TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014

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Roman&Jules ⊹ Roman Da Russo passait une main dans ses longs cheveux afin de les rabattre sur le haut de sa tête. S'observant dans le reflet que lui renvoyait, la surface lisse et impeccable, qui lui faisait face, Roman sirotait avec adynamie, le verre de scotch qu'il tenait en main. Là, prostré au centre de son salon titanesque, sa seule silhouette propageait une ombre lugubre sur le sol blanc, qui était éclairé par l'astre lunaire, seule luminosité qui apparaissait pour donner contenance à la scène. Roman était entouré d'un dédale de ténèbres et seul son regard d'un vert prétentieux venait susciter l'émoi et l'attention presque divine. Clinquant dans son beau costume anthracite, l'homme se retournait enfin, se délestant de l'atmosphère pesante du lieu et de la contemplation assidue de la ville de San Francisco. La villa du Da Russo, trônant sur les hauteurs de la ville, lui laissait le loisir d'apprécier la vue des tours d'acier et de verre, symboles du pouvoir politique et financier de la ville et de l'autre, la mer, l'envie d'escapade, de s'éloigner vers l'horizon. Une ligne droite d'un bleu éphémère qui venait se noyer avec les couleurs du ciel. Un mélange d'un tout qui apportait confusion mais aussi respect. La naissance d'un espoir dans lequel se perdait l'homme car pour lui, cette réunion mystique relevait de la métaphore de sa vie entre son ambition et son destin incroyable. Ses pas franchissaient le mur du silence pendant qu'il accompagnait sa solitude d'un claquement de doigt autoritaire. Dans la pénombre accrue, se découpait quelques mouvements succins. Des hommes dans l'ombre, prêts à lui offrir ses moindres caprices luxueux sur un plateau d'or et d'argent. C'était une voiture qu'il demandait car Roman se sentait assez pompeux pour ne pas rouler, au volant de l'une des voitures de luxe qui ornaient la devanture de son château fort. Quelques kilomètres avalés, quelques enjambés parcourues et du temps de gaspillé, il arrivait sur les lieux d'une mascarade nocturne, au milieu d'un parterre de bels inconnus qu'il ne reconnaitrait qu'à condition d'en faire l'infime effort. Et Roman s'en fichait éperdument. Son regard portait un flot discontinue d'impertinence sur les chevelures relevés en des chignons cherchant à découvrir une nuque aux attraits sensuels qu'il ne remarquait pas. Son attention se portait enfin sur un papier qu'on lui laissait en main et qu'il n'ouvrit pas de suite. Son regard longeant la salle qui recouvrait l'immense vide d'intellectuels qu'il s'autorisait à convoiter lors des soirées qu'il organisait, il portait enfin son attention sur le morceau de feuille blanche qu'il tenait en main où la calligraphie à la typologie triangulaire venait happée son regard et lui laissait échapper à sa lecture, un sourire au creux de ses lèvres. Se mêlant à la foule des anonymes qui hantaient son regard de leurs masques indéchiffrables, il longeait les corps pour retrouver la dulcinée de sa nuit. Il reconnut la belle brune dont l'image glissait dans ses pensées, au moment même où son regard se portait sur lui. Jules se tenait entourée de sa troupe d'acolyte et sans attendre, il passait une main le long de sa taille pour déposer un baiser suave au creux de son cou. Il semblerait que notre couple ait manqué à plus d'un cette année. Qu'il lui disait en se postant face à elle, sa silhouette venant happer son visuel de son imposante stature. Roman et Jules se retrouvaient de nouveau victimes des évènements et ensemble pour un énième bal qui semblerait être une reconstitution de celui de l'année dernière. En espérant que leurs propos mordants ne seraient que de pâles fantômes qui ne viendraient pas une nouvelle fois, leur voler la vedette de leur image somptueuse. Il sentait le regard de Jules se poser sur son corps à la recherche vaine d'un signe de sa dernière altercation avec Eileen. Tu n'as rien à craindre, je n'avais pas l'intention d'humilier notre charisme en montrant une faiblesse passagère. Une faiblesse qu'il appelait ça. L'impact d'une balle qu'on lui avait décochée à bout portant, en plein dans l'épaule. Sa meilleure amie, la main sur le revolver qu'il détenait chez lui, l'auteur d'un crime passionnelle qui lui avait fait comprendre l'ordre de ses priorités. Il cacherait le signe de leur déchéance par son simple costume, sur le bandage qui barricadait une cicatrice à peine remise.

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Topic commun
"The masquerade will come calling out at the mess you made.."

Nous sommes le mercredi 31 décembre 2014, il est vingt heures, et le seul mot qui me vient en tête est.. « pourquoi ? ». Pourquoi suis-je encore sur le campus ce soir ? Pourquoi dois-je m'arrêter de respirer pour rentrer dans cette robe ? Pourquoi suis-je supposée me rendre à ce bal masqué ? Pourquoi ai-je du me résoudre à laisser Jesse au lieu de fêter la nouvelle année à ses côtés ? Pourquoi ne suis-je pas tout simplement en Arizona, près de mes parents, pour me planter en pyjama au coin de la cheminée et regarder ces émissions stupides à la télévision, lovée dans les bras de mon petit-ami que je viendrais de leur présenter et en sirotant un bon chocolat chaud ? Toutes ces questions se répètent sans cesse dans ma tête, et la seule réponse que je peux leur trouver s’appelle Deepika Isabel Shepperd. Ma sœur, de deux ans mon aînée, elle étudie les arts appliqués à Berkeley, en première année de master, et fréquente la confrérie Sigma. C’est elle qui m’a entraînée dans ce bouillon de strass et paillettes qui doit illuminer la fin de cette année qui fut pour moi, riche en rebondissements, c’est le moins que l’on puisse dire. Fagotée dans cette robe scintillante couleur champagne, d’après l’étiquette, hissée sur de hautes chaussures à talons de la même teinte, je passe un long moment en face à face avec le miroir. Un moment privilégié avec cet être de verre duquel j’attends peut-être des compliments. Je me regarde. Je scrute mon reflet, à la recherche d’une imperfection que la tonne de fond de teint que j’ai l’impression de m’être étalée sur la face aurait oublié de couvrir avant de poser la graisse de baleine couleur de sang sur mes ourlées. Alors que je referme le tube et arrange mes lèvres, j’entends le claquement des hauts talons de Deepika qui se rapprochent de moi, annonçant l’arrivée de ma sœur, qui se dévoile vite à ma vue. Sublime. Elle est tout simplement sublime dans cette robe rouge qui embrasse ses courbes avec une grâce sans pareille et qui me laisse bouche bée. Je ne peux pas m’empêcher de lâcher un Wahow, t’es trop canon ! en ouvrant les bras pour l’enlacer avant de rire bêtement pour appuyer mes propos. Puis, usant de l’air qu’elle aime prendre quand elle joue au mentor avec sa petite sœur, elle appuie avec espièglerie sur le bout de mon nez et me lance « Mais enfin, toutes les Shepperd sont des bombes sexuelles, t’avais oublié, petit scarabée ? Aller, prends ton masque Cendrillon, on s’en va danser ! »

