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Orange is the new black [PV Jesse]

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MessageSujet: Orange is the new black [PV Jesse] Orange is the new black [PV Jesse] EmptyJeu 20 Nov - 6:35

Orange is the new black
Jesse

conspiracy theory ? specialguests : maxine&viktor




13 novembre 2014, 11h23
Université de Californie, Site de Berkeley
Allée des Grecs.

Regardez-moi cette croupe pleine de silicone qui se dandine du haut de ses échasses squelettiques, dénudées et trop bronzées pour la saison. Matez-moi ses boucles auburn qui rebondissent de part et d’autre de ces joues creusées par les exigents standarts de la beauté moderne, sous l’impulsion de ces pas déterminés qui claquent le bitume. Vous voyez, ça, c’est Maxine. Avec ses yeux d’un vert d’émeraude, son teint d’ivoire, et ses cheveux miroitant, elle aurait pu s’appeler Jolene. Mais non, Maxine. La Maxine. Grand cru de la maison Beta Delta, si je n’ose pas dire Millésime, elle a tout ce qu’il faut pour être la reine du campus ; le look d’une allumeuse, la réputation d’une salope, et le caractère d’une chieuse. Enfant de bonne famille, fifille à papa chouchoutée et pourrie gâtée, elle use de son sourire envoûtant et de ses yeux de biche depuis son plus jeune âge afin d’arriver à ses fins. Avant, on appelait ça « faire du charme », désormais, on parle de « manipulation », et son champ d’attaque dépasse bien largement son cercle familial. La Maxine, c'est un virus. Le plus ravageur et le plus contagieux des virus qui soit. Une gastro améliorée, en pire, dans le sens où si elle vous affecte, tous ceux qui vous sont proches sont susceptibles de se la ramasser également.

Et c'est avec la grâce des sorcières empoisonneuses qu'elle sort son téléphone orné de strass roses de son sac à main, et avec une allégresse presque malsaine et un regard malhonnête qui lance des coups d'oeil assassins aux jeunes hommes qui auraient les yeux trop curieux, elle touche de son doigt manucuré l'écran de son mobile. En adoptant la posture aguicheuse de la salope lassée, dirons-nous inconsciemment, elle porte l'appareil à son oreille, s'humecte les lèvres, et une fois que le jeune homme au bout du fil eut décroché, son regard se perd dans les arbres alentours alors qu'un rictus maléfique se dessine sur ses lèvres..

- Viktor ? Tu te souviens que tu as une dette envers moi mon bichon..

______________________
15 novembre 2014, 7h35
Russian Hill, San Francisco
Appartement de Jesse Ashron

Mes paupières s'ouvrent doucement, tout doucement, sur mon environnement. Mon corps entier s'éveille, diffusant progressivement jusqu'au bout de mes doigts cette force qui me fait reprendre le contrôle de mes membres engourdis. Et puis je me retourne, et je te vois. Allongé sur le ventre, ta joue appuyée sur l'oreiller, orienté vers moi ton visage parait d'une sérénité à tout rompre. T'es trop mignon quand tu dors, je ne te l'avais jamais dis ? Non, sans rire, mon cœur est en train de fondre au moment même où je parle, et ce processus a commencé au moment-même où j'ai posé les yeux sur toi. Je pourrais rester des heures comme ça, dans tes draps, à te regarder dormir. Des heures entières, des nuits entières. Mais ce serait un enfer pour toi si je le faisais, tu sais pourquoi ? Parce que je ne te résisterai pas. Je ne pourrais pas lutter contre l'envie de te faire des bisous partout, que j'ai, en ce moment même, tout le mal du monde à réprimer, et tu serais réveillé très, très, très régulièrement par la course de mes lèvres..

Oh aller, il est bientôt huit heures, le soleil nous attend dehors, ce serait déloyal de te laisser te cacher dans ta chambre au vu de la belle journée qui s'annonce. Et puis, le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt comme on dit. Tu veux conquérir le monde avec moi ? Je me glisse alors au plus près de toi dans le lit, et le plus délicatement du monde, passe une jambe de l'autre côté de tes flancs pour mieux me retrouver au dessus de toi. Là, je me penche au dessus de ton visage, mes mains capturent tes épaules avant que je ne dépose une foultitude de doux baisers sur elles. Baisers qui remonte doucement sur ta nuque, ton cou, ta joue et ta tempe, avant que, avec la même habileté, je descende du lit, direction la salle de bain.

En sous-vêtements sous mon peignoir, je me dirige vers la baignoire et y fais couler un bain. Imaginez, l'appartement est endormi, mon Doudou aussi, il en va de même pour le quartier qui, à tendance résidentielle, est long au réveil le samedi matin. Tout est pérenne, tout est serein. Toutes les conditions sont réunies pour commencer une belle journée d'automne, tout ce qu'il manque, c'est un bain. Un bon bain, bien chaud, avec plein de mousse et plein d'odeurs tellement agréables qu'elles nous donneraient presque envie de repartir pour une seconde nuit.. avec tout ce qu'une nuit engendre à l'accoutumée, évidemment. L'eau a fini de couler, la mousse a fini de gonfler et recouvre la surface d'une épaisse couche de bulles minuscules et toutes blanches. J'ai presque fini de m'installer, mais c'est alors que j'allume les bougies colorées que j'entends le plancher de la chambre qui craque. Je me peux m'empêcher de sourire à l'idée que tu puisses être réveillé, et ce sont mes yeux qui se mettent à pétiller quand j'entends que les bruits de pas sur le sol s'engagent dans ma direction. Tu interrompt alors mon tête à tête avec le lavabo en venant m'enlacer par derrière.

- Coucou mon chat. Alors, bien dormi ? Je regarde notre reflet dans le miroir. T'es adorable quand t'as les yeux encore à demi fermés, que tes lèvres sont étrangement attractives et que tes cheveux partent dans tous les sens. Je me retourne alors face à toi et ouvre les bras en lâchant.. Awh, viens me faire un câlin mon bébé ..!

Oui. Moi j'aime te faire des câlins, et encore plus le matin quand tu n'es pas encore bien réveillé. Tu es juste irrésistible dans ces moments là, encore plus craquant que d'habitude, et j'ai remarqué, encore plus affectueux et câlin qu'à l'ordinaire. Alors voilà, je te prends dans mes bras. Mes bras s'enroulent autour de ton cou et, postée sur la pointe des pieds, j'embrasse la moindre parcelle de peau qui s'offre à mes lèvres en ronronnant tout ce que je sais. Puis après un long et délicieux moment de papouille, je romps notre étreinte, défais le noeud à la ceinture du peignoir, et te propose, en me mordant la lèvre inférieure et en désignant la baignoire fumante d'où émane un pur délice olfactif..

- Tu viens avec moi ?

Promis, je vais bien m'occuper de toi..


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MessageSujet: Re: Orange is the new black [PV Jesse] Orange is the new black [PV Jesse] EmptyJeu 20 Nov - 12:59



❝Jesse & Alex

   ♡ Orange is the new black

Je suis complètement dans le gaz quand j'ouvre les yeux sur le réveil qui indique une heure bien trop matinale à mon goût. Ma main tâtonne à côté de moi à ta recherche. La place est vide mais encore chaude. Tu n'as pas du quitter le lit depuis bien longtemps et je crois percevoir du bruit provenant de la salle de bain. Je resterais bien couché mais tu as ce don de me tirer du lit malgré la fatigue. Et ça en soit, c’est un putain d'exploit, crois-moi. Pourtant je te promets qu'il me faut rassembler tout mon courage pour repousser la chaleur de la couette pour venir te trouver. Sérieux, 7h30 du matin passés bébé ... . J'en suis démoralisé d'avance. Mais ça ne dure pas longtemps quand je me glisse derrière toi une fois dans la pièce.

- Coucou mon chat. Alors, bien dormi ?

Je t'entoure affectueusement de mes bras, nichant mon visage dans le creux de ton cou un instant comme pour me laisser à nouveau succomber au sommeil. Je suis encore à moitié endormi et susceptible de m'effondrer tout contre toi ou de te ramener au lit. Mais même ça je n’en ai pas la force.

Awh, viens me faire un câlin mon bébé ..!

- Mmhh j'adore quand tu me dis bébé ... dis-je d'une voix encore empattée par la fatigue alors que je resserre mon étreinte autour de toi et relève les yeux sur le miroir face auquel on est postés. Mes mains trouvent toutes seules le chemin pour faire glisser ton peignoir le long de tes épaules et découvrir en partie ton corps. Toutefois trop peu encore à mes yeux bien que ces pièces de tissu délicatement ornementé soient du plus bel effet sur toi.
J'embrasse ton cou, une main posée sur ton ventre, de plus en plus aventureuse vu que cette dernière cherche à se glisser sous le tissu plus bas, l'autre fourrageant dans tes cheveux à la base de ta nuque. Cheveux que j'empoigne un instant plus tard avec douceur pour faire légèrement pivoter ta jolie bouille elle aussi encore ensommeillée et d'autant plus craquante.

