the great escape
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it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan.

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MessageSujet: it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. EmptyMar 9 Sep - 13:29

it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. Tumblr_mmr3efNwKS1qbmp7lo4_r1_250 it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. Tumblr_m23abz8JvZ1r5cl6so1_500
Valenyan. + « You came back to find I was gone and that place is empty, like the hole that was left in me like we were nothing at all. It's not what you meant to me, thought we were meant to be. There isn't one thing left you could say, I'm sorry it's too late. »

La rentrée, jour soi-disant le plus détesté par les élèves et étudiants de tout niveau et de tout âge, ou presque. Avouons que dans mon cas, je suis plus ou moins enjoué à l'idée de retrouver les bancs de l'université de Berkeley. Dans un sens, les cours m'aideront à échapper à un quotidien qui s'est vu être chamboulé depuis près d'un mois maintenant, suite notamment à l'arrivée de ma mère adoptive à San Francisco et à sa décision brutale d'y poser les valises, allez savoir si cela restera définitif ou non. Et encore, si seulement il ne s'agissait que de ça, tout irait bien dans le meilleur des mondes, la présence de ma mère m'ayant manqué au quotidien suite, à mon arrivée en Californie. Mais d'un autre côté, de nouvelles obligations m'empêcheront de passer autant de temps au sein de la confrérie que l'année passée. Autrement dit, fini les constantes soirées à ramener des étudiantes dans ma chambre de bras-droit et fini les défilés en caleçon à sept heures du matin pour épater les Beta. Fini également les visites de courtoisie à la doyenne de confrérie avec une simple serviette nouée autour de la taille suite à mes passages sous la douche. De toute manière, rendre une quelconque visite à Valentina, peu importe la tenue se trouvant sur mes épaules, ne sera sans aucun doute plus dans mes plans de cette année. Je pousse un soupir au moment même où je sors de ma chambre, à l'appartement. « Rayan, es-tu vraiment obligé d'emmener toutes ces affaires à l'université ? Je te rappelle que rentrer le soir n'est plus une option, mais bien une obligation. » C'est peut-être ça le problème. Maman a rapporté un fardeau d'Israël qu'il m'est presque impossible de porter et je ressens sans arrêt ce besoin de m'échapper, de m'extirper de cette réalité qui m'effraie. « Ça va, je sais, j'suis au courant. C'est juste au cas où. Deux, trois affaires, rien de plus. » « Rayan Harabo !! » Et voilà, c'est parti pour la leçon de moral audible par l'immeuble tout entier. Les éclats de voix durent encore quelques instants et lorsque les explications se terminent, je dépose un baiser sur le front de ma mère adoptive avant de quitter l'appartement, une valise au bout du bras et un sac sur le dos. Les affaires sont rapidement jetées dans le coffre de la voiture et je démarre en trombe afin de me rendre jusqu'à l'université. C'est sans plus attendre, une fois arrivé à destination, que je me rends jusqu'au pavillon de la confrérie Bêta-Delta, et bien évidemment, une fois la porte poussée, c'est non sans croiser la sublime doyenne de confrérie. Mon cœur loupe un battement à l'instant même où mes yeux noisette croisent ceux de Valentina. Pas un geste ne lui est adressé, ni même une seule parole et je tâche de maintenir une certaine distance entre nous. Je ne pensais pas que la revoir serait aussi difficile. Je pensais pouvoir passer au-dessus de tout cela, continuer à rire, à débiter des blagues plus louches les unes que les autres ou encore lui tourner autour comme cela avait toujours été le cas, mais il m'est presque impossible de la regarder droit dans les yeux. Alors je choisis la fuite comme meilleure option, direction la chambre que j'avais déjà occupé avant les vacances d'été afin d'y installer les quelques affaires que j'avais emportées avec moi. Quoi que le rangement attendra plus tard. Pour l'heure, je m'affale sur le lit. Épuisé, la nuit aura été de courte durée et revoir Valentina ne m'est en rien bénéfique, bien au contraire. Cela me ramène deux mois plus tôt. À cet instant où j'ai plié bagage, où mes lèvres se sont posées sur celles de Cailin sous les yeux de mon père. Un geste ne démontrant en rien une quelconque détresse, mais bien une marque de provocation alors que je m'étais laissé guider par mes bas instincts, ce côté sombre sommeillant en moi ayant pris le dessus sur l'homme un tantinet raisonnable. Quelques instants plus tard et mon portable se met à vibrer dans la poche de mon jean. Message de Valentina me convoquant sur-le-champ dans ses quartiers. Si en temps normal, je me serais déjà retrouvé devant sa porte à exhiber mon corps de rêve, je peine rien qu'à me lever du lit. L'été avait laissé sur moi une empreinte dont je n'arrivais à me défaire. Valentina, Kenzo, William, Arielle, Pavel, Shark, Sydney, sans oublier ma mère. Tout ce beau monde avait laissé une marque au fer rouge sur ma peau, du bal de promotion jusqu'au jour d'aujourd'hui.

Mes pas m'ont finalement mené jusqu'à cette porte devant laquelle je me tiens. Le temps semble en suspens, l'hésitation d'un homme qui se sent trahi et qui doit faire face à la vérité. Une vérité dérangeante qu'est celle d'un homme refusant de s'avouer qu'il tient un peu plus à une femme que ce qu'il veut prétendre, des sentiments enfuis pour ne plus ressentir la douleur déjà éprouvée des années en arrière. Une épreuve remontée à la surface suite à l'arrivée de ma mère adoptive et l'obligation de lui avouer ce qui s'était passé à cette époque. Je frappe deux petits coups à la porte avant de pousser cette dernière pour mieux la refermer dans mon dos. « Mademoiselle la Doyenne. », murmurais-je alors qu'un nœud était en train de se former au fond de ma gorge. Je l'observe, de la tête aux pieds, haut perchée sur ses talons. Une tigresse au sommet de la chaîne alimentaire ne lui aurait même pas fait d'ombre. « Ca faisait un baille, dis donc. J'espère que je ne t'ai pas trop manqué. » Tenter une plaisanterie comme au bon vieux temps n'a pas eu l'effet escompté, tout du moins, au plus profond de moi. Je me sens presque pitoyable. Je me revois encore entrer dans cette chambre dans un costume flambant neuf, découvrant une robe époustouflante sur le corps de la doyenne. J'aurais tout donné pour revenir à ces instants, à nous offrir une meilleure soirée que celle au cours de laquelle mon ancienne colocataire était venue semer la tempête. Et j'aurais tout donné pour éviter cette altercation avec William. Parlant de lui, une sorte de flash s'instaure dans mon esprit, et je ne peux m'empêcher de l'imaginer en train de couler son regard de prédateur sur la Suédoise. Un léger mal de tête vient à me faire serrer les dents, mais rien d'alarmant. Le mal-être qui se faisait ressentir était pire que tout et je ne savais déjà plus sur quel pied danser. En espérant que Valentina ait eu un bien meilleur été que le mien. Je ne retiendrais de ces deux mois que la semaine passée chez Meleya et Kenzo suite à ma sortie de l'hôpital, ainsi que mon bref passage à New-York pour un séminaire de littérature et pour assister à un défilé au cours du quel le twin bro' présentait ses œuvres de couturier. Peut-être aussi cette soirée à la plage en compagnie de Pavel, bien que cette dernière ait laissé un coup quelque peu amer. « Tu voulais me voir ? » En fait, je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre avec Valentina, cette dernière n'ayant aucunement précisé le pourquoi du comment de cette convocation. Espérons juste que tout cela n'est aucun rapport avec mon séjour à l'hôpital. Car qui dit urgences, dit William Clives, dit mon cher père qui a apparemment été ton amant et qui s'est servi d'une telle information pour me pousser dans mes derniers retranchements. William était, après tout, un sujet de conversation que je me refusais d'évoquer, hormis en présence de Kenzo, et encore, depuis notre discussion à l'hôpital, nous n'avions plus parlé de notre paternel. Tant mieux. Assez d'entendre William ci, William ça. Certes, il reste mon père, mais un père qui aurait très bien pu m'ôter la vie s'il s'était forcé à me passer à tabac quelques secondes de plus.
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MessageSujet: Re: it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. EmptyJeu 18 Sep - 17:16

