the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon : la prochaine extension Pokémon sera EV6.5 Fable ...
Voir le deal

Partagez

« don't you dare give me that look, son. »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

« don't you dare give me that look, son. » - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: « don't you dare give me that look, son. » « don't you dare give me that look, son. » - Page 2 EmptySam 23 Aoû - 11:34

« Don't you dare give me that look, son. »

Je soupire, j’inspire, je m’énerve progressivement mais je ne montre rien. Raconter des âneries, moi ? Et depuis quand dis-moi ? Je ne suis pas sûr que celui qui raconte le plus d’âneries soit celui qu’on croit. Enfin, pour éviter de nous disperser dans de futiles débats, je me tais. A défaut de dire des bêtises, le silence devrait faire l’affaire. Et qu’est-ce que c’est que cette question à dix francs six sous ? Comment ça en quoi ça pourrait me rassurer ? J’espère qu’il plaisante. Oui, il sourit, ce doit être de l’humour, je ne vois que ça. « Oui et alors, y’a des prostituées aussi qui s’appellent Maisy ! » l’interrompis-je sur la défensive. Peut-être, ou pas. Pourquoi c’est un prénom de riche ‘Maisy’ ? Aucune idée. De toutes façons on s’en fiche, là n’est pas le problème. Je l’écoute, m’annoncer qu’il connait cette fille depuis plus d’un an et me demande une première fois pourquoi je ne suis au courant de rien – trop occupée auprès de ma fiancée et de notre fille sans doute, j’ai dû être aveugle à tout ce qui se passait autour de moi – pourquoi lui ne m’en a jamais parlé, parce que même si ce n’était pas une prostituée, je n’avais jamais entendu mon père parler avec autant de respect d’une femme, ce qui me faisait dire qu’elle devait être une amie, or, papa ne me cachait pas ses amis – avant aujourd’hui – quoique le terme maîtresse laissait entendre qu’il l’avait gardé éloigner des murs qui ont des oreilles pour éviter toute rumeur à ce sujet. Bien. Sophie était décédée, je n’approuvais pas tellement qu’il s’envoie en l’air alors que ça ne datait pas de très longtemps mais il n’empêche que si c’était la seule façon qu’avait trouvé mon père pour se détendre les nerfs, je n’avais rien à en redire. Comment ça une pause ? Une pause dans quoi au juste ? Depuis quand on parle de « pause » avec une simple maîtresse ? Il ne s’agit que de sexe ! Ca veut dire quoi, qu’ils couchent toute la journée lorsqu’il n’a pas de pause ? Je fronce les sourcils, désireux d’en apprendre davantage. Il s’inquiète pour elle. Mais merde, C’EST QU’UNE FILLE AVEC LAQUELLE TU COUCHES !! Je ne comprends pas son intérêt pour cette … Bon d’accord, c’est peut-être un bon coup au pieu, sans doute vu l’intérêt de mon père, mais tout de même. De là à croire que ses ennemis s’intéresseraient à cette Maisy parce qu’il lui écarte les cuisses ! Ils pourraient le faire avec n’importe quelle maîtresse de son agenda. Minute, un doute m’assaille : tu couches avec d’autres filles qu’elle, pas vrai p’pa ? Parce que c’est jamais bon de coucher avec une seule fille trop longtemps, après, tu risques d’attraper la maladie de l’amour, si si j’te jure. Encore que ce n’est pas pour demain que Joe Shark risque de tomber amoureux d’une simple Maisy, thanks ! « PARDOONN ? » Mon oreille s’est bouchée à un moment donné, tu peux répéter ? « Ca veut dire quoi ? » Si, je veux un dessin et c’est du chinois pour moi. « Une possibilité de QUOI au juste ? » grognai-je en sachant pertinemment la réponse à cette question. Soudain, mes yeux s’écarquillent, et je le fustigeai du regard, les lèvres tremblantes, les poings serrés et le cœur battant à tout rompre. « T’es AMOUREUX de cette…fille, c’est ça ?! » commençai-je à hurler tandis que la porte de son bureau s’ouvrait sur la tête de Marc, inquiet du vacarme intérieur. « DEGAGEEEEE !!! » m’exclamai-je en lui balançant un crayon qui traînait sur le bureau. Une fois la porte refermée, je faisais les cent pas, incapable de me contenir, la respiration altérée, les nerfs à bouts et le visage tout rouge. « Comment tu … Comment tu peux … Je t’INTERDIS de la revoir, tu entends ! T’AS PAS LE DROIT ! » Ni elle, ni personne d’ailleurs. C’est trop tôt. « Sophie vient à peine d’être enterrée, son cercueil est encore chaud et toi tu … COMMENT T’AS PU LUI FAIRE CA !! » hurlai-je à nouveau, les yeux exorbités. « ET DEVANT CONNOR EN PLUS !!! » God, quand je pense que mon frère a vu cette…fille, quand je pense que père l’a invité à la maison. Plus jamais !  

