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TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014

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Nina Fitzmartin
there's no place like berkeley
Nina Fitzmartin
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 16 EmptySam 24 Jan - 1:37

« .Mais tu m'as fait un coup pareil justement, et pas qu'une fois, alors ne vient pas me servir le sketch du mec bafoué. » enchaîna-t-elle, lui promettant une mort chargée de douleur et d'agonie du regard si jamais il décidait de prétendre le contraire. Si elle en avait sur le moment assez de ces esclandres, en revanche elle ne sut pas sur l'instant si, dans le fond, elles ne la rassurait pas. Au moins, la passion, aussi ardente fut-elle (et parfois elle l'était bien trop pour elle qui communiquait par échanges glaciales), était toujours là et l'animait lui, autant qu'elle. « .C'est si difficile de croire qu'un autre que toi puisse s'intéresser sérieusement à moi ? Même si c'est quelqu'un comme James, comme tu dis ? Tu le connais, à côté de sa pseudo réputation ? Ou bien t'es assez con pour le juger sur les derniers bruits de couloirs ? Peut-être qu'il m'apprécie vraiment, t'en sais rien. Et au pire, j'ai le droit de tenter le coup, je fais ce que je veux, non ? . » Dis non. Dis le tout de suite. Un non ferme et audacieux lui intimerait que dans son esprit, et peut-être son coeur soyons fous, elle lui appartenait encore. À lui, et à lui seulement. Elle de son côté, avait la sensation de lui appartenir. Mais l'impression lancinante, presque horrible, qu'il ne lui appartenait plus et ce depuis longtemps était là, et rendait le tout d'un pathétique à pleurer. L'amour à sens unique, qu'elle pense, la craintive. Pourtant il lui affirmait l'inverse, et n'hésita pas à réitérer sa déclaration. Les trois mots magiques, avec fermeté, et un aplomb qui lui était propre. Celui qui la désarmait sans difficulté et lui enlevait toute envie de jouer à la timorée. Edison était comme ça : simple, droit, sincère, authentique. Edison était bien des choses, mais pas un menteur. Chaque parole échappée de sa bouche était une vérité, qu'elle plaise ou non. Et celle-ci, un ''Je t'aime'' franc et sans détour, lui plaisait bien plus que ce qu'elle voulut bien montrer. Un simple sourire naquit sur sa bouche délicate, ce qui en soit, était une victoire pour elle et lui. Un sourire traduisant joliment les mots que son cœur ne pouvait décrire qu'en quelques battements loupés.   « .Je... » t'aime ? Trop difficile à avouer à voix haute. Elle n'était pas comme lui : ouverte et prête à dévoiler ses sentiments sans afficher un seul complexe. Elle vivait dans un carcan trop étroit pour elle et une entrave d'épines ceinturait fermement son cœur, l'empêchant de confesser qu'importe puisse se trouver à l'intérieur. Mais l'amour qu'elle lui portait, et lui avait toujours porté, était là. Hésitant, presque silencieux, mais là.   « .Je pensais que ce n'était plus le cas... » finit-elle par meubler bêtement, son sourire retombant en une moue à la fois honteuse et déçue. Déçue de ne pas avoir pu lui dire clairement ce qu'elle ressentait et honteuse de ne pas être à la hauteur de ses attentes. Si attentes il avait. Il savait. Il devait savoir qu'elle l'aimait, au fond. Du moins l'espéra-t-elle, en tentant de lui sourire de nouveau, entre deux mines embarrassées. Embarras qui s'intensifia lorsque son cœur piqua un sprint. En peu de temps, elle le laissa à nouveau la toucher, et l'embrasser. Et il la connaissait assez pour savoir qu'il ne devait ni lui demander la permission, ni lui laisser le temps de réagir. Et sa réaction se résuma à un hoquet de stupeur coupé par une embrassade tiède et bienvenue. Elle se laissa emprisonner dans son étreinte sans opposer de résistance, prise sur le vif, et ses lèvres rencontrèrent les siennes dans un baiser bourré de nostalgie, qu'elle apprécia plus que ce qu'elle pouvait imaginer. Ses mains jointes se posèrent au niveau de sa cravate, et redescendirent aussitôt pour rencontrer celles de son premier et unique amour. Effarée par tant de spontanéité, elle ne manqua pas de lâcher un faible rire timide à sa supplique, une fois le conte de fée achevé. « .Il n'y a que toi qui puisse m'en offrir un vrai. » avoua-t-elle maladroitement, espérant qu'il comprenne qu'un vrai baiser comme celui-ci, the true love's kiss comme dirait les croyants en l'amour véritable, il n'y avait que lui qui puisse lui en offrir un. Puisqu'elle n'aimait que lui, ne s'autorisait à aimer que lui, et ne parvenait à aimer que lui.   « .Tu es déjà fou de m'aimer, je ne sais pas comment tu fais… Alors en ces termes, le doute est permis. Ou du moins l'était-il jusqu'à maintenant. » continua-t-elle à sa suite. Seulement la complicité fut rapidement remplacée par de la crainte. Victime de la société des sept une fois, Nina ne se sentit pas sa capable de l'affronter une seconde fois et se laissa volontiers emprisonner dans l'étreinte protectrice d'un Sully se voulant rassurant. « .Dis-moi ce que tu veux, pour nous. Dis-le moi tout de suite, avant que la société ne vienne tout gâcher. » quémanda-t-elle, à la va-vite, complètement horrifiée devant l'idée que la société puisse encore une fois lui gâcher l'existence. Ou peut-être qu'à l'inverse, la société ne gâchait rien et, bien malgré elle, aidait ce couple en perdition à se retrouver. Qui sait.   « .Moi c'est toi que je veux. » avoua-t-elle difficilement, mais indiscutablement sincère. Non sans y laisser sa fierté, bien sûr, celle-ci lui faisant jusqu'alors cruellement défaut. Ses mains glissèrent des siennes jusqu'à ses épaules, puis se logèrent dans sa nuque. Et tant pis s'ils ne devaient plus faire un mouvement, elle devait bien faire celui-ci pour illustrer ses propos. Sans y être préparée, elle lâcha un hoquet de peur en attendant (et ressentant) l'explosion. Par automatisme, elle s'était réfugiée dans les bras de son cavalier et son visage se cachait désormais dans sa nuque.   « .Je vais faire un AVC. » commenta-t-elle au milieu du brouhaha provoqué et par les étudiants abasourdis, et par l'explosion encore fraîche. Gagnée par la panique, son cœur entama une série de palpitations trop intenses, la laissant complètement perdue et effrayée.   « .Je veux rentrer chez moi, tout de suite. Je veux rentrer chez moi. » répéta-t-elle sans se lasser, prête à retrousser le bas de sa belle robe, à balancer ses talons et à rentrer pieds nus en courant s'il le fallait.   « .Je veux changer d'Université, j'en peux plus de tout ça. » allons-donc Nina, tu ne vas pas filer devant l'adversité après avoir brièvement retrouvé l'amour que tu crois être ton seul et unique… si ?



