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forever young + adrian

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MessageSujet: forever young + adrian forever young + adrian  EmptyLun 1 Juin - 16:12

- est-c'que tu portes les fringues avec lesquelles tu dors ? est-c'que tu prends toujours la file où la caissière est la plus bonne ? -

La main plongée dans mon entrejambe, comme un plongeur en quête d'un trésor sous-marin, je me grattais le paquet, l'homme de base, le vrai de vrai. Posé devant la télé, je regardais un très vieux looney tunes, autour d'une petite chicha que j'avais acheté il y a peu. La fumée épaisse se propageait dans tout l'appartement, même un poisson rouge dans son bocal ne verrait pas à trois centimètres de son visage. Le goût de la pastèque venait irriter légèrement ma gorge, avant d'être expulsé comme un étranger d'une demeure. Devant un mutisme long de plusieurs heures, mon esprit avait une profonde envie de connerie. Il me fallait absolument une bonne dose de connerie pour réussir pleinement ma journée. J'étais un enfant et ce n'était un secret pour personne, un rien m'amusait. Un simple chien qui faisait ses besoins suffit à me faire rire, même les blagues carambar m'amusent, c'est pour dire à quel point je suis vraiment atteint. Fumant comme un pompier, l'épisode du dessin animé défilait devant mes yeux et je n'ai pas eu une seule seconde de pause, mes abdos' étaient contracté tellement j'en rigolais. Les larmes sortaient du coin de mes yeux, glissant le long de mes joues en mouvement sans arrêt en mouvement. Le générique de fin s'annonçait devant mon visage plongé dans un mutisme flippant. J'étais déçu que ce soit la fin et finalement j'oubliais très vite cette profonde désillusion en prenant mon téléphone portable afin d'envoyer un message à mon meilleur ami et frère de connerie : Adrian. Il était tic j'étais tac, on est deux garçons complémentaires. C'était sans doute comme le jumeau que je n'ai jamais eu, il possède la même mentalité que moi, mais aussi le même sens de l'humour. Une rencontre pourtant très conne, j'étais en train de fumer un gros pétard dans la rue quand le jeune homme me bouscula, ayant sans doute peur de ma réaction, il était vraiment très surpris quand je me suis mis à rire comme un enfant de cinq ans et c'est ainsi que tout cela commença. Pourtant notre amitié ne remonte qu'à quelques moins mais l'humour est une soudure plus que parfaite qui donne une vision élégante de notre relation. J'ai toujours eu besoin d'un double, d'un partenaire de connerie et il est tombé sur moi comme un cailloux qui dégringole de sa falaise : totalement par hasard. J'avais une idée pour lui & moi, une chose qui allait nous divertir tout un après-midi : le Zoo du Bronx.

Éternel flemmard, je laissais mon pied et mes orteils se saisir de mon téléphone, avant de voir ce dernier tomber dans mon cendrier, quel idiot. J'allais perdre du temps à nettoyer ce dernier, laissant de côté mon flegme habituel, prenant soin de ce dernier comme si c'était une femme, promenant ma main comme si je caressais une belle paire de fesse. En vérité, j'étais vraiment un branleur de première. Toujours fatigué de rien, toujours dans tous les plans foireux. Je ne mangeais rien d'autres que des sandwichs triangles et un tee-shirt propre me servait souvent de taie d'oreiller. Je ne suis pas un gars dégueulasse, j'ai juste une grosse flemme. Du moment que je réussis à préserver mon énergie, je suis le plus heureux des hommes. Je me levais finalement pour aller prendre une petite douche, rituel que j'appliquais avant de sortir, je pense que c'est la chose la plus importante pour avoir la force d'être chiant. Soudain, avançant d'un pied remplit d'assurance, ce dernier venait se heurter dans un des coins de ma table basse, laissant mon être s'abrutir longtemps au sol, tenant mon orteil, hurlant presque à la mort, insultant tout ce qui existait sur cette planète. Je me relevais difficilement, avant de lui envoyer un sms court et concis. - salut le moche, rdv zoo s'tap' on va bien se la fendre, kiss. -

Par soucis d'apparence et de confort, j'évitais à mon corps de subir l'inconfort d'un jean en laissant mes jambes pénétrées dans un jogging de couleur vive, habillant dans la foulée mon torse d'un débardeur simple, pour laisser mes muscles à l'air libre.En parlant d'eux tiens, avec mon rythme de vie je me demande encore comment je fais pour avoir une belle vitrine digne d'un Apollon. Après avoir parfumé mon être, je passais une main dans mes cheveux afin d'avoir une coupe actuelle, bien présentée. Je sortais de chez moi, arrivant rapidement dehors, tournant le dos à mon appartement, direction le zoo du Bronx. J'appelais mon chauffeur qui, comme d'habitude était en retard. A vrai dire je n'aimais pas trop faire le gosse de riche, ni montré que j'avais de l'argent, mais j'avais tellement la flemme d'utiliser ma voiture que je préférais me faire trimbaler par un mec qui était payé pour cela. Arrivant finalement devant l'objet de ma venue, je regardais l'entrée, voyant avec insistance un petit brun plutôt chétif, avec une petite tête marrante. C'était l'Adrian, mon partenaire, mon collègue. J'avançais rapidement jusqu'à lui, réalisant le tchek secret de la mort qui tue avec le jeune homme, avant d'engager la parole d'un air très énervant, qui avait le don d'agacer pas mal de monde mais pas lui : « tu laisseras tes frères en cage hein. » je lui tapais sur l'épaule, avant de payer mon entrée, mais aussi la sienne. Aucune question d'argent entre nous, je n'étais pas quelqu'un de regardant sur le fric, parce que je me dis tout simplement que ce dernier n'est pas à moi et qu'avec ou sans argent, seul le soleil me suffisait comme lumière.
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MessageSujet: Re: forever young + adrian forever young + adrian  EmptyLun 8 Juin - 12:12


T'as des enfants, à 10 ans, ils te demandent une clope dans la rue. Tu veux déstresser car tu sors d'un contrôle de coloriage, c'est ça ?~ (ronaldo/adrian)

