Matthew déambulait dans la salle de sport vide, cherchant sans relâche la provenance de ce son quand un éclair pourfenda le ciel, éclairant par la même occasion la salle pendant quelques secondes. Le brun frissona. Ce n'était pas à cause des éclairs que le courant avait coupé, il en était persuadé. Il marchait donc sans but entre les différents appareils de musculation, qu'il avait, cela va sans dire, tous essayé. Cela l'aidait d'être un habitué, il évitait ainsi de s'empierger dans une de ses machines à perfectionner le corps. Il etendit alors Charlize l'appeler. Il hurla un 'je suis là', de l'autre bout de la pièce. Un autre éclair tomba, un bruit sourd se provoquant après son passage. Matt trouvait les éclairs très beaux la plupart du temps, mais là, il n'avait pas le temps de s'y attarder, surtout avec ce qu'il venait de voir dans le miroir qui était installé sur tout le côté gauche de la salle : Charlize se faisait agressée par un inconnu !

Le brun courut alors à travers toute la salle, cherchant à repérer où elle était grâce à son cri, Matthew n'ayant vu son reflet dans le miroir que quelques instants. Il arriva alors à l'endroit où était son amie, celle-ci étant à terre, un individu inconnu du canadien la maintenant ainsi. Matt serra les dents et se rua vers lui et lui attrapa sauvagement le col en le ramena vers lui et envoya une bonne droite à l'agresseur, suivi d'un coup de genoux juste là où il ne faut pas. Il jeta un petit coup d'oeil à côté du disjoncteur à côté. Tout les fils avaient été coupés, pas étonnant que le courant ait été coupé ! Il se dirigea vers Charlize et l'aida à se relever.

- Tu vas bien ?!

Charlize était au sol, elle s'était ramassé un coup à la tête, c'était pas l'homme qui lui avait donné mais c'est sa tête qui avait heurté des altères. Elle avait pas trop trop mal, elle allait avoir une bonne bosse, c'était sûr et certain. La jeune française se retrouva plaquée au sol les poignée coincée. C'était bien un homme. Charlize se débâtit un moment, elle était sur le point d'éclater en sanglot. Elle n'avait aucune envi de se faire encore une fois agresser. Elle ne voulait pas encore passer pour la petite fille fragile sans défense qui est besoin de se faire entourer de toutes les personnes assez forte pour se défendre seule. Dans de tel moment Charlize se posait beaucoup de question. Eh si, elle aussi, se mettait à fumer des bon joint et à boire de l'alcool régulièrement. Ça pourrait la rendre comme toutes les personnes du genre à Matthew.

Ce soir, même avec son protecteur le plus fidèle, Charlize réussi à s'attirer des ennuis. Tout à coup, l'homme se fit éjecter en arrière. Son sauveur n'avait pas mis trop longtemps pour arriver. La jeune femme se précipita pour reculer mais elle sentit une main la retirer par la cheville. C'était toujours le même homme. Il avait réussi à se défaire du canadien quelques seconde mais il était plutôt tenace. Charlize finit part se défaire, Matthew l'envoya paitre et l'homme sortie en courent. La jeune femme n'avait aucune idée de qui ça pouvait être, elle n'avait pas vraiment envi de le savoir. Elle finit alors par s'enfouir dans les bras de son confident pour éclater en sanglot.

« Je veux partir d'ici. S'il te plait, accompagne moi dans ma chambre. »

Au début, Matthew eut un peu de mal à repérer sa confidente, ses cris et gestes étant masqués par l'orage qui se faisait de plus en plus conséquent. Le brun se trouvait dans un grand état de panique et il la situa finalement avec un grand 'boum', qui était le bruit de sa tête ayant cogné contre les haltères. L'Omega frissonna, s'inquiétant de l'état de Charlize et se dépêcha d'aller la rejoindre. Celui-ci s'empierga sur un haltère avant d'arriver, sa panique l'empêchant de bien distinguer son environnement. Il lâcha un 'aïe' sonore et arriva finalement aux côtés de sa confidente. Le brun serra les dents et cogna vivement sur l'individu, faisant preuve d'une rare violence. Mais après tout, il n'avait qu'à pas faire du mal à ceux qui lui étaient chers, hors de question de le laisser s'en tirer. Il l'attrapa à deux mains et le plaqua violemment contre le mur en lui donnant un coup de poing dans le ventre, ce qui fut suffisant pour le faire fuir. Matt ne tenta pas de le rattraper et s'occupa plutôt de Charlize.

