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Mais nous nous aimons plus que tout, si ce n'est davantage.

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MessageSujet: Mais nous nous aimons plus que tout, si ce n'est davantage. Mais nous nous aimons plus que tout, si ce n'est davantage. EmptyDim 11 Déc - 18:39

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Jeudi matin, dix-heure. La semaine de cours fut particulièrement difficile alors que chacun redoublait d'efforts avec des examens qui approchaient. Les étudiants passaient leur temps à réviser, les professeurs préparaient les contrôles continus, et les plus hauts placés, comme Maria, remplissaient toute la paperasse, devaient refaire le budget pour l'année prochaine, et j'en passe. Le boulot était immense en cette période de Noël et tout le monde attendait avec impatience la fin de la semaine prochaine pour enfin pouvoir se reposer et profiter de quelques vacances en famille et entre amis. J'avais hâte également, ne serait-ce que pour me rapprocher de Maria.

Ces derniers temps, ce n'est pas la grande joie dans notre couple. Quelques aveux, quelques disputes, quelques mauvaises nouvelles. Nous sommes tous les deux têtus et ne voulons pas admettre nos tords. Nous ne sommes pas fâchés l'un contre l'autre à proprement parlé, c'est à dire que nous nous adressons tout de même la parole, mais nous avons tendance à éviter toute conversation sérieuse et il m'arrive bien souvent de passer des nuits dans un tout nouveau lit : le canapé. Les couples connaissent des hauts et des bas. En ce moment, nous ne le nierons pas, nous sommes vers le bas. Mais nous nous aimons plus que tout, si ce n'est davantage. L'un comme l'autre avions besoin de repos, ne serait-ce que pour ne plus être désagréables dans nos paroles et ce, involontairement.

Mais je prenais davantage sur moi et me calmais peu à peu, si bien que désormais, quand je voyais Maria le matin, je n'avais qu'une envie, celle de filer dans le creux de ses bras et profiter de la chaleur de son corps ainsi que de la douceur de son cou. Pourtant, il me paraît plus difficile que prévu de faire le premier pas vers la tendresse après un tel moment de tension. Je me suis néanmoins promis de remédier à cela très rapidement, car O'Berkeley est une femme qui en vaut la peine. Pendant les vacances, je pourrai la cajoler, et nous pourrons retrouver nos rôles d'amoureux transis, j'en étais persuadé.

Et c'est avec cette pensée que je sortais du hall d'entrée pour me diriger vers l'extérieur. Beaucoup d'étudiants se trouvaient dans le parc un peu plus loin alors qu'ils se trouvaient en pause entre deux heures de cours. D'autres se trouvaient au niveau du parking et c'est là-bas que je me dirigeais, par réflexe. Je m'adossais à un muret en pierre et sortais une cigarette de mon paquet, la portais à mes lèvres, l'allumais dans un geste précis et tirais dessus. Je fermais un instant les yeux. Je ne m'accorde que très peu de cigarettes, donc quand je viens à en fumer une, ça relève presque de l'orgasme. Mes yeux bleus balayaient l'endroit du regard. Une bonne partie des étudiants semblaient sous pression, assez stressés, ce que je pouvais comprendre, bien que je n'ai jamais réellement angoissé pour des examens. Mon côté ''je m'en contre-fiche'', probablement. Mon unique stress, à cette époque, c'était de savoir si j'arriverai à rester assis sur une chaise durant plusieurs heures. Très logique, vraiment...
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MessageSujet: Re: Mais nous nous aimons plus que tout, si ce n'est davantage. Mais nous nous aimons plus que tout, si ce n'est davantage. EmptyDim 11 Déc - 19:31

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I got a half pack of lucky strikes man come along with me.