Le temps passait à une vitesse folle, Adrian avait du mal à se rendre compte que cela faisait plus de trois mois déjà qu’il était arrivé à New York et il avait déjà fait du chemin. Il avait finalement trouvé son appartement et il était parfait, grand, lumineux, moderne en bref tout ce qu’il recherchait et puis de toute manière à côté de l’hôtel dans lequel il était cet appartement ne pouvait qu’être mieux c’est certain. Le brunet avait également bien avancé dans son projet, il avait enfin fini son scénario, il réglait encore deux ou trois trucs mais cette fois c’était sur dans quelques mois il pourrait commencer le tournage. Sa vie était en train de prendre une nouvelle voie petit à petit, il se sentait grandir ici à New York, il se sentait changer, du moins en apparence car au fond il était toujours le même et celui qui le sait mieux que personne c’est Ronaldo. Ronaldo c’est qui ? Et bien c’est le gars de 20 ans le plus gamin que vous puissiez rencontrer. Les deux garçons c’était rencontré de la manière la plus banale qui soit, dans la rue suite à une bousculade. Comme quoi de vraies amitiés peuvent naître d’un banal geste. Ronaldo avait le don de rappeler à Adrian son meilleur ami de Berkeley, avec lui il pouvait continuer à être l’enfant qu’il a toujours été, ils peuvent passer des heures à rire pour rien, à faire toutes les conneries qui leur passent par la tête. Malgré tout Adrian est un poil plus mature que Ronaldo qui lui n’a aucune limite et même si des fois il essaie de le recadrer un peu il finit bien vite par abandonner l’idée. Ce garçon ce n’est pas seulement un gars qu’il a rencontré comme ça, c’est aussi le frère de Vixie, la Vixie qu’il a rencontré lorsqu’il était enfant, la Vixie qu’il a embrassé quelques jours avant sa rencontre avec Ron, sans savoir que c’était elle, juste parce qu’une fois de plus il avait voulu être le gentil garçon qui sauve tout le monde. Bien sûr au départ il ignorait que le jeune homme était le frère de sa vieille amie d’enfance qu’il venait juste de revoir, comment aurait-il pu le deviner. Mais à l’évocation de son nom de famille le doute ne fut plus possible, pourtant juste que la Adrian n’a toujours pas révélé à son nouvel ami qu’il connaissait sa sœur, pire encore qu’il avait joué son petit ami. Pourquoi ne pas dire la vérité ? Simplement car aussi immature que soit le jeune Macieira, Ad avait peur qu’en apprenant qu’il avait touché à sa sœur il s’énerve légèrement. Pourtant il allait bien devoir lui dire à un moment donné car de toute façon il finirait par l’apprendre.

Le New Yorkais était planté devant sa fenêtre, regardant la foule de Manhattan se presser dans les rues lorsqu’il entendit son portable vibrer. Ronaldo. Une sortie au zoo. C’était une très bonne idée même si en compagnie de son ami Adrian savait très bien que cette petite visite serait loin d’être une simple balade mais il était partant comme toujours lorsque son ami lui proposait une sortie « salut le gros, je te rejoins dans une heure, ne retourne pas avec les tiens avant que je sois arrivé » Référence aux animaux du zoo bien évidemment même si le brunet n’avait pas encore réfléchit à quel animal il lui faisait le plus penser. Le jeune homme commença donc à se préparer enfilant un pantalon bordeaux, un T-shirt blanc, des chaussures beiges. Il avait du temps devant lui alors il joua quelques minutes sur son portable, descendit ensuite dans la rue et après quelques secondes monta dans un taxi en lui indiquant le zoo du Bronx. Adrian serait en avance, comme toujours, ou Ronaldo en retard, quoi qu’il en soit les deux n’arriveraient pas en même temps c’est certain. Une fois sur place il guetta l’arrivé de son ami, qui apparut seulement 10 minutes plus tard. Le tchek habituel puis la petite pic habituelle elle aussi « Pas de soucis, et toi tu comptes aller voir les tiens ? Ça fait un moment que tu ne leur a pas rendu visite » Le New Yorkais fronce les sourcils lorsqu’il voit son ami lui payer sa place, il sait bien que Ronaldo n’a aucune notion de l’argent et qu’il se fiche bien de ce qu’il peut dépenser mais Adrian n’a pas tout à fait la même vision la dessus pourtant il décide de se taire et ils rentrent alors dans le zoo, se dirigeant dans la première allée qui semble être celle des singes « Ah bah voilà très bien t’es déjà arrivé chez toi, bon bah du coup je vais vous laisser en famille hein je voudrais pas déranger » Il se mit à rire, tout en observant les différents singes présent devant eux, soudain Adrian aperçu un Ouakari avec la tête complètement rouge ce qui le rendait plutôt laid. Le singe était tourné vers eux deux et les regardait « Tiens regard, lui il t’as reconnu. » Soudain il vit une certaine ressemblance entre son ami et le primate « Tu trouves pas qu’on dirait toi lorsque tu as trop bu ? Moi je trouve la ressemblance frappante, t’as plus qu’à faire le singe et je suis sur qu’ils te prendront pour l’un des leur »
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MessageSujet: Re: forever young + adrian forever young + adrian  EmptyMer 10 Juin - 22:22

- est-ce que quand la voisine gueule tu montes le son plus fort ? est-ce que ton canapé et ton corps de baleine fusionnent ? -

