Les amis sont comme le chocolat : le meilleur est à l’intérieur. [PV Emy Conway]

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Les amis sont comme le chocolat : le meilleur est à l’intérieur. [PV Emy Conway] 851076Sanstitre22

Western San Francisco, 69 rue Harding Road.

Alors que je me posais la question de savoir si j’aurais donc le temps de voir mes amis. Je déposais mes valises sur mon lit. Je revenais du Japon et avec le décalage horaire, je sentais donc que la fatigue me rendait assez nerveuse. Me disant que parfois, je pouvais aussi me calmer, je lançais morceau d’encens à brûler. Laissant tomber la veste, je me contentais une fois de plus d’appeler ma famille. - “けれどもパパにイエスと言ってください、すべてが申し分がありません。心配しないでください。" (Traduction : « Mais oui Papa, tout va bien. Ne t’inquiète pas.») Soupirant une fois de plus, j’étais lasse de toujours vouloir me justifier, pour alors que je raccrochais je disais . - “さらに多くで。" (Traduction : « A plus.») Sentant que j’aurais malheureusement pour moi encore une petite chose à faire, je voyais mon chien, enfin son panier vide. Puis prenant donc la sortie, j’allais voir ma voisine. Sonnant à la porte, je prenais donc mon animal de compagnie. Ping avait le donc de me rendre dingue mais bon, le berger allemand, était pour moi une bonne chose. Je lui parlais en français ou en allemand et il comprenait très bien. Retournant chez moi après avoir juste traverser la rue, je le laissais donc vaquer à ses occupations dans la maison. Le voyant courir pour aller chercher son jouet, il commençait donc à remettre du boucan dans une maison bien calme. Rangeant mes affaires dans mon armoire, je prenais donc la direction de la cuisine. Sortant du congélateur un petit plat ; je voyais mon chien venir pour tenter de grappiller un truc ou deux. Assis sur le sol, il bougeait sa queue dans le but d’avoir un morceau en plus à manger. - « Ping, même pas en rêve. » Coupant les légumes, je commençais à me préparer un petit plat. Alors que je le voyais saliver, je réfléchissais un peu, la voisine avait encore du lui donner pendant les repas, je n’étais pas étonnée du tout qu’il en redemande encore. Tout en le regardant, - « Tu es vraiment infernal ; j’ai du non. Va au panier. » Bien que le voyant se coucher sur le sol, je remarquais que la pendule avait alors une heure qui ne me plaisait pas trop. Tout en me dépêchant, je voyais aussi que je pouvais aller voie Emy une amie d’enfance qui habitait la même ville que moi. En effet, étant arrivée au midi, j’avais donc la possibilité de me préparer pour aller la voir. Sauf que je ne me souvenais plus de l’adresse, alors que je regardais dans mon agenda, je l’a trouvais enfin. Souriant longtemps, je me disais que je ne devais pas y aller les mains vides non plus. Prenant une bouteille de sake dans le placard, je la déposais dans mon sac. Voyant que mon chien me suivait dans la maison, alors que je m’approchais de mon entrée, je lui disais que je reviendrais vite, lui caressant le front, et lui donnant un bisou, je partais donc avec ma petite voiture.

Tout en conduisant, je tenais donc le volant en suivant les instructions du GPS. En y réfléchissant, je me doutais bien que de venir à l’improviste ne lui plairait pas trop, mais j’avais besoin de la voir. Me souvenant de ce qu’on avait fait adolescente, je souriais, c’est vrai qu’on y était pas allée de main morte. Toujours poussant sans cesse les évènements, on ne prenait pas toujours en conscience la suite. Puis comme j’arrivais donc devant chez elle, je me garais alors dans la rue sur une place de parking. Sortant de mon véhicule, je me demandais bien ce qu’elle me dirait. Puis m’approchant donc de sa porte, je sonnais. C’est en voyant donc Emy devant moi, que je lui disais souriante, tout en tenant la bouteille d’une main et mon sac de l’autre. - « Coucou tu vas bien ? » Restant sur le pas de la porte, elle m’ouvrait donc son petit chez elle. Alors que je la voyais surprise, je posais donc la question. - « Je te déranges peut-être ? »Avançant un peu dans son entrée, je ne savais pas trop comment est-ce qu’elle réagirait. Il était vrai qu’on ne s’était pas vu depuis un long moment, et je ne voyais pas comment lui parler. Elle n’avait pas tellement changé mais bon, je préférais donc alors lui laisser le temps de me répondre. Déposant ma veste là où elle me disait la mettre, j’attendais donc qu’elle me réponde. Je remarquais une chose : elle avait l’air préoccupé. Je faisant pas trop attention à cela de suite, je voyais aussi un chat se balader dans la pièce. Observant tout en ne disant rien, je m’attendais donc à une suite assez surprenante.

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Il était 12HOO passé de quelques minutes et aujourd’hui la journée était plus détendues n’ayant cours que vers 15HOO ce qui me laissait largement le temps de manger un morceau cuisiné par mes soins et non un plat vite-fait qui au final ne nourrit pas tant que cela, sachant que je devais également avoir un rythme de vie des plus soignés devant me rendre d’ici quelques jours à l’hôpital ce qui me causa quelques réveils au beau milieu de la nuit, le stress malgré tout me gagnant peu à peu espérant que tout cela fonctionnera au mieux pour enfin ne plus avoir cette Leucémie à mes basket et reprendre un cours de vie normal…Je tentais de rester positive même si j’étais assaillit de doute, devant penser à certaines formalités ne sait-on jamais, tel qu’écrire des lettres, chose que j’avais déjà commencé à faire de façon manuscrite et non au clavier de mon ordinateur portable ne trouvant pas cela très personnel de ma part…

M’activant dans la cuisine, je me fis un bon steak suit à point, avec des pommes de terres sautés recouverts d’herbes de Provence, de sel et de poivre, une odeur délicieuse embaumant cette partie de la pièce, que j’en avais l’eau à la bouche. Stephen ‘n’avait pas prévu de rentrer alors j’avais déjeuné seule devant ma télévision pour une fois, prenant tout mon temps. Installée dans le canapé avec une légère couverture sur ma personne, je visionnais une émission délirante ou divers couples avaient chacun u attrait majeur qui faisant donner du baume au cœur, me faisant rire, et me déconnectant ainsi du monde réel parfois. Je terminais mon assiette ce qui me rassasia, que cela était bon d’avoir l’estomac plein surtout avec une telle assiette si gourmande que j’attendais pour me décider sur le choix du dessert ne manquant de rien ici et ce en tout !

