Nous aurions pu commencer par un épanchement poétique sur les rayons du soleil, les faisceaux de dorures qui chatouillent l'océan ou le bruit des vagues qui se meurent sur la berge. Nous aurions pu si le regard de la principale concernée n’embrassait pas uniquement des petits cubes blancs ou roses pâles.

« Sexyyyyyy ! » Souffla Aengus en appuyant sur une guimauve rose pour la fourrer sur le nez d’Ebony. Un vrai petit clown à présent, ou presque. « Pourquoi t’as pas pris Zayn dans ta valise ? C’est vrai, il est moins facile à transporter qu’un sextoys mais…  Et si, sur le camp, tu devais choisir un gars pour coucher avec. Tu prendrais lequel ? » Mais tais-toi.  Ebony compte ! « C’est dur d’en choisir qu’un… Aller, hop, on les prend tous ! » Être une salope et l’assumer pleinement, du Aengus tout cracher. Au delà de ce principe, que tous avait parfaitement assimilés, Aengus parlait trop. L’angoisse avait ce don sur elle, celui de lui faire débiter une montagne d’idioties. « Si t’étais pas ma pote, on aurait fait un concours de drague. »

Pour la gamma, faire l’idiote serait plus constructif que faire des maths… Sérieusement ? Pendant les vacances !  La blonde pourrait réciter des pièces de théâtre en entière, composer des musiques ou les interpréter et fournir des explications complexes sur divers dramaturges et compositeurs. Cependant, inutile de compter sur elle pour les mathématiques, l’informatique et autre complexité de ce genre. Une fois, elle avait eut le malheur de loucher sur les devoirs de Benedikt. Un instant, elle l’avait cru fou avant de considérer Pavel comme un alien lui et ses calculs étranges. Tout s’était expliqué puisque les deux étaient frères ET venus de la planète bizaroïde. Pour cette fois, Ebony semblait réaliser une tâche plus compliquée que les messages étranges des copies de son compagnon de cellule ou de chambre, selon les points de vue. Alors que la blonde s’évaporait par tous les pores de la peau, Ebony tentait une répartition.  Aengus fournissait les guimauves. Inutile de lui en demander plus. Elle et sa bouée porte verre en forme de canard avaient fait le choix de se vautrer dans la paresse avec autant de force que dans le sable. Après tout, les médecins lui avaient prescrits du repos et elle avançait cette excuse quand elle n’avait plus envie de rien. Le bruit des vagues lui donnait la nausée et l’idée même que l’eau puisse la toucher lui provoquait des montées d’angoisse pharamineuse. Cette idée de calcul avait semblé idéale pour occuper son esprit en panique dès qu’une vague remontait plus haut qu’une autre. Mais à présent, elle s’interrogeait sur le bien fondée de sa présence.
Un peu au dessus, elle avait remarqué Rayan. Le Delta ne lui parlait plus et Aengus ne savait plus comment agir pour apaiser leur relation. Elle était bien venue le voir à l’hôpital mais rien de bon ne s’en était écoulé. Finalement, Aengus laissait le temps faire son travail. L’espoir fait vivre. A la demande de Lux, Aengus attrapa un carrée de guimauve rose.

« Fais AAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! » S’écria Aengus avant de viser la bouche de Lux ! « BOUCHE ! » Hurla Aengus en redressant les bras en signe de victoire.

Le chamallow avait atteint la bouche de Lux, pour les plus longs à la détente. Inutile de vous préciser qu’Aengus avait gardé la fâcheuse habitude de n’obéir à personne, même pour une ou deux pilules magiques. De toute façon, la blondinette avait gardé le sachet qu’elle n’avait pas eut l’opportunité de terminer au cours du bal. L’idée d’en donner une ou deux lui avait traversé l’esprit avant de réaliser que glisser innocemment une ou deux gélules dans des verres de coincés de l’anus demeurait plus amusant. Elle en visait un plus que d’autre. Vitaly. Ce garçon lui rappelait quelqu’un. Intriguée, l’étudiante en art approcherait le dit garçon après un ou deux verres. Peut être était-il un ancien amant, un homme qu’elle avait pillé par le passé. Il avait l’air d’être bien plus.

