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Le destin bat les cartes mais c’est nous qui les jouerons...

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MessageSujet: Le destin bat les cartes mais c’est nous qui les jouerons... Le destin bat les cartes mais c’est nous qui les jouerons... EmptyMar 30 Sep - 2:06

« Le destin bat les cartes mais c’est nous qui les jouerons...».  »
Pablo & Mealla




e.t by katy perry ft. kayne west on Grooveshark



Il était sept heure du matin quand j'avais finit de me préparer un pull en lin blanc, un jean clair et j'étais prêt pour une journée de révisions. Même si les cours prenaient doucement, je ne voulais pas être le deuxième, ni le troisième de ma promotion non hors de question, je voulais être le meilleur et pour ça rien de mieux que de se lever tôt pour commencer à apprendre le programme sur le bout des doigts. Puis ce qui me permettait le soir de sortir avec les gars de la confrérie et ne pas avoir de regrets le lendemain en cours me demandant si j'avais bien fait d'être sorti ou non. Je n'aimais pas ça, perdre pied ne pas savoir avant les autres. Un peu arrogant et alors ? J'avais le droit de vivre pour moi et de m'autoriser un peu d'égoïsme donc que ça plaise ou non je m'en fichais un peu pour tout dire. Je sors de chez moi vers sept heure trente, tout beau tout propre. Aujourd'hui pour moi il était inconcevable que je sorte ni rasé, ni coiffé, ni bien sapé. Fallait que je sois au top, puis prendre soin de moi ne m'apportait que des bonnes choses alors pourquoi faire tout rapidement le matin que quand je prends mon temps généralement le soir je suis de bonne compagnie ? Je me dirigeais vers Castro avec mon coupé-cabriolet gris métallisé pour m'acheter des cookies. Car il n'y pas plus horrible que d'avoir faim pendant que vous bossez vos cours, franchement c'était pire qu'une femme collante du matin au soir. Il faisait vraiment frais ce matin, c'était ça qui était chiant avec San Francisco un coup il faisait une chaleur torrides comme les jambes interminable d'une italienne et un jour il se les cailler comme un simple 75 A. Putain. Dès le matin, j'étais dirigé par des pensées obscènes à croire que mon coaching, n'était plus mais était devenu ma façon de vivre au quotidien. J'arrivais donc, devant la meilleur boutique de cookies de la planète. Car je vous le dis, je suis pire qu'un ogre quand je révise vaut mieux pour moi que je trouve un bon truc à me mettre sous la dent. Je me dirigeais à l'intérieur du magasin qui était anormalement vide pour une fois, à croire que les gens sont de moins en moins matinaux de nos jours. Je cherchais du regard les cookies qui satisferaient mon appétit grandissante quand j'entendais mon prénom d'une voix douce, que je pourrais reconnaître entre mille. Mealla. MEALLA ? Mais qu'est ce qu'elle foutait là, la belle asiatique. Je la connaissais depuis le collège, toujours dans la même classe jusqu'au lycée et pourtant nous n'avions échangés que quelques mots, devoirs commun ou un peu d'entraide après les cours rien de très passionnant. Pourtant je pouvais la reconnaître entre toute une bande d'asiatiques, elle était particulière cette jeune femme. Je m'étonnais un peu de la voir ici, moi qui voulait faire table rase de mon passé le voici se ressurgir. Je lâchais froidement pour ne pas perdre le nord «  Qu'est ce que tu fous là ? ». Les lions étaient lâchés, la belle allait prendre peur, du moins elle ne me connaissait pas froid, ni bavard...ni sous mon meilleur jour. Elle avait l'habitude de me voir en simple survêtements du coup je voyais au regard qu'elle me lançait qu'elle semblait intrigué. Je raclais ma gorge, pour essayer de radoucir ma voix, car après tout j'avais été trop sec. Je laissais mon regard tomber sur son visage, parfait jusqu'au moindre millimètre puis sur son corps un quart de seconde le temps de remonter mes yeux verts à ses prunelles marrons en m'approchant un peu trop près d'elle «  T'habite ici maintenant ? ». Le curieux était d'attaque, alors Mea prête ?
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MessageSujet: Re: Le destin bat les cartes mais c’est nous qui les jouerons... Le destin bat les cartes mais c’est nous qui les jouerons... EmptyMer 1 Oct - 20:46