Soudain on sonna à ma porte, me demandant qui cela pouvait-il bien être qu’avec la précipitation je faillis marcher sur le chat, Cyclope qui tournait en rond se frottant telle pour recevoir une caresse contre le sofa.

-Hey Cyclope pousse-toi aller …

Me dirigeant vers la porte au bout du hall je marchais pied nus vers l’entrée quand ouvrant celle-ci je vis Konomi ! Konomi est mon ami d’enfance, étant dans allées dans les mêmes écoles en France jusqu’au Lycée pour ensuite se retrouvées ici. Nous faisions parties d’un même groupe d’adolescents ou les frasques en tout genre, les pires bêtises avaient été partagées, en compagnie de 3 garçons ou nous étions toujours fourrés ensembles. C’était la bonne vieille époque ce qui me rappelait cette période où j’étais heureuse en tout point, un lycée que j’adorais, des amis pas croyables sur qui on pouvait toujours compter, des parents aimants et soudés, enfin c’était avant…

- « Coucou tu vas bien ? Je te dérange peut-être ? »

J’étais surprise, me rendant compte que je n’avais pas donné de mes nouvelles depuis un certain temps n’ayant même pas jeté un coup d’œil à ma boite mail ou encore que j’avais lu, mais n’avait pas pris la peine de répondre remettant toujours à plus tard …

-Konomi ?!Quelle surprise ! Euh …non rentre voyons !

Je lui laissais un passage pour la faire pénétrer dans les lieux, avant de refermer derrière elle, lui faisant signe de se mettre à l’aise.

-Je ne savais pas que tu étais rentrée ? Tu aurais dû me prévenir, on se serait fait une petite soirée entre filles…Alors que racontes-tu de beau ?

Pas très maligne sur ce coup, si j’avais lu mes mails, peut-être l’aurais-je su ! Je me sentais presque mal de la voir débarquer ainsi. Puis l’emmenant dans le salon à la grande baie vitrée, je débarrassais mon assiette et mes couverts pour me diriger vers la cuisine ouverte.

-J’allais me faire un thé ça te tente ?

Je fis comme si de rien, ne voulant pas attirer ses foudres car Konomi était quelqu’un des plus gentilles et douces mais elle avait aussi son petit caractère comme à chacun. Je fis couler l’eau pour faire le peu de vaisselle que j’avais avant de les essuyer et de les ranger. Une ambiance plutôt ambiguë, entre le plaisir de se revoir et la déception de ne pas avoir échangé de nos nouvelles, enfin des miennes, que je n’osais demander comment son voyage s’était passé finalement…

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Western San Francisco, 69 rue Harding Road.

La suivant donc dans son appartement, je me demandais bien ce que je pourrais lui dire à part que je n’avais pas eu de nouvelles de sa part depuis pas mal de mois. Et qu’effectivement, je me sentais vraiment mal vis-à-vis d’elle. Tout comme je ne me sentais pas trop bien, je préférais donc alors lui répondre donc alors calmement. Je posais en même temps la bouteille de sake dans la cuisine. Elle avait changé lé déco, il y avait eu un changement dans cet endroit. Dans cette aire, je ne reconnaissais plus Emy, il y avait eu un petit truc qui différencié depuis avant. Je tenais mon vêtement, enfin j’avais encore ma veste et mon sac sur le dos. Ne les enlevant pas de suite, je le déboutonnais pour avoir moins chaud.

- « A part ton manque de nouvelles, tout va bien…. »

J’avais envoyé des e-mail toutes les semaines, en indiquant ce que je faisais, ce que je voyais, un genre de petit livre de bord qui me permettait de lui dire ce que j’avais en tête. On se connaissait depuis pas mal d’années, mais ce manque de nouvelles m’avait comment dire…..Rendue mal à l’aise, fâchée, vexée, frustrée, en clair, je lui en voulais ! J’avais une folle envie de la secouer, de lui dire qu’elle avait eu tort de m’oublier ! Amie d’enfance, oui cela avait une importance pour moi et voilà qu’elle m’avait trahie en ne me donnant aucune nouvelle. Comme si finalement, je ne pouvais pas en avoir, comme si je ne méritais pas d’en avoir….Mais elle ! Emy ! Elle, je n’en revenais pas à vrai dire….Je me demandais bien ce qu’elle me dirait donc comme excuse…Qu’est-ce qu’elle allait me refiler comme réponse ? Est-ce qu’elle serait sincère ou est-ce qu’elle me dirait que je m’étais trompée…Alors que je la suivais donc pour aller dans la même pièce qu’elle, je réalisais donc que je n’avais pas toujours eu l’occasion de lui dire un peu ce que j’avais sur le cœur.

- « Je suis revenue la semaine dernière, mais je suis étonnée que tu ne le saches pas…J’ai pas mal de petites choses à faire, j’ai bien profité de mes petites vacances en famille. »

Et voilà un petit pic en pleine figure… ! Mais bon, je ne pouvais pas m’empêcher de me dire que je ne pouvais pas oublier cela. Alors que je réalisais que j’avais dû y aller un peu loin. La regardant alors devant moi, je gardais mon sourire bien que l’envie de me disputer de lui dire ce que j’avais sur le cœur battait le tambour. Restant calme, je me disais bien qu’Emy allait alors me dire ce qu’elle savait. Quand est-ce qu’elle s’excuserait ? Puis je tentais donc alors de changer de sujet pour ne pas monter trop vite sur mes chevaux.

- « Un thé, oui pourquoi pas. Tu vas faire lequel ? »

Dans la cuisine, je ne disais rien, j’observais donc alors patiemment le temps qu’elle se décide à dire un mot. Alors qu’elle s’activait donc patiemment, je me demandais bien d’où venait donc état de fatigue. Elle n’avait pas tellement la forme. D’ailleurs, je me questionnais sur cet état physique qui me gênait énormément. Me tournant vers elle, je lui disais.

