the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

Partagez

" Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy "

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

" Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " Empty
MessageSujet: " Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " " Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " EmptyMar 17 Jan - 2:29

" Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " 391612tumblrlxslswoPM01qgegfno1500

SASHA&VIKTORIA
CHAPITRE UN.



    L’amour, ça rend les gens cons. Totalement con j’vous dis. T’sais, y’a des personnes qui viennent vous dire qu’ils ont rencontré l’amour de leurs vies. Bah ouais et tu fais quoi quand l’amour de ta vie te claque dans les mains ? Ou quand elle finit par se casser avec un autre mec ? Ouais, moi j’dis que l’amour d’une vie, ça n’existe de pas. Ou enfin, que c’est une connerie de paradoxe parce qu’on est incapable de s’aimer soi-même. C’est drôle comment les gens imbus d’eux-mêmes ne tombent jamais amoureux. Peut-être parce qu’une branlette sur internet, une pute entre deux réunions d’bureaux ça leur suffit. Pour c’qui est des p’tits cons dans mon genre, bah, on tombe amoureux d’la première fille qui nous regarde, juste parce qu’on a trop peur de finir la soirée seul dans son lit. J’pense que ça, c’est vraiment la pire sensation du monde. S’endormir seul. Juste, ressentir le vide à côté d’nous. Moi, ça m’rappelle le vide qui à en dedans d’moi. Cette sensation que j’finirai ma vie complètement seul. Quand t’es en prison, quand t’as plus d’famille, ni d’amis, quand t’as pas d’copine qui vient d’visiter. Le temps est long. La sensation de vide, elle est immense et putain que tu t’fais chier. Entre les murs, t’as l’temps d’réfléchir. T’as l’temps d’remettre en question toutes les conneries que t’as fais dans ta vie. Et tu t’rends compte, au bout d’un moment, que la prison, elle est dans ta tête. Cette prison-là, tu n’en sortiras jamais. T’es coincé dans ton cerveau. Dans tes pensées. Dans tes putains d’émotions. Ça, c’la fin. Si tu t’laisses envahir par c’que tu ressens, t’es aussi bon que mort. T’vois, moi c’pour ça que j’ai décidé d’arrêter d’aimer. Tout simplement, d’m’en battre les couilles du reste du monde. De supprimer cette partie d’moi aux poubelles. Parce que la souffrance, c’est ingérable. Ça te fait faire des putains d’conneries. L’amour, ça détruit les gens. Ça l’est rends complètement stupide. Et au final, il reste quoi ? Crever à deux ça n’va pas rendre ton cercueil plus chaud. Qui veut ça ? Qui veut se faire chier à courir après quelqu’un d’autre, sans aucune garantie que l’autre va t’attendre. Quand au final, t’as cinquante pourcent de chance de t’éclater la tête dans le mur. Et c’mur-là, il n’pardonne pas. Non, non. Il ne s’contente pas d’juste te faire mal. Non. Il te fracasse le crane, t’arrache les yeux, il te crache à la figure alors que toi, t’es là à tenir ton cœur à bout d’bras, cherchant à l’faire passer de l’autre côté. Cherchant à lui donner une chance de poursuivre sa route. L’amour c’est une putain de connerie. C’est la stupidité humaine à l’état pur. La seule différence entre le célibat et le mariage, c’est qu’on est con à deux. Et honnêtement, je plains les gens qui ont foutu un anneau autour du doigt maintenant trop large pour porter ledit bijou de quelqu’un. Pourquoi avoir l’amour quand on peut avoir l’alcool ? Pourquoi avoir la tendresse quand on peut avoir une baise rapide dans les chiottes d’un bar ? Pourquoi vouloir l’extase quand on peut avoir l’héroïne ? Au bout du compte, la drogue, c’est un peu l’amour de ma vie. Au moins avec elle, je sais que c’est moi qui s’fais baiser. Je sais qu’elle ne va pas me larguer pour aller voir ailleurs. Je sais qu’elle sera dans mes veines quand j’serai jeté six pieds sous terre. J’emmerde l’amour et ses principes, je salut le chaos et la luxure, l’alcool et la déchéance. Je salut les pipes rapides dans les toilettes, je salut le manque de classe, l’irresponsabilité et le sexe protégé. Ouais bah. Avec tout ça, j’ai oublié d’vous dire un truc. Quand on sort de taule, vous savez c’est quoi l’premier truc qu’on a envie d’faire ? Ouais, voilà. S’vider les couilles. On part à la chasse. Vous savez que y’a des mecs qui retournent directement en prison parce qu’ils déconnent et s’retrouvent avec une charge de viol sur la gueule. Le truc, c’est d’trouvé n’importe quelle fille bourrée. Tu pars en mission commando. Et tu finis par te rendre compte, que n’importe qui s’fout à genoux pour un sachet de coke. Et moi, justement, je savais où l’or blanc se cachait. J’étais au service des petits bourgeois incapable de se salir les mains, parce que les gamins dans l’genre, ça n’doit pas être vu dans les mauvais quartiers de la ville. Non, eux, ça s’sniffent tranquilles dans le loft de papa. Ça s’fait des petites soirées V.I.P, ouais. Ça s’croit des racailles, les rois du monde. Mais au final, c’sont les pourritures dans mon genre qui finissent par revendre la montre en or que papa t’as offert. Des gens comme ça, qui veulent s’la jouer junkie genre « ouais, moi j’consomme c’est cool. » ça fourmillent ici. Mais sans moi, sans les intermédiaires, ils n’seraient rien. Ils ont besoins de ses sous-merdes pour accéder à leur came. Nous, on s’marre, parce qu’on fixe les prix. On s’en fout dans les poches et c’plutôt marrant en fait d’les voir se casser la gueule.