« Fais attention à toi, d'accord ? » Comme tous les ans avant que je n'embarque, mon père me prodiguait ses derniers conseils. C'était comme un petit rituel, une façon pour lui de s'assurer qu'il avait fait son devoir. Il me mettait en garde contre un peu près tout, et un peu près tout le monde. Il me disait de suivre mon instinct, de m'entourer des bonnes personnes, de me faire confiance. Il me rappelait ô combien il était fier de moi, de qui j'étais devenue et de qui je voulais devenir. « Tu m'appelles quand tu es arrivée ? » Cette nuit-là, je le savais, mon père ne dormirait pas. Il somnolerait, au mieux. Mais il garderait un œil sur l'écran digital de son réveil, et s'emparerait de son smartphone à plusieurs reprises, pour être certain de n'avoir loupé aucune information essentielle. « Bien sur. » Répondis-je en lui offrant un petit sourire, désireuse de le rassurer – tout en sachant pertinemment que je n'en serais pas capable. Parce que lui et moi, c'était comme ça : fusionnel, parfois passionnel. Depuis toujours. J'avais perdu ma mère relativement jeune, et depuis ce tragique événement, mon père avait mis un point d'honneur à me protéger du mieux possible. Il m'avait mis en garde, mais m'avait laissé vivre mes propres expériences – au risque de me voir me planter en beauté et donc, par extension, au risque de me voir souffrir. Il avait même fait preuve de patience, de tolérance et d'ouverture d'esprit lorsque le pire était arrivé sous son toit. Des fiançailles impromptues avec celui qui était devenu mon demi-frère. Des relations compliquées, ambiguës  et destructrices avec le fils de son ami de toujours. « Tu vas me manquer. » Murmura-t-il avant de combler la distance qui nous séparait pour me serrer dans ses bras. D'année en année, je m'en rendais compte, mon père souffrait de plus en plus à l'idée de me voir partir. J'avais beau revenir dès que j'en avais l'occasion, il m'avait un jour avoué avoir peur de recevoir, un jour, un coup de fil de ma part pour lui expliquer que je m'établissais définitivement en Californie. Déchirée intérieurement à l'idée que je puisse faire souffrir celui qui était à la fois mon exemple, mon modèle, et l'homme de ma vie, des perles salées ne tardèrent pas à s'échapper de mes yeux clairs. « Toi aussi, Papa. » Nous restâmes enlacer ainsi pendant quelques minutes, avant qu'une voix féminine nous rappelle à l'ordre. « La passagère du vol AH 4247 en direction de San Francisco est priée... » Mon père s'éloigna d'un pas, et me poussa vers les portes. « Prends soin de toi, Valentina. » J'ai hoché la tête, passant une main sous mes yeux gonflés pour sécher toute trace de larme. Après un dernier regard pour mon père, j'ai passé les portes qui menaient au contrôle physique. Au mieux, je le reverrai à Noël. Au mieux.

J'étais arrivée sur le campus depuis quelques jours maintenant. J'avais eu le temps de me remettre convenablement de mon décalage horaire, avant de m'attaquer à la montagne de paperasse administrative qui, comme tous les ans, menaçait de m'ensevelir vivante. Je soupçonnais le doyen de faire exprès de nous abreuver de papiers par pur sadisme, mais aussi pour nous pousser à bout. Pour voir qui avait le mental, et qui craquerait avant même la rentrée. J'avais donc soupiré de lassitude, avant de commencer à travailler. J'avais encore quelques jours pour être au point. J'avais largement le temps. Et c'est d'ailleurs pour cela que je profitais de quelques pauses bien méritées. Une soirée par-ci, un après-midi sur la plage par-là, une journée au spa, un peu de shopping. Parvenir à combiner travail et détente, voilà le secret de la réussite. Et pour le moment, je débrouillais plutôt bien. En tout cas, jusqu'à ce que je recroise un certain Delta, bras droit de son état. Mon cœur manqua un battement, mais un large sourire se glissa sur mon visage à sa vue. Oui, on pouvait clairement dire que la situation entre nous était compliquée. Oui, il nous faudrait parler, mettre les choses au clair, repartir sur de bonnes bases. Lesquelles ? Je n'en avais aucune idée. À nous de les fixer. Mais alors que j'esquissais un geste dans sa direction, Rayan me passa à côté comme si de rien était. Comme s'il ne m'avait pas vue. Comme si je n'existais pas. Et, pour la seconde fois de la matinée, mon cœur manqua un battement. Douloureusement, cette fois-ci. Ni une ni deux, je me suis emparée de mon téléphone portable pour lui envoyer un sms. Rapide et concis – j'allais à l'essentiel.

« Rendez-vous dans mon bureau . T'as dix minutes. »

Le message était clair – pointe-toi rapidement, je t'attends. J'avais volontairement choisi ce lieu où, j'en étais convaincue, nous serions mieux pour parler. Avoir une discussion avec lui dans ma chambre ne me posait foncièrement pas de problème, mais je craignais que le décor, qui nous paraîtrait forcément familier, ne nous mette mal à l'aise. Je fis les cent pas dans cette petite pièce, passant une main dans mes cheveux pour éviter qu'ils ne me tombent dans les yeux. Une minute s'écoula, puis une deuxième. L'envie d'aller vérifier que je n'avais pas besoin de retouche maquillage se fit ressentir, mais je me suis fait violence pour la refréner. Non, ce n'était définitivement pas une bonne idée. Je ne voulais pas que Rayan pense que cette petite réunion à l'improviste était en fait un plan pour finir et conclure notre soirée avortée du début d'été. Je ne voulais pas non plus qu'il pense que j'avais échafaudé un quelconque plan. N'y tenant plus, je suis allée m'asseoir (ou plus exactement, m'affaler) dans le grand fauteuil en cuir qui m'était réservé, déjà fatiguée par cette entrevue qui n'avait pas encore eu lieu. Enserrant ma tête de mes paumes, j'ai soupiré. Bordel, que cette année s'annonçait compliquée. Et mentalement épuisante. Et chaotique. La situation pouvait-elle être pire ? Sans doute pas. Mes yeux se posèrent sur une pile de dossiers que le doyen m'avait fait déposer, et j'entendis quelques petits coups frapper sur la porte, avant que celle-ci ne s'ouvre discrètement. Le visage familier de Rayan ne tarda pas à faire son apparition, et il referma la porte aussitôt après l'avoir fermée. Bien, c'était un bon début. Il avait au moins deviné que cette entrevue était strictement privée.

« Rayan. » La salutation est brève, presque froide et détachée. Je l'aurais volontiers salué d'une façon plus amicale et chaleureuse, une demi-heure plus tôt. Mais son comportement m'avait plus que refroidie, et avait surtout éveillé ma colère. Alors voilà, c'était ainsi que ça devait se passer ? Nous devrions nous en tenir aux formalités d'usage, aux travaux administratifs pour la confrérie, un point c'est tout ? Je n'arrivais pas à y croire. D'un geste de la main, je l'ai invité à prendre place en face de moi. Sans même réagir à sa plaisanterie. « Si je voulais te voir ? » Répétais-je, incrédule. Il se foutait de ma gueule là, n'est-ce pas ? Avec son air innocent, Monsieur jouait la carte de l'incompréhension. Pas de chance pour lui, mauvaise pioche – ça m'énervait plus que ça ne m'apaisait. « Arrête, ça ne marche pas. » Dis-je froidement, croisant les bras sur ma poitrine. Tout, dans mon attitude, prouvait que les minutes à venir n'allaient pas être de tout repos. « Je peux savoir ce qu'il t'a pris, au juste ? » Demandais-je, les yeux plissés, prête à bondir. Faire comme s'il ne me connaissait pas ou comme s'il ne m'avait pas vu dans les couloirs ? Qui étais-je donc pour lui ? « Pourquoi ce revirement de situation, tout à coup ? » Les questions déferlaient, et s'échappaient de mes lèvres sans que je ne puisse les retenir. L'été m'avait apporté mon lot de surprises et de questionnements ; j'étais convaincue qu'il en était de même pour Rayan. Pour autant, lui avais-je fait payer, ou ressentir les divers chamboulements qui avaient pu s'opérer ? Non, bien sur que non. La chose dont nous avions cruellement besoin, c'était d'une discussion où nous mettrions cartes sur table. Ça m'avait semblé évident. Mais après tout, peut-être que ça ne l'était pas pour le Delta. « T'as oublié qu'il y a un peu plus de deux mois, t'étais sur le point de me sauter ? » Une fois de plus, vexée mais surtout blessée par la réaction de mon bras droit, j'attaquais. Hors de question d'être à nouveau celle qui se ferait avoir dans cette histoire. J'en avais ma claque, d'être entourée d'hommes qui ne pensaient qu'à tirer leur coup. J'en avais ma claque des déceptions sentimentales. J'en avais ma claque de n'être vue que comme un corps à posséder. « Bah alors, t'as perdu ta langue ? » Demandais-je, acide. Son manque de réaction ne m'aidait pas à relativiser, et encore moins à y voir plus clair. J'aurais encore préféré qu'il m'insulte plutôt que de rester passif. Ne sachant pas à quoi m'en tenir, ni même quoi penser de tout ça, je commençais à devenir dingue. Littéralement. Et comme pour mieux me préserver de ce coup du sort, je préférais adopter un ton acerbe, et une attitude provocatrice. Bêta dans l'âme. « Parce que la dernière fois que j'ai eu l'occasion de vérifier, tu n'en étais pas dépourvu. » Ben oui, souviens-toi, notre petite entrevue dans ta chambre. Quand d'abord on s'est embrassé à en perdre notre souffle, puis quand on est parti à la découverte du corps de l'autre ; t'étais pas avare, à ce moment là. « Je t'écoute, Rayan. Qu'est-ce qu'il me vaut un traitement comme celui que tu m'as réservé ? »
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MessageSujet: Re: it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. EmptyDim 21 Sep - 18:32

it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. Tumblr_mmr3efNwKS1qbmp7lo4_r1_250 it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. Tumblr_m23abz8JvZ1r5cl6so1_500
Valenyan. + « You came back to find I was gone and that place is empty, like the hole that was left in me like we were nothing at all. It's not what you meant to me, thought we were meant to be. There isn't one thing left you could say, I'm sorry it's too late. »