Je dois avouer avoir du mal à apprécier le moment. Nous venons d'arriver dans la salle, masquées, et nous découvrons les lieux. Tout est magnifique, étincelant. Je n'aurais pas pu imaginer une salle de bal mieux décorée, vraiment, c'est comme dans les vieux dessins animés de Disney que je regardais quand j'étais petite. Cadre magique, robes féeriques sur toutes les princesses, j'aurais tout ce qu'il me faut pour m'envoler sur un petit nuage, le seul détail qui me manque, c'est mon prince. Je sais comment cette soirée va fonctionner, et c'est justement ce qui me dérange. Je suis maquée jusqu'à l'os ! J'aime mon petit ami, et il est hors de question qu'une quelconque once d’ambiguïté s'installe vis à vis de mon cavalier de ce soir. Je lui accorderais deux ou trois danses, je le laisse m'offrir une coupe de champagne et faire le train-train habituel du gentleman, et puis ziouh, j'emprunterais la citrouille de Deepika qui finira sans doute la soirée avec son cavalier, et je rentrerais au château.

Alors que je discute avec ma sœur et quelques autres filles, de saveurs de yaourts en défendant bec et ongle l'arôme vanille, je sens une présence dans mon dos, bien trop proche de moi pour que ce soit anodin, puis des doigts qui serrent les miens. Je me laisse entraîner par cette main qui s'est accrochée à la mienne, jusqu'à la piste de danse, main qui appartient à un jeune homme, blond, grand, délicatement parfumé et vêtu d'un costume bordeaux sur une chemise noire, que je n'ose pas regarder dans les yeux. T'as peur de quoi ? Je sais pas. Il va pas te manger, du moins il essaiera pas tout de suite.. Je sais ! Mais c'est plus fort que moi. Il y a cette force quelque part dans ma tête qui m'empêche de me laisser aller. En fait, c'est comme si Jesse était quelque part dans la salle, dans un coin, et qu'il me surveillait. C'est stupide, mais pendant tout le temps où nous étions séparés, et même encore aujourd'hui quand il n'est pas là, c'est la même rengaine. Je sens sa présence quelque part, et son regard qui pèse sur mes épaules comme s'il devait me rappeler sans cesse que c'est avec lui que je suis et personne d'autre. Comme si un autre pouvait prendre sa place.. J'essaie malgré moi de me défaire de cela, en posant ma main sur le bras de mon cavalier et en lui autorisant à prendre l'autre pour entamer la danse.

- Alors on dirait que c'est toi mon cavalier. C'est cool j'avais peur de tomber sur quelqu'un que je connaissais déjà, haha, bonjour le malaise..

Malaise dis-tu.. La ferme petite voix. Je déglutis en m'efforçant toutefois de garder le sourire. Tournicoti, tournicotons sur la piste de danse au rythme d'un air populaire, je cherche à ouvrir un minimum le dialogue avec celui qui me tient par la taille. Non pas que je compte forcément faire copain-copain avec lui, mais s'il s'avère être un con fini cela me fera une excuse de plus pour le repousser s'il s'amuse à me tripoter un peu trop.

- Je m'appelle Alexandra, mais tout le monde m'appelle Alex. Sauf mon copain, lui il me surnomme "Shepperd". C'est mon nom de famille en fait, peut-être qu'un jour il m'appellera "Ashron".. c'est son nom de famille à lui. On sait jamais, comme on dit, sur un malentendu, ça peut marcher.

Et bam, le copain est casé dans la conversation, maintenant s'il te laisse en plan Alex, faudra pas demander des explications ! Un éclat de rire gêné plus tard, je déglutis à nouveau, puis un autre sourire crispé arrive sur mon visage, et mes yeux osent enfin se lever sur le masque de l'inconnu. Des yeux verts. De beaux yeux verts j'oserai dire, s'ils n'étaient pas cachés par la parure. Des yeux verts comme ceux de Jesse en somme.. mais non, te fais pas de film. Jesse est chez lui en train de mater la rediffusion de Jimmy Kimmel qui maltraite ces pauvres gosses en leur offrant de désastreux cadeaux de Noël, une bière à la main et l'autre dans son slip. T'as sûrement raison, petite voix. Ce serait trop beau qu'il soit là, et puis, il n'y a que dans les contes de fées que le prince et la princesse sont réunis..

code by mirror.wax

Tenue d'Alex:

Deepika Shepperd:

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Elle repousse les plis de sa robe vers le bas et arrange son masque devant le grand miroir à l’entrée. Elle voit les étudiants se bousculer pour rentrer. Il semblerait que c’est la soirée de l’année. Si seulement le cœur y était. Elle a le cœur lourd et l’esprit remplit d’appréhension et de mots qui la hantent depuis des jours, des semaines. Elle s’était imaginée accompagnée de Nate. A son bras, elle aurait parcouru la foule sans peur avec des promesses en pagaille. Elle aurait fini cette année et en aurait commencé une nouvelle à ses côtés. Ils s’étaient battus si fort pour être ensemble. Il était presque inimaginable que tout parte en fumée aussi vite, aussi rapide qu’un claquement de doigt. Elle se revoit quelques semaines en arrière, choisissant sa robe avec précaution en compagnie de Babi, lui expliquant qu’elle ne voulait pas que Nate la voit afin de lui faire la surprise au bal. Car peu importe la mise en place de ces cavaliers inconnus, elle aurait abandonné le sien pour retrouver son prince. Mais rien ne ressemblait à la nuit de rêve qu’elle avait espéré. Elle était seule et tentait de rassembler assez de force pour avoir une certaine contenance. Elle avait demandé aux filles de ne pas parler de lui après qu’elle leur ait expliqué que c’était compliqué. Pourtant, tout cela avait un goût de rupture. Rien que d’y pensé, elle sentait la pression sur sa poitrine augmenté. Elle inspira un grand coup, releva la tête et pénétra dans la grande salle mise à disposition des étudiantes pour cette soirée de nouvel an. Elle avait ce don pour ne rien laisser paraître et son air condescendant et peu attentif aux autres semblait presque être une seconde nature, et ce soir, le fait qu’elle ne souhaite pas se sociabiliser allait passer inaperçu. Ce fut sans difficulté qu’elle retrouva ses meilleures amies. Elles s’étaient préparées ensemble. C’est d’un pas pressée qu’elle alla les rejoindre, soulagée de ne pas attendre des heures toute seule que son cavalier se manifeste. Elle leur offrit son plus beau sourire et même si elles s’étaient quittées il y a peu de temps, elle était heureuse de les retrouver. « C’est indéniable. Nous sommes les plus belles ce soir. Mais je dois dire que Sara, tu dépasses mes espérances. Nous aurons finalement réussit à t’arracher de tes vêtements de bergère. » Un compliment. C’était tout ce qu’elle pouvait lui offrir ce soir, mais tout de même, cela restait un compliment. Et venant de Jules, c’est bien plus que ce qu’il n’y parait. A peine eu-t-elle le temps de les retrouver, qu’un baiser vint l’extirper de sa conversation et un parfum familier fut assez pour la bouleverser. Elle aura donné ses plus belles robes pour être accompagnée de Garrett ce soir. Avant qu’ils ne s’éclipsent, elle jeta un regard à son meilleur ami, accompagné d’un sourire taquin. Il comprenait. Toujours. Elle souhaitait surtout qu’ils passent une bonne soirée. Et on en la jamais connut aussi douce et calme Jules. Elle n’avait pas la tête à se battre ce soir. Pour le moment en tout cas. Elle attrapa finalement le bras de Sara. « Il ne reste plus que toi et moi. Avec un peu de chance, on tombera sur des pas trop moches. » Elle se tourna vers son amie en faisant un peu la grimace, rien qu’elle puisse voir à travers son masque. Elle soupira profondément, espérant de tout cœur que son cavalier ne soit pas venue, afin qu’elle ne regrette pas de rentrer tôt à la maison. Finalement, plus les minutes passaient et moins qu’elle souhaitait rester. Chacune de ses pensées, à chaque seconde, se tournait vers Nate. Il n’était pas là et elle avait un trou dans le cœur. Elle se sent presque stupide. Il y a un an elle était quelque part à Los Angeles à profiter de sa soirée accompagnée d’un homme dont elle ne se souvient même pas du nom et aujourd’hui, elle était dans l’attente. Elle avait l’espoir de le voir arrivé par la grande porte. Elle aurait presque pu tout oublier. Reed, le bébé, Alexie, l’attente, tout, rien que pour passer un moment avec lui. Mais ce ne fut pas sa main qui se déposa sur ses hanches, ni ses lèvres qui vinrent embrasser le creux de son cou. Et elle aurait pu reconnaitre cette voix entre milles. « Da Russo. Tu as payé pour que je tombe sur toi avoue le. » Elle déposa un baiser sur sa joue avec une tendresse qu’on ne voit que rarement chez elle. « Je suis presque heureuse d’être tombée sur toi. Je dis bien presque. » Elle le regarda de haut en bas et c’est vrai qu’elle avait de la chance. Elle aurait pu tomber sur n’importe qui. C’était l’un des meilleurs partis de Berkeley et dans le fond, même si ça la tue de l’admettre, elle était l’appréciait. « Je ne préfère même pas en parler. » Inutile de préciser qu’à ses yeux, Eileen ne valait rien. Ses millions elle les devait à ses parents et salissait le nom de sa famille avec de la drogues et autres coups d’éclats dont elle ne peut faire la liste. « Sara, voici Roman Da Russo. Condescendant, prétentieux, manipulateur et.. riche. C’est tout ce que tu as besoin de savoir. Roman, Sara Banner-Reyes, meilleure amie de la merveilleuse Jules Hastings-Fields, ici présente. Interdit d’y toucher ou même d’essayer de lui parler. » Et tout ça accompagné d’un beau sourire hypocrite comme elle sait si bien les faire.

robe de jules:

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All night the Prince danced only with Cinderella.
They danced around the floor as if in a dream.
Everyone said : “How lovely she is! Who can she be?”

