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"Don't be nice to me," she whispered, "I might cry if you are."

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Edison L. Allen
there's no place like berkeley
Edison L. Allen
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MessageSujet: "Don't be nice to me," she whispered, "I might cry if you are." "Don't be nice to me," she whispered, "I might cry if you are."  EmptySam 23 Mai - 23:34


IF ONLY ... THE SADDEST WORDS
"I had to get over [him]. For months now, a stone had been sitting on my heart. I'd shed a lot of tears over [him], lost a lot of sleep, eaten a lot of cake batter. Somehow, I had to move on. [Life] would be hell if I didn't shake loose from the grip he had on my heart. I most definitely didn't want to keep feeling this way, alone in a love affair meant for two. Even if he'd felt like The One. Even if I'd always thought we'd end up together. Even if he still had a choke chain on my heart."  K. Higgins for Nina & Edison

San Francisco. Janvier 2015. Il plonge son regard dans celui de Devan, à la recherche d'une réponse, d'un conseil qui l'aiderait à prendre sa décision concernant Nina. Ce n'est pas le plus évident. C'est surement la décision la plus compliquée qu'il ait eu à prendre dans sa vie. Et il n'a toujours pas réussi à la prendre. Alors il s'est dit qu'en parlant avec Devan, en lui demandant son avis, il saurait quoi faire. Reed avait été claire avec lui. En mettant un terme à leur relation nouvellement retrouvée, Edison perdrait Nina à jamais. Elle avait été clair et direct avec lui. Et Edison était tout à fait d'accord avec sa meilleure amie. Seulement laisser Nina se faire attaquer par sa faute ou celle de son père, non Edison la perdrait dans tous les cas. Alors mieux valait perdre son amour et non la voir perdre la vie ou être blessée. Parce que vivre dans un monde où Nina lui a été arraché, un monde où l'héritière Disney a été blessé par sa faute, non. Edison s'y refuse. Sa décision est prise et il le fait savoir à son ami. Il le remercie de l'avoir écouter et prévient Nina qu'il sera là à leur rendez-vous d'ici une vingtaine de minutes. Sur le chemin, Edison essaye de se convaincre du mieux qu'il peut qu'il prend la meilleure décision, que pour le bien-être de Nina, rompre est ce qu'il est nécessaire de faire. Alors dans sa tête il se le répète inlassablement, cherchant à s'en convaincre lui-même. Parce qu'au fond, il sait très bien qu'il est incapable de mentir. Il l'a toujours été. Il aurait du s'entrainer. S'entrainer à afficher une mine des plus fermées et méchantes, afin d'être le plus convaincant possible. Parce que s'il y a bien une personne qui connait parfaitement Edison, c'est Nina, et c'est la seule capable de le percer à jour, de reconnaître quand quelque chose ne tourne pas rond. Mais ce soir, il va devoir déjouer ses attitudes habituelles pour détourner les pensées de la jeune femme. Les fameuses quinze minutes se sont écoulées, et Edison voit à travers la fenêtre la silhouette de l'héritière de l'empire Disney se dessinait sous ses yeux. Elle l'attendait docilement accoudée au comptoir du Starbucks et le jeune homme ne peut s'empêcher de fondre devant la beauté de celle qui est encore pour quelques minutes sa petite amie. Au moins il pourra se targuer d'avoir eu à son bras pendant de nombreux mois l'une des plus belles femmes au monde, au caractère bien trempé. Dieu qu'elle va lui manquer. Ses mimiques, sa façon dont son nez se plisse quand elle n'est pas contente, sa manière d'incliner sa tête quand elle planche sur un dessin disney. Il y a tant de choses qui vont lui manquer, et rien qu'à cette pensée, son cœur se serre. Pourtant, c'est ainsi qu'il pousse la porte du Starbucks. Son visage n'affiche qu'un pauvre pâle petit sourire. Celui de Nina est tout sourire, elle qui ne sourit que si peu. Continue de sourire Nina. Souris le plus possible, que je garde en moi, à jamais cette image de toi. qu'il pense tristement en la regardant. Ses prochains gestes seront décisifs. Il sait qu'il devrait ne pas l'embrasser, ne pas la toucher pour ne pas lui envoyer de signaux contradictoires. Mais il se refuse à penser que leur dernier baiser était celui de la veille quand il l'a ramené chez elle de l'aéroport. Alors ses pas la guident vers elle par automatisme, sa main se cale dans sa nuque et Edison l'embrasse avec douceur et prolonge ce baiser autant qu'il peut. C'est une belle connerie d'agir ainsi. Comme un drogué qui prend sa dose avant d'arrêter pour quelques temps, comme s'il n'allait pas dans quelques minutes briser le cœur de la jeune femme, de celle qu'il considère comme la femme de sa vie. « On se prend quelque chose à emporter? Je préfère qu'on aille se balader le long de la marina si ça ne te dérange pas. » Ce sera très certainement plus calme pour rompre que dans un starbucks, où la moindre esclandre peut prendre des proportions astronomiques. Le Allen paye leur commande et entraine Nina le long de l'eau, cherchant ses mots, ne sachant pas vraiment par où commencer. « J'ai besoin de te dire quelque chose Nina et ça n'est pas très facile à faire. » Et encore, c'est un euphémisme. C'est un déchirement que de dire les prochains mots à la jeune femme. Nina affiche une mine surprise et étonnée, et même avec une tête comme celle-ci, Edison sent son cœur fondre devant la jeune femme. Mais non, il faut qu'il soit fort, qu'il ne craque pas. Ses yeux se ferment quelques instants, le temps de reprendre un minimum de consistance et ses mains sert son mapple macchiatto dans ses mains, les lui brûlant au passage. « C'est fini Nina. » C'est brutal dit de la sorte. Il ne voit pas quoi dire plus à la jeune femme qui le regarde avec des yeux ronds, ne comprenant pas la situation. Ca lui déchire le cœur de prononcer de telles paroles alors qu'il n'en pense pas un mot. Il aime Nina, de tout son cœur même. Seulement le destin leur refuse ce bonheur auquel il devrait avoir le droit de goûter. A peine retrouvé, qu'ils doivent déjà se quitter. Edison se déteste. Il est en colère contre son père de s'être fait avoir par son connard d'associé et de devoir supporter les conneries qui lui sont arrivées. Des emmerdes liés à l'emprisonnement de son père, il en a connu. Voir son père en prison en était déjà une. Perdre sa fortune en était une autre, mais devoir mettre un terme à sa relation avec Nina, devoir mettre son bonheur de côté pour la protéger? C'est bien la pire des choses qui lui arrive à cause de son père. Non il ne veut pas quitter Nina. On ne quitte pas la femme de sa vie, la future mère de vos enfants sur un coup de tête. Et pourtant … « On n'aurait jamais du reprendre notre relation. C'était une erreur. Ce nous est une erreur. » C'est dur de mentir alors que notre cœur nous crie l'opposé de ce que l'esprit pense. Et c'est encore plus dur pour Edison qui n'a jamais menti de toute sa vie. C'est d'ailleurs, avec sa foi inébranlable, un des traits de son caractère les plus reconnus chez lui. Il n'a jamais été capable de mentir parce que ses yeux et ses fossettes le trahissaient à chaque fois qu'il s'essayait à cet exercice là. C'est ainsi qu'Edison avait compris qu'il n'avait rien à gagner à mentir, et que quitte à dire des vérités qui font mal, autant qu'elles permettent aux gens une véritable remise en question.
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Nina Fitzmartin
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Nina Fitzmartin
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MessageSujet: Re: "Don't be nice to me," she whispered, "I might cry if you are." "Don't be nice to me," she whispered, "I might cry if you are."  EmptyLun 1 Juin - 11:17