Le bruit de mes pas semblent faire écho contre les murs de la confrérie, je ressemble presque à un criminel, condamné à la peine de mort. Mon cœur semble battre de plus en plus fortement à mesure que la distance jusqu'à la porte du bureau de Valentina vienne à se raccourcir. Je ne m'attends pas à la voir employer un ton des plus mielleux, mais je ne pense pas non plus que sa colère éclatera, sauf que je me rends compte que je me suis lourdement trompé au moment même où sa voix s'est élevée dans la pièce. Autant dire que les retrouvailles ne seront pas une épreuve des plus agréables. Dans mon orgueil, je me sens terriblement blessé et il m'est impossible d'agir normalement, et par normalement, j'entends bien évidemment la manière Rayan, face à Valentina. J'aurais voulu le faire, mais un simple regard adressé à cette dernière suffit entièrement à me refroidir et à me faire dresser les poils des bras. Tentant de faire retomber la pression qui monte petit à petit en moi par le biais de paroles incohérentes et minables que je m'autorise à proposer tant le mal-être était en train de me ronger de l'intérieur, la colère qui se faisait ressentir au travers du ton employé par la Suédoise me pousse à garder mon bec fermé. Chose rare, car le Rayan aura toujours quelque chose à redire, même si au final, il risque d'y laisser un œil. Je chercherais toujours à avoir le dernier mot, peu importe la situation s'offrant à moi. Sauf que je sais pertinemment que je dois des explications à Valentina, qu'il faut tous les deux que nous mettions au clair ce qui avait su se passer, au tout début de l'été. J'aurais voulu éviter un certain passage, mais la question fatidique est déjà posée. Qu'est-ce qu'il m'a pris ? Très clairement, je n'ai pas envie d'y répondre, parce qu'elle impliquerait une réponse ô combien personnelle et Dieu seul sait que je ne fais pas d'étalage sur mes pensées ou mes sentiments. Même aux yeux de Kenzo qui n'est autre que mon frère jumeau et à qui je devrais pouvoir tout dire, je reste bien souvent un véritable mystère de ce côté-là. Je me daigne à écouter Valentina, tel un mur de brique, inébranlable. Mon regard ne reflète rien, ni même le reste de mon visage tout comme le reste de mon corps. Je cligne à peine des yeux, pas un haussement de sourcil et pas une seule fois, je n'entrouvre les lèvres pour prendre la parole. Je me contente de la fixer en laissant sa colère se déverser sur moi, ses paroles faisant écho dans ma tête. Même si rien ne me fait tressaillir, bien qu'au fond de moi, quelque chose vient de se déchirer, je me contente de l'ignorer comme je sais si bien le faire. Le langage interne du cœur, je ne connais pas, c'est quelque chose que je ne cherche même pas à comprendre parce que cela ne m'intéresse en rien. Oui, ma langue, elle est toujours là, sauf que je fais tout mon possible pour qu'elle évite de claquer, auquel cas, la discussion risque de tourner au vinaigre et ce n'est pas ce que je cherche à faire. Fermant les yeux le temps de quelques instants, je me revois à cette fameuse soirée où les lèvres de Valentina sont allées à la rencontre des miennes, où nos deux langues se sont lancées dans une danse endiablée et passionnée. Mais une seconde plus tard, et j'ai l'image d'une autre personne en train de partager cet instant passionné avec la Beta. Ouvrant à nouveau les yeux, je secoue quelque peu la tête afin de me remettre les idées en place. Ne pas visualiser. Quel crétin ce jumeau, je ne pense qu'à ça dés lors que je me surprends à penser à Valentina. Poussant un soupir, je me prépare enfin à prendre la parole, sauf que les explications attendront, pour le coup, Madame va obtenir ses quatre vérités avant toute chose. Où c'est plutôt moi qui vais laisser tomber le masque, je ne sais pas qui des deux aura le plus de mal à encaisser toutes ces choses. « Alors c'est comme ça que tu te perçois ? De n'être qu'une femme bonne à être sauter ? En même temps, au vu de tes agissements, tu ne donnes pas d'autre impression. » Et voilà, c'est le cadeau de la journée, chérie. Parce que toi aussi, t'étais loin d'être une sainte au cours de cette fameuse nuit où tu m'as toi-même donné ton feu vert. À dire vrai, tu as été celle qui lancée ce petit jeu de attrape-moi si tu peux. « Mais très clairement, c'est pas ce que moi je pense de toi, alors ravale ta rancœur et tes sous-entendus à la noix. Parce que si j'avais voulu uniquement te sauter et ne plus rien savoir de toi, ça serait fait et je ne me serais même pas donné la peine de venir jusqu'ici. » Règle de base, éviter tout contact avec d'anciennes conquêtes, sans quoi, ça se termine bien souvent avec une claque dans ma gueule. Même si je sens presque que celle de Valentina finira tôt ou tard par m'atteindre, mais pas encore. Cette fois-ci, je suis prêt à tout lui dire. Enfin, je parle notamment de la raison pour laquelle je ne sais plus comment me comporter face à cette dernière. Et cela n'a absolument rien à voir suite à la soirée chaotique que nous avions passée. A mes yeux, cet épisode n'est qu'un détail des plus subtiles à aborder en comparaison du reste. « Alors si tu veux savoir, ça tient en deux mots. William Clives. » Ah, tu ne l'as pas vu venir, celle-là ? William Clives, communément appelé papa par Monsieur le Président de la confrérie et à l'égard duquel j'ai une rancœur démesurée, est un être que je méprise depuis notre première rencontre pour des raisons diverses et variées. William n'avait jamais clairement fait quoi que se soit afin de faire évoluer les liens nous liant, mais moi non plus. Et je dois avouer que je n'en ai toujours pas le projet, bien au contraire, et au vu des dernières révélations faites, je doute fortement qu'un jour les choses iront pour le mieux. Je ne le considère en rien comme mon père et lui ne doit très certainement pas me considérer comme étant son fils. Kenzo pourrait très bien témoigner de l'animosité qui m'anime, même si concrètement, il ne connait en rien mes projets de batailles à l'encontre de notre père. Autant dire que je compte bien gagner la guerre qui ne cesse de faire rage entre nous. Mais pour l'heure, revenons à mes explications à l'encontre de la Suédoise. « Et je ne parle pas du type qui se prétend être mon père, mais bien de l'ordure qui a eu et a toujours l'audace de te considérer comme n'étant rien de plus qu'un objet qu'il a pu sauter. » Oh oui, parce que je sais à présent que tu as couché avec le pire enfoiré de tout Berkeley. Le Diable lui-même semble être plus saint que cet homme sans cœur. « Ou mieux encore, de l'enfoiré de service qui m'a laissé à moitié mort sur la pelouse, à deux pas du pavillon. Ça ne t'évoque rien ? » Nombreux ont été les étudiants à avoir assisté à notre altercation, ce fameux jour. L'un d'entre eux avait même eu droit à un coup de coude de la part du paternel au moment même où il levait son bras pour m'écraser son poing en pleine face. Pauvre étudiant qui n'avait voulu que s'interposer. Et mon paternel s'était évidemment tiré avant que les secours ne viennent me récupérer. « Non ? Alors pour la faire courte, on s'est servi d'une certaine personne à laquelle j'ai eu l'audace de m'attacher et que je considére comme étant une amie et non pas comme un vulgaire objet, afin de m'atteindre d'une certaine manière. Ce qui a grandement réussi puisque je me suis emporté, et encore, je pense que le mot est faible, au vu de la manière dont on venait à parler de cette dernière. » Tu saisis, Valentina ? Tu comprends que je me suis en parti fait passer à tabac parce que je tiens un peu trop à toi ? « Alors oui, il y a plus de deux mois, j'étais peut-être prêt à te sauter comme tu le dis si bien, mais trois jours plus tard, je me suis fait tabasser par la chose qui me sert de père pour avoir voulu sauver ton honneur. » Et parce que je tiens à toi, mais ma pudeur renfrogné m'empêche de le dire à haute voix. Poussé dans mes derniers retranchements, les sous-entendus envers Valentina, la révélation à mon paternel de ma bisexualité par cette grognasse de Cailin et surtout la provocation de ce dernier avaient réveillé la folie qui sommeillait paisiblement en moi. Et le résultat : un traumatisme crânien, deux jours d'observation à l'hôpital et une semaine de convalescence à la villa du twin bro' et de sa fiancée. Non pas que ce dernier point ait été une épreuve insurmontable, bien au contraire, tout cela m'a permis de me rapprocher de Kenzo et de faire mon gros chieur en réclamant tout ce que je désirais. Un vrai petit prince nourrit et logé. Sauf que cela ne faisait pas tout. Cela ne pouvait refermer la plaie grande ouverte au plus profond de moi. « Excuse-moi donc de te filer un accueil aussi glacial, mais te voir ne fait que réveiller une blessure qui n'a jamais cessé de me hanter. » J'ai passé l'été entier à me torturer l'esprit quant à cette histoire entre William et moi. Et je ne parle pas du fait que notre relation est plus que chaotique, mais bien de la raison pour laquelle j'ai réagi au quart de tour au moment même où mon père s'est mis à évoquer la splendide Doyenne. Autant dire que j'en suis même venu à me demander si mon séjour à l'hôpital avait pu être évité, si le sujet Valentina n'avait pas été jeté sur le tapis. Possible, après tout. Quoi qu'il en soit, je me contente d'arborer cet air renfrogné, de croiser les bras contre mon torse et d'éviter tout contact visuel immédiat avec la Doyenne.
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MessageSujet: Re: it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. EmptyJeu 9 Oct - 15:06