- Tu viens avec moi ?

Le parfum des bougies et du bain moussant semblent nous appeler et si tu ne m'avais pas formulé cette invitation, c’est moi qui l'aurais fait. Je hausse un sourcil l'air de dire "comme si ça se refusait ?!". Mes mains glissent le long de tes bras alors que tu me fais désormais face, plantée sur la pointe des pieds, tes lèvres avides de glisser sur moi comme la plus délicieuse des caresses.  J'émets un petit cliquetis qui s'échappe doucement d'entre mes lèvres pour attirer ton attention puis relève ton menton en y plaçant mon index. Index qui vient se placer l'instant suivant sur mes lèvres pour te dire que c’est là que je désire que les tiennes viennent s'échouer.
Un baiser, deux baisers ... trois, quatre.

- Encore bébé ... encore un ...

La fatigue se dissipe au fil des baisers que tu m'offres les uns après les autres. Et je crois bien qu'une petite dizaine suffira pleinement à me sortir des brumes matinales qui me retiennent encore prisonnières.
Je te laisse grimper la première dans la baignoire et te suis aussitôt en me glissant entre tes jambes, la tête appuyée sur l’une de tes épaules. Confortablement installé entre tes bras, je n’ai qu'à tourner la tête pour trouver l'accès à tes lèvres et je te réclame plus encore de baisers tandis que je guide tes mains toujours plus bas. J’ai envie de profiter de tes caresses, de me laisser complètement aller entre tes mains aventureuses. Chacune d'elles me tirent des grondements lourds de désir, tout aussi suaves que rauques. C’est une complainte discrète que je glisse tout contre tes lèvres alors que mon corps se cambre doucement pour mieux te laisser accéder à la partie la plus sensible de mon corps déjà fou ... littéralement fou de toi. Là où le désir me fouette le creux des reins pour mieux investir tout mon être par de douces vagues qui ne tendent qu'à me réveiller plus encore, tout entier.


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MessageSujet: Re: Orange is the new black [PV Jesse] Orange is the new black [PV Jesse] EmptyMar 2 Déc - 21:51

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- Encore bébé.. encore un..

Tes yeux verts encore à demi fermés, ta voix basse et rocailleuse, ainsi que toute la douceur que tu mets dans tes caresses sont des atouts supplémentaires ce matin, et comme si j’avais besoin de ça pour laisser à mes lèvres le loisir de savourer les tiennes, je te fais languir en rapprochant lentement mon visage du tien tout en ronronnant avant que nos ourlées ne finissent par se rejoindre. Je les aime, le matin, tes lèvres. Elles sont agréablement salées, un peu sèches mais toutefois encore plus douces qu’à n’importe quel autre moment de la journée, ou de la nuit d’ailleurs. Mes bras se rejoignent derrière ta nuque alors que je pose une succession de courts baisers sur tes lèvres, puis un plus long, plus fort, et je lève les yeux vers toi. Et alors qu’une de mes mains s’échappe pour venir du bout du doigt, déloger le grain de sable que le marchand a laissé tomber dans le creux de ton œil, je te lance d’un air taquin..

- Fais attention, je vais finir par penser que tu ne peux plus te passer de moi.

Avant de faire volte-face. L’épais tissu éponge du peignoir glisse sur mes flancs et s’écroule à mes pieds, bientôt suivi par les modestes pièces de coton qui entretenaient ma pudeur, alors que je m’installe dans la baignoire. La chaleur de l’eau au-dessous, la pétillance des bulles au-dessus, le régal olfactif tout autour, et bientôt, la douceur de ta peau sur la mienne. Le léger parfum de noix de coco dans tes cheveux qui vient gentiment me chatouiller le visage, et la caresse de tes doigts sur mes bras, mes poignets, mes mains. Mes paumes me promènent sur ton corps avec la plus grande des tendresses alors que mes lèvres se perdent dans ton cou où elles déposent de suaves et lents baisers, et je ferme les yeux. J’imagine. Mes mains, de part et d’autres de tes flancs, sont deux armées de cavaliers qui se font face. Ton torse, leur champ de bataille, elles le parcourent, l’envahissent, l’investissent, totalement, mais aucune ne prend jamais l’avantage sur l’autre. Et bientôt, elles s’attaquent au dragon, qui se dévoile peu à peu dans la brume, qui se fait de plus en plus grand, de plus en plus menaçant..

- Oh oh, ben dis donc Casanova, tu commences tôt.. !

Un petit rire taquin se glisse à ton oreille alors que mes doigts s’occupent habilement de ta virilité. Je te sens, je te sens te cambrer sous mes caresses, et je sais, je sais qu’en posant mes lèvres à la base de ta nuque, un délicieux frisson te parcourra la colonne vertébrale. Je sais comment te rendre fou, fou de moi, et je veux que tu le sois, maintenant, tout de suite. Et c'est avec une certaine satisfaction que je te vois te retourner dans la baignoire et me faire désormais face. T'as mis de l'eau partout, et la moitié des bougies se sont éteintes, mais je m'en fiche. Tes lèvres sont plus facilement accessible, et ma vue n'est que plus belle. Je ne peux pas me plaindre. Mais alors que tes baisers dévient sur ma joue et descendent dans mon cou, et que tes mains se frayent un chemin sur la peau couverte de mousse, je croise des yeux la pendule à côté de la porte. Quoi!? 8h20.. DEJA ?!

- Naaan, Jesse, je peux pas, les confréries ferment à dix heures ce matin, et j'ai des affaires à récupérer dans ma chambre..

Pitié n'insiste pas sinon je vais craquer. C'est déjà extrêmement difficile, et horriblement frustrant de devoir te repousser, mais il faut vraiment que je récupère ces quelques broutilles, je vais en avoir besoin ce week-end pour réviser, la fin de session approche à grands pas. Ne me fais pas ces yeux de chiens battus, ils me fendent le coeur, c'est absolument cruel, et quoi que je dise, je n'arriverai pas à me déculpabiliser.

- Promis, dès que je reviens.. je te mange.

Tu souffles un coup alors que nous sortons de la baignoire. Tu t'enveloppes dans une serviette avant de partir, tandis que je me sèche à vitesse grand v et enfile mon pantalon. Mais alors que je fouille la salle de bain de fond en combles, je soupire, impossible de retrouver mon soutien-gorge et mon chemisier. J'enroule donc une serviette autour de ma poitrine, et sors de la pièce pour en trouver d'autres dans la chambre, et mettre cet égarement sur le compte de l'heure matinale, mais alors que je m'avance dans le couloir, ta voix m'interpelle..
- Quoi, c'est ça que tu cherches ? me lances-tu, appuyé contre le mur du salon, un air irrésistiblement taquin et brandissant les habits que je cherche, viens les chercher. me glisses-tu alors en esquivant tous les mouvements que j'opère pour les récupérer, les levant toujours plus haut, jusqu'à ce que le noeud de fortune qui tenait serviette en place ne cède et que tu ne me laisses pas d'autre choix que de te courir après dans l'appartement.
JESSE ! ARRETE ! REND LE MOI ! JES.. Aaah ! j'ai glissé. JESSE ! Aller c'est pas drôle ! ARRETE !finis-je, tordue de rire alors que je te cours après, topless. Course poursuite dans la trentaine de mètres carrés que fais ton logis dont nous mouillons le sol de nos pieds mouillés et de nos cheveux mal égouttés. Tous deux à demi nus, comme ça, comme des gosses ou des amoureux l'été au bord de la mer avant un bain de minuit. Nous grimpons sur le canapé. Slalomons entre les meubles. Nous feintons l'un l'autre. Manquons de glisser, à peu près, toutes les trois secondes, et nos rires bruyants accompagnent les clipotis de nos pieds sur le plancher et des gouttes qui s'échappent de mes longueurs brunes, jusqu'à ce que tu stoppes ta course en t'écroulant sur le lit où je saute à mon tour. Là encore continue la bataille qui nous tirent incessamment des éclats de rire. On se chamaille, on chahute, on rigole, on s'embrasse, jusqu'à ce que je profite d'un de tes moments de faiblesse pour arriver finalement à sauver mes vêtements de tes griffes ! Toi, allongé sur le dos, moi à califourchon sur toi, mes cheveux humides semant frénétiquement des gouttelettes d'eau sur ta peau, je me penche et laisse une dernière fois mes lèvres courir sur les tiennes avant de te glisser tout doucement..

