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NY est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part..

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MessageSujet: NY est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part.. NY est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part.. EmptyDim 29 Mar - 21:36


“ New-York est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part.. ”

Relation confraternelle entre services. Dîtes plutôt que ce sera profitable à celui qui lui aura mis la main dessus plus facilement. Non pas que je ne puisse concevoir que les membres des forces ne font pas correctement leur boulot, mais le ton cérémonieux et agressif de cet homme m’avait déplu au plus haut point. Heureusement que son collègue était venu en renfort pour m’expliquer toute l’histoire depuis le début, parce que « c’est votre devoir » ou « on peut vous boucler si vous nous dîtes pas ce qu’on veut savoir » n’était pas vraiment le langage le plus convaincant à mes yeux. En tant que médecin, et dans le privé qui plus est, je n’avais de respect de mes devoirs qu’à l’égard de mes patients, jeune homme. On appelle cela le serment d’Hippocrate. Et malgré votre manque de courtoisie plus qu’évidente, j’accepte de vous aider uniquement parce que ce voyage va me permettre de revoir un vieil ami, sans compter que je n’ai aucune envie, malgré ce que vous pensez, de voir un tueur en liberté, si mon patient est bien celui que votre collègue vient de me décrire.  Juste le temps de prendre mon téléphone, d’avertir ma voisine que je serais absent une semaine, lui demander si cela la dérangeait de s’occuper des enfants durant mon absence, et j’avais déjà mon billet d’avion en première classe pour la ville de New-York que j’avais quitté précisément deux ans et demi plus tôt. « Pourquoi nous on peut pas venir ? Je resterai chez Cassandre, Amoun aussi. Promis, on t’embêtera pas ! » soupira ma fille, une moue boudeuse sur le visage. « Mais tu sais que tu ne m’embêtes jamais mon ange. » la taquinai-je en bouclant ma valise et vérifiant pour la énième fois que je n’avais rien oublié. « Vous serez sages quand papa ne sera pas là, promis ? Je devrais rentrer vendredi prochain, au plus tard. » J’entends un bruit curieux dans mon dos. Un garçonnet qui s’efforce de consoler sa sœur qui a les bras croisés sur la poitrine et ne daigne même plus me répondre, ni me regarder. « Jane ? Ecoute mon cœur, je n’y vais pas pour des vacances. C’est pour mon travail, je te l’ai déjà dit. Si c’était pour des vacances, biensûr que je vous emmènerai avec moi. » soupirai-je en m’approchant et la prenant dans mes bras, Amoun sur mes genoux. « C’est pas juste. » Il a toujours été le plus raisonnable des deux. « Je sais mon bébé. Mais vous savez, je n’aurais pas le temps de m’amuser une fois là-bas. Je serai enfermé dans une pièce avec d’autres gens qui travaillent comme moi, et on va travailler toute la journée sans s’arrêter. Si ça se trouve quand je reviendrai à la maison, j’aurai les ongles de pieds grands comme ça, une barbe qui traînera sur le plancher et perdu toutes mes dents ! » m’exclamai-je avec humour en ouvrant grand la bouche tandis qu’ils riaient aux éclats. « Et t’auras p’têt plus de cheveux ! » « Ou une moustache ! » « Ou des oreilles tellement sales qu’on dirait celles d’un ogre et on serait obligé de t’attacher sur une table pour te laver parce que tu voudrais pas et on appellerait un médecin parce que tu aurais plein de boutons sur tout le corps à force de te gratter parce que tu auras pas pris de bain quand t’étais là-bas ! » Hey bien ! C’est pas l’imagination qui manque, à ce petit ! « J’espère bien que ce scénario ne se réalisera jamais. » concluais-je en rigolant avant de me lever du lit où je m’étais assis. « Vous allez me manquer mes trésors. Vous n’oubliez pas de m’appeler, d’accord ? » « Tous les soirs ? » « A 20h ? » « Tous les soirs, à 20h00. » Tiens, une voiture m’attend déjà devant chez moi. Et devinez qui conduit ? « Allez, un dernier bisou…mouuuahh…voilà. Soyez sages et Jane, tu veilles sur ton frère. Je vous aime fort. » New-York. La grosse pomme. Parmi les villes les plus influentes au monde, dans laquelle il ne fait pas bon vivre si vous souhaitez faire une nuit complète ou ne pas être stressé par le bruit des voitures, du tram, des trains, des bus, le parfum des usines, des pots d’échappement, du manque de verdure, l’empressement des chauffards, des taxis, des businessmen. Et c’est ici que j’ai vécu une grande partie de ma vie. Et c’est ici que résidait toujours mon meilleur ami : Nick Clark, que j’avais toujours surnommé Nicky, consultant en criminologie pour le NYPD. A ce propos, me voilà dans l’un des services les plus fonctionnels des Etats-Unis, et sans doute le plus organisé. Je serre quelques mains, je souris lorsqu’on me sourit, j’observe, j’attends, j’écoute, jusqu’à ce que la réunion d’équipe commence et que l’on m’amène jusqu’à la salle prévue à cet effet. « Je vous présente le docteur Clives, qui va nous aider sur cette affaire. Certains en ont déjà entendu parler. Docteur, je vous laisse vous présenter à ceux qui ne vous connaissent pas encore… » Ah d’accord, il faut que je me lève et que je me mette face à l’assemblée. Vous auriez pu me prévenir que j’aurai un discours à faire. « Euhh…bien, bonjour à tous. Je suis donc le docteur Clives. J’officie à San Francisco en qualité de psychiatre…quoi d’autre…hum, on m’a brièvement fait état de l’affaire sur laquelle vous travaillez en ce moment. M. Denisson. Il s’agit de l’un de mes patients, comme certains le savent déjà. Je le suis depuis maintenant six mois et neuf jours et, si j’ai accepté de vous aider à l’appréhender, c’est après avoir appris ce qu’il avait fait, de la bouche même de votre témoin lorsque je me suis rendu à la Nouvelle-Orléans. On m’a demandé de me joindre à vous parce que je le connais mieux que quiconque, parce que je l’ai étudié, je sais dire de quelle façon il pense, comment il réfléchit et ce qui le préoccupe le plus. Voilà, j’espère…enfin j’espère sincèrement pouvoir vous aider. Merci, merci beaucoup. » Est-ce que je dois retourner à mon siège ou rester ? Est-ce qu’il y a des questions ?