Les mots de Rayan me blessèrent plus que je ne voulais bien l'admettre. Qu'Isay me considère comme baisable n'était pas surprenant. Que tous les mecs lambdas me considèrent comme une fille facile n'était pas surprenant, puisqu'ils ne se basaient que sur des apparences. Mais que le Delta qui me faisait face m'insulte de la sorte, et qu'il me mette dans le même panier que toutes les autres Bêta, ça, j'avais du mal à l'accepter. Est-ce que je venais de me faire avoir une fois de plus ? J'avais pensé que Rayan était différent. Un Delta certes, courant évidemment, mais un minimum gentleman. Qu'il ne voyait pas les filles que comme des objets, qu'il avait un minimum de classe et de galanterie – même si, j'en convenais, le résultat final était le même. J'avais cru, apparemment à tort, qu'il valait mieux que les autres. « Non. Mais c'est ce que toi et tous les autres avant toi se sont mis dans la tête. » Sifflais-je, le regard noir. Je répondais à ses accusations sans rougir, ni baisser les yeux. Il était hors de question que je perde la face, que mon tout nouveau président de confrérie marche sur les plates bandes de sa supérieure hiérarchique. Surtout sur ce sujet. Ma main m'avait fortement démangée, mais j'avais préféré serrer le poing pour éviter de lui en coller une. Il fallait que l'on s'explique calmement, en adultes. Chose que nous avions été capable de faire jusqu'à maintenant, et je souhaitais que cela continue. « Comme d'habitude, les hommes peuvent aller à droite et à gauche sans que l'on hausse un sourcil, mais les femmes n'ont pas le droit d'en faire autant. C'est sexiste et misogyne. » Déclarais-je d'un voix tranchante, sure de moi. Même que j'emploie des grands mots pour dénoncer l'un de plus grands maux de l'humanité. Consciente que cette conversation ne nous mènerait nulle part, j'ouvris directement les hostilités, interrogeant mon président de confrérie sur la raison pour laquelle il m'avait évité. Et sa réponse me laissa... Songeuse. Et un brin en colère, je devais bien le reconnaître. « Qu'est-ce que Clives vient foutre dans toute cette histoire ? » Sifflais-je, sur un ton un peu moins agressif. Tout doucement, je voyais se dessiner le schéma. Rayan et William. Rayan contre William. L'enfant s'opposant à son père, qui avait lui-même eu droit à un extra dont je me souvenais à peine. Une nuit de débauche, pure et simplement, avant même qu'il ne prenne ses fonctions. Ça s'était passé il y a longtemps déjà. Peut-être deux, trois ans. Je n'étais à l'époque qu'une étudiante membre de la confrérie Bêta. Loin de mon poste de doyenne, puisqu'Aiden était en place. « Il te l'a dit ? » Demandais-je, incrédule. Je n'y tenais plus. J'avais besoin de savoir. Parce que si Clives commençait à s'épancher à qui veut l'entendre sur ses conquêtes, même éphémères, je préférais être parée. Prête à me défendre, et à donner les détails sordides – taux d'alcoolémie bien supérieur à ce qui est autorisé, méconnaissance de l'identité et des fonctions de l'amant, jamais de retour de flamme. « J'en reviens pas. » Grommelais-je en levant les yeux au ciel, plus pour moi-même que pour Rayan. J'ai soupiré, découragée par avance à la simple idée de lui fournir quelques explications. « Écoute... » Commençais-je, sans vraiment savoir comment continuer. Prétendre que ce n'était pas arrivé aurait été mentir, et je n'étais pas une menteuse. Avouer de but en blanc n'était ni très subtil, ni très glorieux. Pour sauver mon cas, mieux valait parader. « Il y a prescription. » Je ne comptais pas m'excuser auprès de Rayan pour ce qui s'était passé avec son père. Mais je n'avais jamais imaginé que William Clives, désormais en poste, aurait eu l'audace de ressortir cette vieille histoire. Ce genre d'histoire pourrait lui coûter cher, très cher. Il jouait avec le feu, et se mettait sérieusement en danger juste pour avoir le plaisir de faire sortir son fils de ses gonds. C'est dire s'il devait l'apprécier. J'ai soupiré, avançant de quelques pas dans mon bureau, tournant désormais le dos à Rayan. Peut-être que la vérité serait plus facile à avouer si je n'avais pas à subir un regard noir et accusateur. « C'était il y a longtemps. L'affaire d'une nuit. Il venait d'arriver à San Francisco, et je fêtais la fin des vacances scolaires. » Les détails étaient flous, mais l'enchaînement de la soirée restait néanmoins bien net dans mon esprit. J'aurais été incapable de dire ce qui s'était dit ce soir là. Je ne savais même plus qui de lui ou de moi avait abordé l'autre. « Il était seul au bar, et j'étais avec un groupe de Bêta. » Quelques filles, dont ma marraine, Olivia. Pour les autres, je n'étais plus tout à fait sure. « Elles sont reparties sur les coups d'une heure du matin pour se changer avant d'aller en boite. Elles m'ont laissé seule parce que j'étais en grande conversation avec deux Delta. J'étais certes éméchée, mais elles savaient que j'étais entre de bonnes mains. En sécurité. » Enfin... Un peu près en sécurité. Parce que laisser une fille bourrée en compagnie de deux Delta, ce n'était peut-être pas la meilleure des idées. Qu'importe, là n'était pas le sujet de notre conversation. « Mais ils sont partis danser, et j'ai quitté leur table pour aller commander un verre. Que je me suis fait payer. » Pas besoin de préciser qui avait été le généreux donateur ; Rayan devait déjà avoir fait le lien. « Je n'ai pas revu les Delta de la soirée. Ni même les filles. » C'était au fond une histoire affreusement banale, celle de la fille et du mec seuls au comptoir, qui ne sont pas vraiment sobres et qui décident d'oublier leur solitude momentanée en s'envoyant en l'air. Il n'y avait eu aucun grand mal à combler en ce qui me concernait. Aucun événement tragique qui m'avait directement mené dans des bras inconnus. Juste une soirée, une pulsion, et un taux d'alcoolémie bien supérieur à ce qui est autorisé. « Je n'ai pas su tout de suite qu'il était prof à Berkeley. Sinon je pense que l'un comme l'autre, nous nous serions abstenus. » Difficile de suivre et d'être concentrée à un cours magistral quand vous avez eu une nuit de débauche avec la personne qui doit vous enseigner. Dieu merci, la situation ne s'était jamais produite. Mes pas me ramenèrent ensuite vers mon président de confrérie. Je l'ai contourné, avant d'aller me poster face à lui. Les bras croisés, à moitié assise sur mon bureau, je concluais toute cette histoire sordide. « Voilà. Tu sais tout. » Qu'on ne vienne pas me reprocher que je ne jouais pas cartes sur table. Vu le discours qu'il m'avait tenu auparavant, je devinais que ces faits ne l'enchantait guère. Mais que pouvais-je y faire ? C'était fait. Je ne pouvais pas revenir en arrière. Les mots qui suivirent ne firent que renforcer cette idée. Rayan n'avait pas été ravi, et n'avait pas hésité à le dire. « Non, je n'en ai pas eu vent. » Sans doute devais-je déjà être partie pour le camp d'été. Et personne n'avait voulu déclencher les foudres de la doyenne en lui disant qu'un membre de sa trinité se battait à deux pas du bâtiment de confrérie – avec un professeur de l'université, qui plus est. Même Kenzo n'avait pas tenté de m'avertir. Le traître. « Mais... Pourquoi t'as fait ça ? T'aurais dû le laisser dire. » Dis-je, me radoucissant à l'entente de ses paroles. « Ce n'est pas la première fois qu'on parle de moi en termes peu élogieux, et sans doute pas la dernière. » Avouais-je en haussant les épaules. J'avais non seulement un physique qui se remarque, mais aussi un cerveau affûté. Ça avait déjà créé quelques jalousies par le passé, que ce soit en Suède ou sur le campus californien. J'en avais presque l'habitude, et je ne m'en formalisais plus. La plupart du temps, ces petites piques étaient dites sur mon passage, à voix basse. Rarement, elles étaient formulées à haute voix, droit dans les yeux. J'écoutais attentivement le Delta, hochant la tête à quelques reprises pour lui signifier que je comprenais où il voulait en venir. « Évite quand même que ça se reproduise, à l'avenir. » Conseillais-je, bien pensante. « Ce serait dommage d'abîmer une si belle gueule. » Dis-je en souriant, osant pour la première fois de notre entrevue un peu de familiarité. Comme avant, songeais-je. Quant à moi, il était évident qu'une petite discussion avec papa Clives s'imposait, avant qu'il ne se sente pousser des ailes. Avoir posé ses mains sur moi c'est bien, mais ça ne lui donnait ni un droit de cuissage, ni une quelconque autorisation d'aller narguer ses fils. Oubliant la querelle que nous venions d'avoir, je me suis penchée vers le Delta pour l'embrasser sur la joue. « Merci quand même d'avoir pris ma défense. » Murmurais-je en me reculant légèrement, un timide sourire aux lèvres. Un ma culpa ? Peut-être pas complètement. Un semblant d'excuse, tout au plus. « J'apprécie sincèrement. » Ajoutais-je. Une fois de plus, je me laissais convaincre par les nobles pensées et les actions chevaleresques d'un homme. Sensible à la galanterie et aux bonnes manières, moi ? Si peu, si peu.  
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MessageSujet: Re: it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. EmptyVen 24 Oct - 12:02

it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. Tumblr_mmr3efNwKS1qbmp7lo4_r1_250 it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. Tumblr_m23abz8JvZ1r5cl6so1_500
Valenyan. + « You came back to find I was gone and that place is empty, like the hole that was left in me like we were nothing at all. It's not what you meant to me, thought we were meant to be. There isn't one thing left you could say, I'm sorry it's too late. »