    « Allez, file moi ta came que j’enlise la jeunesse bourgeoise. » Tony, c’était mon seul contact à San Francisco. Fallait s’la jouer commando avec la bureaucratie d’la prison sur le dos. J’me faisais choper avec c’que j’avais sur moi et c’était direct un trois ans en taule. J’devais être prudent. Et depuis l’temps que j’étais dehors, j’m’en étais plutôt bien sorti. Tony posa le sac sur la table. « ‘Tain, tu déconnes là. Y’a personne qui va vouloir d’se merde, c’est mort depuis des années ces trucs-là. » « C’tout c’que j’ai réussis à avoir. T’trouveras sûrement des jeunes prêts à payer pour ça. » Un long soupir avant d’choper le sac. C’soir c’était la galère. D’la cocaïne, de l’héroïne et limite du speed ça s’revendait bien. Là, j’étais coincé avec des trucs d’amateurs, de la petite drogue qu’on appelle. C’qui vient en « à côté » au vrai deal. C’était ce genre de soirée où j’allais m’faire chier, t’vois. J’avais passé l’cap de trainer dans les rues pour accoster des étrangers afin d’me débarrasser d’la dope. Non, ça c’était l’moyen le plus con d’se faire choper par les flics. L’endroit le plus sûr pour n’pas s’faire chier c’était encore les boîtes de nuit. Qui dit exstasy dit bien sûr, jeunes cons avec de fausses cartes d’identités mais de vraies cartes de crédit. Le Endup était devenu mon endroit de prédilection. L’genre de seconde piaule où on ne s’faisait pas chier par les videurs. Genre, quand ils savent que tu fais l’con avec les clients, tout c’qu’ils veulent, c’est un peu d’frics dans leurs poches à la fin d’la soirée et voilà, t’fais pas chier. Donc ouais, voilà. C’est l’genre de soirée où c’est plein à craquer. Où la connerie humaine s’frotte au son d’un beat désynchro. Moi, j’suis posé dans un coin d’la salle. Mon coin habituel, avec mes deux potes habituels. Ils sont là à payer des verres, comme des cons, pensant que ça allait acheter la came. Et pis là, t’as le cas typique de la jeune universitaire qui veut vivre des expériences. La jeune qui n’connait rien du milieu. Elle est juste là, elle s’approche, sans trop savoir comment s’y prendre. Alors, le jeu commence. « Tiens, ce soir, elle vole en solo la petite! » Un sourire, un sourire de junkie. « T’fous quoi là, ils t’ont pas demandés tes cartes à l’entrée ? » Ouais, j’avais souvent un humour de merde. Mais à force de trainer avec des potes comme les miens, on finit par devenir complètement con. Complètement immunisé au ressenti des autres. On final, on en avait rien à battre.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

" Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " Empty
MessageSujet: Re: " Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " " Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " EmptyMar 17 Jan - 4:19

" Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " Tumblr_lx722euHNN1qedb29o1_500

Du maquillage couvrait mon teint fantomatique et donnait un semblant de vie dans mes yeux terne. Ce soir j’avais mal. J’étais seule à l’appartement, je tournais en rond. Et tourner signifiait penser. Je ne voulais pas penser. Car sinon, je pleurais. Encore et toujours. Deux semaines depuis ma rupture, deux semaines que je pleurais. À m’en déshydraté. Mon corps s’asséchait par mon chagrin d’amour alors qu’un trou béant dans ma poitrine noircissait toute possibilité de bonheur. J’avais soif de mon amour perdue et je ne n’y trouvais plus rien pour le sustenté. Alors, le soir venu, pour oublier le désert qui s’agrandissait en moi, je buvais. L’eau n’était pas assez rafraichissante, les bars étaient devenus mon exutoire. Véritable palais de l’oubli. Car je devais me faire à l’idée, le professeur duquel j’étais totalement tombée amoureuse m’avait quitté, et pour de bon. L’espoir fait vivre et j’espérais toujours un appel de sa part me disant qu’il s’ennuyait de moi et qu’il m’aimait. Mais plus mon téléphone devenait silencieux, plus je m’enfonçais dans une douleur purement égoïste et inconsolable. J’étais par deux fois tombé amoureuse en croyant à l’amour éternel, et je m’étais pris une raclée à chaque fois. Blessée d’orgueil, épuisée émotionnellement, j’étais à bout. Je craquais. Mikael m’avait trompé depuis les premières aurores de notre couple et après sept mois mon frère découvrir le poteau rose. Venue ici pour fuir ma vie Norvégienne, j’étais tombée amoureuse du premier homme qui m’avait témoignée de l’affection. Une fois de plus je m’étais laissé prendre au jeu. Et le jour de nos deux mois, Pacey m’avait fermé la porte au nez en inventant une excuse bidon. Je ne connaissais toujours pas la vraie raison de son départ, et je crois que je ne la connaitrais. Moi qui rêvait au contes de fée et de devenir princesse, me voilà en plein film d’horreur où la reine demande ton cœur dans une boite et elle réussis par l’avoir. J’étais décédée à l’intérieur. Et je ne vivais ma vie comme un zombie que parce que le matin je me réveillais et que je n’étais pas morte.