∞everleigh
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MessageSujet: Re: NY est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part.. NY est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part.. EmptyMer 1 Avr - 19:54


Nick and Noah

New York est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nul part.

Je déteste ces réunions matinales à la con qui sont censées nous permettre de faire le point sur une enquête. Je ne suis pas arrogant pour le moins au monde mais il y a vraiment des fois où certains devraient se demander s'ils sont faits pour être flics ou non. Non mais c'est vrai quoi, il suffit de regarder deux secondes les petits jeunes qui cherchent des mouches qui volent plutôt que d'écouter attentivement ce qui est en train de se dire sur un possible serial-killer. Je ne dis pas qu'il faut avoir 250 de QI mais tout de même, un peu d'effort ne serait pas de refus.

Noah, mon meilleur ami, est à New York pour la semaine car l'homme que le NYPD recherche en ce moment semble correspondre au profil de l'un de ses patients. Autant dire que mon ami ne doit pas se sentir extrêmement à l'aise dans ses baskets en ce moment. Je n'aimerai pas être à sa place en tout cas.

Une fois que la réunion est terminée – du moins, pour l'instant – je me dirige vers mon meilleur ami avant d'échanger avec lui une accolade amicale. « Tu m'as manqué mon vieux. » Je dis ça alors que le blond cendré a exactement le même âge que moi. Bon, aucun commentaire là-dessus, vous voulez bien ? Je ne suis pas du genre à me plaindre des rides qui m'apparaissent aux coins des yeux mais je n'ai pas non plus besoin d'entendre le chiffre exacte que j'ai atteins en mars. Merci bien. « Désolé que tu viennes à New York pour une affaire aussi sordide. J'aurai préféré te revoir sous d'autres circonstances. » Je lui donne une sympathique tape dans le dos avant de le conduire là où se trouvaient les machines à café/thé/lait. Qui irait boire un lait venu tout droit d'une machine dont la propreté intérieure est on ne peut plus douteuse ? Beurk. « Je te le paie, qu'est-ce que tu prends ? » Demande-je à Noah qui doit se sentir un peu bousculer par toute la précipitation présente dans les bureaux du NYPD. Tout le monde est très rapide ici, on dit que c'est l'effet new-yorkais. Moi je pense surtout que c'est  leur manière d'être en toute circonstance. Même pour prendre une bière ils sont pressés. C'est complètement absurde. « Comment vont les petits ? » Je ne vais pas mentir, je connais ses enfants mais je ne les vois malheureusement que très peu. La faute aux 4125 kilomètres qui séparent nos deux villes : New York et San Francisco.
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MessageSujet: Re: NY est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part.. NY est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part.. EmptyDim 5 Avr - 18:38