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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 16 EmptySam 24 Jan - 12:36

Partagée entre irritation et curiosité, un état que seul Jace Plumridge pouvait provoquer en elle, elle s'obligea à ne jamais baisser le regard, encore moins à ciller. Elle connaissait par cœur le terrain sur lequel il jouait, celui du sarcasme et des piques lancées ici et là, l'air de rien. Et si ce terrain n'avait pas sa préférence, Chiara était depuis bien longtemps passée reine dans l'art de s'adapter à celui-ci. Jace, cependant, ne pouvait imaginer que l'épave laissée en Italie était devenue impératrice de la condescendance, de la froideur et de la distance. Un rôle qu'elle avait facilement embrassé, comme s'il s'était agi d'une seconde nature. D'ordinaire très critique envers quiconque n'appartenait pas à son milieu, elle se murait désormais dans une solide forteresse de cynisme et de dédain, impénétrable pour tous. Tous, y compris Jace qui en avait perdu l'accès voilà plusieurs mois, en fuyant l'Italie et en réussissant, encore une fois, à éviter les discussions difficiles. Chacun possédait son domaine de prédilection, si Chiara se voulait reine de glace, lui se plaçait comme roi de l'esquive. « Soyons sérieux, si tu avais voulu me parler, tu l'aurais fait » trancha-t-elle froidement. Il savait pertinemment qu'elle se trouvait à Berkeley, l'avait croisée à plusieurs reprises sans jamais manifester la moindre envie de l'empêcher de fuir. Il aurait pu l'arrêter au détour d'un couloir et se planter devant elle avec ce regard qui agaçait tant Chiara, ce regard joueur et moqueur, avant de lui signifier d'une pique bien sentie qu'elle ne pourrait l'éviter indéfiniment. Qu'il ne l'ait pas fait, n'ait pas même esquissé le moindre mouvement pour le faire, en disait long. L'irruption de cette bande de dégénérés dans la salle leur évita de s'embourber dans un échange à mi-chemin entre le cynisme et le sarcasme et leur offrit, sur un plateau d'argent, un sujet de discussion passionnant. Ou pas. « Pour toujours » surenchérit-elle avec la même détermination que lui. Ses lèvres s'étirèrent en un rictus des plus moqueurs. « Range donc ton sourire carnassier, Plumridge. Je suis imperméable à toi, et plus encore à tes envies lubriques. » Elle le fixa dédaigneusement, avec une prestance inégalable. Elle lui ferait grâce de la longue liste de raisons qui les empêchaient de remettre le couvert, dans sa grande mansuétude, mais il savait très bien que ce qu'il pouvait obtenir d'elle, fut une époque, n'était plus d'actualité. Plus de nuits fiévreuses, plus de corps nus, et aucune activité impliquant de partager un lit ou une position horizontale. Elle laissait volontiers ses groupies se charger de satisfaire l'insatiable Plumridge. Elle, elle n'était plus intéressée. Oh vraiment Chiara ? Vraiment ? La panique commença à gagner tous les étudiants, alors que les murmures s'élevaient de part et d'autre, encourageant tout le monde à rester immobile. Un seul mouvement et il ne resterait de cette salle que des cendres et autres corps calcinés. « Je commence à regretter l'Italie » marmonna-t-elle, plus à son adresse qu'à celle de Jace. Elle aurait troqué mille fois la perspective de mourir contre ce fameux coup de pelle entré dans la légende. Chiara avait bien trop de valeur et de choses à vivre avant de se faire exploser à coup de bombes. « Oh mieux que ça, Jace, mieux que ça. Tu me serviras de bouclier humain » lâcha-t-elle, le sarcasme pétillant jusqu'à son regard. Après tout, mourir pour elle ferait de lui un héros, et tous les torts commis jusqu'à présent seraient effacés. Il mourrait pour permettre à Chiara de survivre, n'était-ce pas splendide, comme mort ? « Aucun coup de grâce. Si je sors ce soir vivante, je veillerai personnellement à ce que nous maintenions la plus grande distance possible. » Impérieuse, elle darda un regard noir à son adresse. Ces quelques minutes passées ensemble seraient les seules auxquelles il