Décembre 2011. D’ici quelques semaines, 2011 se retirerait pour laisser place à une nouvelle et toute fraîche année que serait 2012. Certains la considéraient comme celle de la fin, Maria elle n’y croyant pas du tout se contentait de l’idée qu’une nouvelle année allait certainement lui permettre de remettre quelques pendules à l’heure. Et dieu sait que certaines avaient vraiment besoin d’un bon réglage. En effet, les temps étaient particulièrement difficiles entre son mari et elle et Maria avait bien du mal quant à faire la part des choses avec la masse de travail qui lui était tombée dessus quelques semaines plus tôt. Ah, décembre ! Le meilleur moment de l’année pour les enfants qui se lèvent chaque matin en souriant sachant qu’un chocolat les attendait, les rapprochant toujours un peu plus du jour où le Père Noël (cf : le compte en banque de leurs parents) leur apporterait leurs cadeaux. Et pour les adultes, décembre était plutôt signe de déboursement excessif, d’abus de nourriture et de travail par-dessus la tête avant de pouvoir souffler en se disant « demain, je dors ». Les vacances ne tarderaient pas à sonner pour Maria aussi. Mais pour le moment, elle devait surtout se préoccuper du planning de l’établissement pour l’année 2012 qui lui semblait encore plus difficile à faire que pour les années précédentes. Elle devrait certainement remercier son médecin qui lui avait prescrit ces fabuleux calmants contre les problèmes neurologiques dont elle était la cible depuis plusieurs semaines maintenant. Ce traitement allait finir par avoir sa peau avant la maladie ! Allant pour boire une énième gorgée du troisième café de la journée qu’elle s’accordait très clairement dans le but de parvenir à faire le maximum de choses aujourd’hui, Maria se rendit compte qu’elle avait déjà terminé son gobelet de café sans sucre. Soupirant, la brunette lâcha son stylo, ôta ses lunettes qu’elle posa sans ménagement sur son clavier d’ordinateur portable avant de se lever en attrapant sa veste dans le but d’aller se rechercher un café. Descendant à l’étage inférieur pour atteindre l’une des machines à café réservées aux enseignements – qu’elle n’était plus – Maria vit au loin Edward qui semblait prendre le chemin de la sortie. Regardant l’heure sur sa montre, la brunette ne put retenir un sourire. Elle le connaissait par cœur. Il était dix heures. Nous étions jeudi, il n’avait pas cours. Il sortait. Donc il allait fumer une cigarette. Elle sourit à nouveau. Oui, elle le connaissait décidément très bien. Excepté lorsqu’il s’agissait de son passé. Là, Maria perdit tout sourire, un souvenir douloureux d’une fameuse soirée lui revenant comme une claque à la figure.

« Salut madame la Pro’ ! » S’exclama un collègue lorsqu’elle eut mis un pied dans la salle des professeurs pour aller chercher un café comme prévu. Elle sourit en entendant son collègue, se retourna, et le salua à son tour. « Salut futur demandeur d'emploi ! ». Évidemment Maria plaisantait, mais ça tout le monde le savait pertinemment ici, même ceux qui ne l’aimaient pas. Car oui, tout le monde n’appréciait pas forcément la franchise dont pouvait faire preuve la brunette, en partie depuis qu’elle avait endossé le rôle de Directrice de l’université. Avant, en tant que directrice adjointe, beaucoup pensaient qu’elle n’avait aucun poids administrativement parlant, mais maintenant… Beaucoup parlaient derrière elle, mais personne ou très peu devant son nez. L’hypocrisie du XXIème siècle, sans doute. La brunette n’en tenait guère compte en vérité. Ses proches savaient ce qu’elle valait, et réciproquement, cela lui suffisait amplement.

Une fois son café près et après avoir entendu quelques commères causer du dernier épisode d’American Idol en soutenant parfaitement que le jeune homme ayant été éliminé de l’émission ne méritait pas ce triste sort, la brunette préféra quitter les lieux empestant de conneries pour aller rejoindre son mari qui devait savourer sa cigarette présentement. Encore une fois, Maria le connaissait bien. Pour cela, tout du moins.

Le temps n’était pas particulièrement mauvais aujourd’hui, contrairement aux derniers jours qu’il y avait eu sur l’Etat de Californie. Cependant, bien qu’il ne pleuve pas, un vent très frais était bien présent sur la ville de San Francisco. Frissonnant un peu, la brunette passa ses deux mains autour de son petit gobelet de café noir sans sucre avant d’apercevoir son mari qui était, comme elle l’avait senti venir, en train de fumer une cigarette du côté du parking de l’établissement. « Dure matinée ? » Lui laissa-t-elle entendre alors qu’elle venait de le rejoindre.
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MessageSujet: Re: Mais nous nous aimons plus que tout, si ce n'est davantage. Mais nous nous aimons plus que tout, si ce n'est davantage. EmptyDim 11 Déc - 22:03

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Il était tellement bon de savourer une cigarette après deux heures de boulot. Prendre son temps, tout en se disant qu'on a du temps libre. Profiter du tabac quand on ne le fait plus excessivement et sans plaisir. Ça devenait un luxe à mes yeux, que ce soit par rapport au prix qu'à ma faible consommation. Mon état de santé jouait bien évidemment sur le peu de cigarettes que je pouvais fumer, mais aussi sur le fait qu'il commençait à faire froid dehors, donc il fallait avoir un peu plus de motivation pour aller se geler le bout du nez et se glacer une main juste pour se griller une clope. De plus, l'odeur du tabac froid avait tendance à être bien moins agréable. La seule chose susceptible de m'amuser, c'est qu'il faisait assez froid pour donner l'impression de souffler une quantité impressionnante de fumée, un peu comme lorsque l'on fume une chicha entre amis. C'est ainsi que je profitais tranquillement de ma cigarette, dans un calme présent bien que je pouvais tout de même entendre les étudiants entre eux discuter un peu plus loin. Ça me berçait presque. Et soudain...

