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MessageSujet: this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. EmptyLun 9 Juin - 14:58

this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. Tumblr_inline_mrhvteJpeP1qz4rgp this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. Tumblr_mun1doYjCf1qbmp7lo3_250

Le sable fin glissait entre mes orteils, douce sensation que je n'avais commencé qu'à éprouver suite à mon arrivée à San Francisco. Apaisement d'une âme en perpétuelle guerre contre moi-même et contre les autres, ce refus d'être à la merci de personnes qui se croient capable de pouvoir contrôler ma vie. Ces derniers temps, l'impression de porter un fardeau bien trop lourd sur mes épaules ne cesse de me peser, puisant ainsi bien trop vite mes réserves d'énergie qui semblent, à l'heure actuelle, avoir atteint un seuil des plus critiques. Fatigué, las, je me demande encore comme j'arrive à tenir sur des jambes qui me paraissent être de plombs. Comment arrivais-je encore à continuer à avancer jour après jour alors que le sort semblait continuellement s'acharner contre moi ? Arielle, qui n'était nul autre que ma colocataire, mais qui par chance, se trouvait bien loin maintenant, me tapait sur le système depuis ses nombreuses crises de jalousie depuis qu'elle savait que je courais après Valentina. Valentina, qui s'était un tantinet servi de moi histoire de braquer les yeux de certaines personnes sur elle. Son amie, Cailin détenait des informations à mon égard qui pourrait me ridiculiser, voir même me détruire, bien qu'elle fut été l'amante de mon père et que j'avais également un sacré dossier sur elle. Père, qui m'a envoyé à l'hôpital avec un traumatisme crânien après une discussion forte houleuse. William qui d'ailleurs, avait couché avec Aengus, autrement dit, l'une de mes plus grandes amies. Oui, le monde entier me tapait sur le système, mais les femmes plus encore. Alors pour cet été, le programme de prévu était donc : soirées de beuveries et de débauches à en perdre la tête, éviter tout contact avec les femmes qui s'étaient délibérément foutues de ma poire et avec les Clives, hormis Kenzo, et visite à ma mère adoptive qui semblait mal en point ces derniers jours, mais qui refusait de me dire ce qui se tramait dans mon dos. Ce n'était pas le premier feu de camp auquel je participais, cela faisait déjà deux nuits de suite que je m'y rendais. Une fois mon boulot d'assistant fait, je troquais costume contre maillot de bain afin de profiter des biens faits d'une fête au bord de l'océan. Nager parmi poissons et autres thons, de quoi regonfler un tantinet l'égo et oublier les derniers tracas. La plage avait été un lieu que je n'avais découvert qu'au moment de m'installer en ville, en Israël, elle avait été à des centaines de kilomètres de l'endroit où j'habitais, autant dire qu'en près de vingt-deux ans d'existence, je n'avais encore jamais connu pareil endroit. Désormais, ce lieu était devenu un lieu de refuge, là où mon esprit pouvait se reposer. Quelques pas dans l'océan bordant la plage, la brise traversant mes cheveux toujours impeccablement dressés, autant dire qu'il s'agissait d'un nouveau petit paradis. Mais depuis le début de l'été, et une fois les soirées organisées sur le sable encore chaud de la journée écoulée, le lieu n'était plus propice à la réflexion et au calme. L'alcool, la drogue, la fête, l'endroit se transformait radicalement. « Tiens, tiens, Emilie. Désolée chérie, mais tu apprendras très rapidement que... » Et la claque partit sans ménagement. Un gobelet à la main, la brunette s'était approchée d'un pas de tigresse particulièrement fascinant, mais elle avait changé du tout au tout, en un rien de temps. « Moi, c'est Erika, espèce de salopard ! » Et la deuxième claque suivit la course de la précédente, me faisant cette fois-ci réagir. Ma main se leva sur ma joue à demi-endolorie, sans nul doute avait-elle prise une légère teinte rougeâtre, mais peu importe, la demoiselle en question tourna les talons pour mieux repartir. Ah ces femmes, ne comprendront-elles jamais qu'avec Rayan Clives, il ne s'agit que d'un coup d'une seule et unique nuit ? Pas de sentiments en perspective, pas de retrouvailles au creux d'un lit, une seule et unique chance de passer un soir à mes côtés. « Espèce de salope, j'suis sûre que miss Cachalot au bord de l'eau, elle est plus bonne que toi. », maugréais-je pour moi-même alors que j'allais me récupérer une bière au bar improvisé dressé à quelques mètres du feu qui s'élevait dans les airs. Oui, j'avais toujours eu ce sentiment qu'à la place de l'endroit où un cœur aurait dû se trouver, l'on pouvait y apercevoir un vaste trou des plus profonds empli d'un air froid, voir même glacial. À croire que je n'avais presque rien d'humain, mais cela ne me paraîtrait même pas surprenant. Au fond, je me sentais comme vide, une simple carcasse entourée d'une enveloppe humaine afin de tromper les apparences. Même un robot pouvait très bien avoir plus de sentiments que moi, je n'en avais. Un gobelet rempli de bière entre les mains et le regard se porta ailleurs, scrutant la foule de déchaînés afin d'y trouver une personne qui mériterait ne serrait-ce que de pouvoir profiter de ma présence pendant cinq petites minutes. Et soudain, le jackpot. « Pavel. Je croyais que t'étais pas du genre romantique. Sauf si tu restes convaincu que pareil lieu est idéal pour organiser une sorte d'orgie. » Dans quel cas, merci d'être là. Place au jeu, à présent.