- Merci mon chat !

Et voilà, je termine de m'habiller, et quelques minutes plus tard, je sors de la salle de bain, fin prête à décoller pour le campus. Un calme sans précédent règne dans l'appartement, mais alors que je commence à penser que c'est trop tranquille pour que ce soit normal, je te vois encore allongé sur le lit. Je ne peux m'empêcher de sourire, m'approche de ton corps alangui sur le matelas et tire le drap pour te couvrir avant de poser un dernier baiser, doux et long sur ton front, et de prendre la poudre d'escampette, direction la Maison Alpha.




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MessageSujet: Re: Orange is the new black [PV Jesse] Orange is the new black [PV Jesse] EmptyVen 5 Déc - 12:29



❝Jesse & Alex

   ♡ Orange is the new black

Je songe à ce que tu m'as dis un peu plus tôt, et je dois dire que si je n'ai pas souligné ta réflexion par rapport au fait que tu pourrais bien finir par penser que je ne peux plus me passer de toi c'est pourtant bel et bien le cas. Je suis dangereusement accro à toi. Dangereusement dans le sens où je serais dévasté si je te perdais bébé. Mais j'ai foi en toi, foi en nous et foi en l'avenir. Je suis prêt à prendre tous les risques pour toi.
Des risques comme celui qui me pousse à la tentation de si bon matin alors que je guide tes mains vers la source de mon désir incandescent. Rien ne vaut la douce attraction de nos corps au réveil. C'est comme si notre être s'éveillait pour accueillir avec une intensité et une sensibilité particulière le plaisir latent auquel il goûte pour la première fois. Comme si la passion et la langueur se combinaient avec cette perfection qui ne nous possède qu'encore à demi endormis pour nous replonger dans des délices qui semblent presque tenir de l’irréel ... si délectables si doux et si violents à la fois ... .

Tu me voles un sourire alors que je me cambre plus longuement sous tes caresses pour atteindre tes lèvres. J'ai envie de sentir tes mains parcourir chaque parcelle de mon corps pour mieux me sentir t'appartenir. Je veux t'appartenir tout entier, te laisser les commandes et te traduire tout le contentement que tu me procures aussi doucement qu'il se distille dans mes veines par vagues toutes aussi délectables les unes que les autres alors que tes doigts empoignent toujours plus fermement ma virilité. J'aime m'éveiller ainsi entre tes bras et me laisser complètement aller à la sensualité de l'instant, de mes lèvres sur la peau fine de ton poignet que je fini par mordiller alors que tu fais naitre un vif frisson à la base de ma nuque. Frisson qui me parcoure tout entier et qui m'enflamme en l'espace de quelques brèves secondes. Je t'adresse un regard qui s'il n'est pas plein d'étoiles doit briller par les flammes incandescentes du brasier qui s'est emparé de mon corps tout entier et qui doit nettement se lire dans mes yeux. Si tu regardes de plus près, tu y verras de subtiles éclats d'ocre et de safran.

Mais ces instants de sensualité pure sont bien vite interrompus alors que cette maudite horloge nous ramène à cette triste réalité qui te tiens à certaines heures du jour, éloignée de moi. Maudits jours de semaine. Maudites confréries.
Un instant, je reste posté sans bouger, les yeux fermés pour te cacher cette lueur de déception que tu y lirais à coup sûr. Mes lèvres se refusent à un dernier baiser car il serait l'inévitable déclencheur qui aurait raison de nous. Et tandis que je les rouvre sur toi, je ne peux m'empêcher de les laisser traduire combien l'idée de te voir quitter les lieux me serre le cœur.

- Promis, dès que je reviens.. je te mange.

- Une fois de retour, tu n'auras plus aucun moyen de m'échapper.

Je te glisse ça comme la promesse d'heures exquises à partager dès lors où tu auras retrouvé l'étreinte de mes bras. Néanmoins, je ne peux m'empêcher de laisser échapper un soupir alors que je sors de la baignoire et m'enveloppe d'une serviette à hauteur des hanches. Si je ne veux pas succomber, je dois à tout prix m'éloigner de toi. Il est parfois difficile de se raisonner et ce matin n'échappe malheureusement pas à la règle. Mais malgré moi, mon côté taquin ne peut s'empêcher de prendre le dessus et tandis que je quitte la pièce, j'embarque avec moi ton soutien-gorge et ton chemisier, juste pour avoir le plaisir de te voir sortir à demi nue de la pièce à leur recherche. Mais c'est sans compter sur la serviette que tu noues à hauteur de ta poitrine et qui me gâche le meilleur de la vue.
Appuyé contre le mur du salon, je t'observes avec un sourire qui s'élargit aussitôt que je t’interpelle et que tu te retournes vers moi.

- Quoi, c'est ça que tu cherches ?

J'agite doucement mes deux larcins à bout de bras, sachant pertinemment que tu vas t'empresser de venir les récupérer.

Viens les chercher.

J'esquive avec habileté toutes tes tentatives, te poussant à te hisser toujours plus haut pour les atteindre en laissant mon regard s'attarder sur cette serviette qui ne rêve que de se défaire pour te laisser plus de liberté de mouvements. Ou disons plutôt que je rêve de voir se défaire. Le nœud de fortune accède à ma requête en se dénouant comme au ralentis tandis que tu me réprimandes à moitié morte de rire alors que tout ceci ne tarde pas à se transformer en une fabuleuse course poursuite à travers l'appartement.
J'aime entendre ton rire et te voir ainsi délicieusement lancée à ma poursuite à demi nue. Tu es tellement belle que je manque de m'arrêter plusieurs fois pour te contempler, repartant de plus belle quand tu te rapproches et manquant de glisser une nouvelle fois, surtout lorsque je manque de m'étaler en passant par-dessus le canapé. Puis finalement, j'échoue sur le lit et tu me sautes alors dessus. Sans perdre une seconde, je t'emprisonne un instant dans l'étau de mes bras avant de recommencer la bataille tandis que penchée sur moi, les gouttes qui ruissellent le long de tes cheveux viennent consteller ma peau de délicates gouttes d'eau.
Ma main se glisse ainsi dans ta nuque alors que tes lèvres se rapprochent des miennes, pour mieux appuyer ce baiser à venir. Délicieux baiser que tu me délivres alors que je cède enfin à cette gentille querelle à laquelle je n'ai su résister, comme pour mieux te garder encore un instant près de moi

- Merci mon chat !

- Tu me remercieras ce soir quand tu auras les plus délicieuses raisons de le faire ... te chuchotais-je.

Je te retiens un instant avant que tu ne retournes dans la salle de bain, juste pour avoir le plaisir de replacer moi-même ton soutien-gorges et d'en fermer l'accroche tandis que mes lèvres parcourent ta nuque et tes épaules.
Je me laisse retomber sur le lit alors que tu regagnes la salle de bain pour terminer de te préparer, un bras placé en travers de mon visage comme pour m’interdire de reposer un regard sur toi, pour m'interdire toute nouvelle tentation, juste désireux de t'imaginer dans mes songes en me laissant aller à quelques rêveries qui ont visiblement raison de moi puisque je m'assoupis plus vite que je ne l'aurais songé. Un doux sourire orne mes lèvres lorsque je sens le drap remonter sur moi et tes lèvres sur mon front. Il me rappelle que je ne suis pas trop censé m'attarder moi non plus puisque je dois me rendre à l'agence ce matin pour récupérer quelques ordres de missions mais surtout, aller au rendez-vous prévu avec cette jeune femme qui bosse au FBI et avec laquelle je suis censé bosser sur une affaire dans laquelle je me suis retrouvé mêlé. On m'a proposé de collaborer avec elle et ça me parait envisageable pour ne pas dire que je n'ai certainement pas le choix.

Ainsi, une petite vingtaine de minutes après ton départ, il est temps pour moi de me préparer. Une douche froide ou au moins tiède s'impose alors que le simple fait de pénétrer à nouveau dans cette salle de bain me rappelle la frustration de ton absence et de ce à quoi nous avons du couper court.