« Dure matinée ? » Cette voix, je ne la connaissais que trop bien et mon cœur commença à battre plus rapidement au fur et à mesure qu'un petit sourire vint naître sur mon visage, étirant mes lèvres et creusant mes fossettes. J'avais pris place contre ce muret de pierres, en plein soleil afin que les quelques rayons viennent exercer sur moi un peu de chaleur. Ce fut la raison pour laquelle je plissais mes yeux, à fortiori beaucoup plus bleus que d'habitude. Je tournais la tête vers Maria et mon sourire s'élargit davantage en la voyant là, dans son manteau, ses fines mains autour d'un énième gobelet de café que je devinais brûlant. Je tirais de nouveau sur ma cigarette, sans la quitter du regard alors qu'elle s'approchait de moi. « Ça peut aller, j'attends juste la fin de semaine avec impatience. »

Je tirais une dernière fois sur ma cigarette, sur le point de consumer le filtre si je continuais d'inspirer, avant d'éteindre le mégot en écrasant l'extrémité incandescente sur le muret, puis de le jeter dans la poubelle à proximité de l'endroit où nous nous trouvions. Comme l'air était frais, je passais mes mains sur les épaules de Maria, avant de les glisser le long de ses bras. « Et toi alors, ta matinée s'est bien passée ? » Je n'avais plus envie de me prendre la tête avec elle, si bien que je n'arrivais même plus à lui en vouloir. Il y a des moments comme ça on l'on tuerait pour un unique câlin de la part de l'amour de sa vie. Je déroulais mon écharpe autour de mon cou et entourais celui de Maria avec cet accessoire imprégné de mon odeur. Elle avait visiblement oublié son écharpe à elle dans son bureau et dans la mesure où sa maladie relevait d'une difficulté à respirer, je préfèrais qu'elle évite tout simplement une angine ou autre maladie spécifique à l'hiver qui la feront tousser à agoniser. Et puis, je viens d'un pays nordique, je supporte beaucoup plus facilement le froid qu'elle. Tout comme j'étais à la limite à m'étaler sur du carrelage l'été quand il fait très chaud, tout en ayant l'impression de fondre comme un glaçon au soleil. Maria, elle, ça avait tendance à la surprendre. Combien de fois ai-je entendu : « Il fait bon là, il pourrait faire beaucoup plus chaud ! », alors que je me trouvais face à deux ventilateurs, en sueur ?

Enfin je calais mon front contre celui de mon épouse, sans la quitter des yeux, dans une tendresse infinie avant de déposer un baiser sur coin de ses lèvres. Et déjà, je devinais plusieurs étudiants tournés vers nous. Mes yeux virèrent sur le côté. Bingo. Quelques sourires amusés en notre direction. Puis je reposais mon attention sur ma femme. « On déjeune ensemble tout à l'heure ? »
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MessageSujet: Re: Mais nous nous aimons plus que tout, si ce n'est davantage. Mais nous nous aimons plus que tout, si ce n'est davantage. EmptyLun 12 Déc - 23:01

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Bien que les temps soient plus ou moins difficiles entre Edward et Maria, la brunette se réjouissait simplement à l’idée de pouvoir se retrouver quelques minutes seule avec son époux. En effet, cela faisait maintenant un moment que ce n’était pas arrivé spontanément, et étrangement cela poussait la brunette à vouloir que la pause dure, encore et encore. Seulement, ce ne serait pas le cas et elle devrait alors se contenter de ce qu’on lui offrait en ce moment. « Ça peut aller, j'attends juste la fin de semaine avec impatience. » Elle ne put retenir un sourire témoignant pour elle du soulagement qu’elle ressentait aussi en pensant au fond que vendredi soir, ils seraient en congés. Ça aussi, Maria avait l’impression que ça faisait des siècles que ça ne leur était pas arrivé. Et pourtant. « Et toi alors, ta matinée s'est bien passée ? » Sentir ses mains fraiches au travers de ses manches de veste fit presque frémir la brunette de bonheur. Il lui semblait que le temps s’était soudainement arrêté. Peut-être était-ce véritablement le cas, mais ne voulant pas rompre le charme de l’instant, la brunette se refusa à vérifier sa théorie en observant le reste du monde. Elle préférait s’imaginer seule avec lui, dans un monde où l’important n’était pas de se presser à vivre, mais de vivre simplement.