Un signe, symbole d'une profonde évolution humaine, pourtant je ne pense pas que l'être humain est un descendant direct du primate, nous avons sans doute manqué quelques branches. Mon meilleur pote venait de se la ramener et je me sentais bien. C'était le gars qui me ressemblait le plus dans cette putain de ville. J'avais horreur de cet endroit mais je n'ai pas eu d'avis à donner. Le Brésil je l'ai dans le cœur et si je pouvais, je serais marié à ce beau-pays. Je ressens encore la samba, cette danse au combien sensuel qui a le don de rassembler, mais aussi de créer. En Amérique Latine, le peuple sait d'où il vient. Je n'ai rarement vu plus grande générosité que dans nos pays. Ici j'ai l'impression que c'est l'égoïste qui règne. Un véritable roi dans son royaume. Un dictateur dictant ses sombres lois. L'argent que j'avais n'est rien à mes yeux, c'est que du matériel. Il serait hypocrite de ma part de dire que je n'en profite pas. La drogue ce n'est donc pas quelque chose de nécessaire, mais j'en voulais plus. L'appât du gain, c'était la pire des addictions. Je devenais fou rien qu'à voir les billets venir s'empiler sur ma main comme une tour fébrile. Je savais que j'allais sans doute mal finir, mais c'était plus fort que moi. Je cachais cela à chacun de mes proches, évitant ainsi l'ennui de voir une larme ruisseler sur leurs joues. Ma vie se résume à ne rien faire et pourtant je me complais dans cette merde si luxuriante. J'étais un petit garçon innocent qui ne pense pas à mal. Je ne pourrai jamais porter une arme dans ma main, tuer un homme serait impossible à supporter. Mon reflet dans le miroir userait mon esprit jusqu'à mettre fin à mes jours. Un jour viendra où je devrais peut être en faire usage, mais plus je reculais ce moment, plus je me contentais de ma petite vie tranquille, refoulant sans arrête le jour J comme la peste. Je laissais mon rire se mélanger au sien, écoutant les petits piques qu'il aimait bien lancer. Je m'en amusais, en même temps il n'en fallait que très peu pour m'amuser. Un simple « caca » suffit à me donner le sourire. J'étais souvent surnommé le petit garçon au sourire à l'école primaire. J'ai beaucoup souffert de mon humour plutôt spécial, de mes blagues de merde. Pourtant j'étais bien connu pour n'avoir jamais pleuré ou fais la gueule devant quelqu'un. Je n'ai jamais exposé mes faiblesses devant les gens. Je répondais finalement à sa petite vanne, laissant mon être se remettre doucement de cette petite absence. Le tchek venant heurter mon poing, je profitais de ce rapprochement physique avec mon ami pour lui répondre dans les règles de l'art. « Graaaaave. J'ai été banni tu l'sais. » Un rire démoniaque venait s'emparer mon être, je m'étais vachement lâché sur le son de ce dernier. Les gens regardaient ma gueule comme un fou, mais peu importe. J'avançais suivis d'Adrian, tendant un billet à la caissière pour deux tickets. L'argent ce n'était pas seulement le mien, mais également le sien. Ce qui est à moi est à lui. Il m'était nécessaire de lui en faire profiter comme un membre de ma famille, parce que plus le temps vient plus c'est le cas. Il représente ce que je recherche le plus chez une personne : la loyauté. On pouvait très bien rire et quelques secondes plus tard être très sérieux. Nous arrivions devant la cage des singes et je me demande s'ils enviaient ma liberté, une vieille question dont je trouvais rapidement la question, bien sûr que oui idiot. Les mains dans les poches, je laissais ma mélancolie et ma pitié vagabonder quelques temps vers ses primates. Je regardais le jeune homme le poussant légèrement de l'épaule, un geste d'affection venant en ajouter un autre, une légère petite claque derrière la tête. Il continuait le gars quand même, il me blindait bien la gueule, d'un sourire insistant et sincère, je décidais de faire une pierre deux coups, laissant mon être s'emporter dans un délire complètement inutile et lointain. « Je suis rarement ivre, déjà pour commencer ensuite, je t'emmerde vraiment beaucoup tu sais ! Si moi j'suis lui, franchement matte le capucin là-bas, la même tête de fouine que toi, le vrai de vrai. » Je lui tapais légèrement dans le dos, avant d'ouvrir la marche pour la suite du Zoo, trouvant que m'installer sur un banc était une bonne idée. Je laissais mon fessard plein de graisse se poser sur la roche, sans doute plus âgé que moi. J'invitais le jeune homme à se joindre à moi, ce qu'il fit sans aucun signe d'hésitation à première vu. Les mains dans les poches, je regardais les femmes qui passaient, le regard de feu dissimulé derrière une paire de lunette Ray-Ban Aviator. J'appliquais sans arrêt la mentalité pas vu pas prit, c'était un mode de vie depuis ma plus tendre enfance, je faisais très souvent porter le chapeau à Vixie quand ont étaient jeunes, pourtant aujourd'hui je tuerais pour elle, rien que pour un mauvais regard posé sur corps. Même une mauvaise parole pourrait suffire à me mettre hors de moi. J'étais quelqu'un de relativement calme à la base, pour me provoquer il fallait vraiment insister. Je claquais gentiment la cuisse d'Adrian, avant de faire la tête du mec qui allait profiter de ce petit temps pour parler sérieusement à son meilleur ami. « C'est quand que tu me présente ta femme ? » Je rigolais rien qu'à imaginer sa réaction. De mon côté je restais souvent vaste sur le sujet. Je ne savais pas vraiment ce qu'était l'amour, avoir une relation amoureuse je ne connais pas ça. Je ne connais pas le cœur qui s'emballe, les papillons qui viennent percuter avec une douce brutalité un estomac en pleine ébullition. Je suis encore un grand enfant qui croit qu'une princesse dans une tour m'attend. Ce n'est qu'une image, mais je savais que je n'allais pas resté sans réponse très longtemps. Je ne pouvais pas passer entre les gouttes indéfiniment. Tôt ou tard il faudra que j'en parle un peu, mais pas pour le moment, je préfère garder encore cette facette énigmatique du personne que je suis et que j'incarne.
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MessageSujet: Re: forever young + adrian forever young + adrian  EmptyMar 30 Juin - 14:17


T'as des enfants, à 10 ans, ils te demandent une clope dans la rue. Tu veux déstresser car tu sors d'un contrôle de coloriage, c'est ça ?~ (ronaldo/adrian)