aurait le droit, et là-dessus, il n'avait pas son mot à dire. Jace semait le chaos partout autour de lui, quand bien même il ne cherchait pas à le faire. Les problèmes avaient tendance à le suivre et pire, à le devancer. Et Chiara, elle, avait vécu son lot de problèmes, bien assez, du moins, pour vouloir désormais les fuir et se concentrer sur l'essentiel : elle, ses études et son avenir. Et dans son avenir, il n'y avait pas la moindre trace d'un quelconque Américain de la haute, avec son allure impeccable et ses rictus moqueurs. Elle s'amusa de le voir irrité, simplement parce qu'elle l'avait appelé amore. Un surnom qu'elle ne lui avait jamais donné, même pas lors de son semestre à Harvard, pour des raisons évidentes : s'ils étaient dans une relation qui ressemblait vaguement à celle d'un couple, elle n'avait jamais eu le sentiment que Jace lui appartenait pleinement. Il suffisait de le voir reluquer tout ce qui possédait une paire de seins pour en avoir la certitude. Et si cela n'avait pas été suffisant, alors le simple fait qu'elle soit incapable de plonger dans la niaiserie sentimentale l'aurait empêchée de se ridiculiser avec un tel surnom. « Pourquoi ? Ca te met mal à l'aise ? » souffla-t-elle à son oreille d'un ton suggestif. Elle se détacha de lui, mordit sa lèvre en le fixant, feignant de jouer les innocentes allumeuses. Son sourire s'effaça bien vite au profit de l'agacement, et ses yeux balayèrent le plafond. Son conte de fée de petite merdeuse ? Parce que Jace Plumridge, être omniscient, surtout lorsqu'il s'agissait d'elle, pensait pouvoir affirmer ce qu'elle attendait de lui ? Une déclaration, intervenue beaucoup trop tard et parce qu'ils risquaient peut-être de mourir ce soir ? Allons. Même lui savait qu'elle n'était pas ce genre de personnes, et que la rancune tenace qu'elle lui portait n'aurait pas toléré un tel affront. « Quelle déclaration ? Celle que tu es un crétin fini ? Oh mais je n'ai pas besoin de déclaration pour le savoir Jace » se moqua-t-elle sans rien masquer de son acidité. Il poursuivit pourtant, pour le seul plaisir de la provocation gratuite, et elle se demanda s'il allait oser. S'il pousserait le vice à prononcer les mots qu'il ne prononçait jamais, et sans les penser, en prime. Son cœur se serra, quelques secondes, avant de faire une embardée brutale à la suite d'une déflagration qui, elle le constata rapidement, ne les visait pas. Jace la poussa contre le mur, sans se détacher une seule seconde d'elle, dans un réflexe de préservation qu'elle n'aurait jamais soupçonné venant de lui. Pourquoi se perdre en paroles quand de simples gestes étaient bien plus équivoques ? Elle discerna dans ses prunelles bleues une once d'inquiétude et elle se raidit, le fixant froidement. « Ca irait encore mieux si tu t'écartais de moi » rétorqua-t-elle, recouvrant ses manies de connasse au-dessus de la plèbe. Il s'autorisa une pointe d'ironie et elle croisa ses bras contre sa poitrine. « Tu aurais mieux fait de n'en faire qu'à ta tête, pour une fois, ta présence n'était pas particulièrement désirée. » qu'elle souffla avant de se détacher du mur. Elle jeta un regard autour d'elle : tout le monde semblait se remettre petit à petit, certains s'étaient même jetés sur le sol. Pauvres idiots. Elle-même n'aurait jamais sacrifié une robe à plusieurs milliers d'euros simplement pour jouer une grotesque scène digne des plus mauvais films. « Bien, cette soirée s'est révélée à la hauteur de mes attentes, c'est à dire particulièrement mauvaise, la leçon est retenue, mieux vaut que j'évite de me mélanger à la foule désormais. » A la plèbe, voulut-elle ajouter, mais elle savait pertinemment que ce n'était pas le cas d'une grande partie des étudiants ici, à compter par celui en face d'elle. « Ne te donne pas la peine de me raccompagner, préservons-nous du ridicule. » Non qu'il aurait ne serait-ce que songé à la faire – pas son genre, elle le savait pertinemment – mais rien n'était plus appréciable que de marquer la distance entre eux.