“.How can I be reasonable ? To me our love was everything and you were my whole life. It's not very pleasant to realize that to you it was only an episode. I thought I could imagine how much this would hurt, but I was wrong. The only thing I can feel is the blood rushing through my veins and the strings that hold my fragile heart together.”


« .Tu me le présenteras quand alors ?. » « .Bientôt. » Grand-mère était l'oreille la plus attentive qu'elle puisse espérer trouver. Malgré les nombreuses responsabilités qui lui incombaient toujours, ainsi que sa retraite anticipée, Diane Disney, la grand-mère maternelle de Nina, trouvait toujours du temps à accorder à son adorable petite fille. Elles se réunissaient généralement en début d'après-midi, et dégustaient une grande tasse d'un thé anglais exquis ainsi qu'un assortiment de biscuits raffinés dans la plus petite salle du club 33. C'est ici que Nina lui avait montré (honteusement) ses premières esquisses pour '' Frozen '' , et ici aussi qu'elle lui avait annoncé vouloir aller à l'Université. C'est ici, au club 33, que Nina soumettait traditionnellement les plus grandes décisions de toute son existence à sa grand-mère, et aujourd'hui ne ferait pas exception à la règle. Diane l'avait invité la semaine précédente, mais Nina ne pouvant respecter cet engagement, la partie avait été remise pour la semaine suivante. Heureuse, elle s'était empressée de lui raconter la raison de son désistement : elle était amoureuse. Elle l'était depuis bien avant, bien sûr, mais s'était cachée de ses sentiments durant si longtemps, et l'était tellement plus aujourd'hui qu'elle fit partager son émoi à sa grand-mère qu'elle chérissait. « .Tu sais, je suis vraiment heureuse maintenant. » ajouta-t-elle, un sourire radieux sur les lèvres. Diane se cramponna à sa main, et en profita pour lui offrir le plus doux, le plus bienveillant des sourires. Elle avait si peu de temps pour elle que la plus infime partie de son temps libre, elle la réservait pour Nina. Grand-mère était particulière à ses yeux que Nina ne la présentait à personne, et ne l'avait carrément jamais envisagé… jusqu'à Edison.