«.Vous vous êtes liguées toutes les deux contre moi !.» qu’elle s’exclame haut et fort à l’adresse d’une Sara (qu’il a fallu forcer à coopérer) et d’une Reed (toujours pas prête à coopérer). Entre l’une qui parlait le langage licorne et qui se voyait voyager en métro –chose que Babi ne pouvait concevoir, metroquoi ?- et la deuxième qui prenait sa grossesse comme excuse afin de ne pas se rendre au bal. C’était le pompon. «.Je vais faire une crise de nerf, je vais mourir avant même d’avoir été au bal.» qu’elle râle la Babi, encore et toujours, sur ses deux acolytes. Babi ne participant pas au bal, ô sacrilège ultime, tragédie du siècle. «.Et tout ça, c’est de votre faute ! Vous aurez ma mort sur la conscience.» elle porte à merveille le surnom de ‘drama queen’ et ne tarde pas à s’imaginer dans une pièce de théâtre où le personnage principal n’est d’autre que sa petite personne. Elle crie, elle fait de grands gestes, son teint naturellement bronzé prend des allures de tarte aux fraises et parfois même, elle fait semblant de pleurer afin d’amadouer la Chamberlain. Come on Reed, c’est quoi ton problème ? Toutes les jeunes demoiselles ne rêvent que d’une chose, participer à ce genre d’événement : un bal masqué le 31 décembre. Mais ça, c’est dans le monde doré de princesse Pelizza Da Volpedo. Pourquoi étaient-elles meilleures amies, déjà … ?
«.Evidemment que nous sommes les plus jolies ce soir.» qu’elle affirme tout en déposant un regard à la fois entendu et fier sur la Reed (qui n’avait pas pu résister au charme/menace d’une Babi déterminée) : tu vois, tu ne ressembles pas à un cachalot. De rien, c’est cadeau tu pourras me remercier plus tard avec des places de concert. Elle se perd dans la contemplation de la salle décorée pour l’occasion et se rend compte à quel point cette réalité se rapproche de la fiction. Si certaines rêvaient de devenir la nouvelle Blair Waldorf, Babi quant à elle, n’avait rien à lui envier (sauf peut-être Chuck but anyway). Gossip girl n’est qu’un brouillon à côté du tableau parfait qu’est sa vie à Berkeley. Quelque peu hystérique sur les bords, elle crève d’envie de frapper dans ses mains parce que de 1) elle a gagné la partie contre Reed et Sara (i won, bitches) ; de 2) son amour pour les bals se comparait à son obsession pour les robes Balmain et de 3) l’idée d’avoir un cavalier ‘mystère’ rendait le tout encore plus excitant. Sauf si …. ‘Vous êtes priés de venir me sauver la mise si je tombe sur un paysan, un moche, un gamma ou quelqu’un qui ne porte pas de la haute couture. Je vous aime mes chicons. Ps : ne brisez pas trop de cœur ce soir.’ qu’elle envoie à ses deux préférences masculines (hello le fiancé et le galou). Tandis qu’une pointe de stress l’envahi, ses Valentino frôlent gracieusement le sol et elle donne cette impression de voler tel un angelot au visage de poupée. C’est indiscutable, Babi ne fait qu’un avec cette soirée. Un jour mon prince viendra, un jouuur on s’aimera… et il fallait croire que le moment est enfin arrivé pour Babi Pelizza Da Volpedo. Elle savait que c’était lui. A la seconde où elle l’a aperçu se diriger vers elles. Elle savait. Il n’est pas là pour Jules, ni pour Sara et encore moins pour Reed. Juste pour elle. Son cavalier mystère n’est d’autre que Garrett, son Garrett. Et elle mettait ses cheveux à couper qu’il n’aurait aucun mal à la reconnaitre après tout, c’est comme ça que tout avait commencé : par un simple regard. Elle le contemple de bas en haut, ‘ce qu’il est beauuu’ qu’elle pense limite à voix haute tout en souriant comme une idiote. Ce qu’elle est niaise, ce qu’elle est pathétique. Et puis, dans une pensée moins romantique, elle s’imagine le pousser violemment vers la sortie et l’amener chez elle. Elle chasse ce moment d’égarement et observe confuse (mais dans le bon sens du terme) le Fitzgerald lui faire la révérence. C’est bon, il venait de gagner sa soirée. «.Allons-y Austin Ames.» qu’elle lance avec – peut-être trop- d’entrain en référence au film ‘the cinderella story’. C’est bras dessus bras dessous qu’ils firent une entrée remarquée en tant que duo royal de la soirée. «.Merci.» Elle aurait presque rougi si elle ne savait pas que oui, elle était éblouissante ce soir, la Babi. Et c’était en parti grâce à lui, puisqu’elle portait l’une des trois robes Oscar De La Renta qui lui avait offertes pour son anniversaire. «.Arrêtez donc cette fausse modestie monsieur Fitzgrald, vous et moi savons que vous êtes à la hauteur.» qu’elle le complimente à son tour sur un ton léger désireuse de lui faire comprendre que cette soirée était spéciale et qu’elle ne comptait pas la gâcher par des énièmes reproches sur des événements passés. Ce soir, plus personne n’existait aux yeux de Babi. Ils étaient plongés dans leur bulle et rien (pour l’instant) n’arriverait, ne serait-ce, qu’à les effleurer. «.Oh! Regarde!.» elle l’arrête dans sa lancée et lui montre du regard un espace réservé pour que les cavaliers et cavalières prennent la pose. Babi elle adooooooooooore les photos. «.S’il te plait, s’il te plait, s’il te plaiiiiiiit.» si elle pouvait se montrer enthousiaste sur toutes les petites choses que leur réservait le bal, elle connaissait assez le spécimen Garrett pour savoir qu’il était plus dubitatif qu’elle concernant ce genre de soirées. Yeux de chien battu, mine triste presque suppliante, il allait céder. Et Garrett n’eut pas réellement le choix puisque Babi décida de lui prendre la main et de l’emmener vers sa dernière lubie. Ils s’amusent (surtout elle) à prendre la pose sous le regard perplexe et désespéré du photographe, comment ça une seule photo par couple ? Noway, Babi en a décidé autrement. Elle se surprend à s’amuser en compagnie de son favori et pour une fois, elle ne ressent pas des envies de meurtres le concernant. «.L’une de ces photos doit apparaitre sur ton instagram!.» qu’elle lui impose plus qu’elle ne lui suggère. Sur ton instagram comme ça toutes tes groupies pourront la voir et l’apprécier. Ou pas. «.Mieux, je les vendrais moi-même à la presse. J’imagine déjà les gros titres : ‘Babi, le retour’, je suis f-a-n.» contente de sa connerie, elle fait de grands gestes en s’imaginant la scène. Dans la presse, comme ça le monde entier la verra. «.Et je veux que tu en gardes une toujours sur toi comme ça, tu ne m’oublieras pas.» ouhhh mais qu’est-ce qu’elle est mignonne la Babi.