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Nael Silvano Sala
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 16 EmptyDim 25 Jan - 21:36

A la limite de l'implosion, Nael attendait. Cette voix grésillante qu'il avait d'abord tant détesté, était finalement son seul et unique moyen de savoir ce qu'il se passait à l'intérieur. Alors il écoutait, priait pour entendre que tout était terminé, que cette sorte de prise d'otage n'était qu'une blague ; une connerie de mauvais goût faite par un élève aigri, qui souhaitait pourrir le début deux mille quinze de ses camarades, lui-même n'ayant pas été conquis par l'année passé. Une fraction de seconde, il avait songé être chanceux de n'être qu'un spectateur des événements. Mais alors même que se formulait cette pensée dans son esprit, les visages de ses proches avaient balayé cet instant de soulagement. Être spectateur impliquait le fait qu'il n'avait pas d'autre choix que d'être impuissant ; il ne pouvait pas changer le scénario et à la différence d'un film, il n'avait pas cette possibilité d'éteindre l'écran. « Ça va aller, la police va arriver, ils vont sortir … » murmura-t-il à l'adresse de son amie, sachant pertinemment que s'il trouvait la force de répéter pour la énième fois ce discours, c'était pour se persuader qu'il n'était pas constitué de paroles creuses jetées en l'air, mais bel et bien détenteur d'une vérité assurée. Alaina ne prêtait de toute manière aucune attention à la métamorphose de Nael en disque rayé ; le corps secoué de tremblements, le peu de sérénité que le jeune homme avait réussi à lui transmettre quelques minutes plus tôt, s'était volatilisé en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire. Même si elle avait tendance à exciter sa propre anxiété, il ne pouvait la blâmer; intérieurement il tremblait autant qu'elle, hanté par les images des dénouements les plus atroces que son esprit pervers voulait bien imaginer. Puis soudain, le bruit d'une explosion vint déchirer la quiétude de la nuit. Le cœur de Nael manqua un battement, son visage se figea dans une expression d'effroi absolu. Pourtant, la salle des fêtes se dressait immanquablement devant ces yeux. Il respira à nouveau. Qu'il s'en foutait de savoir quel bâtiment avait explosé, tant que celui-là restait debout. « Alaina, regarde ! » s'écria-t-il, en tirant sur le bras de son amie, tombée sous le coup de l'émotion. Et alors qu'elle se relevait péniblement à ses côtés, les yeux pleins de larmes, Nael sentait le soulagement faire sauter un à un les nœuds qui étreignaient son corps, tandis que les silhouettes familières de ses proches apparaissaient au loin. Il cria le nom de sa meilleure amie, première qu'il vit s'approcher, avant qu'elle ne tombe dans ses bras. Il l'étreignit, posant sa tête sur la sienne, notant au passage les écorchures qu'elle avait aux jambes. « Va falloir que tu mettes des bottes pendant un petit moment, dis-moi ! » Malgré l'apparence comique de ses premières paroles pour June, l'émotion du jeune homme était palpable. Il échangea un vif sourire avec son cousin, rassuré de le voir lui-aussi sain et sauf, mais ne voulant pas interrompre l'étreinte qui le liait à Alaina. « Je m'en veux tellement d'être sorti, j'ai eu l'impression que j'allais imploser de pas savoir ce qu'il se passait... J'avais l'impression de t'avoir abandonné. » continua-t-il en chuchotant presque. Même s'il était conscient que rien n'était de sa faute, il avait l'impression d'avoir failli à son devoir ; celui de la protéger, quoi qu'il arrivait. « Heureusement, tu étais entre de bonnes mains, je dirais. » Il avait finalement relâché June, et désignait à présent Matthias du menton. Il avait pesté une bonne partie de la nuit contre le destin qui avait décrété son cousin et June couple d'un soir, mais il s'avérait au final, que le hasard ne faisait pas si mal les choses. Dans ses moments d'attente, il s'était raccroché à la moindre pensée positive qu'il avait pu trouvé ; savoir sa meilleure amie en compagnie d'un homme habitué aux situations imprévues, ça restait une compensation – faible, certes, mais tout de même – à toutes les angoisses qu'il avait pu intérieurement se formuler. Embrassant le campus du regard, il se rassurait de voir encore et toujours des têtes familières sortir du bâtiment. Son regard tomba à nouveau sur Alaina, et il sourit de voir enfin son visage apaisé, visage qu'elle n'avait pu montré depuis le début de la soirée. Et lorsqu'il l'entendit prononcer « Je t'aime » à son cousin, une petite voix dans sa tête lui chuchota que l’événement, aussi terrible fut-il, avait au moins une conséquence positive : l'histoire qui avait tant préoccupée sa meilleure amie avait enfin quitté son esprit, éclipsée par l'euphorie des retrouvailles, sentiment bien plus puissant que tout le reste.