- « Ce n’est pas moi qui aurait dû partir en vacance…A voir ta tête, tu ne dois pas bien dormir ou aller bien. Tu es sure que tu n’as rien de ce côté-là ? »

Je savais bien que le processus de notre amitié en avait vu des tas et des tas. Que malgré notre amitié parfois on se chamaillait encore, mais bon, on ne pouvait pas toujours donc avoir la possibilité de faire comme bon nous semblait. Ensuite, je ne voulais pas m’inquiéter pour rien, néanmoins, je sentais donc que je pouvais alors aider mon amie en lui parlant. Mais actuellement, je savais aussi que ma meilleure amie ne parlait pas facilement. J’avais dû mal à croire que mon interlocutrice ne participerait pas à la conversation. Seulement, je lui en voulais beaucoup pour ne pas avoir eu de mes nouvelles. Enfin de ne pas les avoir lu. M’approchant d’elle, je lui posais donc la question.

- « Dis-moi, tu as reçu ma petite carte et mes images par mail ? Je les avais prises parce qu’il me semblait que tu désirais en apprendre plus. »

Sachant pertinemment qu’elle ne voudrait pas aborder le sujet, je patientais donc qu’elle me réponde. De toute façon, j’avais maintenant abordé le sujet, je me doutais donc qu’elle me dirait ce que bon lui semblait juste. Néanmoins, je sentais que ce simple thé allait alors me rendre dingue. Enlevant mon manteau, je prenais mon sac et le déposant devant moi sur la chaise, je réfléchissais à une suite qui me conviendrait. Ensuite alors que mon amie continuait de faire le thé, je ne disais rien. Je préférais donc alors prendre attentivement note des futurs évènements. Avant d’aller voir la suite de notre amitié, je me demandais bien comment est-ce que je pourrais alors lui parler. Est-ce que je devais être calme ? Est-ce que je devais m’énerver ? Est-ce que je devais être moi ? Me raclant la gorge alors que le silence commençait donc à m’agacer fortement. Alors que cela passait, je sentais donc que je devais alors arranger les trucs avec Emy au lieu de les faire attendre…

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Konomi, mon amie d’enfance, avec qui j’avais partagée tant de choses, des fous rires, des discordes ais jamais de réelles disputes, nous avions toujours été solidaires et proches mais ces derniers temps je l’avais plus ou moins écartée de ma vie, bien trop prise par mes soucis de santé et ma vie personnelle qui prenait une toute autre tournure ! Ce n’était pas plus mal au final non ?
Elle me suivit donc tandis que je tentais de chercher comme la fuir vraisemblablement ou du moins ces questions étant d’une franchise imparable que je sentais mon cœur battre la chamade. Elle déposa sa bouteille de Saké sur le comptoir de la cuisine ou elle regarda un bref instant ma maison, comme si quelque chose l’interpellait ! Je lui demandais comment elle se portait. Elle ne tarda pas à rétorquer au tac au tac !

- « A part ton manque de nouvelles, tout va bien…. »

Voilà c’était une chose de dite que je me sentais encore plus mal à l’aise mais cela avait le don de me rendre également nerveuse ! J’aurais pu lui donner de mes nouvelles en mentant ou bien encore en lui avouant la vérité mais j’avais peur qu’elle n’aille voir mon père et lui dise tout. Elle avait un certain feeling avec lui, le connaissant depuis toujours, et mon père aimait connaitre mes amis et Konomi était l’une de ses préférées depuis toujours sachant à quoi s’en tenir avec ses propos ou ses gestes, étant d’une franchise inébranlable !

Puis tentant de dissiper ce malaise entre nous je fis bonne figure mais elle relança un pic qui tôt ou tard allait faire que la discussion allait tourner au vinaigre !

- « Je suis revenue la semaine dernière, mais je suis étonnée que tu ne le saches pas…J’ai pas mal de petites choses à faire, j’ai bien profité de mes petites vacances en famille. »

Elle poursuivit alors que je cherchais le moyen de canaliser mes émotions. Elle me connaissait elle saurait si je lui mentirais ou non !

- « Un thé, oui pourquoi pas. Tu vas faire lequel ? »

-Ton préféré quelle question j’en ai toujours une réserve au cas où tu débarquerais, on ne perd pas les vieilles habitudes…

En parlant d’habitudes de les perdre alors pourquoi ne pas lui avoir répondu depuis tout ce temps ?! Je m’enfonçais moi-même que je pris une profonde respiration, préparant une bouilloire que je mis sur le feu, sortant deux tasses, la boite à sucre, ainsi que deux cuillères. Je mis les feuilles de thé dans le haut de la bouilloire ou se situait un petit compartiment afin de faire mélanger l’eau aux plantes toujours sur les paroles de Konomi qui semblait bien partie pour ne rien lâcher de mon manque d’intérêt envers elle.

- « Ce n’est pas moi qui aurait dû partir en vacance…A voir ta tête, tu ne dois pas bien dormir ou aller bien. Tu es sure que tu n’as rien de ce côté-là ? »

Puis s’approchant de moi je ne pus que croiser son regard la gorge serrée elle m’en voulait c’était clair et je me sentais bouillir moi-même de l’intérieur !

- « Dis-moi, tu as reçu ma petite carte et mes images par mail ? Je les avais prises parce qu’il me semblait que tu désirais en apprendre plus. »

-Ne t’en fais pas tout va bien je n’ai pas eu beaucoup de temps pour moi, entre les cours, le vernissage de la galerie, le théâtre, ma nouvelle vie, enfin une tonne de choses et je suis dé-so-lée de ne pas avoir répondu à aucun de tes mails d’ailleurs mais…j’étais préoccupée par certaines choses comme je te l’ai dit. Je regardais cela d’ici peu …

Cela désignait ses mails, ses photos… Puis je repris

-Ecoute je sais que tu es fâchée mais …j’ai un petit-ami alors je passe la plupart de mon temps avec lui !