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MessageSujet: Re: this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. EmptyJeu 12 Juin - 21:46


Vacances... Ça m'amuse de voir les gens essayer d'en profiter le plus possible pendant un laps de temps réduit alors que je me considère en vacances au moins dix mois sur douze. Quoiqu'il en soit, c'est l'une des premières fois de ma vie où je suis en parfaite autonomie pendant si longtemps. Pieds nus dans le sable, je quitte un moment le groupe des Gammas présents pour m'éloigner au bord de l'eau. Je croise Lux, mais je ne la regarde même pas, c'est à peine si je me suis appliqué pour rire assez fort afin de lui faire comprendre que mes rapports avec Ebony ne se sont jamais aussi bien portés. Oui, Pavel est une enflure de première classe, il le revendique et il en est fier. Alors que mon regard se porte sur l'océan où les flammes du feu de joie se reflètent, je dresse un rapide bilan des courses. Un an de cavale depuis que je me suis échappé de ce satané asile à Moscou : je me suis découvert un grand frère, son père victime de mes piratages qui aimerait m'arracher les mains, une nièce qui représente à peu près la seule fille pour laquelle j'aurais envie d'éprouver des sentiments d'attachement (en dehors de mes rares amitiés, bien entendu), un double cursus qui m'occupe quand je ne fais pas de connerie... et un meurtre. Le jour de la Saint-Valentin. Un flic qui posait trop de questions, qui nous collait Lux et moi. À croire qu'il n'y a qu'avec ceux qui te sont opposés que tu peux partager tes plus noirs secrets. J'ai transporté son corps sur mon dos avant d'aller le dissoudre dans un bain d'acide au cœur d'une usine de produits chimiques en dehors de la ville. Pour la Gamma, ça a dû être effrayant de voir le quasi professionnalisme avec lequel j'ai couvert mes traces. Une folie sur l'instant, mais une très froide réflexion par la suite... La bipolarité sous son plus beau jour. Impossible d'en parler à Beni. Il paraît que notre mère était cinglée, il serait capable de baver dans mon dos sans le faire exprès et tout compromettre. Je m'assois au bord, les pieds dans l'eau et une bouteille à la main. J'avais peur de ne plus pouvoir dormir après ça, de revivre tous ces instants terribles qui ont suivi les deux meurtres "accidentels" qui m'ont conduit chez les fous, en Russie... Mais rien. J'ai trouvé plusieurs personnes capables de me cadrer quand je sentais le besoin d'être contrôlé pour ne pas refaire d'erreurs, des personnes comme Aro. Une relation étrange, intime, un tantinet perverse nous unit. Je n'ai pas de sentiment envers lui, lui non plus, mais nous avons trouvé un nouvel équilibre dans notre relation qui semble nous convenir. Grâce à ça, je peux dormir sur mes deux oreilles et profiter de la vie comme je l'ai toujours fait, même malgré cette satanée doyenne des Bêtas qui s'est mis en tête de me pourrir la vie. Trop blonde pour pouvoir y arriver, c'est ce que je me dis. Toxico, instable, dangereux si vous voulez... mais je suis loin de être un idiot, au contraire. Je me lève en voyant un couple s'embrasser près de l'eau, arquant un sourcil avec agacement. Les idéalistes et leur romance à deux balles... Je jure en russe et je m'approche d'eux avec cet éternel sourire horripilant. "John, sacrée nuit l'autre fois... Tu m'rappelles quand ça te branche, ta copine peut venir aussi, j'saurais m'en occuper." Sur ce, je mime un bref baiser avec mes lèvres et je me retourne pour les laisser. Dans mon dos, j'entends des questions, des cris, des bégaiements, des protestations... Bref, tout ce qu'il faut pour vous pourrir une soirée agréable avec un ou deux mensonges. Un sourire machiavélique creusant mes fossettes, je porte fièrement le goulot de ma bouteille aux lèvres. Ne jamais avoir l'air trop heureux et trop parfait aux côtés de Pavel : il saura ruiner jusqu'à la moindre petite étincelle de bonheur que vous oserez exhiber devant lui. Il n'y a que peu de personnes qui savent s'accommoder de mon sale tempérament. Bony, Benedikt, Davy... Tiens, j'aperçois une tête blonde qui ne m'est pas inconnue. J'approche du bar et je pose la bouteille sur le comptoir dans un claquement sec. "Pourquoi, c'est une proposition ?" répondis-je en le détaillant de la tête aux pieds avec un sourire qui n'a rien de catholique. Rayan, alias le bras droit de la confrérie des Deltas et Bêtas. D'ordinaire, je méprise cette confrérie au même titre que les autres, mais je dois admettre que certains spécimens valent la peine qu'on perde du temps avec eux. Aro, c'est physique, j'ai besoin de ce grand gaillard pour des raisons qui ne regardent que moi. Mais Rayan, là, c'est encore un cran au-dessus. Rares sont les choses qui m'amusent plus que de le voir se pavaner dans les couloirs avec une foule d'admiratrices en transe autour de lui, tout en sachant qu'il cache une attirance aussi forte pour les hommes. Grand, élancé, musclé... Si Apollon devait trouver une enveloppe mortelle, il opterait pour ce gars-là, c'est un stéréotype vivant du blond au physique de rêve. Mais au-delà de ça et de ce jeu que nous menons tous les deux, il a un petit je ne sais quoi qui me pousse à vouloir passer un peu plus de temps avec lui qu'avec d'autres, ces derniers temps. Je tourne les yeux vers les étudiants autour du feu pour répondre à sa question. "La romance, c'est pour les niais. Quant à l'orgie... C'est pas avec les thons qu'il y a ce soir qu'on va pouvoir faire quelque chose de grandiose." Critique et direct, je n'ai jamais loupé une occasion de dire tout haut ce que les gens pensent tout bas. Néanmoins, je vrille mon regard sombre sur lui, un sourire au coin de la bouche. "Mais toi, qu'est-ce que tu fais tout seul au bar, à noyer ta peine dans un gobelet de bière ? C'est d'un triste..." En me penchant pour voler une boîte d'allumettes au barman, occupé à l'autre bout avec un client, je frôle le grand blond. "... alors que t'es tellement plus mignon avec ton p'tit sourire de vainqueur, Barbie." Oubliez les surnoms tendres et affectueux, ça m'agace assez d'en voir se coller des "bébés" et des "mon cœur" à longueur de temps. Chose que je ne manque pas de reprocher à mon frangin quand il parle à sa gonzesse. Un "chéri", dans ma bouche, ça veut dire "connard", autant se le mettre dans la tête tout de suite. Je prend un joint fait maison calé sur mon oreille et je l'allume en tirant dessus une première fois. "T'en veux un peu ?" lui proposai-je en lui tendant le joint. Non, je ne me cache pas de consommer régulièrement quelques bricoles illicites. Il ne manquerait puis que ça, tiens.