Plus tard, et débarrassée de cette robe trop cintrée qui l'avait comprimée durant tout son entretient avec Diane au profit d'un combo jean/tee-shirt/ballerines, Nina s'accouda contre le comptoir et se demanda ce qu'elle avait bien pouvoir commander en attendant Edison, avec qui elle avait rendez-vous. Elle détestait le café, et s'était enfilé deux tasses de thé dans l'après-midi, ce pourquoi elle décida que le choix le plus judicieux serait de se tourner vers un jus d'orange dans un petit verre. Le serveur lui adressa un sourire, auquel elle répondit d'un sourire tout aussi lumineux. Ce sourire, elle l'avait placardé sur le visage depuis au moins trois semaines et n'arrivait pas à s'en dépêtrer. Probablement qu'elle n'y serait pas parvenu même si elle le voulait. Heureuse à en toucher les étoiles, peut-être parfois béate, Nina poussa un soupir réjoui et son sourire s'intensifia lorsque Edison fit enfin son apparition. Son cœur fit une petite valse sous sa poitrine à chaque pas qu'il esquissait dans sa direction, et exulta une fois sa main logée confortablement dans sa nuque, et le baiser passé. Si son sourire béat pouvait s'intensifier ? Très certainement. Elle qui était d'ordinaire si peu souriante, et affichait  une air grave, voire glacial, était à présent incapable de chasser le bonheur gargantuesque qui l'étreignait et maquillait ses traits fins depuis qu'elle formait de nouveau un couple avec Edison. Son jus d'orange fraîchement pressé et l'espèce de concoction immonde de son petit ami fin prête, elle se laissa séduire par l'idée de faire un tour plutôt que de stagner dans un Starbucks bondé. Une balade sur le bord de mer en amoureux rien de plus réjouissant. « .Oui, si tu veux. » se contenta-t-elle d'accepter, presque satisfaite de cette proposition après toute une après-midi passée assise sur une chaise. L'esprit et le cœur chaste de ce qui se tramait en Edison, Nina ne lésina pas sur les moyens de montrer qu'ils étaient ensemble : un bisou sur la joue par-ci, un autre par-là, et quelques mètres plus loin, son bras glissait sous le sien. D'ordinaire si la retenue, elle trouvait aisé de se laisser aller avec lui qui la mettait à l'aise comme personne. Silencieuse, dégustant son jus d'orange et le paysage par la même occasion, il fit d'abord peu attention à ses paroles, et se contenta de hausser les sourcils. Pas facile à faire ? Pour elle, tout était si simple entre eux qu'elle ne voyait pas ce qu'il pouvait bien y avoir de compliqué à dire. Ils venaient de passer deux semaines dans le grand nord, direction la Norvège et elle en revenait plus inspirée que jamais pour approfondir son travail sur la Reine des neiges, et plus amoureuse de lui que jamais. D'un regard, elle l'incite à poursuivre, prête à prendre une gorgée de son jus d'orange au cas où il n'accélère pas la cadence. Fini . « .De ?. » questionna-t-elle, le nez dans son jus d'orange. « .Qu'est-ce qui est fini ?. » qu'elle insiste, innocente et loin de l'idée qu'il puisse même envisager rompre avec elle. Ils étaient si heureux ensemble. Du moins elle l'était. Les petits mots d'amours du matin, les embrassades tendres du midi et l'amour le soir avaient eu raison d'elle toute entière. Et lui n'avait pas été en sens inverse durant tout le séjour et encore hier. Il n'y avait pas matière à la faire douter une seule seconde de leur relation. Jusqu'à ce qu'elle réalise que ça commençait toujours comme ça, les séparations. Lui, lui faisait encore grâce du '' faut qu'on parle '', dans sa grande mansuétude. Elle posa sur lui un regard égaré, puis absent. « .Oh. » fut le seul son qu'elle fut encore capable de produire. Son regard retomba aussitôt, mais peinant à croire ce qu'elle venait d'entendre, Nina se contenta de rester là, pantoise, à regarder son gobelet de jus d'orange presque vidé de son contenu. Sans remarquer qu'il se mettait à légèrement trembler entre ses doigts, elle se calfeutra dans un silence de réflexion. Rien ne parvint à passer la barrière de ses lèvres mise à part quelques mots placés dans le mauvais ordre. « .Je...Mais...enfin... » et c'est tout. Juste du babillage incohérent, témoin de son anxiété. Elle s'étranglait et fixait ses doigts qui tremblaient crescendo. Comment pouvait-on retourner sa veste comme ça, du jour au lendemain ? Elle avait l'impression que tout fonctionnait, et que rien ne pourrait à présent troubler leur relation. Toutefois, ce n'était pas la première fois qu'elle se fourvoyait royalement, notamment par rapport à Edison. L'amour inconditionnel qu'elle lui portait n'aidant évidemment pas son cas. Elle osa lever les yeux seulement après sa seconde phrase. « .Ne dis pas ça, c'est faux. » répondit-elle, du tac au tac. Où diable trouvait-il le courage, et à ce niveau-là, le culot de lui dire ce genre d'atrocité. Fière de leur couple, et de ses sentiments pour lui, et de tout le reste, Nina n'acceptait pas qu'il puisse avoir si peu de foi en eux. Et surtout qu'il osait qualifier leur couple d'erreur. « .Edison, '' nous '' ne sommes jamais une erreur. '' Nous '' sommes ce qu'il y a de plus juste et de plus évident et... » ajouta-t-elle se voulant ferme, mais incapable de mettre plus d'aplomb qu'un tremblement idiot dans la voix. Elle laissa son gobelet tomber dans une poubelle voisine, et s'approcha de lui au point de prendre les deux pans de sa veste dans ses mains. « .On est heureux, pas vrai ?. » demanda-t-elle, plantant son regard dans le sien. Silence. Il hésitait ? Ses doigts se mirent à vibrer sous le poids de la douleur qui s'insinuait dans ses veines, comme un poison fulgurant, qui se logea dans son cœur quand elle réalisa qu'il était sérieux… et qu'elle était peut-être la seule à y croire.   « .Pas vrai ?. » qu'elle insiste, presque bouffée par le désespoir. Ses mains remontèrent de sa veste sur ses épaules, puis dans sa nuque pour terminer leur course sur ses joues. « .T'es pas heureux avec moi ?. » La réponse avait intérêt d'être positive, parce qu'elle ne pleurait pas encore, mais l'ouragan intérieur qu'elle subissait menaçait de déferler sur ses prunelles.


you're supposed to break up with someone because you're not in love with them.
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: "Don't be nice to me," she whispered, "I might cry if you are." "Don't be nice to me," she whispered, "I might cry if you are."  EmptyDim 14 Juin - 1:53


IF ONLY ... THE SADDEST WORDS
"I had to get over [him]. For months now, a stone had been sitting on my heart. I'd shed a lot of tears over [him], lost a lot of sleep, eaten a lot of cake batter. Somehow, I had to move on. [Life] would be hell if I didn't shake loose from the grip he had on my heart. I most definitely didn't want to keep feeling this way, alone in a love affair meant for two. Even if he'd felt like The One. Even if I'd always thought we'd end up together. Even if he still had a choke chain on my heart."  K. Higgins for Nina & Edison