Le temps vient à bout de tout, il est la patience en action.
Pablo & Mealla

Je vais faire un meurtre, un véritable meurtre avec du sang, un mort, des hurlements, reste juste à savoir comment je vais le tuer. Dans d'atroces souffrances, très certainement, je n'allais pas lui administrer une mort douce, non elle serait lente et douloureuse. Quoi ? Ne me regardez pas ainsi, c'est de sa faute, si j'ai envie de le trucider, ce n'est certainement pas de la mienne. Ce qu'il a fait pour avoir des envies d'assassinat à son égard ? Rien, si ce n'est me mettre en rogne dès le matin. J'étais de bonne humeur pourtant, je m'étais levé de bons pieds, je n'étais pas en retard pour aller en cours. Seulement, dès que je suis sortie de ma chambre prête, monsieur m'a harcelé littéralement. Mealla, tu n'aurais pas vu mon caleçon ? Genre, je suis censé savoir où il pose ses sous-vêtements ? Mealla pourquoi tu as fini les céréales, maintenant, il faut que tu en rachètes ! Excuse-moi de manger à ma faim, surtout qu'il aurait dû faire les courses samedi. La meilleure pour la fin, Mealla, je peux prendre la voiture aujourd'hui ? Oui question économie, mes parents ont trouvé que c'était mieux d'avoir une voiture pour deux. Enfin, je l'aime quand même, c'est mon cousin et j'y tiens, alors je ne vais pas vraiment le tuer. Je vais juste le martyriser un peu. Je sais exactement comment faire.

Regardant l'heure sur l'horloge dans l'entrée de l'appartement, je m'aperçois qu'il est déjà sept heures et dix minutes, si je veux être à l'heure et m'arrêter ou je désire sur le chemin, il faut absolument que je passe la porte maintenant. Je m'apprête à sortir avec ma veste, quand je vois mon colocataire me regarder d'un drôle d'œil avant de déclarer. « Mealla, il faudrait que tu penses à acheter de la lessive aussi. » en souriant de toutes ses dents bien évidement. J'hésite entre le jeter dans de l'eau bouillante ou le passer au Moulinex. De ma faute ? Non pas réellement, oui, j'ai ma chambre au campus, c'est exact, mais j'ai le droit de rentrer dormir dans mon appartement que je partage avec mon cousin de temps en temps. D'habitude, la cohabitation se passe mieux que cela, mais il a peut-être ses règles aujourd'hui allez savoir, en tout cas moi, je n'ai pas les miennes. Je lui jette quand même un regard noir pas trop méchant, quoi que généralement, ils sont tous méchants. Puis je prends mes affaires avant de partir pour de bon. Heureusement que ma première destination se trouve sur la route et que je ne dois pas faire un détour.

Après une bonne marche de bon matin, j’arrive enfin à destination. Je passe la porte du Hot Cookie Bakery, pour me venger, il fallait absolument que je rapporte quelqu’un de ses délicieux cookies en plus de quelques macarons. Je regardais les cookies disposés à divers endroits quand mon regard s’arrêta nette. Une personne que je ne pensais pas revoir après le lycée. Une personne que je connaissais depuis le collège assez timide, réservé, pas très sûr de lui, très différent du type populaire en fait. Sans que je puisse me retenir le nom m’échappa entre mes lèvres. « Pablo Di Marco ? » J’avais l’impression d’être de retour à New-York, sauf que nous étions bel et bien à San Francisco. Vous y croyez au coup du destin ? Personnellement, je n’ai jamais cru à ces inepties. Seulement, reconnaissez que c’est légèrement troublant.

Oups, j'ai dû mentionner son nom un peu fort pour qu'il m'entende, puisqu'il est en train de se retourner pour me faire face. Oh, si je m'y attendais, il est encore plus séduisant que dans mes souvenirs. Cela remonte à trois ans, c'est certain, puis j'avais tendance à ne reluquer que Jo' en réalité, alors faire attention aux autres garçons ? Ce n'était pas vraiment mon truc. Sauf que maintenant, je l'avoue, ce mec est canon, mais un peu bizarre, en fait complètement bizarre, vu la façon dont il vient de me parler. Froid, distant, limite ton réprobateur. C'est clair que monsieur n'est plus le même. Tout d'abord, cela se voit par les vêtements qu'il porte, d'un côté, je ne lui reprocherais pas, il est beaucoup mieux vêtu ainsi qu'en survêts à longueur de temps. Mais alors me parler aussi sèchement parce qu'il vient de me tomber dessus par hasard, je ne comprends, je n'arrive pas à saisir le pourquoi du comment, il réagit de la sorte. Je n'ai pourtant jamais été méchante avec lui, au contraire, j'ai toujours été gentille quand on travaillait ensemble nos exposés. Oui, non, là, je suis perdue. Sauf qu'il ne faut pas que cela dure trop longtemps, déjà mon cousin qui me prend le chou, pas besoin d'un deuxième zigoto qui vient me pomper l'air. J'allais pour lui répondre et le remettre un peu à sa place, il n'avait pas besoin de m'agresser après tous. Cependant, je n'ai pas eu le temps de faire quoi que ce soit, que Pablo commençait à se rapprocher de ma personne pour me poser la même question que tout à l'heure, mais de formulation plus polis et d'un ton moins agressif.