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MessageSujet: Re: this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. EmptySam 14 Juin - 21:09

this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. Tumblr_inline_mrhvteJpeP1qz4rgp this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. Tumblr_mun1doYjCf1qbmp7lo3_250

Pavel était un être que beaucoup tentaient d'éviter. Allez savoir quel était exactement le problème avec lui, pour ma part, je n'avais jamais su repérer le moindre défaut chez ce dernier. Une arrogance doublée d'une grande gueule qui en exaspère et fait fuir plus d'un, mais qui ne cesse de m'attirer. Sauvage, bestial, brut, c'est ainsi que je le voyais et c'est ainsi qu'il se tenait à mes côtés, à présent, et ce, à mon plus grand plaisir. Je reconnaitrais ce sourire entre mille, dorénavant, pour l'avoir assez vu au cours de la soirée des enchères, un peu plus tôt cette année, et je ne m'en lasserais jamais. Je l'observe longuement, me contentant d'un simple haussement d'épaules en guise de réponse. Évidemment, qu'il s'agit d'une proposition. Toi, moi, maintenant, là où tu veux, on s'offre la meilleure soirée que nous pourrions connaître de toute notre existence. Alors qu'il se tournant vers les étudiants présents autour du feu, je ne me faisais pas prier pour faire couler un regard rempli de sous-entendus sur lui, non sans l'écouter attentivement, cela va de soit, alors que mon cœur se contenta de pulser frénétiquement, m'humidifiant au passage les lèvres. Je lui adresse un sourire, en retour du sien. Impossible de ne pas dire que Pavel avait mis dans le mille. Les sentiments, ça craint, et il n'y avait personne de potable à se mettre sous la dent, hormis le jeune homme lui-même. Observant l'espace d'un instant, le gobelet que je tenais d'un regard des plus vides, je me rends compte que j'ai vraiment l'air pitoyable et je crois que le pire, c'est que je le suis depuis le début de l'été. Je n'ai pas le temps de répliquer, car au moment où il s'accoude sur le bar, me frôlant au passage, c'est mon souffle qui vient à se coincer au fin fond de ma gorge. La forte envie de l'agripper, de presser ses lèvres contre les miennes et son corps contre le mien est une sensation qui se fait de plus en plus écrasante. Alors je mène une bataille contre moi-même afin de ne pas me laisser dépasser par mes pulsions peu saines, me contentant de retrouver un tantinet ce sourire de vainqueur. Barbie, surnom débile qui me fait penser à... Benedikt. Coïncidence ? Sans doute. « Ce qui est triste, c'est de voir à quel point cette plage grouille de personnes qui n'en valent même pas la peine. » Une gorgée de bière prend la route jusqu'à mon estomac. « Ceci dit, il y a toujours une exception qui confirme la règle. », avouais-je tout en adressant un clin d'œil des plus furtifs au Russe avant de vider le restant de mon gobelet d'une unique traite. J'observe étrangement ce que Pavel est actuellement de me tendre et de me proposer au passage, hésitant quant à accepter ou non, mais après tout, nous n'avons qu'une seule vie, pas vrai ? Et pour cet été, la règle était de se lâcher. Autant l'appliquer. « Faut bien rendre cette soirée un plus intéressante, dans quel cas, je risque de crever d'ennui. » Mais tu sais, Pavel, rien que ta présence suffit à faire que cette soirée soit un délice. Maman m'aurait tué en me voyant commettre un tel geste. Mère poule même passée un certain âge, elle aurait réussi à me coller une honte mémorable devant tout le monde, et comme à chaque fois, j'aurais baissé la tête et me serais soumis. Mais elle n'était pas là, alors personne ne viendra me faire la morale parce que ça y est, je touche à une quelconque substance illicite. J'attrape le joint, le porte à mes lèvres et tire une première bouffée de ce dernier... avant de tousser comme un empaffé tout en rendant son bien au Gamma. « C'est pas pour moi ces trucs-là. » Autant dire que je n'ai jamais touché à la drogue, ni même à une cigarette ou autre idiotie dans le genre, comme celle à laquelle je venais d'ailleurs de goûter sans trop savoir dans quoi je venais à poser les pieds. Non, je ne suis pas une espèce de sainte nitouche pour autant, car à défaut, j'ai picolé bien plus en vingt-deux ans qu'un ivrogne dans toute sa misérable vie. Et non, je ne carbure pas qu'à la bière. Derrière l'un de mes nombreux placards présents dans mon appartement se cache une farandole de bouteilles de divers alcools, tous plus forts les uns que les autres, autant dire que j'ai de quoi me mettre la tête à l'envers à n'importe quelle heure de la nuit ou du jour. Finalement, je m'empare de la bouteille que le Russe avait posé sur le bar, un instant plus tôt et la porte sans plus attendre à ma bouche, en ingurgitant trois longues gorgées histoire de dégager la sale odeur que j'ai en moi – laquelle a tout d'ailleurs empiré suite à ce geste de désespoir – et je tourne suite à ça mon regard vers Pavel. « Mais si t'es pas là pour la romance ou les thons de service, t'es là pour quoi ? Nager avec les requins ? Ou réunion de confrérie ? J'ai vu quelques écervelées qui trainaient un peu plus loin, sans nul doute qu'elles doivent attendre la venue de Pavel le conquérant. » Et quand je parle d'écervelées, je parle des quelques Gammas que j'ai vaguement croisé du regard. Le conquérant, la merveille, la perfection. Tu m'étonnes que toutes ces filles se voient pousser des ailes en la compagnie d'un bellâtre dans son genre. Moi-même, je tuerais pour passer plus de temps à ses côtés au lieu de me contenter de le fixer comme s'il n'y avait que lui sur Terre dés lors que je venais à l'apercevoir. L'égoïste que je suis, veut aussi sentir les mains du jeune Russe courir le long de certaines parties de mon corps, pour ne pas dire mon corps tout entier, car me contenter d'un simple frôlement ne suffit guère à apaiser cette envie furibonde que j'ai de me jeter à son cou et de ne l'avoir que pour moi. Ces derniers temps, je dois dire que mes pensées les moins catholiques ont toujours été associées à Pavel, à lui, plus qu'à un autre ou une autre. Même Valentina, à l'heure présente, et malgré le fait qu'elle puisse toujours autant compter à mes yeux, ne pourrait faire le poids face à cet homme. C'est à ne rien y comprendre, à croire que quelque part en chemin, j'ai fini par m'égarer et par prendre une route plus sombre que celle que j'aurais dû suivre. Une route où il n'y a pas de retour possible.