C'est dingue comme t'es moche. Que je sors d'une mine boudeuse à Aengus pendant qu'elle tente de compter ces foutus bonbons roses et blancs. Ça me saoule, tout me saoule, j'ai déjà envie de me pendre. Parce que moi c'est soit je suis d'une humeur de chien, soit je suis d'une humeur à foutre tout le monde dans la merde juste pour m'amuser et me faire rire un bon coup. Sauf que là, je vais freiner légèrement mes ardeurs et ne pas faire de trucs qui pourraient mettre en péril la vie de quelqu'un. Une énième fois. Sauf que c'est en vain que je comprends que j'en ai tellement l'habitude que lorsque je fais quelque chose de normal, j'ai clairement l'envie de me foutre une balle. Alors je m'ennuie et quand je m'ennuie je deviens exécrable. Pire que ça même la pire des garces. Si ça peut éveiller des envies de meurtre chez quelqu'un envers mon attitude alors très bien, ça mettrait de l'ambiance et m'occuperais assez pour que j'oublie un instant mon air bougon et mon indescriptible rictus mauvais que j'affiche négligemment sur mon visage. Alors j'essaie d'énerver Aengus. Mais elle, elle semble totalement euphorique, à tel point que ça m'énerve encore plus. D'une parce que son attitude d'enfant enjoué m'exaspère et de l'autre parce que je me demande si elle aurait pas prit quelques pilules avant de venir sur la plage de Santa Barbara. Alors je suis assise comme une gosse dans le sable. On dirait que je me suis fait engueulée par mes parents et je boude comme une gosse à qui on donne pas monts et merveilles. Je compte les marshmallow avec peu d'engouement tout en lançant mes pics avec une voix des plus lasses. Oh dawn il est où Zayn pour que je fasse passer au moins ma mauvaise humeur par du sexe ? Au moins ça, ça me déçois jamais ! Du moins avec lui... Que je pense en tournant mon regard vers Pavel qui s'avance vers nous qui me lance une remarque qui me fait aussitôt rigoler comme une conne. Je hausse un sourcil, bon ok. Lux est un peu plus loin, Pavel va pas tarder à me faire enrager malgré ça et Aengus est ... Ben Aengus. La fille elle peut bien vous taper sur le systeme que vous finissez tout de même pas l'apprécier malgré vous. Alors je me dis que j'en fais clairement qu'à ma tête et que je devrais un peu me décoincer un peu pour ne pas provoquer une esclandre chez mes fidèles amis gammas. Et puis là, je sens l'odeur familière du sucre sur mon nez et je me met à loucher pour apercevoir ce que la présidente des gammas s'est amusé à poser sur la protubérance que regarde, dans une vague légèrement flouté. Mon dieu, si on m'avait dit un jour qu'il existerait quelques personnes assez cinglées pour se permettre ce genre de choses avec moi, je ne l'aurais pas cru. Je le prend alors et le croque longuement tout en l'écoutant et j'affiche un sourire malicieux. Attends, si je me le coltine tous les jours on va vraiment croire qu'on est en couple. Il te manque ? Fallait l'inviter. Pour ma part, je prend mes distances parce que comme ça, les parties de jambe en l'air sont de suite plus bestiales après un temps de manque. Et puis quand il aura compris que les autres filles sont pas à la hauteur ce sera trop beau de le voir revenir ramper vers moi. Que je lance avec dédain sans être choquée une seule minute par mes paroles. Pas en couple avec Zayn que déjà je parle de lui comme si on s'appartenait mutuellement. Mais c'est en quelque sorte le cas malgré notre liberté et ça tout le monde le sait. Et ben ... Bonne question. Tu sais quoi ? C'est justement parce qu'on est pote comme tu dis qu'on va s'amuser ce soir. Je vois pas pourquoi on le ferait pas ! Une soirée avec drogue et alcool c'est rien sans le mot sexe qui suit. Et puis je pense aussi que j'ai couché avec Pavel et que j'ai faillit m'envoyer en l'air avec la jeune femme dans une piscine. Alors clairement c'est pas comme s'ils étaient tous de savoureux desserts dont je n'avais jamais goûté les effluves. Et puis je me redresse enfin, tente de faire craquer mon dos et me tourne vers Lux en grande discussion avec ... Personne. Je dévisage la fille longuement du style "t'es qui ? Non en faîtes je m'en fous" mais ne souffle mot puisqu'après tout, ce soir j'ai promis de ne pas jouer à la fille la plus incroyablement agaçante de ce séjour. Alors je me contiens et affiche un sourire contraint et forcé face à Lux. Hey Lux, Aengus elle a faim ce soir. Ouais ouais on parle bien de testostérones ce soir.