Mes mots n’avaient clairement d’égal que ma rancœur et moi-même à cet instant, je commençais à me détester pour ce que je faisais subir à la doyenne de confrérie qui n’avait en soi, rien demandé de tout cela. Au cœur de ce genre d’histoire, je ne me daignais jamais à épargner qui que se soit, laissant constamment mes bas instincts remonter à la surface et parler pour moi. Certains diront que je suis dans la défensive, d’autres que je ne suis qu’un connard de service et il y a du vrai dans les deux références. « Oui, d’accord, c’est ce que j’avais en tête. Mais c’était bien avant de savoir qui tu étais vraiment. » Parce qu’évidemment, je n’allais pas cacher le fait que lors de mon intégration chez les Delta, je n’avais vu en Valentina qu’une simple conquête de plus à ajouter à mon tableau de chasse. Mais le temps avait défilé, la magie avait opéré et je m’étais rapproché de la Bêta pour tisser de véritables liens d’amitié suite à ma nomination en temps que bras-droit. Alors oui, en bon Delta qui se respecte, je m’étais amusé à lui tourner autour, à la draguer, à rester fidèle à moi-même malgré tout, bien qu’attirer la jeune femme dans mes draps n’avaient plus été une priorité. Sauf que cette réputation de briseur de cœurs et coureur de jupons me colle à présent à la peau. Après quoi, je me refuse de rappliquer sur ce même sujet, encore et encore. Je n’ai pas à lui expliquer mes agissements envers les femmes, les raisons qui me poussent à courir de droite à gauche comme j’aime si bien le faire. Mais au fond, tout cela, je le dois à cause d’une femme qui a su me briser le cœur comme j’aime à présent le faire avec mes propres conquêtes. Finalement, je me daigne à lui offrir les réponses qu’elle exige, afin que cette histoire soit mise à plat et qu’elle comprenne mes récents agissements à son encontre. Bien que Valentina n’en saura probablement jamais rien, au fond, je souffre de savoir qu’il est possible de m’atteindre de la sorte. Je m’étais juré, en arrivant à San Francisco, que jamais je ne m’attacherais comme j’avais pu le faire lorsque je vivais en Israël. Mais il avait suffi d’un face-à-face avec Kenzo, de l’entendre me parler de lui, de lui parler de moi, de voir ce lien puissant prendre place entre nous pour que tous mes efforts tombent à l’eau. Les barrières autour de moi tombaient petit à petit face à mes proches et je m’en voulais tellement pour laisser mes faiblesses à paraître aux yeux des autres. J’opine du chef et soupire à mon tour. Comme si j’avais besoin d’entendre ce qui s’était passé au cours de leur folle nuit, cela ne faisait après tout que remuer le couteau dans la plaie. Malgré tout, je me daigne à écouter son histoire, même si je donnerai tout à cet instant pour être loin d’ici. C’est bien une technique qui se perpétue de père en fils, de payer un nouveau verre à une fille qui se trouve dans un état second afin de s’attirer ses faveurs. Lorsque Valentina vient à s’adosser à son bureau pour me faire face, je me consens enfin à reposer mon regard sur elle, armé d’un visage qui ne reflète absolument rien. Me barricader derrière un masque de marbre, c’est sans aucun doute ma plus grande spécialité et ça me permet de garder mes ressentiments pour moi-même. Je n’en reste toutefois pas là, je tiens à aller au bout de cette histoire et finis par avouer la querelle qui s’en est suivi. « Ca t’es peut-être indifférent, mais c’est loin d’être mon cas. » Sans doute l’aurais-je mieux pris si cela venait d’un autre étudiant, je lui aurais cloué le bec en un rien de temps, mais il s’agissait là de William. Mon père. L’homme avec qui j’étais en conflit perpétuel. Je ne le montre pas, mais je suis bien surpris de la remarque qu’elle me lance, comme s’il me semblait improbable que nous puissions à nouveau communiquer comme nous le faisions avant cette entrevue. « Oh, tu sais, ça ne sera sans doute pas la dernière fois que cela se produira. C’est déjà pas la première… » La première fois, je me suis frotté au fils de mon patron qui était venu chercher les embrouilles et c’était Kenzo qui m’avait découvert en train de faire du Gamma mon quatre heure. J’avais fini avec un nez qui avait triplé de volume. « Mais j’éviterais d’amocher les autres… ou de me faire amocher. » Si je fais plus qu’attention à ce que mon physique soit irréprochable, dés l'hors que je me lance dans une bagarre de la sorte, je n’y pense absolument plus. Mon but principal étant de faire autant de mal que possible à celui que j’affrontais. Valentina a encore beaucoup de choses à apprendre à mon sujet, notamment ce côté sombre de moi très nettement comparable au personnage de Hulk. Sauf que pour ma part, lorsque ma colère éclaté, je ne me transformais pas en monstre vert. Encore heureux. Le vert, c’est pas très beau. Me voilà encore plus surpris lorsque ses lèvres se posent délicatement sur ma joue. Cet organe inutile se trouvant dans ma poitrine loupe un battement alors qu’un fin sourire fait à son tour irruption sur mes lèvres. « J’peux être un vrai con par moment, ou même constamment, mais lorsque l’on s’attaque aux personnes que j’apprécie, je ne peux pas rester les bras croisés. » Un côté gentleman ? Bien sûr que j’en ai un, sauf que ce n’est pas tous les jours que j’endosse ce rôle. Ce n’est qu’en cas d’extrême urgence que ce personnage fait irruption. Ce fut le cas lors du bal de fin d’année, mais j’avais Valentina à mes bras, alors réagir envers elle autrement qu’à mon habitude n’avait en rien était envisageable. C’est aussi le cas lorsque je me trouve en la compagnie de ma mère adoptive et sans compter lorsque l’on s’en prend à mes proches, mais cela s’arrête généralement là. Je suis plus connu comme étant un être démuni de tout sentiment, autant garder cette réputation qui me tient à cœur. « Donc si t’as besoin de quelqu’un pour te débarrasser de l’autre tête de perruche là… Isay. Tu sais où me trouver. » Comment ça, je risque de déclencher une nouvelle bagarre devant le pavillon ? Mais non… « Promis que cette fois, il n’y aura aucune trace de sang. » Le mien grouille assez dans l’herbe, sûr qu’en le grattant on pourrait me créer un clone. Je ne suis pas né de la dernière pluie et je sais qu’il y anguille sous roche entre ces deux-là. Et comme il en va de soi que je refuse que quiconque touche à la doyenne… Bon d’accord, je vais laisser ma rancœur de côté le temps de quelques instants et éviter de m’énerver sur un nouveau sujet, d’autant plus qu’Isay n’en vaut visiblement pas la peine. Il n’est qu’un insecte avec lequel je me ferais un plaisir de jouer. « Dis… il n’y a pas de malentendu entre nous, hein ? J’veux dire… suite à ce qui s’est passé après le bal ? » Revenons donc un peu en arrière, à cette fameuse soirée où nous avons joué jusqu’à nous retrouver dans un tête-à-tête quasi-torride. « Ou même après ça. Même si maintenant, je me sens presque ridicule pour avoir démarré au quart de tour. Mais tu es femme que j’apprécie, Valentina. Et du moment que l’on s’en prendra à toi, je ne pourrais réagir autrement. » C’est ainsi que je suis et je doute qu’un jour cela puisse changer. En fait, ce n’est pas tant dans mes actes que je me sens ridicule, mais bien dans le fait d’avoir eu l’audace d’avouer à Valentina ce que je ressentais et ce qu’elle représentait à mes yeux. Par chance, cette discussion se déroulait uniquement entre quatre yeux et je savais que mes mots ne sortiraient jamais de ce bureau. C’est ce qui nous différencie grandement, Kenzo et moi. Mon jumeau est d’un naturel très tactile, qui n’hésitera pas à offrir câlins et bisous à qui en veut tandis que de mon côté, je reste plus pudique sur mes sentiments et c’est à peine si j’offre une étreinte à mon frère. Pour l’instant, il n’en aura eu qu’en privé et lorsque mon moral était au plus bas et que j’avais besoin d’un peu de réconfort. Et là où on jumeau m’exprime clairement son affection, je n’ai jamais pu en faire de même. Même s’il le sait, je ne lui ai jamais annoncé à haute voix que je l’aimais. Le mieux que j’ai pu faire, c’était de lui avouer que je tenais à lui. Autant dire qu’entre nos caractères complètement différents, Valentina ne doit sans doute pas tout le temps savoir sur quel pied danser.
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MessageSujet: Re: it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. EmptyMar 4 Nov - 23:40