J’avais dit cela à une vitesse déconcertante prenant Stephen comme excuse, ba quoi ?! En même temps ce n’était pas faux, peut-être allait-elle me lâcher un peu la grappe sur mon mutisme et qu’elle en viendrait à autre chose afin d’éviter la dispute. Pour la toute première fois un fossé se creusait entre nous …Mais je ne pouvais lui dire que j’étais atteinte d’un cancer si ? Pour qu’elle s’apitoie sur mon sort, qu’elle me demande tout un tas de choses et en vienne à parler de mon père qui ne connaissait rien de mon état pour le lui avoir caché volontairement ?! Non ! Il ne le fallait pas ! Mais en même temps si quelqu’un venait à entrer chez moi, plus intimement comme elle le faisait d’ailleurs elle aurait pu tomber sur une boite remplie de médicaments que je devais prendre afin de subir la future greffe…

La bouilloire siffla, je la retirais du feu avant de verser son contenu chaud dans chacune des tasses…

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Western San Francisco, 69 rue Harding Road.

* Les vieilles habitudes ont la vie dure comme on dit….*

Tenant mon sac qui se trouvait devant moi sur la chaise, je voyais donc Emy, mon amie d’enfance, ma meilleure amie me dire qu’elle avait un petit ami. L’observant alors de ma place, je me demandais bien comment est-ce que je pourrais alors lui parler encore de tout cela. Tout en me demandant comment est-ce que je voyais la situation, je me rendais compte que je pouvais aussi alors prendre le temps pour moi d’accepter cette nouvelle qui avait donc donné le sens….Sauf que je me sentais blessée pour autant qu’elle aurait pu m’envoyer un tout petit mot juste un et je n’aurais rien dit de plus.

* Tu n’aurais pas dû ne pas me répondre. *

Une simple phrase qui dans ma tête sonnait comme le gong des temples bouddhiste que l’on frappait pour donner le début de la méditation. Tout en pinçant un peu à plus mon pullover, je ne me sentais pas vraiment bien. A vrai dire, je préférais donc pour une fois, ne pas m’étaler devant mais là…C’était plus fort que moi ! Alors que je la regardais devant moi, je lui disais.

- « Oui je suis fâchée ! Parce que même si j’ai quelqu’un dans ma vie, je tiens à te répondre aux messages que tu m’envoie ! Je suis VEXEE ! »

Voilà c’était dit, voilà je l’avais dit haut et fort, je faisais un caprice, je ne désirais pas qu’elle m’en veuille mais moi je lui en voulais de m’avoir écarté de tant de petites choses que je voulais lui faire partager. On s’était dit qu’on se dirait tout, et pour la simple et bonne raison qu’on était comme les doigts de la main. Alors que je la voyais donc mettre l’eau chaude dans les tasses. Je ressentais donc que le moment n’était pas vraiment une bonne chose de lui parler de Noah maintenant. Bien qu’elle ne me donnait pas la porte de sortie pour lui parler de tout ça, je remarquais bien qu’il y avait un problème. Alors que je voyais aussi qu’elle était sincère, je lui posais juste la question.

- « Je le connais au moins ? »

Faisant un pas de plus, je ne voyais pas comment arranger le truc, elle savait que je lui en voudrais donc fortement pour tout ça. Mais elle savait aussi que je pouvais donc me montrer plus sympathique si vraiment elle avait une bonne raison. M’avançant alors je la prenais dans mes bras alors qu’elle posait la théière sur la table.

- « Ah trop bien pour toi. Mais s’il te fait le moindre mal il aura à faire à moi tu entends. En tous les cas, tu es très belle cela me fais plaisir que tu ailles bien. »

Lui déposant un bisou sur la joue, je voyais donc que cette nouvelle lui faisait du bien, qu’elle était calme et souriante, épanouie, je ne pouvais pas en dire la même chose à mon propos. Je reculais tout en sentant le thé. Souriant, je laissais échappé un « Hum… » de bonheur, décidément, les habitudes avaient vraiment la vie dure. Passant donc mes fesses sur la chaise tout en mettant mes affaires sur la table devant moi. Je réfléchissais à une suite que je pourrais donc faire avec l’intention de me rabibocher avec ma petite sœur. Me tournant vers elle, je préférais donc alors qu’elle comprenne que je ne voulais pas la blesser d’avantage. Seulement pour moi, je ne voyais pas comment lui parler sans que la tour de Babel se dresse comme un fort du moyen-âge. Alors qu’elle ne savait pas pour Noah, enfin qu’elle ne savait pas tout, je réfléchissais donc à une suite qui pourrait mettre plus confortable. Tout en étudiant à la situation, je me rendais compte que je pouvais aussi alors prendre mon courage à deux mains.

- « Ta nouvelle vie te plait ? »

Une simple question pour savoir comment est-ce que je pourrais appréhender la situation. Comment est-ce que je accepter qu’elle ait une vie tout comme j’en avais une. Finalement, je ne pouvais pas avoir la chance de me rendre compte que je pouvais aussi lui faire confiance. Bien que la situation ne me plaisait pas trop, je lui parlais quand même de ma petite sortie avec les Sigma.

- « Ah au fait, j’oubliais, je vais aller en sortie avec la Confrérie, j’espère que les profs ne seront pas là. En tous les cas, apparemment il n’y aurait que les étudiants. On va partir pour une semaine, mais tu connais mes parents, j’aurais la chance de garder mon téléphone. Je ne serais donc pas vraiment « injoignable »…C’est vrai que les étudiants ne viennent pas avec mais bon, vu leurs travails je vais devoir me plier à tout ça. »

Alors que je réfléchissais à une suite, je me rendais compte que je pouvais aussi alors avoir la chance de passer à autre chose. Ensuite, je me disais bien que cela ne devait pas se passer comme il le fallait. De plus, elle savait pour les profs, mais bon, pour Noah, je me rappelais lui avoir dit. Seulement, je ne me souvenais plus si elle était au courant pour les petites nouvelles. Qu’on avait eu mon père sur le dos, qu’il lui avais passé un savon, qu’il allait le dire au directeur si tout se passait de travers. Qu’il ne laisserait pas une seule chance à Noah…En clair, c’était la pagaille….Enfin de compte on avait toutes les deux notre lots de soucis et donc pour une fois, je ne pouvais pas me rendre utile pour la suite. Alors que je savais donc pertinemment que je ne ferais pas toujours tout correctement, je me rendais compte que je pouvais alors essayer encore et encore pour m’améliorer. Tout en buvant de ce thé qui me faisait du bien, je me demandais bien comment est-ce que je pourrais alors aborder la situation avec Emy. Me tournant vers elle, je lui posais donc la question.