robe de babi + le masque (en considérant qu'il soit bleu nuit comme sa robe) :

Spoiler:

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Enveloppe en main, Jorden fixait l’objet avec une attention particulière, un peu de la même façon qu’un enfant qui se concentre pour faire un super voeu avant de souffler les bougies sur son gâteau d’anniversaire. Il n’était pas loin de faire un voeu, lui aussi. Il souhaitait de tout son coeur que le prénom et la photo glissés dans cette enveloppe soient à la hauteur de ses espérances. Pas qu’il ait vraiment une fille particulière en tête, mais il y avait bien quelques demoiselles qu’il aurait été ravi d’avoir à son bras ce soir. Dernière soirée de l’année deux mille quatorze, dernière occasion de faire les choses bien. Il avait envie de passer son temps avec une personne à son goût, c’est-à-dire une jeune femme physiquement bien foutue, certes, mais surtout une qui serait capable d’avoir un minimum de conversation et qui ne l’embêterait pas avec des superficialités jusqu’à ce que l’horloge indique minuit. Oh, et il tenait à ce que sa cavalière sache danser, hors de question de se faire marcher sur les pieds toute la soirée! En somme, il plaçait quand même pas mal d’espoir dans cette simple enveloppe. Dès le départ, Jorden avait trouvé l’idée de former des duos au hasard à la fois excitante et terrifiante. Ce n’était pas bête et ça lui permettrait peut-être de faire connaissance avec une jeune femme encore inconnue, mais s’il avait pu choisir lui-même sa cavalière, il n’aurait pas eu l’angoisse de tomber sur quelqu’un avec qui le courant ne passerait pas… De toute façon, il était trop tard pour reculer. Le jeune homme se décida finalement à ouvrir l’enveloppe et à lire le nom que se trouvait à l’intérieur. Il resta la bouche entr’ouverte quelques secondes avant de rire légèrement. Lubja Malhoa de Lima. Ce nom ne lui était pas inconnu, effectivement, mais pour être surpris, il l’était entièrement! Jorden s’était attendu à tout, il avait même eu peur d’écoper de sa propre demi-soeur comme cavalière, ce qui aurait été vraiment bizarre, n’est-ce pas? Mais tomber sur l’une de ses enseignantes, ça il n’y avait pas songé! Sa prof de mathématiques serait donc ce soir celle qu’il serait chargé de faire tournoyer sur la piste de danse. Awkward, vous avez dit? Pas pour Jorden. Son assurance et son aisance habituelles avaient repris le dessus sur la surprise. À peine avait-il jeté un oeil à la photo de la jeune femme et remis l’enveloppe dans la poche intérieure de sa veste de smoking que le bel epsilon scrutait la salle derrière son masque. Où pouvait-elle être? Il voyait parfaitement ce à quoi elle ressemblait, ce n’était pas comme s’il enfilait des oeillères avant d’aller en cours. Une enseignante aussi charmante valait la peine d’être remarquée et Jorden ne l’avait certainement pas loupé. Cela dit, il ne se rappelait pas vraiment avoir déjà eu une quelconque conversation poussée avec elle, et encore moins sur un sujet autre que les mathématiques. Au moins, si le silence venait à être un peu trop présent entre eux, il pourrait toujours lui montrer ses capacités à effectuer n’importe quel calcul mental. Réveillon de folie en perspective s’ils ne trouvaient pas mieux à faire, foi de Rosenbach! Bien décidé à ne pas se rater, Jorden avait entreprit de se déplacer peu à peu dans la magnifique salle toute décorée pour l’occasion. Il observait les filles avec un oeil approbateur. Toutes ces jeunes femmes s’étaient faites belles et jusqu’à présent il ne pouvait qu’applaudir les choix de robes et de masques qu’il avait observé. Il espérait que Lubja (Dieu que ça allait être étrange de s’adresser à sa prof par son prénom) serait elle aussi resplendissante. Repérant une brunette dont la silhouette aurait tout à fait pu correspondre à sa cavalière plus-si-mystérieuse, Jorden s’avança vers elle avec une certaine méfiance. La fille l’aperçu et sembla tout excitée de voir un garçon se diriger vers elle. En la voyant sautiller comme une gamine et lui faire de grands gestes de la main, il fit immédiatement demi-tour. Ugh, certainement pas, non. Il marcha droit devant lui jusqu’à ce qu’il soit sûr de ne pas être suivi, il fit ensuite un petit tour sur lui-même et fit à nouveau face à la porte par laquelle il était entré. Au même moment, il fut certain de reconnaitre Lubja. Alors, Jorden avança d’un pas assuré cette fois, et lorsqu’il fut assez près pour reconnaitre la silhouette et les traits de son enseignante, il laissa échapper un large sourire. « Lubja? » S’il s’était gourré, ça la foutait vraiment mal. Quel idée à la con de devoir porter un masque! « Jorden Rosenbach » annonça-t-il sans cacher une pointe de fierté qu’il avait toujours en prononçant son nom. Il tendit la main vers la jeune femme, offrit un rapide baisemain et se redressa, toujours souriant. « J’espère que ce ne sera pas étrange pour vous d’avoir l’un de vos élèves pour cavalier. Il n’y a que le hasard à blâmer dans cette histoire. » Un léger rire s’échappa à nouveau d’entre ses lèvres, et Jorden offrit son bras pour que la jeune femme s’y accroche. « Un verre de punch? Je crois qu’il est sans alcool, et donc parfaitement sans intérêt, mais ça peut toujours s’arranger. » Il lui fit un clin d’oeil avant de se souvenir qu’il portait un masque. « Au fait, je peux vous tutoyer? Au moins pour ce soir? » Il ne tenait pas trop à passer la soirée à jouer la carte des formalités. Jorden était détendu, autant qu’ils le soient à fond tous les deux.