Nina est sublime dans sa tenue toute simple et qui pourtant lui sied à merveille. La jeune femme pourrait porter un sac poubelle qu'elle en resterait jolie. Toute façon, Nina elle est toujours belle qu'importe la circonstance qu'il pense Edison. Bien sur qu'il est extrêmement fier d'être son copain. Il l'a toujours été mais ces derniers temps encore plus. Depuis qu'ils ont réussi à mettre leur différent de côté, depuis qu'ils sont parvenus à s'avouer leur sentiments, Edison gonfle sa poitrine dès qu'il est aux côtés de Nina. Lors de leur première relation, le Sully ne ressentait pas cette fierté. Il vivait simplement au jour le jour leur histoire, était heureux d'être avec Nina et ça s'arrêtait là. Mais avoir réussi à reconquérir Nina, après tant de déboires, tant de prises de têtes, bien sur que la fierté est entrée en ligne de mire. La fierté d'avoir réussi à lui faire comprendre qu'il l'aimait réellement, qu'il ne l'avait pas oublié. Mais surtout, Edison était fier parce qu'être avec Nina est certainement l'un des plus bels accomplissements de sa vie. Derrière la glace, la jeune femme est accoudée au comptoir du starbucks coffee, attendant sagement son petit ami. Edison la regarde pendant quelques instants, l'esprit et le cœur partagés entre la tendresse et le déchirement. Il n'arrive pas à croire ce qu'il va faire, pas après tout ce qu'ils ont vécu, tout ce qu'ils ont endurés pour parvenir à cette osmose sans faille. Il paraît qu'on appelle ça le cœur brisé qu'on vous aimait quelqu'un éperdument et que l'on vous prive de cet amour. Edison découvre aujourd'hui la douleur de ce cœur brisé et il en pleurerait presque tant c'est insoutenable. Quand ses pieds le mènent près de Nina, quand il remarque ce sourire éclatant sur son visage, son cœur explose d'amour et il l'embrasse passionnément, sachant que sera là le dernier baiser du couple Nina-Edison. Leur commande en main, les deux amoureux prennent la sortie et se dirigent vers la marina. Nina semble être la femme la plus heureuse du moins. Toutes les occasions sont bonnes pour qu'elle le montre et qu'elle démontre son amour envers Edison. Elle semble être la femme la plus heureuse du monde et dans quelques instants, Edison va briser ce bonheur et va faire d'elle la femme la plus triste du monde, il en est persuadé. C'est peut-être ça qui risque de lui briser le cœur. De voir la détresse de Nina, de voir sa peine. Il la connait. Nina est quelqu'un qui ne montre que rarement ses sentiments. Mais dès lors qu'elle est en confiance, elle est entière, et ne cache rien. Et c'est bien là ce qui l'effraie le plus. Finalement il se décide, il balance les mots décisifs qui vont tout changer entre eux, tout changer dans leur vie. C'est terrible la manière dont Nina lui demande naïvement ce qui est terminé. Il est obligé de préciser ce qui est terminé, et surtout il se voit forcé d'employer des mots terribles, d'appeler leur relation une erreur. « C'était une évidence avant Nina. Ca ne l'est plus. Nous étions une évidence et juste auparavant. L'erreur est d'avoir voulu retenter l'expérience. Nous aurions du nous arrêter à notre première relation et rester sur ce beau souvenir. » C'est horrible de devoir mentir à la femme dont on est amoureux, ça l'est d'autant plus quand on ne ment jamais, quand on ne sait pas mentir. Et c'est peut-être là le plus terrible. Car dire ce genre de choses va forcer Nina à le croire puisqu'il ne sait pas mentir. Et la jeune femme se met à poser des questions qui déstabilisent le jeune homme. Bien sur qu'on est heureux Nina. Comment ne pas être heureux avec toi? Qu'il pense fortement tout en posant son regard triste sur la jeune femme. Face à son silence qu'elle pourrait penser éloquent, Nina insiste pour savoir s'ils sont heureux. « Le bonheur ne fait pas tout Nina. On peut s'aimer et être malheureux, comme on peut être heureux et ne plus s'aimer. » Il esquive la question pour ne pas avoir à lui mentir une fois de plus. C'est dur. Trop dur de lui mentir alors il choisit une autre alternative. Mais il se rend compte que sa phrase peut être mal interprêté. Il sous entend que l'amour ne fait pas le bonheur, et qu'il n'est plus amoureux. Ce n'était pas son attention de dire de telles choses, de faire penser à Nina qu'il ne l'aimait plus. Pourtant c'est bel et bien ce qu'il fait. Et finalement, c'est peut-être la meilleure chose qui ce soit présenté à lui aujourd'hui. Alors il décide de planter le couteau dans la plaie, de l'enfoncer et de le faire tourner dedans. C'est sadique de sa part. Mais c'est le seul moyen pour que Nina le croit et soit réellement persuadée par ses propos. « On est heureux Nina. Je mentirais en disant le contraire. On est heureux mais … » il s'arrête, marquant une pause presque dramatique à ce moment précis. Il baisse les yeux, honteux d'employer un tel stratagème parce qu'il sait que Nina va s'effondrer devant lui. « Je ne t'aime plus Nina. » Les yeux de Nina s'agrandissent d'effroi face à ses paroles et Edison ne peut regarder cette scène et tourne le dos à la jeune femme. A son tour ses yeux s'emplissent de larmes. Il est entrain de mettre un terme à la plus belle histoire de sa vie, il réduit à néant ses espoirs d'être heureux en amour. C'est à ce moment précis qu'Edison réalise qu'il ne sera jamais heureux en amour. Quand son premier amour s'est offert à lui, quand Thea lui a permis de connaître et de comprendre l'amour, Edison était le plus heureux des hommes. Mais la vie l'a forcé à rompre avec la jeune femme, afin de lui éviter d'être confronter au scandale familiale. Aujourd'hui, Edison se voit contraint de rompre avec Nina afin de la protéger, encore une fois à cause de ce scandale familiale. Finalement, pour le Sully, il comprend bien que l'amour et le bonheur ne seront plus jamais une part de sa vie. La vie lui sème des embuches à chaque étape de son existence depuis bien longtemps, et cette situation ne fait que le convaincre qu'il ne sera jamais heureux, du moins pas en amour. Pas quand sa famille et sa vie lui ont coûté ses deux plus belles histoires d'amour. « J'ai fait le point hier sur notre relation et la seule conclusion qui m'a sauté aux yeux, est qu'on ne devrait plus être ensemble. » Là encore, il ne ment pas. Il cherche des moyens dérobés pour rompre sans avoir à dire la vérité, qu'il cherche à la protéger. La menace est arrivée hier, et c'est cette réflexion qui l'a mené à cette rupture. « Je pense que l'on doit se rendre nos libertés mutuelles et continuer nos chemins chacun de notre côté. » Bien sur qu'il mourait d'envie de rester en contact avec elle, de pouvoir rester à ses côtés. Mais ne plus être avec elle, et continuer à la voir serait idiot et un appel à la réalisation de cette menace. En donnant ces quelques explications, Edison s'attend à se prendre la claque la plus monumentale de sa vie. Il refait face à la jeune femme et son cœur bascule en voyant la détresse de la jeune femme. Il a envie de lui dire la vérité, de lui crier qu'il veut la protéger, que tout ça est un mensonge. Il en crève d'envie et pourtant, il n'a pas fait tout ça pour rien. Il n'a pas rompu avec elle pour lui dire la vérité après coup. Désormais, Edison n'a plus qu'à tenir face aux yeux embués de la jeune femme, quitte à ce que son cœur crève, et lui avec.