- « Dis-moi tu ferais quoi si tu apprenais qu’une amie s’est remis avec son prof qu’elle connaît depuis des années ? Tu ferais quoi ? »

Je me connais depuis un long moment pour savoir qu’elle savait de quoi je parlais mais bon, ne sachant pas si son ami allait vite revenir ou pas, je préférais donc poser la question comme ça. Tout en me demandant bien ce qu’elle me dirait, je buvais de ce thé alors que je ne voyais pas trop ce qu’elle me dirait. Reposant la tasse doucement sur la coupelle, je le faisais dans un silence qui ne me plaisait pas trop. J’aurais préférée qu’elle dise un mot, mais bon, pour une fois, elle ne disait rien de plus. Contournant donc la suggestion, je ne montrais pas trop la bonne partie en moi, je la laissais là derrière des petites excuses que je ne désirais pas encore entendre. Mais que seul mon cœur voulait pour ne pas tout simplement perdre ma petite sœur.

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Je venais de trouver comme excuse que j’avais désormais quelqu’un dans ma vie, certes ce n’était pas un mensonge mais disons que cela m’aidait à cacher la triste vérité sur mon état de santé, mais je ne souhaitais pas avertir la population de mon mal, pour que ‘l’on me prenne en pitié ou encore à toujours être sur mon dos, a entendre toujours ses mêmes phrases…je savais comment était Konomi, si elle avait une chose à dire elle ne prenait pas quatre chemins et allait droit au but. Et bien autant lui dire certaines choses sans toutefois aller aux confidences, enfin à certaines… Côté relationnel je savais qu’elle pourrait comprendre que lorsqu’on est amoureux on s’éloigne un peu de ses amis, se préoccupant de son bonheur, j’attendis donc de voir ce qu’elle allait redire malgré le fait de l’avoir tout bonnement ignoré !

- « Oui je suis fâchée ! Parce que même si j’ai quelqu’un dans ma vie, je tiens à te répondre aux messages que tu m’envoie ! Je suis VEXEE ! »

Ce que je redoutais arriva, elle se fâcha et plutôt deux fois qu’une, elle n’avait pas tort, que je soupirais tandis qu’elle me regarda droit dans les yeux. Je continuais à préparer ses deux tasses de thé

-Je suis désolée, que veux-tu que je te dise de plus, j’aurais du te répondre, je le sais mais il y a eu tant de choses dans ma vie.

Puis elle me posa une question pertinente à savoir si elle le connaissait, alors toujours en mouvement à la préparation de nos boissons, je levais le regard pour le poser sur elle.

- « Je le connais au moins ? »

-Je ne pense pas, c’est un étudiant de Berkeley, Stephen Winston-Carton, il est très gentil, c’est quelqu’un de bien…mais toi qui est-il ? Celui qui partage ta vie ? Ne viens-tu pas d’insinuer que quelqu’un faisait battre ton petit cœur de mauvaise ?!

Je venais de la taquiner sur le fait qu’elle venait de s’énerver, un sourire aux coins des lèvres…alors que la bouilloire se fit entendre, ou j’éteignis la plaque chauffante, versant l’eau chaude dans chacune des tasses sur les sachets de thé vert. Elle vint vers moi et me prit dans ses bras ce qui eut le don de me surprendre.

- « Ah trop bien pour toi. Mais s’il te fait le moindre mal il aura à faire à moi tu entends. En tous les cas, tu es très belle cela me fais plaisir que tu ailles bien. »

-Ne t’en fais pas et on ne peut pas rêver mieux, c’est vraiment une personne extra en tout point, toi aussi t’es rayonnante…et oui je vais bien.

Elle me déposa un baiser sur l’une de mes joues quelques peu moins hurlants, l’air plus détendu, puis elle alla s’asseoir attendant son thé fumant ou aromes des plus succulents et envieux ! Je fis comme elle m’asseyant en face d’elle, lui donnant son mug, la regardant, elle avait toujours cette mine illuminée, belle et qui me faisait toujours le même effet, celui de ressasser en ma mémoire nos années en France avec notre petite bande d’amis, qui me manquait fortement, me demandant parfois ce qu’ils étaient devenus après les avoir lâché de la sorte en suivant mon père sur un tout autre continent même si je n’avais eu guère le choix, laissant ma mère là-bas dans son désarroi, avec ses meilleures amies, qu’étaient les bouteilles d’alcool…J’avais depuis ce jour coupé les ponts avec ma mère, cette ivrogne…ne sachant ce qu’elle était devenue, ou encore ce qu’elle faisait si elle continuait à boire ou pas, à être devenue plus bas que terre…Bref je me refusais de parler d’elle, ou encore d’y penser…

- « Ta nouvelle vie te plait ? »

-Oui, et je suis bien accompagnée, et pour rien au monde je n’en changerai, non pour rien au monde…

Puis elle parla de sa sortie d’avec les Sigma

- « Ah au fait, j’oubliais, je vais aller en sortie avec la Confrérie, j’espère que les profs ne seront pas là. En tous les cas, apparemment il n’y aurait que les étudiants. On va partir pour une semaine, mais tu connais mes parents, j’aurais la chance de garder mon téléphone. Je ne serais donc pas vraiment « injoignable »…C’est vrai que les étudiants ne viennent pas avec mais bon, vu leurs travails je vais devoir me plier à tout ça. »

-Et ou allez-vous ? Un but précis de cette sortie ? … Ou simplement prétexte pour aller faire la fête ?