Ma robe était courte, comme il le fallait pour sortir dans les bars et se faire draguer ne serait-ce qu’un peu. Oui, j’étais à ce stade de ma vie ou, pour me sentir aimer et belle, j’avais besoin que de purs inconnus totalement bourrée me le dise et me le montre. À vivre avec un cœur arraché, autant devenir le zombie que la société voulait que je sois. Devenant l’exemple typique de la fille de bar, je m’assurais au moins de ne pas finir seule ce soir là. Je comblais l’absence de Pacey comme je le pouvais. C'est-à-dire très mal. Et je le savais. Mais mon jumeau était trop occupé avec sa vie de couple chaotique pour m’accorder le temps que j’aurais besoin, et je n’avais ici que pour ami un colocataire débordé par ses deux emplois et un collègue de classe qui n’était pas assez près de moi pour que je lui demande de l’aide. Alors que se passe-t-il dans ce temps là? On se fait des amis par désespoir. Et ce n’était rarement de bons amis dans ce temps là. C’est ainsi que je me suis mise à me tenir avec un type qui m’apportait ce que mon cœur vidé d’espoir demandait; du sexe et de la came. Le cliché. Je le savais. Mais il était bon ce cliché. Il me faisait oublier ce cliché. Et j’étais comblée a plusieurs niveau avec ce cliché. Mais avec chaque ami, il faut son dealer. De là entrait ma deuxième mauvaise fréquentation. Noah me présenta Sasha, celui qui, maintenant, devenait maitre de mes soirées lorsque j’étais trop faible pour pouvoir affronter la vie sobre. À se saouler et à se droguer, on oublie ses problème.

C’était peut-être pour ça que j’avais commencé à me tenir avec des gens comme Sasha et Noah. Ainsi comparé, ma misère avait des allures plus dorées que la merde quotidiennes dans lequel ils étaient fourrés. Je ne savais pratiquement rien d’eux. Sinon que Sasha avait fait de la taule et que Noah baisait bien. Étaient-ils devenus des amis? Absolument pas. C’était bien loin du contre. Leur présences n’étaient pas désagréables et les quelques soirs que nous avions passés ensemble avaient été sympa. Sympa dans le sens où pour quelques heures les deux junkies m’avaient tirés de mon chagrin d’amour dans des drogues que je n’avais jamais essayer en écoutant des bands dont je ne connaissais pas l’existence. Quelques heures dans un paradis artificiel qui me donnaient assez de force pour ne pas être un cadavre sur deux jambes devant les gens de l’école, assez de force pour porter un masque devant mon jumeau et lui faire croire que j’étais assez forte pour garder la tête hors de l’eau. Si tout le monde me voyaient nager en eau trouble sans jamais cesser de me battre, c’est parce qu’il y avait eux. Mes amis de l’ombre qui me permettaient de coulés durant plusieurs heures et d’être cette âme morte que ma récente rupture m’avait fait devenir. Avec eux, je n’avais pas à jouer de comédie et être une fille parfaite. Dans leurs mondes imparfaits, le malheur semblait être roi. Et ils me laissaient être malheureuse et me droguer pour les mauvaises raisons. Si Callum et Axel étaient ma bouée, Sasha et Noah étaient ses blocs de ciment enchainé à mes pieds qui me tiraient tristement vers le bas. Et chaque fois que j’en avais marre de nager, ils étaient là pour m’emmener dans une déchéance irréel et totalement artificiel. Je ne me posais pas la question pourquoi j’agissais ainsi, car la réponse était claire; pour les mauvaises raisons. Pour oublier, pour échapper à ma vie merdique, pour arrêter d’avoir mal, pour m’échapper d’un monde qui m’étouffait, pour éviter que je m’arrache la peau tant je me détestais en ce moment. Oui, j’étais le typique de la petite bourgeoise qui allait voir les gens qui étaient tout l’inverse de son milieu pour annihiler un mal-être. C’était des problèmes de bourgeoise, je le savais pertinemment. Mais ce n’était pas parce qu’ils étaient bourgeois que ces obstacles de me détruisait pas intérieurement. Et peut importe les vannes qu’on pouvait me lancé, je soufrai énormément du départ de Pacey et de la façon dont notre couple s’était terminé.

J’étais dans le bar. Noah m’avait donné les trucs pour y entrer même s’il me manquait quelques mois avant ma minorité américaine. Et puis bon, le Endup était connu pour ne pas être très regardant niveau carte d’identité. Je pouvais gagner qu’il y avait plus du tiers des gens qui surpopulait la place qui n’étaient pas majeur. Alors bon, je m’en contre fichait. J’allais me prendre quelques verres, utiliser mes charmes sur un des types et essayer de finir dans son lit. J’avais envie de couper tout ce que je pouvais ressentir et ne pas penser. Être, simplement être. Et cessé de vivre l’espace d’un moment. Cesser de souffrir. J’attends pour me faire servir lorsqu’au fond de la salle une vision capte mon attention, celle de Sasha. Trop décontract pour ne pas être en attente de futur client. Comment il faisait pour toujours avoir de la drogue sur lui? Je l’ignorais. Je ne voulais pas le savoir. Moins je savais sur son univers, mieux je me sentais. Tant qu’à la fin, il me donnait ce que je lui demandais, je ne poserais pas cent milles questions. Je ne me tenais pas dans son entourage pour être ami, et ce statu quo entre nous me convenait bien. Pas de sentiments, juste ce qu’il faut pour oublier d’en avoir. Rien de plus, rien de moins. Je claque la langue, agacée. Je n’avais pas prévu consommé ce soir. L’appeler avait été loin de mes pensées. Mais bon, il était là. Pourquoi pas. Je me dirigeai donc vers lui, laissant derrière moi toute ma fierté et mes pensées douloureuses pour mon ex. «Ouais, il est ou ton pote Noah?» Demandais-je du tact au tact. Je n’avais pas l’habitude de la grossièreté de son attitude, encore mois de son manque de courtoisie. Mais je devais bien m’y faire. Je ne parlais pas avec quelqu’un de mon statut social. Mais a un junkie. Il fallait s’attendre à quoi. « Fait pas comme si t’en avait quelque chose à battre que je sois rentré illégalement dans le bar Sasha. J’suis là et c’est tout ce qui compte. » Je le regardai, ce type m’intimidait. Son aura dégageait quelque chose de si malsain que s’en était attirant. On dit que les filles sont attirées par les mauvais garçons, mais il était le genre de mauvais garçon qu’on n’ose même pas approcher. Qu’on regarde de loin, qu’on laisse roder. Et si le grand méchant loup nous attrape, on se laisse faire, par curiosité. Le genre de type qu’on ne présente pas à ses parents. «T’a du stock ou pas?» Tant qu’a manqué de politesse, allons du tact au tact. Ce n’est pas comme si j’allais blessée ca petite personne. Des filles dans mon genre, il devait en avoir vu des centaines. Alors bon…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

" Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " Empty
MessageSujet: Re: " Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " " Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " EmptyMar 17 Jan - 5:34

" Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " 614140tumblrlx7qybuVUn1qg4qimo1500

LEFT OR RIGHT ?




    Ça m’faisait toujours rire, ce genre de comportement enfantin. Celui des filles dans son genre. Les filles comme ça, je les endurais comme ça une soirée, sans plus. Et l’matin, j’foutais l’camp avant qu’elles ouvrent un œil. Des filles comme ça, tellement seule dans leur monde, elles m’font pitié. Des fois j’ai envie d’les achever tellement elles suintent l’besoin d’acceptation. Mais quand elles devenaient clientes, quand elles devenaient mes pantins, accrochées à cette illusion fade, ce sentiment de rébellion qu’elles avaient toutes, elles devenaient mes jouets. J’en avais rencontré des tonnes. J’en avais fabriqué plusieurs. Si elles avaient les yeux remplies de cocaïne, c’était grâce à moi. Enfin, à cause d’moi à c’qu’on dit. Les filles comme ça, j’trouvais ça triste. Pitoyable. La différence entre elles et moi. C’est que moi, j’avais atteint l’fond du baril. La décrépitude la plus totale, le chaos le plus violent. Elles ne savaient rien de moi, j’ne voulais rien savoir d’elles. C’était ça l’arrangement avec ces filles-là. Pour moi, une fois que j’avais terminé la transaction et qu’elles allaient s’poudrer le nez dans les toilettes, je n’en avais rien à battre qu’elles crèvent d’une overdose. On finit tous par crever et t’façon, je n’suis pas responsable de c’qu’elles veulent faire, si la fille elle n’sait pas doser ses fixes, c’pas à moi d’lui montrer comment faire. J’me suis toujours défoncé avec des gens qui savaient l’faire. J’ai appris en regardant. Elles, elles pensent simplement qu’en s’bourrant d’une ou deux pilules, elles allaient planer. Bah ouais, bravo. Tu finis comme une conne à vomir au milieu de la piste de danse. Les filles comme ça, ça va et ça vient. C’est rien. Juste un billet de plus dans mes poches. Juste quelques pilules de moins dans mon sac. Elles n’étaient que ça. Parce que considérer qu’elles étaient autre chose, c’était dangereux. Ça d’venait trop familier. Et quand on revendait, on n’devait pas être proche. Ça m’était arrivé une fois. Une fois de trop. J’avais baissé ma garde, j’avais laissé cette connerie de sentiment m’envahir. Pis elle s’était fait sauter l’crane à coup d’cocaïne. Alors ouais. On oublie ça. On vend. On baise. On s’casse. C’est la règle à suivre. C’était la seconde fois que j’la voyais. Son prénom, aucune idée, aucun intérêt. Il est où Noah, il est où Noah, putain le mec il a un portable hein, j’suis pas son messager. J’esquisse un vague sourire, mon regard prédateur posé sur la chair fraiche et encore innocente. « Aucune idée. Probablement en train d’baiser une fille x ou y chez lui, j’sais pas et j’en ai rien à cirer d’sa vie. » C’était Noah qui m’avait introduit à la brunette. C’qu’il pouvait être con. Il savait très bien que j’me foutais d’la gueule des filles dans son genre. Que j’vendais uniquement si son petit cul d’blanc était là. Et voilà que la fille, elle vient jouer dans la cour des grands. Comme une vraie racaille. Elle n’savait rien de la vie d’un junkie, ni même, visiblement, comment s’adresser à son vendeur potentiel. J’approche mon verre de bière à mes lèvres, le regard toujours fixé sur la brune qui, du haut de son arrogance me répond. Elle avait au moins l’intérêt d’être divertissante, à défaut de polie. Une chose qu’elle n’avait pas encore compris, c’était que c’était moi qui avais l’pouvoir. Que si elle voulait quoique ce soit, elle pourrait s’mettre à genoux pour moi. Ou aller s’trouver un autre revendeur. Des filles comme elle, le bar en était remplit. J’regardai rapidement mon acolyte, posé sur son tabouret. Il reniflait, son nez rougit par l’or blanc qu’il s’était enfilé un peu plus tôt. J’retourne mon attention vers la brunette. « Tout c’qui compte… C’est relatif princesse. C’pas comme si on t’attendait. Moi si j’serais toi, j’baisserais l’arrogance d’un niveau, les videurs sont mes amis. » J’blaguais, bien sûr. J’aimais bien consolider ma position de dominance sur l’autre, c’tait un d’mes p’tits plaisirs de la vie. Surtout quand j’confrontais des inconnues.