Le laissant lui mettre son écharpe autour du cou, la brunette sourit, amusée de constater qu’il voulait à tout prix prendre soin d’elle. Comme il l’avait toujours fait. Puis, alors qu’Edward vint caler son front contre le sien, Maria posa ses deux mains dans le dos de son homme, tout en fermant les yeux. L’instant semblait idyllique. Non, il ne le semblait pas, il l’était. Tout semblait s’être finalement arrêté autour d’eux, ne laissant que deux êtres s’aimant profitant d’un moment en paix hors du temps et de l’espace. Mais ce fut évidemment sans compter sur la rapidité connue du monde quant à rattraper les idéalistes avertis qu’Edward tourna la tête vers un point que Maria imagina comme étant des étudiants dont elle se fichait présentement de connaitre ou non l’identité. Forcée de rouvrir les yeux, la brunette écouta alors Edward lui proposer de déjeuner ensemble le midi venant. « Oui. » Lui laissa-t-elle simplement entendre, l’idée incitant la brunette à accepter la proposition de son mari. Cela faisait également un moment qu’ils n’avaient pas partagé un déjeuner ensemble. On aurait presque pu penser que tout était normal et que tout allait du mieux possible entre eux. Malheureusement, il n’en était rien. Mais exceptionnellement, aujourd’hui, tout semblait leur sourire et leur donner la possibilité d’une trêve. Enfin une. « On prend ta voiture et on va n’importe où ? » Lui proposa-t-elle alors.

C’était l’un des grands plaisirs que la brunette appréciait de s’offrir de temps à autre. Le fait de partir en voiture, ne serait-ce que pour une heure, et s’évader loin d’un monde qui ne lui sied guère dorénavant. En effet, plus le temps passait plus Maria doutait de ce qu’elle avait accompli jusqu’alors. Parfois elle en venait à se demander si elle n’était pas passée à côté d’une toute autre carrière. Enfin non, la brunette avait toujours adoré l’enseignement et ne regrettait en rien d’être entrée dans ce système-là, cependant ce qu’elle regrettait plus vraisemblablement était le fait d’être entrée dans le système administratif de l’enseignement. Plus elle y réfléchissait, et puis elle se disait qu’elle n’était pas véritablement faite pour cela. Puis Maria laissait passer la nuit, et se levant le lendemain matin se disait simplement qu’elle avait encore laissé divaguer son esprit à des idées vagabondes et que son emploi actuel lui convenait tout à fait. Après tout, elle était bien rémunérée, bien vue – de manière générale – et avait un curriculum vitae digne des meilleurs du pays. Alors pourquoi toujours cette impression étrange de vide lorsqu’elle pénétrait dans son bureau le matin en arrivant à l’université ?
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MessageSujet: Re: Mais nous nous aimons plus que tout, si ce n'est davantage. Mais nous nous aimons plus que tout, si ce n'est davantage. EmptyMar 13 Déc - 21:29

Mais nous nous aimons plus que tout, si ce n'est davantage. 2mrd3dk




Il est étonnant de voir que l'on peut s'éloigner d'une personne tout en vivant avec elle, comme on peut se sentir seul au milieu d'une foule d'êtres humains. Voilà ce que je ressentais par rapport à Maria. Les tensions dans notre couple nous amenaient à moins nous parler. Quant à nos emplois du temps respectifs, ils ne nous aidaient en rien. Rares étaient les fois où l'on commençait à la même heure, et où l'on pouvait prendre un petit-déjeuner ensemble, ou même une simple douche à deux. Nous ne faisions que nous croiser le matin et ne nous retrouvions que le soir. Le stress et l'angoisse nous empêchaient de dormir. Et la fatigue, donc, nous poussait à nous séparer un peu trop tôt. Voilà pourquoi j'avais cette cruelle impression que nous nous éloignions. Ce n'était que le week-end, où nous pouvions profiter l'un de l'autre, à condition seulement de ne pas être débordé par le travail. Mais en cette période de l'année, nous ne pouvions pas vraiment faire grève.

Ainsi le simple fait de passer notre pause ensemble, même si ce n'était que le temps de voir une cigarette se consumer ou bien de se rendre plus hystérique en buvant une tasse de café, me faisait le plus grand bien. J'avais besoin de la voir, de lui parler, de n'être qu'avec elle, sans qu'une quelconque autre personne ne vienne tout gâcher en s'incrustant entre nous deux. J'étais là, devant elle, ce même regard amoureux, si ce n'est peut-être qu'il dévoilait un peu plus de sentiments à chaque fois, et cette expression de fierté plaquée sur le visage. La working-woman que représentait Maria ne faisait qu'augmenter le respect que je pouvais éprouver pour elle. Bien évidemment, je n'appréciais que peu les gentilles moqueries de certains collègues qui osaient dire que mon épouse, dans la mesure où elle se trouvait être ma patronne au travail, portait la culotte à la maison. Absolument pas, nous étions sur un pied d'égalité. Après, j'acceptais totalement l'idée qu'elle me donne des directives dans cette université, car c'est son boulot, et elle est hiérarchiquement supérieure à moi ici. Et je ne pouvais être que fier de tout ce qu'elle a pu accomplir jusque là.