Adrian sait qu’un jour une dispute explosera entre les deux amis. Il ne lui tarde pas, oh non, seulement il est assez intelligent pour savoir que cela finira par arriver. A cause de sa relation avec Vixie ? A cause de l’amour de Ronaldo pour l’argent ? A cause de son immaturité infinie ? Oui ce sera certainement l’une de ses trois raisons, peut-être même les trois en mêmes temps. Mais Adrian n’espère qu’une chose, il espère qu’avant que la bombe éclate leur amitié sera devenue assez solide pour résister à cette explosion. Il ne le connait peut-être que depuis quelques mois maintenant mais Ad sait qu’il a besoin d’un garçon comme Ron dans sa vie, un garçon qui ne prend rien au sérieux, qui vit sa vie au jour le jour sans se soucier des conséquences de ses actes. Un garçon qui lui rappelle le jeune homme qu’il était lorsqu’il vivait encore à San Francisco, le jeune homme qu’il était en entrant à l’université. Il pensait qu’il aurait toujours gardé cette partie de lui qui le définissait, mais la vie en a voulu autrement, la vie a effacé son immaturité, son côté enfant jours après jours. Ronaldo est le seul aujourd’hui qui arrive à redonner vie à cette partie de lui. Mais avant que cette dispute arrive le brunet veut profiter au maximum de cette amitié qui lui tient tant à cœur. A peine se sont-ils retrouvés devant le zoo que les vannes et les pics commencent à fuser. Les deux jeunes hommes ont beaucoup d’ironie et surtout beaucoup d’autodérision ce qui fait que chacune de leurs phrases n’est pas mal interprété par l’autre, leur voix est toujours très calme, sans aucune tension car ils ne font que rire, se charrier et c’est sa une belle amitié. « Normal t’étais le plus moche du groupe du coup ils ont décidé de te bannir, comme le vilain petit canard, quel bande de raciste tout ça parce que tu as plus de poils qu’eux » La petite claque qu’il reçut derrière la tête quelques secondes après il l’avait bien mérité. Pourtant Adrian continua de rire et une fois dans le zoo, devant ses primates qui étaient leurs ancêtres à ce que l’on dit, il continua dans sa lancée, le comparant au premier singe qu’il vit et dont il connaissait le nom. D’ailleurs il doutait que beaucoup de personnes connaissent leurs noms, mais il avait fait un exposé sur eux lorsqu’il était à l’école primaire voila pourquoi il s’en souvenait. Et non non ce n’est pas lui qui a décidé de faire un exposé sur les singes c’était imposé figurez-vous. Finalement Ronaldo se défendit et attaqua le brunet à son tour. Capucin ? Il aurait plus choisir pire, le New Yorkais était assez satisfait de la comparaison pour être honnête « Ouais mais lui au moins il a une tête toute mignonne et il est tout petit. Toutes les filles adores les capucins alors ça me va. » Ils firent à peine quelques mètres que déjà Ron décida de s’asseoir sur un banc. La marche ce n’était pas forcément son truc. Il préféré rester assis à regarder et juger toutes les personnes qui passeraient devant eux, notamment les filles. Adrian quant à lui était beaucoup plus discret, il regardait certes mais sans insistance, simplement parce qu’il aime observer ce qui se passe au tour de lui. La question qui sortit de la bouche de son amie au bout de quelques secondes le fit légèrement grimacer. Une femme ? Le brunet n’avait plus de femmes dans sa vie depuis des mois maintenant et Ronaldo était parfaitement au courant du fait que pour l’instant il ne s’intéressait pas à tout ça. Ad avait pris du recul par rapport aux femmes, s’en éloigner pour mieux avancer c’était devenu sa devise. Même s’il avait bien du mal à l’appliquer. Edea et Vixie. Ces deux femmes à qui il pense plus qu’il ne le devrait. Il laissa le silence planer pendant plusieurs secondes. Ron savait pertinemment que c’était un sujet assez sensible pour lui seulement il manquait de tact comme toujours. « Quand tu seras devenu un grand garçon, ça va sa me laisse assez de temps ? » Répondre par l’humour, la technique Browning. « Non sérieux tu sais très bien que j’ai personne » Il décide de ne pas lui retourner la question car il est presque certain d’en connaître déjà la réponse. Les deux jeunes gens sont assis la, au milieu du zoo, et c’est un de ses rares moments ou Ronaldo est sérieux, un de ses moments ou on peut réellement parler avec lui. Adrian sait à quel point ces moments sont rares, c’est certainement pour cela qu’il décide de lancer la conversation sur Vixie. Ce sujet lui fait peur mais Adrian n’a jamais aimé mentir et il n’aime pas qu’on lui mente non plus. La preuve lorsque sa tante lui a appris que le Père-Noël n’existait il ne lui as plus parlé pendant trois jours. Oui légèrement rancunier. « Il faut que je te dise un truc Ron… Je connais ta sœur, Vixie, en fait on s’est rencontré à Londres lorsqu’on était gosse… » Jusque-là il était sur de n’avoir encore rien dit qui puisse énerver son ami et il préféra attendre encore quelques minutes avant de se lancer.

hs: vraiment désolé du retard choc2
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MessageSujet: Re: forever young + adrian forever young + adrian  EmptyJeu 2 Juil - 19:29

- est-ce que quand la voisine gueule tu montes le son plus fort ? est-ce que ton canapé et ton corps de baleine fusionnent ? -

Le rire que je lâchais venait irriter tranquillement ma gorge, toussant tel un homme ayant une violente grippe. Je me souviens encore de cette pensée idiote. Peut-être que dans ma tête je n'avais pas un cerveau comme tout le monde, mais un singe qui tape avec des cymbales, comme le célèbre Homer Simpson. D'un côté être comparé à ce mec jaune ne me dérange pas, il est marrant mais à la limite de la connerie. Adrian était l'une des raisons qui me retenait ici, à NY malgré le mal du pays. C'était un pilier dans ma vie, un homme semblable à ma personne, avec les mêmes délires que moi, il m'était donc impossible d'imaginer mon existence sans lui. C'est comme Laurel sans Hardy, Omar sans Fred, c'est pareil. Un binôme c'est comme un frère, en moins chiant. Avec Ad' je me fendais tellement la gueule qu'être sérieux avec lui est souvent chose impossible. Après chaque entrevue avec cet abrutit j'avais une douleur aiguë aux abdo's. J'en pouvais plus, à vrai dire c'est bon pour la santé, mais je mettais quelques jours à m'en remettre. A vrai dire, venir au zoo c'était un peu prendre le bâton pour me faire battre. J'étais sûr d'être assimilé à un singe, il y avait tellement d'autres animaux beau gosses, genre le lion, le tigre, mais non fallait que je me tape le chimpanzé. La prochaine fois, une sortie dans un bar ou dans un cinéma sera de mise. Aucune raison d'être insulté plus longtemps par plus idiot que moi. « Justement, trop de jalousie. J'étais le plus beau. » dis-je en éclatant de rire, tordant mon corps de haut en bas, comme un ressort quelque peu usagé. Le soleil tapait en cette douce après-midi, mais je n'avais aucun soucis à me faire de part mon teint de peau naturelle, légèrement bronzé. Il était quasiment impossible pour moi de choper une brûlure, parce que le Brésil avait fait de moi un guerrier. Non je plaisante. J'étais également le plus beau de la famille Macieira, j'avais tout de ma mère. Vixie avait le petit nez en cochon de notre père, d'ailleurs ce dernier n'était pas très beau, mais bon je faisais avec. La famille c'est sacré. Je regardais le jeune homme, sans même pouvoir rester sérieux une seule seconde. Il avait une tête de fou en même temps, le genre de face devant laquelle tu ne peux pas rester de marbre. Le plus drôle dans tout ça ? C'est qu'il attirait les meufs comme un putain de pot de miel. Je n'ai jamais vu ça, pourtant moi, même avec toute la volonté du monde, je ne pourrais pas sortir avec lui. Il a la même mèche que tintin, c'est stressant. « Calme toi George Clooney. » dis-je d'un ton ironique, avant de lui mettre une légère petite claque dans le dos, souriant le plus possible quitte à me provoquer naturellement le sourire de l'ange. Le vent venait se glisser dans notre conversation, avant de ne plus rien entendre entre nous. Ma question venait de projeter un énorme blanc. Il répondait par l'humour, mais je savais très bien qu'il y avait autre chose. Il n'avait pas de secret pour moi. C'était un livre ouvert, même si deviner une telle chose était compliquée. J'ai toujours eu beaucoup de mal à exprimer mes sentiments, mais avec lui, un seul regard suffisait à communiquer. Je n'avais pas cette pression sur les épaules de devoir sans arrêt prouver. Encore et encore jusqu'à épuisement. Je n'avais pas ce soucis non plus avec Charlotte, la vérité est que je n'avais pas vraiment le temps, ni l'opportunité d'en parler. Finalement, sa voix venait briser le silence. « Elle est majeure la pulga, même si on dirait pas. » dis-je avant de reprendre. « Mais encore ? » lâchais-je d'un ton plein d'interrogation. Oui et ? Ils avaient eu un gosse ensemble ? Ils s'aimaient ? Ils ont adopté un chien ? Ils ont fait un kebab s'en m'en parler ? Peu importe, je m'en moquais. Ma sœur était une femme libre et la savoir avec quelqu'un comme Adrian était une meilleure chose pour moi que de penser à l'autre imbécile d'Andrew. Je ne pensais pas être un frère très chiant. A vrai dire je me préoccupe que très peu de la vie de Vixie, elle était libre de faire ce qu'elle voulait. Du moment qu'elle ne m'appelait pas, c'est qu'elle n'avait aucunement besoin de moi. Même si parfois j'étais très protecteur, je savais être invisible quand il fallait l'être. Son mariage arrangé, cette putain de grosse farce m'a d'ailleurs valu une engueulade monumentale avec mon padre, mais rien n'est trop beau pour la doyenne de la famille Macieira. Vixie n'a pas non plus quatre-vingt ans. Mais elle est plus grande que moi, même si ça ne se voit pas tant que ça. Mauvaise langue que je suis. Le gosse de la famille, c'est moi, d'ailleurs j'en ai beaucoup souffert par la suite, les gens pensaient que je ne prenais rien au sérieux, pourtant l'habit ne fait pas le moine. Je laissais mon bras saisir une clope dans ma poche, l'allumant à peine le tabac poser entre mes lèvres, tirant nerveusement dans une taff' afin de me calmer légèrement. « J'te sens un peu nerveux, tranquille. » dis-je arborant mon plus grand sourire pour le mettre à l'aise. Je ne voulais pas qu'il pense que je pouvais être aigris au point de ne plus lui parler pour une fille. Après bien sûr que si Vixie à pleurée ce sera autre chose, mais sinon tout allait très bien se passer pour lui. Il n'y avait aucune raison valable de me cacher une telle chose, parce que même si je n'en ai pas franchement l'air, je pouvais être compréhensif parfois.
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MessageSujet: Re: forever young + adrian forever young + adrian  EmptyDim 19 Juil - 16:26