    Un sourcil arqué. Une gorgée de bière. Sans lubrifiant, elle m’demande si j’ai quelque chose. J’manque de m’étouffer avec ma bière, j’esquisse un sourire. Décidément, dans l’genre « j’ai pas froid aux yeux » elle était douée. Au moins, elle était mignonne, ça compensait à mon envie d’lui foutre une gifle. « Tu m’prends pour qui là ? T’crois que t’peux t’ramener comme ça sans rendez-vous ? C’pas parce que tu fais des pipes sur demande à mon pote que j’suis ton dealer. C’est la première chose que t’dois savoir. » Les deux gorilles s’marrent. Ils en ont vu d’autres aussi. J’dépose mon verre sur la table. Un sourcil froncé en direction de la brunette. « Et par ‘’stock’’ t’entends quoi au juste. Parce que j’doute que j’ais quelque chose pour ton niveau… » Un bref coup d’œil vers l’gars assit à mes côtés. Deux comprimés dans son poing. La pilule jaune, comprimé d’extasy. Comprimé noire. MDMA. De l’exasty pure. Trois fois plus forte que la pilule jaune. Plus dangereuse, mais foutrement plus délirante. J’prends les deux comprimés, une dans chaque poing fermé. J’pose les mains sur la table, le regard perçant sur ma cliente. « On va jouer à un petit jeu, t’veux bien? Dans l’une des deux, y’a le paradis, dans l’autre, l’enfer. C’est le hasard qui décide où tu vas aller. » J’sens son regard sur mes poings, la tension monte. Le jeu est enclenché. Les secondes s’envolent. La foule danse au ralenti. Je sens la drogue dans mes mains, l’plaisir ancien de voguer sur du vide. Ça m’manquait. Mais putain que la sensation d’puissance que j’avais sur ces jeunes connes, m’plaisait. J’regarde de nouveau la brunette, dans les yeux. Mon sourire narquois accroché à mes lèvres. Je suis Dieu, le suis le diable. Je contrôle ses choix à cet instant. J’aime ça, c’est d’la pure héroïne. « Alors… Gauche ou droite ? » Ou les deux. Si mourir était c’que tu voulais.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

" Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " Empty
MessageSujet: Re: " Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " " Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " EmptyMar 17 Jan - 6:52

" Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " Tumblr_lxhmf1x5v41r2l73so1_500

Le surnom qu’il me donna me terrifia le sang, jusqu’à me faire serrer les poings. Je tremblais de rage, à ne plus écouter ses propos disgracieux à mon égards. Jamais je ne laisserai se junkie m’appeler par le sobriquet de princesse. Toute ma vie ce mot s’était collé à moi et c’est sans remord que je le portais fièrement. Car c’était bien ce que j’étais, une petite fille qui rêvait du prince charmant et du mariage féérique. Une petite fille qui ne s’habille qu’en robe et qui se fait belle. Une petite fille qu’on a besoin de protégé et d’aimer. Et qui vivait dans un monde qui lui était unique et seule. La seule chose qui avait endurcis mon univers fut de vivre avec deux frères. Lorsque les coups et les cris transpercent le royaume imaginaire d’une fille, elle devient plus préparer aux monstres qu’attendent sa quête. Mais il y avait une chose que mon histoire n’avait pas prévue. Le passage où, alors qu’il sauve la princesse il décide de tout bonnement partir. La laissant finalement tomber du haut de sa tour pour qu’elle explose en des milliers de morceau qui ne seraient jamais recollé en entier, même avec les bons soins de ses acolytes. Alors, pour pouvoir se reconstruire, qu’est-ce que la princesse faisait. Elle se tournait vers le ténèbres, y voyant dans un fol espoir qu’un peu de potion magique pourrait diminuer la peine de son corps brisée et que, dans un ultime sortilège, son âme s’élève et se recollent magiquement. C’était des foutaises, je le savais bien. Mais ce moment échappatoire devenait ma bombonne d’oxygène pour faire croire au peuple de mon royaume que je digérais de plus en plus ma séparation avec Pacey. Callum et Eirik n’y voyaient-ils que du feu? Que sais-je. Mais ce soir, je ne m’en occupais pas. Tout ce que je voulais c’était oublier mon royaume en ruine. Et que Sasha ose me donner ce surnom si unique et cher à mon cœur fit tomber sur moi un voile de rage. Ce junkie de bas étage n’avait aucun droit de m’appeler de la sorte. Eirik a ce droit, Callum a ce droit, mes parents ont ce droit, Pacey a ce droit…avait le droit. Mon cœur se serra alors qu’une nausée me pris. Mais j’avais depuis longtemps compris que vomir ma douleur ne servait à rien. Essayant d’effacer le torrent d’image de mon ex et moi devant mes yeux, je me fixai Sasha et ses gorilles. Je serrais toujours les dents et je tremblais. De rage, de tristesse, de peur. Putain, tout ce que je voulais c’était oublié combien j’avais mal et je me sentais dépassée par tout ce qui se passait.