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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 16 EmptyLun 26 Jan - 23:15

Je l'ai observée des pieds à la tête, affichant un air interrogateur et peu sur de moi, alors qu'elle me titillait à propos de mes tentations les plus sévères. « Ces petites brunes là en font partie, j'admets. » Reconnaissais-je avec un petit sourire appréciateur au coin des lèvres. Je jouais volontairement sur les mots, nuançant des propos dans le seul but de titiller l'Epsilon. C'était notre petit jeu à nous, comme ça l'avait toujours été : prétendre que rien n'était jamais acquis, qu'on devait toujours se dépasser, que l'autre était toujours à séduire. Mon regard plongea une fois de plus dans celui de June, et me renvoya un air de malice qui fit s'élargir davantage mon sourire. Cette fausse candeur, cette fausse innocence, ce goût délicieux pour l'irréfléchi, l'interdit et le défendu. Le côté platonique et fusionnel de notre relation la rendait, à mes yeux, exceptionnelles. Nous n'étions pas dans la rationalité et le bien-pensant. Nous n'étions plus dans l'optique de sentiments amoureux et de tout ce qu'ils pouvaient impliquer. Au contraire. « Et maintenant, tu seras gentille, arrête de... » M'allumer, parce qu'au-delà de toute considération, je reste un homme, aurais-je dit, si je n'avais pas été par les hauts-parleurs grésillant de la salle. Ça aurait pu être une annonce banale et sans impact ; ça ne l'était pas. C'était plutôt le début du cauchemar, à la réflexion. Le silence se fit instantanément dans la salle de réception, et mes réflexes d'antan refirent aussitôt surface. Pour le meilleur, je l'espérais. Le but que je m'étais désormais fixé était simple : faire sortir June d'ici, en vie. N'ayant pas vu Alaina de la soirée, je ne m'inquiétais guère de son sort – je devinais qu'elle n'avait pas eu le temps d'arriver. Une chance. Je redescendis rapidement sur terre, lorsque les doigts de June s'agrippèrent aux miens. Il ne fallait surtout pas qu'elle panique et perde toute notion de la réalité. « Ta fille fera un malheur, et risque de briser des cœurs. » Dis-je en souriant légèrement, afin de détendre l'atmosphère. Lui parler du futur de sa fille, faire des projets, imaginer ce qu'on voudrait faire : j'espérais que la projection dans l'avenir aiderait June à mieux encaisser le choc de ce que nous étions en train de vivre. Lui changer les idées était impossible ; comment aurais-je, pu de toute façon ? À part l'assommer, il n'y avait pas d'autre solution. Et puis la savoir alerte était une bonne chose. Elle pourrait repérer quelque chose, être réactive, se protéger et se défendre si besoin. « C'est une excellente idée. D'ailleurs, je pense qu'on devrait se faire plus d'escapades ensemble. Tu sais ce que j'imagine ? Un grand soleil, le Golden Gate Park, Nael, toi, Savannah et moi. Étendus à l'ombre des arbres, s'empiffrant de glace et de pop-corn, nous taquinant et cédant à tous les caprices de ta fille. » Oui, ça aurait été une journée idéale. À la fois douce et légère, calme et insouciante. Sans cours, sans examens, sans questions, sans Seven Society. « J'en doute pas une seule seconde. » Ajoutais-je avec un petit sourire qui se voulait engageant. D'un naturel protecteur, j'étais persuadé avant même de l'avoir rencontrée que Savannah m'embobinerait en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. J'ai souri lorsque June insinuait que je cherchais à me rassurer. Ce n'était pas le cas ; j'avais rapidement étudié les environs, et j'en étais vite venu à cette conclusion funeste : si jamais une bombe explosait ici, aucun de nous n'en réchapperait. Il n'y avait pas d'issue, l'espace n'était pas très grand et confiné. Une succession de problèmes, en gros. Mais je me gardais bien de lui dire, et je préférais répondre par l'humour. « Non. À vrai dire, la situation me semble tellement désespérée que je ne suis plus très loin de céder à mes instincts primaires et  de te rouler le meilleur patin de toute ta vie en guise d'adieu. » Du grand Matthias, dans toute sa splendeur. À peine avait-elle eu le temps de réagir que nous nous retrouvions au sol, mon corps servant de barrière pour protéger le sien. La suite fut un brin chaotique, mais nous mena directement sur le chemin de la liberté. Aussitôt dehors, les bras de June s'enveloppèrent autour de mon cou. Une étreinte qui était la bienvenue, après ce que nous venions de vivre. « Ça va aller, maintenant. » Soufflais-je en passant une main dans ses cheveux. Ça oui, j'en étais certain.    