Tournant ma cuillère dans mon thé après y avoir ajouté deux pierres de sucres, elle reprit la parole me posant une certaine question qui me fit me redresser quelque peu…La regardant je réfléchissais avant de lui répondre.

- « Dis-moi tu ferais quoi si tu apprenais qu’une amie s’est remis avec son prof qu’elle connaît depuis des années ? Tu ferais quoi ? »

-Et bien tout dépend des circonstances, de leur histoire et des sentiments, je ne pense pas que ce soit évident de juger quand on ne vit pas la situation même après au point de vue éthique, il n’est pas autorisé à ce qu’une professeur partage sa vie avec une étudiante mais si c’est vraiment mon point de vue que tu souhaites, alors je dirais qu’il faut poser le pour et le contre, être sûr de soi, et foncer sans porter d’œillères.

Je relevais ma tasse à mes lèvres avant de penser…puis de reprendre la parole.

-Même si tu es en colère après moi, tu sais que tu peux tout de même me parler, et cette amie…il me semble bien la connaitre, je me trompe ?

J’attendais qu’elle daigne me répondre sans toutefois la forcer à me dire les choses, c’était comme elle le souhaitait.

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Voilà que ma meilleur e amie sur qui je pouvais compter me donnait le sentiment que je ne pourrais pas rester calme. L’observant un instant, je me demandais bien ce que je pourrais lui répondre. Tout comme je ne savais pas si la suite me donnerait des indices pour ne pas, enfin ne plus être fâchée.

- « Occupée….. ? Même pour moi tu étais occupée… ? Bon pas grave, tu finiras bien par te rattraper ! »

Un petit sourire en coin, des yeux qui pétillent, je comptais bien lui rendre la monnaie de sa pièce en la monopolisant le plus longtemps possible. Sachant que je ne voulais pas couper cette amitié qui me tenait à cœur et qu’il me faudrait aussi faire un effort, je ne me rendais pas forcément compte que parfois je me montrais un peu égoïste et possessive lorsque je n’avais pas vu mes amis depuis un très long moment. J’agissais donc aussi dans le but de ne pas perdre les personnes qui me tenaient à cœur mais malheureusement pour moi, je ne voyais pas comment arranger le truc sachant que j’étais assez préoccupée si je n’avais pas de nouvelles. Me tournant vers elle, je lui répondais donc alors patiemment.

- « Un étudiant de l’université, un artiste en plus ! Tu viens de toucher le gros lot ou quoi ? C’est génial, mais sache que je vais te cuisiner le plus longtemps possible histoire d’avoir les plus petits détails…… »

Me doutant que la simple phrase allait donc lui mettre la puce à l’oreille, je prenais la tasse tout en disant avant de boire. - « Non…. » Riant, je me disais bien qu’elle comprenait même les sous-entendu, qu’il n’y avait pas besoin de lui donner un dictionnaire pour mes petites phrases. Mais voyant sa tête proche de la mienne, voilà que mes joues tel un camion de pompier prenait une couleur bien prononcée. Grimaçant alors fortement, je posais donc le mug sur la table tout en ayant le regard amusée d’Emy sur moi.

- « No comment…..Je ne dirais rien même sous la torture du chocolat devant moi…Si je le fais, cela risque de nous mettre dans une situation peu agréable bien que je me doute que tu ne le répèterais pas….Mais j’aime bien te faire poiroter un petit peu lorsque tu fais cette tête là… »

Riant un peu, je la voyais déçue, puis me rendant compte que la situation devait devenir plus amusante. Je remarquais que je devais aussi alors montrer un peu plus de gentillesse. De toute façon, je me demandais bien comment continuer de lui parler alors qu’elle voulait entendre tout un tas de réponses.

- « Bon ça va tu as gagné…Ne me regarde pas comme ça…On dirait que tu me déshabille…..C’est désagréable Emy-Kun. »

La regardant dans les yeux, je me demandais bien comment est-ce que j’allais donc lui donner des indices alors que la discrétion me permettrait sans doute de la rassurer un peu. Sachant que mes parents étaient au courant, je faisais une grimace d’insatisfaction pour me tourner vers la suite. Il y avait longtemps que je ne l’avais pas appelé par son petit surnom. Comme quoi parfois, j’oubliais même que la situation ne me permettait pas de me laisser aller comme les occidentales. A l’heure actuelle, je me comportais comme une asiatique, je ne voyais pas où était le mal mais étant conditionnée depuis ma tendre enfance, parfois, je ne faisais pas tout comme il le fallait.

- « Bah mon p’tit cœur de mauvaise bat depuis longtemps sauf que cela est interdit de le faire avec cette personne….Ce qui d’ailleurs nous donne pas mal de fil à retordre…Si les gens le savent je vais avoir des ennuis et lui aussi….. »

Je n’avais pas besoin de lui dire pour le prof, elle avait compris avec la phrase d’avant, mais bon, parfois en parler permettait aussi de mieux appréhender tout ceci. Néanmoins, je ne voyais pas comment arranger le truc à part espérer que la situation ne bouge pas trop vite pour que j’ai le temps de réaliser la chose. Buvant un peu du thé, je soupirais lascive d’avoir eu une telle situation dans les pattes. Regardant alors Emy attentivement, je lui demandais donc alors.

- « Voilà tu sais tout. Hihihihi, quelle pagaille ce truc. Oui je ne sais pas si je t’en avais parlé du centre de détention, enfin je t’en ai parlé mais pas tout…Je t’avais dit que c’était là-bas que j’ai commencé mon cours de saxophone. Sauf que je ne t’ai pas dis que je le connais depuis cette époque, c’est la raison pour laquelle que je suis venue en France, mes parents étaient au courant et ils ne voulaient pas de scandale. Tout ça parce que mon père est ambassadeur, voilà qu’il a peur pour l’honneur de la famille….Toute une tradition qui a rendu ma mère folle… Enfin elle n’est pas à l’asile, elle est juste déçue. »

Voilà tout était dit, mais bon, cela ne m’aidait pas plus à comprendre comment est-ce que je devais agir, est-ce qu’il fallait que je sois alors plus explicite ? Est-ce qu’il fallait que je sois plus prudente ? J’ lui avais parlé sans qu’elle me force, mais bon, cela me pesait un peu plus tous les jours et donc, je ne voyais pas comment arranger le truc. Néanmoins, pour l’instant, je préférais donc alors lui répondre pour la sortie au sigma.