Un petit sourire ironique se figea sur mon visage un instant par rapport au début de la rencontre non prévu, avant de rouler des yeux avec exaspération. « Je viens acheter un cookie. Sinon depuis aout 2012, pourquoi ? Aux dernières nouvelles, c'est un pays libre, je peux vivre ou bon me semble non ? Mais pour satisfaire ta curiosité, je suis des cours à Berkeley. » Déclarais-je le plus calmement possible, ce n'était pas de sa faute si j'étais assez remontée aujourd'hui, je n'allais pas l'enterrer vivant avant qu'il n'ait pu comprendre ce qu'il lui arrivait. Puis ma réponse n'était pas si méchante, je n'ai fait que dire pour exactitude, ce que j'aurais dit à une autre personne qui m'aurait posé la même question avec un ton un peu impoli. « Et toi Pablo ? Tu étudies aussi sur Berkeley ? Cela doit être récent, je t'aurais aperçu bien avant autrement. » Rajoutais-je d'une voix neutre.

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MessageSujet: Re: Le destin bat les cartes mais c’est nous qui les jouerons... Le destin bat les cartes mais c’est nous qui les jouerons... EmptyVen 10 Oct - 13:10

« Le destin bat les cartes mais c’est nous qui les jouerons...».  »
Pablo & Mealla




e.t by katy perry ft. kayne west on Grooveshark



Croiser Mealla ici était quelque peu surprenant. Je voulais tirer un trait sur ma vie d'avant et donc savoir qu'elle est ici me faisait littéralement chier. Je ne voulais pas croiser de gens que je connaissais qui  pourrait nuire à ce que j'étais devenu. Égoïste ? Oui un petit peu. Mealla avait été au Lycée avec moi ça remonte à un peu plus de trois ans nous étions plutôt le genre de personne discrète qui ne font pas chier les autres, qui étudient. D'ailleurs nous avions eu l'occasion d'étudier souvent ensemble va t-on dire. Nos échanges étaient bref, elle était avec un mec je crois à l'époque du coup je n'étais pas spécialement intéressé puis moi aussi j'étais en couple. J'avais l'impression de faire un bond dans le passé et ce n'était pas le genre de chose que j'appréciais généralement mais bon le destin nous avait forcé du coup j'imagine que je devais faire au moins semblant d'être content de la voir. Malheureusement pour elle je ne pouvais pas faire semblant, du coup ma première interrogation fut un peu trop brusque. Je l'avais senti, et elle ne méritait pas ma mauvaise humeur après tout elle n'avait rien fait que de se trouver ici à San Francisco. Je lui demandais ce qu'elle foutait là et surtout si elle habitait ici. Sa façon de rouler les yeux me faisait sourire, on ne pouvait pas douter que ça soit une fille ça c'est sûr.  Du coup elle habite ici depuis plus de deux ans intéressant. A sa seconde interrogation un rire sortait d'entre mes lèvres. Calme toi ma jolie, je suis juste curieux. Ce qu'elle avait l'air de comprendre puisqu'elle « satisfaisait » ma curiosité. «  Oh oui tu peux même aller vivre dans l' Iowa élever des cochons si tu veux ! ». Disais je d'un ton ironique. Quoi je pouvais la taquiner, j'avais le droit on est dans un pays libre comme elle venait de dire ? Le sourire aux lèvres je la regardais, je l'observais même sa façon de remuer ses lèvres, sa mèche de cheveux, qui revenait à chaque fois devant son épaule. Elle me sortait quelques secondes de mes pensées en me demandant ce que je faisais ici et si j'étudiais également à Berkeley. Il était sûr que j'allais la revoir maintenant que j'avais la certitude qu'elle habitait ici, et qu'elle était dans la même université que moi. Je répondais en mimant le même ton de sa voix . «  Je fais mon entrée à Berkeley cette année, j'étais en Italie et à Londres avant. ». Puis au moment où j'allais enchaîner mes paroles la serveuse nous demandait derrière son comptoir ce que nous voulions. Je lancer un regard à la brune avant de lui proposer «  Je t'invite, puis comme on est amenés à se revoir , à charge de revanche. ». Je ne lui laissais pas trop le choix en faite. Pas pour la séduire ou quoique soit, mais pour juste discuter. J'aimais les personnes simples, et intelligente et elle était les deux avec elle je n'avais pas besoin de jouer les gros durs, les insensibles. Mais j'avais changé, elle l'avait remarqué. Je faisais désormais plus attention à moi, à ce que je disais, mon comportement face à la gente féminine. Une fois qu'elle avait choisit sa boisson et son cookie. Je plaquais doucement une main derrière son dos pour la faire avancer devant moi. Ce n'était pas une approche, mais être tactile était devenu quelque chose dont je devais avoir l'habitude. Puis au pire des cas elle me tape ? Je ne pense pas qu'elle soit le genre de femme à s'énerver pour si peu d'autant que ma main était bien au milieu du dos pas du tout sur le bord de ses fesses. Une fois où je pensais que nous allions être bien je reculais sa chaise pour qu'elle s’assoit. Je m'en fichais qu'elle est quelque chose à faire ou non. Une fois face à elle, en silence je buvais une gorgée de mon café tout en la jaugeant du regard. «  Qu'est ce que tu étudies alors à Berkeley » ?
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MessageSujet: Re: Le destin bat les cartes mais c’est nous qui les jouerons... Le destin bat les cartes mais c’est nous qui les jouerons... EmptyMer 10 Déc - 14:23

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