T'as des enfants, à 10 ans, ils te demandent une clope dans la rue. Tu veux déstresser car tu sors d'un contrôle de coloriage, c'est ça ?~ (ronaldo/adrian)

Lorsque Adrian voulait une journée sans prise de tête il savait qui appeler. Ronaldo vit sa vie comme Adrian aurait voulu le faire jusqu’à ses 30 ans au moins. Du moins une partie de lui l’aurait voulu mais l’autre voulait grandir et réaliser ses rêves. Pourtant chaque moment passé avec Rony lui fait oublier tout le reste, comme lorsqu’on est avec la personne qu’on aime. En fait si ça se trouve Ronaldo c’est son âme sœur… Non impossible il ne le supporterait certainement pas au quotidien. Vous avez remarqué d’ailleurs la façon que les gens ont à aimer quelqu’un très profondément et à être pourtant certains de ne jamais pouvoir vivre avec cette personne. Il y a toujours un défaut qui dérange, une acte, une chose qui fait que l’on se dit, j’ai beau t’adorer je ne passerais pas ma vie entière dans la même maison que toi. « Si ça peut te rassurer pense ce que tu veux hein » Adrian rit à nouveau de bon cœur, ne pouvant plus s’arrêter en voyant son ami se tordre dans tous les sens tel un vrai singe. Je savais bien qu’ils avaient des liens de parenté pensa-t-il en l’observant, riant tout autant que lui. « George Clooney t’es sérieux ? Mais non moi je suis Di Caprio !... Enfin Dicaprio il y a 20 ans parce que la il fait plus trop envie le Jack » Oui il préféré se comparer à l’un de ses acteurs favoris plutôt qu’à un gars qui fait de la pub pour le café sa avait tout de même plus de classe et puis il a 23 ans pas 50. Puis en quelques secondes des rires éclatant ils passèrent à un silence plutôt gênant et surtout inhabituel.  Adrian n’avait pas envie de parler fille, de toute manière il savait qu’il n’avait pas grand chose à raconter ce qui voulait dire que pour l’instant il respectais plutôt bien ses objectifs, pourtant après un trait d’humour le jeune Browning décida que c’était surement le moment parfait pour aborder le sujet Vixie avec son ami. Lorsque le jeune homme le rassura Ad lui rendit son sourire. C’était idiot de garder sa pour lui et encore plus idiot d’en faire toute une histoire après tout il ne c’était rien passé de grave. « Ouais désolé mec c’est juste que j’ai pas envie que tu le prenne mal comme c’est ta sœur et tout tu vois… » Il regarda Ron tirer sur sa cigarette une fois, puis une deuxième puis il se décida enfin à parler « En fait on s’est revu il y a pas longtemps en soirée, et elle a voulu que je me fasse passer pour son petit ami, du coup on s’est embrassé et voilà, juste je voulais que tu sois au courant quoi » En voyant Ronaldo se mettre à rire le brunet se sentit complètement idiot, il avait fait tout une montagne d’un événement qui était finalement presque inintéressant. Ils se mirent alors à rire tous les deux et l’ambiance se réchauffa aussi vite qu’elle avait changé quelques minutes plus tôt. La jeune Maciera était une bonne ami qu’il aidait rien de plus et même si au final son annonce n’était pas si importante qu’il l’aurait pensé Adrian était soulagé d’avoir parlé à son meilleur ami. Soufflant un bon coup il décida de tirer un coup sur la cigarette de Rony, il lui prit donc des mains et manqua de s’étouffer en avalant la fumée. Décidément la cigarette ce n’était vraiment pas fait pour lui, il rit alors à nouveau, attendant que le brésilien se moque de lui puis le poussa dans le dos pour le faire se lever « Bon aller mon vieux on ne va pas rester sur ce banc toute l’après-midi » Autrement quel intérêt d’aller dans un zoo. Finalement déstressé le brunet décida d’aborder le sujet fille avec son meilleur ami, malgré qu’il n’en parle jamais il était persuadé qu’il y avait une fille dans sa vie ou du moins avec qui il voudrait bien être et peut être qu’avec un peu d’obstination il arriverait à avoir des aveux. Ils se mirent donc à marcher en direction des animaux marins et Adrian reprit la parole « Bon et sinon tu comptes me parler de cette jolie blonde en photo sur ton instagram ? C’est qui ? Elle s’appelle comment ? C’est ton amoureuse ? » Dit-il avec une voix enfantine simplement pour l’embêter. Toujours sur son portable et qui plus est sur les réseaux sociaux le New Yorkais avait remarqué cette petite tête blonde sur plusieurs photos dans le profil instagram de son ami. Qui plus est il ne lui avait jamais parlé de cette fille ce qui voulait peut-être dire qu'il cachait quelque chose.