-Tu vas bien ?!

La première chose que le brun fit fut de voir l'état de la jeune fille, s'inquiétant beaucoup. Même si personne n'allait bien après s'être fait agressé de la sorte. Le brun aida la jeune française à se relever et lui caressa les cheveux pour la rassurer. Celui-ci sentit Charlize se fourrer dans ses bras, pleurant tout ce qu'elle pouvait. Le canadien s'attaqua intérieurement de ne pas être arrivé plus tôt. Il passa ses bras dans le dos de la jeune femme et la serra contre lui en lui caressant le dos pour la calmer. Il lui embrassa le front et prit une mine désolée, montrant bien sa tristesse de ne pas être intervenu plutôt et pour l'avoir laissé subir cet affront. Il fit oui de la tête.

-Oui, ne t'inquiète pas, je vais venir avec toi, je ne te lâcherais plus de tout le trajet, tu es en sécurité.

Le brun se promit de la garder proche de lui pendant tout le temps qu'ils rentrèrent. Il ne se changea même pas et prit juste les affaires des deux dans son sac, en gardant son bras sur l'épaule de la jeune femme. L'orage s'était calmé et les nuages se dissipaient, ce qui fit sourire le canadien, le beau temps revenait après la pluie ! Qui plus est, c'était la pleine lune et celle-ci éclairait le campus de sa douce lumière.

Une fois l'homme partit, Matt soupira. A part son coup sur le crâne, Charlize semblait bien se porter dans l'ensemble. Le regard du brun fureta à travers la salle sombre, espérant qu'il n'y ait personne d'autre. Ses craintes semblaient infondées, mais après ce qu'il venait de se passer, on n'est jamais trop prudent. Matt reporta son attention sur Charlize, gardant tout de même ses oreilles grandes ouvertes, étant sur le qui-vive. N'importe quel bruit suspect le faisait tourner de l'oeil, littéralement bien entendu. Quand la jeune femme se jeta dans ses bras, Matt prit la parfaite attitude du grand-frère et lui caressa patiemment la tête, ayant toujours une main serrée dans son dos au cas-où celle-ci venait à tomber ou à s'évanouir. Des bruits bizarre sur la fenêtre le firent se tourner. Ouf, ce n'était que la pluie. L'Omega poussa un long soupir. Il commençait à avoir peur pour rien bien que ses craintes restent justifiées malgré l'absence totale de danger autour d'eux. Le brun se remerciait intérieurement d'aller régulièrement à la salle de sport, sans quoi, il aurait eut du mal à assurer la protection de la française.

-Oui, je me doute ... Fit le brun en lui déposant un bisou magique sur la tête. Il lui sourit. Le fait qu'elle soit désormais hors de danger le remplissait de bien-être. Matt hocha la tête en signe de oui.

Quand Charlize le resserra dans ses bras, Matthew lui caressa gentiment le dos, pour qu'elle se sente complètement en sécurité, bien que ce ne soit pas des plus efficaces. Le brun se chargea de porter leurs affaires, histoire de ne pas plus épuiser la jeune femme. Le brun lui tenait toujours une hanche en la gardant contre lui, tout danger était ainsi écarté, enfin, cela le rassurait, l'Omega n'avait aucune envie qu'elle s'éloigne, pouvant ainsi la protéger au maximum et le plus rapidement possible, bien que ce soit fantaisiste de croire que quelqu'un oserait l'attaquer alors que quelqu'un la tenait contre lui, et ce quelqu'un avait une bonne musculature, encore plus décourageant. Le brun avait froid, lui aussi, tant et si bien que de la vapeur s'échappait de sa bouche à chacune de ses respirations, ce qui l'amusait un peu. Il ne recrachait de fumée que quand il fumait habituellement. Une fois arrivé chez Charlize, Matthew tourna la tête dans tout les sens. Il faut dire qu'il n'était pas souvent venu ici et cet endroit l'intéressait. Son regard se posa sur tout les meubles jusqu'aux plus petits objets, la demeure de sa confidente lui étant presque totalement inconnue. Quand celle-ci alla se chercha une cannette, il sourit. Au moins, il avait repéré la cuisine ! Le brun se posa sur le tabouret devant le piano de Charlize et le fixa, un peu perdu dans ses pensées. Celle-ci l'en tira. L'Omega lui lança un grand sourire rassurant.