« Comme beaucoup d'autres avant toi, et sans doute comme beaucoup d'autres après toi. » Dis-je en haussant les épaules, habituée à ce genre d'attitude. Mais contrairement aux apparences et aux rumeurs persistantes, la doyenne de confrérie que j'étais était respectable. Bien moins facile à attraper que d'autres. Beaucoup plus subtile, nettement moins ouverte et, très probablement, bien plus joueuse et maligne. Nul doute que ce comportement m'avait évité des situations gênantes – même si certains étaient parvenus à passer entre les mailles du filet. Le dernier en date étant Matthew, un Iota qui s'était empêché de tout foutre en l'air dès lors qu'il avait atteint son but. Mais qu'importe, là n'était pas le sujet de notre conversation ; il était désormais temps pour moi d'expliquer le pourquoi du comment à Rayan. Il devait déjà sans doute connaître les grandes lignes de cette histoire éphémère, mais je me méfiais de la version donnée par William. Avait-il osé, par pur plaisir sadique, à romancer cette soirée ? Avait-il présenté les choses sous un angle erroné ? Je ne voulais pas prendre le risque de laisser le professeur raconter n'importe quoi à ce sujet. Et surtout pas à Rayan. Après lui avoir conté l'histoire, une question s'imposa à mon esprit, et me fit tressaillir. « Est-ce que quelqu'un d'autre est au courant ? » Demandais-je à voix basse, craignant déjà la réponse. Le règlement de compte ayant eu lieu à la vue et au su de tous, il n'était pas impossible que quelques élèves aient eu droit à quelques détails croustillants. Et si jamais c'était le cas... Je n'osais même pas imaginer ce qui pourrait en découler. « Écoute Rayan... Je sais que toi et Clives, vous avez une relation père-fils peu... conventionnelle. » Ça, c'est l'euphémisme du jour. Pour donner un ticket d'entrée aux urgences à son fils parce qu'on avait perdu le contrôle, il fallait le faire. « Et je n'ai jamais voulu m'en mêler d'une quelconque façon jusqu'à maintenant. J'aurais même préféré rester en dehors de tout ça, mais il a fallu que William soit... bavard, et expansif. Alors soit, je vais te dire ce que j'en pense : il faut que tu oublies tout ça. Ça n'a aucune importance, et ça n'en a jamais eu. Il a fait ça pour te blesser, pour t'atteindre, et il a réussi. » Dis-je, un brin amère. J'en voulais à William. Beaucoup. Je lui en voulais d'avoir révélé notre petit secret, alors que nous nous étions jurés de ne pas le faire. Je lui en voulais d'avoir voulu lâchement blesser son fils, en jouant sur ses faiblesses. Je lui en voulais d'avoir physiquement blessé Rayan, au point de l'envoyer droit à l'hôpital. « Ne le laisse plus t'atteindre, Rayan. Tu vaux mieux que ça. » Assurais-je, alors que passait un furtif sourire sur mes lèvres. Après ces bonnes paroles, je me suis penchée vers lui pour l'embrasser sur la joue. Premier vrai contact que nous avions, depuis l'été dernier. La situation était encore un peu étrange, mais je compris que cela finirait par s'estomper. Tôt ou tard, si nous nous armions de patience et d'intelligence, les tensions s'apaiseraient d'elles-mêmes. Notre relation retrouverait toute sa prétendue candeur et sa légèreté. « Dans ce cas tu sais quoi ? Tu m'appelles, et on se charge de trouver un dossier bien gras et bien honteux sur la personne en question. » Dis-je, déjà prête à m'introduire dans le bureau du doyen de l'université à la nuit tombée, toute vêtue de noire. Je nous imaginais, tous les deux, fouillant dans les dossiers les plus secrets de Fredericksen, à la recherche de casseroles sur lesquelles nous pourrions jouer ou cancaner. La simple idée me mettait en joie. Mais lorsque Rayan mentionna Isay, je sus qu'il était inutile d'aller risquer notre place dans le bureau le plus surveillé de l'université. Si le Lindgren savait qu'on parlait de lui, il en jubilerait. « Laisse tomber. Isay c'est... » Commençais-je, sans vraiment savoir comment finir. Un nouveau Delta aux yeux de la trinité, et du reste des Bêta – Delta. Sauf pour moi. Mais Rayan avait visiblement été clairvoyant, sur ce coup. « Une vieille connaissance. » Mon ancien petit-ami. Mon ancien bourreau. Mon ancien amant. Quoique, je ne savais pas vraiment si l'adjectif ancien était révélateur et correct. Isay avait toujours eu un don pour se pointer, envahir ma vie, et faire de cette dernière un enfer. Il avait toujours eu l'art et la manière de s'incruster, de se faire idolâtrer, de me faire tourner la tête, et de m'en faire voir de toutes les couleurs. « Je m'en chargerai personnellement. » Parce que si jamais Kenzo ou Rayan se mettaient sur son dos, je n'étais pas sure que les jumeaux en sorte vivants. Isay n'avait aucune pitié, et avait en plus l'habitude de fréquenter des gens... Peu fréquentables. Il n'était pas Russe pour rien. « La prochaine personne qui ose faire couler ne serait-ce qu'une goutte de sang sur le seuil de mon pavillon subira mes foudres, et je m'arrangerais pour que cette personne nettoie les moindres recoins de l'université à la brosse à dents. » Not even kidding. Je refusais catégoriquement de voir notre réputation déjà bien mise à mal être encore plus écornée pour une histoire superficielle, ou sans réel intérêt. Hors de question de passer pour les nouveaux Gamma de l'université. On n'était pas des sauvages, nous. Enfin... Pas officiellement, en tout cas. La preuve : Rayan et moi étions capables de faire la paix, sans même tenter de mutuellement nous arracher les yeux. « Non. Il n'y en a plus. » Rectifiais-je, mettant une fin officielle aux moments troubles que nous avions pu récemment vivre. Il faut dire que rien avait été fait pour nous arranger, et pour nous permettre d'apaiser les choses. Cela dit, nous n'avions nous-même rien fait pour nous sortir de cette ambiguïté devenue gênante. Nous n'avions pas eu l'occasion de nous parler suite à notre soirée torride avortée ; Rayan était parti d'un côté, moi de l'autre. Dès lors que nous avions remis un pied à Berkeley, j'avais eu à gérer un tas de paperasse en rapport avec la confrérie. Pas question pour moi d'aller batifoler à droite ou à gauche ; la rentrée était toujours une période chargée. « C'est pas grave, tu sais. J'aime les attitudes chevaleresques. » Dis-je en souriant. Lennon. Isay. Kenzo. Ils m'avaient tous montré une attention particulière. Ils avaient tous, sans exception, sorti les griffes pour moi. Lennon pour mon honneur, Isay pour différentes raisons, Kenzo pour empêcher les autres de m'atteindre. Tous avaient tenu une place particulière dans ma vie, et la possédait toujours – au moins en partie. « Mais ce n'est pas une raison. Évite de te servir de tes poings à chaque fois qu'on me traite de pétasse, ou tes phalanges vont te faire drôlement souffrir. » True story. Si j'avais dû m'en prendre physiquement à tous ceux qui m'avaient insulté, mise plus bas que terre voire carrément menacée, j'y aurais laissé plus d'une manucure. « Sers-toi plutôt de ça, la prochaine fois. » Dis-je en faisant tapoter mon index sur la tempe du Delta. Valentina, ou la doyenne qui distribue des bons conseils. Mais qui n'est pas très souvent capable de les appliquer elle-même. Ironie, quand tu nous tiens. « C'est gentil, et ça me touche vraiment. » Soufflais-je en baissant les yeux, pas certaine d'être capable de soutenir son regard perçant. « Je t'apprécie aussi. Et je sais que j'ai de la chance de t'avoir à mes côtés. Que ce soit dans la trinité, ou dans la vie. » En espérant que le Delta avait les oreilles grandes ouvertes ; je n'avais pas l'habitude de m'étendre de la sorte sur mes sentiments.
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MessageSujet: Re: it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. EmptyJeu 27 Nov - 20:56

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Valenyan. + « You came back to find I was gone and that place is empty, like the hole that was left in me like we were nothing at all. It's not what you meant to me, thought we were meant to be. There isn't one thing left you could say, I'm sorry it's too late. »