“ New-York est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part.. ”

La réunion se termine, après les remerciements et les conseils du chef de l’unité. J’observe avec un léger malaise il faut le reconnaître, chaque policier se diriger vers son poste, tandis que certains se retournent sur moi, un air presque méprisant sur leurs traits. Je ne suis pas de la police et je n’avais accepté de coopérer que si je pouvais « aider » mon patient, M. Denisson, à choisir ce qui serait la meilleure issue pour lui. Nul doute que ces hommes et ces femmes qui travaillaient sans relâche à faire respecter la loi ne me considéraient que comme l’intrus de service, celui qui faisait obstacle à leur règle bien établie de faire régner l’ordre. Heureusement, tous ne sont pas aussi inamicaux. Lorsque mon regard croise celui de Nick, un sourire étreint mes joues tandis que j’ouvre mes bras pour l’accueillir. « Vieux ? Tu oses me traiter de vieux alors que tes cheveux sont pratiquement devenus tous blancs ? » le taquinai-je en riant. Nick et moi avions le même âge, et nous nous connaissions depuis les bancs de l’école. Nous avons pour ainsi dire grandi ensembles, et n’avons jamais manqué de donner des nouvelles l’un à l’autre, bien que la distance de nos résidences respectives, la mienne à San Francisco, la sienne à New-York, ne facilitait pas nos échanges. « Oui…oui. » Je suis d’accord, travailler sur une enquête de police n’était pas le meilleur moyen de se retrouver. « Un thé, je te remercie. » Je ne buvais jamais que du thé, de l’infusion, ou du lait à la rigueur de temps en temps, lorsque l’envie se fait sentir. Autant dire que celui qui fermente dans la machine qui se trouve devant moi ne me donne absolument pas envie à l’heure actuelle. « Ohh, très bien. Jane va bientôt fêter ses 8 ans, comme tu sais, et elle m’a demandé un poney pour l’occasion. » soupirai-je en levant les yeux au ciel, un sourire amusé sur les lèvres. Nous avions certes un jardin et nous vivions au cœur d’une immense forêt, mais je ne crois pas que ce cadeau soit tout à fait approprié pour une enfant de son âge. Et s’il n’y avait que ça. Les poneys vivent dans des prairies verdoyantes, pas dans une forêt… « Amoun a été plus raisonnable. Il voudrait rencontrer un extraterrestre. » lui dis-je le plus sérieusement du monde. « Je lui ai dit que j’y réfléchirai. J’ai encore un an pour le faire. » Puisqu’un an de différence séparait les deux enfants l’un de l’autre. « Et Hannah ? Elle a dû grandir depuis… » Quand je pense à sa fille, je ne peux que me sentir triste à l’idée que cela faisait presqu’un an aujourd’hui que je ne l’avais pas vu. Je n’avais que des photos, et les remontrances de mes enfants pour me souvenir de la petite Hannah, hélas. Décidément, il m’arrive de me dire que ce déménagement fut une très mauvaise idée pour nos deux familles.

∞everleigh
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MessageSujet: Re: NY est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part.. NY est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part.. EmptyDim 5 Avr - 19:03


Nick and Noah

New York est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nul part.