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« don't you dare give me that look, son. » - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: « don't you dare give me that look, son. » « don't you dare give me that look, son. » - Page 2 EmptyDim 7 Sep - 14:27


Combien de fois Noah m'a répété de miser sur l'honnêteté avec Benedikt ? Il est grand, il peut comprendre beaucoup de choses, surtout depuis qu'il est père, etc... Même Logan m'a conseillé de cesser de cacher cette relation pour l'épargner. Le breton est d'ailleurs le seul à être au courant pour le moment, le côté prude de Noah pourrait bloquer sur le fait que Maisy a le même âge que l'aîné de mes fils, à un an près. Alors, j'ai décidé de me lancer pour dire la vérité à Beni, espérant qu'il comprenne. Au lieu de ça, je fais face à un mur de colère et de jugement qui n'hésite pas à chasser rudement Marc. Pauvre assistant, il a l'air destiné à se faire persécuter par la famille Shark au grand complet. Je reste assis dans mon fauteuil en tachant de rester le plus placide et calme possible, mais intérieurement, je bouillonne. Mes poings se serrent malgré un visage neutre, j'arque tout juste un sourcil lorsque mon fils laisse exploser sa colère. À côté de ça, Connor a plutôt bien accueilli la nouvelle, lui qui a pourtant été plus proche de Sophie que n'importe qui d'autre. Je serre les dents, retiens toutes les pensées négatives qui peuvent envahir mon esprit à cet instant, jusqu'à ce que les dernières paroles de l'aîné de la fratrie tombent. Cette fois, au lieu d'hurler dès la première prise de parole, mon ton s'élève avec un calme à faire froid dans le dos. "Ce n'est pas parce que je t'ai engendré en couchant avec ta prostituée de mère que ce style de femmes me plait particulièrement." Ça, c'est dit. Je le fixe droit dans les yeux sans ciller. J'ai conscience d'être extrêmement cassant, blessant et même déplacé sur un sujet extra-sensible, mais Benedikt est allé beaucoup trop loin. Visiblement, ça a eu le mérite de le calmer puisque je peux enfin en placer une. Son père est une ordure finie, il le sait déjà. "Premièrement, le cercueil de Sophie a été carbonisé pour que j'aille répandre ses cendres dans l'océan, donc il est loin d'être chaud. Deuxièmement, parlons de ton frère, veux-tu ? T'est-il déjà venu à l'esprit qu'il avait plus de mal à reprendre une vie normale avec une bande de camarades qui se moquent de lui parce qu'il n'y a aucune femme dans son entourage pouvant revêtir un rôle approchant de celui d'une mère ? Et qu'il a peut-être encore davantage de mal à voir son père s'abstenir de sourire depuis plusieurs mois avant hier ?" Je reste assis, fermement campé sur mes positions. J'ai été conciliant envers Beni depuis qu'il est arrivé dans la famille, malgré de fortes turbulences jamais éloignées de nos souvenirs respectifs. Il ne m'a pas connu à l'époque où je fréquentais réellement Sophie, pas même Noah, puisque j'ai soigneusement caché notre relation à mon entourage. Cette fois, je ne veux pas vivre caché, malgré la réaction de l'aîné de la fratrie Shark. Les mains jointes, je tourne légèrement la tête sur le côté. "Tu as ta vie, ta femme, ta fille, ton appartement... J'ai beau être très exigeant envers toi et parfois critique envers tes choix de vie, je n'en reste pas moins un soutien. J'espérais presque naïvement qu'après tout ce que j'ai pu traverser, mon fils aurait la décence de me laisser vivre cette petite part de bonheur sans se montrer aussi... déplacé." Je déglutis puis je finis par me lever de mon fauteuil pour marcher vers la baie vitrée, les mains dans les poches. Silencieux. Les yeux posés sur l'horizon urbain de San Francisco. "Tu as traversé la ville pour venir me juger avec un affront peu commun. Et pendant des semaines, tu n'as même pas su te déplacer en personne pour me dire que tu avais demandé Tacha en mariage. Qui de nous deux est le plus apte à avoir des reproches ?" lançai-je sur un ton à la fois glacial et déçu. Je prends une profonde inspiration puis je poursuis, le dos tourné à mon fils. "Maintenant, pars de mon bureau. Tu vas aller réfléchir un peu avec ce qu'il te reste de bon sens, et tu remettras les pieds dans ce building ou dans ma maison le jour où tu auras accepté de me laisser être un peu heureux." J'appelle Marc en donnant de la voix, le rédacteur de mode rentre dans le bureau d'un pas hésitant. Je me tourne vers lui, puis j'adresse un dernier regard à Benedikt. "C'est tout ce que nous avions à nous dire. Dehors." claquai-je sèchement sur un ton plus froid que jamais. Tant pis si j'ai gâché une chance de poser les bases d'une façon plus diplomate. J'en ai plus qu'assez d'arrondir les angles avec un enfant incapable d'en faire autant avec moi dès que je prends une décision qui n'abonde pas directement dans son sens. Sans plus faire attention au jeune Russe, je prends les dossiers que Marc me tend pour les parcourir. Fin de la conversation.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« don't you dare give me that look, son. » - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: « don't you dare give me that look, son. » « don't you dare give me that look, son. » - Page 2 EmptySam 27 Sep - 10:53

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

« don't you dare give me that look, son. » - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: « don't you dare give me that look, son. » « don't you dare give me that look, son. » - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas

« don't you dare give me that look, son. »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

Sujets similaires

-
» L'argent peut tout acheter sauf ce dont on a le plus envie, ce dont on a le plus besoin.
» Nous tenons de notre famille aussi bien les idées dont nous vivons que la maladie dont nous mourrons. {Elliot
» " Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy "
» (f) - crystal reed - give me a reason to love, give me a reason to be a woman
» It's dare •• Sid&Idris

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-