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MessageSujet: Re: this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. EmptyMar 17 Juin - 16:40


Qu'est-ce que je préfère chez les hommes plutôt que chez certaines femmes ? Ce côté direct qui ne nous fait pas tourner trois plombes autour du pot. J'ai fait l'erreur d'aimer une fois, cette fille a fait les frais de la folie qui m'habite depuis toujours... Avec un homme, on peut s'offrir du bon temps sans jamais avoir à se prendre la tête. Plus indépendants, moins hésitants. Au regard lancé par Rayan, je préfère ne rien ajouter d'autre qu'un léger rire presque silencieux en observant les autres. Ce soir, le bras droit et moi allons finir ensemble, c'est une certitude. Reste seulement à jouer pour voir combien de temps nous allons pouvoir se tenir avant de s'arracher nos fringues et faire tout un tas de bricoles qui feraient frémir jusqu'au plus chevronné des amants. Pourquoi prendre le temps de jouer, d'ailleurs ? D'ordinaire, quand je désire une chose, je la prends sans attendre et sans détour... mais avec le Delta, c'est différent. J'ai envie de l'écouter, l'observer agir, me provoquer lorsque ce n'est pas moi qui le fait. Comme s'il dégageait une sorte d'aura qui me poussait à vouloir en apprendre davantage que ses mensurations, chose rare pour quelqu'un qui ne devrait être qu'un partenaire physique. Il tente sa chance et tire sur le joint, je l'observe avec curiosité, puis je ris en le voyant virer au rouge tandis qu'il tousse à en cracher ses poumons. En plus, c'est du costaud. C'est le problème avec ce genre de substance : plus tu consommes, plus il t'en faut du lourd pour décoller. Je reprends le joint que je cale entre mes lèvres pour tirer dessus à mon tour. "C'est pas grave. Tu rates pas grand-chose." De ma période dealer, je garde cet instinct malsain de vouloir pousser les gens à la consommation, mais pas certains amis. Rayan n'a pas besoin de se ruiner la santé comme je le fais quotidiennement avec ça. "D'ailleurs, vu ta descente, t'as l'air d'avoir déjà trouvé ton bonheur." Vous pensez que j'allais l'empêcher de se soûler ? Regardez-le : c'est un grand garçon, majeur et vacciné. S'il a envie de se plonger dans l'ivresse, alors c'est lui que ça regarde. Rien de pire qu'un idiot plein de bonnes intentions qui vous empêche de vous bourrer tranquillement. "Tout le monde attend toujours Pavel... Le conquérant ? J'aime bien." Je plisse légèrement les yeux en voyant certaines filles chez les Gamma s'agiter autour du feu. Ebony, Aengus, Lux. Même si je n'ai aucun poste concret à la confrérie, ça ne m'empêche pas d'y agir parfois en vrai pacha avec son harem de gonzesses, amies ou ennemies. Au diable les bonnes manières, rien ne vaut un regard outré ou amusé quand on met une petite tape sur le derrière d'une fille qui passe à portée de main. Des gifles, j'en prends régulièrement, mais les raisons varient toujours... "Elles arriveront à s'amuser sans moi pour le moment. J'cherchais de quoi passer une bonne soirée, et j'pense que t'es en bonne voie d'arriver dans l'top 5." Je plonge mon regard sombre dans le sien avec cet éternel sourire sur les lèvres. Ce sourire, il en fait craquer plus d'un et plus d'une, pourtant c'est la pire arme que je possède. Subversif, menteur, dissimulateur... Ce sourire est trompeur, certains le trouvent angélique tandis que d'autres jugent qu'il trahit tous les petits démons qui grouillent dans ma tête à la tignasse bouclée. Il paraît que je le tiens de mon géniteur, autant qu'il serve à quelque chose. J'observe finalement l'horizon assombri en arquant un sourcil. "Avoue que c'est pour qu'on s'éclipse du bar que tu cherches à savoir si j'ai un truc de prévu, histoire de ne pas passer ta soirée avec une bouteille à la main." On l'a dit : franc du collier, le fils Romanov. Inutile de prendre des gants. "Moi, par contre, j'suis surpris de ne voir aucune nana toute sautillante à ton bras, ravie d'avoir une autre raison de sourire que les soldes. On s'ramollit, ou c'est par choix ?" Seul au bar, déjà bien éméché : je mets les deux pieds dans le plat en le lançant sur le sujet des femmes, mais la différence, c'est que j'en fais exprès. Juste pour lui faire sentir qu'avec les hommes - et surtout avec moi - rien n'est compliqué. Il suffit d'oser assumer ses désirs. Je le regarde de la tête aux pieds, lorgnant son corps avec une envie qui n'a rien de difficile à comprendre. Des tas de détails nous séparent, pourtant. Lui, il est élégant en toutes circonstances. Même dans cette tenue, ses cheveux sont travaillés, il poserait pour une pub pour maillots de bain que cela n'aurait rien d'étonnant. Ligne parfaite, pas un gramme de graisse, on sent le spécimen qui a sa carte de membre à la salle de sport. Bizarrement, je n'ai jamais eu la curiosité d'aller fouiller dans son passé avec mes talents de hacker. J'y ai pensé mais, pour une fois, j'avais envie d'apprendre à connaître l'Israélien par les moyens lambdas. En attendant, je me rapproche de lui et souffle la fumée de mon joint en l'air pour ne pas trop l'incommoder avec la fumée. "Juste par curiosité, t'aurais dépensé combien à la soirée des enchères pour qu'on passe la soirée ensemble, mmm...?" Je fixe ses lèvres, sa mâchoire puis ses yeux noisette avec cet éternel sourire plein de jeu et d'arrogance. Bien sûr qu'il aurait aimé qu'on passe la soirée ensemble, moi aussi vu la fille que je me suis récolté... mais j'aimerai savoir jusqu'où il était prêt à aller pour qu'on "rattrape le temps perdu", entre autres.