Avalant difficilement ma salive, j'hésite un long moment. Non pas que je crains certaines représailles envers certaines personnes, après tout, je suis connu pour être un égoïste les trois quarts du temps, mais bien parce que je reste convaincu que Valentina n'aimerait en rien entendre les révélations que je m'apprêtais à lui faire. J'en avais déjà bien assez dit, mais j'en avais dit beaucoup trop pour m'arrêter maintenant et si cela me permettait d'arriver à des fins personnelles... why not. « Cailin. Watson. Elle a été aux premières loges du spectacle. Mais je ne pense pas que d'autres soient au courant. Sauf si certaines mauvaises langues venaient à se délier. » Autrement dit : arrange-toi pour faire taire cette idiote avant qu'elle ne vienne à te pourrir l'existence. « Elle couche avec William. Où couchait, à mon avis. C'était marrant de les voir se monter l'un contre l'autre. »[/b] Et dire que je suis à l'origine de ce mélodrame... Ma journée aurait été parfaite si je n'avais pas fini à l'hôpital suite à cette interaction dés plus mémorables. Malgré tout, je garde entière satisfaction d'avoir pu semer la zizanie dans la vie de l'homme qui me sert de père. Je sais que Valentina et Cailin sont de grandes amies, mais je n'en ai que faire. Je déteste Cailin parce qu'elle sait une chose sur moi que je tente de dissimuler depuis quelques années maintenant. En fait, tout m'exaspère chez cette fille. Du bout de ses talons jusqu'aux pointes blondes de ses cheveux et je serais le premier heureux de voir une embrouille éclater entre la Bêta et la doyenne de confrérie. En même temps, elles l'ont cherché. À se frotter au pire abruti que l'univers ait pu porter. Je fronce les sourcils, mais je ne peux n'en vouloir qu'à moi-même dans cette histoire. J'ai laissé William m'infliger ce sort. Je l'ai laissé m'atteindre profondément en laissant éclater mes sentiments à l'encontre de Valentina. Encore une fois, je me suis fait berner en laissant mon cœur parler. J'ai toujours su me préserver dans toutes les situations possibles et imaginables parce que j'ai toujours fait taire mon cœur avant qu'il ne s'exprime, mais j'ai lamentablement échoué sur ce coup. En fait, les ennuis me sont toujours tombés dessus dans des moments comme celui-ci. Ces moments où j'ai laissé mon cœur parler à la place de ma raison. Plus jamais. « Je le sais. Et je sais que j'ai commis une grossière erreur ce jour-là. Une erreur qui ne se reproduira plus. » Aimer, s'attacher et toutes ces conneries, j'en ai assez. Tout ça, c'est... débile, ça ne sert à rien de plus qu'à vous faire souffrir. À une époque, j'ai aimé mon père adoptif, mais il est parti, m'a abandonné, ma mère et moi. Une fille dont j'ai été naïvement amoureux a fini par me trahir, ma meilleure amie a mis les voiles en rompant tout contact avec moi, j'ai perdu un amant sur le champ de bataille et en arrivant à Berkeley, les choses ne se sont toujours pas arrangées. Pavel, Valentina, Aengus, Arielle. Ces êtres qui ont laissé une importante trace en moi et qui ont fini par me planter un couteau dans le dos. Après, faut pas s'étonner lorsque j'agis comme un parfait connard. « Et ne parle pas de relation père-fils. William n'a rien d'un père à mes yeux. », crachais-je. Mieux vaut ne jamais préciser que je suis le fils de William ou que ce dernier est mon père, au risque d'y laisser la vie. Kenzo a déjà eu l'audace de souligner de fortes similitudes, mais il joue un peu plus avec son carnet de santé en jetant ce sujet sur le tapis. Un fin sourire étirant mes lèvres, je m'imagine déjà à la place de Tom Cruise dans Mission Impossible. À défaut d'escalader le Burj Khalifa de l'extérieur, je m'attaquerais au pavillon principal où se situe le bureau du doyen. Remarquant que Valentina hésite grandement à me parler d'Isay, je hausse un sourcil. Grillée, fillette. « Une vieille connaissance ? Si tu le dis. » Ironie, quand tu  nous tiens. Je ne suis pas né de la dernière pluie, ma chère doyenne, et je vois très bien ce que tu tentes de me cacher. Surtout, Rayan, garde-le contrôle. Ne t'énerve pas, ne le menace pas devant Valentina et tout ira bien. Mais bordel, ce que je rêve d'écraser cette vermicelle. Je chasse mes idées de meurtre à l'encontre du nouveau Delta au moment où Valentina prend son ton autoritaire de doyenne. « On t'a déjà dit à quel point tu étais sexy lorsque tu joues à la femme autoritaire ? » Je n'ai cessé de me mordre la joue avant de prononcer ces mots, mais dans pareille situation, difficile de me tenir en place. Autant, je peux parfaitement m'écraser quand une situation m'exaspère, autant, je n'ai pas ma langue dans ma poche dans bien des cas. Au bout du compte, je suis bien heureux de voir qu'il m'est possible de m'asseoir et de parler sans trop hausser le ton et sans cogner qui que se soit. Mais avec Valentina... comment pourrais-je lui faire le moindre mal, après tout ? Elle était très différente de ceux et celles que je pouvais haïr au jour d'aujourd'hui et il n'y avait aucune raison pour que cela change. « Profites-en, tant qu'il est encore temps. » Ça ne saurait durer. Dés lors que je passerais la porte de ce bureau, je sais pertinemment que je lâcherais prise sur la doyenne de confrérie. Cela allait probablement prendre du temps, mais je sais qu'au bout du compte, le résultat sera là. Je ne serais sans doute plus aussi attentionné qu'avant avec la jeune femme. Je ne serais plus celui qui veillera constamment sur ses arrières, qui ne cessera de lui courir après dans le but de la charmer. Je veux en finir avec ces idioties et passer à autre chose, autant dire que j'ai d'autres priorités à présent. Plus importantes que de courir sans arrêt après une cause perdue d'avance. « Ou je m'achète une paire de gants. Ou je vais essayer de m'en servir. » Vu le regard de la doyenne, mieux vaut éviter toute plaisanterie de mauvais goût sur ce sujet. Et je ne vais pas essayer, je vais le faire. Comme je l'avais toujours fait auparavant. Je ne peux m'empêcher de sourire en entendant ses paroles, finissant par me redresser alors que son regard m'évitait. Mes doigts se posèrent délicatement sous son menton, l'obligeant ainsi à me regarder. « En tant que nouveau président, faut que j'assure quand même un minimum. Je sais que je ne suis pas Kenzo Bisounours, mais tu sais que tu pourras toujours compter sur moi. Pour la confrérie ou pour tout autre chose. » Tu l'as dit toi-même, Valentina. Tu m'as à tes côtés, même si dans le fond, les choses ne seront plus tout à fait comme avant. Je finis par déposer un baiser sur le front de la Suédoise et l'enlace tendrement contre moi.

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MessageSujet: Re: it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. EmptyLun 22 Déc - 22:25