Je ne peux m'empêcher de rire en entendant mon ami m'expliquer les dernières envies de ses enfants. Mon dieu, j'ai la chance d'avoir une fille beaucoup plus simple en terme de goûts. « Huit ans passés. Elle grandit trop vite. » Lui dis-je avec un sourire en coin. Il sait tout l'amour que je porte à Hannah. Elle est toute ma vie – en particulier depuis la mort de sa mère. Noah et Lucy se connaissaient très bien, comme moi, elle l'avait rencontré à l'université. Là-bas, on représentait un peu le club des trois quand j'y repense. C'est le bon vieux temps, mais tout ça est bien terminé. « Des nouvelles de...? » Je ne veux même pas donner le nom de l'ex de Noah. Kirby. Elle l'a ruiné, lui mettant la tête face contre terre d'une force que personne n'aurait pu soupçonné. J'avais appris à l'apprécier malgré son jeune âge. Mais elle avait sali mon meilleur ami et pour cela, je ne lui pardonnerai jamais. Les enfants ont l'air de plutôt bien le vivre. Ce sont de bons petits, et je sais que Noah est très heureux avec eux. « Ecoute, pourquoi ne viendrais-tu pas dîner à la maison ce soir ? Hannah serait tellement heureuse de te voir. » Je sais que ce que je dis en ce moment n'est que pure vérité. Hannah a toujours été une enfant très sociable d'origine mais lorsqu'il s'agit de nos proches c'est encore pire. Elle devient un véritable pot-de-colle et demandera des câlins constamment. « Il faut vraiment qu'on essaie de venir vous voir toi et les enfants cet été. Hannah me parle souvent de Jane. » Les filles ont le même âge alors évidemment ça crée des liens. Non pas que ma fille n'ait pas d'amis ici à New York, bien au contraire, mais comme je l'expliquai avant, elle est bien plus proche et amicale avec ceux de qui nous sommes les plus proches, justement. La dernière fois que nous sommes – Hannah et moi – allés en Californie, Hannah avait six ans et demi. Oui, ça fait un petit moment maintenant. Mais les enfants ont l'occasion de se voir grâce aux nouvelles technologies tel que Skype que Noah et moi utilisons fréquemment pour discuter. C'est plus pratique que le téléphone et d'un sens c'est plus agréable aussi.  
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MessageSujet: Re: NY est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part.. NY est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part.. EmptyDim 5 Avr - 19:26


“ New-York est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part.. ”

« Eh oui, ils grandissent tous trop vite à cet âge-là. » soupirai-je. Parce que nous autres parents souhaitons que nos enfants soient le plus possible auprès de nous, qu’il ait difficile de penser qu’un jour ils pourront voler de leurs propres ailes, qu’il va falloir les laisser, ou penser qu’un jour ou l’autre, une femme ou un homme nous volera une partie de leur affection… « De… ? » Au oui, Kirby-Dana, la mère biologique de Jane et adoptive d’Amoun. « Uniquement quand elle vient chercher les enfants le weekend. Je pensais qu’après notre…séparation, ça se passerait mieux entre nous. » Je bois une gorgée de mon thé, les yeux rivés au fond de ma tasse avant de relever la tête, un sourire déçu sur le visage. « Ca ne fait qu’empirer à chaque fois qu’on se voit. » énonçai-je en songeant à notre dernière dispute en date à propos de ce que Jane avait ou non le droit de porter à son âge. Deux ans. Deux ans bientôt que Kirby-Dana étions séparés et nous étions toujours en train de chipoter pour un détail. C’était affligeant. « Et bien, ma foi, ça me ferait très plaisir, j’accepte. » Juste le temps de faire un tour en ville pour aller acheter une bouteille de vin ou un panier cadeau pour Nick, et le temps de passer à l’hôtel pour récupérer celui d’Hannah – je n’aurai pas quitté San Francisco sans ramener un petit quelque chose à celle que je considérai comme ma nièce – et je serais de retour chez Nick. Si je ne me perds pas en route. « Ah, toi aussi ? » Je ne peux retenir un petit sourire ému. « Les enfants n’arrêtent pas de me supplier de les emmener à New-York pour les prochaines vacances. » Sauf que de mon côté, ce n’était pas tout à fait possible avec le travail. Quant à leur mère, je suppose que le simple fait de revoir Nick ne saura la convaincre de faire le voyage, même pour les enfants. « Il faudra qu’on organise un petit voyage surprise. Je pense que je peux poser un congé la dernière semaine de mai. » Bon certes, ce n’était qu’une semaine, et les petits me le reprocheraient sûrement, mais il vaut mieux une semaine que rien du tout. « Sauf si toi de ton côté, tu peux venir plus tôt. » Ne sait-on jamais. « Même si mon emploi du temps ne me permettra pas d’être toujours présent pour Hannah et toi, il y a de la place à la maison, et les enfants pourront peut-être passer plus de temps ensembles. Nous, on sortira le soir, comme au bon vieux temps. » Du temps où nous parcourions les rues en songeant aux affaires en cours de Nick, et où je m’effrayai d’un rien lorsqu’un bruit brisait le silence de la nuit.

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MessageSujet: Re: NY est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part.. NY est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part.. EmptySam 11 Avr - 19:57


Nick and Noah

New York est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nul part.