Le monde ne tourne pas droit, pas rond. Le monde ne tourne pas. En fait si il tourne. J'éclate de rire en voyant une mamie manquer de chuter en remontant les escaliers qui mènent à la plage d'un air offusqué. Trop de jeunes gens pour elle, la pauvre. Bien sûr, suite à ma réaction, elle marmonne quelque chose sur un manque de respect grandissant mais semble se plaindre aussi de la taille de mes vêtements. Je prends une moue boudeuse. Mon short en jeans n'a rien d'outrageant. Il est dans la moyenne, même s'il est court et n'est pas vulgaire du tout. « Quelle vieille peau aigrie celle là ! » je m'exclame à voix haute sans même m'en rendre compte. Mais un rire sonore et chaud me remet les pieds sur terre et je me dis que mes pensées gagneraient à rester dans mon cerveau. On ne sait jamais ce que l'on peut penser. Ma compagne de beuverie finit par s'accrocher à mon bras et on descend les marches avec une grâce assez impressionnante pour deux jeunes femmes ayant un peu trop bu sans avoir pris le temps de manger auparavant durant l'après-midi. En même temps, nous fêtions notre réussite conjuguée. Nico m'a vaillamment aidée à passer la musique, que j'ai d'ailleurs majoré sans difficultés avec quelques séances en sa compagnie. Elle m'a donc dit que je lui devais un verre. Rapidement, ça c'est transformé en plusieurs. Et on a finit par se rappeler qu'il y avait un feu de camp sur la plage. Boire nous ayant donné faim, on a pensé que des marshmallows grillés nous permettraient de faire passer tout ça. Totalement insensé, mais nos cerveaux étant désactivés depuis un bon moment, la logique de nos action est pratiquement indescriptible à l'heure actuelle.

Je râle lorsqu'on arrive dans le sable et regrette d'avoir des sandales à talon. Pour une fois que je privilégie quelque chose de haut, à mes chaussures plates pour trainer en ville, voilà que je finis dans le sable. Sans grâce aucune, j'ôte mes pompes non sans râler et faire des commentaires totalement idiot sur le sable du style « Comment est-ce que ce truc peut être aussi meuble ? C'est dingue quand même que l'érosion en aille jusqu'à ce point. » Cerveau en vacances oui, mais il reste toujours le cervelet qui est en place. Et même malmené par l'alcool, on ne fait pas taire ainsi ma nature profonde. Hélas, ou pas. Je ne saurais le dire, en fait. Il n'y a pas grand chose que je saurais dire à l'heure actuelle. Mis à part qu'il y a du monde plus loin, et qu'ils semblent en train de faire griller des trucs comestibles. Je me retourne vers Nico dont les pupilles sont au moins aussi dilatées que les miennes et ris doucement « T'as trop l'air d'une fille qui a bu trop de cocktails ma belle ! ». Je sais bien que je ne suis pas mieux qu'elle. Car j'ai bu autant de cocktail qu'elle, et d'autres trucs qui n'étaient pas si bons que ça au départ. Mais finalement ça passait tout seul en dépit d'une chaleur passant dans tout mon tube digestif. Et c'était pas trop mauvais tous comptes fait. Je prends mes chaussures de la main gauche et m'accroche à mon amie de l'autre main. C'est bien plus stable de se promener ainsi, même si elle n'est pas totalement stable non plus nous mutualisons tout de même notre chance de rester debout. Enfin, en principe. Alors qu'il nous reste une centaine de mètres à parcourir, je me dis que l'on est pas si mal même si notre haleine ne doit pas être des plus agréables. Tant pis. C'est les vacances, il faut bien profiter de ce répit bien mérité. Même si je devrais être repartie pour Londres. Esquiver les multiples appels de ma mère me permet un peu de liberté. J'en ai assez de devoir rentrer à chaque fois pour la suivre en vacances auprès de personnes qui ne m'intéressent pas du tout. Des enfants d'aristocrates Anglais à qui elle espère secrètement me marier la plupart du temps. Qu'elle vive avec son temps, je n'épouserais jamais quelqu'un avec un titre, et ça rien que pour la faire rager le jour qui sera supposément le plus beau de ma vie. D'ailleurs, il m'arrive de me dire que je devrais me marier à Vegas avec un sans papier pour qu'elle me lâche définitivement la grappe. Mais ce n'est pas responsable. Et même ivre morte, je doute d'avoir le courage de la décevoir d'une telle façon. Pas tous les jours facile d'être un enfant modèle. Surtout lorsqu'on aspire à un peu de folie et d'adrénaline.