Trop souvent, ce qu’on désire le plus au monde, est justement ce que l’on ne peut pas avoir. Le désir parfois, peut vous briser le cœur, vous anéantir. Le désir peut faire de votre vie en enfer. C’est dur de vouloir quelque chose qu’on ne peut pas avoir. Mais ceux qui souffrent le plus, sont ceux qui ne savent pas ce qu’ils veulent.
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Nina Fitzmartin
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MessageSujet: Re: "Don't be nice to me," she whispered, "I might cry if you are." "Don't be nice to me," she whispered, "I might cry if you are."  EmptyMer 24 Juin - 13:10





“.Don't love deeply 'till you make sure that the other part loves you with the same depth
'cause the depth of your love today is the depth of your wound tomorrow. You'll be beyond tired, beyond scared.
STANDING ON THE MOUTH OF HELL AND IT'S GONNA SWALLOW YOU WHOLE.”

Et si l'ombre d'une larme n'avait point daigné se montrer, ce fut fait une fois qu'Edison se lança dans des explications la laissant muette de stupeur. Qu'il puisse retourner sa veste de cette manière, avec tant de conviction força Nina à penser que tout de leur relation renouvelée n'avait été que boniments. Des mensonges, qui reposaient sur des mensonges, qui eux-même reposaient encore sur des mensonges. Perdue dans ce qui pouvait être vrai et ce qui ne l'était pas, Nina serra les dents et les poings, et employa des trésors d'ingéniosité pour ne pas réagir le plus simplement du monde : tourner les talons, s'en aller et se persuader que tout ceci, toute son histoire avec Edison et cet amour si singulier qu'elle ressentait, et qui lui était entièrement dédié, ne valait pas une bataille, ni de perdre sa dignité déjà trop entamée. Elle ingurgita difficilement les mots qu'il eut l'audace de lui cracher à la figure, et se pinça les lèvres en refusant de pleurer si rapidement, et surtout pour quelqu'un résolu à croire en tout sauf en eux. Qu'il qualifie leur relation d'erreur était déjà bien insupportable la première fois qu'il l'avait dit, qu'il réfute ses bonnes et belles paroles à elle, et s'autorise à répéter le mot '' erreur '' une seconde fois la fit exploser. « .Alors tu t'es rapproché à nouveau juste pour voir ce que ça ferait, juste pour la nostalgie des instants passés et pour rompre dans les formes cette fois. C'est ça en gros, pas vrai ? Tout, depuis le début, était un mensonge. Les gestes, les petites attentions, les mots, les promesses, tout. Tout était creux, et sans profondeur finalement. Tu partageais rien du tout de ce que je pouvais ressentir, c'est ça ? Tout ce que t'as osé dire, et faire, que ce soit au bal ou bien en Norvège ne signifiait rien, et tout ce que j'ai dis n'était finalement pas réciproque, contrairement à ce que tu me laissais croire... » Sa raison s'était égarée en chemin, et il était fort probable qu'elle ne sache elle-même plus parfaitement ce qu'elle venait de dire. Les mots s'étaient échappés de sa bouche comme un flot soudain, et elle s'en sortait avec un laïus lourd, long, et affreusement vague. « .J'arrive pas à y croire. » finit-elle par ajouter après un petit silence, le regard dans le vague et le cœur dans la gorge, menaçant de décamper par sa bouche. Comprendre que cette histoire d'amour qu'elle chérissait plus que tout au monde n'était en fait qu'une fable brouillonne bonne pour la corbeille lui donna l'envie irrépressible de s'allonger au sol, et d'agoniser lentement. Le plus douloureusement possible, jusqu'à ce que son cœur ne lâche une bonne fois pour toute. Sentant ledit palpitant succomber à feu vif, Nina manqua de s’étouffer dans une colère grandissante et parfaitement justifiée. « . Tu pouvais pas me foutre la paix ? C'est plus fort que toi, tu peux pas t'empêcher de me gâcher l'existence. Le pire c'est que je n'arrive pas à te détester. C'est moi que je déteste, pour avoir cru une seule seconde que cette fois serait la bonne, et que tu étais le bon. Vraiment, profondément. Je croyais, et crois encore, que c'est pour toi que je suis faite. Mais quelle conne, putain, achève-moi quoi. » Elle parlait sans réfléchir, déglutissait à chaque point, chaque virgule, et régurgitait dès qu'une vérité trop poignante s'en allait gonfler l'air de plus de drame qu'il n'en contenait déjà. Ses larmes ne faisaient plus seulement ombre disgracieuse sur le contour de ses prunelles, mais fonçaient désormais tout naturellement sur la courbe de ses joues. Elle s'efforça tout juste de ne pas fondre dans une crise de larmes sans précédent, qui rongerait la grâce naturelle de ses traits élégants et délicats. Ses réponses étaient repues de colère, d'un chagrin insoutenable qui ne ferait qu'enfler et deviendrait trop lourd à porter pour elle. Le bonheur ne fait pas tout ? Elle qui pensait que le bonheur faisait