Je soupire en entendant mon ami dire que nos enfants grandissent trop vite. Mon dieu, il a tellement raison. Chaque matin j'ai l'impression qu'Hannah a changé pendant la nuit. Oui, bien-sûr je pousse mais chaque parent doit avoir ce sentiment. Nos enfants sont nos vies entières, alors évidemment lorsque nous les voyons grandir cela nous effraie. Pourquoi ? Parce que grandir veut dire quitter un jour le foyer familial et ça, c'est dur. Je n'ose imaginer ce que je ferai le jour où ma fille aura l'âge pour quitter l'appartement (ou un autre d'ailleurs). Déjà que j'ai du mal à la laisser aller à une fête qui est pourtant surveillée par bon nombre d'adultes... Je ne vous fais pas de dessin, n'est-ce pas ?
Puis j'ose aborder le sujet sensible : Kirby. Noah a eu énormément de mal à se relever après ce qu'elle lui a fait. Moi-même je préfère ne plus croiser sa route sans quoi je ne sais pas ce que je serai capable de lui dire. Elle a beau rester la mère des petits Clives, je ne veux plus en entendre parler. Faire du mal à ceux que j'aime est la pire chose à faire si vous tenez à rester dans mes petits papiers (ce qui semble logique, non?). « Tu sais comment elle est Noah... » Je me gratte l'arrière de la nuque. « Je suis désolé qu'elle te mène la vie dure, tu ne le mérites pas. » Je lui tapote gentiment l'épaule comme pour lui donner du courage. Je suis content qu'il accepte de passer la soirée à la maison. Ca lui fera du bien de voir Hannah et au moins il ne sera pas tout seul dans une chambre d'hôtel hostère. Bon oui je sais, vu l'argent qu'il a il peut se payer des chambres qui sont tout sauf hostères mais vous avez saisi l'idée, non ? « Ecoute, on a qu'à essayer de faire quelque chose. Pourquoi ne viendriez-vous pas une semaine ici et Hannah et moi viendrions cet été en Californie. Qu'est-ce que tu en penses ? » Prendre un peu le soleil californien ne me ferait pas de mal maintenant que j'y pense. Voilà un moment que je n'ai pas mis les pieds là-bas à vrai dire.
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MessageSujet: Re: NY est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part.. NY est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part.. EmptyDim 12 Avr - 18:55


“ New-York est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part.. ”

En effet, la séparation d’avec Kirby m’avait peiné, cela va s’en dire, bien que j’en sois à l’origine. J’aurai pu lui pardonner son adultère, mais malheureusement, il faut croire qu’elle n’avait pas pu me pardonner mes propres torts puisqu’aussitôt notre première dispute passée, elle quittait la maison dans la journée, ses valises sous les bras. Malgré tout, je ne lui en tenais pas rigueur. Nous avions vécu une belle romance elle et moi. J’aurai souhaité comme tout homme désireux de fonder un foyer stable que notre idylle dure éternellement, mais le destin en avait décidé autrement. Je sais quoiqu’il en soit que Nick ne lui pardonne pas de m’avoir quitté et de se comporter comme elle le faisait à chaque fois que nous nous rencontrions. Comme ma mère, mon frère, mes sœurs, Joe…tous ceux de ma connaissance finalement qui ne voyaient plus en Kirby qu’une femme adultère qui avait trompé son compagnon, plus que la mère de nos deux enfants. Une image que j’essayais pourtant de changer, ne serait-ce que pour éviter aux petits de souffrir de la dureté de certains propos que plus tard, ils pourraient entendre à son sujet. « Ne t’en fais pas, Nicky. Je m’en suis remis. Nous n’étions pas faits pour être ensembles de toutes façons. J’ai osé croire que cela pouvait fonctionner entre nous parce que je désirais plus que tout fonder une famille, mais elle n’était pas prête. Elle était trop jeune et j’étais trop empressé. Nous avions tous les deux tort et nous en avons payé le prix » résumai-je pour mettre fin à tout débat à ce sujet. « Pourquoi pas ? C’est un bon compromis. » énonçai-je avec un sourire. Ce que je ne disais pas encore à mon ami, c’est que le cadeau que j’avais fait à Hannah lui ferait d’autant plus plaisir qu’il lui servirait aussi. Mais nous verrons cela plus tard… « Mais au fait, et toi ? Tu me poses plein de questions mais tu ne me dis rien, comme d’habitude. » le taquinai-je d’un petit coup de coude. « Est-ce que tu as quelqu’un dans ta vie en ce moment ? » Discret comme la majorité des Anglais, je savais que si je voulais savoir quelque chose sur la vie de Nicky, j’avais tout intérêt à ne pas lâcher le morceau. D’autant que lui aussi avait été particulièrement éprouvé par la mort de sa compagne. Je ne l’avais plus reconnu pendant plusieurs semaines, des mois maintenant, le temps que sa blessure se referme, bien qu’elle ne cicatrisera jamais entièrement. Je parle en connaissance de cause.

