TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014

Il a décidé de s'y mettre, de se mettre à la mode du bal et de s'y inscrire. Il ne sait pas vraiment pourquoi il a décidé d'intégrer le bal, peut-être un moyen pour lui de se sociabiliser, de rencontrer du monde, pour cet ancien fêtard devenu solitaire. Alors comme beaucoup d'étudiants de Berkeley, Edison a rempli son carton d'invitation, sans savoir avec qui il finirait la soirée. Cela ne l'inquiète pas plus que ça parce qu'il sait que Nina ne viendra pas au bal - ne s'étant pas inscrite -, aussi, il ne risque pas de tomber avec quelqu'un avec qui sa relation serait compliquée. Bien sur, il y aurait Jessian, mais là encore, il saurait la gérer et ne verrait pas ses émotions débordés. Avec un peu de chance, Edison tombera sur Jules avec qui il passerait une soirée à rigoler un bon coup. Non, le meilleur plan serait de se voir attribuer Reed comme cavalière. Sa meilleure amie serait la cavalière idéale pour lui, avec qui il passerait une soirée tranquille, et surtout à éviter les regards un peu trop intrusifs. C'est donc dans un costume armani que le student fait son entrée dans la salle de bal. Son compte en banque est peut-être vide à l'heure actuelle, mais cela ne l'empêche pas de continuer à s'habiller avec classe, avec ses vêtements achetés il y a quelques années. Ce costume, il le chérit plus que tout, même si la dernière fois qu'il l'a porté, c'était aux côtés de Nina, pour une soirée familiale de la jeune femme. Mais ce soir, il n'est pas question de Nina, seulement de lui et de sa future cavalière. Alors, à son tour il récupère le précieux sésame, l'enveloppe qui contient le nom de sa compagne de la soirée. Sans chercher à avoir une crainte terrible, Edison regarde le nom de sa cavalière et s'aperçoit avec horreur que celle-ci n'est autre que son ancienne fiancée, Ellie Grimaldi-Caldeira, avec qui, il n'a plus aucun contact agréable. Bordel, il se demande ce qu'il a fait au bon dieu pour tomber sur la jeune femme. A croire que les organisateurs du bal avaient fait exprès de les foutre ensemble. Alors il la cherche dans la foule, sans savoir où elle peut se trouver. Et puis finalement, il reconnait sa chevelure brune, et sa silhouette qu'il a vu évolué pendant toute son enfance. A grand pas, il s'avance vers elle et se poste face à la jeune femme. « Bonsoir Ellie. J'espère que tu ne t'attendais pas à passer la meilleure soirée de ta vie, car ce soir, ton cavalier, c'est moi. » Son ton est loin d'être agréable mais au vue de leur dernière conversation, les choses sont loin d'être facile entre eux, bien au contraire. Il la blâme pour tout un tas de choses. Mais ce soir, il fera un effort, celui d'être un minimum agréable, dans le seul but de passer une bonne soirée. « Je te propose un truc. On s'offre une première danse ensemble histoire d'honorer ce bal et ceux qui ont passé du temps à créer les cavaliers-cavalières. Une fois la danse finie, on part chacun de notre côté, faire notre petite vie, ça te va ? » Il imagine bien que la jeune femme va lui dire que oui, que cela lui convient autant qu'à lui histoire d'être vite séparé d'Edison. C'est triste de voir que ces deux là sont si loin l'un de l'autre alors qu'auparavant, ils étaient comme les deux doigts de la main, inséparables, fort, invincibles. Mais ça c'était avant, malheureusement pour eux …

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« Alleeeeeeez, faut qu’on se dépêche ! » hurle Erwan à l’attention de sa chère et tendre, qui tarde à être prête. « Rends-toi utile au lieu de crier comme un malade ! », répondit-elle en se rapprochant de lui, avant de lui tourner le dos. Il soupire, comprend immédaitement ce qu’elle veut puis s’exécute. Une fois la fermeture éclair de sa robe fermée, il la pria de mettre le turbo. Depuis son accouchement, Harper n’a cessé d’être très fatiguée. Non seulement elle est [/color]quelque peu retombée dans ses troubles alimentaires, mais sa petite fille de presque trois mois lui rend la vie difficile. Elle pleure beaucoup la nuit et empêche sa maman de dormir. Normal pour un gosse, non ? Pourtant, même le pédiatre a admis que de tels pleurs ne faisaient pas partie de la norme. Des examens ont été fait. Être mère et étudiante en même temps n’est pas une tâche facile, et ce n’est pas Harper Richards qui vous dira le contraire. Après les 20 kilogrammes prit lors de sa grossesse, la jeune cubaine ne s’était pas rendu compte des dégâts jusqu’après son accouchement. Pour elle, prendre du poids à ce moment là lui paraissait être la chose la plus naturelle. Mais une fois le bébé dehors, elle ne pu que constater un corps délaissé et meurtris. Après tout, peut-être qu’elle aurait dû suivre les conseils de son médecin et se faire suivre par un psychologue spécialisé en troubles alimentaires pendant sa grossesse. Elle savait que porter un enfant comportait un risque de rechute pour les personnes comme elle. Harper se croyait plus forte que les autres, peut-être à tort. Son rendez-vous chez le médecin de la veille avait révélé une anémie, phénomène problématique lorsqu’on allaite, mais expliquant en partie les pleurs incessant de sa petite. Après des heures, voire même des jours d’hésitation, Maisy était finalement parvenue à convaincre sa cousine de se rendre au bal du 31 décembre organisé par l’université. Ses arguments étaient que sortir ne pouvait que lui faire du bien. Depuis la naissance d’Alessia, jamais Harper ne l’avait quittée. Jamais elle ne s’était octroyée un moment pour elle. Et pourtant, elle en avait réellement besoin. L’idée même de laisser Alessia à quelqu’un d’autre le temps d’une soirée la rendait malade. Heureusement, elle avait pu compter sur une très bonne amie pour lui conseiller une babysitter au CV plus qu’alléchant et à la réputation parfaite. Après maintes discussions avec Erwan et après avoir exigé de rencontrer ladite babysitter avant le Jour-J, elle décida d’accepter et de se rendre à la soirée. Une soirée en amoureux ne pouvait que lui faire du bien, Erwan et elle ne s’étant pas vu accordé un moment rien qu’à eux depuis la naissance d’Alessia. Hélas, c’était sans compter les idées brillantes de notre cher doyen, qui décida d’imposer aux élèves de passer la soirée en compagnie de quelqu’un d’autres que leurs compagnons habituels. La Barbe.