Les silhouettes familières de Nael et d'Alaina ne tardèrent pas à se dessiner dans l'obscurité. Eux aussi étaient visiblement choqués – et le mot était faible. Si Nael tentait vaguement de donner le change, les joues humides d'Alaina, ses yeux exorbités et son souffle court trahissait son inquiétude irrationnelle. Nous échangeâmes avec Nael qui dura un court instant, mais qui se voulait rassurant. Oui, ça va. Pas la peine de t'inquiéter, je pourrai encore te pourrir la vie pendant un moment. Un fin sourire glissa sur mes lèvres, avant que la Gamma ne s'agrippe à moi avec une force étonnante. « Respire. Tout va bien. » Soufflais-je à voix basse, entourant Alaina de mes bras après avoir vérifié d'un coup d’œil que Nael s'occupait de June. Nous restâmes ainsi un long moment, mes bras berçant délicatement le corps frêle que j'avais entre les mains. « T'en fais pas. C'est terminé. » Assurais-je d'une voix douce, avant de poser mes lèvres sur son front. Je l'ai à nouveau serrée contre moi, profitant de la paradoxale quiétude du moment. Et c'est cet instant précis que choisit Alaina pour exprimer ses sentiments. Ces trois petits mots, prononcés au creux d'une étreinte qui se voulait rassurante, me firent tiquer. Toute personne saine d'esprit et impliquée dans une relation sérieuse rêverait d'entendre ça. Une partie de moi était rassurée, satisfaite, presque béate de contentement. L'autre, en revanche, s'amusait à me rappeler ô combien je ne méritais pas tant d'égards. Ô combien mon manque de confiance, ma fourberie, et ma sérieuse tendance à vouloir être réconforté par une étreinte passionnelle, fusionnelle, et charnelle au creux de bras féminins connus m'avaient poussé à la faute. Incapable de lui dire que malgré tout le mal j'avais pu lui faire sans qu'elle en soit consciente, j'étais moi aussi amoureux d'elle, je me suis contenté de poser délicatement mes lèvres sur les siennes. Je n'avais pas mieux comme réponse. À elle de lire entre les lignes.
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Catahleen Hammersmith
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Catahleen Hammersmith
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 16 EmptyMer 28 Jan - 16:11


« Moi non plus, je ne pensais pas venir au début. » Avoue le jeune homme en tout honnêteté. Il comprend aisément la surprise d'Alexie parce qu'il est lui-même étonné d'avoir finalement succombé à la tentation de venir à cette soirée. Bonne ou mauvaise initiative de sa part ? Caleb ne se prononce pas pour l'instant. Il attend de voir comment vont se dérouler les prochaines heures avant de donner un avis définitif. Tout ce qui importe pour le moment est la joie qu'il ressent à l'idée de profiter de son amie. Le discours de cette dernière le laisse quelque peu perplexe. Alexie aurait-elle des ennemis dont il ne soupçonnerait pas l'existence ? Pourtant, à la voir si fragile et gentille, on ne l'imagine pas créer des conflits et des inimités. C'est pour cette raison que le sportif hausse les sourcils dans l'espoir qu'elle se confie un peu plus. « Tu as des soucis ? Si jamais tu as besoin de parler, de te défouler, je suis là. » Dit-il en pressant légèrement son bras dans une étreinte qui se veut rassurante. Peut-être que s'il arrêtait de se focaliser sur ses problèmes personnels, il s'apercevrait que son entourage n'a pas la vie toute rose non plus. Imperceptiblement, il se raidit quand elle lui demande si il oserait l'inviter à danser. Courir derrière un ballon est une chose toute à fait naturelle chez lui. Mettre un pied l'un devant l'autre en se dandinant comme un pingouin en est une autre. Caleb n'est pas certain de savoir tenir la cadence bien longtemps sans lui écraser quelques orteils. Ses talents de danseur sont plus que limités. Une bouffée de panique s'empare alors de lui. « Danser ? Maintenant ? Enfin je veux dire … oui, peut-être, si tu veux. » Il se sent pris à la gorge mais rien ni personne ne peut désormais le sauver. Il déglutit péniblement une ou deux fois avant d'attraper la main de l'alpha pour la conduire jusqu'à la piste de danse. Par avance, il préfère la mettre au parfum histoire qu'elle ne soit pas surprise dans les minutes qui suivront. « Je ne suis pas doué donc pardonne-moi d'être un piètre cavalier. » Par chance, Alexie ne semble pas vouloir lui en tenir rigueur. Un bon point. Le ridicule ne tue pas et après un dernier souffle pour s'encourager, Caleb se lance en enlaçant sa partenaire. Pour ne plus penser au fait qu'on est peut-être en train de se moquer de lui, il entame directement la conversation. Pour parler de tout et de rien. Au bout de quelques danses, la grâce vient assez naturellement. Il se sentirait presque à son aise. Tout serait parfait si cette résonance n'avait pas tout gâché. Des cris, des bruits assourdissants et une envie de se terrer dans un coin en attendant que le calme revienne. Par pur réflexe, il attire Alexie vers lui. Peut-être qu'il n'est pas en mesure de faire quoi que ce soit. Peut-être qu'ils vont finir au fond d'un trou avant la fin de la nuit mais il es hors de question qu'il la laisse tomber. A ce qu'il a compris, certains l'ont fait et il hors de question qu'il fasse parti de ces mécréants. « Partons, toute cette agitation devient dangereuse. » Partir c'est bien facile à dire mais beaucoup plus difficile à mettre en œuvre quand on est entouré par une masse étudiante qui est tout aussi effrayé et qui veut aussi s'enfuir à tout prix.
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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 16 EmptySam 31 Jan - 23:47