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MessageSujet: Re: Orange is the new black [PV Jesse] Orange is the new black [PV Jesse] EmptyMer 24 Déc - 0:19

Orange is the new black
Jesse

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C'est dur. C'est affreusement dur de ne pas me laisser aller au plaisir de retrouver tes bras et m'abandonner à l'un des moments de tendresse les plus doux que je n'ai jamais eu l'envie de t'offrir. Tiraillée à en avoir presque la boule au ventre, je me contrains toutefois à poursuivre ma route, au volant de mon pot de yaourt chéri, direction le campus. Les quelques minutes de trajet habituelles ont presque doublé de durée avec tout le monde qui se promène aujourd'hui. Même si tôt avant Noël, il faut croire que les achats sont déjà de mise. Enfin, à l'université, le temps n'est pas encore aux fêtes, et on en est encore bien loin. Avant de pouvoir m'autoriser à me gaver de chocolats et de jalebis dans mon canapé, appuyée contre l'épaule de mon père qui se plaira de bidouiller les cheveux de sa petite dernière, il faut que je réussisse mes examens de fin de session, et pour cela, il faut que je travaille plus que de raison. Cela inclut que les études doivent passer avant Jesse.. Bon, nous savons élémentairement que ce ne sera pas le cas, mais j'espère toutefois qu'il m'accordera au moins une petite heure pour que je puisse relire mes cours et les avoir un minimum en tête avant les étaler sur mes copies de partiels, et que je n'ai pas à réitérer la manœuvre, aussi difficile soit-elle, après les vacances aux sessions de rattrapage.. pitié.

Je parque enfin ma titine à l'entrée du campus et prends mes jambes à mon cou pour rejoindre ma chambre et entasser dans mon sac les quelques cours dont j'aurais besoin pour le week-end. Alors, voyons voir.. C'est un tel fouilli là dedans que je ne sais même pas où sont mes notes ! Ah les voilà ! Chimie organique, je prends, Biochimie et technologies analytiques du vivant, je prends aussi, et, où est-ce-qu'il s'est caché celui-ci.. ah voilà, Thermodynamique chimique. Très bien. En partant, je récupère deux ou trois petites choses dans mes affaires que j'avais oublié hier, et un tour de clé plus tard, me voilà dans l'Allée des Grecs, marchant d'un pas lourd et impatient de rentrer chez mon amant. Mais alors que j'arrive dans le parking et que je largue mes bouquins et mon sac sur la banquette arrière, une voix se détache de l'assemblée de voiture, et il me faut quelques instants pour identifier sa source.

- Alexandra Shepperd ?

C'est un grand jeune homme, le teint d'un blanc cadavérique et aux bras tatoués de distinctions tribales, qui capture mon regard de ses yeux plus clairs que le ciel et d'un sourire presque charmant malgré l'immonde piercing qui le troue.

- Salut, je m'appelle Vik, étudiant en médecine, ravi de te rencontrer. Nous avons quelques amis en commun qui m'ont parlé de toi comme étant une jeune chimiste très brillante, et je me demandais si ça te dérangerait de me filer un coup de main pour un TP que je dois préparer pour la semaine prochaine.. Je suis comme qui dirait.. en galère sur la pharmaco', à vrai dire.

T'es mignon.. "Vik".. mais j'ai pas que ça à faire..

- Hum, je t'aiderai avec plaisir, mais aujourd'hui je d..

- Ça ne prendra que quelques minutes !

Non c'est non, t'es bouché ou quoi ?

- Très bien.. je te suis. concédais-je finalement face aux yeux de chiots que m'adresse le jeune homme.

Que ce soit clair, si j'accepte cela, c'est uniquement pour ma bonne conscience. Je pense en Alpha, j'ai la chance de ne pas avoir de difficultés dans mon domaine d'étude, donc autant que mes facilités profitent aux autres. Je monte finalement dans ma voiture et suis celle de l'étudiant en médecine sur quelques kilomètres avant de garer ma petite Beetle verte à côté de sa Chevrolet noire.  Je suis Vik dans une vieille bâtisse dont je me garde de commenter l'insalubrité, avant de descendre une sombre cage d'escalier au pied de laquelle le tatoué m'empoigne fermement le bras. Je n'ai pas le temps de me poser de questions ou de commencer à me débattre qu'il me lance à terre dans une autre pièce. Sale, poussiéreuse, froide..

- Très bien alors Shepperd maintenant, tu m'écoutes très attentivement.
- C'est quoi ce bordel ?!
- Y aura pas de bordel si tu fais exactement tout ce que je te dis.

C'est quoi ça, c'est une blague ? Il ferme la lourde serrure derrière lui et se plante à l'entrée. Je balaie la pièce des yeux. Pas de fenêtres. Juste de hautes et vieilles armoires en bois moisi, un tapis en peau de mouton et une large table en fer sur laquelle sont disposées quelques fiole, béchers, erlenmeyers et de petits sacs en papier. Je déglutis, et plonge le plus noir des regards dont mes yeux sont capables dans les mirettes de celui qui vient de m'embobiner bien comme il faut, et lance, d'un ton traduisant toute la colère qui m'habite malgré le sang-froid dont je m'étonne de faire preuve dans de telles circonstances..

- Qu'est ce que tu me veux ..?
- Je veux que tu me synthétises une vingtaine de grammes de MDMA.. tu dois savoir ce que c'est, je me trompe ? finit-il en un clin d’œil insolent.

De l'ecstasy. Mon sang se glace et mes mâchoires se serrent. Il est hors de question que je synthétise pareille substance. En plus d'être totalement contraire à la déontologie chimiste, une boulette pareille pourrait me coûter ma place à l'université en plus de la quasi-garantie de mon titre de major de promotion, et ma chambre dans la maison Alpha. Je m'éclaircis la gorge, comme si cela pouvait me faire sortir de ce cauchemar, et riposte d'un ton nonchalant.

- Qu'est ce qui te fais croire que je sais faire ça ?

Il s'approche de moi. Je recule, jusqu'à ce que mon dos touche le mur et fasse tomber les quelques bricoles qui occupaient l'étagère que je viens de renverser accidentellement. Sa main passe sur ma joue avec la plus grande insolence et le plus profond désir de provocation alors qu'une moue faussement taquine s'installe sur son visage..

- Allons Alexandra, tu es la meilleure étudiante de ta promotion.. Ne me fais pas croire que j'ai surestimé ton savoir en te choisissant..

Je ne résiste plus. Mon genou s'échappe dans ses bijoux de famille dans un râle provenant des confins de ma gorge, et aussitôt que son cri de douleur fut lancé, sa main s'esclaffa violemment contre ma joue dans un claquement simultané au cliquetis des crans de sûreté des pistolets de ses trois camarades qui pointent désormais leurs armes sur moi.

- Tiens toi tranquille tu veux ? Putain ça alors, c'est pas vrai ! crache-t-il en empoignant ma crinière avec une délicatesse qui laisse à désirer, et m'embarque jusqu'à la paillasse où est exposé tout le matériel de chimie nécessaire à la préparation. Maintenant tu m'écoutes bien Einstein. Tu vois le mec là ? Ouais lui, il a un master de chimie en poche. Il va te surveiller pendant toute la procédure, et il a l'ordre de te faire sauter ta cervelle de futur prix Nobel si jamais tu merdes une seule petite broutille, t'as compris ? Je compte sur toi pour t'appliquer, on sait jamais qui pourrait faire les frais de tes erreurs de manipulations..

Ça veut dire quoi ça, sac à merde ? Oh petite voix, si tu savais à quel point ces mots remplis de haine me brûlent la langue.. Mais je n'en prononce aucun. Je ne le respecte même plus assez pour daigner lui répondre. Il quitte alors la pièce, me laissant seule avec deux de ses molosses dont le diplômé en chimie. Mais alors que je refuse toujours de m'affairer, les deux dégainent leurs armes et me prennent dans leur ligne de mire en me jurant de commencer. Je renifle. Je tremble. J'ai peur. J'extirpe du sachet les quelques feuilles qui s'y trouvaient. J'ai à faire à une plante visiblement grasse, à l'aspect palmé, portant le nom de "sassafras". Je me retiens difficilement d'exploser en larmes. Ces cons ont vraiment tout les produits nécessaires à la synthèse d'ecstasy, aucun ne manque sur la table, surtout pas la dose de pression dont je n'ai pas besoin pour me concentrer, et que les deux couillons m'administrent souvent en me grognant dessus pour me rappeler à l'ordre. Je n'ai pas le choix. Mes doigts tremblent comme jamais, j'ai envie de vomir, et je suis contrainte et forcée d'opérer ces manipulations, alors je les exécute, la boule au ventre. Je commence par faire chauffer le chauffe-ballon pour la synthèse de l'huile essentielle de sassafras que j'obtiendrai par hydrodistillation. Dans le ballon, deux tiers d'eau et les feuilles que je fais bouillir. Les vapeurs s'émanant du récipient passent dans le tube à dégagement latéral puis dans le réfrigérant à eau dans lequel elles perdent de la chaleur et se retrouvent à l'état liquide alors en s'écoulant dans l'erlenmeyer. Il faut bien une trentaine de minutes pour que le produit soit récolté en quantité suffisante pour servir ces messieurs, minutes au bout desquelles je verse le contenu du flacon dans une ampoule à décanter et attends quelques instants que les deux phases se distinguent pour que, dans un nouveau bécher, je puisse récupérer la phase organique, celle qui est jaune, et qui contient l'huile essentielle. Je répète les opérations de distillation et de décantation avec l'huile essentielle pour n'en retenir que le constituant principal, le safrole, que je transforme par diverses manipulations trop complexes à expliquer pour les pauvres cerveaux de mouches de ces abrutis, jusqu'à obtenir de l'isosafrole, un isomère du safrole, puis du MDP2P dont je vous épargne le nom entier ( 3,4-Methylenedioxyphenylpropan-2-one ), une cétone que je termine par faire cristalliser avec une amine pour obtenir la fameuse molécule tant recherchée par ces saloperies de junkies.