C’est alors qu’il me fit comprendre ma place dans sa vie, sans son business et dans son univers de merde. Je compris que de lui parler comme lui me traitait n’était pas la façon de m’abordé. Son insolence me puait au nez, encore plus que son petit air de con qu’il affichait, totalement fière de me ramener sur la tronche que j’étais une fille facile pour Noah. Le pacte entre moi et se dernier nous convenaient ainsi. Je libérais mes frustrations sexuelles et lui se vidait les couilles. Je n’avais rien à ciré de Noah sinon qu’il me faisait grimper au ciel lorsque la chair claquait notre union. Si mon jumeau voyait dans quel situation je m’étais plongé depuis ses dernières semaines, j’aurais le droit à la baffe de ma vie. Me dégrader ainsi devant des garçons dans le but d’en oublier un autre était totalement dérisoire. Mais mon jumeau avait à s’occuper de sa copine récemment violer, et n’en avait presque rien a battre que je sois inconsolable. Alors pas besoin de lui pour savoir que je n’avais pas de quoi être fière de m’être plonger dans une situation qui m’amenait à conversé avec une ordure comme Sasha. Les remords, je les vivais une fois seules, sombre et lucide. Mais ces moments étaient rares en ce moment. Je n’arrivais toujours pas à parler lorsqu’il me demanda ce que je voulais dire par stock, encore muette de rage et de souffrance. D’un coup mon égo prenait une sacré raclé par les remontrances du junkie qui semblait se délecter de montré combien ma réalité était pathétique, et d’un autre coté le trou béant dans ma poitrine s’intensifiait au moindre souvenir de Pacey qui m’appelait sa princesse. Je ne fis qu’hausser les épaules. Il n’avait rien pour moi. Tant pis, j’aurais essayé. La prochaine fois j’enverrai Noah cherché mes trucs. J’éviterais d’avoir a subir le poison des mots du connard qui me faisait face. De simples mots, il arrivait à envenimer mon âme et me rendre si amer que je me sentais encore plus abattue et dégoutée de moi-même qu’à l’arrivée du bar.

C’est avec un regard intrigué et attentif que j’écoutai le jeu que me proposa Sasha. Ainsi donc, après m’avoir trainé dans la boue et m’avoir traité de pute, il acceptait de me vendre de la drogue. Ce type était littéralement un connard de première. Lorsqu’il me parla du paradis et de l’enfer, j’eu peur. Une partie de moi me disait que ce type pouvait tout autant me donner un GHB et me voilà à finir comme la copine à mon jumeau. «C’est quoi?» Osais-je demander. Je n’eu que pour réponse l’exposition d’un choix. La porte était grande ouverte. Soit je faisais un pas en arrière et j’allais tranquillement me saouler et me faire sauter par un inconnu, soit j’entrai dans l’entre malsaine d’une junkie que je ne connaissais pas pour vivre une expérience totalement inconnue qui pourrait mener à une catastrophe épouvantable pour mon âme meurtrie. Le choix était pourtant simple. Mais ce soir, j’étais si stupide. «La droite» fis-je en ne lâchant pas son regard. Et il m’ouvrit sa paume pour me présenter une pilule d’une couleur jaune que je pris entre mes doigts. J’hésitai, une fraction de seconde. Mais je vis un éclair de défi dans son regard qui m’empêcha de reculer. L’orgueil pris le dessus sur la raison. Je la gobais. Bienvenue en enfer Viktoria, je te présente le diable, un russe du nom de Sasha.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

" Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " Empty
MessageSujet: Re: " Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " " Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " EmptyMar 17 Jan - 7:51

" Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " 130409tumblrli8iigLqBi1qzsdgko1500

" YOU CAME TO THE RIGHT PLACE."



    ‘Tain que c’était bon. Cette sensation unique. Envahissante. Moi, c’commençait toujours par la vision qui s’brouille. Ensuite, tu sens ton cerveau qui pompe le sang. Tranquillement. Ça fait « boom… Boom… Boom. » T’observes la foule, t’vois tout d’un œil différent dans c’temps-là. La musique transcende ton âme. Elle perce des tympans. Putain que c’bon. Tu t’sens finalement en vie. Le cœur qui suit l’rythme. Il n’y a rien d’autre qu’un plaisir envahissant. Comme une grande bouffée d’oxygène qu’on a peine à respirer. C’est violent, divin, ‘tain que ça m’avait manqué. Je quitte mon trône, laissant un cadavre de bière vide sur la table. La foule se masse contre moi. J’cligne des yeux, une fois, deux fois. Impression de monde surréel. Un sourire sur mes lèvres. L’écho de la musique. La transe. Les membres qui s’perdent au fil du son. C’est bon. Un ‘tain d’orgasme en direct. Une autre bière. Le barman m’observe. « Allez file la bière mec! » Il m’tend une bouteille et j’retourne me faufiler entre ces vers, grouillants, dégoulinant de sueur. Je règne sur cette crasse. L’espace d’une soirée. Après, basta. D’retour à la normale. Juste une fois. Après, on arrête. Mais c’est si bon, si délivrant. C’te sensation d’vide, de légèreté. J’veux m’y agripper, n’jamais redescendre. Ne jamais redescendre. J’ressentais tout. Absolument tout. Jusqu’au battement d’cœur du mec qui dansait à côté d’moi. C’était l’extase. L’venin, il coule dans mon sang, dans mes veines. C’là qu’il a sa place, le venin, en mon corps. Et c’est si bon, si jouissif que l’envie d’éjaculer ça à la gueule du monde est tentante. Leur cracher leurs vies insignifiantes, prendre par derrière et défoncer leur univers. C’était trop bon. À cet instant, il n’y avait rien d’autre que ça. Que moi. Du haut de mon trône, de mon idéal. J’étais dieu. J’étais le pouvoir. J’tais le maitre du jeu. Un bref regard vers la brunette.