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MessageSujet: Re: forever young + adrian forever young + adrian  EmptyDim 19 Juil - 17:21

- est-ce que quand la voisine gueule tu montes le son plus fort ? est-ce que ton canapé et ton corps de baleine fusionnent ? -

Adrian c'était un vrai ami à mes yeux. Le frère que je n'ai jamais eu, un mec qui est, à quelques détails près, comme moi. Je n'avais aucune difficulté à me comprendre avec cet homme, d'ailleurs je le voyais très fréquemment, au moins une fois par semaine et je prenais régulièrement de ses nouvelles par téléphone ou sur les réseaux sociaux. Il semblait presque contrarié à l'idée d'avoir embrassé ma sœur, mais personnellement je m'en moque. Je préfère la savoir avec un gars comme Ad' plutôt qu'avec cet idiot d'Andrew. Je ne pouvais d'ailleurs pas pardonner à mon père, ni à ma mère d'ailleurs, le fait d'avoir voulu marier Vixie au plus offrant. Je ne pouvais pas voir cet abrutit, un véritable blaireau. Le soucis c'est qu'il m'avait vu vendre de la drogue, mais aussi en consommé. Je me devais d'être docile avec ce con, même si moi je l'avais pris la main dans le sac pour avoir trompé, à plusieurs reprises d'ailleurs, la seule femme de ma vie, ma sœur, ma bataille. Adrian semblait être le gendre idéal, même si je n'allais pas le soûler avec cette histoire, enfin juste un petit peu mais pas longtemps. Surtout que le voir fanfaronner et se comparer à Di Caprio, c'était la goutte de trop. Il fallait qu'il se résigne, il ne serait jamais ce beau gosse, le petit Jack, sans arrêt assemblé a drame du Titanic. « Je te l'ai déjà dis, t'es beau de loin, mais loin d'être beau ! » dis-je d'un ton particulièrement amusé, en tombant presque du banc, regardant mon interlocuteur limite sur le cul, cherchant une réponse. J'adorais Ad' rien que pour ça, pour ses petites têtes spéciales lorsqu'il cherchait quelque chose ou autre. Il avait une expression pour n'importe quels sentiments. Il était mon frère sur de nombreux domaines et pour rien au monde je voudrais le perdre, mais je n'étais pas le genre d'homme à dire aux gens que j'apprécie que je les aime. Je devrais, mais je ne connais rien de l'amour, bien que je n'en ai pas manqué. Je ne sais pas .. je n'ai jamais ressentis le moindre amour pour quelqu'un. En vérité, pour Ad' je pourrais prendre une balle, lui donner un rein, un poumon, n'importe quoi. Je pourrais mourir pour lui, je pourrais me battre, je pourrais traverser le monde à pied rien que pour le rejoindre si je n'ai aucun autre moyen de locomotion. C'est mon frère, un bout de mon existence. « Tu sais, j'aimerais mille fois te voir avec ma sœur Ad' je serais sûr et certain qu'elle soit enfin heureuse .. tu as vu le clochard qu'elle traîne. » dis-je d'un ton blasé. J'étais sincère, j'aimerais bien les voir ensemble, mais ce n'est pas à moi de forcer le destin, je suis qu'un pion sur l'échiquier de la vie, comme eux. Je ne veux que le bonheur de ma sœur, alors que ce soit Ad ou autre, peu importe. Je ne veux qu'un sourire figé sur son visage rayonnant. Rien d'autres. « J'te suis frère. » dis-je en me levant du banc, en direction des animaux marins. Je marchais tranquillement en sa compagnie, les mains dans les poches. La chaleur était supportable cet après-midi, tant mieux pour nous ce n'était pas le cas durant toute la semaine. « Une blonde ? » dis-je d'un ton étonné. Je pense qu'il voulait parler de Marie. Mais elle n'est pas vraiment une amie, enfin si, je n'en sais rien. Elle est tout. Depuis que j'ai emménagé avec la jeune femme tout va très bien, même trop bien. Je ne sais pas trop quoi en penser, mais une chose est sûre : mon cœur est bien trop fragile pour résister à la tornade qu'elle représentait à mes yeux. C'était presque moi mais en féminin. Je ne sais pas trop quoi en penser, mais Marie je l'aime bien. C'est un peu mon double, alors je ne pense pas franchir cette barrière, mais dans la vie il ne faut jamais dire jamais. « Aaaaah tu parles de Marie » fis-je d'un ton étonné, pour faire style de ne pas comprendre de qui il me parle, en même temps je suis stupide de répondre ainsi. Ad aurait vu à mille bornes que je lui mentais, il me connait par cœur. Je me posais contre la vitre des requins sans aucune visibilité. J'allais parler, lorsque soudain, il y en avait un qui frôlait le plexiglas. « AAAAAAAAAH » hurlais-je avant de tomber en arrière, provoquant le rire de tout le monde. Je commençais à me relever, le sourire aux lèvres, légèrement honteux d'avoir eu peur d'un requin, en même temps, il y avait de quoi. « Bon oublions ça je disais quoi déjà ? Ah oui, Marie Davis-Cohen euh et bah .. » dis-je un peu hésitant avant de poursuivre « Elle est gentille, c'est ma coloc' ont vient d'emménager ensemble, c'est ma pote. » [/b]dis-je d'un ton sérieux, fuyant le regard intrigué d'Ad. Je détestais lorsqu'il insistait ainsi, mais en même temps je n'avais pas trop le choix, c'est ce que font les amis après tout. Nous poursuivions la route, regardant les animaux sur la gauche et sur la droite. Tournant la tête machinalement en attendant un truc de fou, alors qu'il n'y a rien d'impressionnant à voir une tortue nagée. Je me posais à nouveau contre une vitre, regardant à nouveau Ad', un regard intriguant. [b]« Mais au faite, quand t'as embrassé ma sœur, tu devais bien t'imaginer avec les gosses. Non je plaisante, dis moi que tu as un cœur Ad', dis moi que y'a au moins une nana là-dedans pour qui t'es pas insensible. » dis-je d'une voix intriguée, parce qu'il a très bien changé de sujet précédemment. Un petit malin le garçon, mais il ne pouvait pas jouer au plus savant avec moi.
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MessageSujet: Re: forever young + adrian forever young + adrian  EmptyMar 21 Juil - 16:29