Les étudiants de l'université, du moins les plus curieux, apprécient grandement l'idée de voir deux membres du personnel se montrer autant d'affection. Ça fait parler, ils adorent. Encore plus d'ailleurs quand il s'agit de la directrice de l'établissement et du professeur d'Histoire que je suis. Vous souvenez-vous du jour où Maria a débarqué dans l'amphithéâtre dans lequel je faisais cours, uniquement pour m'embrasser avec fougue ? Et bien devinez donc à quelle vitesse cet épisode a fait le tour du campus. Mais à présent, ils s'habituaient à nous voir nous comporter l'un envers l'autre de la sorte. Des baisers échangés en douce, quelques petits gestes affectueux que nous pensions discrets, comme nous caresser le bras en nous croisant dans le couloir, et j'en passe, on ne dupait plus personne. Ça fait bien longtemps qu'ils ont découvert que nous étions ensemble.

« On prend ta voiture et on va n’importe où ? » Je fus surpris par la proposition de Maria, notamment car je pensais que sa pause du midi serait de courte durée en vue de son travail et des nombreux rendez-vous qu'elle se doit d'assurer. Soit. Si elle avait le temps pour une virée en voiture, pourquoi pas, ça ne pourrait que nous faire du bien ! Pour ce qui est de cette balade, ça, non, ça ne m'étonnait pas le moins du monde. Maria est une femme qui est capable de sourire avec une simple sortie dans un véhicule à quatre roues, sans chercher à aller à un endroit précis. Uniquement rouler, écouter de la musique et profiter du paysage. Voilà ce qu'elle appréciait grandement. Et ça, je le sais depuis que je la connais. Combien de fois, même avant que nous soyons ensemble, m'a-t-elle tanné pour en faire une ? Cette pensée me fit d'ailleurs sourire. « Je ne savais pas que tu aurais le temps plus tard de t'accorder une pause pour manger supérieure à trente minutes. Mais ok, c'est avec plaisir ! » Je lui adressais mon sourire le plus charmant avant d'approcher mon visage du sien. Le bout de nos nez s'effleurèrent, puis nos lèvres se retrouvèrent pour un doux baiser de cinéma.
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MessageSujet: Re: Mais nous nous aimons plus que tout, si ce n'est davantage. Mais nous nous aimons plus que tout, si ce n'est davantage. EmptySam 17 Déc - 21:13

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Maria savait très bien qu’elle avait énormément de travail devant elle, mais pourquoi nier l’envie qu’elle avait de passer le déjeuner avec son mari ? Après tout, ce n’était pas une heure qui allait changer le court de son existence, de plus, quitte à passer une heure de plus ce soir dans son bureau, Maria signait de suite. En effet, si elle devait faire cela pour s’accorder un moment en paix avec son compagnon, alors la brunette ne pouvait qu’être d’accord avec l’idée. « Ne te moque pas ! » Le gronda-t-elle gentiment alors qu’il avait joué l’homme choqué quant à savoir que madame la directrice pouvait s’accorder plus d’une demie heure pour déjeuner. « Idiot, vas. » Murmura-t-elle ensuite alors qu’il venait de l’embrasser amoureusement comme cela ne leur était arrivé depuis un petit moment déjà. En effet, ces derniers temps, ils étaient plutôt du genre à s’embrasser brièvement en guise de « bonjour » et puis s’ignoraient la quasi-totalité de la journée. Eh oui, c’était ça qu’on appelait donc une « crise de couple » marié. Ça s’arrangerait, Maria le savait bien et ce, même si elle osait malheureusement en douter parfois.

La sonnerie se mit brutalement à retentir. Un grognement de la part d’Edward, un bref baiser échangé, et la brunette quittait les bras de celui qui resterait quoiqu’il advienne son amant et amour pour retrouver le froid morbide de son bureau qu’elle avait de plus en plus de mal à intégrer le matin en arrivant, regrettant les rires et coups de gueule qu’elle pouvait parfois entendre provenant de la salle des professeurs lorsqu’elle passait devant, involontairement ou non, d’ailleurs. Oui, l’enseignement lui manquait de plus en plus maintenant qu’elle y pensait, et sans doute était-ce encore plus le cas depuis qu’elle se savait atteinte d’une malade au nom tout à fait imprononçable et indésirable. Quand ses collègues lui demandaient comment elle allait, Maria mentait délibérément, se refusant à ce que quiconque au sein de l’université n’apprenne la vérité. Même à sa meilleure amie Cheyenne, elle n’avait rien dit bien qu’une fois elle eut été tentée alors qu’elle lui avait donné rendez-vous dans un café où elle n’avait d’ailleurs jamais eu l’habitude d’aller mais où elle avait idiotement cru trouver le courage d’avouer la vérité à son amie. Mais non, elle s’était rétractée au dernier moment. Et Edward respectant son vœu de silence n’avait rien dit non plus à quiconque.