« Il a plutôt intérêt à être sincère sinon je lui pète les dents à ce gros con. Parce que quitte à ce que quelqu'un s'intéresse à toi, autant que ce soit de la manière le plus sincère qui soit. Et ouais tu fais ce que tu veux. J'ai pas le droit de t'interdire quoi que ce soit, on est d'accord. Seulement je pensais que t'avais un minimum de considération à mon égard. Faut croire que j'avais tord. » Il a osé. Osé dire que James avait plutôt intérêt à être sincère avec elle. Même si ça le tue de dire ça, même si ça lui tord les tripes d'envisager James et Nina ensemble, il est obligé de dire qu'il préfère voir James être sincère parce qu'au moins, cela voudrait dire que le jeu en vaut la chandelle d'une certaine manière, qu'au moins, Nina ne partirait pas avec un sombre crétin qui ne l'aimerait pas réellement. Mais Edison a bon espoir, l'espoir que Nina ne parte pas avec James et qu'il parvienne à la reconquérir. Et puis finalement, il se lance. Parce qu'après tout, pour reconquérir Nina, il doit employer les grands moyens, et quoi de mieux que de lui déclarer sa flamme? Heureusement pour lui, tout le monde, Nina incluse, sait qu'Edison ne ment pas. Alors le je t'aime ne peut paraître être un mensonge. Simplement une vérité qui était cachée sous une grosse couche de honte et de fierté. Une vérité qui méritait d'être dévoilée. « Je n'ai jamais arrêté de t'aimer Nina, et jamais je n'arrêterais de t'aimer. » Et il lui offre un baiser digne des films, digne des plus grands et comme en écho à la réflexion de Nina plus tôt, il lui rappelle qu'il est le seul capable de l'embrasser de la sorte. Il sait que Nina ne lui dira pas les trois mots magiques ce soir, pas comme il l'a fait. Mais ça ne l'empêche pas de savoir ce que ressent la jeune femme. Et une chose est sure, elle l'aime aussi, ils sont sur la même longueur d'onde. Même si elle n'arrive pas à comprendre pourquoi il l'aime, comment il en est capable, ces deux là sont faits pour être ensemble. Nina et Edison, Sully et Elsa, ça sonne comme une évidence. « Fous sont ceux qui ne t'aiment pas Nina ! Mais ne doute jamais de mon amour pour toi, jamais ! » Parce que peu importe ce qui pourrait advenir demain, peu importe ce qui pourrait leur arriver, Edison sera toujours fou amoureux de Nina, n'en déplaise à certain. La jeune femme est dans les bras d'Edison, qui ressert sa prise dès lors que les lumières s'éteignent et que les voix résonnent dans les hauts parleurs. Edison n'a pas peur pour sa vie en cet instant, n'a pas peur pour les autres, il a peur pour Nina et surtout il a peur de perdre cette complicité qu'ils viennent de retrouver, cette relation si unique qui les lie et qui est destinée à de si grandes choses … Non, c'est impossible, que ces enfoirés viennent à nouveau tout gâcher, pas maintenant, pas aujourd'hui. Edison refuse. Et Nina semble être effrayée au possible, si effrayée qu'elle demande à Edison de lui dire tout ce qu'il imagine pour eux. Le jeune homme a envie de refuser, de dire que tout ira bien, et qu'il ne veut pas céder à la panique. Seulement, la menace d'une bombe, Edison n'est pas dupe, c'est peut-être la seule occasion qu'il aura de lui dire tout ce qu'il imagine pour eux, tout ce qu'il désire pour leur avenir. « Je veux tout pour nous ! Je veux le bonheur éternel, je veux qu'on se marie, qu'on ait des enfants ensemble, plein de bébés Sully et Elsa. Je veux t'emmener voir les plus beaux paysages du monde, te faire rêver comme jamais personne n'a rêvé. Je veux te rendre heureuse comme tu n'as jamais été parce que je t'aime et que personne ne pourra t'offrir autant d'amour que je pourrais le faire. » Ignorant l'ordre de ne pas bouger, Edison se rapproche un peu plus de Nina et l'embrasse avec force, pour lui donner tout l'amour dont il est capable. Parce que quitte à mourir, autant que ce soit plein d'amour, en embrassant celle qu'il pense être la femme de sa vie. « C'est moi que tu veux et moi que tu auras, tout entier. Mon être tout entier t'est dédié. » Et l'explosion tant crainte arriva, la force du souffle projetant tout le monde au sol, Edison faisant de son mieux pour amortir la chute de la jeune femme. Lorsqu'ils se relèvent, le jeune homme débarrasse les cheveux de la jeune femme des quelques éclats de verre qui s'y sont mêlés et la prends dans ses bras pendant qu'elle panique, déclarant vouloir rentrer, quitte cette université, partir de tout ce bordel. Que peut-il bien répondre à ça? Quand on vient de vivre un évènement traumatisant comme celui-ci, on ne peut que désirer partir loin de tout ça et ne plus jamais revenir. « Viens on se barre ! On rentre, on paquète nos affaires, et je t'emmène au Canada ! J'ai toujours voulu t'y emmener et j'en ai jamais eu l'occasion. Je crois qu'aujourd'hui c'est le bon moment ! On a besoin d'un moment loin de San Francisco, juste entre nous. » Ca fait tellement longtemps qu'Edison voulait l'emmener au Canada, que finalement aujourd'hui est l'occasion parfaite. Bien sur, il sait qu'après ce voyage, Edison devra se serrer la ceinture parce qu'il n'a plus le même budget financier qu'il avait auparavant, ni le même train de vie. La faute à son père certains diront, la faute au juge qui l'a condamné pense plutôt Edison, mais qu'importe. Parce qu'Edison a toujours secrètement espéré avoir l'occaison d'emmener Nina en voyage, alors depuis des mois il a économisé pour pouvoir, le moment venu, lui offrir le voyage de ses rêve. Après tout, pour Nina, qu'est-ce qu'il ne ferait pas? Rien, il ferait tout pour elle, absolument tout.
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Keith O. Phillips
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MessageSujet: Re: TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 TOPIC COMMUN ▶ PROM' YEAR 2014 - Page 16 EmptySam 7 Fév - 20:00