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MessageSujet: Re: this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. EmptySam 21 Juin - 12:03

this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. Tumblr_inline_mrhvteJpeP1qz4rgp this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. Tumblr_mun1doYjCf1qbmp7lo3_250

S'il y a quelque temps, j'avais dû faire face à quelques rumeurs qui ont commencé un tantinet par pourrir mon existence, merci Sacha d'avoir légèrement dérapé au cours d'une simple soirée où je tentais de décoincer le jeune sigma. Manque de bol, tout ne s'est pas passé comme c'était prévu, il avait préféré ma compagnie à celles de femmes vers lesquelles je l'avais poussé. Quel abruti, n'oublions pas l'arrivée magistrale de Cailin, qui depuis ce jour, ne cessait de me pourrir la vie parce qu'elle en savait un peu plus à mon sujet que les autres. Autant dire que le soir des ventes aux enchères, accosté Pavel n'avait guère était un problème, mais la présence d'une bande de gamines à problèmes qui avaient débarqué les unes après les autres à nos côtés avait changé la donne. Les femmes, véritables problèmes ambulants dont je me passerais bien ces derniers temps. Et évidemment qu'il avait trouvé son bonheur, au moins les bouteilles ne le faisait pas chier. À défaut, elles le faisaient gerber. Mon regard se perdant dans le sien, je ne peux que sourire en retour. Il a ce sourire, aussi manipulateur que peut n'être le mien, voir plus encore, un sourire qui doit en faire fondre plus d'un et d'une, et qui, il faut l'avouer, me fait à mon tour craquer. Comment pouvoir refouler tous mes désirs ? Je ne réponds déjà plus de rien, alors autant dire que je compte bien passer du bon temps avec monsieur. « J'espérais déjà y être, mais j'compte bien me retrouver dans le top 3 d'ici quelque temps. » Et d'ici quelque temps, j'entends par là ce soir. Au diable d'être sur la plage, entourée d'une foule quelque peu nombreuse qui pourrait commencer à faire claquer leurs langues de vipère, flirter avec Pavel est devenu mon jeu favori et je ne me lasserai pas d'y jouer avant d'arriver à mes fins. Il avait mis dans le mille. Évidemment que je souhaitais passer ma soirée avec lui plutôt qu'avec une satanée bouteille à la main, mais qui ne le voudrait pas ? Qui ne voudrait pas profiter des faveurs que Pavel avait à offrir ? Cependant, je ne peux m'empêcher de froncer les sourcils, non pas parce que sa grande gueule m'insupporte, avec un frère jumeau comme Kenzo, je suis habitué à entendre des questions plus ou moins subtiles s'échapper d'entre ses lèvres, mais bien parce que la réflexion selon laquelle je me ramollis vient d'atteindre mon égo. « Parce que tu crois que j'suis du genre à ramollir ? Loin de là, c'est juste que... qu'elles sont toutes pareilles. Des garces en puissance, pas une pour rattraper l'autre et j'ai eu ma dose ces derniers temps. J'ai pas besoin d'une chienne à mon bras si c'est pour me pourrir l'existence. » Donnez-lui encore deux verres, et il ne cachera plus son attirance pour Pavel. « Et oui, peut-être qu'il ne s'agit là que de ma manière de savoir si oui ou non, tu serais disposé à passer une partie de la soirée avec moi. » Si ce n'est pas la soirée complète, ceci dit, mais je n'avais aucune obligation envers Pavel comme il n'en avait aucune envers moi. Nous n'étions que deux hommes se tournant autour, se cherchant encore et jouant l'un avec l'autre jusqu'à ce que l'un d'entre nous ne finisse par abdiquer et par ramper aux pieds de l'autre. Ce n'était qu'une question de temps avant que je n'obtienne ce que je désirais tant : lui. Combien de fois, depuis la soirée des enchères, m'étais-je imaginé pouvoir partager ne serrait-ce qu'une seule et unique nuit ? Trop de fois, parce qu'une simple nuit ne me suffirait pas. Il était comme Marc, sauf qu'avec lui, il n'y a de la place que pour l'amusement, tandis qu'avec Pavel, il y a ce besoin d'explorer un être tout aussi complexe que moi. Mystérieux à souhait, aimant jouer avec le feu, autant dire qu'il avait tout pour lui et tout pour plaire. Percer sa carapace était un objectif comme celui qu'était de faire lui mon prochain amant. Un sourire en coin se dessine sur mon visage alors que je porte un bref regard sur les alentours, reposant finalement mon regard ébène sur le jeune Russe. « Tout ce que j'aurais pu, jusqu'au dernier centime que je possédais. », avouais-je dans un souffle, sans jamais le lâcher des yeux. Et crois-moi que je t'aurais fait passer la meilleure soirée de toute ta vie, sans vouloir me vanter. Trop de temps passé à l'observer de loin, trop de temps à piquer une crise de mon côté parce que je le voyais flirter avec d'autres hommes, ou tout simplement des femmes. Tant de fois, j'avais espéré me retrouver à leur place afin d'avoir toute son attention portée sur moi, mais maintenant que je l'avais, je n'allais pas laisser filer cette occasion d'avoir le Russe pour moi. « Mais, tout ça, c'est loin derrière nous. Pour l'heure, pas d'enchères, pas de Doyen, aucun spécimen de ta confrérie à moins de cinq mètres à la ronde... On pourrait enfin passer à des choses plus intéressantes que de traîner ici. » Mon regard et mon sourire savaient se faire plus insistant, alors que mon corps se rapprochait un peu plus du sien, de ridicules centimètres venant à présent à nous séparer. Toi, moi et la chambre d'hôtel la plus proche de la plage, right now.
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MessageSujet: Re: this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. EmptyLun 30 Juin - 9:47


De regards en coin en sourires tendancieux, les choses sont à la fois claires et ambigües avec Rayan. D'un côté, il y a cette petite voix destructrice dans ma tête qui me dit de me rapprocher outrageusement de ce beau blond afin d'effleurer à nouveau la sphère professionnelle de son patron et le ruiner gentiment pour le pousser à bout et, par conséquent, entraîner de nouvelles tensions avec Beni. Tensions qui se traduiraient par un rapprochement avec moi, j'excelle dans le rôle de la pauvre victime... Cependant, plus je discute avec le Delta et plus j'ai envie de le connaître ailleurs que dans un corps-à-corps bestial au milieu de draps froissés. Il dégage ce petit je ne sais quoi de manipulateur, d'exigeant avec les autres pour mieux dissimuler ses propres émotions. À bien des niveaux, j'ai l'impression de me voir à travers lui, et cette sensation m'effraie beaucoup, malgré le sourire charmeur que je lui sers. Il fixe mes lèvres, piégé à son tour par cet air diaboliquement angélique que je sers à toutes les proies que j'ai à cœur d'attirer dans mes filets. Combien se sont laissés prendre au jeu de Mister Smily himself ? Trop pour les compter. Je ne réponds rien à sa réplique, hormis un haussement de sourcils évocateur. Vas-y, épates-moi si tu veux y être, dans ce top 3. Les yeux sombres dirigés vers les flammes, je l'écoute me parler des femmes et surtout de la considération qu'il éprouve à leur égard. On dit de la confrérie où il est bras droit que les hommes y sont de faux princes charmants qui jouent avec les sentiments des femmes pour parvenir à des fins égoïstes. Cependant, parmi la masse, il y a quelques exemples qui tranchent relativement avec ce modèle. Aro, par exemple. Notre rapport est infiniment complexe, teinté de besoin et de désir