T'as des enfants, à 10 ans, ils te demandent une clope dans la rue. Tu veux déstresser car tu sors d'un contrôle de coloriage, c'est ça ?~ (ronaldo/adrian)

Adrian est fils unique il n’a donc jamais eu l’occasion de savoir ce que c’est que d’avoir un frère ou une sœur, pourtant durant sa vie il a eu la chance de découvrir des personnes qui lui ont fait découvrir ce lien fraternels. Comme Ronaldo. Ils ne sont pas liés par le sang, rien ne les unit et il y a encore quelques mois ils ne se connaissaient même pas et pourtant aujourd’hui Adrian ne se voit plus passer une semaine sans le voir. Il le considère comme son frère car il sait qu’il pourrait faire n’importe quoi pour lui. Le jeune homme a toujours trouvé intriguant la façon dont on peut s’attacher à une personne en seulement quelques instants. Il l’avait bousculé dans la rue il y a quelques mois. Cela aurait pu en rester là. Ou finir mal mais non c’était une belle amitié qui était née. On a tous une raison de s’accrocher aux gens, que ce soit parce qu’ils nous font rire, nous ressemble, nous comprenne, nous complète. Avec Ronaldo c’est un peu tout ça à la fois. A sa réplique Adrian le poussa avant de se mettre à rire. L’un comme l’autre il ne manquait jamais de répartie, jamais méchant mais toujours piquant et c’est surement ce qu’il fait qu’il s’ennuyait très rarement. Non en fait jamais. Ils ne s’ennuyaient jamais. Même lorsqu’ils ne prévoyaient rien de leur après-midi ils trouvaient toujours quelque chose à faire. Cette après-midi au zoo par exemple ils auraient pu s’agir d’une simple balade chez d’autres personnes mais avec eux cela se transformait immédiatement en animation. Imitation d’animaux, course avec les lions, communication avec les perroquets, oui leurs têtes restaient encore remplis d’idées plus folles les unes des autres. Le sujet Vixie passa finalement comme une lettre à la poste. Pourquoi en avoir fait toute une histoire, Adrian aurait dû se douter que son meilleur ami ne s’énerverait pas, au contraire même il semblait dire qu’il la préfèrerait avec lui. Ce qui au final n’était pas vraiment étonnant puisque à choisir entre un gars qu’elle essayait à tout prix de fuir et lui qui est-il faut le dire un gentil garçon le choix était facile. « A vrai dire non je ne l’ai pas vu mais rien que le fait que tes parents la force à être avec quelqu’un qu’elle n’aime pas excuse-moi de te le dire mon vieux mais je trouve sa plutôt révoltant » Il n’irait pas jusqu’à insulter ces parents pourtant il trouvait toute cette petite manigance vraiment étrange. Il ne pensait même pas que les parents de Vixie serait capable d’une chose pareil, en tout cas le vague souvenir qu’il a d’eux étant enfant est bien différent. Il ne les avais vu que deux ou trois fois. Comme quoi le dicton qui dit de ne pas se fier aux apparences est prouvé une fois de plus. Ce sujet passé Adrian décida de retourner la conversation sur Ronaldo. Rony n’aime pas que l’on parle de lui hormis si c’est pour parler de son génie en matière de blague, mais lorsqu’il s’agit de fille il semble se fermer comme une huître, ce qui est très inhabituel chez lui. Il fit l’ignorant, feignant ne pas savoir de qui il parlait mais elle était l’une des seules blondes présente sur son instagram si bien que le doute n’était guère possible. « Oui voila c’est sa Marie » Adrian répéta ce prénom comme s’il le connaissait alors que cette fille n’était pour lui encore qu’une simple inconnue. Du moins avant qu’il ne finisse par en apprendre un peu plus ce qui allait certainement arriver dans les secondes à suivre. Le jeune homme attendait donc la suite de cette histoire, ou plutôt le commencement même puisque pour l’instant tout ce qu’il avait c’était un prénom, beau certes mais qui n’en disait pas long sur ce qu’il désirait savoir. Devant le bassin des requins le brunet perdit son regard sur la vitre, ses iris se confondant avec l’eau du bassin. Pas un seul requin à l’horizon. Puis soudain l’un d’eux se décida à passer tout près de Ron ce qui lui fit pousser un cri d’horreur. Comme une réaction en chaîne Adrian se mit alors à hurler de rire le visage de son meilleur ami imprimé dans ses yeux, ainsi que ce cri. Le jeune homme reprit rapidement contenance en commençant son récit mais Ad’ ne l’écoutait que d’une oreille, ne pouvant pas s’empêcher de rire. Vous savez ce genre de fou rire que vous ne pouvez pas arrêter, qui vous fait mal au ventre, à la mâchoire. Vous continuez de rire sans même savoir pourquoi. Au bout de cinq bonnes minutes le New Yorkais réussi enfin à ce calmer face au regard de son ami qui le foudroyait même s’il était certain qu’il aurait réagi exactement de la même manière si c’était lui qui était tombé à la renverse à la vue du requin. Une fois sa respiration de nouveau normale le cerveau de Adrian se remémora alors ce qu’il venait de dire et il fronça alors les sourcils « QUOI ? T’as une coloc ? Une fille et en plus sacrément belle et tu me le dis même pas ? Merde mec je savais même pas que tu cherchais des colocs t’aurais pu me le dire ? Mais tu la connais d’où ? Et te fou pas de moi je suis persuadée que ce n’est pas « juste » une pote sinon tu m’en aurais parlé plus tôt » Sur le cul par une telle révélation Adrian le fixa quelques secondes puis s’imagina cette colocation pendant quelques minutes. Cette fille devait être sacrément patiente pour avoir accepté d’emménager avec lui, ou bien si ça se trouve elle était comme lui et dans ce cas il n’ose pas imaginer l’état de l’appartement. Ou bien même si ça se trouve pour qu’elle accepte de vivre avec lui il lui a promis de payer son loyer ! Tiens ce serait bien une technique à la Ronaldo sa. Puis sans qu’il ne s’y attende le sujet sembla ciblé sur lui une fois de plus. « Mec tu sais très bien que je m’occupe de mon film pour le moment pas des filles… » Cette réponse ne lui suffirait pas il le sait bien, d’autant plus que Adrian était un très mauvais menteur, il n’arrivait même pas à se convaincre lui-même de ce mensonge. « Ouais bon ok, c’est vrai, il y a une fille. Elle vivait à Londres lorsqu’on était enfant, à côté de chez moi. Je l’ai retrouvé il y a quelques mois, à mon arrivée à NY, mais il s’est rien passé, c’est une bonne amie. Elle est importante pour moi. Mais de toute manière elle a un copain alors peu importe » Parler d'Edea à quelqu'un était étrange. Il n'arrivait même pas à mettre des mots sur ce qu'il ressent pour elle alors l'évoquer ainsi lui parait un peu prématuré
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MessageSujet: Re: forever young + adrian forever young + adrian  EmptyMar 21 Juil - 21:18