Tandis que tout le monde autour de lui semblait avoir mûrement réfléchi à propos des plans pour l'été, comme à son habitude le Iota s'était décidé à la dernière minute. Il avait observé sa colocataire remplir minutieusement ses valises, prête à s'embarquer pour des vacances hautes en couleur à s'occuper d'hyperactifs. « Tu pouvais aussi bien rester ici, et t'occuper de moi, mère Thérésa. » Il n'avait pas manqué de lui balancer dix piques à la seconde, avant de lui souhaiter un "Bonne chance" dans un français exagéré du haut de leur fenêtre, l'observant s'en aller un sourire aux lèvres. La Silver au milieu de gamins turbulents, elle qui ne supportait déjà que difficilement l'hyperactif qu'elle avait à la maison, ouais, il aurait aimé voir ça. Alaina s'était quant à elle dirigée vers Coachella, mais leur relation était si tendue qu'il n'était même pas réellement sûr de sa destination. C'était là bas qu'il avait pour habitude d'aller passer ses mois de juin, grand amateur de festival en tous genres. Mais cette année, il avait fait l'impasse. Beaucoup de choses s'étaient déroulées en peu de temps, depuis qu'Hazel avait refait son apparition dans sa vie plusieurs semaines auparavant. Depuis qu'il avait été contraint de rentrer à Londres, de retrouver son Angleterre natale dans une ambiance morose. Il était d'ailleurs presque certain que ses examens de fin d'année avaient dû en pâtir, mais pour le moment il avait enfermé toutes ces pensées parasites dans un coin de sa tête.

Une bouteille à la main, il parcourait du regard les différentes personnes se trouvant déjà auprès du feu. Pas mal de têtes vaguement connues. Il y avait notamment retrouvé Lux, toujours un peu nostalgique de la revoir, et avait fini par aller chercher son bonheur au milieu des dizaines de glacières remplies de bouteilles en tout genre. Lorsqu'il déboucha sa seconde de la soirée et qu'il se redressa, son regard atterrit directement sur une tête blonde visiblement pas très fraîche. Nul besoin de s'approcher, il reconnut directement Aengus qu'il n'avait plus vue depuis quelques temps, ayant coupé les ponts depuis ce fameux soir. Il s'attendait à ce qu'elle lui adresse son plus beau regard noir... mais n'y lut qu'une certaine indifférence. Comme si elle dévisageait un inconnu. Lâchant un soupir, le jeune homme allait rejoindre le groupe lorsqu'une voix familière s'éleva au milieu de la musique. Sa clope pendue à la bouche, il se retourna brusquement et repéra Hazel au milieu de la foule. Accompagnée de Nicola, une étudiante à laquelle il donnait des cours de piano depuis plusieurs mois. Il hésita un instant. La vue de la jeune femme lui brouillait plus rapidement l'esprit que les verres qu'il s'était enfilé jusqu'ici. Ok, il était trop tôt pour ça. Et il n'avait sûrement pas assez bu pour ça non plus. En se voûtant légèrement en avant comme un vieux pour passer inaperçu auprès de la brune, tout en avançant à pas feutrés vers le feu, tel un gobelin dans la pénombre, il finit par se laisser tomber assis à côté de Lux, sans manquer d'expédier une tonne de sable sous son poids.