« Madame la directrice ? »
Alors qu’elle venait tout juste de se rasseoir dans son fauteuil de bureau, Maria vit arriver sa secrétaire attitrée, Carolyn, une femme absolument adorable à qui la chance n’avait malheureusement pas toujours sourit non plus, arriva dans son bureau avec cet air toujours égayé sur le visage. Elle avait tendance à remonter le moral de sa « supérieure » sans bien même le savoir. « Carolyn, je croyais vous avoir dit de m’appeler Maria. Je n’aime pas ce statut de directrice bien qu’on me l’ait fraîchement accordé. » La jeune femme sourit, et lui indiqua qu’elle avait reçu un appel apparemment important de la part d’un parent furibond. Et encore un. Maria soupira en remerciant la secrétaire de l’en avoir tenue informée.
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MessageSujet: Re: Mais nous nous aimons plus que tout, si ce n'est davantage. Mais nous nous aimons plus que tout, si ce n'est davantage. EmptySam 17 Déc - 22:19

Mais nous nous aimons plus que tout, si ce n'est davantage. 2mrd3dk




« Ne te moque pas ! » Je ne pus m'empêcher de rire en l'entendant. « Je ne me moque pas ! » Il est vrai que Maria a beaucoup de travail et bien évidemment, j'aimerai la savoir un peu en repos, surtout avec le diagnostic que lui ont fait les médecins. Et puis, c'était ma façon de lui rappeler qu'elle était une femme très importante aux États-Unis en vue de son travail. Elle était le genre de personne pour qui un jour devrait comporter quarante heures pour être sûr de pouvoir faire le boulot nécessaire et avoir du temps libre. « Idiot va. » Je lui tirai gentiment la langue comme un enfant de cinq ans, mais elle me la fit bien vite remballer en m'embrassant avec amour. Ma main glissa sur sa joue, puis dans son cou alors que mes doigts reposaient sur sa nuque et mon pouce contre sa mâchoire. Je répondais bien évidemment à ce baiser avec toute la tendresse que je lui portais, appréciant chaque seconde de ce contact délicieux. Je me fichais pas mal que certains étudiants, passant par là, puissent nous voir. À présent, il n'y avait plus qu'elle et moi.

Enfin... jusqu'à ce que la sonnerie vienne à retentir. Un grognement presque animal s'échappa de ma gorge. Même si pour ma part, j'avais une heure de libre, Maria, elle, se devait de rentrer à l'intérieur et de rejoindre son bureau afin de continuer son travail. Nous échangeâmes un baiser rapide et avant qu'elle ne s'éloigne, je vins murmurer à son oreille un « Je t'aime. », puis je l'observais s'éloigner alors que mon téléphone portable se mit à vibrer dans la poche de mon manteau. Je l'attrapais et je pus lire sur l'écran ''Alice''. Je décrochais avec le sourire. « Comment vas-tu p'tite sœur ? », lui demandais-je tout en me redirigeant vers le hall d'entrée de l'université. Et c'est là qu'elle m'annonça une très bonne nouvelle. « On y a pensé depuis un moment déjà, et en fait, notre décision est prise depuis longtemps. On a acheté depuis septembre des billets d'avion pour venir vous rejoindre à San Francisco et venir y passer les fêtes de fin d'année. » Je restais bouche-bée face à cette annonce. « Ed... ? » Et là j'éclatais de rire, trop heureux. On ne pouvait pas me faire de plus beau cadeau de Noël. Maria serait également très heureuse de l'apprendre. Bien sûr, cela signifiait de pas aller en Irlande avant au moins février, mais après tout, je pouvais bien faire une petite exception. Je souriais de toutes mes dents alors qu'Alice reprenait la parole.

Midi arriva plus rapidement que je ne l'aurai pensé. J'avais libéré les étudiants dix minutes plus tôt dans la mesure où ils semblaient avoir très faim, ce qui était aussi mon cas. Ainsi, je me dirigeais vers le bureau de Maria. Voir une plaque sur la porte où était inscrit son nom et sa fonction au sein de l'université restait quelque chose de très gratifiant. Une expression de fierté se dessina sur mes lèvres. Et soudain, une idée me vint. J'allais m'installer dans le bureau de la secrétaire, ce qui ne la dérangea pas. En fait, nous nous entendions plutôt bien. ''À l'ordre de Maria O'Berkeley'', ''Somme : dix-mille baisers'' J'inscrivais la date, et signais le chèque avant de piquer un post-it sur le bureau que je collais sur le bout de papier, puis j'y inscrivais ''Dépêche toi de sortir d'ici, j'ai envie de t'embrasser''. Enfin je sortais, sous le regard amusé de la secrétaire et je faisais glisser le chèque avec le post-it sous la porte du bureau de Maria, avant de frapper à celle-ci pour attirer son attention.
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MessageSujet: Re: Mais nous nous aimons plus que tout, si ce n'est davantage. Mais nous nous aimons plus que tout, si ce n'est davantage. EmptyMer 21 Déc - 0:00

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I got a half pack of lucky strikes man come along with me.