Harper entra finalement dans la salle, après avoir embrassé une dernière fois Erwan. « A plus tard » lui susurra-t-elle à l’oreille. Vêtue d’une robe spécialement conçue pour cacher son petit ventre et ses dernières rondeurs due à sa grossesse, elle enfila son masque et attendit patiemment que son ‘cavalier’ vienne la chercher. Elle s’interrogea sur son identité, ne voyant absolument pas de qui il pouvait bien s’agir. Puis, elle entendit une voix derrière elle, qui lui semblait familière, sans pour autant pouvoir y mettre un nom. Elle se retourna, tout sourire. Il s’agissait d’Adrian Browning. Elle n’avait vu le jeune homme qu’une seule fois dans sa vie. Enfin, deux fois. La première lors de la soirée de vente aux enchères, et la seconde lors du rendez-vous qu’elle avait gagné en sa compagnie. Leur petite escapade avait viré au cauchemar puisque suite à un malaise d’Harper, Adrian s’était retrouvé contraint d’appeler le médecin. C’était ce jour là qu’elle avait appris qu’elle était enceinte : accompagnée d’un parfait inconnu. Lorsqu’elle se retourna pour le saluer, ce dernier resta bouche-bée quelques instants, les yeux rivés sur le ventre de la demoiselle. « Adrian ! Comment vas-tu ? » le salua-t-elle. « Euh, qu’est-ce qu’il se passe ? J'ai raté un épisode ou quoi ? » lança-t-elle, ne comprenant pas trop pourquoi l’alpha semblait tellement absorbé par le ventre de sa cavalière. Puis, une idée la percuta d’un coup : ils ne s’étaient jamais revu depuis ce fameux jour, peut-être s’attendait-il à ce qu’elle soit toujours enceinte ?

Robe:

Masque:

Invité

Lendro♦ Prom year 2014

Le fameux bal. J’adorais ces évènements! Bien me vêtir, enfiler ma plus belle robe de soirée, coiffée, maquillée… Bref… Contrairement à mon habitude, je n’avais pas retournée auprès de ma famille pour fêter la nouvelle année. Athanaël avait été auprès de sa famille pour les voir, alors moi, j’avais signé pour le bal de fin d’année. Assise dans mon salon, je caressais tendrement mon minuscule ventre. Lorsque je repensais à l’année que je venais de passer, je me disais que ça l’aurais pu être pire. Quoi de plus pire que d’apprendre que tu es enceinte d’un homme que tu aimes, affreusement beaucoup, mais qui n’est pas certain de vouloir prendre son rôle à cœur… Heureusement pour moi, il avait finalement décidé de prendre son rôle de père au sérieux, demandant même à John s’il nous donnait sa bénédiction pour que l’on puisse se marier avant que notre enfant naisse. John le lui avait donné, à condition qu’il change de métier et qu’il trouve un domaine à la hauteur de mon titre. J’avais enragée en apprenant ça. De quel droit il ordonnait à l’homme qui était le père de mon enfant de changer de métier? Suite à une belle engueulade avec mon garde du corps, j’avais quitté pour aller magasiner. Je devais me vêtir et toutes les robes que je possédais étaient trop moulantes au niveau du ventre et je ne voulais pas que se soit totalement évident. J’avais finalement opté pour une longue robe rouge, cintrée sous la poitrine avec un léger cordon doré. Le cordon remontait vers mes épaules, ainsi je ne passerais pas la soirée à remonter ma robe. J’avais suspendue ma robe sur la porte de mon garde-robe et à chaque jour, je la regardais, me demandant si je faisais un bon geste en y allant, mais il était trop tard. J’avais répondu à cet foutue invitation… J’allais être masquée et en plus de tout ça, j’ignorais qui allait être mon cavalier. C’était finalement le jour J. Je m’étais levée tard et mes nausées ne se calmaient pas. Je fondais à vue d’œil et ça m’inquiétais. J’en avais fait par à mon docteur qui m’avait prescrit des anti-nausées, pour éviter que je sois malade à tout heure du jour et heureusement pour moi, ils fonctionnaient. Une fois tirée du lit, je passais sous la douche, me lavant avec mon gel douche à l’odeur de vanille puis m’enroula dans une serviette avant d’enfiler une robe de chambre blanche. Je finis par quitter ma salle de bain et sortit de ma chambre, souriant à John mon cher garde du corps qui me servait de tuteur plus qu’autre chose. Il me rappela que la maquilleuse ne devrait pas tarder à arriver. Je grimaçais un peu avant d’aller vers la cuisine et de manger un peu. À vrai dire, j’attrapais qu’un biscuit à l’avoine avec un grand verre de jus d’orange et retourna à ma chambre. Je souris à ma maquilleuse et la laissa opérer sa magie. Une fois chose faites, j’enfilais ma robe avec son aide et glissa l’alliance que Lysandro m’avait offert à ma main droite. Depuis qu’il avait refait surface dans ma vie, J’étais incapable de concevoir qu’il la quitterait à nouveau. J’avais le cœur en milles morceaux… Bien que j’aime mon petit ami, plus que tout, Lysandro avait été mon mari… J’avais donc pris le chemin du bal, escortée par John, qui avait promit de se tenir loin toute la soirée, à moins que j’ai un malaise, ce qui était assez fréquent. Une fois à l’intérieur de la salle, j’avais enfilé mon masque rouge et doré, assortit à ma robe et rejoignis quelques demoiselles, discutant de tout et de rien. Alors que je ne m’y attendais pas, un souffle chaud buta contre mon cou. Je frémis automatiquement, mon cœur battait la chamade. La voix suave et chaude de mon cavalier me ramena quelques années en arrière. Je souris faiblement et le suivit, saluant les filles qui étaient avec moi. « J’ignore si je dois voir ça comme une surprise… » Je mordilla la lèvre puis regarda mon cavalier. Je savais qui il était… Mais pour se soir, soyons des inconnus qui n’ont jamais été mariés… « J’ignorais si tu allais venir… J’en suis heureuse… » Je rougis un peu puis posa une main sur ma légère rondeur avant de refuser la coupe de champagne qu’un des serveurs m’offrait et regarda Lysandro. « Tu es très chic… » C’était une soirée faites pour célébrer la nouvelle année, non? Alors pourquoi ne pas la commencer sur une réconciliation?

©clever love.

Invité

PROM' YEAR 2014..

J'aurais dû être tendu, stressé mais contre tout , je fus à l'aise et à ma place ? Peut-être était-ce le souvenir d’un passé partagé avec elle, avec toi Lennox. Ce frôlement de ma main au creux de ton dos, le fiat que tu savais pertinemment maintenant qui j'étais mais le tout dans une ignorance créée de toute part. Je ne tenais pas à me disputer ce soir, pas dans pareilles circonstances, au contraire, ce soir serait le commencement d'une trêve. Plus rien ne comptait excepté ce son qui me vint aux oreilles, sur cette piste de danse ou tu étais mienne, ma cavalière et celle qui n’avait jamais quitté mes pensées ni même mon cœur. Mais le temps avait fait que les choses étaient désormais ...différentes malheureusement même si toute notre histoire, notre mariage annulé me fit grandir, trop vite mais aujourd’hui je savais ce que je ne souhaitais ou ce que je ne souhaitais plus, tout comme souffrir. Voilà pourquoi j’étais devenu cet homme anarchiste, Gamma de surcroît pour parfaire mon image d’être totalement libéré me fichant pas mal de mon statut aisé ou pas. Cela ne fait pas une personne, ni même le fait d'avoir revêtu un costume trois pièces pour l’occasion de grande renommée italienne. « A voir si celle -ci sera agréable ou non ? »La surprise, le fait que ce soit moi, ton cavalier, et que tout se passe au mieux, pensant à son Athanael...ne pouvant l'oublier puisqu’il t'avais mise enceinte.« Merci, je sais bien me comporter quand il le faut, surtout lors de ce genre d'occasion. Cela n'arrive qu'une fois par an. »Lui dis-je la dirigeant vers l'une des tables ou l'on servait à boire. Je ne boirais pas ce soir, suffirait qu'il me faille la raccompagner et j’avais loué une voiture pour l'occasion me prenant au jeu à deux cent pour cent.« Joli bijou que vous portez là. »faisant référence à la bague que je ne connaissais que trop bien. J'avoue que cela me faisait chaud au cœur et me ravit au point que j'en esquissais un sourire en coin avant de me servir une légère vodka, mon premier et seul verre cela dit. Puis après une gorgée et un coup d’œil à la salle qui se remplissait je vis tout un amas de couleur, les jeunes femmes étaient plus belles les unes que les autres; c'était festif et si joyeux. Du moins,, c’était ce que je ressentais et cela me convenait.« il me semble en avoir vu un ...similaire. »tout en lui montrant indirectement que je portais cette même alliance tout en levant mon verre pour le terminer d’une traite avant de me tourner vers toi, te tendant cette même main. « M'accorderiez-vous cette danse ? »tout en me penchant légèrement sur ta personne, espérant que tu glisses tes doigts sur les miens...Sur ce, je t'entrainais au centre et commencions une lente danse d'ambiance, me fichant pas mal des autres a savoir si nous étions beaucoup ou pas à entamer le bal. Je voulais profiter de ce moment plus que jamais ; C'était officiel, tu étais à moi pour la soirée...
Tout contre toi je respirais ton doux parfum , me laissant entraîner sur le rythme de cette chanson à l'abri de tous, car personne au final ne savait qui 'étais étant arrivé il y a peu à Berkeley et avec ce masque cela me donnait bien plus de liberté également dans mes gestes, dans mon attitude. « Comment te sens-tu ? »La sachant enceinte et surtout depuis son agression ou j'avais quitté sa demeure au petit maint avant même qu'elle ne se réveille.