physique d'être "maîtrisé" pour ma part, tandis que le grand métis n'est certainement pas du genre à briser les cœurs de celles et ceux qui le dévisagent, du moins pas sciemment. Quant au frère jumeau de Rayan, il doit cataloguer à lui tout seul à peu près tout du parfait prince charmant. Car oui, Rayan a un jumeau... Non, on va arrêter les pensées perverses tout de suite, Pavel, sinon ça va mal aller. Je me rapproche subrepticement du Delta, décidément unique en son genre, et tourne la tête dans sa direction avec un air intrigué. "À te voir, j'aurais jamais cru que tu puisses être aussi remonté contre les filles. Après, s'il y a moyen de prouver que tu es aussi... dur que tu l'dis, y a moyen pour que j'sois attentif." lançai-je en coulant un regard de son bassin jusqu'à ses yeux. Bonjour les clichés sous la ceinture, mais Rayan me connaît : je ne tourne pas autour du pot, je ne m'embarrasse pas de ces fichues conventions. Ce que Pavel veut, Pavel le réclame haut et fort, même si ça ne l'empêche pas de jouer au chat et à la souris avec ses proies. Les propositions du grand blond sont d'ailleurs elles aussi très explicites, ce qui n'est pas sans me faire vriller les yeux dans les siens au travers d'une attitude plus que défiante. Ce soir, on passera un moment ensemble. S'il n'est pas sage, ce sera même la nuit toute entière. Par formalité, j'ai parlé de sa vie avec les femmes, mais je n'ai pour autant pas émis de question sur sa situation amoureuse. De combien d'adultères peut-on me féliciter ? Pareil, ils sont trop nombreux pour avoir une liste exacte. Il aurait même pu être marié que j'aurais tenté ma chance sans le moindre scrupule. Je pose ma main sur la sienne, nos visage proches l'un de l'autre. Tout le monde est trop occupé à rire et picoler pour prêter attention à nous. "Dommage... Ça aurait été drôle aussi de se servir du bar autrement que pour boire un coup." chuchotai-je à son oreille. Les conventions, je les rejette jusqu'aux lieux pour certains échanges. La chambre et le lit sont d'un cliché. "Amène-toi, on bouge." Malgré ce sourire spécial que je lui offre, mon ton est sans équivoque : tu as voulu jouer ? On va jouer. Tu vas finir sur les rotules, beau blond. Ni vu ni connu, je glisse mon index le long de sa colonne vertébrale puis je le retire en partant devant le premier. Mains dans les poches, je marche dans le sable en levant parfois les yeux vers le ciel étoilé. Rayan suit le mouvement, j'entends ses pas et, surtout, je sens son regard vissé sur moi. Sait-il seulement que c'est un danger d'être aussi proche de Pavel Konstantin Nikolaï Mikhaïlovitch ? Laissons-le découvrir si la légende urbaine a une part de vérité. "Tu sais, j'ai remarqué un p'tit hôtel pas très loin de la plage, avec vue sur mer. Ils doivent avoir de quoi passer une bonne soirée, là-bas..." Soudain, sans prévenir, je lui fais un croche pied et l'allonge dans le sable en le poussant en arrière, tandis que je me laisse tomber à côté de lui. "... mais j'ai pas d'argent. Et puis il y a bien assez de dunes ici pour qu'on soit peinards, non ?" Mon regard sombre et machiavélique plonge droit dans le sien, auréolé par ce sourire à la fois charmeur et mauvais que je lui accorde. Ça sera ici et pas ailleurs, à moins que Monsieur ne soit pudique. Justement, j'ai envie de le mettre à l'épreuve, voir s'il n'y a qu'avec ses mots qu'il peut m'épater, le littéraire, ou s'il n'a effectivement aucun tabou comme le disent d'autres étudiants de Berkeley. Ma jambe caresse doucement la sienne, mais je ne bouge pas. Que le match commence.
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MessageSujet: Re: this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. EmptyMar 1 Juil - 19:34

this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. Tumblr_inline_mrhvteJpeP1qz4rgp this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. Tumblr_mun1doYjCf1qbmp7lo3_250

Mon cœur tressautait au milieu de ma poitrine au moment même où je commençais à réaliser pleinement ce qui était en train de se dérouler. Tout semblait trop facile, il n'y avait qu'à attirer Pavel ailleurs et le tour serait joué. Il était si facile de savoir que très bientôt, nous nous abandonnerions à l'un et à l'autre et il suffisait d'un rien pour enclencher la machine. Un simple contact, une simple parole, un simple rapprochement. Il en faudrait peu, dorénavant. Pavel était pratiquement dans la paume de ma main, servi sur un plateau d'argent pour cette soirée sans le moindre nuage gris. Mais s'abandonner l'un à l'autre restait une grande expression, le tout suggérant que dans cet affrontement, il y aurait un vainqueur et un vaincu, ce qui n'était pas tout à fait loin de la vérité, mais qu'il y aurait un côté bien plus dominant que l'autre, et je doutais fort que Pavel ne vienne à jouer au docile petit homme. Et chaque minute, chaque seconde, venant à s'écouler était un véritable supplice, autant dire qu'il n'y aurait aucune retenue au moment venu, même si je le désirais. J'avais attendu trop longtemps, l'observant de loin, restant en retrait malgré toute l'envie qui ne m'avait jamais quitté. Peut-être parce que j'avais toujours eu la tête sur les épaules, à n'importe quel moment, hormis ce soir. Quelques verres d'avance dans le nez et voilà le résultat. Son jeu n'était pas non sans me déplaire, tout comme son assurance et sa manière de ne pas passer par quatre chemins. Il était comme moi, un peu plus à l'aise, certes, mais rien d'étonnant pour quelqu'un qui assumait pleinement celui qu'il était. Si mon frère était au courant pour ma bisexualité, rare étaient les autres et ce n'était en rien un sujet sur lequel j'aimais venir. Ma vie privée était privée, comme cela était indiqué, mais ce côté de ma personnalité, je n'arrivais pas à en parler, bien qu'étaler mes prestations auprès des femmes était l'un de mes passe-temps favoris. Bien que ces derniers temps, j'ai mis un frein à ces aventures. Ce qui s'était passé suite au bal de fin d'année, à l'appartement, avec Valentina et Arielle m'ayant complètement refroidi. « Tu le seras déjà en temps et en heure, crois-moi. » Vu le terme employé et le regard qui avait lorgné mon entre-jambe, je n'ai pas cherché plus loin quant aux paroles du Gamma. Et je ne voyais pas l'intérêt quant à faire un étalage de mes problèmes avec la gent féminine. Après tout, je ne meurs que d'une chose, prendre du bon temps avec Pavel, et non pas me prendre la tête en entamant des discussions qui me feront rapidement sortir de mes gongs. Non pas que je ne veule pas en parler avec le jeune Russe, mais oublions pour ce soir. Un tantinet éméché, plus envie de m'amuser que de m'attarder sur des histoires que je compte oublier pour cet été, hors de question de prononcer le moindre mot à ce sujet, sauf sous la torture. Et encore, je risquerais à prendre du plaisir si cela venait de Pavel. Oui, j'avais clairement envisagé de prendre du plaisir avec Pavel contre le bar, mais l'idée ne m'avait que brièvement effleuré l'esprit, bien vite abandonné après un bref coup d'œil jeté à la foule. Trop de monde, trop de mauvaises langues, j'en avais déjà fait les frais et je l'avais plutôt mal pris, alors encore m'exhiber avec le Russe... Un sourire en coin anime mon visage et l'envie était irréfutable. Ses doigts parcourant ma colonne vertébrale fut tel un feu d'artifice courant le long de mon