Une fois le produit synthétisé, j'expire un bon coup et essuie mes yeux déjà mouillés. Je n'arrive pas à croire que je viens de passer plus d'une heure à fabriquer.. de la drogue. Cette simple idée fait naître un flot supplémentaire de larmes que je m'efforce de ne pas faire surgir. Je m'en veux tellement. Je me déteste tellement, putain Alex, pourquoi t'as accepté de faire une telle connerie ?! Je n'arriverais plus jamais à me regarder dans un miroir ! Je me recule de la table, et c'est alors que je lève les yeux vers le mongol qui a laissé son pote aller faire la commission à leur chef en mousse, je remarque un point rouge, qui clignote, au dessus de sa tête. C'est.. c'est une caméra ? Sérieusement ? Je ne peux m'empêcher de retenir ce sanglot là. Je suis finie. Belle et bien finie. Adieu, rêves de grands laboratoires, Johnson&Johnson. Adieu, l'Oréal New York. Adieu, l'Oncopole. Alexandra Shepperd, tu finiras tes jours en taule, et tu te seras fait sauter la tête avant d'avoir trente ans. Tant d'aspects de ma vie viennent de s'écrouler par un simple coup d'oeil sur cette bande que je n'ai même pas entendu Vik rentrer dans la pièce, ni même les complots de la petite bande alors que je reviens à la raison alors qu'ils sont à deux mètres de moi, toutes crocs dehors alors que chacun m'attrape par un membre. Je me débats, je hurle, comme une folle, mais rien à faire. Ils m'immobilisent sans la moindre difficulté malgré mes réticences et mes coups répétés, et avant que je puisse répliquer d'une quelconque manière, Vik m'ouvre la bouche et y verse quelques grammes de la poudre que je viens de synthétiser avant de me souffler dans le plus insupportable des sarcasmes..

- On se revoit plus tard dans les nuages Einstein !

Je crache. Ses idiots de copains me lâchent et je m'écroule par terre, toussant de toutes mes forces jusqu'à me faire vomir pour chasser le moindre grain de poudre de mon organisme. Ils s'en vont. M'enferment. Je m'épuise à crier, à tousser, à vomir, mais rien à faire. Rien ne sort. Strictement rien. La tête commence à me tourner. Je panique, je frissonne. Mon coeur bat la chamade, mes idées sont confuses. Je ne sais plus où je suis, qui je suis, pourquoi je suis là. Sur mon front bouillant perlent une multitude de gouttelettes d'eau glacée. Les muscles se crispent, se saisissent, ça me fatigue, ça m'épuise. Je transpire, j'ai froid. J'ai chaud. J'ai soif. Je n'en peux plus, ma respiration se saccade. J'aurais presque envie de mourir, tiens, pourquoi pas. Mes paupières se font lourdes, je suis exténuée.. Et si je m'assoupissais un instant, et.. et.. et si j...







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MessageSujet: Re: Orange is the new black [PV Jesse] Orange is the new black [PV Jesse] EmptySam 27 Déc - 11:58



❝Jesse & Alex

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Me voilà enfin prêt à retrouver le chemin de la maison. Il commence à faire froid en ce mois de novembre. Jusqu'ici les températures étaient douces, mais comparé à ce matin, la fin d'après-midi s'est subitement refroidie, aussi j'enfile aussitôt ma veste en prenant la direction de la voiture non sans heurter une fille qui me rentre dedans de plein fouet. Une fille qui n'est pas sans me dire quelque chose. Grande, brune, superficielle à en voir son allure BCBG et un petit air de bourgeoise ou de fille à papa qui se croit au-dessus des autres mais surtout qui se croit charmante et trop sûre d'elle à voir la façon dont elle me reluque avec son petit sourire qui se veut femme fatale. Effet raté selon moi ma belle, t'es juste ridicule et tu devrais ranger ce trop plein de confiance en toi, ça te ferait pas de mal ... .
Et puis lorsqu'elle se redresse après avoir ramassé ses affaires, ça fait tilt. Il s'agit de Maxine, cette fille que j'ai déjà vu dans ton entourage sur l'université, cette fille qui a l'air tout en faux semblant et que je n'aime pas te savoir fréquenter.
Malheureusement pour moi, elle en profite pour m'aborder en m'ayant visiblement remis moi aussi. Bien soit, c'est cool mais je n'ai pas que ça à foutre et j'écourte mais elle me retient en requérant soudain mon aide pour sa bagnole qui a visiblement un soucis. J'ai le choix mais je décide de voir ce qu'elle a derrière la tête en présageant que cette rencontre et son prétexte de soucis mécanique n'ont rien de hasardeux.
Et plus les minutes défilent, plus je vois bientôt à sa façon de tenter de trouver n'importe quel prétexte une fois son soucis réglé, pour me retenir qu'il ne s'agit pas que d'une tentative de drague lourde comme elle s'est soudain mise à en jouer. Derrière son manège, il m'apparait qu'il se cache bien plus que cela.

J’ai cette drôle d'impression depuis ton départ ce matin que quelque chose va venir contrecarrer les projets de ce soir. Quelque chose qui va tout faire capoter. Un foutu imprévu mais pas n'importe lequel. Je ne saurais déterminer plus précisément ce que je ressens mais ça sent les emmerdes. Et cette impression se renforce au fil des secondes alors que l'autre m'agace de plus en plus. Pourtant je joue le jeu, guidé par mes impressions. Mon instinct me trompe rarement et là j'ai comme le sentiment qu'il n'y a rien d'hasardeux à sa présence. Ouais vraiment rien d'hasardeux vu son insistance à me retenir lorsque je fais mine de devoir reprendre la route. Elle use d'un culot monstrueux mais tout ça parait bancale. C’est tout sauf subtile surtout en sachant que je suis avec toi. Elle n'a visiblement ni limite ni jugeote et c'est bien inhabituel de sa part, bien que je ne l'ai vu que quelques fois. Son jeu de pseudo séduction est surfait et n'a rien de crédible. Et je doute qu'il puisse s'agir d'une quelconque manœuvre pour tenter de foutre la merde entre toi et moi. Et pour ça, je peux aisément me baser par rapport à son attitude les quelques fois où je l'ai trouvée avec toi ou brièvement croisée de mon côté. Elle s'est toujours montrée désintéressée face à moi, et crois bien que ce n'était pas parce que nous étions ensemble. Ses regards étaient si plein de dédain et d'un certain mépris que ça traduisait très clairement ce qu'elle pensait de moi. C’est le genre de fille qui te snobe si tu n'es pas pété de tune ou que tu n'appartiens pas à une famille de renom. Le genre qui fais mine de s'intéresser aux gens simples comme toi et moi juste pour son profit.

Mais alors quelles peuvent être ses motivations pour être ainsi venue à ma rencontre ? Je me méfie d'elle. C’est une soit disant amie à toi bébé mais elle m'a donné une très mauvaise impression, tout en faux semblant dès notre première rencontre. Pour vous expliquer, j'ai fais sa connaissance il y a peu de temps, plus précisément un soir où j'ai voulu rendre une visite à l'improviste à Shepperd en me glissant dans sa piaule sur le campus en plein milieu de la nuit. Manque de bol, Maxine était là et ma surprise est de ce fait quelque peu tombée à l'eau, enfin du moins, le projet que j'avais pour la soirée.
Je crois que j'ai nourri une certaine méfiance dès le départ envers elle. Je ne sais pas si c'est sa tête qui ne me revenait pas ou si je lui en ai pour ainsi dire voulu de s'être trouvée là au mauvais moment. Quoi qu'il en soit, cette impression n'a jamais dégagé.
Elle m'a donné l'impression d'être ce genre de fille qui donne dans les sales combines derrière ses allures de jeune fille parfaite ... et lorsque je l'ai vu un jour trainer avec ce mec tatoué dont je ne connais pas le nom, il m'a semblé que leurs messes basses n'avaient rien de très honnêtes à en voir leur attitude lors des faits. Ce qui a renforcé mes impressions sur elle.