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♡ PROM' YEAR 2014

♡ Jesse & mysterious girl

Je devrais me sentir un tantinet vexé que tu ne me reconnaisses pas mais en même temps, à en voir l'insistance avec laquelle tu fais référence à moi me charme d'une façon toute particulière. Et puis voir ainsi le mystère se préserver ne peut que pimenter le jeu. Ce jeu dans lequel je t'entraine malgré toi. Dois-je tout te dévoiler ou puis-je encore profiter de ton innocence ? Oserais-je plus tard poser mes lèvres sur les tiennes si tu croyais qu'elles appartenaient à quelqu'un d'autre ? C'est pourtant ce que j'ai envie de faire. J'ai envie de te voler un baiser à la fois en tant qu'amant et en tant qu'inconnu. Mais il y a assurément quelque chose qui me le ferait regretter, n'est-ce pas ?
Cessons un instant de nous poser des questions. Je dis nous pour toi et moi parce que je sais que toi aussi tu bouillonnes de ce léger malaise qui te tient éloignée de mes bras ... façon de parler bien sûr puisque je suis tout près sans que tu ne le saches. Si près de toi ... .

Mes yeux se posent plus longuement sur ta tenue, profitant d'un instant pour relever chaque détails. Ce masque, cette robe, tes lèvres si désirables ornées de ce rouge passion qui capture mon regard de longues secondes, et d'autres détails encore. Tu es parfaite jusqu'au bout des ongles. Tout simplement sublime. Et tandis que les mots glissent d'entre tes lèvres, légèrement nerveuse, je te réponds par des sourires emprunts du mystère que je laisse volontairement planer sur ma personne. Et je ne peux en même temps m'empêcher de songer "Et si tu succombais au charme de cet inconnu que je suis censé représenter à tes yeux ... ?"
J'écarte toutefois vite cette pensée avant de tomber dans un très vilain sentiment de paranoïa. Tes gestes, tes postures, ta façon de détourner le regard pour éviter de regarder un autre que moi ... Tout traduit et souligne d'autant plus le malaise que tu m'as avoué quelques jours plus tôt à la simple idée de ne pouvoir passer cette soirée en ma compagnie. Mais bébé ... tu croyais vraiment que je consentirais à me tenir ainsi à l'écart sans rien dire, pour un foutu bal ... aussi charmant qu'il soit ? Je me demande si tu y as réfléchi. Comment peux-tu vraisemblablement songer que je puisse rester loin de toi pour un tel évènement ?
Peut-être t'imagines-tu que je vais venir t'enlever à un moment ou à un autre ou que je te réserve une surprise à ton retour ? Oui, c’est tout moi ça. Sauf que vois-tu je pense avoir fais bien plus fort et ça tu le découvriras je l'espère à la fois bien assez tôt et à la fois pas si vite. Juste pour m'amuser à nous faire languir, toute étrangère à cette idée que tu puisses l'être en cet instant.

Alors que je divague ainsi dans mes pensées, ton regard tourné vers moi me tire ainsi de mes songes et l'espace d'un instant, je crois bien que tu m'as dévoilé à en voir cette lueur dans ton regard et ta façon de river ton regard au mien. Le temps s'arrête pour un instant. Tu manques de me faire rire alors que tu prends cet air plein de doutes qui te donne cette expression craquante que je devine sous le masque. Puis une pensée érotique me traverse l'esprit. Toi dans cette robe, dissimulée derrière ce masque alors que postés dans un coin à l’abri des regards, je me transforme pour toi et toi seul en un étalon fougueux, impétueux, passionné et mystérieux.

"Reviens à la raison Ashron". C'est ce que je m'efforce de faire en me concentrant sur tes dernières paroles. Sur l'évocation de mon nom qui sera un jour le tien. Un jour très prochain car je brûle chaque jour plus encore que la veille que tu deviennes ma femme.
"Cesse de me dévisager ainsi et ne dit plus rien mon ange ... ." car je veux encore faire perdurer un moment ce mystère qui nous enveloppe alors que nous partageons une danse bientôt plus rapprochée. Je te sens d'ailleurs te crisper légèrement alors que nos corps se rapprochent doucement et je décide alors de te guider loin de cette piste de danse en direction de l'étage où se trouve un balcon qui offre une vue spectaculaire sur la ville illuminée. Ça devient de plus en plus difficile de rester silencieux mais il ne tient qu'à toi de me soutirer quelques mots ... . Fais-le avant que je ne cède à l'attraction de ce rouge qui orne délicatement tes lèvres et qui réveille une passion sur laquelle je n'aurais bientôt plus la moindre prise.