dos, laissant sur son passage un effet de vertige qui tourbillonnait en moi. Je le laissais prendre les devants, marchant derrière lui, scrutant sa démarche et ne pouvant m'empêcher de me dire que les dés étaient jetés. La partie allait pouvoir enfin commencer. Sans comprendre quoi que se soit, juste absorbé par les paroles qu'il venait à prononcer, je me retrouver en un rien de temps dos contre le sable, le jeune Russe s'affalant finalement à côté de moi. Mes yeux noisette croisent son regard, se perdant dans ce dernier alors que je sentais sa jambe se presser contre la mienne. « Je crois que de toute manière, je ne serais pas capable de me déplacer un mètre de plus. » Et il fallait avouer que je ne pouvais plus attendre une minute de plus, ce besoin possessif ne cessant de grandir, encore et encore, devenant bien trop imposant pour être ignoré plus longtemps. « Et vue sur mer, sérieusement ? Je préfère une toute autre vue, bien plus intéressante. » Celle de ton corps bientôt en transe, si tu vois ce que je veux dire. Trop de paroles en l'air, je m'agaçais moi-même. Moins de paroles et plus d'actions, cette envie bestiale ne cessait de me dévorer de l'intérieur. Je ne fis que me retourner, un instant plus tard, plaquant mon corps puissant contre Pavel, une main se glissant dans sa nuque, mes lèvres capturant les siennes sans la moindre retenue. Un geste précipité, mais à la fois calculé, une tempête ne pouvant être ignorée venant à s'agiter. L'impatience rugissait aux portes, cette envie grandissante de parcourir son corps de mes mains sans la moindre pudeur, la moindre maladresse, faisant rage. Un lion enfermé dans une cage et désirant s'échapper, voilà ce à quoi je ressemblais. Et non, je ne suis en rien pudique, pour preuve que je m'exhibe un peu trop souvent sur le campus, pire encore dans la confrérie où cela ne choque plus personne de me voir me promener en caleçon à n'importe quelle heure de la journée. Un son indécent se coinça dans ma gorge, se perdant sur les lèvres de Pavel, un souffle saccadé s'en suivit alors que mes mains menaient une lutte intense avec les vêtements que le Russe portait sur lui, les lui ôtant en un rien de temps. Si je m'étais écouté, je les aurais littéralement arrachés, il y avait bel et bien encore quelque chose d'humain en moi, pas qu'une simple bête assoiffée de la chaire du jeune Gamma.
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MessageSujet: Re: this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. EmptyJeu 3 Juil - 7:56


Ce regard noisette, brun clair et pétillant... L'alcool ne le rendait pas plus trouble, c'était autre chose. Je n'écoutais même pas ses paroles et lui servait un air même agacé de l'entendre parler. J'ai toujours eu horreur des grands penseurs pendant l'acte, ceux qui ne comprennent pas que le désir brut est bien plus expressif que les mots qui le caractérisent. Je le fixe avec intensité, perdu pendant un instant, désarmé par ce qui s'échappe de ses iris. Son corps plonge sur le mien, nos lèvres se percutent et je réponds à sa fougue d'une égale manière. Ma main se plaque à l'arrière de sa nuque comme la sienne, est-ce par peur de le voir s'enfuir ? Si j'ai toujours été un grand joueur avec mes conquêtes, il y a quelque chose de différent avec l'Israélien, cette fois-ci. Comme s'il était l'aimant et moi l'objet métallique qui ne peut s'en détacher. Je m'interdis d'écouter ce cœur qui bat à tout rompre dans ma poitrine compressée par le torse puissant du grand blond, je n'écoute que mes sens et mon envie primaire. Ses mains empressées me délivrent de mes vêtements, j'en souris et soupire contre sa bouche sans jamais le ralentir. Je me retrouve nu dans le sable, enserrant son corps encore habillé contre le mien. Je n'ai aucune pudeur à lui faire sentir mon excitation, même la fraîcheur du sable ne saurait calmer mon ardeur. Pour un Russe, le froid n'est qu'accessoire. Après m'être envoyé une fois en l'air dans la neige, je n'ai plus peur de rien. Nos étreintes sont folles, nos baisers intenses et empressés. Ses vêtements sont de trop. Je lui retire son haut rapidement et termine avec son bermuda. Enfin, en à peine quelques secondes, nous sommes serrés l'un contre l'autre, peau contre peau, nos intimités s'embrassent dans la même indécence que nos visages. J'enroule mes jambes autour des siennes puis, soudain, je le retourne pour qu'il s'allonge sur le dos. Malgré la nuit noire qui nous enveloppe, il peut lire le sourire machiavélique et joueur qui coule sur mes lèvres entrouvertes. On ne maitrise pas Pavel si facilement, bonhomme. Mes yeux sombres trahissent mes pensées primaires, mais j'ai peur qu'ils témoignent aussi de l'intensité de ce que je ressens en ce moment. Ce n'est pas qu'un banal fantasme sur le point de s'accomplir, pas qu'un simple coup tiré avec l'un des plus beaux partis de Berkeley. Il y a cette chose inexplicable qui explose entre nous, quelque chose de difficile à cerner. Cette sorte de "besoin" irrépressible de se donner au corps à corps le plus passionné qui soit comme moyen d'expression de quelque chose de bien plus profond qu'il n'y paraît. J'entends les rires à plusieurs mètres de nous, et ça m'amuse. La dune nous cache bien assez pour se permettre à peu près tout. Je quitte les lèvres de Rayan et plaque mes mains sur ses poignets au-dessus de sa tête avec la ferme intention de le bloquer. Il est musclé et pas que de gonflette, mais j'ai aussi de la poigne. Assez pour tenir un moment. "Pas bougé, beau gosse..." soufflai-je comme un ordre ferme et sensuel à la fois. J'ondule entre les cuisses du jeune homme, assez pour faire monter la pression. Ma bouche s'abat sur son torse, ma langue caresse cette peau bronzée et salée, traçant la courbe de ses pectoraux avec envie. Je soupire, mais mieux que ça, je veux le faire gémir. Lui montrer que sans être le bras droit de la confrérie Delta, j'ai tous les atouts pour le catapulter vers des sommets qu'il n'a jamais expérimenté avec qui que ce soit. Et aucune inhibition. Mes mains serrent ses poignets pour appuyer la contrainte, mais mes autres mouvements ne sont là que pour lui procurer du plaisir et du désir. Je glisse dans son cou, mordille sa peau et grogne légèrement en sentant nos virilités fermes glisser l'une contre l'autre dans un ballet tout ce qu'il y a de plus excitant. J'attrape le lobe de son oreille, le tord entre mes dents. Pour l'instant, malgré mon souffle saccadé et mes gestes parfois voraces, je reste soft. Mes mains quittent ses poignets pour les libérer, glissent sur ses bras, parcourent son torse jusqu'à ses hanches avant de glisser entre le sable et son dos. Légèrement cambré et appuyé sur les genoux, je me redresse et le fixe droit dans les yeux avec cet insolent sourire sur les lèvres : mes ongles griffent le bas de son dos et remontent le long de sa colonne, n'épargnant aucun muscle saillant sur son passage. Je ne le griffe pas fort pour lui infliger une trop grande douleur, juste assez pour le chauffer, le provoquer et surtout lui faire comprendre que les séances de câlins à la "bisounours", c'est pas mon truc. Collé à lui, je m'accroche à ses épaules et plonge à nouveau sur sa bouche. J'entrouvre ses lèvres, ma langue vient danser avec la sienne sans aucune pudeur, elle non plus. Elle invite Rayan à pousser le jeu encore plus loin, à oser sans restriction aucune.