CODE TOXIC GLAM

Ellie a longtemps hésité quant à se rendre au bal de noël. Si au départ cette idée de cavalier mystère l'a séduite, à présent cela l'angoisse plus qu'autre chose. Et puis elle n'est pas très en forme pour se rendre à ce bal. Elle sait désormais qu'elle ne va pas rentrer en France pour les fêtes de fin d'année et cette perspective l'attriste quelque peu. Elle n'a jamais célébré les fêtes de fin d'années loin de sa famille. Surtout que cette année, son petit neveu va découvrir pour la première fois les joies du père noël et elle ne sera pas là pour y assister. Mais c'est la vie. A deux doigts de renoncer à assister à ce bal, Ellie reçoit un coup de téléphone de sa meilleure amie Meleya, l'intimant à venir à son domicile pour qu'elles se préparent ensemble. La française ne cherche pas à pinailler et se rend chez sa meilleure amie. Elle sait que la russe ne lachera pas l'affaire et la fera venir au bal coûte que coûte, alors elle s'économise un débat futile. Ellie est contente de passer ce moment avec Meleya, pendant lequel les filles se pomponnent, s'imaginent milles cavaliers et milles scénarios possibles. Ellie espère secrètement que son cavalier soit Maxim ou alors Esteban, mais elle a peu d'espoir. Après plusieurs heures de préparation la voix de Meleya se fait entendre, demandant à Ellie si cette dernière est prête. Perchée sur ses talons, habillée de sa robe rose à bustier noir et coiffée par un chignon, la française se présente devant sa meilleure amie, plus belle que jamais. Si d'ordinaire Ellie s'habille de manière ordinaire, ce soir c'est une nouvelle femme qui fait son apparition dans la salle de réception du bal, masque au visage. La foule étant si dense, elle se retrouve vite séparée de Meleya et c'est après quelques instants de recherche qu'elle l'aperçoit en compagnie de Maxim. Veinarde qu'elle pense la Ellie. Elle envoie un petit sourire à la doyenne des alphas, avant que son attention soit attirée par une voix qu'elle reconnaitrait entre milles. « Bonsoir Edison » dit-elle en se retournant face à lui. La voix du jeune homme n'a rien de chaleureuse. Aucune jovialité n'en émane. Bon au moins, Ellie sait à quoi s'attendre ce soir. « Pour être honnête je n'avais pas spécialement l'envie de venir donc ne t'inquiètes pas, même avec un autre cavalier, je ne m'attendais pas à passer la soirée de ma vie » précise-t-elle. Elle n'a pas fondé beaucoup d'espoir dans cette soirée et compte bien rentrer chez elle assez vite, histoire d'enlever cette robe et de se choir en pyjama dans le canapé, devant un bon disney. « Si tu le souhaites » abdique-t-elle, sans chercher à discuter. Elle sent bien qu'Edison n'a aucune envie de passer du temps avec elle et cela l'attriste beaucoup. Elle repense à leur enfance et ne peut s'empêcher de sentir son cœur se serrer. Tout est de sa faute, elle en est consciente. « Tu es très élégant ». Quitte à passer un moment avec son ancien ami, soyons un minimum civilisé. Et puis elle le pense sincèrement, son costume lui va à ravir, le taillant à la perfection. Le petit enfant qu'il était est devenu un charmeur jeune homme. « Tu te rappelles quand on était petits et qu'on s'entrainait à danser dans ma chambre ? ». Ellie lève vers yeux vers Edison. Ils sont au milieu de la piste de danse, se lançant au milieu de tous les couples déjà présent. « Au moins on va pouvoir mettre nos heures de répétition à exécution » ajoute-t-elle, dans un petit sourire. Son ami lui manque. Beaucoup même.

robe d'ellie

Spoiler:

Encore une mauvaise idée Nina, songea-t-elle, scrutant le bal de loin. One of many. Sa propension à faire les mauvais choix ces temps-ci prenait une ampleur telle qu'elle se demanda si elle ne valait pas mieux pour elle, et pour les autres, qu'elle s'enferme dans sa chambre et n'en sorte plus jamais. Comme lorsqu'elle était enfant. Peu décidée à se joindre au cortège, et surtout effrayée comme jamais par la possibilité de tomber avec n'importe qui sous prétexte qu'il fallait dépoussiérer le système des cavaliers/cavalières et le rendre plus … quoi déjà ? Passionnant ? Piquant ? Fuck this shit ; Nina s'avança tant bien que mal vers la salle dans sa longue robe. Sa mère, ravie qu'enfin sa fille lui fasse l'honneur de porter une robe de bal digne de ce nom – ou bien simplement d'aller à un bal, s'était empressée de faire l'acquisition d'une robe bleu turquoise Elie Saab en tout point parfaite et capable de sublimer la beauté froide de Nina. Le port altier et d'une élégance rare, elle fit son apparition timide au bal dans l'espoir naïf et vain de passer inaperçue. Une fois mêlée au reste des étudiants, une foule de regards se déposèrent sur cette princesse insoupçonnée et maladroite, pour qui le bas de sa robe et le bout de ses chaussures n'avaient plus aucun secret. Nina ne portait jamais de robes, ni quoi que ce soit qui puisse laisser voir qu'elle pouvait être vraiment jolie, plus que ce que son visage de poupée voulait bien montrer du moins. De fait, la surprise n'en était plus grande pour les autres. Nina Fitzmartin sortait, et enfilait en plus une robe. Pas à l'aise du tout, et trop gauche pour paraître au moins un peu digne, qu'elle croit, c'est en attrapant Jake dans son champ de vision, qu'elle trouva un moyen de passer un meilleur début de soirée. Elle s'empressa de le rejoindre, et sans s'annoncer, lui arracha son invitation des mains. « .Pitié, dis-moi que c'est toi qui a ... » mon nom. Bien sûr, Jake serait le cavalier idéal et se plaçait en numéro un sur sa liste. Autrement aurait été surprenant. Mais en lisant le nom d'Eileen Rosenbach sur le carton, Nina constata que non… la chance n'était toujours pas décidée à pleuvoir sur elle un bon coup. En relevant un regard désemparé, elle croisa le regard d'un James en costume, handsome as ever, et souriant par-dessus le marché. Celui-ci s'interposa sans ménagement, et lui arracha l'invitation qui n'était pas la sienne des mains. « .Ne te fatigue pas ma jolie, c'est moi ton cavalier. » déclara-t-il, rendant son enveloppe à Jake et glissant la sienne dans les mains d'une Nina effarée. Son nom apparaissait en effet sur son invitation, en lettres capitales. James la couva d'un regard amusé, incontestablement ravi de la tournure des choses et elle n'eut aucun mal à deviner le fond de sa pensée : '' Tu ne peux plus m'éviter maintenant ''. Damn. « .Je suppose que ça aurait pu être pire. » répondit-elle, après quelques secondes d'absence. Vraiment ? Oh, bien sûr, elle aurait pu tomber sur Edison et passer son premier (et très probablement dernier) bal à supporter ses réflexions douteuses et l'amertume qui flottait entre eux deux. Mais quelqu'un devait vraiment lui en vouloir pour mettre systématiquement James sur son chemin, en dépit du fait qu'elle l'évitait consciencieusement depuis des semaines. Toutefois, elle tenta de relativiser. James ne lui était pas inconnu, loin de là, et quoi qu'elle puisse penser, au fond elle se savait entre de bonnes mains. Et s'il décidait de la troquer contre une Barbie à gros seins une nouvelle fois, elle s'en irait sans demander son reste (c'est presque si elle n'entama pas une prière pour qu'il le fasse). À en croire le long regard de James, celui-ci sembla penser que ça n'aurait pas pu être mieux. « .Tu danses ?. » Avec ce costume, ce regard, ce sourire ? Anything baby. Pourtant, elle hésita à prendre la main qu'il lui tendait lorsqu'elle croisa Edison, au loin. Avec sa cavalière, belle comme tout. Amazing. Chacun semblait avoir un lien particulier avec son cavalier / sa cavalière. Elle connaissait plus ou moins le lien entre Jake et la famille Rosenbach. Babi et Garrett, non loin de là. Gale et la fille au prénom de garçon (impossible de s'en rappeler, Gale ne parlait d'elle que dans un registre vulgaire que, bien évidemment, Nina évitait de trop écouter). Elle et James. Donc en toute logique, Sully avait un lien avec cette fille qu'elle ne pu s'empêcher de jalouser de la façon de la plus irrationnelle possible. Ah, peut-on reprocher à l'amour son manque de rationalité. Le simple fait qu'ils puissent être liés tous les deux, de quelconque manière, poussa Nina à répondre un « .Oui. » surprenant à James et de déposer sa main dans la sienne. « .Vraiment ? Je suis génial. » faut croire. Même elle n'en revenait pas. Pourtant ils dansaient un peu plus loin, lentement et prudemment. Enfermée dans une bulle tiède et hermétique, les sentiments qu'elle pouvait éprouver pour lui se rappelèrent à elle quand il déposa un baiser sur son front, puis un autre sur la commissure de ses lèvres. Peut-être était-ce le but de sa relation, ou qu'importe ce que c'était, avec James : passer à autre chose, mettre Edison de côté. Et ce slow n'en était que l'exemple le plus flagrant.