∞everleigh
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MessageSujet: Re: NY est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part.. NY est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part.. EmptyMar 14 Avr - 18:22


Nick and Noah

New York est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nul part.

Il me connait bien, si ce n'est pas pour dire qu'il me connait même très bien. Après tout, Noah n'est pas mon meilleur ami pour rien. Il sait lire en moi comme dans un livre ouvert. Il faut savoir que je ne suis pas quelqu'un de très locace quand il en va de ma vie personnelle et ce, surtout lorsqu'on en vient à parler conquêtes féminines. Je ne suis pas très doué à ce jeu-là, si on peut d'ailleurs considérer la chose comme étant un jeu. Attention, j'ai un profond respect pour la gente féminine et je ne me permettrai jamais de jouer avec le cœur d'une femme, je ne suis pas un homme comme cela. « Personne. » Dis-je de façon un peu maladroite dans le sens où je le dis un peu plus vite que ce que j'aurai dû. Depuis la mort de ma compagne, j'ai du mal à envisager quoique ce soit avec une femme. J'ai vécu quelques aventures c'est vrai, je ne m'en cache pas, mais ça n'a pas duré. Elles étaient très sympathiques mais d'un elle ne cherchait rien de concret et de deux, je n'étais pas prêt à m'engager de nouveau. Je ne le suis toujours pas soit dit en passant. Ma vie me convient parfaitement comme elle est. Je vole entre mon travail et ma fille. C'est déjà suffisamment compliqué comme cela sans que j'ai besoin d'aller commencer à flirter avec des femmes qui seront certainement bien plus intéressées par d'autres hommes que par moi-même. Je ne suis en rien intéressant come type. Je suis un Britannique basique qui essaie de faire de sa vie quelque chose de confortable sans trop en faire. « Il y a bien cette pilote de l'air... » Que n'ai-je pas dit là. J'aurai tout aussi bien fait de la boucler mais évidemment, ma langue et mon esprit ne se sont pas consultés avant action.
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MessageSujet: Re: NY est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part.. NY est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part.. EmptyDim 19 Avr - 19:50

[quote="Noah T. Clives"]

“ New-York est la ville où l'on se sent chez soi quand on est de nulle part.. ”

Trop vite dit, mon cher. Un sourire s’égare sur mes lèvres tandis que je le fixe avec attention. Si je garde le silence, c’est par respect pour son amour propre, bien qu’en tant que psychiatre, j’étais habitué à observer, étudier et analyser. Or, si Nicky n’avait effectivement pas de compagne à proprement parler dans sa vie à l’heure actuelle, je savais aussi qu’il ne m’avait pas tout dit. Oh, loin de moi l’idée de le taquiner sur ce point, ce n’était ni le lieu ni le moment, mais tout vient à point à qui sait attendre, et sans vouloir faire preuve de curiosité malsaine, mais parce que nous étions amis, je souhaitais en savoir davantage. Ne serait-ce que pour que la demoiselle en question ne lui fasse aucun tort après que j’ai fait sa connaissance, parce que oui, je l’ai toujours fait. Avec Lucie également, lorsque j’avais appris leur histoire et le fait que Nick avait été blessé au cœur, bien qu’il n’avait s’agit à l’époque que d’un malentendu. Bref, maintenant, je veillais sur lui, même si ce n’était que de loin. « Hum ? » Il a fini par lâcher le morceau. Une pilote de l’air, très bien, mais encore ? « Comment vous êtes vous rencontrés ? » La réponse paraissant évidente à cette question pour certaines personnes serait de dire : dans l’avion. Ou à la sortie des passagers. Sauf que…vous en rencontrez beaucoup vous des pilotes quand vous quittez la piste d’atterrissage ? « Comment s’appelle t-elle ? » Deux questions, voilà qui me paraissait être suffisant pour un début. Je n’allais pas le harceler non plus, d’autant que s’ils venaient tout juste de se rencontrer comme je le supposais, ce n’était pas mes affaires et il n’y avait pas encore lieu de s’inquiéter.

∞everleigh
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