« Yo ! » On aurait presque pu croire à une réunion privée de Gammas, s'il n'y avait pas eu Francesca pour donner un peu de couleur au groupe. Vitaly observa les filles, et avala une rasée de vodka. « Les gars sont morts ou quoi ? J'devrais m'inquiéter ? » Sourire digne d'une pub colgate. Non pas que cela lui aurait déplu, de se retrouver le seul mâle de l'assemblée, il n'était pas un Gainsborough pour rien. Mais n'empêche qu'il y avait clairement une pénurie de testostérone autour du feu. Jetant un bref regard au dessus son épaule, il observa Hazel une minute. Elle avait clairement l'air arrachée, et il ne l'avait jamais vue dans cet état. Il aurait même eu du mal à l'imaginer dans cet état. Reportant son attention sur les autres, il évita de trop regarder Aengus qui s'exerçait visiblement pour les prochains JO catégorie jeté de marshmallows. Ouais, il était un peu trop tôt pour ça aussi. Et comme pour éviter d'y penser, il reporta la bouteille à sa bouche. 

Aaron n’était pas retrouvé à New York, il n’avait aucune envie d’entendre son père lui rabâcher que le théâtre ce n’est pas un travail, qu’il aurait du faire médecine ou avocat. Il n’était pas non plus retourné dans le domaine familial à Londres parce qu’il avait la flemme de faire des heures et des heures d’avions tenir la chandelle auprès de son frère et de leur copine… Enfin ce qui faisait en ce moment ce n’était pas mieux, il tenait la chandelle pour son meilleur ami et sa copine, cette fille passait le plus de temps possible avec son mec depuis le début des vacances et ça énervait le jeune homme…Cette fille décidait de tout et l’autre la suivait sans protester c’est comme ça que le jeune homme se retrouva à aller seul à ce foutu feu de camp. Eh oui, la miss voulait finir la soirée en amoureux. Bref, même sans eux Aaron se dirigea vers la fête, il n’avait aucune envie de rentrée chez lui et puis ça lui ferait du bien de rencontré des nouvelles têtes, le jeune homme espérait tout de même croiser des connaissances.

Il finit par arriver sur cette fameuse plage, et il y avait déjà du monde autour du feu. Il hésita quelques instants, il ne semblait pas avoir de tête connue et arrivée seul, ça faisait un peu du genre : je n’ai pas d’amis, et je me tape l’incruste dans le groupe. En même temps, c’est vrai qu’Aaron n’avait pas beaucoup de connaissance à Berkeley, mais quand on écume les bars gays pour oublier un amour plutôt que faire les soirées étudiant c’est normal. Un soupire, maintenant qu’il était là autant allé s’amuser et Aaron se rapprocha du feu. Il attrapa une bouteille de bière qu’il décapsula, il but une gorgée et porta son regard sur les gens autour du feu. Il repéra Aengus, une fille qui était aussi en Art de la Scène, mais dans une année inférieure. Il n’y avait quasiment pas de mec autour du feu, et c’est que fit remarquer l’autre jeune homme qui s’était approché du groupe. Contrairement à ce jeune homme qui semblait être heureux d’avoir toutes ces filles, Aaron aurait préféré qu’il y ait des hommes. « Yo » Il lâcha un petit rire « C’est vrai que ça manque d’homme ici »… Il but une nouvelle gorgée de bière, oui, le jeune homme commençait doucement, il n’avait pas envie de finir ivre tout de suite.