bien des miracles… En essuyant les larmes qui coulaient d'un revers de manche, elle poussa un soupir irrité, consternée par le niveau d'idiotie qu'il venait de mettre dans sa maxime. « . N'importe quoi ! Je sais pas comment tu fais pour pas te vomir dessus en disant des conneries pareilles. » conspua-t-elle, bouleversée. Profitant du fait qu'il ne puisse plus soutenir son regard, elle s'apprêta à poursuivre : « .J'ai abattu toutes mes limites, j'ai fais des concessions, j'ai tout donné, tout changé pour toi et toi... » Il aurait été naturel de poursuivre, les barrières qu'elles s'imposaient avec tous étaient encore baissée pour lui. Seulement il la coupa net, et la délivra de toute obligation envers lui, et leur amour, en confessant que l'amour n'y était justement plus. Pour la première fois, elle espéra mourir. S'évanouir vers les limbes, et rendre son corps qu'il était le seul à avoir profané à la terre qui l'avait vue naître. La sensation ne dura qu'une minute, peut-être deux, quoi qu'assez longtemps pour la marquer comme un tisonnier fraîchement tiré dans la braise le ferait, à l'endroit où son cœur en poussière ne battait plus que de façon pitoyable, pour assurer sa survie et seulement sa survie. Pendant un court instant, elle n'eut aucun mal à comprendre ceux qui ne pouvaient plus continuer après ce genre de rupture, et vivaient à moitié - ou survivaient plutôt. Le cœur qui s'échouait, se fracassait en tant de morceaux qu'elle n'aurait jamais plus le courage de le raccommoder, et la douleur saisissante qui l'accompagnait dans sa chute. Elle comprenait qu'on puisse aimer quelqu'un au point de vouloir sérieusement vouloir en finir si les sentiments ne se correspondaient plus. Pourquoi faire vivre ? Sans lui ? Ah. Puis l'idée s'en alla, aussi rapidement qu'elle s'était installée, remplacée par une toute petite fibre de lucidité. Elle l'avait marquée assez pour qu'elle s'en souvienne, mais pas plus. Tremblant de bas en haut, Nina sentit son cœur s'arrêter et refuser de se remettre en route, et rien d'autre. Les larmes abondantes sur son visage, les hoquets grotesques, et les souvenirs térébrants de leur courte nouvelle relation qui tournoyaient en elle comme une vieille comptine macabre, elle n'y prêta pas attention. Elle eut l'impression infâme d'être de nouveau la petite fille dont personne ne voulait parce qu'elle avait fait quelque chose d'impardonnable. Excepté qu'elle ne pouvait plus s'enfermer en permanence dans sa chambre et s'extraire de la réalité. Réalité qu'elle ne ferait que contempler de sa fenêtre. La petite Nina était là, terrifiée devant un Edison qui s'était infiltré librement dans son monde et l'avait enjolivé pour mieux le démolir. Il lui faisait dos, mais elle attendit qu'il se tourne de nouveau vers elle et se régale du spectacle qu'elle lui offrait, pour enfin tenter de répondre. Elle fixa sur Edison le plus horrible, le plus triste, le plus perçant des regards et tenta de dire quelque chose de cohérent entre ses propres soubresauts, en vain. Elle balbutia une bonne dizaine de fois, avant de pouvoir sortir quelque chose d'à peu prêt compréhensible. « .Tu… m'aimes pas ?. » ou plus, mais la différence n'avait plus aucune importance à ses yeux. L'amour n'était plus/pas là, pourtant elle pouvait encore le lire dans ses yeux. À moins que ce soit la folie, ou le désespoir qui la poussait à lire quelque chose qui n'était plus écrit là, dans le regard vague qu'il semblait daigner lui accorder. Ne l'avait-il pas embrassé en arrivant ? Ses mains flageolantes entouraient son propre visage, et Nina, désemparée, lui avoua à son tour son plus lourd secret : « .Moi si. Je t'aime, tu sais. » Plus que de raison, à n'en pas douter. « .S'il te plaît, Edison. Fais pas ça. Je peux changer, faire des efforts, tout ce que tu veux. Je sais que je suis loin d'être parfaite, la petite amie digne que tu devrais avoir, mais je te jure que je peux faire mieux. » Pathétique ? Très probablement. Elle pouvait même s'autoproclamer la '' nana amoureuse la plus pathétique de la décennie '' s'il le fallait, mais elle s'en fichait. Entre temps, elle s'était levée et le forçait à présent à la regarder droit dans les yeux en guidant son visage de ses doigts frémissants. « .Tu peux pas ne pas m'aimer. T'étais le premier à croire en nous. Tu peux pas changer comme ça, du jour au lendemain, c'est pas possible. » Elle refusait de le croire, et se révolta devant l'idée qu'ils doivent suivre des chemins différents. « .Mais j'ai pas envie de continuer mon chemin de mon côté, j'ai envie d'être avec toi. » protesta-t-elle, en pleurs, convulsant presque. L'impression de n'être rien, ou pire, d'être là, mais laide, pathétique (et elle l'était très certainement), et surtout indigne de lui, s'infiltra en elle comme le plus redoutable des poisons.