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MessageSujet: Re: this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. this is a portrait of a tortured you and i. → pavel & rayan. EmptyVen 4 Juil - 18:28

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Ses vêtements enfin retirés, je fais dorénavant abstraction du moindre bruit venant à nous entourer. Celui des rires et des cris, un peu plus loin sur la plage, les bruissements de l'eau s'échouant sur le sable un peu plus bas, plus rien ne compte si ce n'est que le bruit de nos soupirs et de nos corps se frottant l'un contre l'autre avec avidité. J'en oublie presque mes propres vêtements, ôtés à leur tour par les mains expertes du Gamma et ce, en un cours laps de temps, ce qui est, non sans me déplaire. Nos deux corps nus étaient à présent pressés l'un contre l'autre, comme cherchant à fusionner ensemble, se cherchant encore et toujours, sans pour autant se trouver. Un gémissement discret s'échappa d'entre mes lèvres au premier contact de nos intimités. Une complainte de plaisir libérée par un être qui fut brièvement perdu au beau milieu d'un océan de sensations et de sentiments. Je n'eus guère le temps de me perdre plus longtemps que je venais de céder la main au début de la partie. Mais cela n'était qu'une question de temps avant de reprendre le contrôle de la situation, autant laisser croire à Pavel qu'il avait l'avantage avant de venir basculer le jeu au moment où il s'y attendrait le moins. D'un grognement, je tente de me détacher de la poigne du Gamma qui vient de plaquer mes mains au dessus de ma tête, mais rien n'y fait. Il a de la force, notion qui ne peut être négligée si aisément contrairement à ce que j'aurais pu croire. Un nouveau soupir se perd dans la nuit étoilée au moment où je le sens onduler entre mes cuisses, me provoquant en grande partie, alors que je m'emploie à ne pas grogner de mécontentement au vu de la position de dominant qu'il vient de prendre, me contraignant ainsi donc à subir la moindre des caresses qu'il offre à chaque partie de mon corps. Mon esprit aiguisé était à la recherche de la moindre sensation et se voyait être envahi d'une vague de plaisir à chaque nouveau coup de langue du Russe. Torse, cou, il ne laissait rien au hasard alors que mon souffle court et rauque trahissait tout le plaisir qu'il pouvait me faire ressentir. Il m'était devenu plus qu'impossible d'apaiser mon esprit à cet instant et il était incroyable de voir à quel point Pavel avait réussi à faire tomber toutes les barrières m'entourant, me brisant et me soumettant avec grande facilité. Car pour la première fois, j'étais vraiment en train de perdre pied. Même flirter avec Valentina au cours du bal et à mon appartement ne m'avait guère apporté autant de sensations évasives. Je restais convaincu qu'à cet instant, Pavel pouvait sentir le moindre battement de mon cœur contre sa poitrine à lui, des battements effrénés, trahissant cette envie qu'était celle de passer à l'étape supérieure avec le Gamma. Un grondement profond remonta dans ma gorge au moment où les ongles de ce dernier parcouraient la chaire de mon dos, me poussant dans mes derniers retranchements. C'est à ce petit jeu, que tu veux jouer ? Très bien, Pavel, je suis ton homme. Que peu surpris par les lèvres du Russe reprenant possession des miennes, ma langue imita bien rapidement le mouvement, jouant avec celle du Gamma en une irrésistible caresse, mes doigts courant en direction de ses hanches, agrippant sa taille avec poigne répondant à cette envie de pousser le jeu plus loin encore. Évidemment, pourquoi l'arrêter maintenant, alors que cela faisait des semaines maintenant que je courais après pareil fantasme. L'instant était encore plus magique qu'il n'y paraissait, explosif à souhait, enivrant, mais que je ne souhaitais en rien voir se terminer. J'avais cette lourde impression de perdre tout contrôle de mon corps, lequel s'accordant simplement à celui de l'homme placé au dessus de moi. Mes doigts me démangeaient, demandant de suivre les lignes des os, des muscles et de la chaire du Russe. Mes mains étaient prises d'envie de tracer les contours du corps de Pavel, mais plus encore, elles voulaient faire renverser la vapeur. Alors, aidé par le reste de mon corps, elles basculèrent le Gamma sur le dos. Un mouvement incontrôlé de bassin laissa un gémissement se perdre entre ses lèvres alors que nos virilités venaient une fois de plus à se heurter dans une friction douloureuse et enivrante. Attends, Pavel, la vengeance est un plat qui se mange froid. Ma langue abandonne finalement la sienne, dessinant dans un premier temps le contour de sa bouche pour descendre le long de son cou, s'attardant sur son torse, suçotant l'espace d'un cours instant l'un de ses mamelons avant de s'aventurer plus bas, traçant furtivement le contour de son nombril avant de s'éloigner d'avantage. Une main avait suivi le même trajet que ma langue, l'autre était cramponnée à la taille du Russe. « T'as voulu joué, mmh ? À mon tour maintenant. » Malgré la nuit tombée, mon regard ébène plonge dans le sien au moment où sa virilité disparait entre mes lèvres, faisant danser ma langue humide sur ce membre fièrement dressé. Si Pavel avait cherché à me provoquer un instant plus tôt, je savais exactement comment le faire chavirer à son tour, poussant le vis en venant griffer légèrement son bas-ventre.
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