étant, Aloysia était presque amusée par cet état de fait, ce pouvoir qu’elle exerçait sur le jeune homme. Il ne se mettait pas en colère, osait à peine la rembarrer comme s’il avait peur qu’elle ne lui dézingue définitivement la mâchoire. Quelle pitié ! Il ne savait pas encore de quoi elle était capable ? Ne pas se confronter à elle est pire que de se lancer à corps perdu dans une bonne bataille, qu’elle soit physique ou verbale. S’il ne l’avait pas encore compris, alors il fallait de toute urgence refaire son éducation. « Je sais que tu ne partiras pas, la preuve, tu es incapable de te déloger ! Je suis peut-être riche mais en attendant, c’est toi qui me cours après et non l’inverse. TU veux me mettre à tout prix dans ton lit comme s’il s’agissait de ton dernier baroud d’honneur… Très bien ! Mais tu ne fais que continuer à me prouver que j’ai tous les droits. J’ai un pouvoir sur toi que tu n’imagines même pas, et tant que tu continueras à ne pas te défendre, je vais éprouver un malin plaisir à te faire mordre la poussière ! » Qu’il se le tienne pour dit. La jeune femme n’était pas n’importe qui, ou même une vulgaire prostituée à prendre et à jeter après usage. Elle avait des principes, une fierté, et s’il fallait prendre ou jeter quelqu’un, elle voulait en être la première responsable. Impossible donc qu’elle ne lui laisse la moindre possibilité de redorer son honneur, quand bien même il irait trouver son père à nouveau. S’il se vengeait, elle allait répliquer, et ce plus durement et sournoisement qu’il ne pourrait lui faire en toute une vie. « Tu as saisis le message maintenant ? » Aloysia le lâcha brusquement, n’ayant cure qu’il puisse être déstabilisé ou même blessé par ses paroles. Les chipoteries des uns et des autres, elle avait eu son compte il y a longtemps. Cependant, comme il fallait s’y attendre, elle s’empara évidemment du cahier sur lequel il semblait griffonner avec tant d’acharnement. Si c’était une arme qu’elle pouvait utiliser contre lui… C’était tout bénéfice pour elle !

    « Des compos ? Alors tu écris comme un jeune lycéen boutonneux dans sa période « j’suis mal dans ma peau de je vais me taillader les veines » ?! » Aloysia parcourait les quelques pages presque lisibles de ce fameux cahier avec un intérêt tout particulier. A vrai dire, son écriture était incisive, efficace, touchante. N’importe qui aurait pu applaudir des deux mains et lui rendre ledit cahier tout en s’excusant pour sa curiosité totalement déplacée… Mais comme précédemment dit, Aloysia n’était pas n’importe qui. Elle savait agir comme la pire des garces et s’il fallait garder ce cahier en otage pour le lui faire comprendre, ainsi soit-il. « Donc non seulement t’es chiant comme la pluie mais en plus tu voudrais ressembler au Victor Hugo de la chanson ! Mon dieu que c’est pathétique… Comment tu veux qu’une nénette ait envie de s’envoyer en l’air avec toi ? Le seul type de femme avec qui ça marcherait s’arrangerait pour tomber enceinte afin que tu l’épouses pour que tu pousses la chansonnette ad vitam aeternam. T’es vraiment mal barré dans le genre ! » Il ne parviendrait pas à lui arracher le cahier des mains à moins de la violenter. Cela risquait d’être passionnant à observer…jeu, il n’était pas
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MessageSujet: Re: Qui aime bien châtie bien. Qui aime bien châtie bien. EmptyMar 19 Juin - 16:35



    Il resta fixer la jeune femme. Elle savait parler et utiliser les mots pour le rabaisser plus bas que terre. Il l’avait deviné avant, mais là c’était plus que clair. Elle voulait qu’il s’énerve ? Ca n’était pas dans sa nature et il ne comptait pas le faire. Il y avait très peu de sujet qui pouvait le faire sortir de ses gonds et pour le moment, elle n’en avait pas touché un mot. Sa famille, ses parents, la perte de son emploi. Ce genre de choses était les points sensibles du jeune homme, mais tant qu’elle n’en parlerait pas, tout se passerait bien. Il n’avait pas envie de hausser le ton. A vrai dire, il ne faisait que l’écouter, encre et encore. Puis, elle finit par le lâcher et il se redressa.

    Pourquoi devrais-je me défendre ? Tu veux m’empêcher de bouger, parfait, fais-toi plaisir. Je ne suis pas du genre à m’énerver parce qu’une fille sait se battre et qu’elle pense qu’elle a tous les droits sur moi. Je ne suis pas du genre agressif physiquement et ne frappe pas les femmes, même si elles savent se défendre.

    Il n’allait pas aller contre ses principes. Il n’était pas violent alors ça ne serait pas aujourd’hui qu’il commencerait. Bon d’accord, plus jeune il s’était souvent battu. Après la mort de ses parents, il avait frappé à tout va, mais jamais des filles. Il se battait contre ceux qui l’ennuyaient et contre ceux qui pensaient que parce qu’ils avaient plus de force, ils pouvaient taper sur tout le monde. Mais, il n’irait pas frapper Aloysia. Il n’en voyait pas du tout l’intérêt à vrai dire. Mais elle attrapa le cahier qu’il avait fait tomber et il fronça les sourcils. Que voulait-elle faire avec ? Tant qu’elle ne déchirait pas le cahier, ça devrait aller. L’écoutant d’une oreille, il finit par s’asseoir à nouveau sur sa machine à laver.

    Tu disais ? Non parce que j’ai vu tes lèvres bouger, mais je n’ai absolument rien comprit, à part le fait que tu penses que ce que tu puisses dire va me toucher et faire que je vais m’énerver, me sentir vexer ou quelque chose du genre.

    Voyant que la jeune femme ne semblait pas vouloir lui rendre son cahier, il ne dit rien et regarda où en était sa machine. Oh mon dieu, il en avait encore pour un moment. Il allait devoir vraiment trouver quelque chose à faire, autre que composer, vu qu’elle avait toujours son cahier. Il sortit alors son portable de sa poche et regarda plusieurs choses, préférant alors ignorer considérablement la jeune femme. Après tout, si elle se sentait délaisser, elle allait peut-être lui rendre son cahier et au pire elle viendrait encore l’ennuyer en parlant.
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Qui aime bien châtie bien.

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