Travailler. Et travailler encore. Voilà à quoi se résumait la vie de la brunette qu’était Maria O’Berkeley épouse O’Malley depuis qu’elle avait accepté cette promotion la propulsant du simple siège de directrice adjointe de l’université de Californie à la directrice de celle-ci. Bien que très fière de la confiance que pouvaient lui porter de hauts responsables californiens, Maria s’imaginait malheureusement de moins en moins comme étant la directrice de Berkeley. Explications. Lorsqu’elle avait entreprit de faire des études d’approfondissement en Histoire et Géographie, après avoir dit adieux à la faculté de médecine dans laquelle elle avait fait un flop des plus faramineux, Maria eut dans l’idée de devenir professeur. Certes, même à cette époque la profession commençait déjà à être reconsidérée, passant d’une profession honnête et courageuse à ce que l’on pouvait appeler un fardeau de l’étudiant obligatoire. Mais cette étiquette que certains idiots pouvaient coller au professorat n’avait jamais effrayé la brunette qui ne s’était que plus éprise de l’idée qu’auparavant. Elle avait fait de son mieux au cours de son cursus universitaire qu’elle réussit alors avec brio, et termina professeur d’Histoire-Géographie comme elle en avait toujours rêvé, dans l’Etat de Caroline du Nord où elle vivait à l’époque. Puis son compagnon était décédé dans un accident et ayant besoin d’air frais, elle avait – sans réfléchir – accepté une proposition d’embauche dans l’une des plus grandes universités du pays ayant eu de formidables échos de sa manière d’enseigner.

Et voilà où se retrouvait dorénavant Maria O’Berkeley. Derrière un bureau à gérer des dépenses semestrielles, des agendas et des parents en crise – plus que leurs enfants la majeure partie du temps qui plus est ! Etait-ce vraiment ce qu’elle avait recherchait dans sa vie ? Non, ça elle en était à peu près certaine. Cependant, à son âge, Maria se savait également bénie des dieux pour avoir un poste aussi placé que le sien. Ainsi, elle se voyait mal aller se plaindre à quiconque en disant que son boulot ne lui plaisait pas autant qu’elle voulait bien le laisser paraitre. Comme quoi, les apparences pouvaient être trompeuses sur bien des points, que ce soit sur son travail et ses motivations véritables ou bien au sujet de son état de santé inquiétant mais pas au point – encore – qu’elle termine sa course acharnée contre la montre dans un foutu lit d’hôpital, en effet le traitement semblait pour le moment être suffisant à lui tout seul.

Midi. Le réveil qu’elle avait programmé pour ne pas « oublier » qu’elle devait déjeuner avec son mari se mit à sonner. Ah la technologie ! Quelle belle avancée, l’une de celles qui évitait qu’un couple s’engueule à propos d’un déjeuner, par exemple. Faisant cesser le vacarme rapidement, la brunette ôta ses lunettes de vue, les rangea soigneusement – pour une fois –, enregistra tout ce qu’elle venait de faire sur son ordinateur qu’elle ferma sans scrupule quelques secondes plus tard. Se levant soudainement tout en se saisissant de sa veste qu’elle portait tout le temps lorsqu’elle était au travail, Maria cru entendre un léger bruit provenant de la porte. Se tournant alors vers celle-ci, la brunette pu constater qu’effectivement, quelque chose s’était passé. Une lettre venait d’être glissée par-dessous la dite porte. Interloquée sans pour autant être surprise, la brunette alla récupérer l’objet dorénavant au centre de toute son attention et se dépêcha de l’ouvrir pour en découvrir amusément son contenu. Un chèque. Il n’y avait qu’un chèque. Rien de plus. Cette fois-ci, la surprise fut entière, la forçant alors à trouver le pourquoi du comment de ce chèque. Préférant alors s’assurer que rien ne se trouvait dessus, Maria ne put que sourire en lisant le dit chèque. « ''À l'ordre de Maria O'Berkeley'', ''Somme : dix-mille baisers'' », le retournant alors, elle y trouva un post-it, expliquant de qui venait réellement ce fameux chèque. Riant un peu, Maria mit le bout de papier valant bien plus qu’une quelconque somme d’argent dans l’une de ses poches arrières de jeans et alla prendre son manteau, et son sac à main avant de quitter son bureau pour retrouver son époux l’attendant non loin de là…