Enfin bref. Je tente de jouer le jeu avec elle sans éveiller ses soupçons sur mon revirement alors que je consens à la laisser me retenir encore un peu. Et puis il y a ce coup de fil qui nous interrompt en pleine conversation. De mon côté, j’en profite pour essayer de te joindre mais sans résultat. Maxine elle, s'est éloignée de quelques pas et semble vouloir se faire très discrète auprès de son interlocuteur. Néanmoins je perçois une certaine tension sur ses traits et dans sa voix. Plus ça va plus elle parait nerveuse, lançant de fréquents regards inquiets dans ma direction et s'éloignant plus à chaque fois qu’elle croise mon regard comme si elle craignait que je n'entende la dite conversation.
Et puis elle raccroche, et revient vers moi plus nerveuse que jamais, n'osant même plus affronter mon regard. Elle cesse son manège de façon abrupte, trouvant un prétexte sur lequel elle bute lorsque je lui balance exprès un argument pour la coincer et pour ainsi dire faire mine de la suivre ou plutôt de m'inviter à me joindre à elle là où elle doit se rendre. Du coup, elle change aussitôt de prétexte, m'offrant une raison bancale qui contredit non seulement son premier prétexte mais aussi tout le manège qu'elle m'a monté jusqu’ici.
Avec ça, elle retrouve son attitude pour le moins méprisante, cherchant à se débarrasser de moi là où quelques minutes auparavant, elle m'aurait collé aux basques quoi que je fasse. Vraiment très louche comme revirement mais cela ne m'étonne pas au vu des doutes que je nourris depuis le début.

Quoi qu'il en soit, son départ précipité me met d'autant plus la puce à l'oreille que je me décide alors à la suivre discrètement. Jusqu'à arriver sur les lieux où elle se rend, je ne me fais pas remarquer, la suivant à quelques mètres derrière et me garant à l’abri des regards une fois là-bas.
J'observe un temps, cherchant toujours à te joindre entre temps mais toujours sans résultat. Ce qui vu l'heure, n'est pas normal. Et puis je vois Maxine bientôt rejoint par ce fameux mec aux tatouages avec qui je l'avais vu "comploter" un coup. Je reste planqué, observant la situation avant de soudain voir sortir trois types tout aussi louches que l'autre d'un bâtiment vers lequel ils dirigent des gestes nerveux. Je peux entendre l’écho de leurs voix sans pouvoir cependant percevoir le contenu de leurs propos. Ils sont nerveux et il y a des éclats de voix avant que tous les cinq ne déguerpissent alors en s'empressant de grimper dans leurs bagnoles. Je ne manque pas de prendre quelques clichés rapides de là où je me tiens, ayant toujours mon appareil dans la bagnole. Ils démarrent ensuite sur les chapeaux de roues et j’ai juste le temps de pouvoir photographier les plaques d'immat' quand ils sont dans le bon angle alors qu'ils partent par un autre chemin plus loin en face. Puis aussitôt partis, je fonce droit vers le bâtiment en question. Je ne sais pas à quoi m'attendre mais c’est comme si j'étais poussé malgré moi par les pires scénarios qui ont pris forme dans mon esprit alors que je ne peux m'empêcher de tout faire concorder ensemble et que je ne peux m'empêcher de t'imaginer au milieu de tout ça. Maxine qui m'a fait son manège pour me retenir à tout prix, toi qui est restée impossible à joindre et tout le reste. Tout ça m’apparait de plus en plus clair sauf concernant ce qui m'attend ... .



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MessageSujet: Re: Orange is the new black [PV Jesse] Orange is the new black [PV Jesse] EmptySam 27 Déc - 17:39

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Oh merde.. Combien de temps ai-je dormi ? Quelques minutes ? Une heure ? Deux heures ? Deux jours ? Je n'ai aucun moyen de le savoir, et pour être tout à fait franche, je m'en tamponne. Tout ce que je constate, c'est que je suis toujours dans cet endroit lugubre, que l'odeur qui s'émane de moi ferait la concurrence à l'haleine d'un chameau tant que j'ai transpiré, et que j'ai la bouche pâteuse comme si je n'avais pas bu depuis des lustres. Assise contre le mur recouvert du genre de tapisserie qui devait être à la mode pendant les années 20, je me débarrasse de mon blouson en l'envoie valser plus loin en le faisant tournoyer comme un lasso au dessus de ma tête sans me retenir de pousser le cri des texans qui usaient de ce genre de pratique. La poudre blanche collée sur mon menton ainsi que sur le haut de mon chemisier, ne semble guêre me gêner, et au lieu de m'en préoccuper, j'essaie de me lever. J'appuie alors mon épaule contre le mur, et toujours hilare de mon lancer de manteau, je me redresse progressivement et entreprends de marcher jusqu'au robinet. Mais il faut que je fasse attention, il y a des petites souris par terre. Et des petits chats, et des petites fleurs. Il ne faut pas que je les écrase. Alors je marche doucement, le plus précautionneusement possible. Vous imaginez, si j'écrase la patte d'un chaton.. J'arrive au lavabo, attrape avec le peu d'adresse que mon état me permet, le premier récipient qui veut bien se glisser dans ma main, il se trouve que c'est une casserole. Je la remplis avec un peu d'eau, et, les mains tremblantes, l'élève au dessus de ma tête en fronçant les sourcils avant de prononcer, l'air très sérieux.

- Buvez ! Ceci.. est mon sang ! Le sang de l'alliance nouvelle et éternelle scellée par le pacte avec les licornes ! Aaaaamen !

Et comme si j'étais fière de mon délire, un large rictus amusé se dessine sur mon visage alors que je porte la casserole à hauteur de mes lèvres pour boire leur contenu. Une fois désaltérée, et la bouche moins pâteuse, je laisse tomber le récipient et me balade en trottinant gaiement dans la pièce jusqu'à m'arrêter net devant un immense tigre qui me fait face, caché sous la table. Débute alors un dialogue passionnant au cours duquel nous discutons, le fauve et moi, des raisons de sa présence ici. Il me raconte d'une façon absolument fascinante comment il a échappé à la vigilance de ses gardes, il y a deux mois, au Pakistan, ainsi que sa rencontre avec Tarzan qui a d'ailleurs quitté Jane pour adopter Mowgli, prétendant qu'une alliance gorilles/loups serait très intéressante d'un point de vue diplomatique entre les deux côtés de la mer Rouge et que les Anglais, eux, n'étaient qu'une bande d'anti-conformistes royalistes aux idées aussi bonnes que leur gelée à la fraise. Je ne peux qu'acquiescer, et me montrer d'autant plus intéressée par le récit de sa traversée du Pacifique en sous-marin jaune et par l'annonce importante qu'il me fait en me faisant remarquer que j'ai désormais des pouvoirs magiques, et plus précisément, que je suis aussi rendue aussi forte et costaud que Superman et Batman réunis. N'en croyant pas mes oreilles, mais ne voulant pas paraître faible et incrédule devant le pur produit de ton imagination !!, je bombe le torse, serre les mâchoire et me mets en squat, prête à employer toutes mes forces pour soulever la grosse table du milieu, berceau de la substance blanche qui m'a filé cette sensation de puissance dont je jouis démesurément. J'essaie de soulever. J'essaie, j'essaie. Ca sert à rien, elle est fixée au sol par du béton, poulette. Mais j'essaie quand même. Je suis supposée être plus forte que deux super-héros trop canons des comics de mon enfance, une fixation en béton ne me fait pas peur. Je suis plus forte qu'eux, et je le sais ! Je pousse, je force, je m'en ferais presque mal, mais je m'en fiche. J'essaie jusqu'à ce que l'effort me coupe le souffle et me file une terrible crampe au biceps.

- Ha ha ha, TRES - DROLE !

Le tigre n'est malheureusement plus là où je l'ai laissé tout à l'heure. Un petit reniflement triste plus tard, me voilà face au miroir du lavabo. Je constate la tristesse de mon visage, encore rouge de l'effort que je viens d'accomplir en vain, et adresse des mots doux à mon reflet pour le réconforter. Ou du moins, je lui prononce des mots doux jusqu'à ce qu'une autre idée, meilleure et surement plus efficace, ne me vienne à l'esprit. Je me mors la lèvre inférieure rien qu'à imaginer mon acte prochain alors que j'empoigne deux poêles, et adresse un clin d'oeil au miroir avant de lui demander s'il est prêt. Il ne me faut alors pas deux secondes pour commencer. D'entre mes lèvres commencent à s'échapper des sons, apparentables à des notes de l'introduction de la mythique "Eye of the Tiger" de Survivor. Puis les poeles viennent s'entrechoquer sur ma mélodie, et voilà que je danse bientôt dans toute la pièce, en tapant mes ustensiles comme s'ils étaient de banales percussions et chantant, si l'on peut appeler ça comme ça, cette mélodie célébrissime.