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Pourquoi s'être inscrit au bal du nouvel an, alors que Kenzo ne sera pas présent ce soir là? Meleya se le demande encore. Peut-être parce que son poste de doyenne de confrérie l'oblige à se rendre dans ce genre d'évènements et parce que son fiancé a du quitter le pays pour quelques jours. Deux choses qui ont forcé le destin, forcé les choses et amenée Meleya à se rendre au bal. C'est pourquoi elle a invité Ellie à venir chez elle pour qu'elles se préparent toutes les deux. L'une comme l'autre ne connaissent pas l'identité de leur cavalière et sont l'une comme l'autre inquiètes de savoir avec qui elles passeront leur soirée, et surtout avec qui elles passeront le cap de l'an 2015. La seule chose qui les rassure est de savoir qu'elles seront l'une et l'autre dans la même pièce si quelque chose se passe mal, et qu'elles n'hésiteront pas à se soutenir dès que besoin. N'aimant pas en faire trop et mettre trois tonnes de maquillage, la jeune femme se contente de peu et surtout, s'apprête à rêvetir la robe choisie pour la soirée. Bien sur, c'est une robe que Kenzo lui a imposé, ne souhaitant voir sa femme que dans cette robe sur les photos du bal. Un brin autoritaire, elle lui avait irrémédiablement offert un sourire digne des plus grands. Comme à son habitude, Kenzo avait parfaitement choisi la robe et celle-ci semblait dessinée pour Meleya. Aussi, dès que ses cheveux finissent d'être parfaitement préparés, Meleya s'empare de son téléphone pour envoyer un selfie à son cher fiancé. Qu'il partage un petit peu de la soirée avec elle après tout … « Ellie tu es prête ? Il est temps qu'on y aille, je déteste être en retard. » Sa meilleure amie arrive sur ses talons, tout aussi resplendissante. Les jeunes femmes ont caché leur masque dans leur sac, prêtes à les revêtir avant de sortir de la voiture, avant de rentrer dans la salle de bal. Parce que ce soir, le mot d'ordre est masqué. Le moment venu, elles décident de porter leur masque, camouflant ainsi leur visage, cachant ainsi leur identité, rendant encore plus difficile au cavalier la tâche de trouver leur cavalière. Les jeunes femmes se retrouvent séparées dans la foule réunissant toutes les femmes de l'Université. Et finalement, Meleya sent une main se poser sur son épaule, pensant que c'est Ellie, elle se retourne avec le sourire et tombe sur un regard azur n'appartenant pas à sa meilleure amie. Maxim. Elle reconnaîtrait entre mille ce regard, celui de Maxim, son soutien inébranlable depuis quelques mois. « Oui, j'attends que ce dernier vienne me chercher. Et toi, tu as trouvé ta cavalière ?? » Elle lui sourit en déposant un baiser sur sa joue en guise de bonjour. Et voilà qu'il sort son carton d'invitation en le tendant à Meleya, expliquant qu'elle allait surement passer la soirée avec un lunatique et colérique. Sans vraiment comprendre, elle se saisit de l'enveloppe et l'entr'ouvre suffisamment pour voir son nom apparaître sur le carton. Son visage s'illumine et elle saute dans les bras de Maxim. « Bien sur que je suis heureuse ! Je ne pouvais pas rêver mieux ! Pas trop déçue de passer ton nouvel an au bras de la coincée religieuse plutôt que de ta douce épouse ? » D'un côté se trouve Meleya, la jeune fiancée mais aussi veuve, et de l'autre Maxim, jeune marié à Alexie, bras droit des alphas. Ces deux là se sont bien trouvés, c'est une certitude. Et cela explique aussi pourquoi ils s'entendent si bien, au-delà de leurs caractères diamétralement opposés. « J'avais peur que cette soirée soit atroce parce que Kenzo n'est pas là, mais en fait cette soirée va être géniale ! J'espère que tu as l'intention de t'amuser ce soir, parce que moi, oui ! » Elle l'attrape par le bras et l'entraine vers la salle de bal, là où se trouvent tous les couples déjà réunis, là où l'amusement et la joie doivent régner pour la soirée. La jeune femme croise le regard de sa meilleure amie Ellie un peu plus loin et lui adresse un geste pour la saluer. Si Meleya est avec Maxim pour la soirée, la doyenne se demande avec qui Ellie pourrait être.

Invité

Une nouvelle fois, Zayn allait se retrouver à un bal organisée par l'université. Pourquoi il y allait toujours alors qu'il détestait ce genre d'événement? Allez savoir, peut être que sa folie l'emportait sur tout le reste, qu'il était curieux de voir ce qui pourrait partir en vrille, et pourquoi ne pas être à l'origine de cela? Le jeune homme n'avait pas vraiment réfléchis en fait en s'inscrivant, il se disait juste qu'il fallait un peu qu'il se bouge car sinon il allait passer toute cette année scolaire enfermé dans sa chambre, ou celle de Rosalia bien sûr. Et oui cela faisait à peine quelques semaines qu'ils étaient en couple et tout se passait pour le mieux pour l'instant. Enfin mis à part les quelques frasques de Ebony.. Lorsqu'il avait avoué à Rosalia que bony avait pénétré dans sa chambre en pleine nuit et presque toute nue, elle avait vus rouge.. Il espérait donc que bony ne soit pas de la partie ce soir car sinon ça risquait de partir en vrille.. Mais malheureusement, jusqu'ici, comme lui, elle avait toujours participé à ce genre d'événement pompeux, à croire qu'ils étaient autant sado l'un que l'autre. Tout avait changé et ça lui faisait bizarre, c'est vrai, il ne pouvait plus prétendre correctement que bony ne lui manquait pas car cela faisait déjà plusieurs mois qu'ils étaient en froid. Vus qu'ils avaient été toujours fourré l'un avec l'autre l'an dernier, ça lui faisait vraiment étrange. Il essayait de faire bonne figure devant Rosalia car il l'aime et qu'il est bien avec elle, mais cela devient de plus en plus dur de cacher qu'il y a quelque chose qui cloche.. C'est le fait de ne plus pouvoir lui parler comme avant, de ne plus avoir leur complicité qui lui manquait, pas le côté physique, juste qu'elle était une part importante de sa vie.. Mais voila il savait très bien que c'était mort, qu'elle ne le comprenait pas, qu'il ne la comprenait pas, que Rosalia ne verrait pas d'un très bon œil qu'il revienne à avoir une certaine complicité avec la doyenne des gammas. Bref, il valait mieux qu'il se taise, qu'il continue ainsi.
Le soir du bal était arrivé, le jeune gamma avait fait un effort vestimentaire, enfilant un costard noir avec chemise blanche dont il laissa quelques boutons détachés. Ni cravate, ni nœud pap', il ne supportait pas ça, et puis c'est bon il n'était pas à son mariage! Il était conscient qu'il allait passer la soirée avec une personne qu'il n'avait pas choisi et franchement ça le faisait badé.. Il se demandait sur qui il allait bien pouvoir tomber, et espérait pouvoir un peu se marrer avec la personne. Bien sûr il espérait aussi tomber sur Rosalia mais il savait très bien que les chances étaient infimes. Il s'était habillé chez Rosalia, dans sa confrérie, voulant profiter des derniers moments avec elle, et voulant aussi checker qu'elle ne se faisait pas trop à tomber pour son mystérieux cavalier. Ouai en fait ça le faisait chier de passer leur premier bal sans elle comme cavalière mais bon il fallait qu'il se fasse une raison. Zayn avait opté pour un masque noir tout simple, n'ayant jamais aimé faire dans la fantaisie. Une fois arrivé devant la salle, il fit un dernier baiser à Rose avant de mettre son masque et d'entrer dans la salle des fêtes. Il y avait déjà pas mal de monde, et très vite on lui remit une enveloppe pour qu'il prenne connaissance de sa cavalière pour la soirée. Lorsqu'il découvrit de qui il s'agissait, il déchanta rapidement..Faith. Top. Avec cette fille, le courant avait du mal à passer, même, il ne passait pas du tout. Ça avait mal commencé entre eux et ça continuait sur cette lancée. Le seul truc marrant du moment qu'il avait appris sur son compte, c'est qu'elle avait épousé un vieux beauf, et ça je peux vous dire qu'elle allait l'entendre rabâché ce soir. Mais d'ailleurs, était-il obligé de rester avec elle toute la soirée? Qui l'y obligé? Il descendit dans la salle et commença ses recherches derrière son masque. D'ailleurs ces masques faisaient une atmosphère mystérieuse plutôt pas mal au final.. Des brunes..qu'est-ce qu'il y en avait un paquet! Comment il allait faire pour la retrouver? Ça va qu'il connaissait bien le physique de sa meilleure amie, Anastasia, et qu'elles se ressemblaient comme deux gouttes d'eau.. Ah attendez, une brune..même taille, le même regard.. Ça devait être elle, mais ce qui clochait c'est qu'elle s'était vraiment bien apprêtée ce soir alors était-ce vraiment elle? Bon allez merde, il s'avança vers elle et finit par se poster devant elle, lui faisant ainsi comprendre qu'il était son cavalier. Faith? Si c'est ça, je remarque que ce soir que t'es une fille, tu me diras mieux vaut tard que jamais. Et bam première vanne du jour, sans un brin d'humour là-dedans, juste un détachement fou. Eh ouai, le hasard fait mal les choses.. Et puis je dois surement être trop jeune à ton goût. Ahah allez ça commençait les allusions sur son nouveau mari, et là un petit sourire machiavélique s'afficha sur le bord de ses lèvres, s'amusant lui-même..