       

       
❝Lubja x Jorden

       
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       musique Tout s’expliquait lorsqu’il me lâcha sèchement qu’il était étudiant en économie. Ouuh, calme lionceau. Je ne peux pas me rappeler de tous mes étudiants.  Il y a surement des professeurs qui en sont capables, mais pour ma première année je ne le suis pas encore. Puis je préfère me focaliser sur les futurs mathématiciens. Eux, au moins, je suis certaine qu’ils sont intéressés par les maths. Alors que les étudiants tels que Jorden, je n’en sais trop rien. Si ça se trouve, ils vont à mes cours en trainant des pieds. Mais en étant dans l’économie, ils doivent connaitre quelques petites bases des mathématiques tout de même. Heureusement, il ne semblait pas trop m’en vouloir, car il me proposa bien vite un petit verre d’alcool. Mais chut, ça reste entre nous. Bien que je mon rôle de professeur ici, me devait d’aller reporter la faute au doyen. Que nenni. Je ne souhaitais pas être au bal en tant qu’espionne. Mais je préférais largement y être en tant qu’ancienne étudiante. Alors cette petite flaque d’alcool, on va la laisser passer. De toute façon, même si je dis quoique ce soit, ça sera après la fête, et ça n’aura pas stoppé le flux d’alcool dans ce bal.  Et puis comme si c’était possible d’interdire de boire à de jeunes adultes. Je parle en conséquence. Et à croire que le doyen est trop vieux pour se rappeler de sa jeunesse. Mon cavalier ne me crut pas une seule seconde lorsque je lui dis que j’allais tout rapporter au doyen. Je mens si mal que ça ? Pas le temps de me poser trop la question, car quelque chose se préparait dans l’université. Je n’y croyais pas une seule seconde. Surement que je voulais faire ma forte, devant les élèves, devant Jorden. Mais au fond, j’en avais des frissons. Et si je me tenais sous la bombe ? Pas besoin de plus de temps pour savoir s’il s’agissait de la vérité ou pas. Je me retrouvais jetée à terre par Jorden, avant même d’avoir entendu l’explosion. A croire qu’il avait pressentit la chose venir. Une fois à terre, je ne voulais plus me lever. Paralysée, j’avais les yeux fermés. Je ne ressentais même pas le corps de Jorden sur moi. Je m’étais mise dans une bulle pour éviter tout cet environnement de peur. Jusqu’à ce que mon cavalier me demande si j’allais bien. J’haussais de la tête. « Très bien oui. » Comme une grande, je me relevais toute seule. Pas besoin de l’héroïsme de Jorden, ça lui ferait trop plaisir. « Un bon réflexe… Mais maigris un peu, parce que t’es lourd hein. » Lui répondis-je en posant ma main sur son torse. Je ne faisais que le taquiner là. Il était loin d’être gros. Au contraire. J’avais même plutôt apprécié d’être à terre, sous son corps. Mhh. Enlève cette idée salace de ta tête Lubja. Je regardais Jorden avec un petit sourire en coin. « Vas-y ressers moi un verre, s’il te plait. » Ce sont mes gènes russes qui parlent là. A croire que l’alcool règle tout. Sur le coup oui. Puis, la fête est loin d’être terminée, merde quoi. Ils veulent nous gâcher la fête, mais je ne suis pas d’accord avec ça. Je prends Jorden, pour le ramener près de moi, et je me mets à danser. « Imagine une chanson. Pas besoin d’en avoir, pour danser. » Il va me prendre pour une folle, mais je dirais que j’ai pris un gros coup sur la tête. Et voilà l’excuse parfaite.

       
❝ Ne t'inquiète pas pour moi mon amour, s'il y a bien une chose pour laquelle je suis doué, c'est survivre. ❞
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