    « La droite. » J’ouvre ma paume. Jaune. Haha. Je glisse le comprimé devant elle. J’pose le comprimé noir sur ma langue. Une gorgée de bière. Le point d’non retour. J’esquisse un sourire, si le diable souriait, il aurait ma gueule j’pense. À sa question posée précédemment, j’arquai simplement un sourire moqueur. Non mais, pour qui elle m’prenait c’te fille ? J’tais pas un connard de violeur, j’en avais rien à battre. J’pouvais m’faire une fille sans foutre du GHB dans son verre. « C’est l’extase, princesse. » Un clin d’œil arrogant. Avant d’me retourner vers le gorille. « Garde un œil sur elle, t’veux. J’peux pas qu’elle foute la merde en état trop défoncée. » La bière coule à flot. Courtoisie oblige, j’tends un verre au jouet sexuel de mon ami. « Alors, avant que tu t’éclates bien comme il faut, ça fera 20 dollars. Tu peux toujours payer la prochaine tournée si t’préfères. » J’esquisse un sourire malveillant, j’détail le corps qui s’dessine sous sa robe. « Divertis-moi donc un peu, princesse. » J’pose l’accent sur le dernier mot. J’aime jouer. Elle s’t’un pion. Avec des belles fesses, mais un pion quand même. J’aime voir la haine dans l’regard des gens. T’sais, cette noirceur, c’t’envie d’me casser la gueule, ça m’fait sourire. On dirait que quand j’vois ça, j’m’amuse encore plus. « Non, attends. Toi t’le cas typique d’la meuf qui vient s’faire larguer. Ça pue l’échec amoureux à plein nez. C’pour ça que t’viens m’voir hein? Parce que t’penses que la came ça va t’calmer ? T’faire oublier tout ça ? Ouaip. T’es venue sonner à la bonne porte. » À sa réaction, j’esquissai un nouveau sourire, plus malsain encore que les précédents. J’lisais en elle comme un livre ouvert. C’tait pas la première à venir m’voir, comme ça, en peine d’amour parce que son mec a décidé d’en sauter une autre. C’n’était pas la dernière non plus. C’était mignon pendant un instant, presque touchant. Rapidement emmerdant. On toucha l’fond. Plus d’alcool. J’me levai, esquissa un dernier sourire à ma cliente. « J’vais aller chercher à boire. » Et c’est là que tout commença. Tout recommença.

    J’emmerdais totalement Noah, d’m’avoir foutu dans c’plan merdeux. Elle était d’venue ma « responsabilité » si l’on veut. Parce que bon, même si moi j’en avais rien à faire, si elle claquait dans la salle de bain, j’allais m’en prendre plein la gueule. J’sais pas si c’était par générosité envers mon ami, ou simplement pour sauver ma peau, mais j’gardais à l’œil la petite brune, question d’situer dans quel putain d’état elle était. J’étais dans la foule, m’enivrant de l’énergie de la masse qui n’faisait qu’un. Collé à une silhouette féminine, les mains sur ses hanches, alors qu’elle buvait ma bière. Nous n’étions qu’un. Les yeux fermés, bercé par les flashs des stroboscopes. C’était le délire. J’ouvre les yeux. La brunette, fuck. J’l’ai perdu d’vue. J’observe la salle. Finis par la repérer. J’reprends mon verre des mains d’la fille. Une moue qui n’a aucun effet. Puis j’navigue entre les gens, les vers de terre. J’me pose près de la fille. « Alors ? C’est le paradis ou l’enfer? » J’lui glisse ses mots à son oreille, douce mélodie mortelle. Un sifflement mesquin. D’un claquement de langue, j’rejoins mon acolyte. D’un signe d’tête, je signifie que tout est en état. Le jeu venait à peine de commencer. Dans l’regard de la brunette, j’voyais mon reflet. Si elle pensait être au paradis, elle avait d’vant elle, le seigneur des enfers, qui se jouait d’tout. D’la vie. D’la mort. D’une inconnue en quête d’attention. J’avais déclenché sa déchéance. J’en serais roi et maître jusqu’à la fin.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

" Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " Empty
MessageSujet: Re: " Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " " Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " EmptyMer 18 Jan - 4:20

" Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " Tumblr_lx016xLkIb1qgynoco1_500

J’avais le syndrome de la perfection. Il était directement encré dans mon ADN. Mais le problème, c’est que mon frère ainé avait hérité de tous les bons gènes, du coup pour les seconds enfants de mes parents, ne restaient qu’un restant de perfection. Jumelle, j’avais divisé ce restant entre deux. Et me voilà, Viktoria, la plus déplorable des enfants Pedersen. Mon ainé était un putain de géni. Un surdoué qui avait fait le bonheur de mes parents. A onze ans il s’était envolé en Amérique pour suivre ses études avancée. Il n’était pas majeur qu’il entamait sa maitrise en médecine. Bon son sport, en art, en relation interpersonnel, bref, le chieur de première. Comment vouloir recevoir de l’attention de ses parents lorsque votre frère vous fait ombrage dès votre naissance. Je ne pouvais imaginer le désarroi de mes parents de constaté qu’Eirik et moi étions des boulets dans tout. Je m’étais cassé un bras en jouant au foot à mon premier match, et Eirik réussis à faire un carnage en Karaté ce qui valu son renvoi. A l’école, nous étions des boulets. J’avais beau étudier, rien n’entrait. Et chaque fois que j’avais l’impression d’avoir compris la matière c’est là que j’avais la plus basses notes. A douze ans, j’avais déjà falsifié deux bulletins pour m’éviter les foudres de mes parents qui n’avaient qu’en tête le parcours scolaire exceptionnel de mon Sullivan, mon ainé. Resta le théâtre, unique chose dans laquelle les jumeaux excellaient réellement. Et je doutais que Sullivan n’avait jamais touché à cet aspect par respect pour nous. Il ne voulait sans doute pas enlever la seule chose qui pouvait nous valoriser aux yeux de mes parents. Et encore, Eirik était cent fois meilleures que moi en théâtre. Des deux, c’était lui la star. J’avais fait longtemps le deuil d’être un enfant qui rendrait ses parents fière de m’avoir produit. Et si je me démarquais dans la famille, c’était bien car j’étais la seule fille des enfants. Alors je me cherchais, nageant dans la vie sans trop savoir quoi faire pour avoir ne serait-ce qu’une accolade de mes parents qui me disaient que j’étais digne d’être une Pedersen. Car j’avais l’impression de plus souvent salir notre armoirie familiale que de l’embellir comme Sullivan. Oui, j’avais le syndrome de la perfection. Mais je savais que je ne l’atteindrais jamais. Je savais que me vie serait une quête pour un absolu qui demandait beaucoup plus de talent que j’en avais.