Invité

Brett n'avait qu'une hâte, être le soir du bal de fin d'année. En effet, celui-ci semblait réserver son lot de surprises. Déjà il était masqué ce qui laissait place au mystère et il adorait ça, et de plus, il n'avait aucune idée de qui serait sa cavalière et ça avait tout son charme. Bien sûr, il espérait que sa cavalière soit bien à son goût même si au fond de lui, il espérait tomber sur Anastasia qu'il n'avait fait que croiser ses dernières semaines et qui lui manquer, et était partagé en ce qui concernait, Heaven. En effet, il n'avait aucune envie de voir la belle sigma en compagnie d'un autre cavalier que lui mais en même temps ce serait bien trop difficile pour lui de cacher son vrai visage malgré le masque. Il sentait que la situation était de plus en plus délicate avec elle et donc peut être qu'il était préférable qu'ils ne soient pas ensemble à ce bal. Bref, maintenant la curiosité lui prenait et il faisait tout le tour des filles qu'il connaissait sur Berkeley, bon être avec Aislynn ferait certainement une ambiance pas très chaleureuse mais d'un autre côté, il savait qu'au fond de lui, il serait content de pouvoir passer toute une soirée avec la iota.. Après se retrouver avec Savannah pourrait s'avérer être très marrant et très intéressant, ensuite, je pense qu'il priait assez fort pour ne pas tomber sur une gamma, et surtout pas sur Charlotte vus comment ils avaient été affiché à cause de la seven society en début d'année. Il ne manquerait plus que ça! Là vous pouvez être sûr que le jeune iota passerait sa soirée dans les toilettes..enfin pas avec elle hein! Oh non, à se cacher d'elle plutôt! Vous êtes fous!
Bref, Brett avait demandé conseil à Heaven pour son masque car lui tout ça ce n'était pas vraiment son crédo, elle avait opté pour un masque noir et doré qui lui allait à merveille, enfin c'est ce qu'elle lui avait dit en tout cas. Après pour la tenue, ça va, ça il gérait le Brett, un vrai fana de fringues, il avait du style et aimait avoir tout plein de tenues pour différentes occasions. Et là, il allait mettre un de ses costumes noirs avec chemise blanche et nœud papillon à l'appuie. Les filles raffolaient de ça, il en était sûr! Brett avait la classe d'un epsilon ce soir, mais en même temps il habituait à porter ce genre de vêtements avec le milieu dans lequel il avait grandi.. Un peu de parfum, du gel dans ses cheveux et c'est bon il était prêt à partir. Une fois sur place, il passa son masque et entra dans la salle. Beaucoup de monde y était présent et rapidement on lui remit une enveloppe contenant le nom de sa cavalière pour la soirée. Qu'elle ne fut pas sa surprise lorsqu'il découvrit qu'il s'agissait de Emy. Là, il resta un peu sur le cul car il avait passé à beaucoup de filles mais pas à elle, parce que elle, il l'avait toujours côtoyé en dehors de l'université, et qu'on va dire ils ne s'étaient jamais trop attardés sur des paroles personnelles.. Cette fille était un mystère à ses yeux et passer cette soirée avec elle, allait lui faire bizarre mais en même temps il avait comme une hâte qui grandissait en lui. Il se mit alors à sa recherche.. Cela n'allait pas être évident vus toutes les demoiselles présentes dans la salle.. Il fit se retourner plusieurs filles avant d'aller en accoster une qui pensait être la bonne.. Emy..? Lui demanda-t-il pour qu'elle se retourne face à lui, espérant que ça soit enfin elle, et qu'il ne se trompait pas une nouvelle fois..

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