Le problème avec les secrets, c'est qu'une fois que quelqu'un a lâché le morceau, il s'ébruite à une vitesse infernale. Parfois, on n'a même pas le temps de savoir que son secret a été dévoilé que les gens se pressent déjà pour avoir votre propre version des faits. Heureusement pour moi, il semblerait que je sois passée entre les mailles du filet. William avait certes révélé notre vieille petite incartade estivale, mais à un Delta en qui j'avais confiance. Rayan, mon président de confrérie. Qui préférait me faire face plutôt que de balancer sur mon dos. Une chance, quand on sait dans quel genre de monde hypocrite et malsain nous vivons. « Cailin... » Répétais-je en fronçant légèrement les sourcils, désormais suspicieuse. Je considérais la Bêta comme une amie. Nous avions l'habitude de sortir ensemble, de nous confier nos petits soucis, de nous transmettre les derniers potins du campus. Mais cette fois-ci, son silence me surprenait franchement. Elle qui n'était jamais avare en scoops et en racontars, elle s'était montrée drôlement discrète. Mais une partie de réponse me fut aussitôt apportée par Rayan, lorsqu'il m'informa que Cailin entretenait une relation avec William. « Et merde. » Dis-je dans un soupir las, sachant pertinemment que je ne pouvais pas faire l'économie d'une discussion avec la Bêta. Seulement, ma cause était loin d'être sauve. Et cet élément expliquait son silence et la distance qu'elle avait mise entre nous au cours des dernières semaines. « Je pense pouvoir me charger d'elle. » Finis-je par dire après un moment de réflexion. Ce ne serait pas simple – la Watson avait dû être touchée au plus profond d'elle-même. Dans son égo, dans son amour propre, dans la confiance qu'elle m'accordait. Elle allait sans doute m'envoyer royalement chier, et me faire comprendre que j'étais loin d'être digne de confiance, voire même d'intérêt. Merci les Clives qui sème la pagaille, et qui ne font rien pour réparer leurs conneries. « Merci. » Dis-je en hochant la tête, contente que ma mini morale ne soit pas tombée dans l'oreille d'un sourd.  Loin de moi l'envie de lui dicter son comportement – je souhaitais juste qu'il comprenne que ce genre de débordement pouvait lui desservir à lui, mais aussi à l'ensemble de la confrérie. Réaction en chaîne. L'effet papillon ne se contrôle malheureusement pas. J'ai baissé les yeux alors qu'il me corrigeait quant au terme adéquat pour désigner sa relation avec William. Père – fils ne lui convenait pas – comment lui en vouloir, en même temps ? Le professeur s'était montré sous son pire jour. Et pas qu'une fois. « Il n'y a aucune issue positive possible pour vous ? » Demandais-je, osant presque espérer que la réponse serait oui. D'une part parce que je serai assurée que ce genre de débordement ne se reproduirait plus, mais aussi parce que j'avais du mal à concevoir que père et fils ne puissent pas trouver un terrain d'entente. William et Rayan étaient probablement à des années lumières de la relation que j'avais avec mon propre père, mais je n'en demandais pas tant. Nous passâmes ensuite à un tout autre sujet, même s'il concernait directement mon entourage. « C'est pas des conneries ! » M'exclamais-je en souriant, secouant la légèrement la tête. Je notais le ton moqueur et un brin ironique de mon président de confrérie. Je ne lui avais pas menti – j'avais juste décidé de faire l'impasse sur les détails. Il n'avait pas besoin de tout savoir de ma relation avec Isay, que je n'étais moi-même pas foutue de décrire. Heureusement, le Delta ne tarde pas à m'offrir une échappatoire que je saisis sans demander mon reste. « Rayan, soyons réalistes deux petites secondes : je suis toujours sexy. » La base, quand on est doyenne des Bêta / Delta. Et quand on s'appelle Valentina Irina Jaslang, aussi. « Même au réveil, ou quand je ne suis pas maquillée, ou en fin de soirée arrosée, ou quand je n'ai pas dormi depuis vingt-quatre heures. » Déclarais-je en levant les yeux au ciel, scandalisée que mon président de confrérie ne s'en soit pas aperçu tout seul. « T'en fais pas, j'en profite. » Approuvais-je en lui lançant un regard entendu qui semblait signifier « oui, je sais de quoi tu veux parler ». Lorsque Rayant franchirait cette porte pour s'éclipser, je savais que notre relation prendrait un autre tournant – le dernier, sans doute. Celui qui nous mènerait, en tout cas je l'espérais, vers une amitié profonde et sincère. Sans ambiguïté. Sans déchirement. Ce qui, à la réflexion, n'était pas une si mauvaise chose ; j'appréciais sincèrement le Delta, et la possibilité de le perdre à cause de nos conneries à répétition ne m'avait jamais enchanté. Je n'ajoute rien de plus qu'un regard appuyé lorsqu'il mentionne cette idée d'acheter des gants. Vraiment ? Et puis quoi encore ? Il se mettrait au karaté et allait commencer à citer Terminator ? Sans moi. Notre conversation dévia ensuite sur les nouvelles obligations de Rayan. Son jumeau avait décidé de lui céder sa place, afin d'être plus présent auprès de sa nouvelle famille. Ce que j'avais eu un peu de mal à comprendre au début – un Delta casé ? Vraiment ? Et puis quoi encore ? J'avais néanmoins fait abstraction de mes incertitudes, pour finalement accepter son choix. Kenzo était suffisamment grand pour prendre ses propres décisions. Et puis je devais bien reconnaître que cette histoire avec Meleya était sérieuse. « Ça lui va bien comme surnom. » Fis-je remarquer en riant légèrement, avant de me laisser aller à cette douce étreinte. « Je sais que tu vas assurer. J'en doute pas une seconde, et j'en ai jamais douté. » Assurais-je, posant mon menton sur son épaule, le serrant dans mes bras.
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MessageSujet: Re: it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. EmptyLun 5 Jan - 20:55

it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. Tumblr_mmr3efNwKS1qbmp7lo4_r1_250 it needs to happen now 'cause I can't spend the rest of my life chasing you around. → valentina&rayan. Tumblr_m23abz8JvZ1r5cl6so1_500
Valenyan. + « You came back to find I was gone and that place is empty, like the hole that was left in me like we were nothing at all. It's not what you meant to me, thought we were meant to be. There isn't one thing left you could say, I'm sorry it's too late. »

J'espérais que Valentina avait raison. Que de son côté, elle saurait gérer la crise avec cette peste de Bêta dont le visage ne peut me revenir. Si cela ne tenait qu'à moi, plus d'une fois j'aurais collé la tête de cette blondasse dans le trou des toilettes jusqu'à ce qu'elle se noie, mais semer la zizanie au sein de la confrérie est la dernière chose que je veux faire, si bien que je retiens mes envies de meurtre envers elle. Et envers d'autres membres de la confrérie, il faut bien l'avouer. Aussi, j'espérais que Cailin ne fera pas claquer sa langue de vipère contre la doyenne, qu'elle ne viendrait pas à relater ce secret peu glorieux au reste de l'université. Si pour ma part, j'avais tenu à garder le silence, c'était bien pour ne pas causer de tort à celle que je considérais comme une véritable amie. S'il avait été question d'une étudiante quelconque, évidemment que j'aurais tout fait pour faire tomber mon père, mais j'étais coincé. Parce que je ne pouvais prendre le risque de faire tomber Cailin et William ensemble sans toucher Valentina. C'était un risque que je ne prendrais pour rien au monde. Elle avait confiance en moi et je ne pourrais la trahir, jamais, peu importe la situation. Parler de la relation conflictuelle que j'entretiens avec mon père est un sujet plus que délicat que je déteste arborer, autant avec mon jumeau qu'avec qui que se soit d'autre, si bien que je me barricade constamment derrière un visage de glace à chaque nouvelle discussion dans ce genre. « Dans un monde parallèle, probablement que oui. Mais pas dans celui-ci. » Laisse tomber, Valentina. Si j'ai compris que tu avais une relation convenable avec ton père, comprends que ce n'est pas mon cas. En revanche, je compense cette espèce de manque en ayant une relation privilégiée avec ma mère adoptive qui m'a toujours considéré comme son propre fils. Et encore aujourd'hui, nous sommes les meilleurs amis du monde, malgré les quelques différents de ces derniers temps, suite à son arrivée en ville. « Je tâcherais à ce que tu ne sois plus indirectement impliquée dans l'un de nos affrontements à venir, si ça peut te rassurer. » Parce que des conflits, il y en aura toujours entre William et moi, autant ne pas se mentir. Le prochain affrontement pourrait très bien conduire à la troisième guerre mondiale au vu de nos égos surdimensionnés. « Pour le reste, laisse les affaires des Clives entre Clives. Même Kenzo n'arrive pas à s'interposer entre nous. » Il l'a déjà fait, à maintes reprises, a voulu nous rapprocher à sa façon, mais ses espoirs se sont toujours évanouis en une fraction de seconde. Je ne souhaite pas avoir une relation privilégiée avec William, contrairement à Kenzo. Je laisse cette chance à ce dernier, il est le seul d'entre nous qui aime à se plonger dans le mystère de nos origines anglaises. Je ne m'attarde pas sur le sujet d'un certain Delta tournant autour de la doyenne, parce que ce type ne mérite pas que je m'intéresse à lui plus d'une seconde, et surtout parce que je sais qu'une fois la porte de ce bureau franchie, je lâcherais enfin prise sur Valentina. J'avais besoin d'avancer et de ne pas me focaliser sur des questions que je ne devrais même pas me poser à son encontre. Haussant un sourcil et arborant une certaine moue, je me mords la joue pour ne pas cracher mon venin trop vite. « Permets-moi d'en douter, je n'en ai pas encore eu toutes les preuves nécessaires. » Trop tard, je sais exactement comment énerver la doyenne en arborant un air des plus angéliques sans en penser le moindre mot. Qui ne trouverait pas miss Jaslang sexy, après tout ? Certainement pas moi, quoi qu'il en soit. Finalement, et pour sceller cette discussion une bonne fois pour toute, je me décide à prendre la jeune femme dans mes bras. Nous allons devoir nous côtoyer jour après jour et travailler ensemble, main dans la main, autant repartir sur de bonnes bases en ce début d'une nouvelle année. Nous avons toujours su communiquer l'un avec l'autre, nous faire confiance, il n'y avait pas de raisons pour que tout cela change. Le début risque probablement d'être difficile, mais je suis convaincu que nous atteindrons notre pleine efficacité en temps qu'équipe très bientôt, lorsque j'aurais su tempérer mon arrogance et mon impétuosité. Après des mois passés aux côtés de Valentina, je sais à présent bien plus de choses à son sujet que je ne l'aurais jamais voulu, et que je n'aurais jamais cru possible. Sa loyauté envers les membres de cette confrérie, cette passion qu'elle a envers son poste de doyenne, sa capacité à surmonter bien des épreuves et des conflits... Valentina est tout simplement admirable. Je sais tout cela et bien des choses à force de l'avoir côtoyé, observé. Une force de la nature, une petite merveille. « Ne prends pas ce que je vais faire pour... Enfin, ne pense pas qu'il y a quoi que se soit qui se cache derrière. », lançais-je alors, venant à interrompre cet instant si tendre tandis que je reculais mon visage pour mieux observer Valentina. Je surprends mon regard à se poser sur les lèvres de la doyenne, et un instant plus tard, mes propres lèvres viennent à rencontrer les siennes, échangeant un doux baiser avec la jeune femme. Si lors de notre soirée au bal, j'avais pu sentir mon cœur s'emballer au simple contact de sa peau sur la mienne, aujourd'hui, ce n'était plus le cas. J'avais perdu ce goût de fin d'année, cette sensation d'être au-dessus de tout parce que j'avais dans mes bras celle qui me paraissait alors être la perle rare. Sauf qu'un Rayan... donnez lui un été sans limites et il ne se préoccupera plus des derniers jours voir des derniers mois écoulés. Un grand merci à un certain Gamma de lui avoir retourné le cerveau en une seule et unique soirée d'été.
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