-Haha, t'inquiète ! Après ce qu'il s'est passé, je préfère rester ici. Je dormirais au pied du lit.

S'exclama le brun. Il jeta un petit coup d'oeil vers l'armoire qui semblait être la penderie, espérant y trouver un coussin. Le canadien préféra ne pas regarder la lingerie de sa confidente et attrapa le polochon qui se trouvait en haut du meuble. Il tapa un peu contre, pour voir si il était moelleux et sourit, satisfait. Matt se dirigea alors vers le lit, posa le coussin contre le rebord et s'allongea par terre, le dos rehausser par le coussin. Il soupira alors de bien-être et se fourra confortablement dans l'oreiller immaculé en ronronnant de plaisir, en pensant que les coussins de sa confidente étaient très doux et mou par rapport aux siens; ça le changeait. Ceux qu'il possédait étaient presque tout vidés de leur coton. Mais habituellement, le brun n'en avait que faire, ne dormant, il faut l'avouer, pas souvent chez lui …

Ils étaient enfin en sécurité. Les verrous étaient fermés et le silence était revenu. Charlize posa ses clés sur son piano – chose qu'elle faisait à chaque fois qu'elle rentrait. La jeune femme se dirigea en direction de sa cuisine pour se prendre une bouteille de Coca Cola dans son frigo, elle ne voulait pas la boire, juste la poser sur sa tête. Cela faisait du bien, c'était bien frais. La jeune demoiselle ne se souciait pas de Matthew, elle se doutait bien qu'il n'était pas resté au pied de la porte. En effet, quand elle le regarda, il était au niveau du piano, leurs yeux s'étaient croisés. Lui abordait un sourire magnifique, comme toujours tandis que Charlize faisait une grimace à cause de la douleur, elle se força à sourire. Puis quand Charlize reposa la bouteille sur le comptoir, elle se tourna vers lui et remarqua qu'il s'était assis sur le tabouret du piano. Il était plongé dans ses pensées, en pleine réflexion. La française s'approcha de lui, un choix se faisait pour lui, soit il partait, soit il restait avec Charlize. Celui ci n'avait pas l'air d'hésiter. Il compter bien rester jusqu'au lendemain matin. La jeune femme le regarda dans les yeux et dégagea sa gorge avant de pouvoir lui parler.

« Tu crois que tu vas réussir à ne pas me sauter dessus si je te fais de la place dans mon lit ? » Charlize soupira puis reprit. « Je ne vais pas te laisser au sol. Soit pas idiot. »

Regardant les manœuvres de celui ci, la jeune femme laissa un petit rire se faire. C'était plutôt drôle de le voir ainsi. Avait-il peur qu'il se passe quelque chose, Charlize sera de toute façon là pour l'en empêcher... Celle ci alla dans la salle de bain pour enfiler un pyjama, elle décida de ne rien mettre de sexy, comme une nuisette ou autre, rien qui ne pourrait attirer l'œil du brun. Elle opta pour un bas en soie et un débardeur blanc. Charlize regagna la chambre éteignant les lumières petit à petit. Elle se mit dans sont lit en voyant qu'il avait fermé les yeux, peut être il préférait le sol ?! La dernière lumière fut éteinte et la jeune française s'exclama pour la dernière fois -s'il n'y avait aucune réponse cependant.