« Mille baisers, hm ? Edward O’Malley, tu as cette capacité assez étonnante quant à me surprendre chaque jour que dieu fait. »
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MessageSujet: Re: Mais nous nous aimons plus que tout, si ce n'est davantage. Mais nous nous aimons plus que tout, si ce n'est davantage. EmptyMer 21 Déc - 22:11

Mais nous nous aimons plus que tout, si ce n'est davantage. 2mrd3dk




Après avoir glissé le chèque avec le post-it sous la porte et avoir frappé à cette dernière, je me reculais pour marcher tranquillement dans le couloir, attendant patiemment que mon épouse sorte de son bureau afin que nous nous accordions un moment ensemble, en amoureux. Je savais par ailleurs que la petite attention romantique dont je venais de faire preuve à son égard la toucherait beaucoup. Maria n'aime pas se voir comme une femme romantique et pourtant, comme beaucoup, elle l'était dans le fond, sans abus non plus. À un certain point, le romantisme et la niaiserie ont une limite commune pour le moins floue. Et pourtant, même si je ne cessais de répéter à mon épouse que jamais je ne m'étais montré aussi romantique avec une femme, et que parfois, j'avais l'impression d'en perdre mes bijoux de famille, je ne pouvais m'empêcher d'en faire preuve lorsque je me trouvais face à elle. Je n'avais aucunement envie que notre relation perde de son charme, devenir comme bon nombre de couples, sans aucune magie avec des : « Tu veux qu'on baise ? » suivi de la réponse : « Mh... mouais, pourquoi pas ? ». Non, Maria et moi n'étions pas fait pour ce genre de relation. Elle est une femme qui mérite bien plus que ça, que l'on doit respecter et s'occuper comme si elle se trouvait être la huitième merveille du monde. Elle l'était bien évidemment à mes yeux, mais je n'étais pas niais au point de le lui avouer.

Mon trench coat noir sur le dos, j'avais plongé mes mains dans les poches de ce dernier, adossé contre un mur, quand Maria décida enfin de pointer le bout de son nez. Je tournais la tête vers elle avec un sourire malicieux digne de mon fils de huit ans. « Mille baisers, hm ? Edward O’Malley, tu as cette capacité assez étonnante quant à me surprendre chaque jour que Dieu fait. » Je ne pus retenir un rire alors que je m'approchais d'elle avec une démarche de parfait prédateur. Et c'est au moment où je me retrouvais juste devant elle que je passais mes mains sur ses hanches, juste en dessous de sa veste. « Dix-mille baisers, ce n'est pas une mince affaire, mais je dois avouer que l'idée me plaît beaucoup. » Le bout de mon nez vint effleurer le sien, alors que nos lèvres se retrouvaient pour un baiser d'une grande tendresse. Mes mains se firent plus insistantes au fur et à mesure que la passion et l'envie prenaient le dessus sur notre façon de nous embrasser. Nos corps se rencontrèrent au moment où le dos de Maria se retrouva au niveau du mur. Mes doigts se faufilèrent sur son haut, caressant sa peau chaude et douce, tandis que le désir grimpait en sentant sa poitrine s'écraser contre mon torse, fruit d'un amour immense, mais également d'une certaine période d'abstinence suite à toutes nos disputes. Je me stoppais net dans mes gestes en prenant conscience que nous ne nous trouvions pas dans un endroit clos et surtout, que nous n'étions pas seuls au monde. J'ouvrais de nouveau les yeux pour croiser le regard de mon épouse, avant d'afficher un petit sourire en coin. « Mieux vaut nous calmer, si la directrice nous surprend, je ne donne pas cher de notre peau... Il paraît qu'elle est très sévère. » Je me mordillais la lèvre inférieure avec amusement, avant de lui voler un baiser doux, mais rapide.

Je me reculais doucement d'elle avant de l'observer avec envie. « Où est-ce que tu veux manger ? À la cafét' ? Au restaurant ? Dans un fast-food ? Ou bien on va s'acheter des sandwichs pour manger comme des adolescents dans une voiture avant de faire sauvagement l'amour sur la banquette arrière ? » Le regard espiègle, je ne la quittais pas des yeux. « Je te laisse choisir, pour ma part tout me va, j'ai très faim. » Nouveau sourire amusé, accompagné par la suite d'une moue attendrie. Est-ce que je lui dis assez souvent qu'elle est terriblement belle ? Aucune idée, mais ce qui est sûr et certain, c'est que je passe le plus clair de mon temps à le penser. Maria représente exactement mon idéal féminin – et Dieu sait que je déteste cette notion là, car une femme n'est pas seulement un physique –. Mais en plus d'avoir une personnalité qui me rend fou, le fait qu'elle soit brune aux yeux clairs me fait tomber violemment par terre.
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