- « On va au camping histoire de faire connaissance et de réviser par la suite tous ensembles. Je ne les connais pas bien à par Esme et Aleyna, mais bon, pour le moment, je ne sais pas trop comment cela va se passer. »

La regardant tout en souriant, je lui disais donc alors gentiment. - « Je prendrais mon téléphone de toute façon. Je ne suis plus fâchée, mais je me suis fais du soucis….C’est tout. » Respirant un peu plus du thé, je me disais bien que j’avais dû y aller un peu fort. Je m’apercevais que je pouvais aussi faire un effort, me tournant vers Emy, je lui disais. - « Allez, je t’adore tu le sais ça. Je veux bien enterrer la hache de guerre… »

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Une ambiance tendue par mon manque d’intérêt à son égard, ne donnant aucune réponse à ses mails, bien sûr j’étais fautive mais ma vie était si compliquée et que je ne savais comment tout gérer, bien que pensant pouvoir le faire, les évènements me dépassaient souvent ses temps-ci sans oublier ce stress de ma future greffe, qui me rendait bien plus retissant par peur sans doute…Alors sans trop mentir j’avais lancé à Konomi que j’avais été très occupée ces derniers mois ce qui n’était pas faux non plus, la maladie, ma nouvelle vie auprès de Stephen et cette galerie ou mon beau peintre allait exposer ses œuvres.

- « Occupée….. ? Même pour moi tu étais occupée… ? Bon pas grave, tu finiras bien par te rattraper ! »

Je lui lançais un sourire presque gênée de ne pas lui avoir fait partagé certains moments clefs de ma vie, même partager les épisodes amoureux de mon existence…puis son air taquin en disant long sur la suite de notre conversation, ou se tournant vers moi elle reprit sur le fait que je n’étais plus seule, mais en couple…

- « Un étudiant de l’université, un artiste en plus ! Tu viens de toucher le gros lot ou quoi ? C’est génial, mais sache que je vais te cuisiner le plus longtemps possible histoire d’avoir les plus petits détails…… »

-Il n’y a rien de très...croustillants à savoir, à partle fait qu’il est ténébreux, tatoué, peintre et qu’il est très…trendre et amoureux…

Cela laissait à supposer qu’il était également un excellent amant ! Ba quoi ?! Elle était ma meilleure amie depuis toujours, mon amie d’enfance, nous avions dépassé le stade des cachotteries non ? Et puis elle savait également mon passé sentimental en France ou j’avais été pendant un long moment avec un jeune garçon faisant lui aussi de notre petit groupe d’ami, que j’avais lâchement abandonné en quittant la France pour partir avec mon père sur ce continent américain, une rupture difficile qui m’avait valu une sale période arrivant ici faisant n’importe quoi, fêtes en tout genre, alcool, sexe sans vraiment prendre la peine de m’arrêter sur une relation d’un soir pour en faire une véritable liaison, le cœur brisé…

Puis Konomi me parla de ce jeune professeur, ou je voulus en savoir davantage et où elle se défila très maladroitement d’ailleurs, il était bien question de sa personne et non d’une de ses amies…L’air souriant je l’observais, elle se trahissait elle-même à sa façon d’être.

- « No comment…..Je ne dirais rien même sous la torture du chocolat devant moi…Si je le fais, cela risque de nous mettre dans une situation peu agréable bien que je me doute que tu ne le répèterais pas….Mais j’aime bien te faire poiroter un petit peu lorsque tu fais cette tête là… »

-Nous ? Donc j’ai vu juste, allez dis-moi, sois tu en trop dit ou pas assez, alors j’attends, tu as éveillé ma curiosité là !

L’air dépité qu’elle ne dirait rien, elle craqua par la suite !

- « Bon ça va tu as gagné…Ne me regarde pas comme ça…On dirait que tu me déshabille…..C’est désagréable Emy-Kun. »

Lui faisant les gros yeux, ceux d’un chien battu elle passa finalement aux aveux !

- « Bah mon p’tit cœur de mauvaise bat depuis longtemps sauf que cela est interdit de le faire avec cette personne….Ce qui d’ailleurs nous donne pas mal de fil à retordre…Si les gens le savent je vais avoir des ennuis et lui aussi….. »

Elle souffrait beaucoup de cette situation je pouvais le voir et le ressentir, compatissant pour elle, tandis que me levais ma tasse à mes lèvres, alors que je l’écoutais de nouveau attentivement.

- « Voilà tu sais tout. Hihihihi, quelle pagaille ce truc. Oui je ne sais pas si je t’en avais parlé du centre de détention, enfin je t’en ai parlé mais pas tout…Je t’avais dit que c’était là-bas que j’ai commencé mon cours de saxophone. Sauf que je ne t’ai pas dit que je le connais depuis cette époque, c’est la raison pour laquelle que je suis venue en France, mes parents étaient au courant et ils ne voulaient pas de scandale. Tout ça parce que mon père est ambassadeur, voilà qu’il a peur pour l’honneur de la famille….Toute une tradition qui a rendu ma mère folle… Enfin elle n’est pas à l’asile, elle est juste déçue. »

-Ecoute ma belle, je pense que la vie est parfois mal faite, qu’on doit faire avec même si parfois il faut savoir forcer le destin, sinon on n’arrive à rien, alors fais ce que bon te semble, et quand tu ne seras plus étudiante, plus rien ne pourra être contraignant et …tu ne pas tout dit, tu ne m’as rien dit, parle-moi de lui, ça doit être excitant d’être la petite amie d’un professeur, et puis un homme d’Age mur c’est…très attrayant, non ?

J’avais eu une relation avec un professeur, Alcide enfin rien de sérieux au final bien qu’une profonde amitié nous avait lié pour ensuite aller au-delà du simple stade d’amis ou encore de professeur-étudiant, une liaison qui avait failli me couter mon histoire avec Stephen à nos débuts, ayant batifolé avec ce quinquagénaire… Puis elle enchaina n sur autre chose.