« Si tu changes d'avis il reste encore la place. »

Matthew soupira de bonheur, heureux que la situation se soit enfin arrangée et que la pression soit retombée. La soirée n'avait pas été des plus calme et Matt était rassuré de savoir sa confidente en sécurité, bien que s'inquièter continuellement n'était pas l'une des meilleures solutions et Matt en était conscient, mais il s'en sentait obligé de temps à autres, comme au moment présent. Mais savoir que les verrous étaient fermés arrangeait tout. Car au moins, Matt était sûr que personne ne pourrait s'infiltrer dans la demeure, qui plus est en sa présence. Le brun décida donc de relâcher la pression et d'enfin se détendre, profitant de cette jolie soirée qui semblait bien se terminer au final. Matt sourit à Charlize. Celle-ci avait un bon gros bleu sur la tête, qui, heureusement, devrait vite partir bien que le fait de se prendre des haltères en pleine face n'étant pas des moins douloureux. Le brun se rapprocha d'elle et lui embrassa gentiment le front, histoire de faire 'partir' rapidement sa douleur. Avec certaines personnes, comme Charlize, ici, Matt aimait jouer le grand-frère attentionné et protecteur, ce rôle lui convenant parfaitement dans ces cas-ci. Matthew retira son haut, se préparant à se coucher. Etant en présence de sa confidente, il savait qu'il devait faire un effort et garder son caleçon minimum, mais n'aimant pas faire les choses à moitié, Matt prit la grande décision de garder son pantalon -sans la ceinture bien sûr, faut pas pousser-.

Matt tourna les yeux vers Charlize, pensant à différentes choses et surtout à sa santé mentale si il partageait son lit avec celle-ci. Matthew n'était pas un lubrique pervers, enfin, normalement, il devrait donc être capable de contrôler ses pulsions. Mais, attention, l'Omega n'est, comme tout les hommes, pas fait de bois, ce qui vient pencher la balance vers le 'non t'inquiète je préfère dormir sagement par terre'. Mais cette décision n'était pas des plus alléchante, le sol n'étant pas la couche préferée du brun. On lui imposait donc un cruel dilemme. Mais Matt avait confiance et foi en la chasteté et la retenue de pêcher -il espèrait-. Mais préférant réflechir d'abord, il s'allongea sur le sol, le dos bien fourré dans son coussin et disposa ses mains sur son ventre, la lune le frôlant de sa douce lumière. Les yeux perdus dans le vide, Matt pesait calmement le pour et le contre dans son esprit, en tripotant un peu son ventre. Après cette longue réflexion Matt souleva les couvertures prit le coussin, le posa sur le lit et se mit dos à Charlize, soupirant. Sa faiblesse face aux femmes le gênait des fois, et même souvent, il dit en rigolant :

- Va pas penser à des trucs, perverse !

Sur ces mots, Matt fourra son visage dans le coussin en ronronnant de plaisir. Le lit était décidement beaucoup mieux que le sol, mais le brun devait sans cesse se faire violence pour ne pas penser à certaines choses peu catholiques, bien qu'il n'ait jamais fantasmé sur sa confidente jusqu'ici et il ne va certainement pas commencé. Des fois, il se remerciait intérieurement et infiniment d'avoir viré bisexuel. Qu'est-ce que ça pouvait aider des fois ... Mais n'arrivant pas à dormir, le canadien entrouvrit les yeux et ceux-ci se baladèrent dans la pièce, analysant tout ce qui s"y trouvait et qui était à la portée de la vue du brun, celui-ci serrant sans rien dire son oreiller en finissant par fermer les yeux, la fatigue l'envahissant peu à peu. Bien qu'il tentait d'être zen, c'était plus facile à penser qu'à réaliser, hélas. Matthew se retourna et se planta droit comme un piquet les yeux rivés vers le mur, se détournant de temps à autre vers le visage de sa confidente, s'assurant que celle-ci dormait tranquillement.