It's the eye of the tiger, it's the thrill of the fight, rising up to the challenge of our rivals, and the last known survivor starts his pray in the night, and he's watching us all with the eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeyyyyyyeeeeeeeee ...! D'un coup d'un seul, le grand final arrive, et j'ouvre sauvagement mon chemisier en terminant.. .. Of the tiiigeeeer !

Je me déchire les cervicales à ébouriffer ma crinière pour endosser au mieux mon rôle de rock star née, et continue ainsi de taper des poêles, de trottiner en rythme et de m'égosiller le plus laidement du monde, le tout en prenant toujours garde aux jolies fleurs sur le sol. Mon Dieu mais que vous lui avez-vous fait ?...


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MessageSujet: Re: Orange is the new black [PV Jesse] Orange is the new black [PV Jesse] EmptyMar 30 Déc - 16:19



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Je ne sais pas si je dois m’inquiéter, m'horrifier ou rire du spectacle auquel j'assiste ... . Dans ce labyrinthe de couloirs, j'ai pu trouver le chemin jusqu'à toi alors que je ne savais pas du tout sur quoi j'allais tomber. Au final, je te trouves là comme je l'avais présagé, complètement déchirée, en proie à des hallucinations si je me fie à ton comportement et à tes dires, mais bien que tout ça pourrait porter à rire, la situation est très sérieuse. D'autant plus lorsque je remarque le tas de bordel dans la pièce qui me mets vite la puce à l'oreille. On t'as visiblement poussé à jouer au petit chimiste bébé... . Je commence à entrevoir ce qui a pu se passer ici et surtout, lorsque tu me fais enfin face, je remarque les traces de cette poudre sur ton menton. Facile de faire le lien et de comprendre en gros ce qui s'est tramé par ici et ça n'a rien de drôle. Compte tenu des risques et des répercutions que j'imagine par rapport à tout ça vu le rôle que tu as sans doute du tenir selon la petite idée que je me fais, ça ne peut qu'être désastreux pour ton avenir. Les autres ont fuit, te laissant là dans cet état et je comprends ce qui risque de suivre. D'autant plus lorsque mon attention est attirée par une loupiote rouge plus haut dans un coin de la pièce. Une foutue caméra. Je suis hors de son champ de vision mais pas toi et la première chose que je fais est alors de me précipiter vers cette dernière pour la débrancher. Sauf que ça ne suffira sans doute pas. Qui dit camera dit enregistrement et si je ne mets pas la main sur ce dernier, ça ne servira à que dalle. A moins que la chance soit avec nous.

Je la récupère donc, récupérant la carte à l'intérieur. Ils l'ont visiblement laissé là comme preuve pour les flics qui vu leur désertion rapide, ne devraient pas tarder à arriver.. Quant à la vidéo, je la regarderais plus en détails après. Pour le moment, je dois m'occuper de toi et parvenir à te faire tenir tranquille. Sans compter sur les preuves dont je dois me débarrasser. Si j’en crois leur fuite et cette caméra laissée là, aucun doute qu'un piège est en ce moment même en train de se refermer sur nous. Aussi, nous ne devons pas perdre de temps. Mais je jure que j'aurais la peau de ces sales fils de pute. Et que je ne vais pas manquer de t'insulter pour t’être acharnée à fréquenter cette salope ! Je t'avais prévenue pourtant Shepperd ! Je la sentais pas. Son jeu était pourtant clair. Comment n'as-tu pas pu ou voulu remarquer son hypocrisie ?!!!
C’est la première fois que j’ai envie de t'en retourner une, pour ça et pour te montrer aussi intenable sur l'instant alors que je m'évertue à me débarrasser des preuves. Mais ce n'est pas ta faute, tu es sous l'effet de je ne sais quelle saloperie et je dois juste parvenir à faire ce qu'il se doit tout en te surveillant et en nous pressant bientôt plus vite encore alors que j'entends les sirènes des flics comme je m'y attendais.

Mais nous n'avons pas le temps de sortir sans nous faire repérer qu'ils sont déjà sur place, débarquant dans un crissement de pneus. La caméra glissée dans une poche intérieur de ma veste, on n'y voit que du feu. Je n'ai plus qu'une seule option ... . Et je prie pour que tu te tiennes tranquille juste le temps de les ruser lorsque nous nous retrouverons face à face.
Casquette baissée, te maintenant tout contre moi en ayant pris soin de placer la capuche de ton sweat pour en dissimuler un maximum, on croise les flics en chemin qui déboulent si vite à l'intérieur en fonçant têtes baissées que seul l'un d'entre eux est chargé de voir ce que je fous ici avec cette fille. Je me présente rapidement comme un agent du FBI et mentionne le nom de ma "collègue", celle là même avec qui je collabore actuellement sur une affaire et que j'ai vu ce matin. Je sais qu'elle me couvrira si besoin même si on ne devrait après coup pas remonter jusqu'à moi. Cette même femme qui est bien connue de leur service pour être parfois en collaboration avec eux.

Ça aide à confirmer les faits et lorsque je suis censé montrer mon badge, toi tu as l'involontaire ingéniosité de t’effondrer sur le sol, m’entrainant à demi dans ta chute. Ainsi on oublie le badge et je ne peux qu'arguer que tu es la propriétaires des lieux et que je t'ai trouvé ici, en sale état, ce qui nécessite que je ne perde pas de temps. J'argue dans le même temps que les autres ayant fuis avec la fille dont ils me font la description. Et je leur refile le numéro de plaque d'immat' que j’ai pu noter en leur filant le papier glissé dans ma poche.

Le flic est assez beunet pour nous laisser ainsi filer sans chercher plus alors que je confirme que je repasserais au poste pour en dire plus. Il doit s'agir d'un bleu. Déjà un flic c’est con mais un bleu, n’en parlons pas. Quoi qu'il y en a bien qui sortent du lot. Quoi qu'il en soit, ne restons pas plus longtemps ici si on ne veut pas risquer de se faire retenir par l'un d'entre eux qui pourrait lui, avoir un peu plus de jugeote.


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MessageSujet: Re: Orange is the new black [PV Jesse] Orange is the new black [PV Jesse] EmptyDim 4 Jan - 0:51

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Here I stand, helpless and left for dead. Regardez-moi ! Je chante bien n'est-ce-pas ? Et ne suis-je pas sexy vêtue de la sorte, le chemisier sauvagement ouvert et les cheveux en bataille ? Je suis sûre que vous pensez que si, ne mentez pas ! Et toi, là, grand et jeune homme qui me dévisage bizarrement, tu ne me trouves pas jolie ? Toi en tout cas, t'es canon, et le mieux, c'est que je te connais, et que je t'aime. Tu t'appelles Jesse, c'est ça ? Et je me souviens que tu as un gros.. un très gros pistolet. Je ne te quitte pas les yeux alors que je m’assois sur la table, et que tu vas débrancher la caméra dont la diode s'arrête instantanément. Pourquoi tu fais ça ? Tu ne veux pas passer à la télévision avec moi ? Tu as d'autres projets pour moi alors, que tu préfères garder privés pour nous deux exclusivement, pas vrai ? Mes yeux te dévorent, et je mords ma lèvre inférieure alors que tu fourres la boite à images dans la poche intérieure de ta veste, et que, l'air méchant, tu t'approches de moi, récupère un sac poubelle, et le remplis de toute la verrerie qui trône à côté de moi. Me rendant compte de ce que tu fais, je bondis sur mes pieds et attrape ton bras pour essayer de te maîtriser en criant..

- Eh mais qu'est ce que tu fais ?! Casse pas la vaisselle, non mais tu te crois où ?! Arrête !

Je me battrais presque avec toi, beau blondinet, mais tu es bien plus fort que moi, je dois l'admettre, et je n'arrive pas à t'empêcher de jeter tout ça dans le sac poubelle. Quand tu le fermes et l'explose contre le mur, je crie, je te crie d'arrêter, que les pauvres béchers et les autres récipients hurlent eux aussi, que tu leur fais mal, et qu'ils te pardonneront si tu leur rends leur liberté tout de suite. Mais tu ne m'écoutes pas, c'est à croire que tu ne m'entends même pas. Tant pis, je boude. Je croise les bras et te laisse t'affairer tout seul à gesticuler partout dans la pièce. Fais attention aux fleurs, assassin.. marmonne-je dans ma barbe alors que tu me lances un regard noir, que tu m'attrapes fermement par le bras et que tu m’entraînes avec toi jusqu'à l'extérieur.