- « On va au camping histoire de faire connaissance et de réviser par la suite tous ensembles. Je ne les connais pas bien à par Esme et Aleyna, mais bon, pour le moment, je ne sais pas trop comment cela va se passer. »

-Tout ira bien ne t’en fais pas et je ne suis pas sure que les révisions soient l’activité première de cette sortie au camping…Dis-je en riant doucement…

. - « Je prendrais mon téléphone de toute façon. Je ne suis plus fâchée, mais je me suis fait du souci….C’est tout... - « Allez, je t’adore tu le sais ça. Je veux bien enterrer la hache de guerre… »

-Moi aussi je t’adore mon petit sushi ! Promis je vais faire plus attention à toi, je suis désolée, sincèrement mais je vais me rattraper pour me faire pardonner.

J’attendais de savoir ce qu’elle voulait de moi, pour qu’elle ne soit plus fâchée…reprenant une gorgée de ce fameux thé que Konomi aimait tant.

Invité

&

Western San Francisco, 69 rue Harding Road.

Assise devant Emy, je tenais donc à lui parler tel que je le désirais. Tout en sachant qu’elle me demanderait donc des renseignements sur lui, sur Noah, bien que je réfléchissais à ce que je ferais par la suite comme réponse, je buvais donc alors du thé, laissant échapper un soupir de satisfaction. Je la regardais donc alors que mes yeux pétillaient, un sourire prit donc la place à cette petite moue qui était caractéristique de ma mauvaise humeur. Tout en l’observant gentiment, je lui disais donc alors heureuse qu’elle met posait la question.

- « Il est…..Il est…..Il est brun, grand, c’est le prof de la fac quoi ! »

Riant un peu, je ne pouvais pas m’empêcher de me dire qu’elle attendait plus que cette phrase. M’arrêtant un peu, je me disais qu’il était donc préférable que je lui explique un peu plus tout ce qu’elle voulait. Il fallait que je lui réponde tout simplement pour ne pas penser dans quelle situation je me trouvais. Alors que je patientais donc gentiment, je me demandais bien ce que je pourrais lui formuler comme réponse. Sauf que les mots étaient donc venus tous seuls.

- « Il….Ah….C’est quelqu’un d’attentionné, il est gentil, il fait toujours en sorte que je sois bien. Il ne tient pas à ce qu’il m’arrive un truc. Il y a un petit truc protecteur en lui qui me rend heureuse. C’était comme si finalement, je pouvais donc alors avoir un homme un vrai. »

Souriant, je me demandais bien tout en rougissant ce que je dirais par la suite. Effectivement, j’hésitais donc à parler un peu plus. Ensuite, je ne voyais pas alors comment arranger le truc ici. Buvant alors de mon thé, je ne voyais pas comment est-ce que je ferais pour lui expliquer par la suite. Il ne fallait pas non plus que je me trompe mais bon pour une fois, je préférais donc prendre un peu du liquide chaud dans le but de me sentir un peu mieux. De toute évidence je comptais bien lui répondre sur un sujet ou deux.

- « Forcer le destin… ? Tu n’y vas pas un peu fort là ? Je ne penses pas qu’en le bougeant un peu plus on puisse alors avoir tout ce que l’on veut. Je sais juste qu’il faut se bouger pour avoir ce que l’on veut. Mais bon, je ne sais pas si cela influe vraiment sur le destin. »

Alors que je ne voyais pas comment lui dire cela, je reprenais donc patiemment alors qu’elle me voyait là devant elle. - « Lorsque je l’ai connu, il n’était pas professeur ici. Et donc, je pense que cela peut lui porter préjudice si cela se sait. » Me tenant un peu les mains, je ne savais pas comment continuer. Bien que je me contenais, je me doutais fortement que je ne réagirais plus de la même manière en voyant Noah. Mais il me fallait le dire à quelqu’un pour la simple et bonne raison que je devais me sentir mieux. Certainement que je devais aussi alors avoir une chance de lui parler de tout ça. Porter cela devenait un peu plus sur mes épaules chaque jour. Attendant que cela passe gentiment, je me demandais bien comment est-ce que je pourrais trouver un autre sujet de conversation. Me tournant vers elle, je lui disais donc souriant.

- « Ah, je ne sais pas si on va réviser ou pas. Je sais juste que l’on va s’amuser. Mais étant sérieuse cela va sans doute me perturber un peu, mais bon, je peux aussi faire un effort. »

Surement que je me posais tout un tas de questions, je voulais aussi alors apprendre plus avec Emy. Bien que la situation ne me permettait plus de lui en vouloir, je ne comprenais pas trop comment est-ce que je ferais pour répondre à une telle question. De toute façon, maintenant, je réalisais que je pouvais aussi continuer de parler à mon interlocutrice.

- « D’accord, j’aime bien lorsque tu m’appelles mon petit sushi. Hihihih, Emy-kun je t’ai déjà pardonné. »

Tout en attendant qu'elle me réponde, je patientais donc que la situation se bouge. Je me demandais bien si j'arriverais alors à lui parler d'autres choses. N'empêche, il me fallait bien reconnaître que je n'avais plus trop vu Emy depuis longtemps et que cela soit un peu aussi ma faute de ne pas lui avoir apporté de l'attention. C'est vrai qu'il ne faut pas toujours pensé qu'il s'agit de la faute des autres. En général, il s'agit aussi de la personne qui les fait. C'était vrai que je pouvais aussi faire plus attention. De toute manière je comptais à partir de maintenant de faire un effort.

» les amis c'est comme des pierres certains sont plus précieux que d'autres ✖ jonah&leïla (flashforward)
» Les amis de mes amis sont mes amis ? Ça reste à prouver !
» Les haltères sont vos amis ! { Charlize }
» Aider ? Les amis sont faits pour ça.
» Nos acrylliques sont nos amis on n' y touche plus! [Sacha]

Les amis sont comme le chocolat : le meilleur est à l’intérieur. [PV Emy Conway]

Les amis sont comme le chocolat : le meilleur est à l’intérieur. [PV Emy Conway]

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