Ellie n'a apparemment pas l'envie d'assister à ce bal, tout comme Edison. Au moins, ces deux là sont sur la même longueur d'onde sur ce point, et sauront se contenter du peu que la soirée aura à leur offrir. Du moins, c'est ce que pense le student et c'est ce qu'il espère. Cette soirée, il y va simplement pour faire bonne figure, pour essayer de cotoyer le monde de Berkeley pendant quelques heures, et surtout, pour pouvoir jeter un œil à Reed durant la soirée. Sa grossesse étant à un stade avancé, il n'aimerait pas voir sa meilleure amie accoucher en pleine soirée, ou faire un malaise, surtout s'il n'est pas présent pour pouvoir être là pour elle. Son côté protecteur est omniprésent dès que cela concerne sa meilleure amie et la soirée de ce soir n'échappera pas à la règle. Il remarque que celle-ci est par ailleurs habillée superbement, une robe de couturier à ce qu'il peut en juger, adapté pour sa grossesse. Elle est magnifique ainsi, vraisemblablement la patte de Babi, la meilleure amie de Reed. Il jette un œil à celle-ci mais ne semble pas la voir accompagnée, son cavalier n'étant peut-être pas pour le moment arrivé. Il ira la saluer un peu plus tard, quand il en aura marre de s'engueuler avec Ellie, ce qui arrivera probablement, à n'en pas douter. Celle-ci semble être d'accord avec lui, sur le fait que leur soirée ne sera pas exceptionnelle, une soirée banale pour occuper le temps. La seconde proposition semble être moins satisfaisante pour la jeune femme qui n'y répond pas avec le plus gros enthousiasme. Qu'elle soit enthousiaste ou non, il s'en moque, ils savent l'un comme l'autre qu'ils n'ont pas grand-chose à se raconter et donc aucune raison de passer l'intégralité de la soirée l'un avec l'autre. « Merci. Tu es très jolie toi aussi, la robe te va très bien. » C'est sans réel enthousiasme qu'il déclare son avis sur la jeune femme, sans pour autant mentir. L'honnêteté, toujours l'honnêteté. Et c'est vrai que la jeune femme est très belle dans cette robe, qu'elle la met parfaitement en valeur. Mais il ne va pas pour autant le dire avec la plus grande joie. « Je n'oublierai jamais ces moments. Cela fait parti de mes meilleurs souvenirs d'enfance. Malheureusement, tout cela appartient au passé. » Encore une fois, sa voix ne trahit pas une once de plaisir dans la discussion. Il ne ment encore une fois pas lorsqu'il dit que cela reste de très beaux souvenirs parce que c'est le cas. Seulement, il a laissé tout ça au passé et n'aime pas le ressasser, préfère garder tout ça dans un coin de sa tête, un coin où tout n'était que joie et plaisir, et ne plus y repenser, pour ne pas avoir à être nostalgique ou mélancolique. « Oui, ces heures de danses ne seront pas vaines au moins, et ne serviront pas qu'à notre mariage, enfin nos mariages maintenant. » Qu'il balance d'un ton neutre. Finalement, ce mariage avorté n'est pas une si mauvaise chose dans la mesure où son cœur appartient à quelqu'un autre, à Nina, la seule et unique Fitzmartin.

Cette dernière fait son apparition dans la salle de bal aux côtés de .. James Carmichael. Putain qu'elle s'est bien foutue de sa gueule en jurant ne pas être amoureuse de l'epsilon. Et voilà qu'elle débarque avec James, alors qu'elle n'était pas censée se rendre au bal. C'est clair, Nina est folle amoureuse de James et a tourné la page, oublié Edison, purement et simplement. Ca lui fout un coup au moral. Mais le coup de grâce arrive lorsque James tend la main vers Nina et arrive à l'emmener sur la piste de danse. Le seul à n'avoir jamais réussi cet exploit, c'est Edison, après des semaines de relation, après avoir instauré une climat de confiance unique et nécessaire. Il faut croire que James est parvenu au même résultat. Ca lui fout un sale coup au moral, vraiment, et d'un entêtement sans borne, il décide d'agir de la sorte. « On se l'offre cette première danse? Histoire d'honorer ces fameux cours … » qu'il propose à Ellie, tout en lui offrant l'esquisse d'un sourire. Ils embarquent sur la piste, et Edison l'attire proche de lui, tout en se dirigeant vers Nina et James, de sorte que la Fitzmartin les remarque. D'une jalousie maladive, il serait prêt à faire une nouvelle esclandre à la moindre réflexion du Carmichael. Son regard croise celui de la sigma et trahit toute sa pensée, toute sa jalousie et sa colère, toute son envie aussi. « Je vois que les cours ont porté ses fruits Ellie, tu es très bonne danseuse, c'est agréable d'évoluer avec quelqu'un qui sait réellement danser. » Qu'il lâche innocemment. Ce n'est pas un mensonge qu'il dit parce qu'il a eu l'occasion plus d'une fois de danser avec des jeunes femmes incapables d'avancer un pied devant l'autre, et qu'Ellie est réellement très douée. Mais sa réflexion déclamée à côté de Nina laisse à penser que la jeune femme est une terrible danseuse, surtout comparée à sa cavalière. Mais forcément, il ne peut s'empêcher de faire une remarque à Nina lorsqu'elle est à côté de lui, si proche. « Bonsoir Nina. Je vois que tu es accompagnée de James. Notre petite conversation de la dernière fois n'est donc plus d'actualité, ou alors tout cela n'était qu'un mensonge éhonté ? Ca ne devrait pas m'étonner par ailleurs.». Il met les pieds dans le plat volontairment, cherchant à provoquer Nina, à la chercher, sans se préoccuper un seul instant de l'individu qui lui sert de cavalier. Que la soirée commence.