{ Oui, on va rapidement terminer la nuit (Désolée de la longue attente >< ) }

Matthew fixait longuement le plafond, en fermant les yeux, puis les rouvrant, baillant de temps à autres. Il passa sa main dans ses cheveux ébènes et les ramena derrière son oreille, ceux-ci commençant sérieusement à l'énerver, à tout le temps revenir chatouiller ses lèvres. Le jeune brun lècha sensuellement ces dernières qui commençaient à ne plus être humide. Le canadien avait horreur des lèvres sèches, et c'est sûrement pour ça qu'il a toujours quelqu'un pendu à son cou .. Il eut pour réflexe de passer le bout de ss doigts dessus. Cela faisait bien longtemps qu'aucune fille ne l'avait embrassé, maintenant c'était son amour exclusivement, un homme, donc. Non pas que cela le dérangait, bien au contraire, à chaque fois qu'il le voyait, Matt se jetait littéralement sur lui pour lui voler quelques baisers, qu'il le veuille ou non. Mais des fois, une effroyable envie d'embrasser une personne du sexe opposé se faisait sentir et cela gênait profondément l'Omega. Il était sortit avec tellement de filles qu'il en était presque devenu dépendant. Les filles, les filles et toujours les filles ... Matthew se mordit la lèvre inférieure. Cette addiction, plus que la drogue et l'alcool, était celle qui le bouffait le plus. Même ses shoots d'héro ne lui faisaient pas autant de bien. Et maintenant, il est casé et n'a plus le droit de toucher les fesses d'aucune fille ... Et oui, la vie peut être injuste, mais il s'était engagé à être fidèle et n'allait pas tromper son amant de si tôt, enfin, il espérait, car il suffit que ledit amant soit absent pendant une voire deux semaines et là, Matt serait en manque conséquent de sexe, oui parce que la fidèlité, ça va bien cinq minutes.

D'un geste précis, il tira les couvertures un peu plus sur lui, l'air tiède de la pièce lui donnant la chair de poule, cet air pénetrant dans ses cicatrices récente, engendrant une délicieuse, bien qu'abominable, douleur en lui. Cette souffrance activa un de ses tic, qui était de se lècher sensuellement les lèvres, une fois de plus. Le canadien souffla et ferma ses mirettes quelques instants, se permettant un moment de transe, étant épuisé. Ce dernier avait l'impression que ses paupières pesaient une tonne et Matt avait beaucoup de mal à garder ses yeux noisette ouverts. Sa fatigue lui fit enfoncer sa tête encore plus loin dans le coussin, gardant tout de même son ouïe fin, au cas où Charlize lui répondrait, ce qu'elle fit. Sa réponse lui arracha un petit rire, mais également un grand sourire. Matt savait bien que Charlize n'aurait aucune pensée perverse à son égard. Comme pour n'importe qui d'ailleurs. La française n'avait pas du tout la même personnalité que Matthew, qui courait -auparavant parce que maintenant, fidélité- sans cesse les jupons, qui voit et qui se drogue -ces deux dernières choses sont toujours d'actualité cependant-. Il lui répondit d'une voix calme mais taquine.

- Mais oui je sais que tu es une gentille fille ...

Sur ces mots, le brun se tourna vers elle, la tête appuyée contre son bras gauche, analysant sans gêne le visage de Charlize, bien qu'il ne connaisse par coeur. Le fait de détailler les gens ainsi était une mauvaise habitude adopté par Matt pour être physionomiste. Désormais, il reconaissait toute personne qu'il avait déjà vu et avec qui il avait parlé. Chose qui peut être utile pour quelqu'un comme lui, au moins, quand celui-ci avait couché avec une fille, il se rappelait de son prénom, ce qui peut être très utile quand au fait que la demoiselle ne sorte pas en pleurant de chez lui, car oublier le prénom de la femme à qui il a -très sûrement- fait mal toute la nuit, ce n'était pas une chose des plus délicates et Matthew était tout de même un gentleman -de temps à autres- et il avait un honneur. Être sympa avec une jeune fille était la moindre des choses, son ego allait en prendre un coup et hors de question de passer pour un macho.
Puis, Matt reporta son attention sur Charlize qui avait l'air d'avoir quelque chose d'important à lui dire. Il le fixa longuement et lança :

- Qu'est-ce que je dois savoir ?