Encore une fois, problème de bourgeoise? Certes. Mais allez vous faire foutre, c’était mes problèmes.

Gobant la pilule en même temps que lui, je le regardai le regard totalement vide. Me voilà comme dans la matrice. Mais j’ignorais si c’était la capsule bleu ou rouge que j’avais gobé. Seul le temps nous le dira. Je grinçai des dents lorsqu’il me redonnant mon surnom fétiche. Alors qu’il parlait à son gorille, je lui lançai un regard noir. Mais je me savais beaucoup trop faible et lui beaucoup trop violent pour qu’il soit sage de lui faire ravaler ce détail. Je me contentai de lui filer un billet de vingt dollars. C’était cher le cachet, j’espérais que ca en vaille la peine. J’avais soif, je voulais aller au bar, mais je voyais bien que l’ex-détenu devant moi avait d’autre plan. «Te divertir?» Soufflais-je en le regardant, intriguée. Je ne pu que lancer un regard de dégout en le voyant me reluqué de la sorte. Oui, avec ma tenue, je n’avais pas a parler. J’avais tout fait pour ressembler d’une fille facile pour justement attirer ce genre de regard gourmand sur moi. Mais jamais je ne toucherai Sasha. Il transsudait la crasse de son vécu des kilomètres à la ronde. Il était sans doute capable de savoir n’importe quel fille ici, alors pourquoi ne pas profiter de s’en faire une en échange de ses petits bonbons. Moi j’avais payé. Et jamais je ne me coucherais sur le nos ni ne m’agenouillerait pour recevoir ce genre de traitement privé. Je voulais me défoncée, m’éclater, mais je n’étais une de ses putains de filles en manque de coke et prête a tout faire pour avoir un fix qui ne pourrait que les faire crevée dans les chiottes. Sasha type puait l’archétype du junkie minable. Et sa présence seul a seul sans Noah me rendait vraiment mal à l’aise. Décidément, ce n’était pas mon milieu.

Chaque mot qu’il prononçait a mon égard était un véritable coup de poignard. De le voir se moquer de mon état et du pourquoi de ma présence me fis regrette le geste que je venais de faire. Putain, dis de la sorte, je n’étais que pathétique. Mais c’est à ce moment précis que l’extasy fit son envol. Telle une horloge suisse il avait lancé une bonne dose de remord a l’instant extact où je sentis la réalité se mettre sur pause. Je fermai les yeux un moment. Putain c’était quoi ce truc. J’ignorais ce qu’il venait de me donner, mais c’était bon. Je comptais le moment présent, la musique semblait faire danser mes cheveux et le poignard toujours planté, devint indolore. Je ne pensai même pas à répondre à l’insulte que le dealer devant moi venait de faire et je le suivis au bar pour enfin abreuvée ma soif d’oubli.

Je suis dans la foule, le bar est surpeuplé. Normal. C’est vendredi. Entre les verres, la lumières et les garçons, je perdis rapidement Sasha de vu. Je m’en foutais un peu. Tout vibrait autours de moi et je n’avais l’impression de faire qu’un avec l’instant présente. Plus de Pacey, plus d’Eirik, plus de Mikael plus de rien. Que moi, le verre de Vodka et la musique. Me rapporter un mec à la fin de la soirée ne m’avait plus d’importance. Je ne vivais qu’au son de la musique. Rigolant dans les bras d’un brun, tournoyant dans ceux d’un blond, je fini par être totalement essoufflée. Au but d’une heure de danse lascive, je sentais mon cœur sur le point d’exploser. Ce pourquoi, avant le plus plus récent cocktail que j’étais allé me faire payé au bar, je retournai m’asseoir dans une baquette plus reculé du bar. J’avais besoin de souffler un peu, ne serait-ce que quelques secondes, avant de retourner attaquer la piste de dance. Totalement ailleurs, je rigolai, J’ignorais pourquoi. Et je me mis à regarder les garçons, leur donnant une cote de un a dix. C’est là qu’une amie de fille me manquait. Lorsqu’a mes oreilles, une voix amer et remplis de vice. Une voix venue du plus profond de ma déchéance. Je me retournai, totalement bourrée, Vers Sasha. « Je sais pas ce que s’est. Mais c’est génial» Lui soufflais-je un sourire amusé sur mon visage. Et l’unique question qui me vint en tête : mais pourquoi il était là?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

" Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " Empty
MessageSujet: Re: " Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " " Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " EmptySam 25 Fév - 17:49

corbeille, suppression
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

" Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " Empty
MessageSujet: Re: " Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " " Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy " Empty

Revenir en haut Aller en bas

" Get it on, give it up. Come on give it all you got. Your mind on a fantasy. Livin on the ecstasy "

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Hey ! Would You Mind If... [Edwin]
» [HOT] Livin' together... (Gemma)
» You make me feel like I'm livin' a Teenage Dream { Logan
» never mind the darkness, we still can find a way -r
» In my fantasy we're running wild - Noah&Sixtine

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-