- est-ce que quand la voisine gueule tu montes le son plus fort ? est-ce que ton canapé et ton corps de baleine fusionnent ? -



A vrai dire, si je n'avais pas évoqué le sujet sensible de la jeune blonde, c'est parce que je ne sais pas tellement où j'en suis. Elle m'inspire confiance et méfiance. Je ne sais pas trop quoi en penser. La femme est mon plus grand point faible, pourtant personne ne penserait qu'un jour je puisse être en appartement avec une jeune femme aussi magnifique que Marie. Elle avait l'avantage ultime d'être sensible à ma connerie, j'aimais particulièrement son humour. Je ne suis pas attiré sexuellement par la Davis-Cohen et c'est ce qui me choque. D'habitude à ce niveau-là je suis un vrai prédateur, mais là, j'ai bien trop de respect pour elle, je la considère plus comme ma sœur qu'un vulgaire coup d'un soir. Je ne sais pas trop ce que je suis en train de foutre, mais il fallait que je poursuive ma vie. Et puis il n'avait pas tort, voir ma sœur dans une telle merde me rend légèrement nerveux. Je ne pouvais pas voir son fiancé qui, normalement, ne l'est pas. Je ne peux pas voir cet enfoiré. Je hochais la tête pour exprimer mon accord avec ses propos, regardant au loin machinalement, avant d'allumer une cigarette. Ce n'était pas un joint, mais ça avait la fâcheuse habitude de mettre un terme à mes montés de colère. « Bref, on peut rien faire t'façon, c'est la volonté du paternel, t'sais, dieu le père à la maison. » dis-je d'un ton blasé avant de souffler machinalement par agacement. La relation que j'entretenais avec mon père n'a jamais été simple. Je me suis souvent heurté à un mur sentimentalement parlant, alors qu'avec Vixie il était super tranquille. Je n'ai jamais compris cet acharnement contre mon être, alors depuis et bien je le fais bien chier. Je n'hésite pas une seule seconde à être gracieusement hébergé par ses soins. Il ne peut pas me mettre dehors tous simplement parce que ma mère me protège. Tant mieux d'ailleurs. Je suis un fils à papa, mais dans le mauvais sens du terme, mais au contraire de certain je n'en profite pas pour faire renifler mon pognon au premier venu. Je ne suis pas le genre de garçon à montrer son oseille pour me faire des amis. Ce n'est pas le but premier d'une amitié à mon sens. J'étais frère de sang avec Ad' tout simplement parce que nous avions le même humour, parce que nous étions tous deux des gamins, prêt à n'importe quelle chose stupide pour rire bêtement. « Je n'ai pas décidé de t'en parler parce qu'il n'y a rien de croustillant à ce mettre sur la dent, c'est comme ma sœur au même titre que toi. Tu sais très bien comme je suis. » dis-je d'une voix neutre, tentant de masquer mon hésitation sur la question. Je ne voulais pas exposer mes doutes par peur d'être dans le faux. Je ne voulais pas aller plus vite que la musique parce que je ne sais pas de quoi l'avenir sera fait. Je ne sais pas si elle est mon essentiel, mon âme sœur. Elle peut l'être, mais pour le moment je n'ai rien pour elle, juste de l'amitié sincère et véritable. Cette blonde c'est mon double, moi conjugué au féminin. Je ne pense pas être un homme pour elle, malgré son humour très prononcé, elle préférait sans doute les mauvais garçons, mais elle ne savait rien de ma double vie. Comme Ad', comme Vixie. Ils ne savaient pas que j'étais l'un des revendeurs de drogue les plus influents de New-York. J'étais bien trop malin pour me faire choper, du moins c'est ce que je pensais. Peut-être qu'un jour j'irais me perdre en prison, mais ce n'était pas dans mes projets. Si j'arrête la drogue, c'est pour retourner au Brésil pour y vivre mes vieux jours, rien d'autre. Du moment que je n'étais pas pris la main dans le sac, je n'étais pas quelqu'un à abattre. « Ouais le film, l'un n'empêche pas l'autre Ad'. » dis-je d'une voix rieuse avant de lui taper légèrement dans le dos avant de me poser sur un autre banc, pas parce que j'en avais marre d'être debout mais parce que j'étais exténué. J'ai l'air abrutit, certes, mais peu importe. « Et alors Ad' ? Ce n'est qu'un détail. Tente ta chance, balance lui ce que tu as sur le cœur on sait jamais, ça peut marcher. Si vous faites un gosse tu m'en gardes un. » dis-je en éclatant de rire comme un enfant de six ans, me retenant de tousser en positionnant mon poing devant ma bouche. Je ne pouvais pas vraiment lui donner de conseil sur l'amour, parce que je ne sais pas ce que c'est. Je ne sais pas trop comment ça fait d'avoir des papillons dans le ventre, je ne sais pas non plus comment rendre une femme heureuse. Je suis un vrai gamin, un enfant qui ne veut pas dormir, un Peter Pan. Je ne comprends pas vraiment pourquoi j'ai ce genre de syndrome, mais voilà, j'en suis à un point où je n'ai pas encore conscience. Je me fous des femmes parce que ce n'est pas en soirée ni en boîte qu'on trouve la femme de sa vie et j'étais bien trop jeune pour être père, même être marié. « Je suis pas le mieux placé pour te donner des conseils, mais bon .. tu me connais je ne connais rien de tout ça. Je couche et je m'en vais. Je ne suis pas vraiment le prince charmant. Mais je pense que tu devrais essayer l'honnêteté. » Dis-je d'une voix sérieuse, regardant mon ami avec une grande sincérité. Je lui avais donné ce conseil parce que dans les films, la vérité triomphe toujours, du moins, je pense.
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