Invité

Topic commun
"The masquerade will come calling out at the mess you made.."

Un lapin.
J'aimerais tellement être un lapin. Je voudrais tant pouvoir détaller le plus vite possible, me perdre dans la forêt de buildings qu'est San Francisco, et disparaître sous terre, dans mon trou, à l'abri des regards. Je me déteste tout simplement. Comment puis-je laisser un autre poser ses mains sur moi ? La danse à laquelle il m'invite n'a rien d'outrageux en elle-même, c'est même une danse plutôt habituelle dans ce genre de réception, mais elle est encore trop rapprochée à mon goût. Je sens la présence de Jesse, quelque part dans un petit coin de ma tête, et je me hais encore plus. J'ai vraiment du mal à me supporter, à accepter que je puisse commettre, en accordant cette danse à cet inconnu masqué, un acte que mon amoureux pourrait qualifier de trahison alors qu'il n'en est rien. Donc oui, mes muscles se crispent. Et le sourire sur mon visage, qui pourrait s'assimiler au rictus de ceux qui montent sur le trône après avoir abusé de chocolat, me file des crampes aux joues. Le bout de mes doigts est transit par l'angoisse, l'angoisse qu'il ne débarque soudainement et qu'il me voit dans les bras d'un autre. Cela me rappellerait trop l'épisode de la révélation de ce qui auraient du rester dans la confidence, vous savez, celui où la tempête qui porte son nom a noyé mes larmes en ses flots déchirants.

Je suis à deux doigts de décéder quand cette main s'échappe du centre de mon dos pour serrer mes doigts, et que mon cavalier mystérieux m'emmène un peu plus loin. Mes mâchoires se serrent, mon coeur aussi. Il est resté totalement muet jusqu'ici. Pas un mot. Pas une interjection. Je n'ai même pas encore aperçu ses dents en fin de compte. Alors je ne sais pas, si ça se trouve, celui avec qui je danse est un détraqué sexuel. Un psychopathe tueur sado-masochiste qui aime s'en prendre à des jeunes filles à peine paranoïaques comme moi. Il m’entraîne ainsi, toutefois avec la plus grande délicatesse, en haut de l'escalier puis sur un balcon. Génial. Nous ne sommes plus que tous les deux, seuls, en tête à tête. Je ne sais vraiment plus où me foutre. Ma seule possibilité d'échapper à cela : sauter dans le vide. J'avoue avoir considéré cette option pendant une fraction de seconde, juste avant que le froid et la brise glacée de cette fin d'année ne viennent me geler le cerveau.

Le jeune homme en face de moi sait beaucoup de choses à mon sujet. Peut-être en sait-il assez ? Je ne sais pas vraiment ce qu'il attend, ni quelles sont ses motivations, mais on m'a toujours dis de rester polie en toutes circonstances. Puis, s'il vient à dégainer une arme à feu et que j'ai été sympa tout le long, il devrait avoir plus de scrupules à me trouer le bide que si je m'étais comportée comme la dernière des pestes, non ? Même si cette dernière attitude ne fait pas partie de mes habitudes, je fais des efforts pour être la plus agréable possible et dissimuler tout au fond derrière ma tête toutes les craintes, les inquiétudes et autres idées jugeables par le terme "farfelues" qui me traversent l'esprit. Alors que nous faisons nos premiers pas sur le carrelage du balcon, je lâche sa main et me rapproche de la rambarde.

- Tu n'as pas lâché un mot depuis tout à l'heure, tout va bien ?

[i]Bien sûr qu'il va bien, t'es juste hyper bizarre depuis le début de la soirée, il veut juste que tu montes avec lui pour que tu le regardes sauter de la hauteur du balcon et avoir ainsi son suicide sur la conscience.[/b] Je suis pas si bizarre que ça petite voix.. si ? Je suis juste plus intimidée face à lui que je ne le serais face à Barack Obama, Abraham Lincoln et Gandhi réunis. Mais pour la première fois je le regarde vraiment dans les yeux. Ces yeux, d'une couleur d'olive que j'avais déjà identifié plus tôt, et qui continuent à m'intriguer. Mais je fuis. Je fuis encore en posant mon regard sur la ville aux milles lucioles qui l'illuminent, comme une multitude de petits phares dans la nuit.

J'essaie de résister, mais l'appel de ses yeux est trop fort. J'ignore ce qui est à l'origine de cette attraction, tout ce que je sais, c'est que ces yeux ont quelque chose de particulier, de familier. De rassurant. De beau. Vous allez vous dire que je suis complètement barge, que je n'ai pas pu voir ces yeux avant, que si quelqu'un que je connais se cachait derrière ce masque, je l'aurais quand même reconnu, et que même si mes observations n'avaient fait défaut, la personne en face ne se serait pas amusée à me faire marcher tout du long.