Thought I've already been through the worst day of my life.
Turns out that was just a warm up.
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Edison L. Allen
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Edison L. Allen
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"Don't be nice to me," she whispered, "I might cry if you are."  Empty
MessageSujet: Re: "Don't be nice to me," she whispered, "I might cry if you are." "Don't be nice to me," she whispered, "I might cry if you are."  EmptyMar 28 Juil - 0:22


IF ONLY ... THE SADDEST WORDS
"I had to get over [him]. For months now, a stone had been sitting on my heart. I'd shed a lot of tears over [him], lost a lot of sleep, eaten a lot of cake batter. Somehow, I had to move on. [Life] would be hell if I didn't shake loose from the grip he had on my heart. I most definitely didn't want to keep feeling this way, alone in a love affair meant for two. Even if he'd felt like The One. Even if I'd always thought we'd end up together. Even if he still had a choke chain on my heart."  K. Higgins for Nina & Edison

Son cœur se sert, se comprime dans sa poitrine lorsqu'il voit le visage de Nina se déformer tour à tour par la tristesse et la colère. Si les yeux pouvaient tuer, Edison serait mort et enterré. Et ce serait mérité. Parce qu'il sait qu'il a redonné espoir à la jeune femme, qu'il lui a redonné confiance en eux alors qu'au final, lui-même ne peut leur permettre d'obtenir cette chance, de se donner cette chance. Edison est au plus mal et lorsque les yeux de la jeune femme se remplissent de larmes, le cœur d'Edison finit d'exploser et à son tour ses yeux se remplissent de larmes. Le bad boy qu'il était auparavant n'est désormais plus de ce monde. Nina a fait de lui quelqu'un d'un peu plus humain, d'un peu plus à la portée des autres, à l'écoute des autres. Elle a simplement fait de lui un homme meilleur, c'est une certitude. Mais aujourd'hui leur relation ne peut durer. S'il arrivait quelque chose à Nina, Edison ne s'en remettrait pas. Elle est la prunelle de ses yeux, celle avec qui il se voit construire sa vie, envisager un futur. Un futur sans Nina s'annonce terne, morose et sans intérêt. Mais mieux vaut un monde où Nina est en bonne santé et en passe d'être heureuse sans lui, plutôt qu'un monde où il a connu du bonheur avec elle mais dont elle ne fait plus partie. Sauf que tout ça, il ne peut pas lui dire, il ne peut pas lui expliquer. Parce que Nina a cet effet sur lui, cet effet de persuasion que personne d'autre n'a. Et en quelques mots, elle serait capable de réussir à le convaincre qu'il peut la protéger autrement, qu'ils n'ont pas besoin de se séparer pour ça. Qu'ils peuvent très bien quitter le pays, balayer d'un revers de main leur vie ici parce que rien d'autre qu'eux n'importe à leur yeux. Bien sur qu'avec de si belles paroles Nina serait capable de le convaincre. Et il en serait plus qu'heureux d'ailleurs. Mais des ennemis de son père, il y en a partout. Et la peur de voir Nina blessée sous ses yeux le rend littéralement fou. Alors mieux vaut prévenir que guérir, qu'importe la difficulté de cette décision, qu'importe la dure vie qu'ils mèneront l'un et l'autre, si cela peut aider Nina à rester en vie c'est tout ce qui importe. « Bien sur que non Nina. Tu sais très bien que tout ce que je t'ai dit, tout ce que je t'ai fait espérer je le pensais. Je dis toujours la vérité Nina, tu le sais. Simplement je me suis rendu compte que peu importe la nature de mes sentiments à ton égard, j'ai finalement trop idéalisé notre relation. » Que c'est terrible de devoir mentir à Nina. Il pourrait dire je n'ai jamais menti à Nina, ce serait vrai bien entendu. Mais la vérité est que c'est là le premier mensonge qu'Edison ait jamais prononcé. C'est dur l'importance de cette histoire et de la peur bleue qui le ceinture à l'idée que l'on attaque Nina par sa faute ou celle de son père. Les mots et la rage dégoulinent de la bouche de Nina sans interruption, en un flot continuel qu'Edison se prend dans la tête sans jamais broncher, sans jamais rechigner. Comment pourrait-il rétorquer quoi que ce soit? Il n'est pas en position de dire quoi que ce soit, simplement de se taire et de supporter les insultes et les remarques sans broncher. Bien sur que tu es faite pour moi Nina, bien sur que je suis le bon pour toi, c'est l'évidence même. Qu'il pense intérieurement. Il a tellement envie de lui crier la vérité, de lui révéler toute cette supercherie. Ca le ronge de l'intérieur à tel point qu'il pense frôler l'ulcère.  « Je ne sais pas quoi te dire de plus Nina … » qu'il se contente de répondre. C'est plus facile de dire ça que de mentir encore et encore. Parce qu'il croit de tout son être que sa vie est intimement liée à celle de Nina, qu'elle est la femme de sa vie et qu'il finira sa vie avec elle, sans l'ombre d'un doute. Mais leur timing n'est pas bon. Il est même terrible. Nina a raison en disant qu'il n'aurait jamais du revenir vers elle de la sorte. Bien sur qu'il n'aurait jamais du. Car au final, ces deux là en souffrent terriblement sans pouvoir obtenir ce qu'ils désirent au plus profond de leur être. « Je ne t'ai jamais demandé de changer Nina. Je t'ai toujours aimé comme tu étais, avec tes qualités et tes défauts. Et Dieu sait que ce que tu voyais comme une entrave à notre relation, était pour moi ce qui faisait ta force. Je n'ai jamais souhaité que tu changes. » Il se rend compte que plus il se défend, et plus il attaque Nina, faisant d'elle la fautive de cette rupture. C'est là bien sur la dernière chose qu'il veut faire. Parce que la jeune femme est déjà suffisamment mal comme ça, pour qu'on vienne lui balancer à la tronche que toute cette séparation est sa faute. Alors évidemment la seule alternative pour lui est de lui dire qu'il ne l'aime plus. C'est la seule explication qui ait du sens et qui permettrait à Nina de comprendre que ce n'est pas de sa faute, c'est simplement lui le problème. Alors de but en blanc il lui révèle ne plus l'aimer, ne plus être amoureux lui qui pourtant crèverait d'amour pour elle. Et c'est la douche froide. Le visage de Nina passe par différentes phases, différentes couleurs et Edison a peur que la jeune femme s'écroule dans ses bras en réalisant ses paroles. « Non, je ne t'aime plus Nina. Plus maintenant… » L'envie de s'arracher la bouche n'est pas loin lorsqu'il prononce ces terribles mots, ces mots qu'il n'aurait même jamais pensé prononcé. Thea n'avait jamais été un coup de foudre. Il était tombé amoureux d'elle en apprenant à la connaître, en découvrant ses failles et ses forces. D'un amour passionnel et éternel. Mais Nina… Ca n'avait pas fonctionné comme ça. Il l'avait regardé, il avait croisé son regard dans la rue et il avait su. Nina était la femme de sa vie. C'était une évidence. Et c'était la première chose qu'il avait été dire à Devan après avoir réalisé tout ce qui se passait dans sa tête. Et ce coup de foudre n'est pas prêt de s'éteindre. Les larmes de la jeune femme sont terrible à supporter pour le Sully, il n'a qu'une envie, c'est essuyer une à une les larmes de la jeune femme, panser ses blessures et la rassurer, lui dire que tout cela n'est qu'une ruse, qu'il l'aime toujours à en crever et qu'il ne la quittera jamais. Mais ce qui le blesse le plus, c'est les paroles qui suivent, c'est la détresse dans la voix de Nina qui le supplie de ne pas faire, qui se propose de changer pour lui. « Ne fais pas ça Nina. Rien de ce que tu pourras dire ne me fera changé d'avis. Si je t'ai aimé c'est pour ce que tu étais. Je n'ai pas envie de te voir changer. Tu es parfaite telle que tu es Nina. » Ses paroles l'embourbent dans une situation des plus délicates et il se rend compte qu'avec de telles paroles, il est capable de redonner espoir à la jeune femme. « J'ai idéalisé notre relation pendant des mois, je t'ai aimé parce que je ne pouvais pas t'avoir. Et j'ai réalisé que notre relation ne répondait plus à mes attentes. Je t'aimerais toujours Nina, mais plus comme toi tu aimerais que je le fasse. » C'est à lui de se tourner et de faire dos à Nina, de se mordre les lèvres jusqu'au sang à mesure que les larmes viennent perler aux coins de ses yeux. Il aura beau dire plein de choses, Edison est un grand sensible. Mais aujourd'hui, il ne peut pas se permettre de pleurer devant Nina, il ne peut pas lui faire comprendre que tout ceci est une ruse. « Tu vas continuer ton chemin de ton côté parce que c'est ce qu'il y a de mieux pour toi Nina. Tu seras plus épanouie sans moi. » Et surtout plus en sécurité, ça c'est une certitude. Mais il continue dans son élan, avec des mots terribles, qui enfonce un peu plus le clou dans la plaie. « J'ai plus envie d'être avec toi Nina, j'ai besoin d'être seul. Je t'ai tellement aimé que je me suis oublié dans notre histoire. Tu ressens le besoin de changer pour moi mais moi j'ai besoin de me retrouver. J'ai besoin de retrouver qui je suis, le Edison que j'ai été par le passé et qui s'est effacé à mesure qu'il essayait de te reconquérir. » Quelle foutaise. Il n'a jamais débité autant de conneries qu'en cette journée. Les passants leur jettent des regards à mesure que les pleurs de Nina redoublent d'intensité. Il meurt d'envie de la serrer dans ses bras, de la rassurer, de lui dire que tout ira pour le mieux. Mais c'est le genre d'attitude qui s'avère difficile pour Nina, encore plus dans une situation comme celle-ci.  « Si l'on est fait pour être ensemble, on se retrouvera Nina. Si nous sommes des âmes sœurs, on se retrouvera. Mais pour le moment ce n'est pas notre heure et j'ai besoin de retrouver ma liberté El… Nina. » C'est peut-être là les seules paroles honnêtes qu'il a prononcé durant leur conversation. Les seules paroles qui aient du sens et qui laissent présager à un avenir entre eux. Un avenir lointain certes, mais un avenir malgré tout. Parce qu'Edison en est certain, son avenir est intimement lié à celui de Nina, qu'importe les embuches que la vie leur réservera.

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