Tu marches tellement vite que je commence à avoir des raideurs dans la cuisse, mais inutile de te dire que ça me fait mal, tu ne m'écouteras même pas de toute façon. Monter les escaliers est une pure horreur, si bien que tu me portes à demi pour arriver jusqu'à la porte d'entrée. Dehors, trois voitures de policiers sont garées devant la maison, et leurs gyrophares ainsi que la lumière du soleil m'éblouissent pendant un moment, et alors qu'un des agents s'approchent de nous, je perds l'équilibre et ne manque pas de me ramasser sur le goudron, et toujours agrippée à ton bras, inutile de mentionner qu'il s'en ai fallu de peu pour que tu ne me tombes dessus dans le même temps. Tu m'aides à me relever sans user de la moindre once de délicatesse, ce que je n'omets pas de te faire remarquer à l'aide d'un petit grognement venu du plus profond de ma gorge, et de l'expression froncée et grave de mes sourcils. Nous faisons quelques pas, en direction d'une grosse voiture noire, et tu entreprends alors de m'emmener du côté passager, mais avant même que la portière ne soit à notre portée, je me mets à me débattre. Je n'ai pas envie de rentrer moi. Regarde il fait beau, un peu frais, mais le soleil est là, et ce n'est que la fin de l'après midi, nous avons encore une heure ou deux avant que la nuit ne tombe ! C'est ce que tu ne veux pas entendre, et contre quoi tu répliques en redoublant d'adresse pour parer mes tentatives d'escapade. Si tu es costaud, moi aussi je peux l'être, et je sais faire du bruit aussi, regarde comme je peux crier fort.

- Laisse moi tranquille ! J'ai pas envie de rentrer maintenant ! Je bats des ailes, comme un oiseau pris dans un piège, jusqu'à ce que, l'air bien décidé à ce que tu me fiches la paix, mon poing s'échappe vivement dans ton oeil. lâche moi je te dis !

Et puis je cours, aussi droit que je le peux, et aussi vite que mes raideurs et mes crampes ne me le permettent. Il faut que je sois plus rapide, je n'ai pas envie que tu me remettes la main dessus. J'ai juste soif, très soif. Je sais que le détroit du Golden Gate n'est pas très loin d'ici, peut-être pourrais-je me désaltérer en buvant un peu de son eau. Je me mets donc à sa recherche, mais ne sachant pas exactement où je me trouve, ma quête s'avère périlleuse. Tant pis, je cours, de ce côté-ci, et m'enfonce bientôt dans un bosquet tout en pente, et après quelques instants de course, je ralentis l'allure, et aperçois un petit ruisseau qui passe, à quelques mètres de moi. Je suis contente, oh oui, je suis ravie même ! Je ne peux que me réjouir à l'idée d'avoir la chance de croiser des poissons. Pleins de jolis poissons de toutes les couleurs, dans ce petit cours d'eau. Ne pouvant retenir mon enthousiasme, je me précipite en sa direction, mais je n'ai pas le temps d'y arriver. Ma cheville se tord violemment sur une pierre, et me fait perdre l'équilibre. Je dévale la pente dans un roulé-boulé magistral qui me bourlingue violemment dans tous les sens et me cogne partout sur une grosse cinquantaine de mètres, jusqu'à ce que ma tête ne heurte une autre grosse pierre incrusté dans le sol.

(...)

J'ouvre les yeux, et la première chose qui me vient à l'esprit, est.. "Pourquoi je dormais ?". C'est vrai c'est étrange, je ne me souviens même pas m'être mise au lit, et je n'ai même aucun souvenir de ce que j'ai fais aujourd'hui. Je rappelle simplement que j'ai du prendre la route pour aller chercher quelques livres sur le campus, mais je suis incapable de me remémorer quels ouvrages j'ai récupéré, comment je suis rentrée à la maison, et encore, pourquoi je dormais. Bon, peut-être que ce n'était qu'un rêve, que je n'ai en fait que terminer ma nuit à.. 20h10.. La vache, je n'étais pas si fatiguée que ça hier soir pourtant.. Etrange. Je vais quand même me lever, ne serait-ce que pour aller faire un bisou à Jesse, mais alors que je m'échappe des draps et que je sors du lit, ma tête commence à tourner, et je me surprends à être prise de fortes courbatures au niveau des cuisses, des bras, et des cervicales. Vraiment bizarre, mais je vais mettre tout cela sur le compte de la trop longue nuit que j'ai passée, et durant laquelle j'ai certainement adopté plus d'une mauvaise position. Je sors donc de la chambre en me frottant les yeux et me massant la nuque, et atteint difficilement la porte malgré la terrible migraine ophtalmique que je me colle.

Debout, je m'aperçois de quelque chose qui me trouble encore plus. Pourquoi diable ai-je dormi dans un tel accoutrement ? Regardez-moi, je suis vêtue d'un tee-shirt qui, vu comme il me tombe, doit appartenir à Jesse, et d'un jean, mais le plus étrange, c'est que je porte des chaussettes. Ne vous marrez pas, ça n'a rien de drôle, je ne dors jamais avec des chaussettes, j'ignore pourquoi, mais c'est comme ça. Je dois dire que je suis vraiment troublée par tout cela, aucun de ces éléments ne fait partie de mes habitudes, et je ne trouve rien dans ma mémoire qui pourrait les expliquer rationnellement. Et je peux vous assurer qu'il n'y a rien de plus perturbant.. Bon, j'entreprends quand même de rejoindre le salon, à en croire les brides de commentaires de la télévision, c'est là que tu te trouves certainement. Je vais faire comme si de rien n'était pour ne pas t'inquiéter, ou du moins, je vais essayer..

- Coucou mon lapin, bien dormi ? te lance-je de ma voix la plus douce alors que j'apparais dans le cadre de la porte en me concentrant le plus possible pour ne pas tituber. J'ai un de ces mal de crâne moi, tu sais pas où est l'aspirine ? Ah voilà. continuai-je en me préparant une solution aqueuse d'acide acétylsalicylique. Quoi ? Chimiste un jour, chimiste toujours. J'emporte mon verre sur le canapé et le pose non loin de tes pieds, croisés sur la table basse, et m'assois près de toi. J'ai fais un rêve moi, complètement dingue, c'est dommage que je ne puisse pas te le raconter, je ne m'en souviens que très vaguement..  la seule chose dont je suis certaine c'est que c'était complètement.. Bang. Tu tournes ton visage vers moi, et je découvre cette horreur avec stupeur. Ton œil gauche.. est maquillé au beurre noir. Enfin, pas vraiment noir, il est plutôt rouge là en réalité, mais.. il n'en reste pas moins que quelqu'un t'as fais du mal. Mon visage se ferme, et mon ventre se noue. Oh mon Dieu, mais qu'est ce qui t'es arrivé ? Tiens, mets ça.. t'ordonne-je presque en te faisant passer le verre frais et en commençant à poser la surface contre ton coquard.. Je vais te chercher de la glace. Bouge pas.

Me voilà de retour dans la cuisine au pas de course, j'ouvre le freezer et enfourne ma main dedans pour en chercher une poche de glace. Ma main.. la jointure de mes doigts est toute rouge et étrangement engourdie. C'est vraiment bizarre.. Je mets donc les cubes gelés dans un sac à congélation que je ferme ensuite avant de retourner auprès de toi pour te soigner et le mettre sur ton oeil au beurre noir.. rouge. Je prends toutes les précautions du monde à ne pas te faire plus mal que nécessaire, je pose même un doux baiser sur ta tempe avant de la caresser du bout des doigts. Mais c'est alors que mon regard se perd dans la fenêtre en face, ou plutôt, sur mon reflet dans la vitre, en face.. Mon visage est comme meurtri. Ma lèvre, entaillée. Mon front, traversé dans la diagonale par un épais sillon rouge. Ma paumette, égratignée de trois rayures de la même taille en dessous de l’œil. Ma tempe, abîmée de la même façon. Je pâlis. Ce n'est pas possible, dites moi que c'est une blague ! Je déglutis nerveusement avant de replonger mon regard dans le tien. Implorante, désolée, et en exprimant tout mon désarroi face à la situation, je t'en supplie, dis moi la vérité quand je te demande.. - C'est moi qui t'ai fais ça ..? Mes mains cherchent la tienne, et la serrent avec fermeté et insistance. Dis le moi.. qu'est ce qu'il s'est passé Jesse ..? Je ne suis certainement pas prête, ni conditionnée à entendre ce que tu vas me raconter, mais je n'ai pas le choix. Je dois savoir. Et je ne te lâcherai pas avant que tu m'aies tout raconté..  Don't you dare look at him in the eye, as we dance with the devil tonight..

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