Sauf si.. Sauf si la personne à qui appartiennent ces jolis yeux verts est aussi la propriétaire de ces lèvres que je remarque désirables de leurs formes si particulières dans son silence. Sauf s'ils appartiennent à la seule personne que je connaisse et qui a les jambes arquées, qui use de cette démarche et qui porte la grosse montre noire que je peux deviner à son poignet. Alors.. c'est lui ? C'est vraiment lui qui se cache derrière ce masque ? J'ai des papillons dans le ventre rien qu'à penser que cela puisse être vrai, et plus les secondes passent, plus cela me parait évident. Un sourire en coin saisit mon visage. Alors comme ça tu as joué avec moi depuis le début de la soirée.. Maintenant que tu es démasqué, à moi de m'amuser un peu.. Je retourne les yeux vers la ville de nuit, et lance à son attention, d'une voix désormais calme, douce et posée..

- C'est beau n'est-ce pas ?.. Il fait froid.. mais c'est beau. C'est presque magique en fait, tu trouves pas ?

Donne moi envie d'y croire. Fais moi croire que c'est toi, le Prince Charmant.

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Tenue d'Alex:

Deepika Shepperd:

Invité

« Pom' year 2014. »
Nolan et Leyna

Fixant son reflet dans la vitre teintée de sa voiture, Nolan ne peut s'empêcher d'esquisser un léger sourire en coin. Comme toujours, il apprécie l'image le miroir lui renvoie. C'est sans doute prétentieux, mais le garçon s'apprécie et , il ne faut pas se le cacher, il s'aime énormément . Il faut dire qu'il a toujours eu une forte confiance en lui et qu'il a toujours eu le sentiment de plaire aux femmes, ce qui n'a fait que renforcer ce sentiment. Et la confiance en soit, c'est un sentiment qui pourra l'emmener très loin. Son observation terminée, Nolan porte la main à la poignée noire avant de s'asseoir sur le siège conducteur de sa voiture de sport. Merci papa maman pour se cadeaux digne des plus grands gosse de riche, encore un avantage d'avoir des parents qui privilégient leur carrière et l'argent qui va avec, plutôt que l'éducation de leur enfant et qui se donne bonne conscience en leur offrant voiture de luxe et dernière technologie. Le jeune oméga a toujours eu de la ranceur envers ses géniteurs, surtout son paternel, à ce sujet. C'est pourquoi il s'efforce de contredire ce dernier encore et toujours notamment niveau études et comportement. Oui, Nolan n'est pas le parfait petit enfant intelligent et possible futur gérant de l'entreprise Maxwell. A vraie dire, il aspire à d'autres perspectives de carrière. Des projets qu'il garde pour lui afin de ne pas les voir capoter avant de les avoir mis en route. Le moteur ronronne et notre jeune étudiant arrive à destination en moins de cinq minutes, ce petit joujou est capable de monter dans les tours en quelques secondes seulement et c'est un véritable plaisir d'avoir à la conduire. Vérifiant une dernière fois sa coiffure dans son rétroviseur intérieur, Nolan soupire un grand coup avant de sortir de la voiture. Ce genre de bal ne le dérange nullement, puisque c'est souvent synonyme de très bonne soirée. Mais cette fois, ne pas savoir qui sera sa cavalière le stress quelques peu. Suffit qu'il tombe sur une fille qui soit au courant de son "secret" et voilà qu'il devra passer la soirée du bal à surveiller les dires de la demoiselle et à espérer qu'elle ne vendra pas la mèche...C'est sans doute débile d'avoir peur d'avouer être vierge, mais pour Nolan c'est réellement quelque chose qui lui tient à coeur et il espère ne jamais avoir à révéler ce fait. Espérons qu'on ne le reconnaitra pas avec son masque. Les grandes portes de la salle de bal s'ouvrent devant Nolan, qui glisse son masque sur ses yeux dans l'espoir de se fonder dans la masse. Certains couples se sont déjà formés, des paires heureuses et d'autres tâchant de faire bonne figure. Le jeune homme plisse les yeux afin de distinguer les visages sous les masques, qui les changent parfois grandement. Son carton d'invitation en main, il découvre alors le visage de celle avec qui il devra passer une bonne partie de sa nuit. Des cheveux longs, un sourire coincé, des yeux vides : Leyna...Doyenne des sigma et propriétaire d'une galerie d'art, ce n'est pas réellement la grande entente entre eux. Fidèle à lui-même Nolan à souvent lancer des perches à la demoiselle, qui est loin de se laisser faire. Leur relation s'est quelques peu amélioré lors de la prise d'otage de la société secrète, lorsque cette dernière s'est faite violemment agressé par un des membres de le 7S, mais ce n'est pas pour autant que Nolan se voit enchanté d'être avec elle. Lasse, il relève la tête à la recherche de la tignasse brune. Elle était là, accoudé mollement près d'une petite table, attendant visiblement avec impatience, l'arrivée de son prince charmant. Laissant le carton sur une table, Nolan fourre ses pains dans les poches de son pantalon. Arrivée à sa hauteur, il se racle la gorge et lui lance un sourire provocateur. « Hasard ou pur destin à ton avis ?. » lance-t-il à l'attention de celle qui devra le supporter toute une soirée...

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